Les barrières corporelles comprennent : Organe qui remplit une fonction de barrière dans le corps humain. Quel est le rôle barrière du foie ?

Fonctions barrières

mécanismes physiologiques (barrières) qui assurent la protection du corps et des modifications de ses différentes parties environnement et maintenir la cohérence de la composition, physico-chimique et propriétés biologiques environnement interne(sang, lymphe, liquide tissulaire).

Classiquement, on distingue les barrières externes et internes. Les barrières externes comprennent la peau, les organes respiratoires et digestifs, ainsi que les muqueuses de la bouche, du nez et des organes génitaux. protège contre les phénomènes mécaniques, les radiations et influences chimiques, empêche la pénétration de micro-organismes et de substances toxiques et favorise l'élimination de certains produits métaboliques. Dans les organes respiratoires, en plus des échanges gazeux, l'air inhalé est purifié des poussières et des particules fines. produits dangereux. Pour tube digestif un traitement spécifique des personnes y entrant est effectué nutriments, élimination des produits non utilisés par l'organisme, ainsi que des gaz formés dans les intestins lors de la fermentation. Le foie neutralise les composés toxiques étrangers provenant des aliments ou formés lors du processus de digestion. Grâce à la fonction des reins, la constance de la composition sanguine et l'élimination des produits métaboliques finaux du corps sont assurées.

Les barrières internes régulent le flux des substances nécessaires à leur activité du sang vers les organes et les tissus et l'élimination en temps opportun des produits finaux du métabolisme cellulaire, garantissant la constance de la composition optimale du liquide tissulaire (extracellulaire). En même temps, ils empêchent la circulation de substances étrangères et toxiques du sang vers les organes et les tissus.

Les barrières internes ont reçu différents noms : tissulaires, hématoparenchymateuses, vasculaires, etc. Le terme le plus utilisé est « ». Une caractéristique de la barrière histohématique est sa nature sélective, c'est-à-dire la capacité de transmettre certaines substances et d'en retenir d'autres. En particulier important Ils ont des barrières spécialisées au fonctionnement du corps. Il s'agit notamment de la barrière hémato-encéphalique (entre le sang et le système nerveux central), (entre le sang et le liquide intraoculaire), (entre le sang et l'endolymphe du labyrinthe), la barrière entre le sang et les gonades. Les barrières histohématiques comprennent également les barrières entre le sang et les liquides organiques (liquide céphalo-rachidien, lymphe, pleural et liquides synoviaux) - les barrières dites hématolique, hématolymphatique, hématopleurale, hématosynoviale. Et possède des propriétés barrières qui protègent celui en développement.

Les principaux éléments structurels des barrières histohématiques sont vaisseaux sanguins, qui comprend une grande quantité de mucopolysaccharides neutres, la principale substance amorphe, des fibres, etc. La structure des barrières histohématiques est déterminée dans une large mesure par les caractéristiques structurelles de l'organe et varie en fonction des caractéristiques morphologiques et physiologiques de l'organe et du tissu.

Au cœur de B. f. Les processus de dialyse, d'ultrafiltration, d'osmose, ainsi que les modifications des propriétés électriques, de la solubilité des lipides, de l'affinité tissulaire ou de l'activité métabolique des éléments cellulaires se trouvent. Une importance importante dans le fonctionnement de certaines barrières histohématiques est attachée à la barrière enzymatique, par exemple dans les parois des microvaisseaux du cerveau et le stroma du tissu conjonctif environnant () - des enzymes élevées ont été trouvées - anhydrase carbonique, DOPA décarboxylase, etc. Ceux-ci, décomposant certains biologiquement substances actives, empêchent leur pénétration dans le cerveau.

L'état fonctionnel de la barrière histohématique est déterminé par le rapport entre les concentrations d'une substance particulière dans l'organe et le sang qui le lave. Cette valeur est appelée coefficient de perméabilité, ou coefficient de répartition.

B. f. varient en fonction de l'âge, du sexe, des relations nerveuses, humorales et hormonales dans le corps, du tonus du système nerveux autonome et de nombreuses influences externes et internes. En particulier, l'effet sur le corps rayonnement ionisant provoque une diminution fonction de protection barrières histohématiques et degré de réduction et de réversibilité changements fonctionnels dépendent de l’ampleur de la dose absorbée. La perméabilité des barrières histohématiques est également affectée par les influences mécaniques et thermiques. Noté changement sélectif perméabilité membranes cellulaires barrières histohématiques lorsqu'elles sont introduites dans l'organisme médicaments psychotropes, l'éthanol.

Diverses conditions pathologiques peuvent altérer la perméabilité des barrières histohématologiques. par exemple, avec la méningo-encéphalite, la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique augmente fortement, ce qui provoque divers types de violations de l'intégrité des tissus environnants. Les barrières histohématiques peuvent être modifiées de manière ciblée, ce qui est utilisé en clinique (par exemple, pour augmenter l'efficacité des médicaments de chimiothérapie).

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Les fonctions de barrière sont un ensemble de processus biochimiques et physicochimiques sur la membrane cellulaire qui régulent le flux de diverses substances du liquide intercellulaire environnant vers la cellule.

Les fonctions de barrière assurent la constance de l'environnement interne du corps, qui chez les animaux supérieurs et chez l'homme est constitué de sang et de lymphe. Les fonctions de barrière sont assurées par des barrières dites histo-hématiques. Ils remplissent deux fonctions principales : 1) régulation de la constance et de la qualité physico-chimiques caractéristiques biologiques liquide intercellulaire; 2) protection cellulaire divers organes et les tissus de l'exposition à des substances nocives qui pénètrent dans le corps. Parmi les barrières histo-sanglantes, la plus importante et la plus étudiée est la barrière hémato-encéphalique. Il régule l’approvisionnement en éléments vitaux substances importantes du sang à Tissu nerveux et du liquide céphalo-rachidien et le protège de la pénétration substances étrangères.

Fonctions de barrière - l'état et l'activité de mécanismes physiologiques spéciaux - les barrières ; dont la fonction principale est de maintenir la relative constance de la composition et des propriétés de l'environnement interne de l'organisme (sang et liquide tissulaire). Classiquement, on distingue les barrières externes (peau, muqueuses, appareils respiratoires, digestifs et excréteurs) et internes (selon la terminologie de différents auteurs : histo-hématique, hémato-parenchymateuse, histiocytaire, tissulaire), situées entre le sang et le fluide tissulaire (intercellulaire) des organes et des tissus. Grâce aux barrières internes, les substances nécessaires à l'alimentation des cellules pénètrent sélectivement dans le liquide tissulaire et les produits du métabolisme cellulaire sont excrétés.

Chaque organe possède sa propre barrière spécialisée dont les caractéristiques fonctionnelles sont déterminées par les caractéristiques morphologiques et physiologiques de cet organe. Les barrières régulent le métabolisme entre les éléments sanguins et tissulaires (fonction régulatrice) et protègent les organes de l'entrée de substances étrangères artificiellement introduites dans l'organisme, ainsi que des produits métaboliques toxiques formés lors de certains conditions pathologiques corps (fonction de protection). La sensibilité des organes et des tissus aux bactéries, aux poisons et aux toxines dépend en grande partie des fonctions de barrière. La manifestation de la fonction protectrice des barrières explique la répartition inégale de diverses substances chimiques et biologiquement actives introduites dans le sang et l'absence d'effet lors du traitement avec certains médicaments.

L'état de tout organe, son trophisme et l'influence que d'autres organes et systèmes physiologiques, sont en relation étroite avec les mécanismes barrières. Une augmentation de la perméabilité des barrières correspondantes rend tout organe plus sensible, et sa diminution le rend moins sensible, moins sensible aux substances circulant dans le sang ou introduites dans celui-ci dans l'un ou l'autre but expérimental ou thérapeutique.

Une diminution de la résistance des barrières individuelles à divers agents pathogènes présents dans le sang peut provoquer une maladie dans un organe particulier. Sous l'influence de divers facteurs (physiologiques, physiques, chimiques, infectieux, etc.), la perméabilité des barrières évolue : elle augmente dans certains cas et diminue dans d'autres. Cette propriété des barrières peut être utilisée pour cibler organes individuels ou tout le corps. La plus grande plasticité des mécanismes de barrière, leur adaptabilité aux conditions environnementales externes et internes sont importantes pour l'existence normale de l'organisme, le maintien d'un certain niveau de fonctions physiologiques, la protection contre les infections, les intoxications, les troubles fonctionnels et organiques.

Le substrat anatomique des barrières internes est principalement l'endothélium des capillaires et des précapillaires, dont la structure est différente selon différents organes. Activité physiologique les barrières dépendent à la fois de la perméabilité de la paroi vasculaire et des diverses influences neuro-endocriniennes-humorales qui régulent la relation entre le corps et son environnement, d'une part, et entre le sang et les fluides tissulaires, d'autre part.

Le problème de la fonction barrière est largement développé en URSS (travaux de L. S. Stern et al., A. A. Bogomolets, N. D. Strazhesko, B. N. Mogilnitsky, A. I. Smirnova-Zamkova, G. N. Kassil, N. N. Zaiko, Ya. L. Rapoport, etc.) . De nombreuses méthodes ont été proposées pour étudier les fonctions barrières (introduction de divers colorants, microscopie intravitale, microcombustion, indication radio-isotopique, microscopie électronique, etc.). Dans la plupart des cas, la méthode utilisée pour évaluer la fonction barrière est quantification dans les organes et tissus d'un indicateur introduit dans le sang, qui n'est pas toujours un indicateur spécifique état fonctionnel barrières, et dépend dans de nombreux cas de l’intensité des échanges interstitiels.

Parmi les barrières internes, la barrière hémato-encéphalique a été étudiée de manière plus détaillée - un mécanisme physiologique qui régule le métabolisme entre le sang et le système nerveux central, et protège le cerveau et la moelle épinière des substances étrangères introduites dans le sang, ou à partir de produits issus d'un métabolisme tissulaire perturbé formés dans le corps lui-même. Une nouvelle branche de la science est l'étude des barrières intracellulaires, commencée dans des laboratoires soviétiques et étrangers.

Barrière hémato-ophtalmique. La composition du liquide de la chambre antérieure de l'œil diffère considérablement de celle du plasma sanguin : les protéines, les enzymes et les anticorps sont absents ou contenus en petites quantités dans le liquide de la chambre. En ce qui concerne les électrolytes, la différence de leur concentration dans l'humeur de chambre et dans le sang ne peut s'expliquer par une simple filtration ou une dialyse. Analyse des données sur la pénétration de diverses substances dans les liquides oculaires, ainsi que des études utilisant Isotopes radioactifs nous permettent de conclure qu'il existe entre le sang et les liquides de l'œil un mécanisme actif de régulation et de protection. membrane biologique(barrière hémato-ophtalmique), remplissant une fonction de barrière.

Les études histologiques donnent à penser que le substrat anatomique de la barrière hémato-ophtalmique est l'endothélium vasculaire, qui a une très grande importance. propriétés actives. A un effet notable sur le fonctionnement de la barrière hémato-ophtalmique nerf trijumeau, ainsi que végétatif système nerveux. Possibilité de modifications réflexes conditionnées de la perméabilité vasculaire du segment antérieur globe oculaire indique l'existence d'un contrôle sur la fonction de la barrière hémato-ophtalmique par le cortex cérébral.

Le foie est la plus grande glande de notre corps et l’un des organes les plus importants sans lesquels une personne ne peut pas vivre. Situé sur le côté droit cavité abdominale, il a une structure lobée et agit comme une sorte de filtre dans le corps humain, qui laisse passer le sang à travers lui-même, le purifiant et le neutralisant. Elle effectue de nombreux fonctions importantes, régule le fonctionnement d'autres organes et systèmes, et le rôle de barrière du foie est d'une importance clé dans la vie corps humain.

Le rôle du foie dans notre corps est difficile à surestimer. Après tout, la plus grosse glande système digestif, souvent appelé « le deuxième cœur d’une personne », remplit des dizaines de fonctions différentes, notamment :

  • Fonction digestive. Le foie fait partie intégrante du système digestif. C'est dans cet organe humain vital que est produite la bile, qui entre par le sphincter d'Oddi. duodénum et est excrété par le corps. Pendant la journée, le foie humain est capable de sécréter jusqu'à 1,5 litre de bile, qui, à son tour, accepte Participation active dans les processus digestifs.
  • Fonction barrière (de protection). C’est l’une des tâches les plus importantes du foie. Étant une sorte de filtre dans le corps humain, il participe activement à la désactivation et à la neutralisation des substances toxiques provenant de l'extérieur. De plus, c'est dans les cellules de cet organe que se produit le traitement des substances toxiques (phénol, indole, etc.), qui se forment à la suite du travail de la microflore intestinale.
  • Fonction métabolique. Le foie participe activement au métabolisme des protéines, des graisses, des glucides et des vitamines. Il est capable de produire des protéines de réserve, de convertir le glycogène en glucose, de décomposer un certain nombre d'hormones et également de synthétiser les vitamines A et B12.
  • Fonction hématopoïétique. Le foie est un « dépôt sanguin ». C'est la principale source d'enrichissement et le principal réservoir de sang ; c'est là que sont produites les substances nécessaires à la coagulation sanguine normale.

De plus, le foie régule le niveau de glucose et d'enzymes dans le sang, synthétise les hormones de croissance (en particulier au stade du développement embryonnaire) et maintient l'équilibre normal des protéines, des graisses, des glucides, des immunoglobulines et des enzymes dans le sang.

Quel est le rôle barrière du foie ?

Toutes les heures, des dizaines de litres de sang traversent le foie, qui doit être purifié. C'est pourquoi le rôle barrière d'un organe vital du corps humain est d'accomplir les tâches suivantes :

  • neutralisation des substances toxiques qui pénètrent dans le corps humain avec de la nourriture, des médicaments ou de l'alcool ;
  • ingestion et neutralisation de bactéries;
  • liaison des poisons et de l'ammoniac qui pénètrent dans le foie à la suite du travail de la microflore intestinale;
  • destruction des métaux lourds ;
  • élimination des produits de dégradation des protéines et autres substances du corps.

Le foie remplit sa fonction barrière en deux étapes. Lors de la première étape, appelée « quarantaine », le degré de nocivité des substances toxiques et la méthode de leur neutralisation sont déterminés. Par exemple, l'alcool se transforme en acide acétique, et l'ammoniac - en urée.

Il est intéressant de noter que le foie peut même transformer certaines substances toxiques en produits bénéfiques pour le corps.

Lors de la deuxième étape, les substances nocives et toxiques sont éliminées du corps. Composés toxiques, que le foie ne peut pas transformer en aliments sains, sont soit excrétés avec la bile, soit pénètrent dans les reins et sont excrétés du corps avec l'urine.


Localisation du foie dans le corps humain

Quand la fonction de barrière hépatique est-elle altérée ?

La fonction protectrice du foie joue un rôle clé dans le corps humain. Cependant, il arrive parfois que sous l'influence de facteurs négatifs, la plus grosse glande du système digestif tombe en panne et sa fonction de barrière soit altérée.

Les causes les plus courantes de dysfonctionnement des barrières sont :

  • l'influence des substances chimiques, radioactives et toxiques sur le corps humain ;
  • l'abus d'alcool;
  • consommation de certains médicaments, qui ont un effet hépatotoxique extrêmement fort ;
  • l'obésité et le manque d'activité physique;
  • Pas nutrition adéquat;
  • attaque de virus ;
  • maladies (hépatite, fibrose, cirrhose, hépatose, etc.).


Les lésions hépatiques résultant de la prise de médicaments sont l'une des plus courantes Effets secondaires, dont les symptômes peuvent apparaître même 3 mois après l'arrêt du traitement

La violation de la fonction protectrice se traduit par une diminution du nombre et de l'activité des hépatocytes, qui se décomposent, se transforment et sont excrétés substances toxiques du corps humain.

En conséquence, il y a une perturbation de l'excrétion de la bile, des processus de digestion dans les intestins et un dysfonctionnement de l'estomac et d'autres organes du système digestif.

Comment déterminer que la fonction de barrière hépatique est altérée ?

Diagnostiquer une violation du rôle barrière du foie sur étapes préliminaires très difficile, puisque cet organe est privé récepteurs de la douleur. Cependant, étant donné que le foie et ses fonctions sont étroitement liés à d'autres organes humains, dès les premiers stades d'une violation de la fonction protectrice, les symptômes extrahépatiques suivants peuvent apparaître :

  • perte d'appétit;
  • indigestion (brûlures d'estomac, nausées, vomissements) ;
  • fatigabilité rapide;
  • troubles du sommeil;
  • la peau qui gratte.


Il est extrêmement difficile de détecter un dysfonctionnement de la barrière hépatique à un stade précoce.

Plus symptômes caractéristiques les violations de la fonction protectrice de la plus grande glande du système digestif n'apparaissent que dans étapes tardives. En règle générale, à ce stade, le patient commence à s'inquiéter de :

  • tranchant, tirant ou douleur douloureuse dans l'hypocondre droit ;
  • jaunissement ou pâleur de la peau;
  • crises régulières de nausées et de vomissements;
  • l'apparition de taches rouges sur les paumes ;
  • odeur spécifique de la bouche;
  • perte de cheveux et dysfonctionnement sexuel.

Si ces symptômes apparaissent, des soins médicaux urgents et une consultation avec un hépatologue sont nécessaires.

Comment restaurer la fonction barrière du foie ?

Pour améliorer et restaurer la fonction barrière hépatique, il faut d’abord éliminer facteurs négatifs, ce qui a provoqué sa violation. Après facteurs défavorables ont été éliminés, pour restaurer les fonctions protectrices de la plus grosse glande de notre corps, les cellules hépatiques et les enzymes, les hépatologues recommandent :

Utilisation de médicaments hépatoprotecteurs

Les hépatoprotecteurs sont des médicaments qui stimulent et restaurent les cellules hépatiques et aident également à normaliser leurs fonctions de base.

En médecine, il existe plusieurs groupes d'hépatoprotecteurs :

  • drogues origine végétale(Gepabene, Karsil, Silibor, Legalon) ;
  • préparations d'origine animale (Hepatosan, Sirepar) ;
  • préparations contenant des phospholipides (Essentiale, Essliver Forte, Phosphonciale) ;
  • préparations contenant des acides aminés et leurs dérivés (Heptral, Hepa-Merz, Hepasol).

Contrairement à la croyance populaire selon laquelle les médicaments hépatoprotecteurs sont absolument sûrs et inoffensifs pour le corps humain et peuvent être pris de manière incontrôlée, les hépatologues affirment que lorsqu'ils interagissent avec d'autres médicaments, ces médicaments peuvent avoir un effet hépatotoxique. Par conséquent, vous ne pouvez choisir et prendre des médicaments hépatoprotecteurs que sur recommandation de votre médecin.

Maintenir une bonne nutrition et un régime alimentaire

Collations rapides, alimentation déséquilibrée, surutilisation produits nocifs, conservateurs et produits semi-finis - tout cela devient souvent raison principale violations des fonctions hépatiques de base. Par conséquent, le maintien d'une nutrition et d'un régime alimentaires adéquats est la condition principale pour restaurer le fonctionnement normal et la fonction protectrice d'un organe vital du corps humain.

Tout d'abord nous parlons de sur l'exclusion de l'alimentation des aliments nocifs - aliments gras, épicés et frits, viandes fumées, herbes, marinades, café, épices.

Cependant, une bonne nutrition et un régime alimentaire adéquat ne signifient pas jeûner. Les nutritionnistes notent que dans dans ce cas C'est à propos de alimentation saine, qui devrait être basé sur des aliments sains tels que des légumes, des baies et des fruits, du fromage cottage et des produits laitiers, des viandes maigres ainsi que des plats cuits à la vapeur.


Restaurer travail normal le foie et sa fonction de barrière, il suffit parfois d'exclure les aliments nocifs de votre alimentation et d'adhérer à une bonne nutrition

Rejet des mauvaises habitudes

Le tabagisme et l'alcool sont pires ennemis notre foie. Utilisation régulière boissons alcoolisées et fumer réduit sa capacité à neutraliser les poisons et les substances toxiques, entraîne des dommages aux cellules et aux tissus de l'organe et devient souvent la cause principale insuffisance hépatique. De plus, la liste mauvaises habitudes provoquent très souvent le développement de nombreuses maladies, notamment l'hépatose alcoolique, le diabète et la cirrhose.

C'est pourquoi image saine la vie est condition nécessaire pour maintenir et préserver les fonctions hépatiques de base.

Ainsi, le foie n'est pas seulement un organe qui remplit des dizaines de fonctions différentes, c'est une puissante barrière dans notre organisme qui le protège des effets néfastes, tant externes qu'externes. facteurs internes. En transformant quotidiennement les substances toxiques, le foie régule le fonctionnement d'autres organes et systèmes du corps humain. Cependant, le potentiel du foie n’est pas illimité, c’est donc vital organe important doit être protégé et non soumis à des tests afin de maintenir sa santé jusqu'à un âge avancé.

1-1 est injecté lentement dans la cavité du ventricule cardiaque 0,5 ml de suspension Huile de vaseline en solution saline. La suspension, avant d'être aspirée dans une seringue, est soigneusement agitée pour former une émulsion.

Au microscope, on observe l'apparition et le déplacement dans les vaisseaux du mésentère d'emboles graisseux qui, à certains endroits, obstruent complètement les vaisseaux (Fig. S). Dessinez une image d’embolie vasculaire mésentérique.

Ensuite, il est injecté lentement dans la cavité du ventricule cardiaque. 0,2- 0,3 ml de solution d'alcool éthylique. DANS couler Observez la formation progressive dans les vaisseaux pendant 20 à 30 minutes. grande quantité petits agrégats semblables à des granulés (flux sanguin granulaire), caractéristiques du type de boues amorphes. Le flux sanguin ralentit progressivement, un mouvement pendulaire du sang et une stase se développent.

Dessinez une image de boues dans les vaisseaux mésentériques. Le développement de boues peut également être observé dans un spécimen de langue de grenouille.

La grenouille, immobilisée par destruction de la moelle épinière, est fixée sur la table de dissection.

planche sur le dos, ouvre la poitrine Et cavité abdominale Et préparer une préparation du mésentère.

Au microscope (faible grossissement), on observe la circulation sanguine dans les vaisseaux du mésentère de la grenouille. Ensuite, 0,5-1 est lentement injecté dans le ventricule cardiaque ml 10% solution de dextrane de haut poids moléculaire. Pendant Pendant 30 minutes, ils observent des modifications de la circulation sanguine dans les microvaisseaux du mésentère, un rétrécissement du flux sanguin axial, l'apparition d'agrégats assez gros d'abord dans les vaisseaux veineux, puis dans les artérioles, un ralentissement du flux sanguin, en forme de pendule. mouvement du sang avec des agrégats en suspension et développement de boues.

Dessinez une image de boues de dextrane dans les vaisseaux mésentériques.

Thème 3. Fonctions barrières de l'organisme et leurs troubles

Objectif de la leçon : étudier les propriétés de base des barrières externes et internes et leurviolations

Les fonctions de barrière sont assurées par des mécanismes physiologiques spéciaux pour protéger le corps ou ses différentes parties des effets néfastes. environnement externe et maintenir l'homéostasie. Basiqueles fonctions des barrières ne sont pas seulement de protéger le corps depuis influences pathogènes, ils sont également impliqués dans la régulation du métabolisme à divers niveaux. les niveaux nyah intégration du corps.

Il existe des barrières externes et internes.Barrières externes et leurs caractéristiques les fonctions;

Cuir : 1) protéger le corps de influences pathogènes environnement; la barrière cutanée empêche pénétration des bactéries, toxines, poisons dans l'organisme 2) participation aux processus de thermorégulation, qui assurent le maintien de l'homéostasie de la température 3)- fonction excrétrice- libération de certains produits métaboliques, de l'eau, à travers la peau.

Depuis l’Antiquité, l’humanité souffre de maladies contagieuses.

Les plus graves d'entre elles - la peste et la variole - se propagent souvent massivement, provoquant une peste généralisée. L’histoire recèle des souvenirs d’époques terribles où les villes prospères se transformaient en vastes cimetières.

En observant la propagation des maladies infectieuses, les gens ne pouvaient s’empêcher de remarquer que tout le monde n’était pas sensible à la maladie. Très souvent, les malades ne sont pas à nouveau infectés, même en contact étroit avec les malades. Il est bien connu, par exemple, que de nombreux enfants ne contractent pas la diphtérie, la coqueluche ou les oreillons, même s'ils ont été en contact étroit avec leurs camarades malades.

De nos jours, presque personne ne contesterait le fait que le développement maladie infectieuse causée non seulement par des micro-organismes. L’état des barrières protectrices de l’organisme joue également un rôle non négligeable.

De quoi s’agit-il : les barrières protectrices du corps ? Quels facteurs réduisent leur activité et augmentent ainsi le risque de maladie ? Existe-t-il des moyens d’augmenter ces barrières de protection ?

Il existe des barrières de protection spécifiques et non spécifiques. Sans diminuer le rôle des réactions immunologiques spécifiques de l'organisme, nous parlerons de facteurs de protection non spécifiques.

La peau et les muqueuses sont les premières à être attaquées par les microbes. On peut à juste titre les qualifier de première ligne de défense du corps. La peau et les muqueuses sont recouvertes d'une couche continuellement renouvelée de cellules épithéliales - une coque dense et invisible. Ils constituent avant tout un obstacle mécanique qui empêche les microbes de pénétrer profondément dans l’organisme.

Cela n’épuise en aucun cas le rôle protecteur de la peau et des muqueuses. Notre peau elle-même est capable de « faire face » aux bactéries qui s’y sont déposées. Cette propriété est connue en médecine sous le nom de fonction bactéricide de la peau. Sur une couche cornée sèche et dense, la prolifération des microbes est difficile. Réaction acide la surface de la peau est également défavorable à la plupart des micro-organismes ; ils sont également affectés par ceux contenus dans la peau ; acide gras. De nombreux chercheurs ont étudié le devenir des microbes sur la peau humaine. Ainsi, le scientifique anglais Colbrok, après avoir humidifié son doigt avec un bouillon de culture de streptocoque (l'agent causal infections purulentes), y ont trouvé après 3 minutes 30 000 000 de ces bactéries, après une heure - 1 722 000 et après 2 heures - seulement 7 000.

Il est intéressant de noter qu’une peau saine et propre a la capacité de détruire les micro-organismes plus rapidement. Des expériences ont montré que sur des mains non lavées, le nombre de microbes appliqués sur la peau non seulement ne diminue pas, mais augmente lentement. En même temps, les micro-organismes déposés sur la peau mains propres, disparaissent très vite. Ainsi, lors du processus de lavage, la peau est mécaniquement débarrassée des microbes et, de plus, sa capacité d'autostérilisation est renforcée. C’est pourquoi il est si important de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène. C'est vrai et des moyens fiables renforcer notre première barrière protectrice.

Cependant, les chercheurs ont découvert que la propriété stérilisante de la peau se manifeste principalement par rapport aux types de microbes qui entrent relativement rarement en contact avec elle. Cet effet est insignifiant contre les microbes, les habitants habituels de la peau.

Est-il possible d'améliorer la fonction bactéricide de la peau ? Les scientifiques répondent : oui, c’est possible. rayons de soleil, en particulier la partie ultraviolette du spectre, les bains d'air, les procédures à l'eau - tous ces facteurs, s'ils sont utilisés habilement et judicieusement, augmentant la résistance du corps à diverses influences, renforcent considérablement les propriétés protectrices de la peau.

Vous avez peut-être remarqué plus d'une fois avec quelle rapidité et quelle facilité les écorchures et les petites plaies dans la bouche guérissent. Si la surface de la plaie, formée par exemple après une extraction dentaire, se trouvait dans une autre partie du corps, à proximité de tant de microbes présents dans la bouche, l'infection serait inévitable. Quel est le problème? Qu'est-ce qui augmente le potentiel protecteur des muqueuses ? Lysozyme. Il s'agit d'une substance spéciale qui a un effet néfaste sur les micro-organismes. On l'appelle lysozyme pour sa capacité à dissoudre et à lyser les bactéries.

Teneur en lysozyme sur les muqueuses des yeux, de la cavité nasale, voies respiratoires ne reste pas inchangé. Par exemple, son niveau dans la salive diminue dans certaines maladies de la cavité buccale. Des données intéressantes ont été obtenues dans le laboratoire du Département de microbiologie de l'Institut médical de Tcheliabinsk. Il s’est avéré que les non-fumeurs ont deux fois plus de lysozyme dans leur salive que les fumeurs.

Malgré le fait que la peau et les muqueuses constituent un obstacle important au passage des microbes, ces barrières ne sont pas toujours assez fiables. Leur intégrité peut être compromise et les micro-organismes pénètrent alors dans les tissus. Dans la grande majorité des cas, un processus inflammatoire se développe.

I. I. Mechnikov a été le premier à montrer que l'inflammation est réaction défensive corps, empêchant diffusion ultérieure microbes pathogènes. La réaction inflammatoire repose sur la capacité des différentes cellules de l’organisme à capturer et digérer les micro-organismes, c’est-à-dire à les phagocyter.

La phagocytose est une réaction très sensible qui reflète non seulement la volonté de l’organisme de combattre les agents pathogènes, mais également sa réactivité générale, c’est-à-dire sa capacité à répondre aux influences extérieures.

Dans notre laboratoire, nous avons étudié l'effet de éducation physique pour la phagocytose. Entre conditions générales organisme et sa réactivité immunobiologique, qui a été déterminée par le niveau de phagocytose, une relation directe a été trouvée. Les observations ont montré que chez les personnes insuffisamment entraînées, la phagocytose est moindre que chez les sportifs qui s'entraînent régulièrement. En se basant sur le niveau de réaction phagocytaire du corps, déterminé la veille de la compétition, on pourrait même juger du degré de forme physique de l’athlète.

Ainsi, l’inflammation et la phagocytose constituent une puissante barrière contre les microbes. Cependant, s’il y a trop de microbes ou s’ils ont des propriétés pathogènes élevées, ils traversent cette barrière. Puis il se joint à la lutte contre eux système lymphatique corps et surtout les ganglions lymphatiques.

Si le panaritium (inflammation des tissus du doigt) n'est pas traité à temps, vous remarquerez l'apparition de fins fils rouges sous la peau de la surface palmaire de l'avant-bras, qui s'allongent avec le temps dans le sens fosse cubitale. Ces fils ne sont rien d’autre que des capillaires lymphatiques enflammés dans lesquels ont pénétré des microbes. A travers ces capillaires, les micro-organismes pathogènes se déplacent vers ganglions lymphatiques- coude, axillaire, poplité, inguinal. Il existe de tels ganglions dans les poumons, les intestins, dans la cavité pharyngée, dans le cou, etc. Remplissant une fonction de barrière, les ganglions lymphatiques piègent les bactéries qui y meurent souvent.

La participation des ganglions lymphatiques à la protection du corps contre les infections peut être prouvée par l'expérience suivante. Si vous prenez deux groupes de souris et que vous injectez des microbes à l'un d'entre eux dans la surface palmaire de la patte avant, les microbes apparaîtront dans le sang de ces souris dans les 30 minutes. Chez les souris infectées par la surface palmaire de la patte arrière, les bactéries n'apparaissent dans le sang qu'au bout de 3 heures et en quantités beaucoup plus faibles. Quel est le problème? Il s'avère que les souris n'ont qu'un seul ganglion lymphatique sur la patte avant - celui axillaire, tandis que sur la patte arrière, il y en a deux : le poplité et l'inguinal. Microorganismes introduits dans patte arrière L'animal expérimental a dû traverser deux barrières lymphatiques, ce qui a contribué à un retard plus long.

Lorsque le rôle protecteur des ganglions lymphatiques est insuffisant, les bactéries pénètrent directement dans le sang. Les chercheurs attirent depuis longtemps l'attention sur le fait que si l'on injecte aux animaux de laboratoire une certaine dose de microbes, ils disparaissent du corps au bout d'un certain temps. Au début, on pensait que les micro-organismes étaient éliminés organes excréteurs, par exemple, les reins. Plus tard, il a été découvert que la capacité des cellules à absorber les microbes qui pénètrent dans le corps, puis à les tuer et à les dissoudre, joue un rôle important. De plus, la disparition des microbes est directement liée à la présence dans l'organisme, principalement dans le sang, d'un certain nombre de substances dites humorales qui ont un effet néfaste sur les micro-organismes.

Quelles substances tuent et dissolvent les bactéries ? Beaucoup d'entre eux. Cela inclut le lysozyme (nous en avons déjà parlé ci-dessus), l'alexine, la properdine et les leukines, qui se forment lors de la mort des leucocytes, et les anticorps. Les plus puissants de ces facteurs sont l’alexine et le lysozyme.

Aleksine a été découvert dans le sang par le scientifique allemand Buchner en 1899. Il a introduit une quantité connue de bactéries dans des tubes à essai contenant du sérum sanguin frais. À différents intervalles, il semait ces mélanges sur des plats contenant un milieu nutritif. Les tasses étaient conservées dans un thermostat strictement certaine période, puis compté le nombre de colonies de micro-organismes qui s'y développaient. Il s'est avéré que plus le mélange était semé tardivement à partir du tube à essai, plus il était petit. Les scientifiques sont arrivés à la conclusion que le sérum contient une substance spéciale qui a un effet néfaste sur les micro-organismes. Cette substance s'appelle l'alexine.

Observations sur des donneurs chez lesquels les niveaux d'alexine, de lysozyme et d'autres facteurs naturels de protection de l'organisme ont été étudiés en des moments différents jour et à différentes saisons de l'année. Il a été établi qu'en automne et en hiver, l'activité du lysozyme et de l'alexine est inférieure à celle du printemps et de l'été. Même pendant la journée, le niveau de ces facteurs de protection change généralement dans des limites significatives. Leur nombre minimum était noté le matin et le soir, et le maximum l'après-midi.

Le niveau d'alexine et de lysozyme diminue chez la femme enceinte, ainsi que pendant diverses maladies. De nombreuses réflexions sont motivées par le fait que dans le sang des personnes souffrant d'alcoolisme chronique, ainsi que des fumeurs, il y a deux fois moins de lysozyme que ce qui est requis selon la norme.

Dans le monde animal, vaste et diversifié, l'adaptation aux nouvelles conditions d'existence est constante. Les microbes qui pénètrent dans notre corps ne provoquent pas toujours des maladies. Et le fait qu’une infection ne soit pas encore équivalente à une maladie n’est possible que grâce à l’extraordinaire flexibilité des systèmes protecteurs et adaptatifs de l’organisme. Pour sauvegarder ceci la qualité la plus précieuse, cette capacité à réagir rapidement à tout changement de l'environnement, à l'introduction de divers microbes dangereux pour nous, le corps doit être entraîné et endurci. Nous ne devons jamais oublier cette condition principale, qui détermine dans de nombreux cas la résistance de l’organisme à divers facteurs nocifs.

- Professeur L. Y. Ebert