Conditions extrêmes et leur impact sur l'homme. Conséquences possibles pour le corps humain dans des situations extrêmes - dans les décombres, dans la zone d'une attaque terroriste. L'effet du stress sur le corps humain et les moyens de réduire son impact

Sujet. L'influence de facteurs extrêmes sur le corps humain.

Le but de la leçon : Familiariser les étudiants avec la notion de facteurs extrêmes et leur impact sur la santé humaine.

Tâches de formation : consolider les connaissances des étudiants sur le thème du tempérament ; expliquer les raisons des difficultés rencontrées par les personnes maîtrisant des conditions de vie atypiques, introduire la notion de facteurs extrêmes et donner leur classification ; révèlent les mécanismes physiologiques conduisant à des conditions terminales lorsqu'ils sont exposés à des facteurs environnementaux extrêmes sur le corps humain.

Éducatif: élargir les horizons des étudiants en utilisant des informations provenant de sources supplémentaires, développer des compétences en communication (travail en petits groupes), développer pensée logique en utilisant des tâches telles que « Relations de cause à effet », « Compléter le diagramme »

Éducateurs : cultiver le sens des responsabilités face à sa santé, la fierté envers ses compatriotes qui ont fait des découvertes au bénéfice de la société.

Concepts et termes de base : adaptation, acclimatation, stress, facteurs environnementaux, facteurs extrêmes, gravité, champs statiques, rayonnement.

Liens interdisciplinaires : physique, écologie, sécurité des personnes

Équipements et matériaux : ordinateur, écran, présentation des cours, impressions du matériel didactique pour les étudiants.

Type de cours : combiné

Méthodes d'enseignement : explicatif-illustratif, recherche de problèmes, brainstorming, travail de groupe.

Pendant les cours

Organisation de classe et enquête (7 minutes)

Test frontal avec test mutuel sur le thème « Tempérament ». Annexe n°1

En parallèle, tâches sur cartes. Annexe n°2

Mise à jour des connaissances de base (7 minutes)

Diapositive n°2

(sur la diapositive il y a une photo de facteurs environnementaux. L'enseignant vous demande de comprendre ce qui unit les images)

Quels sont les facteurs environnementaux, leur classification.

Diapositive n°3

Répondre. Tous facteurs environnementaux : abiotiques, biotiques, anthropiques.

Diapositives n°4,5

(sur la diapositive d'adaptation. L'enseignant propose de comprendre ce qui unit les images)

Répondre. Adaptations des plantes et des animaux.

Diapositive n°6

L'enseignant différencie les notions d'adaptation et d'acclimatation, expliquant que malgré la différence de manifestation, elles sont souvent utilisées comme synonymes.

Adaptation (conséquence des mutations)

Acclimatation (aucun changement ne se produit dans l'ADN)

Diapositive n°7

Le professeur donne un exemple avec les alpinistes. Les Highlanders s'adaptent aux conditions de haute altitude (augmentation du nombre de globules rouges et d'hémoglobine dans le sang, qui est déterminée génétiquement). Une personne qui a vécu la moitié de sa vie en plaine et qui s'installe en montagne s'acclimate progressivement, mais aucun changement ne se produit dans son ADN et elle ne peut pas transmettre cette adaptation à sa progéniture.

Diapositive n°8, 9,10,11

Quels systèmes corporels remplissent une fonction de régulation ?

Répondre. La fonction de régulation est assurée par : nerveuse, endocrinienne, tégumentaire, circulatoire, digestive, urinaire, lymphatique, respiratoire.

Diapositive n°12

Qu’entend-on par stress ?

Répondre. Traduit de En anglais« stress » signifie « tension ». Le stress est une réaction neurohumorale générale non spécifique du corps à l'influence de divers facteurs - des facteurs de stress qui imposent des exigences accrues au corps.

Diapositive n°13

Quelles étapes du stress connaissez-vous ?

Anxiété – une réaction aux hormones de stress libérées, visant à préparer la défense ou la fuite. Les hormones surrénales (adrénaline et noradrénaline), les systèmes immunitaire et digestif participent à sa formation. Au cours de cette phase, la résistance de l’organisme aux maladies diminue fortement.

Résistance (résistance). La transition du stress vers ce stade se produit si les capacités d’adaptation du corps lui permettent de faire face au facteur de stress. Pendant cette étape de stress, le fonctionnement du corps continue, pratiquement impossible à distinguer de la normale.

Épuisement. Une exposition continue à des facteurs de stress peut entraîner une décompensation et des maladies graves, voire la mort.

Diapositive n°14

Situation problématique (3 minutes)

Situation. Un plongeur travaillant à de grandes profondeurs avait un cylindre endommagé contenant un mélange respiratoire. Il a été brusquement remonté à la surface et placé dans une chambre de décompression spéciale (chambre de pression) pour éviter les accidents de décompression.

Diapositive n°15

Des questions:

Qu’est-ce que le mal de décompression ? Qu’est-il arrivé au corps du plongeur à la suite de cette ascension soudaine ? Quel est l’effet d’une chambre à pression ?

Diapositives n°16,17

Répondre: Lorsque la pression barométrique augmente (plongée), les gaz se déplacent du sang vers les tissus, les tissus sont saturés de gaz. Une diminution de la pression barométrique (surtout forte) s'accompagne d'une transition importante des gaz dissous dans les tissus vers le sang, mais ces gaz, avec une forte montée de la profondeur vers la surface, forment un grand nombre de bulles de gaz dans le sang et les poumons sont étirés par un excès de gaz (ils peuvent se rompre).

Conférence avec des éléments de conversation heuristique (13 minutes)

Diapositive n°18

Parmi les facteurs environnementaux, on distingue particulièrement les facteurs extrêmes. Il s’agit de conditions environnementales extrêmes, très dures, qui ne correspondent pas aux propriétés innées et acquises de l’organisme. Aux conditions naturelles extrêmes (températures basses et élevées, conditions de haute montagne, etc.) agissant sur l’organisme s’ajoutent les influences anthropiques. Ceux-ci incluent l’accélération et l’apesanteur induisant une surcharge, les champs électriques et magnétiques puissants et les rayonnements ionisants. Une personne n’est pas capable de s’adapter pleinement à l’influence de telles conditions, ce qui entraîne une perturbation du fonctionnement du corps et des maladies.

Diapositive n°19

La gravité

En termes simples, la gravité est l’attraction entre deux objets quelconques de l’univers. La gravité peut être déterminée en connaissant la masse des corps et la distance qui les sépare.Plus le champ gravitationnel est fort, plus le poids du corps est important et plus son accélération est élevée.

Diapositive n°20

Par exemple, sur la Lune, le poids d’un astronaute sera six fois inférieur à celui de la Terre. La force du champ gravitationnel dépend de la taille de l’objet qu’il entoure. Ainsi, la gravité lunaire est six fois inférieure à celle de la Terre.

Diapositive n°21

Cela a été scientifiquement étayé et prouvé pour la première fois à l'aide de calculs mathématiques au XVIIe siècle par Isaac Newton.

Diapositive numéro 22

Tous les organismes vivants subissent l’influence de l’attraction terrestre (gravité). En l’absence de gravité, des processus tels que la déglutition et la miction deviendraient difficiles.

Diapositive n°23

On prend en compte l’effet de la gravité lorsque, lors d’une perte de sang, on place une personne en position « jambes au-dessus de la tête ».

Diapositive n°24

La gravité influence la formation de la taille du corps (un développement plus puissant des os et des muscles est caractéristique de la moitié inférieure du corps). La pression artérielle et veineuse d'une personne en position verticale est plus élevée dans la moitié supérieure du corps.

Diapositive n°25

Lorsqu'une personne se déplace dans l'espace avec une forte accélération, son corps subit une surcharge. Ils se produisent également lors de la réalisation de divers exercices physiques, ainsi que dans les ascenseurs et les transports à grande vitesse. Les valeurs de surcharge les plus élevées sont atteintes lors de vols en avion et vaisseaux spatiaux. Sous l'influence de l'accélération, la respiration et la circulation sanguine changent. Certaines parties du corps, en fonction de leur position, ne reçoivent pas assez de sang, ce qui entraîne une diminution des performances, de la vitesse des processus mentaux et des troubles de la mémoire. Chez les personnes âgées et celles souffrant de certaines maladies, même de petites accélérations peuvent perturber le fonctionnement de l'organisme.

Diapositive n°26

En l’absence de gravité, c’est-à-dire en apesanteur, une redistribution des fluides se produit dans le corps. Une partie du sang se déplace vers la moitié supérieure du corps, entraînant un gonflement du visage et du nasopharynx. Le manque de poids réduit l'activité du métabolisme, de l'immunité, des systèmes cardiovasculaire et nerveux. Malgré le fait que l'homme explore l'espace depuis plus de 40 ans, le problème de l'apesanteur n'est toujours pas résolu.

Diapositive n°27

Champs statiques

Les organismes vivants se sont adaptés à l’action des champs électriques et magnétiques naturels au cours du processus d’évolution.

Diapositive n°28

Le merle est capable de voir les champs magnétiques.

Diapositive n°29

Lors de leur migration, de nombreux oiseaux naviguent champ magnétique Terre. Ils possèdent des cristaux de magnétite dans leur organe d’équilibre, qui fait office de boussole intégrée.

Diapositive n°30

La planète Terre possède un champ magnétique dont les abeilles utilisent la structure pour construire leurs maisons (nid d'abeilles).

Diapositive n°31

Le poisson gymnarch vit dans les eaux troubles du Nil. La capacité des gymnarques à émettre des impulsions électriques a longtemps attiré l'attention des scientifiques, et de nombreuses études ont été menées avec ce poisson, montrant que les gymnarques sont capables de distinguer des objets de conductivité électrique différente.

Diapositive n°32

Le rayon électrique est capable de stocker de l'électricité dans son corps et de décharger la tension accumulée sur les proies et les prédateurs.

Diapositive n°33

À votre avis, que montre la photo ?

Répondre. Il s'agit d'un tissu synthétique. Dans la vie de l'homme moderne, les matériaux artificiels synthétiques jouent un rôle important, étant à l'origine de l'émergence de champs électriques dits stationnaires ou statiques.

Diapositive n°34

Les recherches scientifiques montrent que ces champs ont un effet néfaste sur le corps humain. Leur impact négatif est enregistré à un faible niveau d’intensité de champ de 30 kV/m, tandis que les vêtements électrifiés peuvent créer une intensité de champ allant jusqu’à 500 kV/m.

Diapositive n°35

Radiation

Radiation - flux d'énergie émanant de n'importe quelle source ; rayonnements ionisants (particules alpha, bêta et gamma).

Diapositive n ° 36,37,38

Les sources naturelles de rayonnement comprennent le rayonnement cosmique, les éruptions solaires et les roches radioactives.

Diapositive n°39

Actuellement, de nombreuses sources anthropiques de rayonnement ont été ajoutées. Ainsi, à 3000 m d'altitude, le niveau de rayonnement cosmique est trois fois plus élevé qu'au niveau de la mer, ce qui signifie que lors des vols en avion, nous sommes exposés à une exposition supplémentaire aux rayonnements. Les sources de rayonnement dans la vie quotidienne peuvent être des appareils électroniques et électriques (par exemple, les téléviseurs couleur), des produits dans la fabrication desquels des éléments radioactifs sont utilisés (montres à cadran lumineux), ainsi que des dispositifs médicaux radiographiques. Les niveaux de rayonnement supérieurs au fond naturel sont dangereux pour les organismes vivants. Un dépassement des niveaux de rayonnement naturel peut survenir pendant les tests armes nucléaires et lors d'accidents dans les centrales nucléaires.

Diapositive n°40

Les substances radioactives peuvent s'accumuler dans l'air, l'eau, le sol et de là pénétrer dans le corps des humains, des animaux et des plantes. Les gens reçoivent une dose supplémentaire de rayonnement en mangeant des aliments contaminés par des substances radioactives.

Consolidation (12 minutes)

Diapositive n°41

Travailler avec du texte (rechercher les erreurs)

La gravité

Commentplus faible champ gravitationnel, plus le poids du corps sera grand et plus son accélération sera élevée. Tous les organismes vivants subissent les effets de la gravité(lévitation). En l'absence de gravité, des processus tels que par ex.les éternuements et la toux, deviendrait difficile. Nous prenons en compte l'effet de la gravité lorsquehypertension artérielle On place la personne en position « jambes au-dessus de la tête ». La gravité influence la formation de la taille du corps (un développement plus puissant des os et des muscles est caractéristique dehaut la moitié du corps). Pression artérielle et veineuse d'une personne en position verticaleci-dessous dans la moitié supérieure du corps. Lorsqu'une personne se déplace dans l'espace avec une forte accélération, son corps subit une surcharge. Ils se produisent également lors de la réalisation de divers exercices physiques, ainsi que dans les ascenseurs et les transports à grande vitesse. Les valeurs de surcharge les plus élevées sont atteintes àprendre l'ascenseur . La respiration change sous l'influence de l'accélérationet la digestion. Certaines parties du corps, selon leur position, reçoiventexcès sang, ce qui entraîne une diminution des performances, de la vitesse des processus mentaux et des troubles de la mémoire. Uenfants et chez les personnes souffrant de certaines maladies, même de petites accélérations peuvent perturber le fonctionnement de l'organisme. En l’absence de gravité, c’est-à-dire en apesanteur, une redistribution des fluides se produit dans le corps. Une partie du sang se déplace versinférieur la moitié du corps, ce qui entraîneperte de poids visage et nasopharynx. Aucune charge de poidsaugmente activité du métabolisme, de l'immunité, du système cardiovasculaire et nerveux.

Diapositives n° 42,43

"Mythe ou réalité"

Tous les facteurs environnementaux abiotiques sont extrêmes

Adaptation et acclimatation sont synonymes.

La chambre à caisson est appelée chambre de compression.

Lors d'une ascension soudaine, des plongeurs meurent par manque d'oxygène

Tout corps possède une gravité.

Les oiseaux sont capables de naviguer grâce au champ magnétique terrestre

Le rouge-gorge voit le champ gravitationnel

L'anguille électrique peut naviguer grâce à l'électricité statique

Gymnarch électrocuté

Diapositive n°44

Réflexion (2 minutes)

1.Avez-vous appris quelque chose de nouveau aujourd’hui ?

2. Qu’avez-vous trouvé le plus intéressant ?

3. Selon vous, quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise ?

4. À quelle conclusion êtes-vous parvenu ?

Diapositive n°45

Devoirs

Paragraphe 14 Répondez oralement aux questions à la fin du paragraphe.

Messages Hypothermie, Hypoxie

Travaux de cours

en biologie

Écologie humaine. L'homme dans des conditions extrêmes.

10ème année

Étudiant : Zharikov Yuri

Professeur : Boris Svetlana Ivanovna

Tchernogolovka, 2000.

· Introduction

· Écologie humaine

Paysage naturel

Son et bruit

Pollution environnement

Rayonnement ionisant

· L'homme dans des conditions extrêmes

· Conclusion

· Bibliographie

1. Introduction.

Le concept d'« écologie » a été proposé par Ernst Haeckel en 1866 pour désigner la branche de la biologie qui étudie l'interaction des organismes et de l'environnement. L’émergence de la science de « l’écologie » est devenue possible grâce à l’accumulation d’une quantité suffisante d’informations sur divers organismes vivants et les caractéristiques de leur mode de vie. Les scientifiques ont commencé à comprendre que les relations des organismes vivants avec l'environnement sont soumises à certains modèles. Aujourd’hui, le concept d’« écologie » a acquis un sens large. De nouvelles orientations sont apparues, reflétant les conditions d'existence et de développement de divers objets, phénomènes et processus. Le sujet de la recherche en écologie humaine concerne tous les aspects de la vie humaine, les questions de préservation et de développement de la santé humaine, en tenant compte de sa relation avec l'environnement naturel et social. Parmi les sciences naturelles, l’écologie a été la première à inclure les intérêts humains et à passer d’une science biologique purement naturelle à une science sociobiologique.

2.Écologie humaine.

L'émergence et le développement de l'homme se sont déroulés dans un certain environnement naturel. Il a formé de petites et grandes races humaines, types culturels de peuples anciens. L'homme est un être biosocial. Il est sorti de la nature, mais il y est aussi resté. Il naît, mûrit, vieillit et meurt selon ses lois, quoique modifiées. conditions sociales vie. De la nature, ou en la modifiant, une personne reçoit de la nourriture, de l'eau, de l'air et tout ce qui est nécessaire à sa vie. Il est affecté par le rayonnement cosmique, la lumière du soleil, le climat et les conditions météorologiques. Lorsqu’une personne meurt, son corps entre dans le cycle biologique naturel. Les hommes transforment la nature et sont influencés non seulement par l’environnement purement naturel, mais aussi par celui qu’ils ont eux-mêmes créé. Cet immense complexe de relations entre l’homme et son environnement est exploré par l’écologie humaine.

Paysage naturel . Un des aspects de l'utilisation ressources naturelles homme - détente dans la nature. L'espace et la météo de la planète sont des facteurs très importants dont dépendent la vie et la santé des personnes. Mais des facteurs locaux tels que le paysage, l'image de la nature, le terrain peuvent également agir sur notre santé physique et mentale. état émotionnel. Après avoir séjourné en appartement, se retrouver dans une prairie, dans une forêt, dans un parc, on se sent toujours soulagé. Ceux qui étaient excités se calment, ceux qui ressentaient une dépression se sentent joyeux et frais. Il s'est avéré qu'une telle influence sur une personne exerce non seulement le ciel bleu et l'air frais, mais également le terrain, la diversité de la végétation, c'est-à-dire le paysage dans son ensemble.

Son et bruit . L'homme a toujours vécu dans le monde du son. Même dans les temps anciens, le rugissement de la bête avertissait notre ancêtre du danger, le bruissement des feuilles, le murmure d'un ruisseau remplissait son âme de calme et un cri de guerre guerrier contribuait à intimider l'ennemi. De tous les êtres vivants, seul l'homme a pleinement utilisé les propriétés de l'environnement en tant que conducteur, porteur de sons. Il a introduit la parole et la musique dans le monde des sons et a fait du son son assistant. Nous avons tendance à percevoir les sons naturels comme du silence. Malheureusement, l’homme moderne introduit beaucoup de bruit dans le paysage sonore. Le bruit a une particularité mauvaise influence sur activité mentale et peut facilement perturber le cours naturel de la vie. L’inconfort sonore moderne provoque des réactions douloureuses chez les organismes vivants. Le bruit d’un avion à réaction en vol, par exemple, a un effet déprimant sur une abeille ; elle perd sa capacité à naviguer. Le même bruit tue les larves d'abeilles et brise les œufs d'oiseaux qui se trouvent ouvertement dans le nid. Le bruit des transports ou industriel a un effet déprimant sur une personne : il fatigue, irrite et interfère avec la concentration. Dès qu'elle arrête de parler, une personne éprouve un sentiment de soulagement et de paix.

Un niveau sonore de 20 à 30 décibels (CB) est pratiquement inoffensif pour l'homme. Il s'agit d'un fond sonore naturel, sans lequel il est impossible vie humaine. Pour les « sons forts », la limite acceptable est d’environ 80 décibels. Un son de 130 décibels provoque déjà de la douleur chez une personne, et à 150 cela devient insupportable pour elle. Un bruit de 180 décibels provoque une fatigue du métal, et à 190, les rivets sont arrachés des structures. Ce n’est pas pour rien qu’au Moyen Âge on exécutait « au son de la cloche ». La sonnerie de la cloche tuait lentement l'homme.

Pollution environnementale . Jusqu'à 85 % de toutes les maladies de l'homme moderne sont associées à des conditions environnementales défavorables résultant de sa propre faute - bruit, tabagisme, pollution de l'environnement, etc.

Le plus écologique conséquences négatives l'activité humaine se manifeste par des changements dans l'atmosphère - sa composition physique et chimique. Les impacts technologiques sur l’atmosphère ont provoqué des changements globaux tels que « Effet de serre", destruction de la couche d'ozone, pluies acides. C’est la pollution atmosphérique qui épuise le plus les capacités d’adaptation corps humain. L’atmosphère a une puissante capacité à se purifier des polluants. Le mouvement de l’air entraîne la dissipation des impuretés. Les particules de poussière tombent de l'air sur la surface terrestre sous l'influence de la gravité et des précipitations. De nombreux gaz se dissolvent dans l’humidité des nuages ​​et atteignent également le sol avec la pluie. L'air est débarrassé de la poussière et des gaz présents dans les cimes des arbres forestiers. Lorsqu'ils sont exposés à la lumière du soleil dans l'atmosphère, ils meurent microbes pathogènes. Mais actuellement, le volume des émissions annuelles rejetées dans l'atmosphère produits dangereux dans le monde a fortement augmenté et s'élève à plusieurs millions de tonnes. Cela dépasse les limites de la capacité de l’atmosphère à s’auto-purifier. Les choses sont particulièrement défavorables situation écologique dans les villes où sont concentrées les plus grandes installations industrielles.

La pollution de l’air peut devenir dangereuse avec le temps dans une zone particulière. Cela peut se produire à la fois à la suite de situations d’urgence et à cause de changements dans les conditions météorologiques. Lorsque les températures changent, le brouillard contaminé par la fumée est pressé à la surface de la terre, formant ce qu'on appelle le « smog ». irritant muqueuses des yeux et des voies respiratoires supérieures, ainsi qu'une exacerbation des maladies pulmonaires. Des cas sont décrits où cela a entraîné des conséquences tragiques - une augmentation du taux de mortalité des enfants malades et des personnes âgées.

Rayonnement ionisant . Les rayonnements ionisants de tout type et de toute origine (pas nécessairement liés aux accidents des réacteurs nucléaires) deviennent aujourd’hui un formidable danger pour l’humanité. Et plus loin, plus, parce que... Le niveau de pollution radiologique dans la biosphère augmente, bien que lentement. Les rayonnements ionisants sont tout rayonnement dont l'interaction avec un milieu conduit à la formation de particules chargées positivement et négativement appelées ions. La plus grande part du fond naturel (environ 70 %) des rayonnements ionisants provient de sources naturelles, tandis que la part des sources associées aux appareils des établissements médicaux est de 29 % et toutes les autres sources sont d'environ 1 %. Malgré ce ratio, ce sont les sources restantes qui inquiètent le public. L’accident de Tchernobyl n’a pas modifié la moyenne nationale. Mais pour les habitants des zones directement touchées par la catastrophe, l'ampleur et le rapport des doses de rayonnement provenant de différentes sources diffèrent considérablement de la moyenne nationale. Les rayonnements ionisants, comme d'autres rayonnements physiques et permanents facteurs chimiques l'environnement, dans certaines limites, sont nécessaires à la vie normale. Les faibles doses de rayonnements ionisants, caractéristiques du fond de rayonnement naturel, auquel la vie sur notre planète s'est adaptée au cours de millions d'années d'évolution, ont un effet bénéfique sur l'homme. On sait que l’exposition aux rayonnements ionisants à très faible dose stimule le développement et la croissance des plantes. Des dizaines de milliers de patients améliorent leur santé dans des stations thermales de renommée mondiale eaux minérales, ayant contenu accru radon L'effet bénéfique sur la santé est obtenu grâce à une irradiation dosée à court terme des patients avec du radon et de ses produits filles au niveau d'un rayonnement de fond naturel accru. De petites doses activent les processus de récupération, ce qui accélère la récupération. Au cours de ce siècle, l’humanité a été exposée à des rayonnements ionisants provenant de sources artificielles créées à des fins médicales, scientifiques, techniques et militaires. Le danger pour l’homme peut provenir principalement de ces sources artificielles. Les rayonnements sont un phénomène potentiellement dangereux, c'est pourquoi l'exposition humaine est soumise à un contrôle et à une réglementation. Une exposition déraisonnable aux rayonnements ne devrait pas être autorisée. Le principe de base de la radioprotection est d'assurer le niveau d'exposition le plus bas possible et raisonnablement réalisable... Les sources de rayonnements potentiellement mortels peuvent être des essais d'armes nucléaires, des accidents dans des centrales nucléaires et certains équipements spéciaux.

Il ne s’agit pas d’une liste complète des facteurs dont dépendent en grande partie la vie et la santé de toutes les personnes vivant sur Terre. Cependant, même à partir des données ci-dessus, il est clair qu'à toutes les étapes du développement historique, à commencer par le système communautaire primitif, une endurance et une force exceptionnelles étaient nécessaires à l'homme pour faire face aux épreuves qui lui sont arrivées dans sa relation avec la nature.

3. L'homme dans des conditions extrêmes.

Des conditions extrêmes sont prises en compte conditions dangereuses environnements auxquels le corps ne s’adapte pas correctement. L'homme, comme tout autre organisme vivant, est adapté à la vie dans certaines conditions de température, de lumière, d'humidité, de gravité, de rayonnement, d'altitude, etc. Ces propriétés se sont développées chez lui au cours du processus de développement évolutif. Lorsqu'elle est exposée à des conditions extrêmes, une personne peut s'y adapter dans certaines limites. Par exemple, la plupart des habitants de la planète vivent à des altitudes allant jusqu’à 3 000 m au-dessus du niveau de la mer. Environ 15 millions de personnes vivent à des altitudes allant jusqu'à 4 800 m. Mais à des altitudes supérieures à 5 500 m, une personne ne peut pas vivre en permanence. Sa santé se détériore fortement, des maladies se développent rapidement, pouvant entraîner une mort inévitable s'il ne retrouve pas des conditions de vie normales. Cela est dû à la très faible pression partielle des gaz inhalés et expirés, à une grande différence de température diurne et nocturne, augmentée radiation solaire, et haute densité particules lourdes à haute énergie. Le principal problème du corps humain dans de telles conditions est le transfert de l’oxygène atmosphérique vers les cellules. Un exemple est celui des alpinistes - conquérants des hauts sommets des montagnes. Ils ne peuvent conquérir les 8 000 mètres d’altitude de l’Himalaya qu’avec des masques à oxygène, et ils ne peuvent rester à une telle altitude que quelques heures.

Un autre type de condition extrême est l’humidité. Une humidité élevée est caractéristique des forêts tropicales. Les fourrés forestiers ne laissent presque pas passer la lumière, bloquant ainsi le passage des rayons ultraviolets. Il fait chaud et humide ici, comme dans une serre. La température moyenne est de +28°C (fluctuations entre 3 et 9°C), l'humidité relative moyenne est de 95 % la nuit et de 60 à 70 % le jour. Les vents dans les forêts sont très faibles. L'air est saturé de dioxyde de carbone et plein d'odeurs, de fumées, de poils microscopiques, d'écailles et de fibres. Le niveau d'évaporation y est 3 fois supérieur à la moyenne de la planète dans son ensemble. Un exemple d’adaptation à des conditions aussi extrêmes est la taille des populations vivant dans les forêts tropicales. Ils sont plus petits et pèsent moins que ceux qui vivent dans des zones ouvertes. Leur poids moyen est de 39,8 kg pour une taille de 144 cm. Pour les habitants de la savane, ces chiffres sont de 62,5 kg et 169 cm. Par rapport aux représentants d'autres groupes de population, la consommation d'oxygène pendant l'activité physique, la capacité pulmonaire et la fréquence cardiaque sont supérieures à la moyenne. .

La température ambiante est la durée de vie la plus importante et souvent la plus limitante facteur environnemental et le type de conditions extrêmes que presque tout le monde peut rencontrer au cours de sa vie. Nous vivons et nous sentons à l’aise dans une plage de température plutôt étroite. Dans la nature, la température n'est pas constante et peut fluctuer dans une plage assez large (+60.... - 60C).

Les fortes fluctuations de température - fortes gelées ou chaleur - ont un effet néfaste sur la santé des personnes. Il existe cependant de nombreux dispositifs permettant de lutter contre le refroidissement ou la surchauffe.

Prenons, par exemple, les conditions extrêmes du Nord. Acclimatation des Esquimaux (et ils vivent toujours dans des conditions âge de glace) repose sur la régulation vasomotrice-nerveuse. Les animaux du Nord adaptent leur corps à une production d’énergie réduite. Pour certains, cela nécessite même une hibernation. Les personnes se trouvant dans les mêmes circonstances réagissent en augmentant leur production d’énergie. Cela nécessite de développer la capacité de se procurer suffisamment de nourriture pour soi-même et influence également le choix alimentaire. Cela devrait être aussi utile que possible à une personne. La nourriture esquimaude ne serait pas comestible pour nous, car elle doit contenir une grande quantité de graisse pure. Un dîner ordinaire, par exemple, se déroule ainsi : un Esquimau coupe une longue bande de graisse sous-cutanée crue, en enfonce le plus qu'il peut dans sa bouche, en arrache une portion avec un couteau près de ses lèvres et passe poliment le reste à la personne assise à côté de lui. Et dans d'autres cas, dans l'Arctique, on ne sert que de la viande, et la seule verdure chez les Esquimaux est le contenu fermenté des estomacs de rennes, qui sont des lichens digérés.

Comme le montre l'expérience des expéditions polaires des années passées et présentes, toutes n'ont pas été capables de résister aux conditions difficiles du Nord polaire (ou de l'Antarctique) et de s'y adapter.

Beaucoup sont morts à cause de la nourriture et du matériel mal sélectionnés.

Les gelées qui ont éclaté un hiver Europe de l'Ouest, ont eu des conséquences catastrophiques et ont fait des victimes. Ces mêmes jours-là, à Verkhoyansk (le pôle du froid), par une température de -57°C, des écoliers âgés de 8 à 9 ans allaient à l'école et des troupeaux de chevaux domestiques de race pure, accompagnés de bergers, paissaient comme d'habitude.

L’apesanteur est un type relativement nouveau de conditions extrêmes résultant de l’exploration humaine de l’espace. Avant le premier vol de l'homme dans l'espace, certains scientifiques affirmaient qu'il ne serait pas capable de travailler en apesanteur et pensaient en outre que le psychisme personne normale ne survivra pas à la rencontre avec l’apesanteur. Le vol du premier cosmonaute a réfuté ces prédictions. La manifestation de l'apesanteur commence à se manifester par une perturbation de l'activité de l'appareil vestibulaire, oreille interne, vision, sensibilité cutanée et musculaire. Une personne a l'impression de voler la tête en bas. La gravité et la durée de ces symptômes varient d’une personne à l’autre. À mesure que la période de séjour en apesanteur augmente, ils s'affaiblissent mais, en règle générale, réapparaissent dans les premières heures et jours après leur retour sur Terre dans des conditions de gravité terrestre. En apesanteur, il n'y a pas de pression hydrostatique du sang, et donc les réactions provoquées par l'apesanteur du sang lui-même commencent à prendre effet. Une redistribution du sang se produit : de la partie inférieure il se précipite vers la partie supérieure. Cela entraîne des modifications du métabolisme du muscle cardiaque et son affaiblissement progressif. De plus, les symptômes associés au manque de charge sur le système musculo-squelettique. Une atrophie des muscles responsables de l'organisation de la posture sous l'influence de la gravité se développe. En raison de la perte de sels de calcium et de phosphore, la résistance du squelette change, notamment lors de longs vols. Néanmoins, en apesanteur, une personne peut s'adapter à l'absence de gravité et de pression artérielle hydrostatique.

L'homme est un être social. Par conséquent, outre les situations naturelles extrêmes, des situations critiques liées à la vie humaine en société peuvent également survenir. Durant une période relativement courte de son histoire, l’humanité a connu des périodes d’esclavage, de servage et de guerres mondiales. Les conditions de vie – surpeuplement, peur, malnutrition, maladie – sont à l’origine de souffrances graves, parfois insupportables, pour de nombreuses personnes. Dans de telles conditions, un stress physique, mental et social aigu apparaît, créant une menace pour la vie. la santé et le bien-être des personnes.

L'exposition au stress affecte les réactions physiologiques de base du système central système nerveux, ainsi que sur l'activité des glandes sécrétion interne. Substances biologiquement actives produites glandes endocrines(les hormones), ainsi que l'influx nerveux, influencent presque toutes les cellules du corps.

Cependant, même dans des conditions stressantes, les humains développent des phénomènes d’adaptation.

L'adaptation humaine est un processus à la suite duquel le corps acquiert progressivement une résistance auparavant absente à certains facteurs environnementaux et acquiert ainsi la possibilité de vivre dans des conditions auparavant incompatibles avec la vie et de résoudre des problèmes auparavant insolubles.

Les accidents de la route sont l’épidémie catastrophique de notre époque. En 10 ans, 22 millions de personnes sont mortes dans des accidents de la route dans le monde. Bien entendu, un accident de la route ne peut pas toujours être attribué à des conditions extrêmes. Mais il arrive parfois que lors d’un accident, les gens se retrouvent dans une situation extrême. Par exemple, le 22 juillet 1970, à Delhi, une vague de crue provenant d'une autoroute a emporté 25 bus, 5 taxis et un véhicule militaire dans un ravin voisin. Un grand nombre de personnes ont perdu la vie. La cause du décès n'était pas seulement l'accident lui-même, mais aussi la panique qui a surgi parmi les gens.

En règle générale, le plus grand nombre de victimes sont des accidents ferroviaires et maritimes liés au transport de gros passagers.

Le 2 mars 1944, un train transportant des militaires en vacances s'arrête dans un tunnel près de Salerne en Italie : 526 personnes étouffent dans la fumée. Lorsque le train rapide Gdansk-Varsovie déraille le 22 octobre 1949 près de la ville de Nowy Dvor en Pologne, cela coûte la vie à deux cents personnes. La pire catastrophe ferroviaire a été l'accident d'un train express survenu sur un pont à l'est d'Hyderabad en Inde le 28 septembre 1954 : le train s'est écrasé dans une rivière, tuant 1 172 personnes. 238 personnes sont mortes sur le ferry Uskudar qui a coulé à Istanbul. Et d'autres faits.

Contrairement aux catastrophes naturelles, les accidents de transport sont avant tout un phénomène social. Avec le développement de nouveaux modes de transport modernes, de nouveaux problèmes surgissent.

Récemment, nous avons assisté à une baisse spectaculaire de la prudence des gens et à une prise de risque accrue. Il s’agit d’un phénomène général dans le système homme-machine. Nous sommes habitués à l’efficacité de la technologie et prenons peu en compte la possibilité de son échec. Certaines personnes oublient tout simplement les conséquences d’une telle négligence et qui devra en payer le prix.

Il en va de même pour les industries dangereuses où l'on travaille avec des micro-organismes hautement toxiques, des substances radioactives, etc.

CONCLUSION.

L'homme a toujours eu la capacité de s'adapter à l'environnement naturel et artificiel. Il s'agit d'un processus à la suite duquel une personne acquiert progressivement une résistance auparavant absente à certains facteurs environnementaux et acquiert ainsi la possibilité de vivre dans des conditions auparavant incompatibles avec la vie. La pleine adaptation d'une personne dans des situations extrêmes préserve la possibilité d'une activité intellectuelle, d'un comportement adapté à la situation et de la procréation. Cependant, il ne faut pas oublier que des charges prolongées, intenses et répétées provoquent des réactions qui conduisent finalement à une fragilisation. santé physique.

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Des facteurs extrêmes ont souvent un impact négatif sur la santé des personnes effectuant des tâches opérationnelles. Les manifestations les plus évidentes sont les troubles neuropsychiques inadaptés. Ils entraînent souvent des complications : depuis des modifications fonctionnelles (fatigue physique et psycho-émotionnelle, insomnie, irritabilité, anxiété) jusqu'à des troubles pré- ou pathologiques. Les deux changements sont basés sur des violations de l'activité adaptative du corps. Cette réaction du corps est considérée comme un « stress professionnel ».

L'une des formes les plus courantes de troubles mentaux est post-traumatique. troubles de stress(ESPT). Dans le SSPT, les traits caractéristiques sont des perturbations système autonome, qui se transforment progressivement en changements psychophysiologiques au niveau névrotique avec le passage à la pathologie somatique. Selon les recherches, le SSPT se développe chez plus de 30 % des participants aux opérations de combat actives ; Dans le même temps, le nombre de militaires ayant besoin d’une assistance médicale et psychoneurologique a augmenté ces dernières années.

Les facteurs extrêmes affectent également d’autres organes et systèmes organiques. La pathologie du système nerveux central est généralement causée par des influences traumatiques. Violations fréquentes Les agents des forces de l'ordre souffrent de divers troubles sensoriels.

Des études ont montré que parmi les participants aux conflits armés, les troubles des fonctions de régulation sont détectés principalement dans le système nerveux autonome (SNA) et conduisent au développement de troubles végétatifs-psychiques, végétatifs-somatiques et végétatifs-viscéraux. Les changements de ton des centres ANS entraînent une perturbation des processus d'adaptation sur différents niveaux, instabilité à l'activité physique. Ces changements façonnent les caractéristiques psychophysiologiques du personnel militaire.

Aussi, chez le personnel militaire, les pathologies du système cardiovasculaire et systèmes respiratoires. L’exposition aux facteurs de stress façonne le développement hypertension artérielle. Dans des conditions de conflit armé local, on observe une augmentation de l'incidence de l'hypertension. Chez les combattants, l’incidence de l’hypertension artérielle augmente dans la même mesure chez les jeunes et chez les personnes âgées. tranche d'âge. Un trait caractéristique les troubles du système cardiovasculaire sont l'implication du cœur dans le processus pathologique.

Parmi les forces de l'ordre, les troubles métaboliques sont détectés beaucoup plus souvent que chez les personnes exerçant des professions moins extrêmes. Ils présentent un pourcentage élevé de déséquilibres à la fois dans les paramètres du métabolisme lipidique et dans les écarts dans les paramètres du métabolisme glucidique. Il convient de noter que ces changements ne sont pas associés à des dommages aux organes et aux systèmes. Une proportion importante du personnel militaire présente des déséquilibres électrolytiques sous forme d’hypokaliémie. Il a également été prouvé que dans ces conditions, des changements significatifs dans la viscosité du sang, l'agrégation des cellules sanguines et l'indice de déformabilité des érythrocytes se produisent avec la formation du syndrome coronarien. Du côté du système cardiopulmonaire, les phénomènes de dyschronisme cardiorespiratoire sont déterminés.

Le stress psycho-émotionnel provoqué par des situations stressantes suggère un lien direct avec des troubles fonction de reproduction sous forme de dysfonctionnements sexuels. Incidence élevée de prostatite, d'hyperplasie prostate, troubles érectiles, ainsi qu'une faible motivation pour fonder une famille, un manque de désir d'avoir des enfants, un faible niveau de connaissances sur la prévention des infections sexuellement transmissibles.

Lorsque le corps est exposé à des facteurs de stress de diverses natures, des modifications du système immunitaire se produisent. Lors d'un voyage d'affaires dans des zones de combat, la teneur en cellules immunocompétentes augmente considérablement avec leur activation et la sécrétion accrue de cytokines et d'alarmines. Cet état de tension du système immunitaire chez les militaires persiste pendant 6 mois après le retour à la vie civile.

Le système endocrinien joue l’un des rôles principaux dans la régulation du mécanisme de compensation de divers facteurs extrêmes affectant l’organisme. En règle générale, une exposition unique ou à court terme à des facteurs neuropsychiques ne conduit pas à une restructuration stable des mécanismes de régulation de l'homéostasie, tandis qu'un stress à long terme et répété peut être à la base du développement d'une pathologie induit par le stress.

L’intensité et la durée de l’activité physique, combinées à d’autres facteurs extrêmes, forment une certaine dynamique d’hormones chargées d’assurer la réponse du corps du soldat aux facteurs de stress.

Un facteur tout aussi important conduisant à des changements dans le fonctionnement des systèmes de régulation du corps est le changement d’habitat. Chaque territoire présente certaines caractéristiques climatiques et géographiques qui forment la biorythmie de la vie du corps. La fonction physiologique de chaque organe dépend des biorythmes déterminés par l'environnement extérieur.

Lorsque l'habitat change, des changements adaptatifs se produisent dans les systèmes de régulation du corps visant à s'adapter aux conditions environnementales naturelles modifiées afin d'assurer un processus de vie adéquat.

Détails activité professionnelle Les salariés sont associés à de nombreux déplacements professionnels dans les « points chauds » du pays. Souvent, la zone de combat est située à une distance considérable du lieu de déploiement permanent du personnel. Faisons comme si un point de départ est situé aux latitudes septentrionales et l'heure de départ est février - une période correspondant au plus fort de l'hiver avec une courte période de clarté et de longues phases nocturnes de la journée. Dans un « point chaud » (en règle générale, ce sont les régions du sud de la Fédération de Russie), à ​​cette époque, les processus naturels externes correspondent, au minimum, à la période printanière dans le nord, c'est-à-dire 1,5 à 2 mois plus tard.

Ainsi, chez les combattants, outre de nombreux facteurs conduisant à des tensions dans les systèmes de régulation (stress de combat, psychoémotionnel, exercice de stress, conditions sociales et de vie exiguës), une contribution significative est apportée par la perturbation des biorythmes habituels processus de la vie associé au mouvement et au séjour de longue durée sur un territoire différent. Tous ces facteurs réunis nécessitent l’inclusion urgente des mécanismes d’adaptation du corps avec la mobilisation et la redistribution des capacités de réserve du corps pour assurer un séjour confortable dans les nouvelles conditions.

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Des conditions extrêmes- ce sont des conditions causées par des facteurs pathogènes qui ont un impact extrême sur l'organisme. des effets souvent dévastateurs.

Types de conditions extrêmes.

Les conditions extrêmes les plus cliniquement significatives comprennent :

• effondrement;
• à qui.

Facteurs extrêmes.

Une personne peut être exposée à des facteurs d’une force, d’une durée et d’une nature inhabituelles extrêmes. Ces facteurs peuvent être exogènes et endogènes.

Influences exogènes - fluctuations brusques et importantes de la pression atmosphérique, de la teneur en oxygène de l'air inhalé, blessures mécaniques, électricité, manque de nourriture et d'eau, hypothermie ou surchauffe, infections. ivresse et bien d'autres.

Facteurs endogènes - des conditions qui altèrent considérablement le fonctionnement de l'organisme - des maladies et complications graves.

Les actions de facteurs extrêmes conduisent au développement de l'une des deux conditions suivantes :

• adaptation d’urgence à des facteurs extrêmes , qui se caractérise par une tension extrême dans les mécanismes adaptatifs de l’organisme, ce qui lui permet de préserver ses fonctions. Après la cessation du facteur d’urgence, l’état du corps revient à la normale ;
• critique ou état d'urgence qui se caractérise par des troubles des fonctions vitales du corps qui entraînent la mort et se manifestent par une activation extrême et un épuisement ultérieur des mécanismes d'adaptation, des troubles grossiers des fonctions des organes et des systèmes physiologiques et nécessitent une urgence soins médicaux.

EFFONDREMENT

Effondrement - une insuffisance vasculaire évoluant de manière aiguë, résultant d'une baisse significative du tonus vasculaire et d'une diminution du volume de sang circulant.

L'effondrement est caractérisé par une insuffisance circulatoire, une hypoxie circulatoire primaire, un dysfonctionnement des tissus, des organes et des systèmes.

Cause immédiate l'effondrement est une capacité significativement plus grande du lit vasculaire par rapport au volume de sang qui y circule. Cela pourrait être le résultat :

• réduire la quantité de sang éjecté du ventricule gauche du cœur dans le lit vasculaire, ce qui se produit en cas d'insuffisance cardiaque aiguë provoquée par un infarctus du myocarde, une arythmie sévère, une embolie vasculaire du système artériel pulmonaire, lors d'une montée rapide d'une position couchée ou assise ;
• réduction de la masse de sang circulant lors d'hémorragies massives aiguës, déshydratation rapide et importante du corps (avec diarrhée abondante, transpiration massive, vomissements incontrôlables), perte d'un volume important de plasma sanguin lors de brûlures étendues, ainsi que lors de la redistribution du sang avec le dépôt d'une quantité importante de celui-ci dans les vaisseaux veineux, les sinus sanguins et les capillaires, par exemple lors de chocs ou de surcharges gravitationnelles ;
• réduction de la périphérie globale résistance vasculaire en raison d'une diminution du tonus des parois des artérioles ou d'une diminution de leur réponse aux effets des substances vasopresseurs (catécholamines, vasopressine, etc.), de tels changements sont observés dans les infections graves, les intoxications, l'hyperthermie, l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénalienne, etc.

Évanouissement - perte de conscience soudaine à court terme, dont la cause est une hypoxie cérébrale aiguë, résultant d'un collapsus.

Lorsque la conscience est rétablie, les patients s’orientent rapidement vers les événements environnants et ce qui leur est arrivé.

Types d'effondrement.

Selon trois catégories facteurs étiologiques Il existe également trois grands groupes de collapsus : cardiogéniques, vasodilatateurs et hypovolémiques. DANS médecine pratique Il existe des types d'effondrement posthémorragique, infectieux, toxique, radiologique, pancréatique, orthostatique, hypocapnique et autres.

Morphologie de l'effondrement caractérisé par une pâleur de la peau, des muqueuses sèches, une congestion veineuse du foie, des reins, de la rate, du liquide sang sombre, anémie des cavités cardiaques, dégénérescence graisseuse organes parenchymateux, absence d'œdème pulmonaire.

CHOC

Choc - un état extrêmement grave du corps, survenant sous l'influence de facteurs extrêmement puissants et extrêmes, caractérisé par un trouble progressif des fonctions vitales du corps, résultant d'un dysfonctionnement croissant des systèmes nerveux, endocrinien, cardiovasculaire et autres. Sans mesures médicales d’urgence, le choc entraîne la mort.

Étiologie.

Le choc est causé par des facteurs extrêmes grande force, détruisant les structures des tissus et des organes. Les causes de choc les plus courantes sont :

• diverses blessures;
• perte de sang massive;
• transfusion de sang incompatible;
• entrée d'allergènes dans le corps;
• ischémie aiguë ou nécrose d'organes - cœur, reins, foie, etc.

Types de choc.

Selon les raisons, ils distinguent les types suivants choc:

• traumatique (plaie);
• brûler;
• post-transfusionnelle ;
• allergique (anaphylactique);
• cardiogénique;
• toxique;
• psychogène (mental).

Selon la gravité du courant, le choc est divisé en :

• choc I degré (léger);
• degré de choc II (modéré);
• choc du troisième degré (grave).

Pathogenèse du choc se compose de deux étapes.

Adaptatif ou étape compensatoire se développe immédiatement après l'exposition à un facteur extrêmement dommageable, lorsque des réactions adaptatives non spécifiques sont activées.

Deuxième étape du choc - le stade de maladaptation, ou décompensation, se développe si les processus adaptatifs sont insuffisants, et se caractérise par :

• épuisement et perturbation des réactions adaptatives du corps ;
• une diminution progressive de l'efficacité de la régulation neuroendocrinienne ;
• développement d'une défaillance croissante des organes et des systèmes.

CARACTÉRISTIQUES DE CERTAINS TYPES DE CHOC

Choc traumatique.

Cause - des dommages massifs aux organes, aux tissus mous et aux os, principalement de nature mécanique. En règle générale, les traumatismes tissulaires sont associés à une perte de sang et souvent à une infection de la plaie.

Pathogenèse et manifestations.

Le choc traumatique se caractérise par une afférentation douloureuse importante due à des lésions des troncs nerveux, des ganglions et des plexus situés dans les tissus. Sa pathogenèse comprend les deux étapes mentionnées ci-dessus : la compensation, qui est en corrélation avec l'ampleur et le degré de la blessure, et la décompensation.

Exode.

Les troubles du corps en l’absence d’assistance médicale se renforcent mutuellement et peuvent entraîner la mort.

Choc de brûlure.

Cause- brûlure étendue de la peau (plus de 25 % de sa surface) degré II ou III.

Pathogenèse et manifestations.

Les principaux maillons du mécanisme de brûlure et de choc traumatique sont similaires. Cependant, le choc de brûlure présente un certain nombre de caractéristiques. Les plus importants sont les suivants :

• afférentation significative de la douleur due à la peau et aux tissus mous brûlés ;
• une étape de compensation relativement courte, se transformant souvent en une étape de décompensation avant même que les premiers soins médicaux ne soient prodigués ;
• déshydratation sévère du corps résultant d'une perte massive de plasma sanguin;
• épaississement du sang, troubles de la microcirculation, développement du phénomène de boue, thrombose ;
• intoxication grave de l'organisme par des produits de dénaturation et de protéolyse des protéines, excès biologique substances actives, formés lors de lésions tissulaires (kinines, amines biogènes, polypeptides, ions, etc.). ainsi que les exo- et endotoxines de microbes ;
• lésions rénales fréquentes causées par un apport sanguin altéré et une hémolyse massive des globules rouges;
• suppression progressive du système immunitaire et auto-agression due à une intoxication de l'organisme.

Choc anaphylactique (allergique).

Les raisons en sont l'action de divers allergènes.

Il s'agit le plus souvent de :

• médicaments administrés par voie parentérale - contenant des protéines sériques et des vaccins, ainsi que du sang total ; médicaments qui jouent le rôle d'haptènes - de nombreux antibiotiques, iode, brome, etc.
• sang étranger ou ses composants administrés par voie parentérale ;
• poisons d'insectes, d'oiseaux et d'animaux qui pénètrent dans le corps.

Pathogénèse.

Le choc anaphylactique se caractérise par un début intense, généralement une étape rapide de compensation et de décompensation progressive.

Morphologie du choc.

En plus des blessures, des brûlures et des gonflements qui provoquent un choc, une image morphologique du choc se développe dans le corps. Il s'agit du développement d'un syndrome de coagulation intravasculaire disséminée, d'un « choc rénal », d'un « choc pulmonaire » et de modifications hypoxiques.

Syndrome CIVD, lorsque les lumières des vaisseaux microvasculaires, principalement les capillaires et les veinules, les reins, les poumons, le cœur, le cerveau et d'autres organes, sont fermées par des thrombus de fibrine. Dans ce cas, la circulation microcirculatoire est fortement perturbée et une hypoxie aiguë se développe, accompagnée d'une forte augmentation de la perméabilité vasculaire et du développement d'un œdème aigu des organes, notamment du cerveau et des poumons.

Le développement de « reins de choc » est une réaction compensatoire à une mauvaise circulation et à une baisse de la tension artérielle. Dans ce cas, un écoulement réflexe de sang du cortex rénal dans la moelle se produit et une ischémie aiguë de l'appareil juxtaglomérulaire des glomérules des reins se produit, la rénine et d'autres substances hypertensives pénètrent dans le sang. Ils provoquent des spasmes des artérioles et une augmentation de la pression artérielle, nécessaires pour réduire le degré d'hypoxie et assurer le fonctionnement du cœur et du cerveau. Les reins ont un aspect caractéristique : un cortex ischémique jaune clair et une moelle rouge foncée remplie de sang. Cependant, si l'ischémie du cortex rénal persiste suffisamment longtemps, le cortex devient nécrotique et des névroses nécrotiques et une urémie se développent, entraînant la mort des patients.

Le développement de « poumons de choc » reflète la dynamique du syndrome CIVD dans les poumons, où des caillots de fibrine sont détectés grande quantité capillaires pulmonaires, hémorragies périvasculaires dans le tissu pulmonaire, atélectasie et développement d'un syndrome de détresse.

Changements hypoxiques qui provoquent des dégénérescence graisseuse organes parenchymateux, persistent pendant la période de convalescence (récupération).

COMA

Coma - un état corporel extrêmement grave, résultant de l'action de divers facteurs dommageables et caractérisé par une profonde dépression de l'activité nerveuse, une perte de conscience, une hypo- et aréflexie, une insuffisance des fonctions des organes et systèmes du corps.

Les causes du coma sont les facteurs suivants :

Facteurs exogènes résistance ou toxicité extrême.

Ceux-ci inclus:

• des facteurs traumatiques, généralement cérébraux ;
• effets thermiques - surchauffe, insolation, hypothermie, etc. ;
• fluctuations importantes de la pression barométrique ;
• toxines - alcool et ses substituts, éthylène glycol, doses toxiques de médicaments, sédatifs, barbituriques, etc. ;
• agents infectieux - virus, microbes, en particulier agents pathogènes du paludisme, du typhus et de la fièvre typhoïde ;
• hypoxie et anoxie exogènes.

Facteurs endogènes qui surviennent au cours de l'évolution défavorable de diverses maladies et affections douloureuses - ischémie, accident vasculaire cérébral, tumeur cérébrale, insuffisance respiratoire, pathologie du système sanguin, insuffisance hépatique et rénale, etc.

Types de coma.

Par origine, les virgules se différencient en :

• endogène, conditionné processus pathologiques dans l'organisme ;
• exogène, causé par des agents pathogènes de l'environnement extérieur ;
• primaire ou cérébral, se développant à la suite d'une lésion directe du cerveau ;
• secondaire, provoqué par un dysfonctionnement des organes et des tissus, conduisant secondairement à une altération du cerveau, par exemple un coma avec diabète sucré, urémie, insuffisance hépatique, etc.

Pathogenèse du coma.

Indépendamment des spécificités des causes qui ont provoqué les états comateux, le mécanisme de leur développement comprend plusieurs liens clés communs :

Gravité du coma déterminé par une échelle spéciale qui évalue en points le degré de trouble de la conscience. Il existe trois degrés de gravité du coma :

• grave, avec une réelle menace de mort ;
• sévère, avec des troubles fonctionnels sévères mettant en jeu le pronostic vital ;
• léger, réversible

Manifestations générales des états comateux sont donnés dans le tableau. 3. Ils sont causés principalement par un dysfonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, respiratoire, digestif, hépatique, rénal et sanguin.

Le stress est une réaction naturelle du corps humain face à des facteurs irritants. Mais ce n'est pas facile état pathologique, mais une vraie maladie, car un état dépressif prolongé, fatigue chronique et l'irritabilité ne passent pas inaperçues ni pour les aspects psychologiques ni physiologiques de la santé.

Le stress et le corps humain sont certainement interconnectés. Combat réussi il est impossible de résoudre ce problème sans clarifier les relations de cause à effet. Les troubles existants ne doivent pas être laissés au hasard. Ce matériel décrira comment le stress affecte le corps humain et comment devenir plus résilient et plus calme émotionnellement.

Classification des causes

L'effet du stress sur le corps humain dépend de divers facteurs. Ils peuvent être caractérisés selon plusieurs groupes de caractéristiques. Selon la nature de leur occurrence, les facteurs peuvent être divisés en deux catégories :

1. Psychologique, provoqué par une explosion émotionnelle.
2. Physiologique, causée par des raisons qui inhibent les fonctions vitales du corps humain (il peut s'agir de températures extrêmement basses ou élevées, de la faim, de la déshydratation ou de divers types de maladies).

L’effet du stress sur le corps humain peut être déclenché par diverses sources. Ils sont également divisés en deux types :

1. Facteurs environnementaux. Raisons externes le développement du stress peut être déterminé du point de vue de la sécurité environnementale. Ces facteurs comprennent la pollution de l'air, les changements de pression atmosphérique, les orages magnétiques et les fluctuations de température. Le deuxième type de stimuli externes sont les situations négatives dans la société, c'est-à-dire les conflits, la perte d'êtres chers, etc.
2. Facteurs internes. Dans ce cas, le stress dans le corps humain trouve la racine défavorable qui provoque. Ce groupe de causes de développement du stress comprend tous les facteurs de stress médicaux, c'est-à-dire les maladies de tout type - du simple manque de vitamines et d'infection aux blessures traumatiques graves.

Il est également erroné de croire qu'une telle réaction dans le corps humain est provoquée uniquement par facteurs négatifs. Il est assez courant que les gens soient stressés par un excès d’émotions positives ou d’autres agents pathogènes.

Phases de développement du stress

À différents stades de développement, vous pouvez clairement voir comment le stress affecte le corps humain. Divisé en plusieurs phases ce processus scientifique Sa méthode est basée sur l’identification de trois étapes de progression de la maladie.

Toutes les étapes se déroulent séquentiellement et s'enchaînent harmonieusement les unes dans les autres. L’état initial du corps humain est décrit comme un choc. Ensuite, le corps commence à s’adapter aux nouvelles conditions. Le résultat dépend de la force émotionnelle d'une personne : si le corps surmontera un obstacle ou si un état de stress surviendra.

Selon Selye, le processus de développement est divisé en trois phases :

1. Première étape (état de choc). Une personne est envahie par un sentiment d'anxiété ; elle ne trouve pas de place pour elle-même. D'un point de vue physiologique, cela s'explique par une augmentation active de la synthèse d'hormones surrénaliennes dans le cortex. Le corps essaie de faire face au problème en produisant plus d’énergie pour s’adapter.
2. La deuxième étape ou « phase de résistance ». A ce stade, une sorte d'immunité se développe, le corps devient plus endurci. Mais en même temps, la production des hormones correspondantes diminue. C'est pourquoi les sensations deviennent plus calmes et l'état s'équilibre. Il n'y a aucun symptôme d'anxiété.
3. La troisième étape est caractérisée par l'épuisement. Le corps se lasse des combats et le stress fait sortir les derniers jus. La capacité de résistance est réduite en dessous du niveau requis. Le sentiment d’anxiété revient. Si le facteur de stress exerce son influence pendant une longue période, des changements dans l'état physiologique se produisent. Ils s'expriment par des déformations irréversibles du cortex surrénalien et d'autres organes internes.

Les effets du stress sur la peau

Tout d'abord, l'effet du stress sur le corps humain s'exprime sur la santé de la peau, qui est le miroir des processus internes en cours. Si tout est en ordre avec les organes, alors les revêtements extérieurs frappent par leur propreté. En cas de problème, la première à souffrir sera la peau, qui est une sorte d'indicateur de maladies.

Les modifications de la couche épithéliale sont provoquées par une libération excessive de cytokines pro-inflammatoires. Ce composants chimiques, appelées « hormones du stress ». Leur libération active se traduit par l’apparition d’acné, d’ampoules, de psoriasis ou d’eczéma. La réponse du corps humain au stress sous la forme d'une sécrétion accrue de neuropeptides augmente la sensibilité de la peau.

L'effet du stress sur la fonction cérébrale

Les conséquences du stress pour le corps humain se traduisent également par des perturbations du fonctionnement de l'organe le plus important du système nerveux central. En pratique, cela se manifeste par des maux de tête et des migraines insupportables. Le pire résultat d’une exposition à long terme à des facteurs de stress est la perte de mémoire et, par conséquent, la maladie d’Alzheimer. Le mécanisme de formation de problèmes aussi graves est dû à la stimulation de la croissance des protéines, augmentant ainsi la tension dans la tête, le cou et les épaules.

Pour vous protéger de ces maladies, vous devez éviter mauvaises habitudes, c'est-à-dire ne pas faire face à stress émotionnel avec de l'alcool et des cigarettes. Il est préférable de prêter plus d’attention au sommeil et au repos adéquat. Pour vous détendre, vous devriez essayer de maîtriser les techniques du yoga, de la méditation et du tai-chi.

Effets sur le système cardiovasculaire

Directement en problèmes avec l'autorité centrale système circulatoire est l'influence de facteurs extrêmes sur le corps humain. Le stress provoque une forte augmentation de la tension artérielle. Ceci est particulièrement dangereux pour les personnes prédisposées aux maladies cardiaques.

En modifiant la fréquence cardiaque, les facteurs de stress provoquent une arythmie. De plus, une exposition à long terme facteurs négatifs conduit à une résistance à une substance telle que l’insuline. Finalement, le taux de sucre dans le sang augmente, le diabète se développe et les parois des artères se durcissent. En réponse à des situations stressantes, le corps commence à injecter des marqueurs inflammatoires dans le sang. Cela entraîne un risque accru de complications de maladies existantes, ainsi que de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral.

Effet sur le tractus gastro-intestinal

Le processus de digestion des aliments dans des situations stressantes est très difficile. En même temps, beaucoup de gens la meilleure façon La nourriture est le moyen de se débarrasser du stress. La situation difficile du corps empêche les nutriments d’être traités correctement.

Ce problème s’explique par le fait que les facteurs de stress peuvent modifier la quantité de sécrétions libérées par les organes digestifs. En conséquence, la perception des aliments par la muqueuse, la sensibilité, la circulation sanguine et l'absorption sont altérées. Étant donné que le cerveau et les intestins sont reliés par des fibres nerveuses, des modifications dans la composition de la microflore et des propriétés fonctionnelles du tractus gastro-intestinal sous l'influence de facteurs négatifs sont tout à fait compréhensibles.

Mais il y a aussi des retours. Les organes du tractus gastro-intestinal eux-mêmes peuvent provoquer du stress. Ce qu'une personne mange affecte directement l'état général du corps. Tout souci lié à l'estomac ou aux intestins provoque immédiatement l'envoi de signaux correspondants au cerveau.

C'est le principal organe du système nerveux central qui donne au corps l'ordre de se défendre en cas de stress ou de dépression. Ainsi, si l'on considère le mécanisme d'apparition d'un état dépressif, ces organes forment un système unique avec leur connexion inextricable.

Effet sur le pancréas

Les effets du stress sur le corps humain se manifestent par la libération de divers produits chimiques dans le sang. Le pancréas est responsable de ce processus. Lors de situations stressantes, les taux d’insuline dans le sang augmentent fortement. Pour cette raison, le diabète peut se développer. En combinaison avec des problèmes d'alimentation et des troubles du tractus gastro-intestinal, le risque d'obésité augmente.

Le stress affecte également les gens. Sous l’influence de facteurs de stress, une personne perd le désir et la possibilité d’avoir des enfants. L’instinct de procréation disparaît car les hormones du stress suppriment la fonction sexuelle et augmentent le niveau d’autres substances qui suppriment également le système reproducteur. C’est pour cette raison que certaines femmes ont beaucoup de mal à goûter à tous les plaisirs de la maternité.

Impact sur l'immunité

Les facteurs de stress dépriment également système immunitaire personne. Il y a moins de lymphocytes dans le sang, ce qui entraîne une diminution de la capacité de résistance aux micro-organismes étrangers. Physiologiquement, cela est dû à la production de corticostéroïdes dans l’organisme.

Comme dans les cas précédents, les conséquences de l'exposition d'une personne dépendent de la période de temps. Autrement dit, la suppression de l’immunité sur une longue période aggrave considérablement défense immunitaire et le contrôle hormonal. Dans le même temps, le risque de processus inflammatoires augmente. Mais beaucoup éliminent les effets du stress à l'aide de l'alcool et de la cigarette, qui ne font que servir de catalyseur au développement de problèmes.

Effet sur le système musculo-squelettique

L'influence du stress sur le corps humain est lourde de processus inflammatoires, et ils concernent avant tout les éléments système musculo-squelettique. Cela se manifeste par des douleurs au niveau des articulations, des os et des muscles.

Dans ce cas, vous pouvez vous protéger à l’aide d’analgésiques. méthodes traditionnelles. Il est recommandé de consommer du basilic, du curcuma et du gingembre - les substances contenues dans ces produits aident à éviter les problèmes d'articulations, de muscles et d'os.

Impact sur la composante psychologique

Dans une certaine mesure, les situations stressantes sont même bénéfiques pour les humains. Avec une exposition à court terme, une amélioration des capacités de résistance est observée et le développement de processus inflammatoires est inhibé. De plus, en cas de stress, une formation active de glucose se produit dans le foie et les amas graisseux sont brûlés plus efficacement.

Cependant, une exposition constante à un environnement défavorable ne conduit qu’à la suppression de toutes les fonctions vitales. C'est la composante psychologique qui en souffre le plus. Une personne est souvent tourmentée par l'insomnie, la plupart en souffrent. En raison du fait que les patients tentent de s'oublier à l'aide de l'alcool et de la cigarette, une dépendance se produit. La dépendance peut également se manifester sous la forme d’une dépendance au jeu. La concentration d'une personne est altérée et sa mémoire en souffre. Les situations tendues, qui deviennent la norme en cas de stress prolongé, provoquent des changements brusques d'humeur, qui se manifestent par des fluctuations entre hystérie, agressivité et apathie totale.

Les conséquences du stress dépendent grandement de l’état général d’une personne et de sa stabilité. Dans les mêmes conditions, les personnes atteintes différents types les personnages se comportent complètement différemment. Il est intéressant de noter que les situations stressantes sont plus facilement tolérées par les personnes déséquilibrées, car ces personnes n'ont pas le temps de se concentrer et de concentrer leur attention sur le problème qui s'est posé.

Façons de faire face au stress

Les principaux moyens de réduire le stress sur le corps humain sont les suivants :

• normalisation fonction respiratoireà l'aide d'exercices spéciaux;
• activité physique réalisable (tout sport, exercices matinaux, jogging) ;
• interactions positives avec les autres, en particulier les amis et la famille ;
• expression émotions négatives par la créativité (art-thérapie) ;
• communication avec les animaux à des fins médicinales(thérapie assistée par les animaux) ;
• phytothérapie;
• méditation, yoga et autres pratiques spirituelles ;
• consultations avec un psychologue.

Après avoir compris et reconnu la cause du stress, il ne sera pas difficile de se débarrasser d'un tel problème. En suivant ces conseils, vous pouvez réduire considérablement votre exposition aux situations stressantes.