Ce qui se cache derrière le diagnostic de « grippe intestinale »

Quel type de « grippe » provoque des vomissements et de la diarrhée ? En quoi la grippe éternuante est-elle différente de la grippe intestinale ? Comment se protéger d’une infection à rotavirus ? Nous connaissons les réponses à ces questions pressantes !

Le virus est un anachronisme

autres symptômes - fièvre au plus fort de la maladie, parfois symptômes pseudo-grippaux - douleurs articulaires, douleurs musculaires ;

symptômes catarrhales légers (conjonctivite, toux, maux de gorge occasionnels).

Le rotavirus possède une affinité particulière (tropisme) pour les cellules pancréatiques. Au plus fort de la maladie, sa fonction est altérée. Au début, les selles deviennent grasses (mal lavées), ont une surface lisse et brillante et une consistance argileuse. Ensuite, une intolérance passagère à la lactase se développe (les villosités intestinales sont touchées) et les selles deviennent de plus en plus liquides. Une envie impérative de déféquer est caractéristique. Il semble à une personne que tout ce qui « entre » en elle « sort » immédiatement sans s'arrêter.

Vaccination et autres types de prévention de l'infection à rotavirus

Même la communauté médicale professionnelle ne parvient pas à un consensus sur la nécessité ou non de vacciner les enfants contre le rotavirus. Les antigènes du vaccin couvrent une petite partie des souches pathogènes et vous pouvez contracter une infection à rotavirus plusieurs fois de suite (comme c'est le cas avec le virus de la grippe, en raison de la variabilité de ses espèces).

” Il existe cependant un vaccin oral, Rotarix, fabriqué par GSK. Il n'est pas inclus dans le calendrier national de vaccination russe, mais vous pouvez vacciner votre enfant vous-même.

Le cycle de vaccination comprend deux doses de Rotarix, l'intervalle entre elles doit être d'au moins un mois. Les enfants doivent être vaccinés dès l’âge de six semaines et la dernière dose du vaccin doit être utilisée au plus tard à 6 mois. Pour les bébés nés prématurément, il n'y a pas d'instructions particulières sur l'utilisation du vaccin Rotarix : ils commencent à être vaccinés en même temps.

” Le médicament n'est pas utilisé chez les enfants de plus d'un an, car le risque d'infection et d'infection grave à rotavirus diminue avec l'âge, ainsi que le développement de la microflore intestinale.

Les mesures préventives générales incluent la quarantaine. Étant donné que l'infection se propage très rapidement, ne visitez pas les endroits bondés avec de jeunes enfants au plus fort de l'épidémie. Traditionnellement : se laver les mains en rentrant de la rue !

Traitement de l'infection à rotavirus

Que faire si vous ou vos enfants êtes malades ? Il n’existe pas de traitement spécifique contre l’infection à rotavirus.

Tâche n°1 : éliminer les symptômes dangereux qui provoquent une perte de liquide.

Les adultes peuvent prendre des médicaments tels que le cérucal (inhibe le centre du vomissement) et le lopéramide (arrête la motilité intestinale). Si les vomissements ne s'arrêtent pas, cerucal peut être administré par voie intramusculaire.

Tâche n°2 : aider l'organisme à faire face aux virus.

Les médicaments antiviraux non spécifiques sont généralement utiles, par exemple les interférons (les enfants ne reçoivent des suppositoires qu'après l'arrêt de la diarrhée) et le Vetom, un médicament biologique originaire de Koltsovo. La bactérie Bacillus subtilis contient des gènes qui produisent de l'interféron humain.

CONTRE-INDICATIONS POSSIBLES, CONSULTATION SPÉCIALISÉE REQUISE

Déshydratation chez les enfants pendant la maladie

Attention : la déshydratation est particulièrement dangereuse pour les enfants !

La quantité totale de liquide dans le corps chez les nourrissons représente 80 % du poids corporel, chez les adultes - 60 % ; De plus, 45 % du poids corporel d’un nourrisson est constitué de liquide extracellulaire, alors que chez un adulte, ce chiffre est de 20 %. Plus l'enfant est petit, plus le risque de déshydratation est grand et plus ses conséquences cliniques sont graves.

” En cas de vomissements et de diarrhée incontrôlables, essayez d'estimer la quantité perdue - 10 % du poids de l'enfant (environ 1 000 ml pour un poids de 10 kg) indique une déshydratation grave et la nécessité d'une hospitalisation d'urgence.

Une déshydratation allant jusqu'à 5 % du poids corporel est considérée comme modérée et peut être gérée à la maison, à condition que l'enfant boive des liquides dans une tasse ou une cuillère.

Si…

• il n'est pas possible de boire le volume perdu en quelques heures ;
• un enfant de moins de 3 ans ou plus, mais léthargique et léthargique ;
• se plaint de bouche sèche;
• vous constatez une diminution du teint de la peau, des lèvres et de la langue sèches,

...alors votre chemin passe par l'hôpital.

Il ne sert à rien d’attendre « et si ça s’améliore ». Les vomissements et la diarrhée incontrôlables chez un enfant de moins d'un an sont toujours une raison pour demander une aide d'urgence, d'autant plus que le médicament antiémétique le plus populaire, Cerucal, n'est pas prescrit aux enfants de moins de deux ans en ambulatoire.

Comment nourrir les enfants infectés par le rotavirus

N'oubliez pas qu'avec une infection à rotavirus, un déficit enzymatique se développe. Les produits laitiers et les aliments riches en graisses doivent être exclus du régime alimentaire au plus fort de la maladie.

Du thé fort non sucré, de l'eau de riz et de la gelée non sucrée seront bénéfiques.

Pour les bébés, la bouillie de riz sans produits laitiers et le thé à la camomille, à l'anis et au fenouil soulageront leur état. L'amidon de riz a un effet calmant sur les parois de l'estomac et des intestins, les huiles essentielles de fenouil et d'anis réduisent les flatulences et les inconforts au niveau de l'abdomen.

Malgré les symptômes d'intoxication grave, de déshydratation et d'état général grave, la récupération est rapide, après 4 à 6 jours, une personne est debout, mais les rota et les norovirus continuent d'être libérés jusqu'à 14 à 16 jours. Cela explique les épidémies et les taux d’incidence élevés parmi les enfants fréquentant les institutions de garde d’enfants. Si votre pédiatre traitant vous recommande de passer quelques jours de plus avec votre enfant à la maison et de ne pas l'emmener à la maternelle, car « il est déjà en parfaite santé et je dois aller travailler », écoutez la recommandation du médecin. Cependant, ce conseil est universel : vous pouvez l'utiliser en toute sécurité pour n'importe quelle maladie !

Les maladies infectieuses constituent un problème urgent dans la pratique médicale auquel sont confrontés les spécialistes à tous les niveaux. Les nouveau-nés, les écoliers, les adolescents et les adultes tombent souvent malades de maladies infectieuses causées par des virus, des bactéries, des champignons et d'autres microbes. Les virus sont considérés comme l’un des agents infectieux les plus courants. Les agents pathogènes pénètrent dans l’organisme de diverses manières et détruisent les cellules vivantes. La durée d’une infection virale dépend en grande partie de l’agent à l’origine de l’infection.

La maladie comprend plusieurs phases (stades) :

• Contact avec une personne, un produit, un environnement aérien infecté. Vous pouvez être infecté par des gouttelettes en suspension dans l’air, par des aliments ou par l’air contaminés. Le contact avec un agent infectieux est appelé adsorption du virus avec pénétration dans la cellule.
• Période d'incubation (phase latente et cachée). L'agent pathogène affecte le corps, réduisant les mécanismes généraux d'adaptation de résistance à la maladie. Il n'y a pas de symptômes prononcés, mais en cas de rhume pendant la période d'incubation, le patient développe un mal de gorge.
• Le prodrome est le premier signe avant-coureur de la maladie. Le stade prodromique comprend l'intervalle de temps allant des premières manifestations de l'infection aux signes prononcés du tableau clinique. Elle se caractérise par des signes généraux de malaise - nez qui coule, toux sèche ou grasse, faiblesse du corps.
• L'ampleur ou le développement de la maladie. À ce stade, des symptômes caractéristiques d'une maladie virale spécifique apparaissent ; au cours du processus inflammatoire, la température corporelle de base augmente. Si le parcours est compliqué, des signes dangereux peuvent apparaître - crise, effondrement, coma.
• Stade de l'évolution de la maladie - en fonction de la gravité de la maladie, de la consultation opportune d'un médecin et de l'efficacité du schéma thérapeutique choisi par le patient, une guérison complète, une guérison incomplète, une rechute, une rémission, une complication ou la mort surviennent.

Une personne peut être infectée par une maladie virale de différentes manières.

La plupart des infections virales sont faciles à traiter et disparaissent rapidement. Par exemple, les infections virales respiratoires aiguës ou les infections respiratoires aiguës, qui sont rapidement traitées avec des médicaments antiviraux efficaces, durent de plusieurs heures à trois à cinq jours. La durée d'une infection virale est calculée à partir du contact avec la source de l'infection jusqu'à la guérison complète. Il faut tenir compte du fait que certains patients cessent de contaminer les autres tout en continuant à être malades ou, au contraire, s'étant complètement remis de l'infection, ils peuvent infecter quelqu'un d'autre.

Durée de la période d'incubation

La période d'incubation d'une infection virale s'entend comme la période allant du moment de l'infection par un agent pathogène infectieux jusqu'à la manifestation des signes/symptômes cliniques de la maladie - prodrome. Étant donné que le virus se propage dans le corps à des rythmes différents de lésions cellulaires, la période d'incubation des rhumes localisés dans les voies respiratoires est de trois heures. Les infections généralisées complexes se caractérisent par une longue période d'incubation - le virus a besoin de beaucoup de temps pour atteindre l'organe cible après avoir pénétré dans l'organisme et provoquer des manifestations cliniques de la maladie.

La durée d'une infection virale pendant la période d'incubation dépend de l'agent causal de la maladie. Le tableau 1 montre les périodes d'incubation, combien de temps dure une infection virale avant l'apparition des symptômes caractéristiques d'une maladie particulière.

Tableau 1. Période d'incubation des maladies infectieuses virales

En cas d'infection virale, des signes peuvent apparaître en quelques heures - grippe, maladie à rhinovirus, lésions intestinales. La courte période d'incubation vous permet d'identifier rapidement l'agent causal de l'infection et de commencer le traitement à un stade précoce. Dans le même temps, des maladies aussi graves que la tuberculose ne se manifestent pas longtemps; le virus reste dans l'organisme à l'état latent et la réplication commence lorsque la défense immunitaire est considérablement réduite.

Le caractère contagieux d’un patient dépend du type de virus, il est donc important de limiter les contacts du patient avec d’autres personnes. Si la période d’incubation est supérieure à 5 jours, on peut parler de n’importe quelle infection virale. La phase latente étant cachée, un diagnostic précis peut être posé lorsque des symptômes caractéristiques apparaissent et la zone de localisation des virus dans le corps du patient est déterminée - les voies respiratoires, le foie, les reins, le tractus gastro-intestinal.

Durée de la maladie : combien de temps dure la température et combien de personnes sont contagieuses

Une augmentation de la température corporelle est considérée comme l'un des principaux signes de diverses maladies. La fièvre indique l’apparition d’un processus inflammatoire dans le corps du patient, qui réagit aux cellules étrangères avec une augmentation de la température. Selon la maladie, il peut rester dans l'organisme pendant plusieurs heures ou jours lors d'une infection virale, avec des baisses et des augmentations périodiques de la valeur sur le thermomètre. Température pour les maladies d'origine virale les plus courantes :

• ARVI - trois à cinq jours chez les enfants, deux à trois jours - valeur augmentée chez les adultes, après quoi la température revient à la normale. Les rhumes se caractérisent par une augmentation progressive de la température.
• L'infection par l'adénovirus s'accompagne d'une légère température (de faible intensité) comprise entre 37 et 37,5°C. Chez les enfants, la durée est de 7 à 10 jours, chez les adultes à partir de 39°C – plusieurs jours, diminution.
• La grippe se caractérise par une forte augmentation de la température, mal contrôlée par les antipyrétiques, pouvant dépasser 39-39,5°C, la fièvre dure jusqu'à sept jours chez les enfants et les patients adultes.

La grippe est difficile à tolérer en raison d'une forte augmentation de la température

Le plus grand danger est une température élevée prolongée - à partir de cinq jours. Dans ce cas, le médecin peut prescrire un antibiotique, totalement inutile pour toute infection virale, mais nécessaire pour éliminer l'infection bactérienne qui y est attachée. Par conséquent, il est très important de diagnostiquer le patient de manière rapide et précise - les maladies virales sont traitées avec des médicaments antiviraux et non avec des antibiotiques.

Le danger est une baisse de la température pendant plusieurs jours avec une montée répétée à des niveaux élevés. La raison en est une complication après une maladie, un traitement inefficace ou un rétablissement incomplet du patient. À cet égard, il convient de noter que les patients atteints d'une infection virale peuvent devenir porteurs de la maladie pour d'autres. Le nombre de personnes contagieuses avec une infection virale dépend de l'agent pathogène et de la maladie - les données sont présentées dans le tableau 1.

Il convient de noter que dans presque toutes les maladies virales courantes, le patient est contagieux pendant cinq jours jusqu'à sa guérison et reste porteur de l'infection après sa propre guérison. L'exception concerne les oreillons (oreillons), dans lesquels le patient ne peut infecter personne après sa guérison.

Important : les données sur la durée d'infection du patient données dans le tableau 1 sont indiquées à la valeur minimale. Dans certaines maladies, le portage de l'agent pathogène dans le corps d'un patient guéri persiste pendant des mois. La contagiosité est comptée dès le début de la période d'incubation, c'est-à-dire qu'en l'absence de symptômes cliniques prononcés en phase de latence, le patient peut déjà infecter son entourage.

ARVI, rhumes, infections respiratoires aiguës

Une infection virale respiratoire aiguë accompagne une personne dès l'enfance et se manifeste activement avec l'arrivée du froid. La maladie ne présente pas de risques particuliers pour la santé si elle est traitée à temps. Dans les cas avancés, la durée des ARVI dépasse dix jours et peut évoluer en pneumonie avec difficultés respiratoires et manque d'oxygène. Localisation des ARVI - voies respiratoires, nez, trachée.

Étant donné que les ARVI se transmettent par des gouttelettes en suspension dans l'air, personne n'est à l'abri d'une infection, en particulier les enfants dont le système immunitaire est affaibli. Ce que vous devez savoir sur les maladies respiratoires virales :

• Il existe environ 250 agents pathogènes qui provoquent des infections virales. La liste des infections virales respiratoires aiguës comprend donc la grippe, le parainfluenza, le rhinovirus, l'adénovirus et de nombreuses autres maladies communément appelées rhumes.
• Chacun des virus peut participer indépendamment à l’infection, mais parfois d’autres agents pathogènes se joignent aux agents. Dans le contexte d'un système immunitaire affaibli, une infection bactérienne peut se développer, ce qui augmente considérablement la durée et la complexité des ARVI.
• La durée d'une infection virale ARVI dépend de la gravité de la maladie, de la présence de maladies concomitantes et de l'efficacité du traitement. La grippe en tant qu'infection virale chez les enfants et les patients adultes sous une forme bénigne dure 7 à 10 jours, sous une forme modérée et sévère - au moins un mois.
• La maladie respiratoire aiguë parainfluenza dure 7 à 10 jours, mais la toux persiste pendant deux semaines, l'infection à adénovirus avec une évolution bénigne de la maladie ne dure pas plus de 10 jours, le métapneumovirus - 4 à 12 jours, l'entérovirus - 7 à 10 jours, le coronavirus - 3-4 jours, réovirus – 5-7 jours.

Il convient de noter que les maladies virales chez les jeunes enfants et les patients adultes ont à peu près la même durée, mais un enfant peut être malade pendant deux à trois jours de plus en raison d'une fonction de défense immunitaire insuffisamment développée. Les signes cliniques chez les enfants apparaissent plus intensément et l'état fébrile évolue rapidement. Si la température d’un enfant atteint 39°C, persiste et n’est pas soulagée par les antipyrétiques, vous devez immédiatement appeler une ambulance.

Infection à rhinovirus

Les dommages à la muqueuse nasale sont une manifestation d’une infection à rhinovirus ou, en termes simples, d’un « nez qui coule contagieux ». Les agents viraux pénètrent dans l'organisme du patient par le nez, une réaction inflammatoire locale de la muqueuse se produit avec une possible dilatation des vaisseaux sanguins, un gonflement, un gonflement des ganglions lymphatiques chez l'enfant, la maladie peut attaquer les voies respiratoires, le larynx et les bronches ; Dans la pratique médicale, elle survient le plus souvent chez les enfants de moins de cinq ans. Caractéristiques d'un rhume :

• La durée de la période d'incubation d'une infection virale chez l'adulte ne dépasse pas sept jours, mais elle est en moyenne de 1 à 3 jours.
• Le syndrome principal est un écoulement nasal sévère, les symptômes accompagnant la période prodromique sont un léger malaise et une congestion nasale.
• Durée de la fièvre – la température est subfébrile, basse, dure 2-3 jours, l'état du patient est satisfaisant.
• Combien de jours dure l'infection virale en cas d'infection par un rhinovirus ? En règle générale, les manifestations cliniques durent 7 jours et la durée de la maladie peut aller jusqu'à 14 jours.

Les complications d'une infection à rhinovirus ne surviennent généralement pas ; le patient se voit prescrire un traitement symptomatique. Il est extrêmement rare que la sinusite, la bronchite et l’otite soient associées à une infection. La maladie n’entraîne pas une forte détérioration de l’état de santé et ne suscite pas de préoccupation majeure en raison du rétablissement rapide du patient.

Infection à adénovirus

Si l'agent causal pénètre dans les voies respiratoires supérieures et affecte les amygdales, la maladie s'accompagne d'une conjonctivite, il est possible que le patient ait une infection adénovirale. Il s'agit d'une maladie répandue, caractéristique de la saison froide, qui survient souvent chez les enfants fréquentant des établissements d'enseignement préscolaire, mais les adultes ne sont pas à l'abri de la maladie. Points clés de l'évolution de la maladie et durée de cette infection virale :

• Durée - de plusieurs jours à une semaine, avec une rechute pouvant aller jusqu'à deux à trois semaines.
• L'agent pathogène pénètre dans le corps du patient par les muqueuses des voies respiratoires supérieures, pénétrant dans les bronches et l'intestin grêle, où il se multiplie.
• La période d'incubation dure 1 jour à 2 semaines en moyenne - de cinq à huit jours, accompagnée de signes d'intoxication.
• Une fièvre légère est observée pendant 5 à 7 jours, atteignant rarement 38 à 39 degrés.
• Le deuxième ou le troisième jour après la maladie, le patient ressent des douleurs aux yeux et un larmoiement sévère.

Dans certains cas, la maladie se manifeste par des complications au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, et le développement d'une pneumonie adénovirale est possible. Les conséquences probables de la maladie sont une sinusite purulente, une otite typique, des lésions rénales et une pneumonie bactérienne secondaire.

Parainfluenza

L'infection virale respiratoire aiguë parainfluenza résulte d'une infection par quatre groupes de virus affectant les voies respiratoires supérieures ou inférieures du patient. Le parainfluenza peut facilement être confondu avec un rhume. Le virus se transmet par des gouttelettes en suspension dans l'air, en touchant des surfaces contaminées, puis aux muqueuses. Vous pouvez être infecté par le virus parainfluenza par contact avec une personne malade. Combien de jours durent les phases de la maladie ?

• Le patient devient contagieux le dernier jour de la période d'incubation.
• La contagiosité du patient persiste 5 à 9 jours après le début de la maladie.
• La durée de la période d'incubation de l'infection est de 3 à 4 jours.
• Une fièvre légère pouvant atteindre 38 degrés persiste pendant plusieurs jours.
• La durée totale de la maladie ne dépasse généralement pas 7 jours.

L'infection par les virus parainfluenza est difficile à diagnostiquer ; dans la plupart des cas, les patients adultes dotés d'une forte immunité tolèrent la maladie rapidement et sans traitement médicamenteux. Pendant un certain temps après la maladie, le patient guéri reste sensible à la flore microbienne pathogène.

Grippe

La grippe de trois types est considérée comme une maladie virale dangereuse et répandue - A, B et C. La durée et la complexité de la maladie sont déterminées par l'agent causal. La durée d'une infection virale dépend également de la source de la maladie : l'infection est transmise par une personne présentant des signes évidents ou subtils de la maladie par des gouttelettes en suspension dans l'air. Durée :

• La période d'incubation est courte - de 12 heures à 3 jours. Plus il y a de virus qui pénètrent dans l’organisme et plus l’immunité est faible, plus la période d’incubation est courte.
• Le stade prodromique est caractérisé par de la fièvre, des malaises et des douleurs articulaires.
• Le développement aigu de la maladie dure 2 à 4 jours, accompagné d'une forte augmentation de la température supérieure à 39 degrés.
• La durée totale de la grippe est d'environ 10 jours. Les personnes souffrent d'une infection virale, les effets résiduels durent jusqu'à plusieurs semaines - toux, maux de gorge.

La grippe est considérée comme une maladie dangereuse ; des épidémies d'infection virale surviennent tous les deux à trois ans, aggravant les indicateurs épidémiologiques. Les complications de la grippe virale surviennent en l'absence de traitement approprié en temps opportun - abcès du poumon, pneumonie, myocardite, otite moyenne, sinusite, méningite, encéphalite, choc allergique toxique. De telles conséquences peuvent entraîner la mort. Il est important de connaître exactement la durée de la période d'incubation afin de commencer rapidement le traitement avec des médicaments antiviraux.

Grippe intestinale

La combinaison de l'apparition aiguë de la maladie et de symptômes catarrhales sévères constitue les caractéristiques distinctives de la grippe intestinale causée par des agents viraux. La durée d'une infection virale dépend de la gravité de la maladie - légère, modérée ou grave. Afin de prendre des mesures en temps opportun, vous devez déterminer le principal calendrier de développement de la maladie :

• Forme légère - la durée totale de la maladie peut aller jusqu'à une semaine, avec une forme modérée, la durée de la maladie est de 7 à 14 jours, avec une forme sévère, le patient est placé dans un hôpital, la durée de la maladie est de deux semaines.
• La période d'incubation dépend de la défense immunitaire. Avec une forte immunité, la phase de latence dépasse rarement 5 à 6 heures ; avec une réponse immunitaire affaiblie, la période d'incubation dure jusqu'à cinq jours.
• La grippe intestinale (rotavirus) au stade initial s'accompagne d'un écoulement nasal, d'éternuements et d'un mal de gorge. Une toux apparaît tous les deux jours, la diarrhée dure 3 à 5 jours et des vomissements surviennent jusqu'à cinq fois par jour.
• L'état fébrile chez les enfants atteints de rotavirus dure de trois à cinq jours et la température peut atteindre un niveau dangereux de 39 degrés. Après une semaine, les patients commencent à se rétablir si la grippe intestinale est correctement diagnostiquée et si un traitement médicamenteux efficace est choisi.

C'est extrêmement important : dès que la grippe intestinale virale est établie sur la base de signes de maladie, le patient doit être isolé de l'équipe pendant au moins dix jours, car le virus est assez dangereux, contagieux et tenace. Pour que le rotavirus disparaisse rapidement, l'infection virale ne doit pas durer plus de trois à cinq jours avec un traitement efficace du patient.

Le tableau 2 fournit des données sur la durée des infections virales courantes.

Tableau 2. Délais pour les phases et durées des différents types d'ARVI

Toute infection virale doit être considérée comme une maladie grave aux conséquences dangereuses. Chez un enfant, après une infection virale respiratoire aiguë, les complications peuvent évoluer vers une pneumonie, beaucoup plus difficile à traiter qu'un rhume. Des formes complexes de la maladie chez les patients adultes surviennent également avec certaines complications. Il est strictement déconseillé de supporter la grippe « debout », de refuser de prendre des médicaments antiviraux et antipyrétiques, car les complications de la grippe entraînent chaque année la mort de milliers de patients dans le monde.

Je travaille comme médecin vétérinaire. Je m'intéresse à la danse de salon, aux sports et au yoga. Je privilégie le développement personnel et la maîtrise des pratiques spirituelles. Sujets favoris : médecine vétérinaire, biologie, construction, réparations, voyages. Tabous : droit, politique, technologies informatiques et jeux informatiques.

Les infections virales sont des maladies causées par de minuscules particules pathogènes appelées virus. Leur caractéristique importante est la présence de complications graves, notamment chez les enfants et les personnes âgées. Malgré la variété des formes cliniques, les approches du diagnostic et du traitement de la plupart des maladies virales sont les mêmes. L'immunoprophylaxie et la vaccination en temps opportun jouent un rôle important dans la santé publique.

Causes des maladies infectieuses virales

Les causes des maladies infectieuses peuvent être divisées en deux grands groupes. D’une part, il s’agit de facteurs internes au corps humain qui créent de bonnes conditions pour l’introduction et la reproduction du virus. Cela inclut une diminution de l'immunité locale, une hypovitaminose, des maladies somatiques chroniques (principalement le diabète sucré et les maladies du foie).

Chez les enfants, les caractéristiques anatomiques du système respiratoire jouent un rôle important : voies nasales étroites, immaturité de l'anneau lymphoïde pharyngé, petite taille du larynx, apport sanguin abondant aux voies respiratoires. De plus, les enfants âgés de 2 à 5 ans ont des contacts intenses avec d’autres enfants et adultes, ce qui entraîne un risque accru d’infection.

Du côté des agents pathogènes, il est important de noter leur capacité à muter. Les virus modifient intensément le matériel génétique, acquérant de nouvelles propriétés et maîtrisant de nouvelles voies de transmission. Cela leur permet de circuler avec succès dans l’environnement et de maintenir leur capacité à survivre dans le corps humain.

Classification

Tous les agents pathogènes des maladies infectieuses virales sont de minuscules particules appelées virions. Pour des raisons pratiques, il est très important de connaître le chemin et le mécanisme de leur distribution. Sur cette base, les infections virales sont divisées en :

• Infections aéroportées des voies respiratoires (grippe, parainfluenza, infection adénovirale, rougeole, rubéole, varicelle).
• Intestinal (infection à rotavirus, maladie causée par les virus Coxsackie et ECHO, hépatite A et E, etc.).
• Sang (hépatite B, C, D, VIH, etc.).
• Contact (herpès des premier et deuxième types, HPV, etc.).

Grippe

Agent causal : virus de la grippe. Il possède les souches A, B et C. La souche la plus courante dans la nature est A. Elle a tendance à muter , ce qui explique la forte incidence de la grippe au sein de la population. Le virus est instable dans l’environnement extérieur et ne tolère ni le dessèchement ni les fluctuations brusques de la température ambiante. Périt lorsqu'il est exposé aux détergents conventionnels et aux rayons ultraviolets.

La source de l'infection est une personne malade dès la fin de la période d'incubation. Le patient est le plus contagieux pendant la période de symptômes catarrhales (nez qui coule, toux). Voie de propagation de l'agent pathogène : aéroportée. Durée d'incubation : de 15 heures à 3 jours, en moyenne 24 heures.

Tableau clinique : une particularité est que les phénomènes d'intoxication générale sont toujours au premier plan. La maladie débute par une augmentation soudaine de la température jusqu'à 38,5-39 °C. Il y a un mal de tête, une sensation de « douleur » au niveau des articulations et des muscles. Ce n'est qu'à la fin du premier jour que des symptômes catarrhales apparaissent : toux sèche avec crachats peu abondants, nez qui coule. Au 3-4ème jour de la maladie, la toux devient humide et les crachats sont évacués intensément. La maladie dure en moyenne 5 à 7 jours.

Caractéristiques chez les enfants : chez les enfants plus âgés, des symptômes de lésions du système nerveux central peuvent souvent apparaître : photophobie, tension dans les muscles du cou et grimace de douleur sur le visage.

Chez les nouveau-nés et les nourrissons atteints de grippe, la fièvre et les intoxications graves sont rarement détectées et les symptômes catarrhales sont légers (toux rugueuse, congestion nasale). La gravité est déterminée par le développement fréquent de complications bactériennes chez l'enfant, telles que pneumonie, œdème pulmonaire, méningite, etc.

Traitement et prévention : Oseltamivir, Remantadine, Amantadine, préparations d'interféron (Grippferon, Anaferon). Traitement symptomatique : AINS (ibuprofène…), vasoconstricteurs nasaux, antitussifs (Codelac, Tusuprex, Terpinkod) et expectorants (Mukaltin, ACC, Ambrobene). Pour les infections bactériennes, les antibiotiques sont utilisés en fonction de la sensibilité de l'agent pathogène. Prévention : vaccination de la population avant la saison épidémique attendue.

Parainfluenza

Agent causal : virus parainfluenza. Chez l'homme, la maladie est causée par quatre types de virus (1, 2, 3, 4). Le virus est instable dans l’environnement. À température ambiante, il meurt en 4 heures. Sensible aux désinfectants. La source de l'agent pathogène provient des patients présentant des formes typiques et effacées de la maladie, contagieuses en une semaine. Voie de distribution : aéroportée. La susceptibilité est élevée. Période d'incubation : de 1 à 7 jours, en moyenne 5 jours.

Tableau clinique : la maladie se développe progressivement, sur 2-3 jours. L'intoxication est légère, avec des symptômes catarrhales au premier plan. La température dépasse rarement 38 °C. Dans le pharynx, une légère rougeur de la membrane muqueuse est détectée, la paroi arrière du pharynx est « granuleuse ». Une caractéristique distinctive du parainfluenza est la lésion du larynx (laryngite). Elle se manifeste par une toux forte, sèche et « aboyante ».

Caractéristiques chez les enfants : chez les enfants de moins de 6 mois. le parainfluenza est rare. Les phénomènes catarrhales prédominent ; le syndrome du croup est rare. Complications : chez les enfants de 1 à 5 ans, une laryngite sténosante (« faux croup ») se développe le plus souvent. Cette situation d'urgence nécessite une hospitalisation immédiate de l'enfant. Chez l'adulte, le syndrome ne survient pratiquement pas.

Le traitement est symptomatique : antitussifs (Codelac, Tusuprex, Terpinkod) et expectorants (Mukaltin, ACC, Ambrobene). Pour les infections bactériennes, les antibiotiques sont utilisés en fonction de la sensibilité de l'agent pathogène. Prévention : non développée.

Infection à adénovirus

Conjonctivite adénovirale

Agent pathogène : adénovirus. 49 souches sont dangereuses pour l'homme, parmi lesquelles les principales sont les souches 1, 3, 4, 5, 7, 8, 12, 14 et 21. La source de l'agent pathogène est constituée de personnes malades et de porteurs de virus. Ils excrètent le virus avec les sécrétions des voies respiratoires supérieures et de la conjonctive des yeux pendant 5 à 7 jours, parfois 25 jours de maladie, avec les selles jusqu'à 3 semaines. Principale voie de propagation : aéroportée ; des voies de transmission de nourriture et d’eau sont possibles. L'incidence la plus élevée est observée pendant les mois d'automne et d'hiver. Période d'incubation : de 5 à 14 jours, en moyenne 7 jours.

Tableau clinique : la période de pointe commence de manière aiguë, mais les symptômes de la maladie se développent de manière séquentielle. Cette infection se caractérise par une fièvre prolongée (jusqu'à 2 semaines) et de graves symptômes catarrhales locaux. L'apparence du patient est typique : son visage est gonflé, il y a des écoulements muqueux abondants du nez et une conjonctivite. De plus, les phénomènes d'amygdalite aiguë sont prononcés avec une augmentation simultanée de la taille des ganglions lymphatiques cervicaux et sous-maxillaires. Les lésions des ganglions lymphatiques intestinaux (mésadénite) peuvent s'accompagner de douleurs abdominales rappelant une appendicite aiguë. Dans de rares cas, une éruption maculopapuleuse survient.

Caractéristiques chez l'enfant : température plus élevée que chez l'adulte (jusqu'à 39°C), symptômes sévères d'intoxication et de déshydratation avec diarrhée.

Complications : pneumonie, sinusite, infections bactériennes.

Traitement : symptomatique uniquement. Le schéma thérapeutique est similaire pour toutes les infections virales respiratoires aiguës.

Prévention : immunisation avec un vaccin oral vivant (USA) selon les indications épidémiologiques.

Varicelle

Éruption cutanée de varicelle

Agent pathogène : virus de l'herpès de type 3, varicelle-zona (VZV). Faible résistance à l’environnement, sensible aux solutions désinfectantes et aux rayons ultraviolets. La source de l'agent pathogène sont les personnes malades. Principale voie de transmission : gouttelettes en suspension dans l’air. Les patients atteints de varicelle sont contagieux aux autres un jour avant l'apparition de l'éruption cutanée et jusqu'à 5 jours après l'apparition des derniers éléments de l'éruption cutanée. Le virus est très volatil, l'infection se produit à une distance allant jusqu'à 20 m. Un mécanisme vertical de transmission de la mère au fœtus a également été décrit. Période d'incubation : de 10 à 21 jours, en moyenne 14 jours.

Tableau clinique : chez l'adulte, la température corporelle et les symptômes d'intoxication sont plus prononcés que chez l'enfant. Les éléments de l’éruption cutanée n’apparaissent pas d’un seul coup. Chaque épisode de sommeil est accompagné d'un épisode de fièvre. Au début, ils ressemblent à de petites taches rouges qui, en quelques heures, se transforment en tubercule, puis en vésicule remplie de contenu transparent. Après 1 à 2 jours, ils se dessèchent, se couvrent d'une croûte brune, après quoi des taches pigmentées subsistent sur la peau, dans certains cas des cicatrices. Les éléments de l'éruption cutanée sont localisés sur toutes les zones de la peau, en particulier sur le cuir chevelu (une caractéristique de la varicelle).

La maladie se caractérise par diverses éruptions cutanées. Dans une zone de la peau, vous pouvez trouver des éléments qui se trouvent à différents stades de développement (d'une tache à une croûte), ainsi que de différentes tailles (de 1 à 2 à 5 à 8 mm). L'éruption cutanée s'accompagne souvent de démangeaisons sévères. Chez l'adulte, il est plus abondant, la période des éruptions cutanées est plus longue et les pustules apparaissent plus souvent. Souvent accompagné de multiples ganglions lymphatiques hypertrophiés.

Caractéristiques chez les enfants : la maladie débute généralement par l'apparition d'une éruption cutanée. Dans le même temps, la température corporelle augmente de 37,5 à 38,5 - 39 °C. La gravité de la fièvre et de l'intoxication dépend du nombre d'éruptions cutanées. En règle générale, sa durée ne dépasse pas 3 à 5 jours. Complications : pneumonie, méningite, kératite, infections bactériennes.

Traitement : dans les formes peu compliquées, le traitement est symptomatique. Les éléments de l'éruption cutanée sont traités avec des antiseptiques (vert diamant, chlorophyllipt, etc.). À haute température, des anti-inflammatoires sont prescrits. L'utilisation de l'acide acétylsalicylique chez les enfants est contre-indiquée ! Dans les formes sévères, le traitement est effectué en milieu hospitalier à l'aide de médicaments antiviraux (acyclovir) et d'immunoglobulines. En cas d'infections bactériennes, des antibiotiques à large spectre sont utilisés.

Prévention : isolement du patient pendant 9 jours à compter de la maladie. La prévention spécifique comprend l'administration d'un vaccin.

Rougeole

Éruption cutanée due à la rougeole

Les spots de Filatov

Agent causal : virus de la rougeole. L'agent pathogène n'est pas stable dans l'environnement, à une température de 60°C, il est détruit en quelques secondes et meurt instantanément sous l'influence du soleil et des rayons UV. À température ambiante, il persiste pendant 3 à 4 heures. La source de l'agent pathogène est une personne malade qui devient contagieuse pour les autres au cours des 2 derniers jours de la période d'incubation, pendant toute la période catarrhale et l'apparition d'éruptions cutanées. A partir du 5ème jour de l'apparition de l'éruption cutanée, le patient devient non contagieux. La principale voie de propagation de l’agent pathogène est la voie aérienne. Période d'incubation : 8 à 10 jours, mais peut être prolongée jusqu'à 17 jours.

Tableau clinique : on distingue trois périodes principales : catarrhale (ou initiale, prodromique), éruption cutanée et pigmentation. La période initiale dure de 3 à 4 à 5 à 7 jours. Les symptômes cliniques sont une augmentation de la température corporelle jusqu'à 38,5 - 39,0 °C, une conjonctivite, une rhinite, une amygdalite, une pharyngite. Les phénomènes catarrhales progressent régulièrement. Les patients présentent un écoulement nasal abondant, d'abord muqueux, puis avec des éléments de pus, ainsi qu'une voix rauque ou rauque et une toux sèche et obsessionnelle. On observe un gonflement des paupières, une photophobie, une rougeur de la conjonctive suivie du développement d'une conjonctivite purulente. L'état général des patients est significativement perturbé : on observe une diminution de l'appétit et des troubles du sommeil. Les symptômes d'intoxication générale sont prononcés, des convulsions et des troubles de la conscience peuvent survenir.

La période catarrhale de la rougeole se caractérise par l'apparition de petites taches rouge rosé sur le palais mou et dur. Ils sont généralement détectés 1 à 2 jours avant l’éruption cutanée. Chez un certain nombre de patients au cours de cette période, une éruption cutanée légère, légère et ponctuelle apparaît sur la peau. Les taches de Filatov, qui apparaissent 1 à 2 jours avant l'éruption cutanée, sont un symptôme distinctif de la rougeole au cours de la période initiale. Ils sont détectés sur la muqueuse des joues (au niveau des molaires), des lèvres et des gencives. Ce sont des papules blanc grisâtre de la taille d'une graine de pavot, ressemblant à de gros cristaux de sel ou de semoule, entourées d'une corolle.

La période d'éruption cutanée commence entre le 4ème et le 5ème jour de la maladie et se caractérise par l'apparition d'une éruption cutanée tachetée de rose sur le fond d'une peau de couleur normale. La principale caractéristique est son phasage. Habituellement, le 1er jour, des éléments de l'éruption cutanée apparaissent sur le visage, le 2ème - sur le torse et les zones des bras les plus proches, le 3ème - l'éruption cutanée s'étend complètement aux membres. Les premiers éléments apparaissent derrière les oreilles, sur l'arrière du nez sous forme de petites taches ou papules de couleur rose foncé. En quelques heures, leur taille augmente. Les éléments fusionnent et l'éruption cutanée devient typique de la rougeole - maculopapuleuse. En règle générale, c'est très abondant. Mais il peut aussi être rare sous forme d’éléments individuels. Ils foncent rapidement puis disparaissent (période de pigmentation).

Caractéristiques chez l'enfant : au 1er jour de l'éruption cutanée chez l'enfant, la température est plus élevée par rapport à la période catarrhale. Parfois, 1 à 2 jours avant le début de cette période, la température corporelle baisse, mais lorsque l'éruption cutanée apparaît, elle augmente à nouveau. Par la suite, la fièvre persiste pendant toute la durée de l'éruption cutanée. Complications : pneumonie, otite moyenne, méningite, encéphalite, infections bactériennes.

Traitement : la pièce dans laquelle se trouve le patient doit être ombragée. Il est recommandé de boire beaucoup de liquides. Des inhalations et des antitussifs sont prescrits. Il existe des preuves de l'efficacité des médicaments à base d'interféron : l'interféron alpha est utilisé. Des antibiotiques sont prescrits en cas d'infections bactériennes mixtes. Pour les patients affaiblis et les enfants de moins de 1 an, selon les indications individuelles, l'utilisation préventive d'antibiotiques à large spectre est conseillée.

Prévention : isolement du patient jusqu'au 4ème jour après le début de l'éruption cutanée. Pour les contacts - quarantaine pendant 17 jours. Les personnes non vaccinées sont immunisées. Immunisation systématique avec vaccin vivant contre la rougeole à partir de 12 mois, revaccination à 6 ans.

Rubéole

Éruption cutanée de rubéole

Agent causal : virus de la rubéole. L'agent pathogène est instable dans l'environnement. Il meurt instantanément lorsqu'il est bouilli ; à température ambiante, il vit plusieurs heures. La source de l'agent pathogène est une personne malade. Le seul mécanisme de transmission est l’aérosol, la voie étant constituée de gouttelettes en suspension dans l’air. L'agent pathogène est libéré du corps du patient avec un écoulement de la membrane muqueuse des voies respiratoires supérieures, le plus intensément un jour avant le début de la maladie. Les enfants âgés de 3 à 6 ans sont le plus souvent touchés. Période d'incubation : de 10 à 24 jours, en moyenne 14 jours.

Tableau clinique : la maladie débute par de légers symptômes catarrhales rappelant les ARVI : toux sèche, mal de gorge, congestion nasale. Des éruptions cutanées sous forme de taches rouges peuvent apparaître sur le palais mou. Une légère conjonctivite est notée. Une manifestation typique de la maladie est une hypertrophie multiple des ganglions lymphatiques, qui peut précéder les symptômes catarrhales. Ceci est particulièrement typique pour les ganglions lymphatiques cervicaux occipitaux et postérieurs. Parfois, la taille de la rate augmente. La température corporelle augmente entre 37,5 et 39 °C. La fièvre dure de 2 à 4 jours et s'accompagne d'une légère intoxication.

L'éruption cutanée apparaît du 1er au 3ème jour de la maladie. Ses premiers éléments s’observent au niveau des oreilles et sur le visage. En 12 à 36 heures, l'éruption cutanée s'étend au tronc et aux membres, où elle est plus abondante que sur le visage. Il est plus brillant sur le dos, les fesses et les surfaces extenseurs des membres. Les éléments de l'éruption cutanée sont des taches roses rondes, de 2 à 5 mm de diamètre, ne dépassant pas la surface de la peau. Parfois, ils fusionnent. L'éruption cutanée peut être accompagnée de légères démangeaisons. Elle disparaît au bout de 2 à 4 jours, sans laisser de pigmentation.

Caractéristiques chez les enfants : chez les enfants, la maladie survient avec une période de fièvre plus courte et la fréquence des complications est beaucoup plus faible.

Complications : la plus fréquente est la polyarthrite, surtout chez l'adulte. Elle se développe 4 à 7 jours après l'apparition de l'éruption cutanée. Les articulations métacarpophalangiennes et interphalangiennes sont principalement touchées, moins souvent le genou et le coude. Une autre complication grave est l'encéphalite.

Traitement : le repos au lit est prescrit pendant la période de fièvre. Le régime est doux, la boisson est chaude et abondante. La grande majorité des patients n’ont besoin d’aucun autre traitement. En cas de fièvre et d'arthrite, des médicaments symptomatiques (ibuprofène) sont parfois prescrits.

Prévention : isolement du patient jusqu'au 4ème jour après le début de l'éruption cutanée. Immunisation programmée (calendaire) avec le vaccin vivant contre la rougeole à partir de 12 mois, revaccination à 6 ans. Il est recommandé de vacciner les filles pubères non vaccinées.

Infection à rotavirus

Agent pathogène : membres de la famille des rotavirus. Ils sont stables dans l'environnement ; ils persistent sur divers objets pendant 10 à 30 jours et dans les selles jusqu'à 7 mois. La source de l'agent pathogène sont les personnes malades. Au premier jour de la maladie, les selles du patient contiennent de nombreux virions. Après le 5ème jour de maladie, la quantité de virus dans le sang et les selles diminue rapidement. Dans la plupart des cas, la durée de sa diffusion ne dépasse pas 1 mois. Le portage du virus sans manifestations cliniques se poursuit pendant plusieurs mois. La voie de propagation du virus est fécale-orale. Le principal facteur de transmission est l’eau. Période d'incubation : de 15 heures à 5 jours.

Tableau clinique : le début de la maladie est aigu. L'évolution du tableau clinique commence presque toujours par des vomissements, qui surviennent après avoir mangé ou bu. Le vomi est abondant et aqueux. Après quelques heures, la diarrhée survient à une fréquence allant jusqu'à 10 fois par jour. Ensuite, aux symptômes d'atteinte du tractus gastro-intestinal s'ajoutent des signes d'intoxication : maux de tête, faiblesse, sensation de « douleur » au niveau des muscles et des articulations. La fièvre est légère et de courte durée. Certains patients présentent un syndrome catarrhal : nez qui coule, toux.

Caractéristiques chez les enfants : la maladie survient avec un syndrome de déficit en lactase. Cela se traduit par des ballonnements, des selles mousseuses fréquentes mêlées de « flocons » blanchâtres. L'infection à rotavirus chez les enfants entraîne souvent une déshydratation, ce qui rend la maladie dangereuse.

Le traitement est effectué dans un hôpital. Un traitement spécifique est effectué avec des immunoglobulines anti-rotavirus. Les préparations d'interféron (interféron alpha) sont activement utilisées. Pour reconstituer les pertes de liquide, un traitement par perfusion est effectué. En cas de degré de déshydratation I-II, des solutions à usage oral sont administrées (Oralit, Tsitroglucosolan, etc.), en cas de degré III-IV, des perfusions intraveineuses de solutions sont administrées. Pour les enfants, il est obligatoire de prescrire des absorbants (charbon actif, Smecta). Le régime est sans lactose ; les enfants nourris au sein et au biberon sont transférés vers des préparations spéciales sans lactose. La prévention n'a pas été développée. L'isolement du patient et les mesures d'hygiène ont peu d'effet.

Infection causée par les virus Coxsackie et ECHO

Agent pathogène : virus Coxsackie (A et B) et ECHO (entérovirus). La seule source de l'agent infectieux est une personne (patient ou porteur du virus), qui le libère activement dans l'environnement extérieur avec ses selles. De plus, le virus est intensément libéré par le mucus des voies respiratoires supérieures. Cela se produit le plus activement le premier jour de la maladie, mais peut durer plusieurs mois. Le principal mécanisme de transmission de l'agent pathogène est fécal-oral, les principales voies étant l'eau et la nourriture (le plus souvent par les légumes). Période d'incubation : de 2 à 10 jours.

Tableau clinique : les symptômes sont variés. Il n'existe pas de classification uniforme des formes de la maladie. Dans la plupart des cas, les mêmes symptômes sont notés. En règle générale, la maladie commence de manière aiguë par une augmentation de la température corporelle jusqu'à 38 - 39 ° C, des maux de tête et une sensation de « douleur » dans les muscles. Lors d'un examen général, on note une rougeur du visage et du cou, des muqueuses, des amygdales, du palais mou, des arcs palatins et de la paroi postérieure du pharynx, souvent une inflammation des ganglions lymphatiques cervicaux.

La manifestation la plus typique d’une infection à entérovirus est la méningite séreuse. La maladie débute de manière aiguë par de la fièvre, une intoxication et parfois des symptômes catarrhales et des troubles digestifs se développent.

Particularités chez les enfants : les enfants peuvent développer une forme grave (systémique) d'infection à entérovirus - l'encéphalomyocardite, qui est souvent mortelle. Complications : encéphalite, myocardite, pneumonie, infections bactériennes.

Traitement : effectué en milieu hospitalier. Des anti-inflammatoires (ibuprofène, etc.) sont utilisés, ainsi que pour les méningites avec œdème cérébral, des diurétiques (mannitol, furosémide, diacarbe, etc.). Dans les cas graves, recourir à l'administration systémique de glucocorticoïdes (dexaméthasone).

Prévention : isolement des patients pendant 2 semaines. Aucune prévention spécifique n’a été développée.

Les maladies virales du système respiratoire et du tractus gastro-intestinal occupent la première place en termes de prévalence chez les adultes et les enfants. La connaissance des symptômes cliniques des principales maladies, des méthodes de traitement et de prévention est nécessaire pour chacun. Cela permettra d'apporter une assistance rapide à la personne malade et de prévenir l'infection des autres. Dans tous les cas, une consultation avec un médecin s'impose !

Pendant la saison froide, dans nos conditions climatiques, les rhumes surviennent souvent. Presque tout le monde connaît cette pathologie. Après une hypothermie, ou même apparemment sans raison, un mal de gorge, un écoulement nasal, des maux de tête et des symptômes d'intoxication apparaissent. Bientôt, une augmentation de la température se produit et une toux survient souvent. Cela ne semble pas être une maladie particulièrement grave, mais il faut changer ses projets et se soigner à la maison pendant plusieurs jours. Les caractéristiques du traitement d'une telle pathologie seront discutées dans cet article.

En essayant de se débarrasser de la maladie le plus rapidement possible, beaucoup commencent à prendre divers médicaments - antipyrétiques, anti-inflammatoires, antibiotiques. Malgré un traitement aussi intensif, il n’y a aucune amélioration et la maladie persiste. Pourquoi cela arrive-t-il?

Le fait est qu’ils sont généralement causés par une infection virale. Les virus sont une forme particulière d’organismes ; ils ne sont pas capables de se reproduire par division. Pour se reproduire, les virus doivent envahir les cellules du corps et seulement après cela, leur nombre augmente fortement, ce qui se manifeste par le tableau clinique de la maladie. Il faut également rappeler qu'une infection virale, dont le traitement est insuffisant, est insidieuse dans la mesure où elle se complique souvent du développement d'une inflammation bactérienne. L'adhésion entraîne une prolongation de la maladie et nécessite la prescription d'autres médicaments.

Le traitement d'une infection virale a ses propres caractéristiques. De nombreuses personnes sont habituées à utiliser des antibiotiques contre le rhume, mais ces médicaments n'ont aucun effet sur les virus. De plus, l'utilisation de médicaments aussi puissants ne donne aucun effet et prolonge même, au contraire, l'évolution de la maladie et conduit au développement de complications sous forme d'allergies.

Une question naturelle se pose : quel doit être le traitement d’une infection virale ? Dès les premiers symptômes de la maladie, vous devez commencer à prendre ces médicaments dès maintenant en pharmacie. Ce sont des médicaments tels que Arbidol, Amizon, Remantadine et autres. Il est encore préférable de commencer à prendre ce groupe de médicaments à titre prophylactique lors d'épidémies de diverses infections virales respiratoires aiguës et de grippe.

Il ne faut pas oublier qu'il ne doit être pris que si la température dépasse 38 C. À une température de 37 à 38 C, le corps produit activement les substances nécessaires à la lutte contre les virus - anticorps et interféron. Par conséquent, le traitement d'une infection virale ne peut pas commencer par l'utilisation d'antipyrétiques, car cela entraînerait une inhibition de l'activité des défenses de l'organisme. Pour renforcer l'activité du système immunitaire, des immunostimulants et des immunomodulateurs doux peuvent être utilisés.

De nombreux virus affectent les parois vasculaires, provoquant une augmentation des saignements et de l'apparence de la peau. À cet égard, il est nécessaire d'inclure la vitamine C et la rutine dans le traitement complexe des infections virales.

En plus de la prise de médicaments pharmaceutiques, les méthodes de traitement non médicamenteuses revêtent une grande importance. Un patient atteint d’une infection virale doit rester au lit pendant plusieurs jours. Les repas doivent être fréquents, en petites portions, faciles à digérer et riches en calories. Il est recommandé d'augmenter la quantité de liquide que vous buvez. Il est bon de prendre diverses tisanes vitaminées : au citron, cassis, framboise, gingembre. Les procédures thermales physiothérapeutiques les plus simples - emplâtres à la moutarde, inhalations, bains de pieds - ont un effet positif.

Le traitement chez les enfants doit commencer dès l'apparition des premiers symptômes de la maladie. L'apparition des ARVI chez un enfant se manifeste avant tout par un changement de comportement, que toute mère peut facilement remarquer. L'enfant devient léthargique, capricieux et somnolent. L'utilisation d'un traitement antiviral, démarré en temps opportun, réduira la durée de la maladie et préviendra le développement de complications.

Les maladies virales touchent une personne plus d’une fois au cours de sa vie. Le principe de leur origine, de leur parcours et de leur acquisition peuvent différer. De plus, chaque cas présente ses propres symptômes. Le virus intestinal est particulièrement difficile à tolérer. Si une maladie respiratoire ordinaire peut être laissée au hasard, permettant au système immunitaire de faire face à la pathologie, alors une infection du tube digestif doit être traitée. Sinon, des complications dangereuses pourraient survenir. De telles pathologies portent un coup dur au système immunitaire, à la digestion et au bien-être général.

Virus entérique

La maladie est considérée comme grave et dangereuse. A noter que les adultes tolèrent plus facilement ses symptômes. Certains patients ne se rendent même pas compte qu’ils sont malades. Le virus intestinal est particulièrement dangereux pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Une personne peut ne pas être elle-même malade, mais être contagieuse.

La maladie se déroule en trois étapes. Vient d’abord la période d’incubation. Sa durée ne dépasse pas trois jours à compter du moment de l'infection. De nos jours, une personne ne connaît pas encore sa maladie et se sent plutôt bien. Cependant, il peut déjà infecter d’autres personnes. La deuxième étape est appelée la période aiguë. Cela dure de plusieurs heures à une semaine. A ce moment, la personne infectée ressent tous les « délices » de la maladie. Le virus intestinal termine son travail avec la phase de récupération. Cela dure jusqu'à cinq jours. À ce moment-là, la personne ressent chaque jour des améliorations et revient enfin à la normale. La complétude survient 2 à 4 semaines après la fin de la période aiguë.

Virus intestinal : symptômes

La maladie peut se manifester différemment selon chaque personne. Mais presque toujours, le principal symptôme de la pathologie est la diarrhée. L'envie de déféquer pendant la période aiguë est fréquente. Les selles prennent une teinte vert jaunâtre parsemée de mucus et de mousse. Parfois, il y a un mélange de sang. N'oubliez pas que des selles sanglantes devraient être un motif de soins médicaux urgents. Sinon, comment un virus intestinal se manifeste-t-il ? Les symptômes peuvent inclure :

• (se produit immédiatement après avoir mangé ou bu, lorsqu'une personne refuse de manger ou de boire) ;
• température élevée (avec un virus intestinal, le niveau du thermomètre peut atteindre 39 degrés, des frissons surviennent);
• nez qui coule et toux (cette symptomatologie est similaire à celle de la grippe ordinaire, un mal de gorge rouge peut être détecté) ;
• mal de tête;
• malaise général et faiblesse;
• flatulence;
• douleur (se produit dans la partie supérieure du péritoine et se propage dans tout l'abdomen);
• manque d'appétit.

La grippe intestinale peut n’avoir que quelques symptômes ou se manifester par tous les signes. Beaucoup dépend des caractéristiques individuelles de la santé d’une personne et de son immunité. Dans tous les cas, le virus intestinal doit être traité. Comment le faire correctement ?

Contactez votre médecin

Il existe différents types de virus du tractus gastro-intestinal. L'agent causal de la maladie ne peut être déterminé que par des méthodes de laboratoire. Cependant, ces études sont assez coûteuses. Ils ne sont donc presque jamais prescrits. De plus, le tableau des prescriptions ne change en rien par rapport aux résultats obtenus.

Si un virus intestinal a infecté un enfant, une personne âgée ou une femme enceinte, vous devez absolument demander l'aide d'un médecin. N'oubliez pas que vos mauvaises actions peuvent entraîner de graves complications. La plupart des adultes se soignent eux-mêmes. Mais pour cela, vous devez connaître tous les médicaments nécessaires et les choisir correctement. Considérons les principaux schémas thérapeutiques.

Activités de nettoyage

Un virus gastro-intestinal provoque toujours une intoxication. Les micro-organismes pathogènes se multiplient, entrent en contact avec des cellules normales et libèrent des substances toxiques. C’est pour cette raison que la température corporelle d’une personne peut augmenter. Les absorbants sont utilisés pour éliminer les toxines. Ces médicaments sont sûrs et abordables. Ils ont des formes et des noms de version différents. Vous pouvez les prendre même sans l'avis d'un médecin. Les contre-indications à l'utilisation de absorbants sont l'intolérance individuelle aux composants, les ulcères d'estomac et l'atonie intestinale.

Les médicaments les plus courants de ce type sont : « Polysorb », « Charbon actif », « Smecta », « Enterosgel ». Une particularité de l'utilisation des absorbants est qu'ils doivent être utilisés séparément des autres médicaments. Les principes actifs éliminent non seulement les toxines du corps, mais également les composants bénéfiques.

Thérapie de réadaptation

Un virus intestinal peut provoquer une déshydratation chez les enfants. Cette complication est considérée comme l'une des plus dangereuses. Par conséquent, en cas de diarrhée et de vomissements, il est nécessaire de rétablir l’équilibre eau-sel. Cela peut être fait en utilisant les médicaments « Regidron » ou « Hydrovit ». Les compositions ne sont pas utilisées uniquement en cas d'insuffisance rénale.

La particularité de l'utilisation de tels produits est qu'ils doivent être dilués dans de l'eau tiède. Le liquide doit être à la température corporelle du patient. Ce n'est que dans cette situation qu'il sera absorbé le plus rapidement possible. Ceci est très important en cas de vomissements.

Comment arrêter la diarrhée ?

Un virus intestinal chez l'adulte et l'enfant s'accompagne toujours de diarrhée. Cela survient à la suite de lésions de l'intestin grêle causées par des micro-organismes pathogènes. Le fonctionnement des villosités est perturbé et un processus inflammatoire se produit. L'absorption des nutriments ralentit ou s'arrête complètement. Il y a une pression dans les intestins.

Les médicaments Imodium et Lopéramide vous aideront à réduire le péristaltisme et à arrêter la diarrhée. Ils agissent quelques minutes après l'administration. Mais il convient de prêter attention au fait qu'il est interdit de donner ces comprimés aux enfants de moins de 6 ans. L'utilisation de médicaments chez les femmes enceintes n'est possible que si les risques et les conséquences désagréables sont comparés. Smecta est également utilisé pour arrêter la diarrhée. Ce remède, comme vous le savez déjà, est sûr et peut être utilisé même chez les nouveau-nés.

Thérapie antivirale efficace

Le virus E. coli se transmet très rapidement. Elle peut être contractée par les mains sales, la viande rassis, la nourriture, l’eau et les articles d’hygiène personnelle. La prévention de la maladie consiste à respecter les règles d'hygiène et de transformation des aliments. Si vous êtes infecté, il est alors logique d’utiliser des composés antiviraux. Ceux-ci incluent « Cycloferon », « Ergoferon », « Kipferon » et ainsi de suite. Ils sont vendus en pharmacie sans prescription médicale. L'utilisation de certains médicaments n'est autorisée qu'à partir de 4-7 ans. Faites attention à ces informations lorsque vous traitez votre enfant.

Beaucoup ont une activité immunomodulatrice. Ils obligent l’organisme à produire des anticorps contre l’agent pathogène. Cela crée une immunité. Il convient de noter qu'après une maladie, la réinfection se produit très facilement (dans certains cas, inaperçue).

Antiseptiques intestinaux : liste des médicaments

De nombreux patients hésitent à utiliser des antibiotiques pour la maladie décrite. En effet, les virus intestinaux chez l'adulte et l'enfant ne peuvent être traités avec de tels médicaments. L'agent pathogène n'est pas une bactérie. Par conséquent, les antibiotiques sont plus susceptibles d’aggraver votre état. Ils ne sont prescrits qu'en cas de complications ou de lésions bactériennes des intestins.

Malgré cela, il est conseillé d'utiliser des antiseptiques contre les virus intestinaux. Ce sont des antibiotiques intestinaux qui ne sont pas absorbés dans le sang et n'affectent en rien le fonctionnement des autres systèmes et organes. Ces médicaments comprennent : Stopdiar, Ersefuril, Enterofuril. Les médicaments préviendront les complications bactériennes et élimineront la flore pathogène. Les produits sont disponibles sous forme de comprimés et de liquide. Cette dernière option est préférable pour les jeunes enfants.

Médicaments qui améliorent le bien-être

Si vous êtes atteint d'un virus intestinal, le traitement doit être complet. En plus de l'utilisation des moyens décrits, les médicaments suivants sont également nécessaires.

• Antipyrétique. Accepté à des températures supérieures à 38,5 degrés. Vous pouvez utiliser du paracétamol, de l'ibuprofène, du Nimulid, de l'Analgin. Les médicaments réduiront non seulement la température, mais soulageront également la douleur. Alternez les médicaments si nécessaire pour éviter un surdosage.
• Antispasmodiques. Si vous ressentez des douleurs spasmodiques dans l'abdomen, il est conseillé d'utiliser des remèdes tels que Papaverine, Drotaverine, Duspatalin, etc.
• En cas de congestion nasale, vous pouvez utiliser des gouttes vasoconstrictrices « Nazivin », « Vibrocil ». Pour éliminer un mal de gorge, utilisez Strepsils, Tantum Verde, Inhalipt.
• Si la maladie s'accompagne de toux, vous pouvez alors prendre les médicaments appropriés. Il est important de comprendre de quel type de toux vous avez : humide ou sèche. De nombreux patients ont du mal à comprendre ce problème sans l’aide d’un médecin.

Suivre un régime

Lors d'une infection intestinale, vous devez suivre un régime. Cela vous aidera à reprendre rapidement des forces et à reprendre vos activités habituelles. Éliminez complètement les produits laitiers et les produits laitiers fermentés de votre alimentation. Dans cet environnement, les bactéries se multiplient à une vitesse incroyable. De plus, les virus peuvent provoquer et cela ne fera qu'aggraver votre état. Vous devez renoncer aux sucreries, aux fruits et aux légumes. Ne mangez pas de glucides rapides. Les boissons gazeuses et l'alcool sont contre-indiqués.

Les premiers jours, vous ne devez manger que du riz et de l'eau de riz. Ces aliments vous aideront à arrêter la diarrhée et auront un effet apaisant sur votre estomac. S'il n'y a pas de vomissements, vous pouvez manger du bouillon de poulet. Si vous avez un appétit accru, ajoutez-y quelques craquelins. Il est permis de boire du thé noir fort sans sucre. En cas de maladie, il est important de boire plus de liquides. Combler sa carence résultant des vomissements et de la diarrhée. Pendant la période de récupération, il est permis de manger du fromage, des œufs et des bananes. Tous les aliments auxquels vous êtes habitué doivent être introduits progressivement.

Probiotiques

Un complexe de bactéries bénéfiques vous aidera à vous remettre d'une maladie. Il en existe désormais un grand nombre sur le marché pharmacologique : « Linex », « Acipol », « Imoflora », « Bifiform », etc. Bien sûr, lors du choix d'un médicament, il est préférable de consulter un médecin, mais le principe de fonctionnement de tous ces médicaments est à peu près le même. Par conséquent, n’hésitez pas à choisir un probiotique qui vous convient le mieux. Vous pouvez également trouver des prébiotiques en vente. Ce sont des substances qui nourrissent les bactéries bénéfiques des intestins. Grâce aux prébiotiques, les colonies de bactéries bénéfiques augmentent. Il est conseillé de les prendre uniquement après une cure de probiotiques.

La durée moyenne de prise de ces médicaments est d'un mois. Pendant ce temps, vous pourrez normaliser complètement votre fonction intestinale et reprendre votre alimentation normale.

Traitement hospitalier

Si le patient a un mélange de sang dans les selles et vomit, il est alors nécessaire de consulter de toute urgence un médecin. La déshydratation est également une raison pour demander de l’aide. Elle se manifeste par un manque d'urine, des lèvres sèches, des pleurs sans larmes et d'autres symptômes. Dans toutes ces situations, le patient est indiqué pour un traitement hospitalier.

En milieu hospitalier, les médecins administrent une thérapie de réhydratation intraveineuse et prescrivent également des médicaments supplémentaires. Assurez-vous que l'établissement médical vous fournira des soins vraiment appropriés. Le patient sort après s’être senti mieux. Le médecin donne des recommandations individuelles de récupération, que vous suivrez à la maison.

Résumer

L'article vous a présenté des options sur la façon dont un virus intestinal se produit. Vous savez également désormais comment traiter la maladie. La grippe intestinale est souvent confondue avec une intoxication. Dans ce cas, les premiers jours de la maladie, pendant lesquels il est si important d'effectuer un traitement, sont manqués. Plus tôt vous commencerez le traitement, plus la maladie passera facilement et rapidement. Les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives à de telles manifestations. N'attribuez pas le malaise à la toxicose. Après tout, les symptômes d’un virus intestinal lui ressemblent. Si vous ne vous sentez pas bien, si vous avez de la diarrhée et des vomissements, vous devez contacter un médecin dès que possible.

L'auto-traitement d'un virus intestinal n'est pas recommandé par les médecins. Malgré cela, de nombreux patients pratiquent cette approche. Écoutez les recommandations des spécialistes et ne tombez pas malade !