La schizophrénie est une maladie contagieuse. Qui est schizophrène ? Statistiques de la « théorie génétique »

ETL'étude de l'hérédité de la maladie mentale est d'une grande importance. Puisque la schizophrénie est une maladietype endogènecausé par des facteurs internes, alors le problème de l'hérédité des troubles schizophréniques joue un rôle clé dans le diagnostichéet le traitement.

Naturellement, beaucoup de gens s'intéressent à la question : la schizophrénie est-elle héréditaire, et comment, si l'un des membres de la famille est atteint d'une maladie de ce type ? Y a-t-il un risque que cette maladie se reproduise dans les générations futures ? Et que faire en cas de risque élevé de schizophrénie ?

Prédisposition génétique

Essayons de comprendre dans quelle mesure la schizophrénie est liée à la génétique et comment se transmet-elle ? Lors de l’analyse et du diagnostic d’un type particulier de trouble, il est difficile d’évaluer s’il est acquis ou congénital. Il n’existe toujours pas de faits fiables confirmant la véritable nature de la schizophrénie. Bien que idées modernes Cette maladie est largement considérée comme héréditaire ; le mécanisme exact de sa transmission n’est pas entièrement compris. La maladie se transmet à la fois aux descendants directs et de génération en génération.

Les études génétiques sur les troubles schizophréniques ont commencé dans les années 20 du siècle dernier. La recherche et l'analyse des gènes associés à la schizophrénie sont toujours en cours. On sait que la maladie est associée à des perturbations du fonctionnement biochimique du cerveau. Les patients présentent souvent une augmentation des taux de dopamine et des fluctuations de la sérotonine. Les gènes associés à l'échange de ces médiateurs dans l'organisme se trouvent sur les chromosomes 1, 6, 8, 13 et 22. Les experts tentent de suivre des formes spécifiques de ces gènes qui sont les plus courantes chez les personnes atteintes de schizophrénie. L'activation des gènes schizophréniques peut être détectée dès stade précoce développement de l'embryon. Cependant, les modifications génétiques identifiées ne sont pas spécifiques à cette maladie ; elles peuvent également survenir dans d'autres types de pathologies mentales, et même dans des conditions mentales normales.

Il n’existe pas de gène unique dont la présence puisse garantir le développement de la schizophrénie. De nombreux gènes sont responsables de la survenue de la maladie. Personne ne peut affirmer avec certitude qu’une personne chez qui on a découvert des gènes « schizophrènes » tombera définitivement malade. Il n’y a également aucune garantie que la maladie ne se développera pas en l’absence de défauts génétiques. La probabilité de schizophrénie chez chacun des jumeaux monozygotes est plus élevée que chez les jumeaux dizygotes, mais inférieure à 100 %. Cela signifie que cette maladie se transmet de manière polygénique, par la mère, le père ou par les deux parents à la fois, et qu'elle n'est pas purement génétique. Le développement de la maladie dépend également de l’environnement. Analyse indicateurs généraux L'héritabilité de la schizophrénie a révélé que la génétique influence 70 à 90 %.

Comment la maladie se transmet, les risques de son développement

En analysant les familles où il y avait de la schizophrénie, ils ont constaté que la maladie elle-même et les anomalies de caractère étaient courantes parmi leurs membres. La fréquence des troubles augmente proportionnellement au degré de consanguinité ; plus elle est proche, plus le risque de psychose est élevé. Il est assez difficile de retracer la nature de l'hérédité de la schizophrénie en raison de la variété des formes de la maladie et des types de son évolution. Lors de l'analyse des résultats de la recherche, de fréquentes similitudes cliniques entre les psychoses des proches ont été découvertes. Nous pouvons en conclure que l’âge d’apparition de la maladie, le type de psychose et l’issue de la maladie sont transmis génétiquement. Bien que des cas de gravité différente puissent survenir dans la même famille, cela peut être dû à l’influence de facteurs externes. Considérons les risques de développer la maladie :

• si seule la mère ou le père est atteint de la maladie, la probabilité de tomber malade est de 12 à 14 % ;
• La schizophrénie est transmise par les deux parents malades dans 40 % des cas, et les enfants nés avec la schizophrénie souffrent de psychoses plus graves ;
• le diagnostic de la maladie chez un frère ou une sœur augmente le risque à 15-16 %, le même chiffre pour les jumeaux dizygotes ;
• les jumeaux monozygotes ont le risque le plus élevé de développer la maladie, l'analyse des données montre que ce risque peut atteindre 46 % ;
• si des parents éloignés, comme des oncles et des tantes, sont malades, le risque est d'environ 5 %.

S'il n'y a aucun patient dans votre famille, votre risque de développer la maladie est de 1 %. Étant donné que les critères de diagnostic de la schizophrénie en psychiatrie diffèrent dans les différents pays, les données statistiques des études varient également.

Que faire en cas de prédisposition congénitale à la schizophrénie ?

S'il y a eu des cas de maladie dans les familles des deux parents, il est difficile de le déterminer avec précision.L'enfant recevra-t-il un diagnostic de schizophrénie congénitale ?, mais au stade de la planification familiale, cela vaut la peine de consulter un généticien. Il peut également être nécessaire de procéder à un examen intra-utérin de l’embryon. De nombreux centres médicaux proposent des services permettant d'identifier les marqueurs de la schizophrénie et les formes défectueuses de gènes dans l'embryon. Cependant, un tel diagnostic ne garantit pas à 100 % si la maladie surviendra ou non. Même si l’analyse des risques n’est pas rassurante, les futurs parents parviennent à minimiser les facteurs externes qui peuvent devenir déclencheurs du développement de la maladie. Une maladie infectieuse de la mère au cours du premier trimestre de la grossesse est dangereuse pour l'embryon et augmente le risque de développer une schizophrénie chez l'enfant. Par conséquent, une femme doit se soumettre aux vaccinations nécessaires dès la phase de planification et diagnostic généralétat de santé. Vous devez également minimiser tout stress sur l'embryon, les complications possibles lors de l'accouchement et les problèmes de grossesse. On ne sait pas avec certitude ce qui a une influence plus forte, les gènes ou l'environnement ? Il existe un risque élevé de développer la schizophrénie si les parents sont froids envers l'enfant, le félicitent rarement, font constamment des commentaires et le traitent avec cruauté. Arrive-t-il qu’un bon environnement triomphe des mauvais gènes ? Malgré le fait que la plupart des types de schizophrénie sont héréditaires, des scientifiques israéliens ont mené une analyse et ont découvert que le facteur environnemental le plus important est l'attention personnelle portée à l'enfant. Grandir dans une famille aimante donne de grandes chances d'éviter la maladie, ou de faciliter son évolution et son pronostic plus favorable.

La maladie ne peut pas être guérie et un tel patient devient souvent un gros fardeau et un problème pour ses proches.

De nombreuses personnes dont les proches souffrent de ce type de trouble craignent pour la santé des générations futures et craignent que, dans des conditions défavorables, la maladie ne se manifeste chez elles.

De telles pensées et craintes ne sont pas totalement infondées, car depuis l'Antiquité, on sait que s'il y a au moins un fou dans la famille, la déviation se manifestera tôt ou tard sous la forme d'une pathologie mentale chez les enfants ou les petits-enfants.

Une telle famille était généralement contournée et se marier avec ses membres équivalait à une malédiction. Beaucoup à cette époque croyaient que Dieu punissait une famille entière pour les péchés de leurs ancêtres et enlevait la raison à une personne.

De nos jours, personne n'y croit, mais beaucoup considèrent qu'un tel mariage est très indésirable. C’est pour cette raison que les informations concernant un proche souffrant d’un trouble mental sont généralement soigneusement cachées.

Cependant, seuls les spécialistes peuvent prédire la probabilité qu'un bébé présente de telles anomalies.

Causes de la schizophrénie

La probabilité de tomber malade peut être constatée non seulement en raison d'antécédents séminaux chargés ; le déclencheur de la schizophrénie peut être :

• jeûne maternel pendant la grossesse ;
• traumatisme émotionnel et physique subi par l'enfant pendant son enfance ;
• blessure à la naissance;
• mauvaises conditions environnementales;
• consommation de drogues et d'alcool;
• isolement social;
• trouble du développement intra-utérin.

Qui est le plus susceptible de tomber malade ?

De nombreuses personnes, de manière totalement déraisonnable, pensent que la maladie survient à la suite de :

• seul facteur héréditaire ;
• transmis de génération en génération, c'est-à-dire des grands-pères aux petits-enfants ;
• présence de patients femelle(c'est-à-dire que la schizophrénie se transmet par la lignée féminine) ;
• la présence d'hommes souffrant de schizophrénie (uniquement d'homme à homme).

En fait, de telles affirmations sont dénuées de tout fondement scientifique. Le risque de maladie égal à un pour cent demeure chez les personnes ayant une hérédité tout à fait normale.

Comment la schizophrénie se transmet-elle réellement ? La probabilité devient légèrement plus élevée si vous avez des proches malades. Si la famille a des cousins ​​​​ou des sœurs, ainsi que des oncles et tantes avec un diagnostic officiellement confirmé, nous parlons alors du développement possible de la maladie dans deux pour cent des cas.

Si un demi-frère ou une sœur souffre d'une pathologie, la probabilité augmente jusqu'à six pour cent. Les mêmes chiffres peuvent être cités en ce qui concerne les parents.

Le plus haute probabilité Le développement de la maladie survient chez les individus qui sont malades non seulement de leur mère ou de leur père, mais également de leur grand-mère ou de leur grand-père. Si une déviation est détectée chez des faux jumeaux, la possibilité de développer une schizophrénie chez le second atteint dix-sept pour cent.

Probabilité de naissance enfant en bonne santé, même en présence d'un proche malade, est assez élevé. Par conséquent, vous ne devriez pas vous priver du bonheur de devenir parents. Mais pour ne pas prendre de risques, il vaut la peine de consulter un généticien.

La probabilité la plus élevée, près de 50 %, se produit lorsque l'un des parents et les deux représentants de la génération plus âgée - les grands-parents - sont malades.

Le même pourcentage correspond à la possibilité de développer la maladie chez un jumeau identique lorsque la schizophrénie est diagnostiquée chez le second.

Malgré le fait que la probabilité de maladie en présence de plusieurs patients dans la famille reste assez élevée, ce ne sont toujours pas les indicateurs les plus terribles.

Si l'on compare les données sur la prédisposition héréditaire au cancer ou diabète sucré, alors vous pouvez comprendre qu'ils sont encore beaucoup plus bas.

Caractéristiques de l'examen

Pour diverses pathologies héréditaires, mener des recherches n'est pas particulièrement difficile. Cela se produit parce qu’un gène spécifique est responsable du développement d’une maladie particulière.

Dans la schizophrénie, cela est difficile à faire, car cela se produit au niveau de différents gènes, et chez chaque patient, des mutations complètement différentes peuvent en être responsables.

Les experts notent que, selon leurs observations, le degré de probabilité de troubles mentaux chez un enfant dépend du nombre de gènes altérés. Pour cette raison, il ne faut pas croire les histoires selon lesquelles la maladie se transmet par la lignée masculine ou féminine.

En fait, même les spécialistes expérimentés ne peuvent pas savoir quel gène est responsable de la schizophrénie dans chaque cas. cas spécifique.

La plupart des types de troubles mentaux se développent assez lentement et le diagnostic est posé plusieurs années après l'apparition des premiers symptômes non spécifiques.

Exercice issu d'un test psychologique pour la schizophrénie

conclusions

Nous pouvons affirmer avec certitude que la forme héréditaire de la schizophrénie se développe à la suite de l'interaction générale de plusieurs gènes qui, une fois combinés, provoquent une prédisposition à cette pathologie.

Mais même la présence de chromosomes endommagés et altérés ne peut pas parler d'une probabilité de 100 % de développer la maladie. Si une personne en a depuis l'enfance conditions normales la maladie peut ne jamais se manifester au cours de la vie.

Schizophérénie et théorie héréditaire

La schizophrénie est une maladie héréditaire de nature endogène, caractérisée par un certain nombre de symptômes négatifs et positifs et par des changements progressifs de la personnalité. De cette définition, il ressort clairement que la pathologie est héréditaire et se produit sur une longue période, en passant par certaines étapes de son développement. Ses symptômes négatifs incluent les signes préexistants du patient qui « tombent » du spectre de ses activité mentale. Les symptômes positifs sont de nouveaux signes pouvant inclure, par exemple, des hallucinations ou des troubles délirants.

Il convient de noter qu’il n’existe pas de différences significatives entre la schizophrénie ordinaire et héréditaire. Dans ce dernier cas, le tableau clinique est moins prononcé. Les patients éprouvent des troubles de la perception, de la parole et de la pensée ; à mesure que la maladie progresse, des explosions d'agressivité peuvent survenir en réaction aux stimuli les plus mineurs. En règle générale, une maladie héréditaire est plus difficile à traiter.

En général, la question de l'hérédité de la maladie mentale est aujourd'hui assez aiguë. Quant à une pathologie telle que la schizophrénie, l'hérédité joue ici un rôle clé. L'histoire connaît des cas où il y avait des familles entières « folles ». Il n'est pas surprenant que les personnes dont les proches ont reçu un diagnostic de schizophrénie soient tourmentées par la question de savoir si la maladie est héréditaire ou non. Il convient de souligner ici que, selon de nombreux scientifiques, les personnes qui n'ont pas de prédisposition génétique à la maladie, dans certaines circonstances défavorables, n'ont pas moins de risque de développer la schizophrénie que celles dans les familles desquelles il y a déjà eu des épisodes de pathologie.

Caractéristiques des mutations génétiques

La schizophrénie héréditaire étant l'une des maladies mentales les plus courantes, de nombreuses recherches ont été menées recherche scientifique visant à étudier les mutations potentielles provoquées par l'absence ou, à l'inverse, la présence de gènes de mutation spécifiques. On pense qu’ils augmentent le risque de développer la maladie. Cependant, il a également été constaté que ces gènes sont locaux, ce qui suggère que les statistiques disponibles ne peuvent prétendre être exactes à 100 %.

La plupart des maladies génétiques se caractérisent par un type de transmission très simple : il existe un « mauvais » gène, qui est hérité ou non par la descendance. D’autres maladies possèdent plusieurs de ces gènes. Quant à une pathologie telle que la schizophrénie, il n'existe pas de données exactes sur le mécanisme de son développement, mais il existe des études dont les résultats indiquent que soixante-quatorze gènes pourraient être impliqués dans son apparition.

Schéma de transmission héréditaire de la maladie

Dans l’une des dernières études sur ce sujet, les scientifiques ont étudié le génome de plusieurs milliers de patients diagnostiqués schizophrènes. La principale difficulté dans la réalisation de cette expérience était que les patients possédaient des ensembles de gènes différents, mais la plupart des gènes défectueux en possédaient en réalité. caractéristiques générales, et leurs fonctions liées à la régulation du processus de développement et de l'activité cérébrale ultérieure. Ainsi, plus une personne possède de ces « mauvais » gènes, plus la probabilité qu’elle développe une maladie mentale est élevée.

Une si faible fiabilité des résultats obtenus peut être associée à des problèmes de prise en compte de nombreux facteurs génétiques, ainsi que de facteurs environnementaux qui ont un certain impact sur les patients. Nous pouvons seulement dire que si la maladie schizophrénique est héréditaire, alors dans son état le plus rudimentaire, étant simplement une prédisposition innée à désordre mental. Le fait que la maladie survienne ou non chez une personne en particulier dépendra de nombreux autres facteurs, notamment psychologiques, de stress, biologiques, etc.

Données statistiques

Malgré le fait qu'il n'existe aucune preuve concluante que la schizophrénie soit une maladie génétiquement déterminée, certaines informations nous permettent de confirmer l'hypothèse existante. Si une personne sans « mauvaise » hérédité a un risque de tomber malade d'environ 1 %, alors s'il existe une prédisposition génétique, ces chiffres augmentent :

• jusqu'à 2 % si la schizophrénie est détectée chez un oncle ou une tante, un cousin ou une sœur ;
• jusqu'à 5 % si la maladie est détectée chez l'un des parents ou grands-parents ;
• jusqu'à 6 % si un demi-frère est malade et jusqu'à 9 % pour les frères et sœurs ;
• jusqu'à 12 % si la maladie est diagnostiquée chez l'un des parents et chez un grand-parent ;
• le risque de contracter la maladie peut atteindre 18 % pour les faux jumeaux, tandis que pour les vrais jumeaux, ce chiffre s'élève à 46 % ;
• En outre, le risque de développer la maladie est de 46% si l'un des parents est malade, ainsi que ses deux parents, c'est-à-dire ses deux grands-parents.

Malgré ces indicateurs, il ne faut pas oublier que non seulement la génétique, mais aussi de nombreux autres facteurs influencent condition mentale personne. en plus, même avec assez risques élevés Il est toujours possible de donner naissance à une progéniture en parfaite santé.

Diagnostique

Quand cela vient à pathologies génétiques La plupart des gens se soucient avant tout de leur propre progéniture. La particularité des maladies héréditaires, et en particulier de la schizophrénie, est qu'il est quasiment impossible de prédire avec un degré de probabilité élevé si la maladie sera transmise ou non. Si dans la famille un ou les deux futurs parents ont eu des cas de cette maladie, il est logique de consulter un généticien lors de la planification d'une grossesse, ainsi que de procéder à une intervention intra-utérine examen diagnostique fœtus

La schizophrénie héréditaire présentant des symptômes plutôt inexprimés, il peut être très difficile de la diagnostiquer au stade initial ; dans la plupart des cas, le diagnostic est posé plusieurs années après l'apparition des premiers signes pathologiques. Lors du diagnostic, le rôle principal est accordé à l'examen psychologique des patients et à l'étude de leurs manifestations cliniques.

Revenant à la question de savoir si la schizophrénie est héréditaire ou non, on peut dire qu'il n'y a pas encore de réponse exacte. Le mécanisme exact du développement est encore inconnu état pathologique. Non motifs suffisants, pour affirmer que la schizophrénie est une maladie entièrement d'origine génétique, tout comme on ne peut pas dire que son apparition soit le résultat de lésions cérébrales dans chaque cas particulier.

Aujourd'hui possibilités génétiques les maladies humaines continuent d'être activement étudiées, et les scientifiques et les chercheurs du monde entier se rapprochent progressivement de la compréhension du mécanisme de la schizophrénie héréditaire. Des mutations génétiques spécifiques ont été découvertes qui multiplient par plus de dix le risque de développer la maladie, et il a également été constaté que dans certaines conditions, le risque de développer une pathologie en présence d'une prédisposition héréditaire peut atteindre plus de 70 %. Ces chiffres restent cependant assez arbitraires. Nous pouvons seulement affirmer avec certitude que les progrès scientifiques dans ce domaine détermineront ce que deviendra le traitement pharmacologique de la schizophrénie dans un avenir proche.

La schizophrénie est une maladie héréditaire, méthodes de diagnostic et de traitement

Diffuser maladie mentale l'héritage n'est pas une question oiseuse. Tout le monde veut que lui-même, ses proches et ses enfants soient en bonne santé physique et mentale.

Que faire si parmi vos proches ou les proches de votre proche il y a des patients atteints de schizophrénie ?

Il fut un temps où l’on disait que les scientifiques avaient découvert 72 gènes responsables de la schizophrénie. Plusieurs années se sont écoulées depuis et les données de la recherche n'ont pas été confirmées.

Bien que la schizophrénie soit considérée comme une maladie d’origine génétique, aucun changement structurel dans certains gènes n’a été constaté. Un ensemble de gènes défectueux a été identifié qui perturbent le fonctionnement du cerveau, mais on ne peut pas dire que cela conduise au développement de la schizophrénie. Autrement dit, il n'est pas possible, après avoir effectué un examen génétique, de dire si une personne développera ou non la schizophrénie.

Bien qu'il existe une maladie héréditaire pour la schizophrénie, la maladie se développe à partir d'un complexe de facteurs : des proches malades, le caractère des parents et leur attitude envers l'enfant, l'éducation dans la petite enfance.

L’origine de la maladie étant inconnue, les scientifiques médicaux ont identifié plusieurs hypothèses quant à la survenue de la schizophrénie :

• Génétique - chez les enfants jumeaux, ainsi que dans les familles où les parents souffrent de schizophrénie, plus manifestation fréquente maladies.
• Dopamine : l'activité mentale humaine dépend de la production et de l'interaction des principaux médiateurs, la sérotonine, la dopamine et la mélatonine. Dans la schizophrénie, on observe une stimulation accrue des récepteurs dopaminergiques dans la région limbique du cerveau. Cependant, cela provoque la manifestation de symptômes productifs, sous forme de délires et d'hallucinations, et n'affecte en rien le développement de symptômes négatifs - syndrome apatho-abulique : diminution de la volonté et des émotions. ;
• Constitutionnel est un ensemble de caractéristiques psychophysiologiques d'une personne : les hommes gynécomorphes et les femmes de type pyknique se retrouvent le plus souvent parmi les patients atteints de schizophrénie. Les patients atteints de dysplasie morphologique sont considérés comme moins sensibles au traitement.
• La théorie infectieuse de l’origine de la schizophrénie présente actuellement plus d’intérêt historique qu’elle n’a de fondement. Auparavant, on croyait que les staphylocoques, les streptocoques, la tuberculose et E. coli, ainsi que les maladies chroniques maladies virales réduire l'immunité humaine, qui est censée être l'un des facteurs du développement de la schizophrénie.
• Neurogénétique : inadéquation entre le travail des hémisphères droit et gauche en raison d'un défaut corps calleux, ainsi que la perturbation des connexions fronto-cérébelleuses conduisent au développement de manifestations productives de la maladie.
• La théorie psychanalytique explique l'apparition de la schizophrénie dans les familles avec une mère froide et cruelle, un père oppressif, un manque de relations chaleureuses entre les membres de la famille ou la manifestation d'émotions opposées au même comportement de l'enfant.
• Environnemental – influence mutagène de facteurs environnementaux défavorables et manque de vitamines pendant le développement fœtal.
• Évolutionnaire : accroître l'intelligence des personnes et accroître le développement technocratique de la société.

La probabilité de développer la schizophrénie

La probabilité de développer une schizophrénie chez les personnes qui n'ont pas de parent malade est de 1 %. Et pour une personne ayant des antécédents familiaux de schizophrénie, ce pourcentage se répartit comme suit :

• l'un des parents est malade - le risque de tomber malade sera de 6%,
• le père ou la mère est malade, ainsi que les grands-parents - 3%,
• un frère ou une sœur souffre de schizophrénie – 9%,
• soit le grand-père ou la grand-mère est malade - le risque est de 5%,
• lorsqu'un cousin (frère) ou une tante (oncle) tombe malade, le risque de maladie est de 2 %,
• si seul le neveu est malade, la probabilité de schizophrénie sera de 6 %.

Ce pourcentage indique seulement risque possible schizophrénie, mais ne garantit pas sa manifestation. Au fur et à mesure, le pourcentage le plus élevé est celui des parents et des grands-parents qui souffraient de schizophrénie. Heureusement, cette combinaison est assez rare.

La schizophrénie est héréditaire dans la lignée féminine ou masculine

Une question raisonnable se pose : si la schizophrénie est une maladie génétiquement dépendante, est-elle transmise par la lignée maternelle ou paternelle ? Selon les observations des psychiatres en exercice, ainsi que les statistiques des scientifiques médicaux, une telle tendance n'a pas été identifiée. Autrement dit, la maladie se transmet également par les lignées féminines et masculines.

De plus, elle se manifeste le plus souvent sous l'influence de facteurs combinés : caractéristiques héréditaires et constitutionnelles, pathologie au cours de la grossesse et développement de l'enfant en période périnatale, ainsi que les particularités de l'éducation dans l'enfance. Chronique et fort stress aigu, ainsi que l'alcoolisme et la toxicomanie peuvent être des facteurs provoquant la manifestation de la schizophrénie.

Schizophrénie héréditaire

Parce que vraies raisons L'apparition de la schizophrénie n'est pas connue et aucune des théories de la schizophrénie n'explique pleinement ses manifestations - les médecins sont enclins à attribuer la maladie à des maladies héréditaires.

Si l'un des parents souffre de schizophrénie ou s'il existe des cas connus de la maladie parmi d'autres membres de la famille, avant de planifier un enfant, il est conseillé à ces parents de consulter un psychiatre et un généticien. Un examen est effectué, le risque probabiliste est calculé et la période la plus favorable à la grossesse est déterminée.

Nous aidons les patients non seulement avec un traitement hospitalier, mais essayons également de fournir une réadaptation ambulatoire et socio-psychologique ultérieure, numéro de téléphone de la clinique Preobrazhenie.

La schizophrénie est-elle héréditaire ?

La schizophrénie est une psychose de nature endogène, un trouble mental particulièrement grave.

Cette maladie se développe sous l'influence de changements fonctionnels survenant dans le corps humain, l'influence de facteurs environnement externe n’est pas pris en compte. La schizophrénie survient sur une période de temps assez longue, passant de stades légers à plus graves. Les changements qui se produisent dans le psychisme progressent constamment, de sorte que les patients peuvent perdre complètement tout lien avec le monde extérieur.

Ce maladie chronique, conduisant à un trouble complet des fonctions mentales et de la perception, cependant, c'est une erreur de croire que la schizophrénie provoque la démence, car l'intelligence du patient, en règle générale, non seulement reste à un niveau élevé, mais peut être beaucoup plus élevée que celle de personnes en bonne santé. De la même manière, les fonctions de mémoire ne souffrent pas ; les sens fonctionnent normalement. Le problème est que le cortex cérébral ne traite pas correctement les informations entrantes.

Causes

La schizophrénie est héréditaire - est-ce vrai, cette affirmation vaut-elle la peine d'être crue ? La schizophrénie et l'hérédité sont-elles liées d'une manière ou d'une autre ? Ces questions sont très pertinentes à notre époque. Cette maladie touche environ 1,5% des habitants de notre planète. Il existe bien sûr une possibilité que cette pathologie se transmette des parents aux enfants, mais elle est extrêmement faible. Il y a beaucoup plus de chances que l'enfant naisse en parfaite santé.

De plus, ce trouble mental survient assez souvent chez des personnes initialement en bonne santé, dans la famille desquelles personne n'a jamais souffert de schizophrénie, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas de tendance génétique à cette maladie. Dans ces cas, la schizophrénie et l'hérédité ne sont en aucun cas liées, et le développement de la maladie peut être provoqué par :

• lésions cérébrales – à la naissance et après l'accouchement ;
• traumatisme émotionnel grave subi jeune âge;
• facteurs environnementaux;
• chocs et stress graves ;
• dépendance à l'alcool et aux drogues;
• anomalies du développement intra-utérin;
• isolement social de l'individu.

Les causes elles-mêmes de cette maladie sont divisées en :

• biologique (viral maladies infectieuses subi par la mère pendant le processus de mise au monde d'un enfant; maladies similaires subies par l'enfant dans la petite enfance ; génétique et facteurs immunitaires; dommages toxiques causés par certaines substances) ;
• psychologique (jusqu'à ce que la maladie se manifeste, une personne est fermée, plongée dans son monde intérieur, a des difficultés à communiquer avec les autres, est enclin à de longs raisonnements, a des difficultés à essayer de formuler une pensée, est différent hypersensibilitéà des situations stressantes, bâclées, passives, têtues et méfiantes, pathologiquement vulnérables) ;
• social (urbanisation, stress, caractéristiques des relations familiales).

Le lien entre la schizophrénie et l'hérédité

Actuellement, beaucoup de choses ont été faites diverses études, capable de confirmer la théorie selon laquelle l'hérédité et la schizophrénie sont des concepts étroitement liés. On peut affirmer avec certitude que la probabilité que ce trouble mental survienne chez les enfants est assez élevée dans les cas suivants :

• détection de schizophrénie chez l'un des vrais jumeaux (49 %) ;
• diagnostic de la maladie chez l'un des parents ou les deux représentants de la génération plus âgée (47 %) ;
• détection d'une pathologie chez l'un des faux jumeaux (17 %) ;
• détection de la schizophrénie chez l'un des parents et en même temps chez une personne de la génération plus âgée (12 %) ;
• détection de la maladie chez un frère ou une sœur aînée (9 %) ;
• détection de la maladie chez l'un des parents (6 %) ;
• diagnostiquer la schizophrénie chez un neveu ou une nièce (4 %) ;
• manifestations de la maladie chez les tantes, oncles et cousins ​​​​(2%).

Ainsi, nous pouvons conclure que la schizophrénie n’est pas nécessairement héréditaire et que les chances d’avoir un enfant en bonne santé sont assez élevées.

Lorsque vous planifiez une grossesse, vous devriez consulter un généticien.

Méthodes de diagnostic

Lorsque nous parlons de maladies génétiques, nous entendons le plus souvent des maladies causées par l'influence d'un gène spécifique, qui n'est pas si difficile à identifier, ainsi que de déterminer s'il peut être transmis à un futur enfant au cours du processus de conception. S'il s'agit de schizophrénie, tout n'est pas si simple, puisque cette pathologie se transmet à la fois par plusieurs gènes différents. De plus, pour chaque patient, le nombre de gènes mutés est différent, tout comme leur variété. Le risque de développer une schizophrénie dépend directement du nombre de gènes défectueux.

En aucun cas, il ne faut se fier à l’hypothèse selon laquelle une maladie héréditaire se transmet strictement de génération en génération ou uniquement par la lignée masculine ou féminine. Tout cela n’est que supposition. À ce jour, aucun chercheur ne sait quel gène détermine la présence de la schizophrénie.

Ainsi, la schizophrénie héréditaire résulte de l'influence mutuelle d'un groupe de gènes les uns sur les autres, qui se développent de manière particulière et provoquent une prédisposition à la maladie.

Il n’est pas du tout nécessaire qu’une psychose se développe, même si des chromosomes défectueux sont présents en grand nombre. Le fait qu'une personne tombe malade ou non est influencé à la fois par la qualité de sa vie et par les caractéristiques de son environnement. La schizophrénie, héréditaire, est avant tout une prédisposition innée au développement de troubles mentaux pouvant survenir sous l'influence divers facteurs causées par des raisons physiologiques, psychologiques et biologiques.

La schizophrénie est-elle héréditaire ou non ?

Le processus d'étude des causes du développement de la schizophrénie se poursuit depuis plus d'un siècle, mais aucun facteur causal spécifique n'a été découvert et une théorie unifiée du développement de la maladie n'a pas été développée. Aujourd’hui, les thérapies disponibles dans l’arsenal médical peuvent atténuer de nombreux symptômes de la maladie, mais dans la plupart des cas, les patients sont obligés de vivre avec des symptômes résiduels pour le reste de leur vie. Les scientifiques du monde entier développent des médicaments plus efficaces et utilisent les outils et méthodes de recherche les plus récents et les plus modernes pour trouver la cause de la maladie.

La schizophrénie est un trouble mental chronique grave entraînant un handicap et connu de l'humanité tout au long du développement historique.

La cause de la maladie n’étant pas précisément établie, il est difficile de dire avec certitude si la schizophrénie est une maladie héréditaire ou acquise. Certains résultats de recherche indiquent que la schizophrénie est héréditaire dans un certain pourcentage de cas.

Aujourd’hui, la maladie est considérée comme une maladie multifactorielle causée par l’interaction de causes endogènes (internes) et exogènes (externes ou environnementales). C'est-à-dire que l'hérédité (facteurs génétiques) à elle seule ne suffit pas au développement de ce trouble mental ; l'effet des facteurs environnementaux sur le corps est également nécessaire. C'est ce qu'on appelle la théorie épigénétique du développement de la schizophrénie.

Le diagramme ci-dessous montre le processus probable de développement de la schizophrénie.

Il se peut qu’il n’y ait pas de facteurs de lésions cérébrales, y compris la neuroinfection, pour que la schizophrénie se développe

Les gènes humains sont localisés sur 23 paires de chromosomes. Ces derniers sont situés au cœur de chaque cellule humaine. Chaque personne hérite de deux copies de chaque gène, une de chaque parent. On pense que certains gènes sont associés à risque accru développement de la maladie. Compte tenu de la présence de prérequis génétiques, selon les scientifiques, il est peu probable que les gènes eux-mêmes puissent provoquer le développement de la maladie. À ce jour, il est encore impossible de prédire avec précision qui sera atteint de la maladie sur la base de tests génétiques.

On sait que l'âge des parents (plus de 35 ans) joue un rôle important dans le développement non seulement de la schizophrénie, mais également d'autres maladies associées à des lésions du génome. Cela s'explique par le fait que les défauts génétiques s'accumulent avec l'âge, ce qui peut affecter la santé de l'enfant à naître.

Selon les statistiques, cette maladie touche environ 1% de la population adulte. Il a été constaté que les personnes dont les membres de la famille immédiate (un parent, un frère ou une sœur) ou des parents au deuxième degré (tantes, oncles, grands-parents ou cousins) souffrent de schizophrénie courent un risque beaucoup plus élevé de développer la maladie que les autres. Dans une paire de vrais jumeaux, dont l'un est atteint de schizophrénie, le second a le risque le plus élevé de développer la maladie : 40 à 65 %.

Les hommes et les femmes ont les mêmes chances de développer ce maladie psychologique tout au long de leur vie. Bien que la maladie commence beaucoup plus tôt chez les hommes que chez les femmes.

Une étude a révélé que la probabilité de développer une schizophrénie varie selon les différents groupes de population :

• population générale (pas de proches malades) - 1 % ;
• enfants (un parent est malade) - 12 % ;
• enfants (les deux parents sont malades) - 35-46 % ;
• petits-enfants (si les grands-parents sont malades) - 5 % ;
• frères et sœurs (les sœurs ou les frères sont malades) - jusqu'à 12 % ;
• faux jumeaux (l'un des jumeaux est malade) - 9-26%;
• jumeaux identiques (l'un des jumeaux est malade) - 35-45 %.

Autrement dit, la prédisposition à cette maladie mentale se transmet de grand-père/grand-mère à petit-fils plutôt que de père/mère à fils ou à fille.

Si la mère d'une famille souffre de schizophrénie, la probabilité que les enfants tombent malades de cette pathologie est 5 fois plus élevée que si le père était malade. Ainsi, la schizophrénie se transmet beaucoup plus souvent par la lignée féminine que de père en enfant.

La schizophrénie est-elle héréditaire ou non ?

La schizophrénie est une maladie mentale bien connue. Plusieurs dizaines de millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie. Parmi les principales hypothèses de survenue de la maladie, une attention particulière est portée à la question : la schizophrénie peut-elle être héréditaire ?

L'hérédité comme cause de la maladie

L'inquiétude quant à savoir si la schizophrénie est héréditaire est tout à fait justifiée pour les personnes dans les familles desquelles des cas de maladie ont été enregistrés. En outre, une éventuelle mauvaise hérédité est un sujet de préoccupation lors du mariage et de la planification d'une progéniture.

Après tout, ce diagnostic signifie de graves troubles mentaux (le mot « schizophrénie » lui-même est traduit par « conscience divisée ») : délires, hallucinations, troubles moteurs, manifestations de l'autisme. Une personne malade devient incapable de penser correctement, de communiquer avec les autres et a besoin d'un traitement psychiatrique.

Les premières études sur la propagation familiale de la maladie ont été réalisées il y a des siècles. Par exemple, dans la clinique du psychiatre allemand Emil Kraepelin, l'un des fondateurs de la psychiatrie moderne, ils ont étudié Grands groupes patients schizophrènes. Les travaux du professeur américain de médecine I. Gottesman, qui a étudié ce sujet, sont également intéressants.

Il y a eu au départ un certain nombre de difficultés pour confirmer la « théorie de la famille ». Pour déterminer de manière fiable maladie génétique ou non, il était nécessaire de recréer une image complète des maladies de la famille humaine. Mais de nombreux patients ne pouvaient tout simplement pas confirmer de manière fiable la présence ou l'absence de troubles mentaux dans leur famille.

Peut-être que certains proches des patients étaient au courant de leur trouble mental, mais ces faits étaient souvent soigneusement cachés. De graves maladies psychotiques chez les proches imposaient une stigmatisation sociale à l'ensemble de la famille. Par conséquent, de telles histoires ont été étouffées tant par les descendants que par les médecins. Souvent, les liens entre un malade et ses proches étaient complètement rompus.

Et pourtant, la séquence familiale dans l'étiologie de la maladie a été très clairement tracée. Bien que les médecins, heureusement, ne donnent pas de réponse sans équivoque selon laquelle la schizophrénie est nécessairement héréditaire. Mais la prédisposition génétique figure parmi les principales causes de ce trouble mental.

Statistiques de la « théorie génétique »

À ce jour, la psychiatrie a accumulé suffisamment d'informations pour parvenir à certaines conclusions sur la question de la transmission héréditaire de la schizophrénie.

Les statistiques médicales indiquent que s'il n'y a pas de trouble de la raison dans votre lignée familiale, votre probabilité de tomber malade ne dépasse pas 1 %. Cependant, si vos proches souffrent de telles maladies, le risque augmente en conséquence et varie de 2 à près de 50 %.

Le plus haute performance enregistré chez des paires de jumeaux identiques (monozygotes). Ils ont des gènes complètement identiques. Si l'un d'eux tombe malade, le second a 48 % de risque de développer une pathologie.

Beaucoup d'attention communauté médicale J'ai été attiré par un cas décrit dans des ouvrages de psychiatrie (monographie de D. Rosenthal et al.) dans les années 70 du 20e siècle. Le père de quatre jumelles identiques souffrait de troubles mentaux. Les filles se développaient normalement, étudiaient et communiquaient avec leurs pairs. L'un d'eux n'a pas obtenu son diplôme d'établissement d'enseignement, mais trois ont terminé leurs études avec succès. Cependant, entre 20 et 23 ans, des troubles mentaux schizoïdes ont commencé à se développer chez toutes les sœurs. La forme la plus grave est catatonique (avec symptômes caractéristiques sous forme de troubles psychomoteurs) a été constatée chez une jeune fille non scolarisée. Bien entendu, dans des cas aussi frappants, les psychiatres n'ont tout simplement aucun doute quant à savoir s'il s'agit d'une maladie héréditaire ou acquise.

Un descendant a 46 % de chances de tomber malade si l'un des parents (ou la mère ou le père) de sa famille est malade, mais que les deux grands-parents sont malades. Dans ce cas, une maladie génétique dans la famille a déjà été pratiquement confirmée. Une personne dont le père et la mère souffrent de maladie mentale, en l’absence de diagnostics similaires chez leurs parents, aurait un pourcentage de risque similaire. Ici aussi, il est assez facile de constater que la maladie du patient est héréditaire et non acquise.

Si, dans une paire de faux jumeaux, l'un d'eux présente une pathologie, le risque que le second tombe malade sera de 15 à 17 %. Cette différence entre les vrais jumeaux et les faux jumeaux est associée à la même constitution génétique dans le premier cas et à une autre dans le second.

Une personne ayant un patient dans la première ou la deuxième génération de la famille a 13 % de chances. Par exemple, la probabilité qu'une maladie survienne est transmise par une mère dont le père est en bonne santé. Ou vice versa - du père, alors que la mère est en bonne santé. Option : les deux parents sont en bonne santé, mais l'un des grands-parents est atteint d'une maladie mentale.

9%, si votre frère ou sœur a été victime d'une maladie mentale, mais qu'aucune autre anomalie similaire n'a été constatée chez les plus proches parents.

De 2 à 6% le risque sera pour quelqu'un dans la famille dont il n'y a qu'un seul cas de pathologie : un de vos parents, un demi-frère ou une sœur, un oncle ou une tante, un de vos neveux, etc.

Note! Même une probabilité de 50 % ne constitue pas un verdict, pas 100 %. Il ne faut donc pas prendre trop au sérieux les mythes populaires selon lesquels la transmission inévitable de gènes malades « d’une génération à l’autre » ou « de génération en génération ». À l'heure actuelle, la génétique ne dispose pas encore de connaissances suffisantes pour affirmer avec précision le caractère inévitable de l'apparition de la maladie dans chaque cas spécifique.

Quelle lignée est la plus susceptible d’avoir une mauvaise hérédité ?

Parallèlement à la question de savoir si une terrible maladie est héréditaire ou non, le type d'héritage lui-même a été étudié de près. Par quelle lignée la maladie se transmet-elle le plus souvent ? Il existe une croyance populaire selon laquelle l'hérédité par la lignée féminine est beaucoup moins courante que par la lignée masculine.

Cependant, la psychiatrie ne confirme pas une telle hypothèse. Concernant la question de savoir comment la schizophrénie est héritée le plus souvent - par la lignée féminine ou par la lignée masculine, la pratique médicale a révélé que le sexe n'est pas déterminant. Autrement dit, la transmission d'un gène pathologique de la mère à son fils ou à sa fille est possible avec la même probabilité que par le père.

Le mythe selon lequel la maladie se transmet plus souvent aux enfants par la lignée masculine n'est associé qu'aux particularités de la pathologie chez les hommes. En règle générale, les hommes malades mentaux sont tout simplement plus visibles dans la société que les femmes : ils sont plus agressifs, il y a parmi eux plus d'alcooliques et de toxicomanes, ils subissent plus gravement le stress et les complications mentales et s'adaptent moins bien dans la société après avoir souffert de troubles mentaux. crises.

À propos d'autres hypothèses de survenue d'une pathologie

Arrive-t-il qu'un trouble mental affecte une personne dans la famille de laquelle il n'y avait absolument aucune pathologie de ce type ? La médecine a clairement répondu par l’affirmative à la question de savoir si la schizophrénie peut être acquise.

Outre l'hérédité, les médecins citent également parmi les principales raisons du développement de la maladie :

• troubles neurochimiques;
• l'alcoolisme et la toxicomanie ;
• une expérience traumatisante vécue par une personne ;
• maladie maternelle pendant la grossesse, etc.

Le schéma de développement d'un trouble mental est toujours individuel. Que la maladie soit héréditaire ou non n'est visible dans chaque cas spécifique que lorsque toutes les causes possibles du trouble de la conscience sont prises en compte.

Évidemment, avec une combinaison de mauvaise hérédité et d'autres facteurs provoquants, le risque de tomber malade sera plus élevé.

Informations Complémentaires. Plus de détails sur les causes de la pathologie, son évolution et prévention possible dit le psychothérapeute, candidat en sciences médicales Galushchak A.

Que faire si vous êtes à risque ?

Si vous savez avec certitude que vous avez une prédisposition innée aux troubles mentaux, vous devez prendre cette information au sérieux. Il est plus facile de prévenir une maladie que de la guérir.

Simple mesures préventives tout à fait à la portée de toute personne :

1. Menez une vie saine, abandonnez l'alcool et autres mauvaises habitudes, choisissez le mode optimal pour vous-même activité physique et reposez-vous, contrôlez votre alimentation.
2. Consultez régulièrement un psychologue, consultez rapidement un médecin si vous présentez des symptômes défavorables et ne vous soignez pas vous-même.
3. Faites attention Attention particulière votre bien-être mental : évitez les situations stressantes et le stress excessif.

N'oubliez pas qu'une attitude compétente et calme face à un problème facilite le chemin vers le succès dans toute entreprise. Grâce à une consultation rapide des médecins, de nombreux cas de schizophrénie sont traités avec succès à notre époque et les patients ont la chance de mener une vie saine et heureuse.

Le gène de la schizophrénie est-il transmis aux enfants ?

L'existence de facteurs génétiques dans l'apparition de la schizophrénie ne fait aucun doute, mais pas dans le sens de certains gènes porteurs.

La schizophrénie est héritée seulement lorsque Le chemin de la vie personnalité, son destin prépare une sorte de terrain au développement de la maladie.

L'amour infructueux, les malheurs de la vie et les traumatismes psycho-émotionnels conduisent une personne à s'éloigner de la réalité insupportable pour entrer dans le monde des rêves et des fantasmes.

Découvrez les symptômes de la forme hébéphrénique de la schizophrénie dans notre article.

De quel genre de maladie s'agit-il ?

La schizophrénie est une maladie chronique évolutive qui comprend un complexe de psychoses qui en résultent raisons internes non associé à des maladies somatiques (tumeur cérébrale, alcoolisme, toxicomanie, encéphalite, etc.).

À la suite de la maladie, un changement pathologique de la personnalité se produit avec une violation des processus mentaux, exprimé par les signes suivants :

1. Perte progressive contacts sociaux, conduisant à l'isolement du patient.
2. Pauvreté émotionnelle.
3. Troubles de la pensée : verbosité vide et stérile, jugements dénués de bon sens, symbolisme.
4. Contradictions internes. Processus mentaux, se produisant dans la conscience du patient, sont divisés en « les siens » et externes, c'est-à-dire ceux qui ne lui appartiennent pas.

Les symptômes associés comprennent l'apparition d'idées délirantes, de troubles hallucinatoires et illusoires et d'un syndrome dépressif.

L'évolution de la schizophrénie se caractérise par deux phases : aiguë et chronique. DANS stade chronique les patients deviennent apathiques : dévastés mentalement et physiquement. Phase aigüe caractérisé par un prononcé syndrome mental, qui comprend un complexe de symptômes-phénomènes :

• la capacité d'entendre ses propres pensées ;
• des voix commentant les actions du patient ;
• perception des voix sous forme de dialogue ;
• leurs propres aspirations se réalisent sous une influence extérieure ;
• expériences d'impact sur votre corps;
• quelqu'un enlève ses pensées au patient ;
• d'autres peuvent lire les pensées du patient.

La schizophrénie est diagnostiquée si le patient présente une combinaison de troubles maniaco-dépressifs, de symptômes paranoïaques et hallucinatoires.

Qui peut tomber malade ?

La maladie peut apparaître à tout âge, mais la schizophrénie apparaît le plus souvent entre 20 et 25 ans.

Selon les statistiques, l'incidence est la même chez les hommes et les femmes, mais chez les hommes, la maladie se développe beaucoup plus tôt et peut commencer dès adolescence.

Chez les femmes, la maladie est plus aiguë et se manifeste par des symptômes affectifs vifs.

Selon les statistiques, 2 % de la population mondiale souffre de schizophrénie. Il n’existe actuellement aucune théorie unifiée sur la cause de la maladie.

Congénital ou acquis ?

Cette maladie est-elle héréditaire ou non ? À ce jour, il n’existe pas de théorie unique sur l’origine de la schizophrénie.

Les chercheurs ont avancé de nombreuses hypothèses sur le mécanisme de développement de la maladie, et chacune d'elles a sa propre confirmation, cependant, aucun de ces concepts n'explique pleinement l'origine de la maladie.

Parmi les nombreuses théories sur l’origine de la schizophrénie figurent :

1. Le rôle de l'hérédité. Une prédisposition familiale à la schizophrénie a été scientifiquement prouvée. Cependant, dans 20 % des cas, la maladie apparaît d'abord dans une famille où la charge héréditaire n'a pas été prouvée.
2. Facteurs neurologiques. Des patients atteints de schizophrénie ont été identifiés diverses pathologies central système nerveux causée par des lésions du tissu cérébral par des processus auto-immuns ou toxiques pendant la période périnatale ou dans les premières années de la vie. Il est intéressant de noter que des troubles similaires du système nerveux central ont été observés chez des proches mentalement sains d’un patient atteint de schizophrénie.

Ainsi, il a été prouvé que la schizophrénie est principalement une maladie génétique associée à diverses lésions neurochimiques et neuroanatomiques du système nerveux.

Cependant, « l'activation » de la maladie se produit sous l'influence de facteurs internes et environnementaux :

• traumatisme psycho-émotionnel ;
• aspects de la dynamique familiale : mauvaise répartition des rôles, mère surprotectrice, etc. ;
• déficience cognitive (altération de l'attention, de la mémoire) ;
• déficience des interactions sociales;

Sur la base de ce qui précède, nous pouvons conclure que la schizophrénie est une maladie multifactorielle de nature polygénique. Dans ce cas, la prédisposition génétique chez un certain patient n'est réalisée que par l'interaction de facteurs internes et externes.

Comment distinguer schizophrénie de bas grade de la névrose ? Découvrez la réponse dès maintenant.

Quel gène est responsable de la maladie ?

Il y a plusieurs décennies, des scientifiques ont tenté d'identifier le gène responsable de la schizophrénie. L’hypothèse dopaminergique a été largement promue, suggérant une dérégulation de la dopamine chez les patients. Cependant, cette théorie a été réfutée scientifiquement.

Aujourd'hui, les chercheurs sont enclins à croire que la maladie est à l'origine d'une violation de la transmission impulsionnelle de nombreux gènes.

Héritage – masculin ou féminin ?

Il existe une opinion selon laquelle la schizophrénie se transmet plus souvent par la lignée masculine. Ces conclusions s'appuient sur les mécanismes de manifestation de la maladie :

1. Chez les hommes, la maladie se manifeste plus tôt que chez les femmes. Parfois, les premières manifestations de la schizophrénie chez la femme ne peuvent commencer qu'à la ménopause.
2. La schizophrénie chez un porteur génétique se manifeste sous l'influence d'un mécanisme déclencheur. Les hommes subissent un traumatisme psycho-émotionnel beaucoup plus profondément que les femmes, ce qui les rend plus développement fréquent maladies.

En fait, si une mère de famille souffre de schizophrénie, les enfants tombent malades 5 fois plus souvent que si le père était malade.

Données statistiques sur la présence d'une prédisposition génétique

Des études génétiques ont prouvé le rôle de l'hérédité dans le développement de la schizophrénie.

Si la maladie est présente chez les deux parents, le risque de maladie est de 50 %.

Si l'un des parents est atteint de la maladie, la probabilité qu'elle survienne chez l'enfant est réduite à 5 à 10 %.

Des études utilisant la méthode des jumeaux ont montré que la probabilité d'hériter de la maladie chez les deux vrais jumeaux est de 50 %, chez les faux jumeaux, ce chiffre diminue à 13 %.

Dans une plus large mesure, ce qui est hérité n'est pas la schizophrénie elle-même, mais une prédisposition à la maladie, dont la mise en œuvre dépend de nombreux facteurs, notamment des mécanismes déclencheurs.

Les tests de dépistage des troubles de la personnalité multiple peuvent être effectués sur notre site Web.

Comment connaître la probabilité dans votre famille ?

Le risque de développer la schizophrénie chez une personne dont la génétique n'est pas affectée est de 1 %. Si l'un des parents de la famille est malade, la probabilité d'héritage est de 5 à 10 %.

Si la maladie se manifeste chez la mère, le risque de maladie augmente considérablement, en particulier chez un enfant de sexe masculin.

Le risque de développer la maladie est de 50 % si les deux parents sont atteints. S'il y avait des grands-parents schizophrènes dans la famille, le risque de contracter la maladie pour un petit-fils est de 5 %.

Si la maladie est détectée chez des frères et sœurs, le risque de schizophrénie sera de 6 à 12 %.

Par quelle ligne la schizophrénie se transmet-elle ? Découvrez-le dans la vidéo :

Comment est hérité - diagramme

La probabilité d’hériter de la schizophrénie de parents dépend du degré de relation.

Comment se transmet la schizophrénie : existe-t-il un gène héréditaire ?

Les personnes atteintes de schizophrénie ont des fonctions cérébrales altérées et perçoivent la réalité de manière plus ou moins déformée.

Sur les 300 types de maladies, 30 % des cas sont traitables et les patients peuvent vivre vie pleine. Mais les membres de la famille du patient ne peuvent s’empêcher de s’inquiéter de savoir si la schizophrénie est héréditaire et si elle se manifestera dans les générations futures.

Selon l'OMS, 21 millions de personnes dans le monde souffrent de ce diagnostic.

Aujourd'hui, la nature de l'origine de la schizophrénie n'a pas été clairement élucidée, tout comme le mécanisme exact de la transmission, mais des centaines de scientifiques appartenant à des dizaines d'organisations à travers le monde mènent des recherches. collaborations pour étudier sa nature. Leurs succès et découvertes donnent de l’espoir aux patients.

Causes de la schizophrénie

DANS dans une large mesure la maladie est considérée comme héréditaire. Il se transmet de descendance directe et de génération en génération, on le retrouve donc souvent dans les familles. En plus des causes génétiques de la schizophrénie, il peut y avoir les suivantes :

• facteurs environnementaux : travail prolongé ou prématuré, infection virale V enfance, qui attaquait des zones spécifiques du cerveau ;
• stress vécu dans l'enfance, causé par la perte précoce des parents, des abus physiques ou sexuels.

La schizophrénie héréditaire est la plus difficile à diagnostiquer, dans la plupart des cas diagnostic précis diagnostiqué plusieurs années après l’apparition de ses premiers signes.

Les théories en évolution sur les causes des troubles schizophréniques concernent le processus de formation du cerveau, dès le stade le plus précoce du développement fœtal, lorsque des millions de neurones migrent vers différentes régionsà sa création.

Un écart par rapport à la norme peut être causé par un déséquilibre hormonal, le jeûne maternel au cours du 1er trimestre de la grossesse, une erreur de codage génétique et d'autres facteurs.

Chez les personnes ayant subi un traumatisme crânien, le risque de développer une schizophrénie augmente en fonction de la zone de lésion cérébrale.

Le Royal College of Surgeons de Dublin a comparé les résultats d'études portant sur deux groupes de personnes : celles qui ont souffert de traumatismes crâniens et celles qui n'en ont pas souffert. Tous les participants avaient des parents par le sang diagnostiqués schizophrènes.

En conséquence, il a été constaté que les traumatismes crâniens augmentent de 2,8 fois le risque de contracter la maladie. Cependant, ce lien n’est pas encore considéré comme prouvé de manière concluante.

Schizophrénie héréditaire - probabilité d'apparition

Après l’avènement des méthodes de recherche génétique, celles-ci ont commencé à être appliquées à l’étude des troubles mentaux. La difficulté de la recherche sur la schizophrénie est due au fait qu’il n’existe pas de schéma héréditaire clair de la maladie.

L'analyse des indicateurs généraux a révélé que la génétique n'influence pas tous les cas de schizophrénie en tant que maladie héréditaire.

Il est génétiquement déterminé et ceux qui ont des proches avec ce diagnostic peuvent y être prédisposés. La manifestation ou non de la maladie dépend de nombreux autres facteurs.

Chiffres de la schizophrénie héréditaire

Chez les personnes qui n'ont pas de parent malade, la probabilité de contracter la maladie est de 1 %. La maladie est transmise dans 70 % des cas. Cependant, les psychiatres de différents pays leurs données sur la façon dont elles sont héritées.

La probabilité de développer une schizophrénie au cours de la vie dépend du degré de relation avec le patient et est la suivante :

• si 1 des parents est malade - 13 % ;
• les deux parents sont malades - jusqu'à 40 % ;
• si une grand-mère ou un grand-père est malade - 13 % ;
• pour les vrais jumeaux (fraternels) - 49 % ;
• si un faux jumeau est malade - 17 % ;
• pour les frères et sœurs - 10 %.

La probabilité la plus élevée, près de 50 %, se produit lorsque les parents et les grands-parents sont malades. Si vous êtes un parent au deuxième degré - un oncle, une tante, un neveu ou un petit-fils d'un patient, la probabilité de tomber malade est inférieure à 6 % et pour les cousins ​​germains - jusqu'à 1,5 %.

Ces chiffres constituent un risque possible. Dans la plupart des cas, la maladie se manifeste à la fin de l'adolescence et chez les jeunes à l'âge de 20 ans, après 45 ans elle est extrêmement rare.

Existe-t-il un gène pour la schizophrénie ?

En 2014, des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology et de l’Université Harvard ont identifié plus de 100 régions du génome humain associées à cette maladie. Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue Nature début 2016.

Les scientifiques ont créé une méthode moléculaire pour étudier les mutations génétiques et étudié les données de 65 000 patients de 30 pays, dont 29 000 souffrent de schizophrénie, ainsi que 700 échantillons de cerveau post-mortem. Des recherches ont également été menées sur des souris de laboratoire.

En conséquence, il a été constaté que les personnes ayant une prédisposition génétique à la schizophrénie sont caractérisées par 1 des variantes du chromosome 4 - le composant C4, avec une expression excessive.

C4 est responsable de la production de protéines et fait partie système immunitaire, et, comme les auteurs de l'ouvrage l'ont découvert, pour l'hérédité de la schizophrénie.

Jusqu'au début de la puberté, la densité des synapses (connexions entre neurones) est maintenue au niveau le plus élevé possible. Dès la puberté, leur élimination commence. Cela arrive à tout le monde et c’est un processus normal.

Mais avec une expression anormale, C4 est trop supprimé un grand nombre de synapses au moment de la formation du cerveau, ce qui provoque les premières manifestations des symptômes de la schizophrénie - hallucinations et diminution de la luminosité des émotions.

La plupart des experts estiment que cette étude ouvre de larges perspectives pour l’étude de la maladie, et C4 n’est qu’une petite pièce d’un grand puzzle dont la solution complète reste à voir.

Cela pourrait prendre des décennies de travail aux scientifiques.

Alors c'est héréditaire ou pas ?

Si le gène C4 est dominant, alors pourquoi, si l'un des parents est malade, la probabilité d'avoir un enfant atteint de schizophrénie n'est pas de 100 % ?

De nombreuses publications prouvent souvent le contraire : que les gènes sont à blâmer, que la maladie est héréditaire ou non - et qu'elles donnent ensuite la priorité aux influences extérieures.

Personne ne peut affirmer avec certitude qu’une personne présentant des anomalies génétiques tombera malade, et vice versa. Une seule chose peut être sûre : plus il y a de gènes défectueux, plus le risque de schizophrénie est élevé.

Il est prouvé que si une femme a la grippe pendant la grossesse, ce n'est pas le virus, mais une réaction excessive de son corps avec la libération d'interleukine-8 qui provoque des troubles mentaux chez l'enfant.

Cependant, toutes les femmes présentant une augmentation de la quantité d'IL-8 ne donnent pas naissance à une progéniture malade, même si les femmes enceintes elles-mêmes sont prédisposées au développement de troubles mentaux.

Ce n'est pas la maladie elle-même qui est héritée, mais ses caractéristiques. processus métaboliques. Des perturbations peuvent survenir non pas dans 1, mais dans 3 gènes qui interagissent les uns avec les autres, et au total, environ 30 mutations associées à la schizophrénie ont été identifiées.

La maladie ne se transmet pas à tous les proches, mais tout le monde y est prédisposé.

Le risque de pathologie augmente avec le stress constant, l'alcoolisme et la toxicomanie.

La schizophrénie est-elle transmise par la lignée masculine ou féminine ?

La maladie est plus fréquente chez les hommes, elle commence à se manifester plus tôt et se caractérise par un plus grand nombre de symptômes et des formes plus graves.

Mais les psychiatres praticiens affirment que la schizophrénie est héritée à la fois de la lignée maternelle et paternelle.

Il a été établi que chez 20 à 30 % des patients adultes, la structure du cerveau présente les anomalies suivantes :

• la taille des ventricules latéraux est augmentée ;
• taille réduite de l'hippocampe ;
• la quantité de matière grise dans le lobe frontal est réduite.

Des scientifiques de l'Université ChapelHill de Caroline du Nord (États-Unis) explorent de nouvelles enfants nés, nés de femmes malades, ont découvert que les garçons avaient un cerveau et des ventricules latéraux plus gros que la moyenne, ce qui indique une prédisposition à la schizophrénie.

Aucune anomalie anatomique du cerveau n’a été identifiée chez les filles.

Et un groupe de scientifiques australiens dirigé par le Dr Hong Lee, après avoir analysé les données génétiques de plus de 12 000 femmes, a découvert qu'à mesure que l'âge de la mère augmente (plus de 35 ans), le risque de troubles mentaux chez son enfant à naître augmente.

Les déclarations sur l'hérédité par la lignée féminine, par la lignée masculine ou exclusivement par génération sont incorrectes. Dans la plupart des cas, l’ensemble des chromosomes n’est pas prévisible.

Est-il possible de se renseigner sur la maladie avant la naissance du bébé ?

Cette question est importante pour la future maman si l’un de ses proches ou la famille de son mari souffre de schizophrénie.

Avant de planifier un enfant, il est préférable de consulter un psychiatre et un généticien, qui procéderont à un examen et détermineront le plus période favorable pour la conception et la grossesse.

Les experts s'y opposent si les deux conjoints sont malades, auquel cas la schizophrénie est héréditaire dans 46 % des cas, en plus de la grossesse, de l'accouchement et période post-partum- il s'agit d'une charge physique, psychologique et hormonale importante sur le corps d'une femme.

Des chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine de New York ont ​​découvert qu'il est possible de détecter génétiquement la schizophrénie avant la naissance chez les enfants présentant un risque élevé d'en hériter.

Ils ont découvert qu’au cours du développement embryonnaire, les molécules de microARN qui contrôlent des centaines de gènes associés à la schizophrénie sont exprimées, mais seulement faiblement dans un groupe.

Par conséquent, certaines structures du cerveau seront connectées à d’autres structures de manière anormale, ce qui augmente le risque de schizophrénie.

La schizophrénie est une maladie très grave, c'est pourquoi de nombreux experts étudient en profondeur la question de savoir si la schizophrénie est héréditaire. Il représente une expression changement mental, ce qui provoque progressivement une dégradation complète de la personnalité d’une personne. La maladie s'accompagne de tout un ensemble de signes et de symptômes à partir desquels un médecin peut poser un diagnostic.

La probabilité d’hériter de la schizophrénie est très élevée. Beaucoup de gens pensent qu’il est proche de cent pour cent. Les femmes comme les hommes souffrent de la maladie. De plus, la pathologie n’affecte pas toujours clairement les proches proches. Parfois, sa forme élargie se retrouve chez les petits-enfants, les neveux ou les cousins.

Facteurs de risque

Il est très important de savoir exactement comment la schizophrénie se transmet de génération en génération. En effet, le facteur génétique joue un rôle assez important dans la transmission de cette maladie.

Un tel danger est répandu avec une certaine fréquence.

• Si le trouble se manifeste chez un bébé de jumeaux, il y a environ cinquante pour cent de chances que le deuxième enfant en souffre également.
• Un risque légèrement inférieur est le cas si la maladie est diagnostiquée chez un grand-père, une grand-mère, uniquement chez la mère ou uniquement chez le père.
• Seule une personne sur dix-huit souffre de la maladie si la pathologie se manifeste chez un parent éloigné.
• Une personne sur cinquante est susceptible d'en hériter si un oncle ou une tante, ainsi que des cousins, des grands-oncles ou des grands-mères, étaient patients dans un hôpital psychiatrique.

Nous pouvons affirmer en toute confiance que la personne à qui la pathologie a été diagnostiquée, tant par ses parents que par l'ancienne génération de ses proches, souffrira de ce type de maladie mentale.

La probabilité de développer la maladie est proche de cinquante pour cent si la mère ou le père, ou les deux parents, en souffrent. Autrement dit, la transmission de la maladie se produit de manière autosomique.

Si un seul membre de la famille était schizophrène, le facteur de risque d'hériter du gène reste tout de même assez élevé. Il est même difficile de deviner quel sera ce pourcentage. Cependant, afin de juger cette circonstance avec confiance, il est nécessaire de subir une analyse chromosomique.

Influence de la lignée masculine

Il est important de comprendre si la schizophrénie est le plus souvent héritée du père, puisque les hommes sont souvent sensibles à une telle maladie.

Cela se produit parce que :

• les représentants du sexe fort contractent une pathologie mentale dès l'enfance ou l'adolescence ;
• leur maladie progresse rapidement ;
• cela affecte leurs relations familiales ;
• l'impulsion de son développement peut être un facteur peu significatif et même acquis ;
• les représentants du sexe fort subissent plus souvent une surcharge neuropsychique, etc.

Cependant, des psychiatres expérimentés ont clairement établi qu'il est beaucoup moins courant d'hériter d'une maladie mentale du père. Il existe un préjugé concernant la schizophrénie masculine en raison du fait que chez le sexe fort, la maladie se présente sous une forme plus grave.

Les principaux symptômes chez les hommes sont plus développés et plus vifs. Ils hallucinent, entendent des voix, voient des personnes disparues. Les schizophrènes sont souvent très maniérés, enclins au raisonnement ou sujets à certaines idées maniaques.

Certains patients perdent complètement le contact avec le monde extérieur, cessent de prendre soin d'eux-mêmes et souffrent souvent de symptômes dépressifs. Parfois, les tendances suicidaires atteignent le point où une personne cherche à se suicider. S'il échoue, il devient le plus souvent immédiatement un patient dans un service psychiatrique.

Les hommes sont très souvent agressifs, boivent constamment de l'alcool, se droguent et présentent un comportement antisocial.

Les hommes schizophrènes sont tout simplement remarquables, contrairement aux femmes malades, dont la maladie n'est souvent visible que par les membres de leur famille.

De plus, les représentants du sexe fort tolèrent bien pire un stress nerveux et mental sévère, ne demandent pas d'aide médicale ou psychiatrique à temps et finissent souvent par la suite en prison.

Influence de la lignée mère et grand-mère

Il est tout aussi important d'identifier avec certitude la probabilité exacte de transmission de la schizophrénie par hérédité par la lignée féminine.

C'est dans ce cas que le risque de maladie augmente plusieurs fois. La probabilité qu’un fils ou une fille contracte la maladie de sa mère est au moins quintuplée. Cet indicateur dépasse de loin le niveau de risque dans les cas où la pathologie est diagnostiquée chez le père des enfants.

Il est assez difficile de faire des prévisions précises en toute confiance, car mécanisme général Le développement de la schizophrénie n’a pas encore été entièrement étudié. Cependant, les scientifiques sont enclins à croire qu’une anomalie chromosomique joue un rôle important dans l’apparition de la maladie.

Non seulement cette pathologie, mais aussi de nombreuses autres maladies mentales peuvent se transmettre de la mère aux enfants. Il est même possible que la femme elle-même n'en ait pas souffert, mais qu'elle en soit porteuse. mutation chromosomique, qui a provoqué le développement de la maladie chez les enfants.

Une grossesse difficile, aggravée par une toxicose, peut aussi devenir un facteur de risque.

Infectieux ou maladies respiratoires qui affectent le fœtus pendant la gestation donnent également lieu à diverses maladies.

C'est à cause de telles influences que les personnes chez qui on a diagnostiqué par la suite cette maladie grave pathologie mentale, fêtent leur anniversaire au plus fort de l'infection printanière ou hivernale par des infections virales.

Le développement héréditaire de la schizophrénie chez l'enfant est aggravé par :

• très lourd troubles mentaux développement précoce d'une fille ou d'un fils atteint par la maladie ;
• manque de soins complets pour l'enfant;
• changements prononcés dans le métabolisme du bébé;
• lésions cérébrales organiques ;
• pathologie biochimique, etc.

Par conséquent, il devient clair que pour que la maladie se transmette sous une forme étendue, une combinaison de divers facteurs importants est nécessaire, et pas seulement un facteur héréditaire.

Que les parents aient souffert de la maladie du côté masculin ou féminin a une grande importance. grande importance, mais pas décisif.

Très souvent, une femme est touchée, ce qui passe inaperçu auprès des membres de sa famille, des professionnels de la santé ou des psychiatres.

Souvent, un gène muté spécial dont elle a hérité de ses proches est récessif, sans avoir beaucoup de chance de s'exprimer dans son intégralité.

La probabilité de développer une maladie associée à un facteur chromosomique

Il n'y a pas de réponse claire à la question de la transmission de la schizophrénie d'un parent à l'autre.

Une maladie génétique ou une prédisposition héréditaire est facteurs exprimés un risque, mais pas du tout une condamnation à mort. Par conséquent, les personnes confrontées à ce problème devraient petite enfanceêtre observé par un psychologue ou un psychiatre, et également éviter les facteurs provoquant le développement de la maladie.

Même lorsque les deux parents d'un enfant sont atteints de schizophrénie, la probabilité qu'il développe une telle pathologie ne dépasse généralement pas une probabilité de cinquante pour cent.

Par conséquent, jusqu'à ce que les preuves soient pleinement étayées par des données pratiques et expérimentales, on ne peut que spéculer sur la question de savoir si la schizophrénie est maladie héréditaire ou non.

Même s'il existe des données statistiques assez précises selon lesquelles la maladie se transmet le long d'une lignée chromosomique, il est encore très difficile de calculer le degré de sa probabilité.

De nombreux scientifiques éminents dans ce domaine ont mené des recherches pertinentes, mais il n’existe pas encore de données définitives. Ceci s'explique par le fait qu'il n'est pas possible d'étudier pleinement l'état mental et les signes de schizophrénie chez tous les proches du patient, ses arrière-grands-parents absents, ni d'identifier les conditions de formation et de développement d'un adolescent touché par la pathologie.

Parfois, la maladie peut être transmise des parents aux enfants, mais sous une forme si bénigne qu'il peut être très difficile de dire qu'une personne souffre de schizophrénie.

Dans les cas où les parents ou les enfants vivent dans un environnement très prospère et ne souffrent d'aucune maladie concomitante, la maladie se manifeste parfois sous la forme d'un comportement étrange ou même d'un portage presque caché.

Circonstances de manifestation de la pathologie sous forme élargie

Pour que la schizophrénie s'exprime sous une forme généralisée, une combinaison de facteurs tels que :

• biochimique;
• sociale;
• nerveux;
• psychologique;
• mutation chromosomique;
• présence d'un gène dominant ;
• caractéristiques constitutionnelles du patient, etc.

Par conséquent, tirer une conclusion définitive sur la probabilité d’hériter de la schizophrénie ne doit être fait qu’avec une grande prudence. Toutefois, remise facteur similaire, bien sûr, c’est inacceptable.

Les psychiatres en exercice ont remarqué depuis longtemps un lien entre un père ou même un oncle malade et la présence d'une pathologie chez un fils ou un neveu.

Une maladie mentale qui se manifeste par une variabilité constante de la conscience, de l'activité, de la perception et qui évolue vers un handicap est appelée schizophrénie. Les hommes comme les femmes souffrent de ces maladies. Le trouble comprend une douzaine de psychoses courantes. Les patients atteints de cette maladie entendent différentes voix de personnes invisibles ; Ils pensent que tout le monde autour d’eux connaît toutes leurs pensées et peut les contrôler. Cette condition provoque une paranoïa constante, un auto-isolement et une agitation agressive. Selon la gravité de la maladie, les patients se comportent différemment : certains parlent inlassablement de l'étrange et de l'incompréhensible ; d'autres restent assis en silence, j'ai l'impression de personnes en bonne santé. Les deux individus ne peuvent pas se servir eux-mêmes ou travailler dans une organisation.

Les experts estiment que la schizophrénie et l'hérédité sont des frères proches et que certaines circonstances de la vie (stress, mode de vie) peuvent les compléter.

Alors, est-ce que tout cela est héréditaire ou pas ?

« La schizophrénie est héréditaire », c'est ce que croyaient les experts du passé. Ils ont fait valoir: ceux qui avaient des proches dans leur famille avec un tel trouble mental, la maladie se manifesterait tôt ou tard, et en l'absence de tels proches, ils supposaient que le patient n'en était tout simplement pas au courant.

Preuve médecine moderne ils réfutent le fait que les gènes soient à blâmer et affirment que la schizophrénie n'est héréditaire que dans la moitié des cas ; dans d'autres cas, la maladie survient en raison d'une transformation persistante du génotype des cellules germinales des parents et les raisons de leur mutation sont inconnu.

Chaque cellule du corps possède 23 paires de chromosomes et à la conception, 2 copies de gènes sont transmises (une du père et une de la mère). On suppose que seules quelques unités héréditaires structurelles présentent un risque d'hériter de la schizophrénie, mais grande influence ils n'ont aucune influence sur le développement de la maladie. Le processus de formation de la maladie n'est pas seulement causé par facteurs héréditaires, mais aussi l'environnement :

• Maladies infectieuses causées par des virus.
• Mauvaise nutrition de l'embryon dans l'utérus.
• Mauvaise situation psychologique dans la famille ou au travail.
• Blessures à l'enfant pendant l'accouchement.

Chiffres de la schizophrénie héréditaire

1% de la population du pays souffre d'un groupe de troubles mentaux, mais si les parents en souffrent, le risque de développer la maladie devient 10 fois plus grand. Le risque d'hériter de la schizophrénie augmente encore plus si des parents au deuxième degré, par exemple une grand-mère ou une cousine, en souffrent. Le risque maximal est la maladie de l'un des jumeaux homozygotes (jusqu'à 65 %).

La localisation du chromosome dans le gène est très importante. Un défaut du chromosome 16 aura moins de force destructrice sur le cerveau qu'un défaut du 4ème ou du 5ème élément structurel du noyau cellulaire.

Science et schizophrénie

Des scientifiques californiens ont mené une étude dans laquelle des cellules souches de patients souffrant de maladies mentales ont été prélevées. On leur a donné différents niveaux développement, observé leur comportement, créant des conditions d'existence inhabituelles ou stressantes d'une manière non naturelle. Et pour une bonne raison! L’étude a révélé des bizarreries dans le comportement et le mouvement de ces cellules, c’est-à-dire plusieurs groupes de protéines.

Selon les scientifiques, ces expériences devraient aider à diagnostiquer la schizophrénie à un stade précoce.

Est-il possible de se renseigner sur la maladie avant la naissance de l'enfant ?

La schizophrénie est-elle une maladie héréditaire ? Oui! Mais il est impossible de déterminer la probabilité de transmission génétique lors de la conception, car les troubles mentaux sont causés non seulement par des défauts dans les unités du matériel héréditaire, mais également par d'autres facteurs d'influence. Et le nombre de gènes défectueux varie pour chaque personne. Il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter si vos enfants héritent de cette maladie.

En fait, on peut supposer que la probabilité d’hériter de la schizophrénie sera liée au nombre d’unités défectueuses du matériel héréditaire. Plus il y en a, plus le risque de contracter la maladie est élevé.

Il n’existe pas de réponse claire quant à savoir si la schizophrénie est une maladie héréditaire ou non. Cette maladie reste à ce jour le trouble mental le plus grave qui ne puisse être complètement guéri. Comme les scientifiques n'ont pas lutté avec les expériences et les recherches, ils n'ont jamais pu prouver l'étiologie de la schizophrénie, de sorte qu'il n'existe aucune méthode de traitement approuvée. La seule chose qui peut être faite pour le patient est de mener des séances de psychothérapie en ajoutant traitement médical. En particulier cas sévères il est nécessaire de choisir un médicament qui calmera le patient et éliminera le danger pour les autres.

Les personnes souffrant de maladies et de troubles mentaux ne sont pas rares. Des processus de pensée inadéquats, des pensées incohérentes et des hallucinations sont des compagnons fréquents de ces maladies.

Depuis des temps immémoriaux, de nombreuses générations se sont intéressées au rôle de l’hérédité dans la maladie mentale. Il n'était pas rare d'avoir des discussions entre amis sur les bizarreries de telle ou telle personne, où faisaient surface des faits de comportement inapproprié et de troubles chez l'un de ses proches. Le fait est que dans le cas d'un mariage avec une jeune femme ou un homme dont la famille avait des proches souffrant de maladie mentale, il existait un risque de troubles mentaux chez les enfants nés - leurs descendants.

Ce problème est toujours d'actualité aujourd'hui. L’une des plus courantes est la schizophrénie. Une maladie qui touche autant les hommes que les femmes. Femmes - dans une catégorie d'âge plus avancée et à un degré moins grave. Au moins 1% de la population mondiale souffre de cette maladie. La maladie touche également les enfants. Et il n’est pas étonnant que de nombreuses personnes directement liées à ce type de trouble se posent la question : la schizophrénie est-elle héréditaire ?

Les jeunes qui se marient, dont l'un souffre de cette maladie, leurs parents et amis se tournent vers les psychiatres pour obtenir des réponses, dans l'espoir de dissiper leurs doutes sur la possibilité de manifestations de schizophrénie chez leur progéniture attendue.

Dans divers forums, tant parmi les intéressés, leur environnement que parmi les médecins spécialistes, le problème est soulevé : la schizophrénie : est-elle héréditaire ?

De nombreuses sources dédiées à les troubles mentaux, il existe plusieurs causes à cette maladie.

Les données de nombreuses études dans le domaine de la schizophrénie sont mitigées. Les mécanismes de cette maladie sont actuellement étudiés de manière approfondie. Réalisé études diagnostiques malades, et de différentes catégories, différentes versions sont proposées, les symptômes sont interprétés, des conclusions sont tirées. Les résultats de la plupart des études confirment encore le fait que la schizophrénie est héréditaire. Le nombre d'enfants touchés dans les familles dont les parents souffrent de cette maladie est assez important et peut atteindre, selon certains essais, jusqu'à 20 %. Le risque de maladie est plus probable chez les enfants, ainsi que chez les adultes, dans les familles où leurs parents, frères et sœurs, c'est-à-dire leurs parents directs, sont malades. Le risque de morbidité chez les jumeaux est très élevé. Cela ne peut être ignoré par les chercheurs et confirme le fait haut degré cause héréditaire de ce trouble. Cependant, certains tests effectués ont néanmoins mis en doute ce facteur, motivant leurs conclusions par le fait qu'un grand nombre de personnes tombent malades sans avoir parmi leurs proches des personnes touchées par cette maladie. Il n'y a pas si longtemps, des chercheurs des États-Unis d'Amérique ont exprimé leurs doutes et formulé des hypothèses dans ce domaine.

DANS Dernièrement les chercheurs qui se sont posés et s'intéressent au problème : « la schizophrénie est-elle héréditaire ou non » sont plus enclins à l'influence de l'environnement, y compris ceux qui souffrent de cette maladie, sur le développement de la maladie chez une personne. Soulignant dans ses tests l'importance de l'environnement dans lequel la personne atteinte de la maladie a grandi et la mesure dans laquelle elle a été élevée par un parent malade.

Cependant, aucune conclusion claire n'a été tirée jusqu'à présent pour nier le facteur héréditaire dans le développement de la maladie. Cela ne nous permet pas de réfuter complètement la théorie selon laquelle la schizophrénie est héréditaire.