Pyélonéphrite t. Traitement de la pyélonéphrite sous forme aiguë ou chronique avec des médicaments et des remèdes populaires. Pénétration des bactéries dans les reins par voie ascendante

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La pyélonéphrite est pathologie infectieuse reins, qui est souvent de nature catarrhale (inflammation superficielle de la muqueuse). Avec cette maladie, le système pyélocalicien, les tubules et les tissus épithéliaux deviennent enflammés. Les glomérules ne sont pas affectés, donc une pyélonéphrite simple n’affecte pas la fonction rénale. La maladie touche le plus souvent un seul organe, mais une infection bilatérale peut également survenir.

Les agents responsables de la pyélonéphrite peuvent être des bactéries, des virus et des champignons. L’infection pénètre dans les reins de l’extérieur ou pénètre dans le système urinaire par la circulation sanguine à partir de la propre source d’inflammation du corps. Par exemple, la cause de la pyélonéphrite peut être une cavité buccale non désinfectée. La maladie peut survenir sous forme aiguë ou chronique.

La maladie peut être qualifiée de féminine, car le sexe faible est cinq fois plus susceptible d'être infecté que les hommes. Cette différence s'explique par la différence de structure des systèmes urinaires masculin et féminin. Les micro-organismes pathogènes pénètrent dans les reins principalement par la voie ascendante - de Vessie le long de l'uretère dans le bassin, puis dans les calices et profondément dans le tissu conjonctif.

La physiologie d'un homme le protège de la pénétration d'agents pathogènes de l'extérieur. Les barrières comprennent l'urètre long, tortueux et étroit, ainsi que l'emplacement isolé de l'urètre.

Chez la femme, dans 90 % des cas, l'agent pathogène processus infectieux est coli. Ceci s'explique par la proximité de l'ouverture de l'urètre et de l'anus. L'urètre féminin est plus large et sa longueur est d'environ 2 cm en moyenne. A proximité se trouve l’entrée du vagin. Ensemble, cela crée des conditions favorables à la pénétration des bactéries ou des champignons dans la vessie. Il n’y a qu’à y ajouter une mauvaise hygiène, l’hypothermie, des sous-vêtements synthétiques, des vêtements de tous les jours.

Les 10 % restants des infections sont dus à divers virus et bactéries. Tels que : chlamydia, entérocoques, Pseudomonas aeruginosa, infections fongiques, Staphylococcus aureus, salmonelles.

Facteurs de risque

Les agents responsables de la pyélonéphrite eux-mêmes sont constamment présents dans le corps humain. La question est de savoir quand leur nombre dépasse les limites de ce qui est « admissible » et que le corps cesse de faire face à leurs fonctions vitales – un processus inflammatoire se produit.

Causes de la pyélonéphrite chez la femme :

Affaiblissement du système immunitaire dû à l'hypothermie, mauvaise alimentation, fatigue chronique, stresser. Chacun de ces facteurs peut déclencher une inflammation rénale chez une femme. Lorsque plusieurs d’entre eux sont additionnés, le risque de maladie augmente considérablement.
Changements hormonaux pendant la ménopause et la grossesse.
Présence de pathologies chroniques voies urinaires ou de la vessie.
La présence de foyers d'infection chroniques dans le corps. Ce sont : les caries, pathologies bronchopulmonaires, amygdalite.
Maladie des calculs rénaux.
Pathologies congénitales du développement ou de la structure du système urinaire.
Vieillesse et apparentés changements pathologiques(prolapsus, prolapsus du vagin, de l'utérus, muqueuses sèches, flore polymicrobienne).
Diabète sucré, obésité, maladie thyroïdienne.
Traumatisation des voies urinaires lors d'actes diagnostiques ou thérapeutiques. L'insertion d'un cathéter entraîne presque toujours une pyélonéphrite aiguë.

Les causes chez l’homme résident le plus souvent dans des pathologies existantes de la vessie. L'inflammation des reins se produit ici dans le contexte de problèmes de prostate– c'est un adénome, une prostatite. Ces maladies sont des sources internes d’infection et provoquent une obstruction mécanique à l’écoulement de l’urine. La combinaison de ces facteurs conduit à une inflammation des reins.

Image clinique

Il existe des pyélonéphrites primaires et secondaires. C'est un cours compliqué et simple. La maladie peut se développer indépendamment sur des organes initialement sains, ou il peut s'agir d'une infection secondaire sur des reins pathologiquement altérés. En fonction des caractéristiques qui accompagnent le processus inflammatoire, le tableau clinique de la maladie change également.

Symptômes pyélonéphrite aiguë apparaissent avec éclat. Ce:

augmentation de la température;
manifestations d'intoxication infectieuse : perte d'appétit, nausées, léthargie, malaise général ;
irritabilité, larmoiement;
palpitations, bouffées de chaleur ;
gonflement « rénal » – visage, bras, jambes (contrairement au « cardiaque », en cas de gonflement moitié inférieure corps, en particulier le bas de la jambe);
douleur dans le bas du dos, augmentant avec le mouvement ou l'effort physique ;
envie fréquenteà la miction.

Exacerbation pyélonéphrite chronique peut être presque asymptomatique, en particulier dans le contexte des maladies chroniques existantes et de l'âge. Ici, l'enflure, la douleur, la fatigue et l'apathie peuvent être ignorées par le patient. Ces symptômes sont souvent attribués à l’âge, aux conditions météorologiques et à l’insomnie. Les maux de dos s'expliquent par l'ostéochondrose.

Dans le même temps, le tableau clinique flou est complété par l’absence de modifications des paramètres sanguins et urinaires en l’absence de culture bactérienne.

Symptômes de la pyélonéphrite chronique :

douleur dans le bas du dos ou sur le côté ;
augmentation de la pression artérielle;
envie fréquente d'aller aux toilettes.

Syndrome douloureux avec pyélonéphrite

Les maux de dos accompagnés de pyélonéphrite ne s'expliquent pas par le fait que « les reins font mal ». Il faut comprendre qu'il n'y a pas de terminaisons nerveuses dans le bassin, les cupules ou les tubules des reins et qu'ils ne peuvent pas faire mal. L'inflammation aiguë provoque une augmentation du volume des reins, ce qui étire la membrane fibreuse de l'organe et provoque une douleur aiguë. Un mécanisme similaire se produit dans l’inflammation purulente.

L'évolution chronique de la maladie conduit à la formation d'adhérences entre les tissus fibreux et adipeux des membranes rénales. Les terminaisons nerveuses deviennent « connectées » et produisent une douleur durable. Souvent, la douleur est croisée et le patient se plaint du côté opposé à l'organe malade.

Modifications de la vessie et de l'urine

Environ 30 % des patients atteints de pyélonéphrite souffrent de cystite aiguë ou chronique. Cela se traduit par des envies fréquentes d'aller aux toilettes, des douleurs et des douleurs lors de la miction, des changements de couleur de l'urine et l'apparition d'une odeur de « poisson ». Il y a ici un chevauchement des symptômes, modifiant le tableau clinique.

En raison de infection concomitante partie inférieure du système urinaire, changements et paramètres de laboratoire urine. Les protéines, les leucocytes et la flore bactérienne pathologique sont déterminés.

Quand peut-on suspecter une pyélonéphrite ?

La pyélonéphrite chronique commence toujours par une forme aiguë. Les premiers signes de maladie pour lesquels vous devez consulter un médecin :

Augmentation de la température due à des douleurs dans le bas du dos.
Courbatures sans signes de rhume catarrhale.
Léthargie non motivée, apathie, sensation de fatigue.
Gonflement du visage, des bras, des jambes.

Il faut comprendre que la pyélonéphrite est dangereuse non pas en elle-même, mais parce que des complications surviennent en l'absence de traitement adéquat.

Pyélonéphrite et grossesse

La grossesse est période spéciale dans la vie d’une femme lorsque son corps subit un stress inhabituel. Les reins sont dans une position vulnérable, d'autant plus que le système excréteur est obligé de travailler en mode double. La pyélonéphrite pendant la grossesse peut provoquer des anomalies du développement intra-utérin chez l'enfant en raison d'une intoxication du corps.

Le risque de développer la maladie chez une femme enceinte augmente en raison de l'atonie du canal urinaire et d'une diminution de l'immunité. Un examen rénal chez la femme enceinte est effectué immédiatement après la visite à la clinique prénatale. et répétez tout au long, jusqu'à la naissance. Souvent, les signes du processus inflammatoire se limitent aux manifestations de douleurs périodiques ou de coupures dans le bas de l'abdomen. Une femme doit absolument exprimer toute sensation désagréable lors d'un rendez-vous avec un gynécologue.

Complications de la pyélonéphrite

La pyélonéphrite aiguë répond bien au traitement et disparaît dans la plupart des cas sans affecter les capacités fonctionnelles des reins. Si le traitement n'est pas commencé à temps ou si de mauvaises tactiques sont choisies, l'inflammation aiguë se transforme en une source chronique d'infection.

Une complication de la forme aiguë de la maladie est sa transition vers un processus chronique. Une complication de la pyélonéphrite chronique est la transition de l'inflammation du tissu épithélial vers les glomérules rénaux. Les dommages aux glomérules entraînent une diminution de la capacité de filtration des reins. À l’avenir, ils développeront changements structurels dans les tissus des organes.

Selon la gravité des complications, on les distingue :

abcès – inflammation purulente;
la septicémie est une infection du sang.

Une inflammation prolongée et lente conduit à une insuffisance rénale chronique.
Diagnostique
Les mesures diagnostiques commencent par une enquête et un examen du patient. Le symptôme de Pasternatsky (douleur en tapotant le dos dans la région des reins) n'est pas aujourd'hui le principal diagnostic. Une douleur similaire peut survenir en cas de cholécystite et de pancréatite.
Une échographie rénale doit être bilatérale, tout comme une radiographie. Si nécessaire, une radiographie est réalisée avec un produit de contraste.

Le diagnostic de la pyélonéphrite comprend des analyses d'urine et de sang.
Indicateurs urinaires indiquant une inflammation :
leucocytes plus de 8 en p/zr

culture bactérienne supérieure à 105

globules rouges plus de 40 %

Les résultats de l'examen de la pyélonéphrite déterminent directement les tactiques de traitement et le choix des médicaments.
Traitement
Le traitement de la pyélonéphrite chronique et aiguë est effectué selon différents schémas. Lors du traitement d'une forme aiguë de la maladie, la première priorité est de soulager les symptômes et d'améliorer l'état général du patient.
Ici, ils sont prescrits :
médicaments antipyrétiques;

antispasmodiques pour soulager la douleur.

Pour améliorer la circulation rénale, le patient est alité pendant les deux à trois premiers jours. Boire beaucoup de liquides, du repos et une alimentation douce sont recommandés pendant toute la durée du traitement.
Après avoir passé les tests, des antibiotiques sont prescrits. Le choix se porte principalement sur les médicaments de nouvelle génération large éventail Actions. Ce sont les céphalosporines, la gentamicine, les nitrofuranes. Si l’antibiothérapie n’apporte pas de résultats visibles au bout de quelques jours, alors les antibiotiques sont modifiés.

Le traitement de la pyélonéphrite chez la femme est effectué dans le cadre d'une thérapie complexe avec traitement de la région génitale, car les infections génitales sont souvent primaires. La forme aiguë de la maladie est guérie en 2 semaines. Le traitement de la pyélonéphrite chronique peut prendre jusqu'à un an.
Le traitement de la pyélonéphrite chronique commence par un traitement antibactérien pour soulager le processus inflammatoire. Le traitement ne nécessite pas d'hospitalisation et s'effectue sous la direction d'un médecin, mais à domicile. Souvent, le patient travaille et mène une vie normale.
L'antibiothérapie commence par la prescription de médicaments de choix pour prévenir le développement de l'inflammation. À l’avenir, la prescription sera adaptée en fonction des résultats des tests de culture bactérienne. Pour la pyélonéphrite chronique, les médicaments sont prescrits par voie orale. Les injections sont utilisées en cas de nausées et de vomissements sévères.
Un gros problème dans le traitement de la pyélonéphrite chez les femmes est la tolérance croissante des patients aux antibiotiques. L'insensibilité d'E. coli aux médicaments à base de pénicilline doit être prise en compte. Les médicaments classiquement utilisés pour traiter les maladies urologiques - Biseptol et 5-nok - ne sont pas prescrits pour le traitement des processus inflammatoires des reins.
En plus des antibiotiques, les éléments suivants ont un bon effet en thérapie complexe :
médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ;

des médicaments qui augmentent le tonus et l'immunité ;

vitamines.

Les patients se voient prescrire un régime doux. Les produits protéinés et le sel sont limités dans l'alimentation. Les aliments lourds, les épices et l'alcool sont totalement exclus.
Recettes folkloriques
La médecine traditionnelle suggère d'utiliser des décoctions et des infusions pour traiter la pyélonéphrite herbes medicinales. Ce sont des anti-inflammatoires :
camomille;

achillée;

banane plantain;

bleuet.

Il est préférable de préparer les infusions dans un thermos. À 2 cuillères à soupe. cuillères de matières premières médicinales, prendre 200 ml d'eau bouillante, verser pendant une heure. Vous devriez boire plusieurs gorgées tout au long de la journée.
La thérapie donne de bons résultats remèdes populaires avoine et busserole. Ici, les matières premières doivent être bouillies pendant 30 minutes, en évaporant le bouillon. Proportions pour préparer la décoction : 1 cuillère à soupe. l. matières premières par verre d'eau. La décoction obtenue est divisée en 3 parties et bue par jour.
L'églantier, les feuilles de cassis et l'ortie sont recommandées comme thérapie antibactérienne et réparatrice. Vous pouvez le boire comme du thé.
Pronostic et prévention
Le pronostic de la pyélonéphrite est favorable. À diagnostic opportun et avec les bonnes tactiques de traitement, la maladie disparaît sans conséquences pour les reins. Une surveillance de l'état après le stade aigu de la maladie est indiquée chaque année. S'il n'y a pas de rechute dans l'année qui suit la maladie, les tests donnent un résultat négatif pour la culture bactérienne, le patient est alors considéré comme en parfaite santé.
Les mesures préventives pour la santé rénale se résument à éliminer les facteurs de risque de la vie qui provoquent la maladie :
ne pas trop refroidir, y compris localement, dans la région lombaire ;

maintenir une hygiène personnelle ;

surveiller la santé du système génito-urinaire;

subir régulièrement des analyses d'urine et des frottis vaginaux ;

reposez-vous suffisamment, mangez bien;

éviter les excès fréquents de nourriture et d’alcool ;

buvez 1,5 litre d'eau par jour;

Ne prenez pas vous-même d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Si vous avez eu une pyélonéphrite, assurez-vous de faire un test sanguin et urinaire une fois par an.

Heureusement, seuls quelques-uns savent ce qu’est la pyélonéphrite. Cette maladie est associée à des lésions du bassinet du rein ou du parenchyme. Il est de nature contagieuse. La maladie est causée par des bactéries pathogènes.
Grâce au cours d'anatomie scolaire, nous savons tous que les reins sont un filtre sanguin naturel dans notre corps. Ces organes appariés sont également responsables de la formation de l’urine. Deux tubes appelés uretères transportent le liquide du rein vers la vessie, et de là, il est éliminé du corps par l'urètre. Dans la majorité des cas, les causes de la pyélonéphrite résident dans la propagation infection bactérienne de la vessie. Les micro-organismes pathogènes y pénètrent de manière ascendante par l'urètre avec peau ou une muqueuse.
Il arrive souvent que des bactéries pénètrent dans les reins, contournant la vessie et l'urètre, sans provoquer de processus inflammatoire. Alors, qu’est-ce que la pyélonéphrite ? Il s’agit d’une infection rénale qui peut être aiguë ou chronique.

Brève description, code CIM-10

La pyélonéphrite reçoit un numéro distinct dans la Classification internationale des maladies, dixième révision. La maladie est incluse dans la section « Maladies rénales tubulo-interstitielles » avec le codage N10-N16. Dans le même temps, un étiquetage distinct est attribué à la pyélonéphrite chronique et aiguë.
Selon la forme de l'évolution, la pathologie rénale peut présenter des signes cliniques différents. La pyélonéphrite aiguë sans complications peut se manifester par un développement soudain du processus inflammatoire. En règle générale, son apparition est associée à une infection ascendante, le mécanisme d'entrée dans l'organisme que nous avons décrit ci-dessus. L'agent pathogène le plus courant pathologie rénale est Escherichia coli.

Une forme aiguë non traitée de la maladie conduit au développement d'une pathologie rénale récurrente. Et la principale erreur des patients est de refuser la poursuite du traitement lorsque les symptômes sont soulagés. Le traitement de la pyélonéphrite implique la destruction complète de la microflore pathogène des reins et le rétablissement du débit urinaire normal, ce qui peut prendre plus d'une semaine.
Contrairement à la forme aiguë, la forme prolongée de la maladie n'est pas aussi courante. La pyélonéphrite est détectée par échographie ou examen d'urine, car le processus inflammatoire chronique des reins est caractérisé par une évolution asymptomatique.
Cette maladie peut également être causée par des anomalies congénitales des reins. La cause de la maladie est considérée comme une lésion progressive et des cicatrices dans les tissus. Sans traitement approprié, la maladie entraîne souvent une insuffisance rénale. La pyélonéphrite chronique est souvent diagnostiquée jeune âge.

Pathogènes

Les agents responsables de la pyélonéphrite ne sont pas différents des bactéries responsables des infections des voies urinaires. Dans la plupart des cas, comme déjà mentionné, la cause de la maladie est E. coli. Assez souvent lors de l'examen du patient, d'autres sont découverts :

Klebsiella;

Protée ;

Staphylococcus aureus;

Enterobacter;

Pseudomonas ;

Serratia Citrobactérie.

Chez les patients souffrant d'immunodéficience et de diabète, la maladie peut être causée par des champignons Candida.

Facteurs prédisposants

Pour démarrer le processus pathologique, la pénétration seule ne suffit pas micro-organismes pathogènes. Chez une personne avec forte immunité le corps combat les agents pathogènes. Un contexte favorable au développement de la pyélonéphrite est une maladie ou une affection qui provoque la stagnation de l'urine dans les voies urinaires. C'est cela qui favorise la prolifération des bactéries dans les voies urinaires et affaiblit le système immunitaire - c'est exactement ce dont l'agent pathogène a besoin. Un facteur similaire est également la présence d'un cathéter ou d'une poche à urine dans les voies urinaires.

Quant aux maladies qui empêchent l'écoulement normal de l'urine, elles conduisent très probablement à une pyélonéphrite. Lorsque le transport des liquides corporels ralentit, les bactéries pénètrent facilement dans les uretères. Parmi les raisons qui constituent un contexte propice au développement de la pyélonéphrite, il convient de noter :

hypertrophie bénigne de la prostate;

cancer de la prostate;

tumeurs malignes vessie (chez les deux sexes);

anomalie congénitale des voies urinaires;

formations cancéreuses dans le tractus rénal et les lésions rénales métastatiques ;

les conséquences d'une radiothérapie, d'une thérapie chimique ou d'une intervention chirurgicale ;

sclérose en plaques et d'autres troubles du système nerveux central ;

polykystose rénale;

SIDA;

pathologies myéloprolifératives ;

diabète;

complications après une transplantation d'organe.

De plus, les patients de plus de 50 ans courent un risque de pyélonéphrite aiguë. De plus, les femmes sont plus souvent atteintes de cette maladie que les hommes. La cause de la pyélonéphrite chez la gent féminine réside dans les particularités de la structure anatomique de l'urètre - leur urètre est beaucoup plus court.
La pyélonéphrite est particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes (tout comme d'autres formes d'infection des voies urinaires). Le processus inflammatoire augmente le risque d'accouchement prématuré.

Une prédisposition génétique à une pathologie rénale ne peut être totalement exclue. Par exemple, le reflux vésico-urétéral est maladie héréditaire ce qui est observé chez les parents de sang du patient. La transmission autosomique dominante est également attribuée à la maladie polykystique des reins.

Symptômes

Les manifestations caractéristiques de la maladie peuvent différer chez tous les patients atteints de pyélonéphrite (code CIM-10 N10-N16), en fonction de l'âge, de la gravité de la pathologie et des caractéristiques individuelles du corps. Les principaux symptômes de cette maladie ressemblent à ceci :

malaise;

fièvre légère;

frissons (avec pyélonéphrite aiguë);

vomissements et nausées;

la douleur dans la pyélonéphrite est généralement localisée sous les côtes, dans le bas du dos, irradiant vers la région sus-pubienne, la fosse iliaque ;

fréquent miction douloureuse;

hématurie;

Odeur forte et urine trouble.

Chez les enfants en bas âge, la pathologie survient secrètement. Donc non signes spécifiques il se peut qu'il n'y ait pas de pyélonéphrite. L'évolution de la maladie rénale aiguë chez les enfants n'est pratiquement pas différente des manifestations de lésions infectieuses des voies urinaires. Les patients âgés, au contraire, vivent la maladie de manière extrêmement difficile. Dans la vieillesse, de la confusion, des discours incohérents et des hallucinations sont possibles.
La forme chronique, en règle générale, se caractérise par une manifestation périodique de douleurs sourdes et douloureuses dans le bas du dos, en particulier dans heure d'hiver de l'année.

Comment reconnaître la maladie

Le diagnostic de la pyélonéphrite n'est généralement pas difficile. Pour confirmer la maladie, le médecin examine le patient en payant Attention particulièreà son général apparence, prend des mesures de la température corporelle, de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, palpe l'abdomen et le bas du dos. De plus, si une pyélonéphrite est suspectée, le spécialiste orientera le patient vers une série d'examens cliniques, de laboratoire et études instrumentales:

Culture bactériologique des urines. L'analyse est effectuée pour déterminer l'agent pathogène qui a provoqué le développement de la maladie.

Hémoculture bactériologique. Un tel diagnostic n'est posé qu'en présence de signes prononcés de pyélonéphrite d'évolution compliquée.

Prise de sang détaillée. Les résultats de l’étude ont accordé une attention particulière à la créatinine, un sous-produit de la dégradation normale du tissu musculaire. La substance subit une filtration rénale et quitte l'organisme dans les urines. La fonction rénale associée à son traitement est appelée clairance de la créatinine. Dans un laboratoire examinant l'échantillon de sang d'un patient, le taux de filtration glomérulaire- la vitesse du flux sanguin dans les reins. Normalement, le taux de créatinine dans le sang ne doit pas dépasser 106 µmol par litre de sang chez l'homme adulte et 90 µmol chez la femme.

Généralités Les analyses d'urine en laboratoire indiquent presque toujours indirectement des signes de pyélonéphrite, indiqués par la présence de leucocytes et de protéines dans l'urine.

Ultrason. Grâce au dépistage échographique, les spécialistes identifient les abcès, la présence de calculs rénaux, déterminent les causes de la stagnation des urines et évaluent le risque de malformations congénitales des voies urinaires.

Tomodensitométrie. En règle générale, il n'est pas nécessaire de subir un scanner, mais si l'échographie ne permettait pas aux médecins d'avoir une vision complète du processus pathologique, ce type d'étude mettra les points sur les i.

D’ailleurs, dans complexe diagnostique peut également inclure un examen gynécologique. Le fait est que chez la femme, la pyélonéphrite ressemble aux symptômes de certains maladies vénériennes.

Traitement de la pyélonéphrite

Les symptômes de la maladie ne peuvent être éliminés qu'avec des antibiotiques. Dans la majorité des cas, la durée du traitement antibactérien pour une maladie simple ne dépasse généralement pas deux semaines.
Les antibiotiques sont administrés par voie orale ou parentérale, si leur forme de libération le permet. Le médecin part de la situation particulière pour choisir tel ou tel médicament. Les résultats des tests de laboratoire sur les bactéries ayant provoqué la maladie, la tendance aux allergies, la présence de maladies chroniques, l'âge et la grossesse sont pris en compte. Les antibiotiques suivants sont le plus souvent prescrits pour la pyélonéphrite :

"Pénicilline";

« Triméthoprime » ;

« Sulfaméthoxazole » ;

« Ciprofloxacine » ;

"Céfotaxime" ;

"Céfaclor";

« Céfuroxime » ;

"Lévofloxacine".

Pour lutter contre la maladie chez les femmes enceintes, on recourt le plus souvent à l'utilisation d'antibiotiques à large spectre. cas sévères. Les nitrofuranes sont considérés comme une alternative plus sûre aux antibiotiques. Le groupe de ces médicaments comprend « Furagin » et « Furadonin ».
AVEC objectif préventif pour la pyélonéphrite chronique, des médicaments contenant cette substance sont utilisés pour aider à prévenir les rechutes, et pour les exacerbations de la forme chronique, la Nitroxoline est recommandée.
Pour avoir une idée des antibiotiques nécessaires pour la pyélonéphrite causée par un agent pathogène particulier, tenez compte du tableau ci-dessous :

Bactérie pathogène

Sensibilité aux antibiotiques urologiques

Escherichia coli

"Lévomycétine", "Ampicilline", "Carbénicilline", "Gentamicine", "Acide nalidixique", "Fosfomycine", "Nolitsine", "Palin"

Entérobactérie

"Lévomycétine", "Palin", "Acide nalidixique"

"Carbénicilline", "Nolitsine", "Palin", "Ampicilline", "Gentamicine"

Pseudomonas aeruginosa

"Gentamicine", "Carbénicilline"

Entérocoque

"Tétracycline", "Furadonine", "Ampicilline"

Staphylococcus aureus

"Pénicilline", "Ampicilline", "Gentamicine", "Oxacilline", "Méthicilline"

Streptocoque

"Carbénicilline", "Ampicilline", "Tétracycline"

Mycoplasme

"Tétracycline", "Érythromycine"

Ce qu'est la pyélonéphrite est le plus souvent connu des personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Complications courantes

Pour les complications de la pyélonéphrite survenues dans le contexte du diabète, de la lithiase urinaire, à la suite de dommages, d'un traumatisme, d'anomalies anatomiques intra-utérines des reins et d'une grossesse, une hospitalisation et un traitement hospitalier sont indiqués.
Si la maladie s'accompagne de douleurs intenses, d'une forte fièvre, de frissons, de nausées et de vomissements sévères, le patient a besoin de soins médicaux d'urgence et de mesures pour prévenir la déshydratation. En cas de vomissements, des antibiotiques sont administrés par voie intraveineuse. Une fièvre et des frissons persistants peuvent également indiquer qu’une infection rénale s’est propagée dans le sang.
Dans des cas isolés, la pyélonéphrite progresse avec la formation d'un foyer purulent-inflammatoire - un abcès. Si traitement antibactérien n'apporte pas l'effet souhaité, l'abcès s'ouvre. La procédure effectuée dans ce cas s'appelle néphrostomie : un tube spécial est inséré à travers la peau du dos directement dans l'inflammation du rein et le contenu purulent est pompé.

Remèdes populaires

Parallèlement à la prise de médicaments antibactériens contre la pyélonéphrite, les médecins recommandent souvent l'utilisation d'herbes et de remèdes populaires ayant un effet anti-inflammatoire et diurétique. La phytothérapie est également utilisée avec succès dans le traitement des formes chroniques maladie du rein. Ci-dessous, nous donnons un exemple de plusieurs recettes folkloriques préparation de remèdes contre la pyélonéphrite :

Décoction de soie de maïs. Fibres végétales Prenez deux cuillères à soupe et versez un verre d'eau bouillante. Vous devez cuisiner au bain-marie. Placez le bol avec le bouillon sur le feu, couvrez avec un couvercle et laissez mijoter à feu doux pendant environ 30 minutes. Après cela, laissez refroidir et filtrez, ajoutez un peu eau bouillante. Avant utilisation, le produit est légèrement réchauffé et secoué.

Une infusion de bourgeons de bouleau et d'achillée millefeuille aide à soulager les symptômes de la cystite et des infections des voies urinaires. Pour le préparer, vous aurez besoin de matières premières sèches. Les deux composants sont utilisés dans des proportions égales (2 cuillères à soupe chacun) et versés avec un litre d'eau bouillante. Ensuite, le produit est laissé infuser pendant quelques heures. Vous devez prendre un demi-verre de boisson deux fois par jour, à jeun.

Goudron de bouleau. Pour soulager l'inflammation des reins, vous devez boire un verre de lait chaud trois fois par jour contenant 5 à 10 gouttes de goudron. La durée du traitement est de 2 semaines.

Infusion d'aneth. Les légumes verts finement hachés (environ 10 g) sont versés avec de l'eau chaude et, recouverts d'un couvercle, mis de côté pendant une heure. L'infusion préparée se boit trois fois par jour avant les repas.

Les canneberges fraîches, ainsi que les infusions de canneberges et les boissons aux fruits, sont connues depuis longtemps pour leurs propriétés diurétiques et antimicrobiennes. Les femmes enceintes devraient manger 2 à 3 poignées de cette baie pour prévenir la pyélonéphrite. Les mesures de prévention de la maladie comprennent également la consommation régulière de céleri et d'épinards. Ces produits préviennent le développement de processus inflammatoires dans les reins, assurant un bon écoulement des liquides et un effet anti-œdémateux.

Nuances de régime

À la recherche d'une réponse à ce qu'est la pyélonéphrite et à la manière de traiter cette maladie, il est impossible d'ignorer la question de la nutrition. Dans la maladie décrite, c’est l’alimentation qui joue un rôle énorme, déterminant essentiellement les chances de guérison du patient. Le patient risque d’annuler l’effet de l’utilisation médicaments, ignorant les règles simples de composition menu du jour avec pyélonéphrite des reins.
La nutrition est basée sur les principes de limitation maximale de la consommation de sel et de produits fumés. Le sel est un minéral qui retient les liquides dans les tissus corporels et contribue au développement d'œdèmes dus à dysfonctionnement rénal. Son consommation quotidienne ne doit pas dépasser 6 g.
Pendant la période de pyélonéphrite aiguë (ou d'exacerbation de chronique), les aliments en conserve, les aliments gras, épicés, frits, les sucreries et les pâtisseries sont interdits. Les urologues recommandent de s'abstenir complètement de café (naturel et instantané), de boissons gazeuses et alcoolisées. Des précautions doivent être prises lors de l'inclusion ration alimentaire champignons et légumineuses.
Les caractéristiques du menu quotidien et de la nutrition pour la pyélonéphrite reposent sur la nécessité de consommer obligatoirement des produits diurétiques et anti-inflammatoires et des décoctions à base de plantes. Les thés à base de camomille, d'églantier, d'airelles rouges et de prêle, le thé vert et l'eau minérale plate seront bénéfiques.
DANS heure d'été ans, si vous souffrez d’une maladie rénale (pyélonéphrite), vous devez manger des légumes frais, des fruits et des melons. Pour arrêter une exacerbation dans le contexte d'une évolution chronique de la maladie, privilégiez un menu de légumes et de produits laitiers, comprenant des produits laitiers faibles en gras, des produits laitiers fermentés et des fruits secs dans votre alimentation. Ils sont enrichis en potassium, et cet oligoélément est reconnu pour éliminer le sel de l’organisme et maintenir le tonus musculaire. Vous pouvez consommer du beurre, des céréales et du pain en quantités strictement limitées. Aliments protéinés origine végétale il est souhaitable de minimiser.

Faire des salades à partir de légumes frais, essayez de tout hacher très finement ou râpez-le et assaisonnez les plats huile d'olive. Lors de la cuisson de viande (poulet, lapin, dinde), il est conseillé d'égoutter le premier bouillon quelques minutes après l'ébullition et de cuire la viande dans un nouveau bouillon - cela éliminera toutes les substances extractives des tissus.

Prévention des maladies rénales

Pour minimiser le risque de développer une pyélonéphrite rénale, vous devez :

Buvez plusieurs verres d'eau chaque jour. Cela aide à éliminer les bactéries pathogènes des voies urinaires et des reins, empêchant ainsi leur prolifération.

Traitez rapidement tout processus inflammatoire dans le corps, quelle que soit sa gravité.

Ayez une alimentation équilibrée et abandonnez les mauvaises habitudes, menez une vie active et saine.

Évitez l'hypothermie, gardez vos jambes et le bas de votre dos au chaud et ne vous asseyez pas sur une surface froide.

Si vous avez des problèmes avec le système urinaire, vous ne devez pas retarder le traitement. Les pathologies avancées nécessitent souvent une intervention chirurgicale afin de restaurer un fonctionnement satisfaisant du système génito-urinaire et de prévenir les rechutes futures.

La pyélonéphrite est une maladie grave infection, qui peut être causée par divers micro-organismes pathogènes. La détermination de l'agent pathogène spécifique et la sélection d'un traitement antibactérien constituent la principale méthode de traitement de cette pathologie. La cause du développement de la maladie est souvent une violation du passage de l'urine, une néphrolithiase et d'autres anomalies du fonctionnement du système urinaire.
À cet égard, le traitement de la pyélonéphrite doit également inclure des mesures visant à éliminer le facteur étiologique afin de prévenir de futures rechutes de processus inflammatoires dans les reins. Les méthodes thérapeutiques utilisées sont choisies en tenant compte de la gravité de la maladie, de la nature de son évolution, de la présence de complications ainsi que des caractéristiques de l’état de santé du patient. Dans les formes aiguës de pyélonéphrite ou d'exacerbations, le traitement doit être effectué sous la stricte surveillance de spécialistes.
Traitement de la pyélonéphrite aiguë
est une inflammation séreuse ou purulente avec défaite prédominante tissu interstitiel rénal. Dans la plupart des cas, la maladie se développe dans un seul rein. L'évolution aiguë de la maladie est caractérisée par l'apparition soudaine de tels symptômes graves comme des frissons, de la fièvre, chaleur, faiblesse, etc. Pour éviter les conséquences, le traitement de la pyélonéphrite doit commencer immédiatement et inclure un ensemble de mesures, notamment la prise d'antibiotiques et d'autres médicaments, le suivi d'un régime et le repos au lit. Si nécessaire, une intervention chirurgicale est également utilisée pour éliminer la cause de la maladie.
Thérapie médicamenteuse
Comment traiter la pyélonéphrite et quels médicaments prendre ? Le traitement de la pyélonéphrite aiguë est recommandé en milieu hospitalier. Dans les premiers jours, un alitement strict et de la chaleur sont indiqués. Le choix du traitement médicamenteux est effectué en tenant compte des données de culture d'urine bactériologique, de la présence ou de l'absence d'obstruction des voies urinaires, état fonctionnel reins et la gravité de l’inflammation. Si le patient présente une perturbation de l'écoulement normal de l'urine, des mesures sont tout d'abord prises pour le restaurer.
Les principaux médicaments utilisés pour traiter la pyélonéphrite sont les antibiotiques. Un traitement antibactérien pour détruire complètement les micro-organismes pathogènes et prévenir les rechutes ou la transition de la maladie vers une forme chronique est recommandé pendant au moins 6 semaines. Dans les premiers jours, les patients se voient généralement prescrire des injections. formes posologiques, puis transféré sur des tablettes. Étant donné que la culture bactérienne urinaire peut prendre plusieurs jours, un antibiotique à large spectre est d'abord sélectionné de manière empirique puis, en fonction des résultats obtenus, le médicament est changé si nécessaire. Pour la pyélonéphrite, en fonction de l'agent pathogène spécifique, les groupes d'agents antibactériens suivants sont utilisés :
les pénicillines;
les sulfamides;
les céphalosporines ;
les fluoroquinolones ;
les dérivés de l'acide pipémidique ;
les dérivés de l'acide nalidixique ;
les nitrogènes.

Les médicaments antibactériens sont largement utilisés pour traiter la pyélonéphrite aiguë.
Les principales exigences en matière d'antibiotiques pour le traitement de la pyélonéphrite sont :
activité bactéricide élevée;
néphrotoxicité minime;
degré maximum d'élimination dans l'urine.

Le critère d'efficacité de l'antibiothérapie est la réduction des symptômes, de l'intoxication, l'amélioration de la fonction rénale et de l'état général du patient 2 à 3 jours après le début du traitement. À la fin de la prise d'antibiotiques, un nouvel examen urinaire général et bactériologique est effectué pour contrôler l'efficacité du traitement prescrit. Des méthodes de recherche instrumentales peuvent également être utilisées pour évaluer l'état du système urinaire : urographie excrétrice, Echographie, cytoscopie, etc.
Important : Si des symptômes d'inflammation rénale aiguë apparaissent, le patient doit soumettre son urine à un examen bactériologique. Identifier les micro-organismes pathogènes et déterminer leur sensibilité aux antibiotiques vous permettront de choisir le bon traitement.

Si la cause du développement de la pyélonéphrite est une maladie des reins ou d'autres organes du système urinaire, alors obligatoire La maladie sous-jacente est également traitée.
Régime
Une bonne nutrition pendant la pyélonéphrite aiguë aide le corps à faire face à l'infection et réduit la charge sur les reins. De plus, il est recommandé de boire beaucoup de liquides. Les boissons aux fruits de canneberges et d'airelles ou la décoction d'églantier, qui ont des effets anti-inflammatoires et diurétiques, seront particulièrement utiles. Les jus de légumes ou de fruits fraîchement pressés sont une source précieuse vitamines supplémentaires, nécessaire au corps pendant la maladie. Vous êtes autorisé à boire de l'eau minérale, des compotes, des tisanes vertes et aux herbes.
En cas de forme aiguë de pyélonéphrite, vous devez respecter les règles alimentaires suivantes :
éliminer complètement les marinades, les aliments en conserve, les épices et les aliments fumés ;
limiter la consommation de produits de boulangerie et de sucreries ;
exclure l'alcool, l'eau gazeuse, le thé noir fort et le café ;
ne mangez pas d'aliments frits, gras, épicés et poivrés contenant du poivre, du raifort, de l'ail ;
exclure les aliments difficiles à digérer (champignons, légumineuses, etc.) ;
augmenter la quantité d'aliments ayant un effet diurétique (melons, pastèques, pommes, courgettes, etc.).

La base du régime alimentaire doit d'abord être constituée de fruits et de légumes ; une fois l'inflammation aiguë soulagée, de la viande maigre bouillie et des produits laitiers peuvent être introduits.
Conseil : Si l'inflammation rénale s'accompagne d'une augmentation de la tension artérielle, il est recommandé de limiter considérablement, voire d'éliminer totalement, la consommation de sel.

Chirurgie
Le traitement chirurgical de la pyélonéphrite est effectué en cas de lésions rénales purulentes graves, caractérisées par la formation d'anthrax et d'aposthèmes, en cas d'inefficacité du traitement antibactérien et d'autres méthodes conservatrices. Le but de l'intervention chirurgicale est d'arrêter la progression du processus inflammatoire, d'empêcher sa propagation à rein sain, supprimant les obstacles à l'écoulement normal de l'urine en cas d'obstruction. Dans ce cas, l’organe est décapsulé, drainé et les ulcères sont ouverts. Si l'organe est complètement endommagé (stade purulent-destructeur), une intervention chirurgicale est réalisée pour retirer le rein.
Traitement de la pyélonéphrite chronique
Chez environ 20 % des patients, la pyélonéphrite aiguë devient chronique, dont l'évolution se caractérise par une alternance de périodes de rémission et d'exacerbations. En cas d'exacerbation, les mêmes méthodes thérapeutiques sont utilisées que pour inflammation aiguë rein Pendant la période de rémission, le traitement de la pyélonéphrite chronique est effectué à domicile sous observation du dispensaire. A cette époque, il est nécessaire de suivre un régime, de boire des décoctions d'herbes médicinales et, si possible, de suivre une rééducation dans un sanatorium spécialisé. Une fois tous les trois mois, ces patients doivent consulter un médecin, subir des examens et des tests.
éviter l'hypothermie;
respecter le régime de consommation d'alcool correct;
prendre des mesures pour prévenir les rhumes et les maladies infectieuses ;
renforcer l'immunité;
suivre un régime;
videz votre vessie régulièrement (toutes les 3-4 heures) ;
suivre des cures prophylactiques de courte durée de médicaments antibactériens (en consultation avec votre médecin) ;
respecter les règles d'hygiène intime.

Conseil : Si des symptômes d'exacerbation de la pyélonéphrite chronique apparaissent, vous devez immédiatement consulter un médecin.

Méthodes traditionnelles de traitement
Pour la pyélonéphrite, le traitement avec des remèdes populaires peut être utilisé comme méthode thérapeutique supplémentaire à la fois pendant les exacerbations et pendant la rémission. À cette fin, ils sont utilisés séparément ou dans le cadre des frais. herbes medicinales, ayant des effets anti-inflammatoires, bactéricides, antiseptiques et diurétiques sous forme de décoctions ou d'infusions. Utilisation combinée du folk et méthodes traditionnelles le traitement de la pyélonéphrite permet d’accélérer la guérison du patient en cas d’exacerbation de la maladie. Parmi les remèdes populaires utilisés à des fins médicinales contre l'inflammation des reins, les plus efficaces sont :
jus de feuilles de renouée;
huile de propolis;
une décoction d'un mélange de feuilles de busserole, de calamus de graines de lin, thé aux reins, racine de réglisse, bourgeons de bouleau ;
décoction d'avoine avec du lait ou de l'eau;
infusion de feuilles d'airelles, de fleurs de bleuet bleu, de feuilles de bouleau ;
une décoction d'écorce de tremble, de busserole et de feuilles de sureau de Sibérie.

Les remèdes populaires contre la pyélonéphrite sont utilisés dans le cadre d'un traitement complexe

Environ 2/3 de tous maladies urologiques surviennent dans les cas de pyélonéphrite aiguë ou chronique. Cette pathologie est de nature infectieuse et s'accompagne de lésions d'un ou deux reins. Leur inflammation est provoquée par diverses bactéries, bien que parfois la maladie se développe dans le contexte d'autres maladies des organes internes. Les femmes sont plus sujettes à la pyélonéphrite, ce qui s'explique par les caractéristiques individuelles de la structure anatomique du vagin et de l'urètre. Le traitement de la maladie est effectué de manière globale en prenant des médicaments et en suivant un certain nombre de règles.

Qu'est-ce que la pyélonéphrite

La maladie est un processus inflammatoire infectieux dans les reins provoqué par l'action de bactéries pathogènes. Ils affectent plusieurs parties de ces organes appariés à la fois :

tissu interstitiel - la base fibreuse du rein ;

parenchyme - cellules épithéliales fonctionnellement actives de ces organes appariés ;

bassin - cavités dans le rein, semblables à un entonnoir ;

tubules rénaux.

En plus du système pyélocalicien, les dommages peuvent également affecter l'appareil glomérulaire avec les vaisseaux sanguins. A un stade précoce, la maladie perturbe fonction principale membranes rénales - filtration de l'urine. Un signe caractéristique de l'apparition de l'inflammation est une douleur douloureuse dans la région lombaire. La maladie peut être aiguë ou chronique. Si vous soupçonnez une pyélonéphrite, vous devez contacter un néphrologue. Si le diagnostic n'est pas posé à temps et que le traitement n'est pas commencé, les complications suivantes peuvent survenir :

abcès rénal;

hypotension;

état septique;

choc bactérien ;

anthrax rénal;

insuffisance rénale.

Épicé

La pyélonéphrite aiguë se développe sous l'influence de micro-organismes exogènes ou endogènes qui pénètrent dans le tissu rénal. Le plus souvent, on note une localisation du côté droit de l'inflammation, ce qui s'explique par les caractéristiques structurelles du rein droit, ce qui provoque sa tendance à stagnation. En général, le stade aigu de cette pathologie est indiqué suivre les signes:

frissons, fièvre;

faiblesse croissante;

tachycardie;

Douleur brutale dans le bas du dos ;

dyspnée;

température 38,5-39 degrés;

fatigue;

perturbation de l'écoulement de l'urine;

maux de tête et douleurs musculaires.

À inflammation bilatérale Un patient rénal se plaint de douleurs dans tout le dos et l'abdomen. La forme purulente de la maladie provoque des douleurs semblables à celles des coliques néphrétiques. Une altération du débit urinaire se manifeste par une envie accrue d'uriner. En plus, diurèse nocturne prévaut pendant la journée. Ces symptômes peuvent provoquer un gonflement et une augmentation de la pression artérielle.

Chronique

Dans la plupart des cas, la pyélonéphrite chronique est une continuation de sa forme aiguë. La cause la plus fréquente est un traitement mal sélectionné ou manquant. Les patients présentant un passage altéré de l'urine dans les voies urinaires supérieures sont également à risque. Un tiers des patients souffrent de cette maladie depuis l'enfance en raison d'une inflammation de faible intensité du parenchyme de l'appareil collecteur rénal.

La pyélonéphrite chronique a un caractère ondulatoire : les rémissions sont remplacées par des périodes d'exacerbation. C'est la raison du changement image clinique. Lors d'une exacerbation, les symptômes sont similaires à ceux forme aiguë pathologie. Pendant la période de rémission, les signes sont faiblement exprimés. Les patients se plaignent de pulsations périodiques ou douleur douloureuse, qui surviennent le plus souvent au repos. Sur leur fond apparaissent :

asthénie – faiblesse épisodique ;

fatigue rapide;

légère augmentation pression ou température.

Causes

Cause commune le développement de la maladie sont des bactéries : staphylocoques, entérocoques, chlamydia, Klebsiella, salmonelle, Pseudomonas aeruginosa. Ils atteignent les reins de différentes manières. Dans la cystite, cela se produit par voie urinogène (ascendante) : des micro-organismes pénètrent dans le système pyélocalicien depuis l'urètre dans les pathologies suivantes :

cystite;

colpite;

adénome de la prostate;

maladie de lithiase urinaire;

anomalies dans la structure du système urinaire.

Des bactéries sont introduites lors de la manipulation des cathéters. Une autre voie d'infection est hématogène, lorsque les microbes pénètrent dans les reins par la circulation sanguine à partir d'une autre source d'inflammation dans les maladies suivantes :

angine;

pneumonie;

infection de l'oreille;

pulpite;

grippe.

Groupes à risque

Les médecins identifient plusieurs groupes à risque, parmi lesquels les patients sujets au développement d'une pyélonéphrite. Le premier groupe est constitué de personnes présentant des anomalies dans la structure des voies urinaires, telles que :

Anomalies congénitales. Ils se forment sous l'influence de facteurs héréditaires ou négatifs (tabagisme, drogues, alcool) au cours de la grossesse. Il en résulte des malformations : rétrécissement de l'uretère, rein sous-développé ou prolapsus.

Structure anatomique système génito-urinaire chez la femme. Ils ont un urètre plus court que celui des hommes.

Les femmes souffrent plus souvent de cette maladie, non seulement en raison de la structure particulière des organes génito-urinaires. La raison du développement de cette maladie peut être des changements hormonaux et autres au cours de la grossesse :

L'hormone progestérone réduit le tonus des muscles du système génito-urinaire pour éviter les fausses couches, mais perturbe en même temps l'écoulement de l'urine.

Le fœtus en croissance agrandit la cavité utérine, ce qui comprime l'uretère, ce qui perturbe également le processus d'écoulement de l'urine.

Le dernier groupe à risque est constitué des patients dont l'immunité est réduite. Dans ces conditions, l’organisme ne peut pas se défendre pleinement contre tous les micro-organismes étrangers. Un système immunitaire affaibli est typique des catégories de patients suivantes :

les enfants de moins de 5 ans ;

femmes enceintes;

gens avec maladies auto-immunes comme l'infection par le VIH et le SIDA.

Facteurs provoquants

La pyélonéphrite est secondaire lorsqu'elle se développe dans le contexte d'autres maladies. Il s'agit notamment du diabète sucré, de l'hypothermie fréquente, d'une hygiène insuffisante, de maladies chroniques. infections inflammatoires. Liste commune les facteurs provoquant la pyélonéphrite comprennent :

Tumeurs ou calculs dans les voies urinaires, prostatite chronique. Provoquer une stagnation et une perturbation de l'écoulement de l'urine.

Cystite chronique. Il s’agit d’une inflammation de la vessie dans laquelle l’infection peut se propager aux voies urinaires et provoquer des lésions rénales.

Foyers chroniques d'inflammation dans le corps. Ceux-ci incluent la bronchite, la furonculose, les infections intestinales et l'amygdalite.

Maladies sexuellement transmissibles. Les trichomonas et les chlamydia peuvent pénétrer par l'urètre jusqu'aux reins, ce qui entraînera leur inflammation.

Traitement de la pyélonéphrite à la maison

La maladie est traitée avec des méthodes conservatrices, mais l'approche doit être globale. La thérapie, en plus de la prise de médicaments, comprend le respect d'un régime spécial. Les règles concernent la correction du mode de vie et de l’alimentation du patient. Le but du traitement est d'éliminer l'agent causal de la pyélonéphrite. De plus, des mesures sont prises pour normaliser le débit urinaire et renforcer le système immunitaire. Le traitement de la pyélonéphrite chez la femme et l'homme est effectué selon le même schéma, comprenant :

Respect d'un régime spécial. Implique d’éviter toute activité physique intense et d’éviter l’hypothermie.

Buvez beaucoup de liquides. Prescrit si le patient n'a pas d'œdème.

Nutrition médicale. Une alimentation équilibrée permet de réduire la charge sur les reins, de réduire les taux de créatinine et d'urée dans le sang.

Prendre des médicaments non hormonaux. Ils s'inscrivent dans le cadre d'une thérapie étiotrope et symptomatique. Le premier élimine la cause de la maladie, le second s’attaque à ses symptômes.

Physiothérapie. Il est utilisé pour accélérer la récupération et soulager les symptômes désagréables de la pathologie.

Respect du régime

Compte tenu de la gravité de la maladie, le médecin détermine où la pyélonéphrite sera traitée. Les formes simples sont traitées à domicile et les premiers jours doivent être gardés au lit. Le patient ne doit pas trop se refroidir et faire du sport. En cas d'exacerbation, seules les visites aux toilettes et à la cuisine pour manger sont autorisées. En cas d'intoxication et de complications, le patient a besoin d'un traitement dans un hôpital sous la surveillance d'un médecin. Les indications d'hospitalisation sont :

progression de la pyélonéphrite chronique;

exacerbation sévère maladies;

perturbation de l'urodynamique, dans laquelle il est nécessaire de rétablir le passage de l'urine ;

développement d'une hypertension artérielle incontrôlée.

Buvez beaucoup de liquides

Pour la pyélonéphrite, il est nécessaire d'augmenter l'apport hydrique à 3 litres par jour, mais seulement s'il n'y a pas d'œdème. L'eau nettoie les canaux urinaires, élimine les toxines et rétablit l'équilibre eau-sel normal. Vous devez boire 6 à 8 verres à intervalles réguliers. En complément de l'eau, pour assurer un effet anti-inflammatoire et une normalisation processus métaboliques utile à utiliser :

décoction d'églantier;

compote de fruits secs;

eau minérale avec alcalis;

thé vert faible avec du lait ou du citron;

boissons aux fruits aux airelles et aux canneberges.

Nutrition médicale

Un régime strict n’est pas requis. Il est conseillé au patient d'éviter les aliments salés, épicés et les aliments gras, viandes fumées et boissons alcoolisées. La préférence est donnée aux produits contenant des vitamines B, C, P. Il faut manger plus de légumes et de fruits, notamment ceux qui ont un effet diurétique : pastèque, melon. La liste des produits recommandés comprend en outre les produits suivants :

pommes cuites;

citrouille orange vif;

Lait fermenté;

chou-fleur;

jeunes betteraves;

carotte.

Thérapie médicamenteuse

Elle se divise en deux types : étiotrope et symptomatique. La première est nécessaire pour éliminer la cause qui a provoqué le trouble de la circulation rénale, notamment veineuse, ou du passage des urines. Les interventions chirurgicales aident à rétablir le flux urinaire. Compte tenu de la cause de la maladie, les opérations suivantes sont effectuées :

ablation de l'adénome de la prostate;

néphropexie pour néphroptose;

chirurgie plastique de l'urètre;

élimination des calculs des voies urinaires ou des reins ;

chirurgie plastique du segment urétéropelvien.

Le traitement étiotrope comprend en outre un traitement anti-infectieux - la prise d'antibiotiques en fonction de l'agent causal de la maladie. Cette méthode est utilisée pour la pyélonéphrite primaire et secondaire. La thérapie symptomatique aide à éliminer les signes de la maladie et à restaurer le corps après le traitement. Pour effectuer ces tâches, les groupes de médicaments suivants sont prescrits :

diurétiques – éliminent l'enflure;

médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens – soulagent l’inflammation ;

améliorer le flux sanguin rénal - efficace pour la pyélonéphrite chronique;

immunomodulateurs, adaptogènes – renforcent le système immunitaire.

Physiothérapie

En médecine, la physiothérapie s'entend comme l'étude de l'influence de facteurs naturels sur l'organisme. L'utilisation de ces derniers permet de réduire le nombre de médicaments qu'une personne prend. L'indication de la physiothérapie est la pyélonéphrite chronique. Les procédures augmentent l'apport sanguin aux reins, améliorent l'administration d'antibiotiques aux reins et éliminent les spasmes de ces organes appariés. Cela facilite la disparition du mucus, des bactéries et des cristaux urinaires. Ces effets ont :

Électrophorèse de la furadonine sur la zone rénale. La solution pour cette procédure comprend : 100 ml d'eau distillée, 2,5 g d'hydroxyde de sodium, 1 g de furadonine. Pour obtenir des résultats, 8 à 10 procédures sont effectuées.

Ultrasons à une dose de 0,2-0,4 W/cm2 en mode pulsé. Session thérapie par ultrasons effectué dans les 10 à 15 minutes. Contre-indication : lithiase urinaire.

Électrophorèse de l'érythromycine sur la zone rénale. En raison de courant électrique une solution de 100 g est délivrée aux organes alcool éthylique et 100 000 unités d'érythromycine.

Procédures thermiques. Celles-ci incluent les applications d'ozokérite et de paraffine, la boue diathermique, la boue thérapeutique et la diathermie.

Médicaments pour le traitement de la pyélonéphrite

La sélection des médicaments pour le traitement étiotrope est effectuée sur la base d'analyses sanguines et urinaires générales et biochimiques, au cours desquelles l'agent causal de la maladie est identifié. Ce n'est que dans ces conditions que la thérapie apportera un résultat positif. Différents antibiotiques sont efficaces contre certaines bactéries :

Noms de bactéries

Noms des antibiotiques et des uroantiseptiques

Escherichia coli

Carbénicilline ;

Gentamicine;

Lévomycétine;

la phosphacine;

les composés nitrofuranes;

Acide nalidixique ;

Ampicilline.

Entérobactérie

Lévomycétine;

Ciprofloxacine ;

Nitrofuranes;

Tétracycline ;

Gentamicine.

Ampicilline ;

Acide nalidixique ;

Carbénicilline ;

Céphalosporines ;

Lévomycétine;

Gentamicine;

les nitrofuranes;

les sulfamides.

Entérocoque

Gentamicine;

Ampicilline ;

les tétracyclines;

Carbénicilline ;

Nitrofuranes.

Pseudomonas aeruginosa

Gentamicine;

Carbénicilline.

Staphylococcus aureus

Gentamicine;

Oxacilline ;

Méticilline ;

Tétracyclines ;

Céphalosporines ;

les nitrofuranes.

Streptocoque

Pénicilline;

Carbénicilline ;

Tétracyclines ;

Gentamicine;

Ampicilline ;

les sulfamides;

les nitrofuranes;

céphalosporines.

Mycoplasmes

Érythromycine;

Tétracycline.

Thérapie antibactérienne basée sur les résultats de l'examen bactériologique de l'urine

La condition du succès de la thérapie antibactérienne est la correspondance du médicament et la sensibilité de l'agent pathogène à celui-ci, qui est détectée lorsque recherche bactérienne. Si l'antibiotique n'agit pas dans les 2-3 jours, ce qui est confirmé haut niveau leucocytes dans le sang, puis il est remplacé par un autre médicament. Les indications d'utilisation sont déterminées par le type d'agent pathogène. En général, les groupes de médicaments suivants sont utilisés :

Nom du groupe d'antibiotiques

Exemples de médicaments

Mode d'administration

Posologie quotidienne

Pénicillines

Ampicilline

Par voie intramusculaire

1 g toutes les 6 heures.

Amoxicilline

0,5 g toutes les 8 heures.

Augmentine

Par voie intramusculaire

1,2 g toutes les 4 heures.

Aminoglycosides

Garamycine (gentamicine)

Intraveineuse, intramusculaire

3,5 mg/kg en 2-3 dilutions.

Amikacine

15 mg/kg en 2 prises.

Tobramycine

3-5 mg/kg en 2-3 injections.

Tétracyclines

Doxycycline

Par voie intraveineuse, orale

0,1 g jusqu'à 2 fois.

Métacycline

0,3 g jusqu'à 2 fois

Vibramycine

0,2 g 1 fois par stade initial traitement, puis à la dose d'entretien de 0,1 g.

Lévomycétines

Succinate de lévomycétine

Intramusculaire, intraveineuse

0,5-1 g jusqu'à 3 fois.

Chloramphénicol

0,5 g jusqu'à 3-4 fois.

Sulfonamides

Urosulfan

1 g jusqu'à 2 fois.

Co-Trimoxazole

480 mg 2 fois.

Biseptol

Goutte

960 mg 2 fois.

Nitrofuranes

0,2 g 3 fois.

Furadonine

0,1-0,15 g trois fois.

Furazidine

50-100 mg trois fois.

Quinolones

Nitroxoline

0,1 g 4 fois.

2 comprimés 4 fois.

Ofloxacine

100-300 mg 2 fois.

Céphalosporines

Céphalothine

Par voie intraveineuse ou intramusculaire

1 à 2 g toutes les 4 à 6 heures.

Céftriaxone

0,5 à 1 g jusqu'à 1 à 2 fois.

Céphalexine

0,5 g jusqu'à 4 fois.

Diurétiques

En présence d'œdème et d'hypertension artérielle, il faut non seulement limiter la quantité de liquide consommée. De plus, le patient se voit prescrire des diurétiques. Ils sont utilisés uniquement en cas de pyélonéphrite prolongée pour soulager l'enflure. Le diurétique le plus courant est le furosémide :

composition : substance du même nom – furosémide ;

formes de libération : gélules et solution injectable ;

effet thérapeutique : effet diurétique à court terme mais prononcé ;

posologie pour adultes : 0,5 à 1 comprimé ou 20 à 40 mg par administration intraveineuse lente ;

efficacité : 20 à 30 minutes après la prise des comprimés, 10 à 15 minutes après la perfusion dans une veine.

Le furosémide a un effet très grande liste effets secondaires, il est donc souvent utilisé comme alternative préparations à base de plantes. Des exemples de ces médicaments sont :

Canéphron. Il a des effets antispasmodiques et anti-inflammatoires. La composition contient de la centaurée, du romarin et de la livèche. La dose est déterminée par la maladie, en moyenne 2 comprimés trois fois par jour. L’avantage est qu’il est bien toléré. Les contre-indications incluent uniquement intolérance individuelle médicament.

Phytolysine. C'est une pâte à partir de laquelle on prépare une suspension. Contient des huiles de racine de persil et de livèche, de feuilles de bouleau, de verge d'or, de sauge et de menthe poivrée. Dosage – 1 c. coller dans un demi-verre d'eau 3 fois par jour. Contre-indications : grossesse, insuffisance rénale.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens

La nécessité d’utiliser des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est due au fait qu’ils aident à réduire l’inflammation des reins. Ils inhibent la cyclooxygénase, qui est une enzyme clé dans le déclenchement des réponses. Suite à la prise d’AINS, la production de protéines inflammatoires ralentit et la prolifération (croissance) cellulaire est empêchée. Cela contribue à augmenter l'efficacité du traitement étiotrope, c'est-à-dire prendre des antibiotiques. Lors de la prise d'AINS, ils pénètrent plus facilement dans le site de l'inflammation.

Pour cette raison, ces médicaments sont utilisés en association avec des antibiotiques. Les AINS ne sont pas utilisés sans traitement étiotrope. Le médicament Indométacine n'est pas non plus utilisé, car il entraîne une nécrose des papilles rénales. Parmi les AINS efficaces figurent :

Voltaren. La base est le diclofénac, qui a des effets anti-inflammatoires, antipyrétiques, antirhumatismaux et antiagrégants. Contre-indications et Effets secondaires Cela vaut la peine d'étudier les instructions, elles sont nombreuses. La posologie moyenne des comprimés est de 100 à 150 mg en plusieurs doses, la solution injectable est de 75 mg (ampoule de 3 ml). L'avantage est qu'en cas de pathologies rénales, aucune accumulation de diclofénac n'est observée.

Movalis. À base de méloxicam, une substance à activité antipyrétique et anti-inflammatoire. Contre-indications : insuffisance rénale sévère, pyélonéphrite chronique chez les patients hémodialysés. Dosage différentes formes libération : 1 comprimé par jour, 15 mcg par voie intramusculaire une fois. L'avantage est une biodisponibilité élevée. Les effets secondaires sont présentés grande liste, il est donc préférable de les étudier Instructions détailléesà Movalis.

Nurofène. Contient de l'ibuprofène - une substance analgésique et anti-inflammatoire. Utilisé contre la fièvre chez les patients atteints de maladies infectieuses et inflammatoires. La posologie des comprimés est de 200 mg jusqu'à 3 à 4 fois par jour. L’avantage est qu’il peut être utilisé au 1er-2ème trimestre de la grossesse. Les inconvénients de Nurofen incluent une longue liste de contre-indications et d’effets indésirables.

Médicaments pour améliorer le flux sanguin rénal

Avec une évolution à long terme de la forme chronique de pyélonéphrite, l'apport sanguin au tissu rénal se détériore. Les médicaments antiagrégants et angioprojectifs aident à améliorer la microcirculation, à dilater les vaisseaux sanguins et à augmenter la quantité d'oxygène délivrée aux reins. La principale indication de leur utilisation est le traitement de la pyélonéphrite chronique. Les agents antiplaquettaires couramment utilisés comprennent :

Trental. A base de pentoxifylline, il a un effet vasodilatateur, augmente l'élasticité des globules rouges. Dose pour différentes formes de libération : comprimés - 100 mg 3 fois par jour, ampoules - 200-300 mg matin et soir.

Venoruton. Comprend du rutoside, a des effets phlébotoniques et angioprotecteurs. Réduit la perméabilité capillaire et le gonflement. La posologie moyenne est de 300 mg trois fois par jour. Troxevasin a un effet similaire.

Carillons. Contient du dipyridamole, une substance aux effets immunomodulateurs et antiagrégants. Pris selon une dose quotidienne de 75 à 225 mg (1 à 3 comprimés).

Héparine. Anticoagulant à base d'héparine de sodium. A un effet antithrombotique, réduit l'agrégation plaquettaire. La dose pour l'administration intraveineuse est de 15 UI/kg/heure.

Immunomodulateurs et adaptogènes

La cause de la pyélonéphrite est souvent un déficit de la fonction T-suppresseur des lymphocytes. À cet égard, les patients présentant ce diagnostic doivent prendre des immunomodulateurs et des adaptogènes. Ces médicaments accélèrent la formation anticorps protecteurs. Indication d'utilisation : traitement de la pyélonéphrite chronique au stade aigu. Des exemples d'immunomodulateurs et d'adaptogènes sont :

Timalin. Normalise la fonction des lymphocytes B et T. Il est administré par voie intramusculaire à raison de 10 à 20 mg par jour. La durée du traitement est de 5 à 6 jours.

Lévamisole (Décaris). Stabilise la fonction des lymphocytes T et B, stimule la phagocytose, augmentant ainsi la capacité de production d'interféron du corps. Prescrit en cure de 2-3 semaines. Dose – 150 mg tous les 3 jours.

T-activine. Posologie – 100 mcg par jour pour administration intramusculaire.

Méthyluracile. Prendre 1 g jusqu'à 4 fois par jour pendant une cure de 15 jours.

Teinture de citronnelle chinoise ou de ginseng (adaptogènes). La dose recommandée par jour est de 30 à 40 gouttes jusqu'à 3 fois. Prenez des adaptogènes jusqu'à la fin du traitement de la maladie.

Complexes multivitaminés Duovit, Vitrum ou Supradin. Comble le manque de vitamines et de minéraux dans le corps. La posologie est de : 1 comprimé par jour.

Traitement de la pyélonéphrite avec des remèdes populaires

La phytothérapie n’est pas utilisée comme méthode de traitement principale ; elle est indiquée en complément des médicaments et des procédures physiques. Le traitement à base de plantes est considéré comme plus sûr, mais les produits à base de plantes doivent toujours être utilisés sous la surveillance d'un médecin. Les plantes utilisées doivent avoir de légers effets diurétiques et antiseptiques. Ceux-ci inclus:

livèche;

violet;

millepertuis;

série;

ortie;

achillée;

calendula;

des fraises;

persil;

busserole;

sage.

Busserole (oreilles d'ours)

Cette plante contient une substance unique - l'arbutine, qui est oxydée dans le corps en glucose et en hydroquinone. Ce dernier est antiseptique naturel présentant une action antibactérienne. La busserole doit être utilisée selon suivant les instructions:

Versez environ 30 g d'herbe sèche dans 500 ml d'eau bouillante.

Faites bouillir à feu doux pendant quelques minutes, puis laissez reposer environ une demi-heure.

Boire 2 cuillères à soupe par jour. l. jusqu'à 5 à 6 fois. La busserole est efficace dans un environnement alcalin, il est donc nécessaire de boire en plus de l'eau minérale de Borjomi, solutions de soude et mangez plus de framboises, de pommes, de poires.

Feuilles d'airelles

Les feuilles d'airelle rouge ont des effets cholérétiques et antimicrobiens. Ces propriétés sont dues à la présence dans la composition de la même substance que celle trouvée dans la busserole - l'hydroquinone. Les instructions pour préparer et prendre une décoction de ces deux herbes sont également les mêmes. Il est préférable de laisser infuser le remède aux airelles pendant environ 2 heures. De plus, après un traitement de 3 semaines, il est nécessaire de faire une pause de 7 jours et de répéter le cycle de traitement.

Jus de canneberge ou d'airelle

Ces boissons ont des propriétés antipyrétiques, anti-inflammatoires, cicatrisantes et propriétés antibactériennes. Acidité élevée les canneberges et les airelles les rendent efficaces contre les infections des voies urinaires et des reins, mais contre les ulcères d'estomac ou duodénum ils ne peuvent pas être utilisés. Instructions pour préparer et utiliser les jus de fruits :

Prendre 500 g de canneberges ou d'airelles, rincer.

Broyez-les jusqu'à consistance lisse.

A travers plusieurs couches de gaze, presser le jus des baies, ajouter 2,5 litres eau propre.

Prenez 4 verres de boisson aux fruits par jour.

Préparations médicinales pour administration orale ou procédures externes

En phytothérapie, les infusions de plantes sont également efficaces contre cette maladie. La combinaison de plusieurs composants permet de réduire le nombre d’effets secondaires et la posologie. Les recettes suivantes sont efficaces :

Numéro de recette

Ingrédients, quantité c.

Mode de préparation et d'utilisation

Millepertuis – 5 ;

feuille de busserole – 5 ;

fruits de fenouil – 2 ;

fleurs de sureau – 4 ;

mélisse – 3 ;

renouée – 5;

racine de calamus – 2 ;

feuille de thé aux reins – 2 ;

graines de lin – 3.

Versez 2-3 cuillères à soupe. l. recueillir 500 ml d'eau bouillante.

Verser dans un thermos et laisser reposer 6 heures.

Utiliser dans la journée en 3 prises une demi-heure avant les repas.

Herbe Veronica – 5 ;

pousses de romarin sauvage – 5 ;

Millepertuis – 5 ;

prêle – 4 ;

soies de maïs – 3 ;

bourgeons de pin – 3 ;

soies de maïs – 3 ;

feuille de menthe – 3.

Infusez 2-3 cuillères à soupe. l. mélange d'herbes 0,5 litre d'eau bouillante.

Laisser dans un thermos pendant 6 heures.

Boire l'infusion en 3 doses tout au long de la journée, en consommant 20 à 30 minutes avant les repas.

racines de chicorée – 4 ;

racines de pissenlit – 4 ;

herbe de camomille – 4 ;

soies de maïs – 3 ;

pousses de genévrier – 3 ;

herbe de bruyère – 3 ;

chélidoine – 4 ;

feuilles de calamus – 3 ;

herbe à choux – 5 ;

feuilles de bouleau – 3.

Versez 100 g de mélange d'herbes avec un litre d'eau bouillante.

Laisser reposer 2 heures, puis filtrer.

Ajouter à un bain avec de l'eau à une température de 32 à 36 degrés.

Allongez-vous pendant environ 10 à 15 minutes.

Séchez votre corps avec une serviette.

Aller au lit.

Cours – 10-15 procédures, 1 par jour.

traitement de Spa

La thérapie complexe de la pyélonéphrite, en particulier chronique, implique un traitement en sanatorium. Il aide les patients à faire face aux exacerbations et à se rétablir plus rapidement. Bien que ce type de traitement présente également des contre-indications : insuffisance rénale chronique, haute pression, anémie. Les procédures suivantes sont recommandées pour les autres patients atteints de pyélonéphrite :

cure de boisson eaux minérales dans les sanatoriums de Jeleznovodsk, Jermuk, Slavyanovsky et Smirnovsky sources minérales;

thérapie diététique;

thérapie par la chaleur;

durcissement;

applications de boue ;

balnéothérapie par vibrations, bains de radon, aromatiques, minéraux et douche Charcot (massage au jet d'eau).

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Pyélonéphrite- inflammatoire-infectieux maladie du rein, qui présente deux formes principales d'apparition (chronique, aiguë), affectant le tissu rénal. De plus, le système pyélocalicien est attaqué.
Elle est considérée comme une maladie extrêmement « populaire » des organes responsables de la qualité des performances du système urinaire.
Chez la grande majorité des gens, les fonctions immunitaires de l’organisme sont affaiblies. Cette circonstance contribue au développement accéléré de maladies infectieuses au niveau des reins.
La liste des agents pathogènes est longue ; E. coli et les entérocoques sont particulièrement agressifs. Tous ces « méchants » occupent les reins de différentes manières : en passant par le système circulatoire, la lymphe.
Causes de la pyélonéphrite
La base fondamentale du développement est considérée comme
– Problèmes inflammatoires de la vessie, de l’urètre.
– Les lésions infectieuses se propagent par contact sexuel.
La moitié féminine de la population est plus sensible à la pyélonéphrite, en raison d'un certain nombre de caractéristiques anatomiques. corps féminin.
– Organe urinaire(canal), est situé sur un corps masculin, distance au rectum.
– Les niveaux hormonaux jouent un rôle important dans la probabilité de maladie.
La période de grossesse et de ménopause facilite au maximum l'accès des maladies au corps féminin.
En ce qui concerne les hommes, la maladie pyélonéphrite peut provoquer une perturbation de la prostate, ce qui entraîne un rétrécissement de l'urètre et des problèmes de miction.
Symptômes de la pyélonéphrite
Voici une liste de prérequis caractéristiques du stade aigu.
– observé même avec de légers tapotements dans la région lombaire.
– Augmentation rapide de la température, mictions fréquentes et douloureuses.
– Les résultats des analyses d’urine montrent contenu élevé leucocytes, protéines.
Concernant stade chronique maladie de pyélonéphrite, les symptômes indicatifs suivants peuvent être identifiés :
– En l’absence de phase d’exacerbation, un gonflement matinal du visage est observé, la tension artérielle dépasse le seuil maximum admissible et une anémie est possible.
– Les symptômes lors d'une exacerbation de la forme chronique sont très similaires à ceux de la pyélonéphrite aiguë. L'évolution dure un long intervalle, pendant lequel la phase d'exacerbation alterne avec la rémission.
Les bactéries pathogènes peuvent atteindre les reins de plusieurs manières. Parfois, l'infection se produit par le biais du propre sang.
Cependant, l’infection se produit le plus souvent sous l’influence facteurs externes. Dans une large mesure, cela est facilité par la surcharge neuropsychique du corps, les rhumes, traitement traditionnel que l'on peut retrouver plus en détail ici.
Tout ce qui précède contribue à un affaiblissement significatif du système immunitaire de l’organisme.
Dans ce contexte, l'activité des terminaisons nerveuses est fortement modifiée, qui transmettent les impulsions correspondantes d'une manière complètement différente, introduisent des changements dans la nature du mouvement de l'urine et contribuent toutes ensemble à développement rapide pyélonéphrite.
Les problèmes liés à la fonctionnalité protectrice de la membrane muqueuse ouvrent de larges possibilités de propagation de l'infection dans tout le système urinaire. Ce processus inflammatoire implique le remplacement de tissus sains et fonctionnant naturellement par du tissu conjonctif. Des changements importants dans la structure des organes rénaux sont possibles et tous les changements pris ensemble peuvent évoluer vers une insuffisance rénale.
Signes de pyélonéphrite
La pyélonéphrite est un problème rénal grave et il est fortement recommandé de la traiter avec le plus grand soin. Le moindre soupçon ou symptôme de malaise doit être signalé immédiatement au médecin.
1., une légère augmentation de la température - il convient de garder à l'esprit que de tels symptômes sont très fréquents dans les maladies qui pénètrent dans le corps principalement par contact sexuel.
2. La palette de couleurs de l'urine peut être caractérisée par des nuances très inattendues (rouge, foncé), de plus, la transparence devient minime, urine devient nuageux. Cependant, ici aussi, nous ne devons pas oublier que des signaux « sos » similaires santé du corps peut être causée par un certain nombre d'autres maladies, par exemple des calculs rénaux, la jaunisse.
3. Une douleur perçante dans la région abdominale peut indiquer la présence de pathologie chirurgicale, par exemple, une crise de colique biliaire, une appendicite. Cette situation nécessite une urgence soins médicaux, car il est peu probable que le thérapeute local vous aide ici.
4. Rechute de la maladie - indique très probablement la présence d'une forme chronique de pyélonéphrite. En ambulatoire, le traitement à ce stade sera peu efficace ; une hospitalisation est recommandée.
Diagnostique
La forme aiguë de pyélonéphrite prend rapidement de l'ampleur. Le processus inflammatoire dans les reins entraîne toujours une réponse violente et adéquate de la part du corps, caractérisée par une température supérieure à trente-huit degrés, un empoisonnement du corps, une sensation faiblesse grave, déranger , urination fréquente. Déterminer ce stade de la maladie n'est pas un problème pour un spécialiste expérimenté, puisque les symptômes de la maladie sont clairement exprimés.
Pour le stade chronique, aucun symptôme évident n'est observé. Souvent, le patient n'a aucune suspicion de la maladie, mais n'a que quelques problèmes avec le processus de miction, par exemple, la vessie ne se vide pas complètement. Le diagnostic de la maladie à ce stade connaît des difficultés importantes, car l'apparition de la pyélonéphrite et le moment d'un diagnostic précis peuvent être séparés par un intervalle de temps de plusieurs années. Le signal de la présence d’une inflammation ne peut être perçu qu’à travers analyse urine.
Lorsque la santé du corps est sous contrôle total, des tests sont effectués régulièrement et, par conséquent, la probabilité d'un diagnostic rapide augmente considérablement. En outre, un ensemble de mesures visant à identifier les causes du stade chronique de la maladie comprend une échographie des reins et de la vessie. Les examens permettent d'examiner les anomalies du développement, les kystes, les calculs et divers changements structurels.
La diversité de la pyélonéphrite est sa caractéristique insidieuse. L'hospitalisation des patients survient avec des diagnostics erronés dont la liste est longue : crise hypertensive, intoxication alimentaire, pneumonie (plus de détails), suspicion de jaunisse. DANS situations difficiles quand l'infection a pris le dessus reinà grande échelle, le foyer inflammatoire est profond, il arrive que les premiers tests soient loin d'être indicatifs.
Le patient ne ressent pas de plaintes particulièrement évidentes, l'inflammation est extrêmement rapide et le seul signe une augmentation rapide de la température jusqu'à 39 degrés est envisagée.
Régime alimentaire pour la pyélonéphrite
Au stade initial de la maladie (les deux premiers jours), la consommation de fruits et de baies, de carottes, de purées de betteraves rouges, de pastèques et de citrouilles est recommandée.
Dès le début de la maladie, la question de la consommation de liquide, dont le volume doit être d'au moins deux litres, devient extrêmement importante. Les boissons aux fruits aux canneberges et aux airelles, le thé au citron, le thé vert, les infusions d'églantier et le jus de tomate sont recommandés pour la consommation.
À phase aigüe maladies, des produits différents sont recommandés haut degré facilité d'absorption par le corps. Les légumes, les baies et les fruits aideront à maintenir une fonction intestinale normale. Le pain frais, le chou blanc et les légumineuses sont soumis à des restrictions radicales. Une augmentation d'une fois et demie à deux fois la dose quotidienne de vitamines C, B et A est acceptable.
Pour la forme chronique, en l'absence d'exacerbation, aucune tactique gastronomique particulière n'est requise. Il suffit de suivre, avec une consommation de liquide accrue (au moins deux litres).
La prévention
La phase aiguë de la maladie est entièrement traitable et peut être irrévocablement guérie. Cependant, lorsque des problèmes d'écoulement urinaire sont observés de manière continue, le processus devient chronique et le processus thérapeutique commence à rencontrer des difficultés importantes.
Une surveillance systématique des changements survenant dans le corps aidera à éviter de fréquentes crises d'exacerbation. Test sanguin de créatinine, test urinaire général - actions préventives présenté pour exécution.
Trousse de premiers secours populaire
1. Le thé à base de feuille de cassis est très efficace. Feuille sèche (deux cuillères à soupe) versez 500 ml d'eau, faites bouillir pendant dix minutes. Après avoir laissé reposer soixante minutes, filtrez. Il est recommandé de prendre 70 ml plusieurs fois par jour pendant un mois.
2. Il faut prendre à parts égales, en remuant et en broyant : millepertuis, agripaume, ortie, racines d'agropyre, guimauve, feuille de plantain, cônes de houblon. Deux cuillères à soupe. l. verser un demi-litre d'eau bouillante et laisser reposer une heure. Il est recommandé de prendre au chaud, jusqu'à cinq fois, 50 ml chacun.
3. Cuisine thé aux herbes, à parts égales : millepertuis, ortie, mélilot, tussilage, achillée millefeuille. Quinze grammes du mélange sont mélangés à 300 ml d'eau très chaude. Après avoir bouilli pendant cinq minutes, vous devez laisser reposer pendant une heure. Il est préférable de boire l'infusion avec du miel, cent ml chacune. trois fois après avoir mangé.
4. Vous devez prendre : des feuilles de fraisier, de l'ortie (à soupe), des feuilles de bouleau, La graine de lin(deux cuillères à soupe.) La collection résultante s'élevait à trente grammes. mélanger avec 500 ml d'eau très chaude et laisser reposer deux heures. Boire trois verres de décoction par jour.
Pyélonéphrite- L'inflammation du tissu rénal est une maladie des plus insidieuses qui peut masquer autant de maux. Vous devez absolument avoir une idée des symptômes de la maladie afin d'essayer de la prévenir à temps, en évitant les complications.
Notre vie est si longue et si courte à la fois ! Prenez soin de vous et aimez-vous les uns les autres. Intéressez-vous à votre santé. Au revoir.

Numéro de recette	Ingrédients, quantité c.	Mode de préparation et d'utilisation
	Millepertuis – 5 ; feuille de busserole – 5 ; fruits de fenouil – 2 ; fleurs de sureau – 4 ; mélisse – 3 ; renouée – 5; racine de calamus – 2 ; feuille de thé aux reins – 2 ; graines de lin – 3.	Versez 2-3 cuillères à soupe. l. recueillir 500 ml d'eau bouillante. Verser dans un thermos et laisser reposer 6 heures. Utiliser dans la journée en 3 prises une demi-heure avant les repas.
	Herbe Veronica – 5 ; pousses de romarin sauvage – 5 ; Millepertuis – 5 ; prêle – 4 ; soies de maïs – 3 ; bourgeons de pin – 3 ; soies de maïs – 3 ; feuille de menthe – 3.	Infusez 2-3 cuillères à soupe. l. mélange d'herbes 0,5 litre d'eau bouillante. Laisser dans un thermos pendant 6 heures. Boire l'infusion en 3 doses tout au long de la journée, en consommant 20 à 30 minutes avant les repas.
	racines de chicorée – 4 ; racines de pissenlit – 4 ; herbe de camomille – 4 ; soies de maïs – 3 ; pousses de genévrier – 3 ; herbe de bruyère – 3 ; chélidoine – 4 ; feuilles de calamus – 3 ; herbe à choux – 5 ; feuilles de bouleau – 3.	Versez 100 g de mélange d'herbes avec un litre d'eau bouillante. Laisser reposer 2 heures, puis filtrer. Ajouter à un bain avec de l'eau à une température de 32 à 36 degrés. Allongez-vous pendant environ 10 à 15 minutes. Séchez votre corps avec une serviette. Aller au lit. Cours – 10-15 procédures, 1 par jour.

Bactérie pathogène	Sensibilité aux antibiotiques urologiques
Escherichia coli	"Lévomycétine", "Ampicilline", "Carbénicilline", "Gentamicine", "Acide nalidixique", "Fosfomycine", "Nolitsine", "Palin"
Entérobactérie	"Lévomycétine", "Palin", "Acide nalidixique"
	"Carbénicilline", "Nolitsine", "Palin", "Ampicilline", "Gentamicine"
Pseudomonas aeruginosa	"Gentamicine", "Carbénicilline"
Entérocoque	"Tétracycline", "Furadonine", "Ampicilline"
Staphylococcus aureus	"Pénicilline", "Ampicilline", "Gentamicine", "Oxacilline", "Méthicilline"
Streptocoque	"Carbénicilline", "Ampicilline", "Tétracycline"
Mycoplasme	"Tétracycline", "Érythromycine"

Noms de bactéries	Noms des antibiotiques et des uroantiseptiques
Escherichia coli	Carbénicilline ; Gentamicine; Lévomycétine; la phosphacine; les composés nitrofuranes; Acide nalidixique ; Ampicilline.
Entérobactérie	Lévomycétine; Ciprofloxacine ; Nitrofuranes; Tétracycline ; Gentamicine.
	Ampicilline ; Acide nalidixique ; Carbénicilline ; Céphalosporines ; Lévomycétine; Gentamicine; les nitrofuranes; les sulfamides.
Entérocoque	Gentamicine; Ampicilline ; les tétracyclines; Carbénicilline ; Nitrofuranes.
Pseudomonas aeruginosa	Gentamicine; Carbénicilline.
Staphylococcus aureus	Gentamicine; Oxacilline ; Méticilline ; Tétracyclines ; Céphalosporines ; les nitrofuranes.
Streptocoque	Pénicilline; Carbénicilline ; Tétracyclines ; Gentamicine; Ampicilline ; les sulfamides; les nitrofuranes; céphalosporines.
Mycoplasmes	Érythromycine; Tétracycline.

Nom du groupe d'antibiotiques	Exemples de médicaments	Mode d'administration	Posologie quotidienne
Pénicillines	Ampicilline	Par voie intramusculaire	1 g toutes les 6 heures.
	Amoxicilline		0,5 g toutes les 8 heures.
	Augmentine	Par voie intramusculaire	1,2 g toutes les 4 heures.
Aminoglycosides	Garamycine (gentamicine)	Intraveineuse, intramusculaire	3,5 mg/kg en 2-3 dilutions.
	Amikacine		15 mg/kg en 2 prises.
	Tobramycine		3-5 mg/kg en 2-3 injections.
Tétracyclines	Doxycycline	Par voie intraveineuse, orale	0,1 g jusqu'à 2 fois.
	Métacycline		0,3 g jusqu'à 2 fois
	Vibramycine		0,2 g 1 fois par stade initial traitement, puis à la dose d'entretien de 0,1 g.
Lévomycétines	Succinate de lévomycétine	Intramusculaire, intraveineuse	0,5-1 g jusqu'à 3 fois.
Lévomycétines	Chloramphénicol		0,5 g jusqu'à 3-4 fois.
Sulfonamides	Urosulfan		1 g jusqu'à 2 fois.
	Co-Trimoxazole		480 mg 2 fois.
	Biseptol	Goutte	960 mg 2 fois.
Nitrofuranes			0,2 g 3 fois.
	Furadonine		0,1-0,15 g trois fois.
	Furazidine		50-100 mg trois fois.
Quinolones	Nitroxoline		0,1 g 4 fois.
			2 comprimés 4 fois.
	Ofloxacine		100-300 mg 2 fois.
Céphalosporines	Céphalothine	Par voie intraveineuse ou intramusculaire	1 à 2 g toutes les 4 à 6 heures.
	Céftriaxone	Par voie intraveineuse ou intramusculaire	0,5 à 1 g jusqu'à 1 à 2 fois.
	Céphalexine		0,5 g jusqu'à 4 fois.