L'influence de la révolution scientifique et technologique sur l'économie mondiale. L'économie mondiale moderne évolue considérablement sous l'influence
développement rapide de la science et de la technologie. Cela se manifeste dans trois directions principales : l'accélération du rythme de production, les changements dans la structure sectorielle de l'économie et les déplacements de la localisation de l'économie.
Les changements dans la structure sectorielle de l'économie au cours de la révolution scientifique et technologique ont été profonds.
- Premièrement, les relations entre les sphères productives et non productives ont changé. Le nombre de travailleurs dans le secteur des services augmente rapidement et atteint déjà 1/3 de tous les travailleurs. Dans l’ensemble, l’emploi dans le secteur manufacturier est en déclin.
- Deuxièmement, dans le domaine de la production matérielle, les proportions entre ses secteurs évoluent : le nombre de travailleurs dans l'industrie et les transports se stabilise, diminue dans l'agriculture, augmente dans le commerce.
- Troisièmement, des changements importants ont également lieu dans la structure de chaque industrie. Dans l'industrie, l'emploi diminue dans le secteur minier et augmente dans le secteur manufacturier. Cependant, récemment, le rôle des « trois industries d'avant-garde » s'est rapidement accru : l'ingénierie mécanique (pendant la période de révolution scientifique et technologique, elle fournit à l'économie des machines et des mécanismes), l'énergie électrique (sans laquelle aucune machine n'existerait). ) et l'industrie chimique (assure la production avec de nouveaux matériaux). Ces trois industries représentent la moitié de la production industrielle totale mondiale.
Dans le même temps, les dernières industries à forte intensité scientifique apparaissent : la microélectronique, la fabrication d’instruments, la robotique, l’industrie aérospatiale et la chimie de synthèse organique. Dans le même temps, l’importance des industries anciennes (métallurgie des fers, textile et foresterie) diminue.
Dans l’agriculture, le nombre de personnes employées dans la production végétale diminue et le nombre de personnes employées dans la production animale augmente légèrement. Une « révolution verte » a eu lieu dans la production agricole, qui a consisté en l’introduction de variétés végétales hautement productives, la mécanisation agricole et la bonification des terres. Dans l'élevage, certains types de production (élevages de volailles, complexes d'élevage bovin) ont évolué vers des technologies industrielles. Dans ces industries, non seulement la mécanisation est introduite, mais aussi l'automatisation, c'est-à-dire contrôle à l'aide de machines et de mécanismes.
À l'ère de la révolution scientifique et technologique, le rôle du transport de passagers et de marchandises augmente. L'importance des modes de transport anciens (fluvial, maritime, ferroviaire) diminue quelque peu et le rôle des plus récents (aérien, routier, pipeline, électronique) augmente. La conteneurisation des marchandises a grandement simplifié le transport. Cependant, les anciens modes de transport connaîtront des changements importants. De nouveaux véhicules font leur apparition : aéroglisseurs et trains à sustentation magnétique, hydroptères, navires à propulsion nucléaire, etc. L'usine Aviant de Kiev a développé une copie de recherche du dernier véhicule, qui combine les meilleures propriétés d'une voiture et d'un hélicoptère. On lui a donné le nom de travail « aeroauto ».
La révolution scientifique et technologique a modifié la structure marchande du commerce. L'achat et la vente de produits finis augmentent, tandis que la vente de matières premières et de produits alimentaires diminue. Une nouvelle forme de commerce est apparue : la technologie : licences, brevets, expérience technique. Le principal vendeur de technologies sur le marché mondial est les États-Unis et l'acheteur est le Japon.
Des changements importants se produisent dans la localisation de la production : le rôle de certains facteurs vers lesquels gravitent les entreprises diminue, tandis que d'autres augmentent. Le facteur autrefois déterminant des matières premières est désormais secondaire. Mais le rôle du facteur transport augmente. Les économies des pays hautement développés fonctionnent désormais principalement grâce à des matières premières importées, de sorte que les installations économiques se déplacent vers les côtes maritimes.
L'influence de facteurs tels que les ressources en main-d'œuvre augmente également. Cela est particulièrement vrai pour le placement d’industries à forte intensité de main-d’œuvre et de connaissances. Le rôle du personnel qualifié augmente. Lors de la localisation d'entreprises, le facteur environnemental est de plus en plus pris en compte. De plus en plus, la production « sale » est déplacée vers des zones à faible concentration de population. Les pays très développés déplacent les branches de leurs industries dangereuses pour l'environnement (en particulier la métallurgie des non-ferreux) vers les pays en développement. Ainsi, nous vivons dans une période de révolution scientifique et technologique qui affecte de manière significative toutes les sphères de l’activité humaine.
Ministère de l'Éducation et des Sciences de la Fédération de Russie
Ministère de l'Éducation de la région de Moscou
établissement d'enseignement public
formation professionnelle supérieure
Régional de l'État de Moscou
institut social et humanitaire
Résumé sur l'histoire
La révolution scientifique et technologique et son influence sur le cours
développement social
Kolomna – 2011
Révolution scientifique et technologique dans les années 50-60 du 20e siècle
L'influence de la révolution scientifique et technologique sur le cours du développement social
Littérature
révolution technique scientifique
Révolution scientifique et technologique dans les années 50-60 du 20e siècle
Une transformation radicale et qualitative des forces productives fondée sur la transformation de la science en facteur moteur du développement de la production sociale. Pendant le N.-t. r., dont le début remonte au milieu du XXe siècle, le processus de transformation de la science en une force productive directe se développe et s'achève rapidement. NT. R. modifie toute l'apparence de la production sociale, les conditions, la nature et le contenu du travail, la structure des forces productives, la division sociale du travail, la structure sectorielle et professionnelle de la société, conduit à une croissance rapide de la productivité du travail, affecte tous les aspects de la vie sociale, y compris culture, vie, psychologie des personnes, La relation entre la société et la nature conduit à une forte accélération du progrès scientifique et technologique.
NT. R. est une étape naturelle de l’histoire humaine, caractéristique de l’ère de transition du capitalisme au communisme. Il s’agit d’un phénomène mondial, mais les formes de sa manifestation, son évolution et ses conséquences dans les pays socialistes et capitalistes sont fondamentalement différents.
NT. R. - un long processus qui comporte deux prérequis principaux : scientifique, technique et social. Le rôle le plus important dans la préparation de N.-t. R. Les succès des sciences naturelles à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ont joué un rôle, à la suite duquel une révolution radicale a eu lieu dans les conceptions de la matière et une nouvelle image du monde a émergé. V.I. Lénine a qualifié cette révolution de « révolution la plus récente dans les sciences naturelles » (voir Collection complète des ouvrages, 5e éd., vol. 18, p. 264). Cela a commencé avec la découverte de l'électron, du radium, la transformation des éléments chimiques, la création de la théorie de la relativité et de la théorie quantique et a marqué une percée scientifique dans le domaine du microcosme et des grandes vitesses. Influencé par les succès de la physique dans les années 20. 20ième siècle Les fondements théoriques de la chimie ont subi des changements importants. La théorie quantique expliquait la nature des liaisons chimiques, ce qui, à son tour, ouvrait de larges possibilités à la science et à la production pour la transformation chimique de la matière. La pénétration dans le mécanisme de l'hérédité a commencé, la génétique s'est développée et la théorie chromosomique s'est formée.
Un changement révolutionnaire s'est également produit dans le domaine technologique, principalement sous l'influence de l'utilisation de l'électricité dans l'industrie et les transports. La radio a été inventée et s'est répandue. L'aviation était née. Dans les années 40 La science a résolu le problème de la division du noyau atomique. L'humanité maîtrise l'énergie atomique. L'émergence de la cybernétique était d'une grande importance. Les recherches sur la création de réacteurs atomiques et sur la bombe atomique ont obligé pour la première fois les États capitalistes à organiser une interaction coordonnée entre la science et l'industrie dans le cadre d'un grand projet scientifique et technique national. Cela a servi d’école pour les programmes nationaux ultérieurs de recherche scientifique et technologique. Mais peut-être que l’effet psychologique de l’utilisation de l’énergie atomique était encore plus important : l’humanité était devenue convaincue des capacités de transformation colossales de la science et de ses applications pratiques. Une forte augmentation des dotations en faveur de la science et du nombre d'institutions de recherche a commencé. L'activité scientifique est devenue un métier de masse. Dans la 2ème moitié des années 50. sous l'influence des succès de l'URSS dans l'exploration spatiale et de l'expérience soviétique en matière d'organisation et de planification scientifique, la création d'organismes nationaux de planification et de gestion des activités scientifiques a commencé dans la plupart des pays. Les liens directs entre les progrès scientifiques et techniques se sont renforcés et l'utilisation des acquis scientifiques dans la production s'est accélérée. Dans les années 50 Les ordinateurs électroniques (ordinateurs), devenus un symbole de la technologie scientifique, sont créés et largement utilisés dans la recherche scientifique, la production puis la gestion. R. Leur apparition marque le début du transfert progressif des fonctions logiques humaines vers une machine et, à l'avenir, la transition vers une automatisation intégrée de la production et de la gestion. Un ordinateur est un type de technologie fondamentalement nouveau qui modifie la position et le rôle de l'homme dans le processus de production.
Dans les années 40-50. sous l'influence de découvertes scientifiques et techniques majeures, des changements fondamentaux se produisent dans la structure de la plupart des sciences et de l'activité scientifique ; L'interaction de la science avec la technologie et la production s'accroît. Donc, dans les années 40-50. l'humanité entre dans la période du N.-t. R.
Au stade actuel de son développement, N.-t. R. caractérisé par les principales caractéristiques suivantes. 1) La transformation de la science en une force productive directe résultant de la fusion des révolutions de la science, de la technologie et de la production, renforçant l'interaction entre elles et réduisant le temps écoulé entre la naissance d'une nouvelle idée scientifique et sa mise en œuvre productive. 2) Une nouvelle étape dans la division sociale du travail associée à la transformation de la science en la sphère phare de l'activité économique et sociale, acquérant un caractère de masse. 3) Transformation qualitative de tous les éléments des forces productives - le sujet du travail, les instruments de production et l'ouvrier lui-même ; intensification croissante de l'ensemble du processus de production en raison de son organisation scientifique et de sa rationalisation, réduction de l'intensité matérielle, de l'intensité capitalistique et de l'intensité de travail des produits : les nouvelles connaissances acquises par la société sous une forme unique « remplacent » les coûts des matières premières, des équipements et de la main-d'œuvre , récupérant souvent les coûts de la recherche scientifique et du développement technique. 4) Un changement dans la nature et le contenu du travail, une augmentation du rôle des éléments créatifs dans celui-ci ; la transformation du processus de production « ... d'un simple processus de travail à un processus scientifique » (Marx K. et Engels F., Soch., 2e éd., vol. 46, partie 2, p. 208) . 5) L'émergence sur cette base de prérequis matériels et techniques pour surmonter l'opposition et les différences significatives entre travail mental et physique, entre ville et campagne, entre sphères non productives et productives. 6) La création de nouvelles sources d’énergie potentiellement illimitées et de matériaux artificiels aux propriétés prédéterminées. 7) Une énorme augmentation de l'importance sociale et économique des activités d'information comme moyen d'assurer l'organisation scientifique, le contrôle et la gestion de la production sociale ; le gigantesque développement des communications de masse. 8) Augmentation du niveau d'éducation générale et spéciale et de la culture des travailleurs ; augmenter le temps libre. 9) Interaction croissante entre les sciences, recherche approfondie sur des problèmes complexes, le rôle des sciences sociales et la lutte idéologique. 10) La forte accélération du progrès social, la poursuite de l'internationalisation de toute l'activité humaine à l'échelle planétaire, l'émergence des soi-disant « problèmes environnementaux » et la nécessité en relation avec cela d'une régulation scientifique du système « société - nature ».
Outre les principales caractéristiques de N.-t. R. nous pouvons souligner ses principaux domaines scientifiques et techniques : automatisation intégrée de la production, contrôle et gestion de la production ; découverte et utilisation de nouveaux types d'énergie; création et application de nouveaux matériaux structurels. Cependant, l'essence de N.-t. R. ne peut être réduit ni à ses traits caractéristiques, ni, d'ailleurs, à l'une ou l'autre des plus grandes découvertes scientifiques ou orientations du progrès scientifique et technologique. NT. R. signifie non seulement l'utilisation de nouveaux types d'énergie et de matériaux, d'ordinateurs et même d'automatisation complexe de la production et de la gestion, mais la restructuration de toute la base technique, de toute la méthode technologique de production, en commençant par l'utilisation de matériaux et de processus énergétiques et en terminant avec le système de machines et les formes d'organisation et de gestion, l'attitude de l'homme envers le processus de production.
NT. R. crée les conditions préalables à l'émergence d'un système unifié des sphères les plus importantes de l'activité humaine : connaissance théorique des lois de la nature et de la société (science), un ensemble de moyens techniques et d'expérience dans la transformation de la nature (technologie), le processus de création biens matériels (production) et moyens d'interconnexion rationnelle des actions pratiques dans le processus de production (gestion ).
La transformation de la science en un maillon dirigeant du système science-technologie-production ne signifie pas réduire les deux autres maillons de ce système à un rôle passif de simple réception des impulsions venant de la science. La production sociale est la condition la plus importante de l’existence de la science, et ses besoins continuent de constituer le principal moteur de son développement. Cependant, contrairement à la période précédente, c’est la science qui a assumé le rôle le plus révolutionnaire et le plus actif. Cela s'exprime dans le fait qu'elle ouvre de nouvelles classes de substances et de processus, et surtout dans le fait que, sur la base des résultats de la recherche scientifique fondamentale, naissent des branches de production fondamentalement nouvelles qui n'auraient pas pu se développer à partir des pratiques de production antérieures (réacteurs nucléaires). , radioélectronique et informatique modernes, électronique quantique, découverte du code de transmission des propriétés héréditaires de l'organisme, etc.). Dans des conditions de N.-t. R. la pratique elle-même exige que la science soit en avance sur la technologie et la production, et cette dernière se transforme de plus en plus en l'incarnation technologique de la science.
Le renforcement du rôle de la science s'accompagne d'une complication de sa structure. Ce processus s'exprime dans le développement rapide des travaux de recherche appliquée, de conception et de développement comme liens reliant la recherche fondamentale à la production, dans le rôle croissant de la recherche interdisciplinaire complexe, dans le renforcement des relations entre les sciences naturelles, techniques et sociales et, enfin, dans l'émergence de disciplines spéciales étudiant les modèles de développement, les conditions et les facteurs permettant d'accroître l'efficacité de la recherche scientifique elle-même.
La révolution scientifique et technologique révolutionne la production agricole, transformant l'agriculture travail en une sorte de travail industriel. Dans le même temps, le mode de vie rural cède de plus en plus la place au mode de vie urbain. La croissance de la science, de la technologie et de l’industrie contribue à une urbanisation intensive, et le développement des communications de masse et des transports modernes contribue à l’internationalisation de la vie culturelle.
Dans le processus de N.-t. R. La relation entre la société et la nature entre dans une nouvelle phase. L'impact incontrôlé de la civilisation technique sur la nature entraîne de graves conséquences néfastes. Par conséquent, une personne de consommateur de ressources naturelles, comme elle l'était jusqu'à récemment, doit devenir un véritable maître de la nature, soucieux de la préservation et de l'augmentation de sa richesse. L’humanité est confrontée à ce qu’on appelle le « problème écologique », c’est-à-dire à la tâche de préserver et de réguler scientifiquement son habitat.
Dans des conditions de N.-t. R. L'interconnexion de divers processus et phénomènes s'accroît, ce qui renforce l'importance d'une approche intégrée de tout problème majeur. À cet égard, l'interaction étroite des sciences sociales, naturelles et techniques, leur unité organique, capable d'influencer de plus en plus l'augmentation de l'efficacité de la production sociale, l'amélioration des conditions de vie et la croissance de la culture, sont devenues particulièrement nécessaires. et fournir une analyse complète de la science et de la technologie. R.
Le changement dans le contenu du travail, qui se produit progressivement au cours du travail scientifique et technique. R. dans diverses sphères de la société, a considérablement modifié les besoins en ressources en main-d'œuvre. Parallèlement à l'augmentation du volume de l'enseignement général obligatoire, se pose le problème de l'amélioration et de l'évolution des qualifications des travailleurs et de la possibilité de leur recyclage périodique, en particulier dans les domaines du travail les plus développés.
L'ampleur et le rythme des changements dans la production et la vie sociale qu'apporte N.-t. r., avec une urgence jusqu'ici sans précédent, soulève la nécessité d'une anticipation opportune et aussi complète que possible de l'ensemble de leurs conséquences, tant dans les sphères économiques que sociales, de leur impact sur la société, l'homme et la nature.
Un véritable porteur de N-t. R. La classe ouvrière se distingue, car elle est non seulement la principale force productive de la société, mais aussi la seule classe intéressée par le développement cohérent et complet du travail scientifique et technique. R. Sous le capitalisme, tout en luttant pour sa libération sociale et l’élimination des relations capitalistes, la classe ouvrière ouvre simultanément la voie au plein développement du travail scientifique et technique. R. dans l'intérêt de tous les travailleurs.
NT. R. crée les conditions préalables à un changement radical dans la nature de la production et les fonctions de la principale force productive - les travailleurs. Elle impose des exigences croissantes en matière de connaissances professionnelles, de qualifications, de capacités organisationnelles ainsi que du niveau culturel et intellectuel général des travailleurs, et accroît le rôle des incitations morales et de la responsabilité personnelle dans le travail. Le contenu du travail deviendra progressivement le contrôle et la gestion de la production, la divulgation et l'utilisation des lois de la nature, le développement et l'introduction de technologies progressistes, de nouveaux matériaux et types d'énergie, d'outils et de moyens de travail, et la transformation des conditions de vie des gens. environnement de vie. Une condition nécessaire pour cela est la libération sociale des travailleurs, le développement du facteur humain du développement scientifique et technologique. R. - améliorer l'éducation et la culture générale de tous les membres de la société, en créant un espace illimité pour le développement global de l'homme, qui ne peut être assuré que dans le processus de construction du communisme.
Progrès scientifiques et technologiques dans la première moitié du XXe siècle. pourrait se développer en N.-t. R. seulement à un certain niveau de développement socio-économique de la société. NT. R. est devenue possible grâce au haut degré de développement des forces productives et à la socialisation de la production.
NT. R., comme les révolutions technologiques précédentes de l'histoire de la société, a une relative indépendance et une logique interne de son développement. Comme la révolution industrielle de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, qui a commencé dans certains pays après la révolution bourgeoise et dans d'autres avant elle, N.-t. R. à l’ère moderne, elle se produit simultanément dans les pays socialistes et capitalistes, et entraîne également dans son orbite les pays en développement du « tiers monde ». NT. R. exacerbe les contradictions économiques et les conflits sociaux du système capitaliste et, en fin de compte, ne peut s’insérer dans ses limites.
V.I. Lénine a souligné que derrière toute révolution technique radicale «... vient inévitablement la rupture la plus radicale des rapports sociaux de production...» (Recueil complet des ouvrages, 5e éd., vol. 3, p. 455). NT. R. transforme les forces productives, mais leur changement radical est impossible sans une transformation qualitative correspondante des relations sociales. Tout comme la révolution industrielle de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, qui a jeté les bases des bases matérielles et techniques du capitalisme, a nécessité pour sa mise en œuvre non seulement une transformation technique radicale de la production, mais aussi une transformation profonde de la structure sociale du capitalisme. société, donc science et technologie modernes. R. Pour son plein développement, elle nécessite non seulement une transformation de la technologie de production, mais aussi une transformation révolutionnaire de la société. Après avoir profondément exposé l'incompatibilité du libre développement des forces productives modernes avec le mode de production capitaliste, N.-t. R. a renforcé la nécessité objective de la transition du capitalisme au socialisme et est ainsi devenu un facteur important dans le processus révolutionnaire mondial. Au contraire, dans les pays socialistes, la création d'une base matérielle et technique et d'autres conditions préalables à la transition vers le communisme présuppose une combinaison organique des acquis de la science et de la technologie. R. avec les avantages du système socialiste. Dans les conditions modernes, N.-t. R. « … est devenu l'un des principaux domaines de compétition historique entre le capitalisme et le socialisme… » (Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers. Documents et matériels, M., 1969, p. 303).
Le caractère universel de N.-t. R. exige de toute urgence le développement de la coopération scientifique et technique internationale, y compris entre États dotés de systèmes sociaux différents. Ceci est dicté principalement par le fait qu'un certain nombre de conséquences de N.-t. R. dépasse largement les frontières nationales, voire continentales, et nécessite les efforts conjugués de nombreux pays et une régulation internationale, par exemple la lutte contre la pollution de l'environnement, l'utilisation des satellites de communication spatiale, la valorisation des ressources océaniques, etc. À cela s’ajoute l’intérêt mutuel de tous les pays dans l’échange des réalisations scientifiques et techniques.
Pour le système socialiste mondial N.-t. R. est une continuation naturelle des transformations sociales fondamentales. Le système mondial du socialisme place consciemment N.-t. R. au service du progrès social. Sous le socialisme, N.-t. R. contribue à une nouvelle amélioration de la structure sociale de la société et des relations sociales.
Application capitaliste des réalisations de N.-t. R. subordonné avant tout aux intérêts des monopoles et visant à renforcer leurs positions économiques et politiques. Les pays capitalistes développés disposent d’un mécanisme de production hautement organisé et d’une base de recherche solide. Dans les années 50 Le désir du capital monopolistique, grâce à l'intervention de l'État, de trouver des formes d'organisation permettant de surmonter les obstacles à la croissance des forces productives s'est considérablement accru. La programmation et la prévision du progrès technologique et de la recherche scientifique se généralisent.
La science et la technologie modernes ne peuvent se développer efficacement que dans les conditions d'une économie coordonnée, d'une répartition planifiée des ressources à l'échelle de l'État ou, du moins, d'une industrie entière. Elles nécessitent une gestion de l'ensemble du système complexe de processus socio-économiques dans l'intérêt de ; la société entière. Cependant, le mode de production capitaliste ne peut pas créer les conditions nécessaires à la réalisation des possibilités de la science et de la technologie. L’ampleur du progrès scientifique et technologique dans les pays capitalistes les plus développés est loin de correspondre au potentiel scientifique et technologique existant. Le moteur du progrès scientifique et technologique sous le capitalisme reste la concurrence et la recherche du profit, ce qui contredit les besoins du développement de la science et de la technologie. Le capitalisme a besoin de la science, mais en même temps il freine son développement. Les relations entre les hommes dans le domaine scientifique se transforment en relations entre le travail et le capital. Le scientifique se trouve dans la situation d'une personne qui vend son travail à un capitaliste, qui monopolise le droit d'en exploiter les résultats. La recherche scientifique est utilisée comme l’arme la plus importante dans la concurrence féroce entre monopoles.
Dans le cadre de grandes entreprises capitalistes individuelles, une organisation sérieuse des travaux de recherche et développement a été réalisée, ainsi que l'introduction efficace de nouveaux équipements et technologies, dictées par le besoin de concurrence. Besoins objectifs de socialisation et d'internationalisation de la production dans les conditions de N.-t. R. a provoqué une croissance significative des soi-disant « sociétés supranationales », qui ont surpassé de nombreux États capitalistes en termes d’emploi.
Une certaine expansion des fonctions de l'État capitaliste du fait de sa fusion avec les monopoles, les tentatives de programmation et de régulation étatiques permettent d'affaiblir temporairement les contradictions les plus aiguës, qui ne font ainsi que s'accumuler et s'approfondir. Le soutien de l'État à certains domaines de la science et de la technologie contribue à leur succès, mais comme une telle intervention poursuit les intérêts des monopoles et du complexe militaro-industriel, le progrès scientifique et technologique prend dans les pays capitalistes une direction unilatérale et ses résultats sont souvent contraire aux intérêts de la société et aux objectifs déclarés, conduisant à un énorme gaspillage de potentiel scientifique et technique. Le capitalisme ne peut pas surmonter la nature spontanée de la production sociale et utiliser l'énorme pouvoir de coopération, de planification et de gestion dans toute la société, éliminer la contradiction principale - entre les forces productives et les rapports de production, la nature sociale de la production et la nature privée de l'appropriation.
La société capitaliste limite considérablement les opportunités ouvertes par la science et la technologie. R. pour le développement de la personne elle-même, et détermine souvent leur mise en œuvre sous une forme laide (standardisation du mode de vie, « culture de masse », aliénation de l'individu). Au contraire, sous le socialisme, N.-t. R. crée les conditions permettant d'élever le niveau général culturel, scientifique et technique des travailleurs et constitue ainsi le moyen le plus important de développement personnel global.
Interprétation de l'essence et des conséquences sociales de N.-t. R. est un champ de lutte intense entre les idéologies marxistes-léninistes et bourgeoises.
Initialement, les théoriciens réformistes bourgeois ont tenté d'interpréter N.-t. R. comme simple continuation de la révolution industrielle ou comme sa « deuxième édition » (le concept de « deuxième révolution industrielle »). Comme l'originalité de N.-t. R. devenue évidente et ses conséquences sociales irréversibles, la majorité des sociologues et économistes bourgeois libéraux et réformistes ont adopté la position du radicalisme technologique et du conservatisme social, opposant la révolution technologique au mouvement de libération sociale des travailleurs dans leurs concepts de « post- société industrielle », « société technotronique ». En réponse, de nombreux « nouveaux gauchistes » en Occident ont adopté la position opposée : pessimisme technologique combiné avec radicalisme social (G. Marcuse, P. Goodman, T. Roszak - USA, etc.). Accusant leurs adversaires d'un scientisme sans âme, de s'efforcer d'asservir l'homme par la science et la technologie, ces radicaux petits-bourgeois se disent les seuls humanistes et appellent à l'abandon de la connaissance rationnelle au profit du mysticisme, du renouveau religieux de l'humanité. Les marxistes rejettent ces deux positions comme étant unilatérales et théoriquement intenables. NT. R. incapable de résoudre les contradictions économiques et sociales d’une société antagoniste et de conduire l’humanité à l’abondance matérielle sans transformations sociales radicales de la société sur une base socialiste. Les idées de gauche sont également naïves et utopiques, selon lesquelles il serait possible de construire une société juste par les seuls moyens politiques, sans N.-t. R.
Exacerbation des contradictions du capitalisme à propos de N.-t. R. a provoqué une soi-disant « technophobie » largement répandue en Occident, c’est-à-dire une hostilité à l’égard de la science et de la technologie, tant parmi la partie conservatrice de la population que parmi l’intelligentsia libérale-démocrate. L'incompatibilité du capitalisme avec le développement ultérieur de la science et de la technologie. R. a reçu une fausse réflexion idéologique dans les concepts socio-pessimistes de « limites à la croissance », de « crise écologique de l'humanité », de « croissance zéro », ressuscitant les vues malthusiennes. De nombreuses prévisions sociales de ce type indiquent cependant non pas l’existence de certaines « limites objectives à la croissance », mais les limites de l’extrapolation en tant que méthode de prévision de l’avenir et les limites du capitalisme en tant que formation sociale.
Les fondateurs du marxisme-léninisme ont souligné à plusieurs reprises que le communisme et la science sont indissociables, qu'une société communiste sera une société qui assure le plein développement des capacités de tous ses membres et la pleine satisfaction de leurs besoins hautement développés sur la base de la les plus hautes réalisations de la science, de la technologie et de l’organisation. Tout comme la victoire du communisme nécessite une utilisation maximale des capacités de la science et de la technologie. r., et N.-t. R. Pour son développement, il a besoin d'une nouvelle amélioration des relations sociales socialistes et de leur évolution progressive vers des relations communistes.
L'influence de la révolution scientifique et technologique sur le cours du développement social
L’étude du progrès technique est impossible sans le progrès social. À son tour, une image complète du progrès social en tant que tout organique ne peut être obtenue sans étudier toutes les parties de cet tout et, avant tout, sans étudier le progrès technique en tant que phénomène social.
Si nous avons une conversation plus spécifique, alors la dialectique du progrès social et technique est la suivante. D’une part, il existe un lien qui va du progrès social à la technologie (le principal lien structurel). D’un autre côté, il existe un lien allant de la technologie au progrès social (lien structurel de rétroaction).
Ces deux lignes de relation entre progrès social et technologique se réalisent avec une relative indépendance du développement et du fonctionnement de la société et de la technologie l'un par rapport à l'autre.
Cette dialectique se manifeste tout d’abord dans la conditionnalité sociale du développement technologique. Il n'y a pas de problèmes techniques qui ne concernent pas la société. C'est la société qui formule les tâches de la technologie sous forme d'ordres sociaux, détermine les capacités financières, l'orientation générale du progrès technique et ses perspectives. La nécessité technologique est une manière de manifester la nécessité sociale. « Après tout, les objectifs de la technologie sont de nature non technique », écrit H. Zackese. « Fixer des objectifs appropriés pour le fonctionnement de la technologie n'est pas un problème de technologie, mais un problème de structure sociale et de formation de la volonté politique. » (6.420).
Nous avons déjà noté qu'il existe bien entendu une certaine indépendance dans le développement de la technologie, qui peut être en avance ou (le plus souvent) en retard sur les demandes sociales en raison de la présence de ses propres lois spécifiques de développement et de fonctionnement. Mais en tant que phénomène social, la technologie est également soumise à des lois sociologiques générales. Par conséquent, en général, dans sa tendance principale, le progrès technique, son rythme, son efficacité et sa direction sont déterminés par la société.
Il faut noter non seulement la dépendance du progrès technique à l'égard du progrès social, non seulement une certaine indépendance dans le développement de la technologie, mais aussi le fait que le progrès technique a un effet inverse sur le développement de la société et constitue l'un des puissants moteurs forces de cette évolution. L'accélération du progrès technologique nous oblige à multiplier nos efforts pour accélérer la solution d'un certain nombre de problèmes sociaux, et le ralentissement du rythme du progrès technique oblige les gens à faire d'énormes efforts pour résoudre les problèmes émergents et éliminer les aspects négatifs de la vie sociale. .
Il faut noter le caractère ambivalent de l’impact de la technologie sur le progrès social. L'objectif immédiat est atteint à l'aide d'une certaine technique, mais cette technique peut entraîner des conséquences inattendues et indésirables. Chaque édition dominicale du New York Times consomme plusieurs hectares de forêt. L’augmentation de la quantité d’énergie produite détruit à une vitesse fulgurante les réserves irremplaçables de pétrole, de gaz et de charbon.
Les produits de préservation du bois entraînent une intoxication du corps. Les engrais chimiques empoisonnent les aliments. Les centrales nucléaires sont porteuses de contamination radioactive. Cette liste pourrait être poursuivie. Le progrès technologique a un prix, que la société doit payer.
Le stade actuel de la révolution scientifique et technologique a un impact particulièrement contradictoire sur la société. Ainsi, l’émergence des « emplois flexibles », c’est-à-dire Le travail à domicile grâce à l'informatisation de la sphère de l'information présente de nombreux avantages.
Il s'agit notamment des économies de temps et de carburant lors des déplacements, d'une meilleure utilisation du temps des salariés grâce à une planification indépendante et une alternance rationnelle du travail et du repos, d'une utilisation plus complète de la main d'œuvre en impliquant les femmes au foyer et les retraités dans le processus de travail et en améliorant la répartition territoriale de la main d'œuvre, en renforçant la famille, réduisant ainsi les coûts d'entretien des bureaux. Mais ce travail a aussi des conséquences négatives : non-extension des systèmes de sécurité sociale aux personnes travaillant à domicile, perte du contact social avec les collègues, sentiment accru de solitude et aversion pour le travail.
En général, le développement de la technologie provoque des changements qualitatifs dans la société, révolutionne toutes les sphères de l'activité humaine, tous les éléments du système social et contribue à la formation d'une nouvelle culture. J. Quentin écrit que sous l'influence du développement technique, on passe « du stade de civilisation, dominé par la technoculture, à un nouveau stade dans lequel la socioculture devient déjà leader... L'innovation aura plus de chances de succès, plus il relie harmonieusement et étroitement l'aspect technique au social » (Cité de : 11,209).
Littérature
1. Révolution scientifique et technique et progrès social, M., 1969
2. Révolution scientifique et technologique moderne. Recherches historiques, 2e éd., M., 1970
3.Révolution scientifique et technologique moderne dans les pays capitalistes développés : problèmes économiques, M., 1971
4.Ivanov N.P., Révolution scientifique et technologique et enjeux de formation du personnel dans les pays capitalistes développés, M., 1971
5. Gvishiani D. M., Mikulinsky S. R., Révolution scientifique et technologique et progrès social, « Communiste », 1971, n° 17
6. Afanasyev V. G., Révolution scientifique et technique, gestion, éducation, M., 1972
7. Révolution scientifique et technologique et progrès social. [Assis. Art.], M., 1972
8. Urbanisation, révolution scientifique et technologique et classe ouvrière, M., 1972
9. Révolution scientifique et technique et socialisme, M., 1973
10. Homme - science - technologie, M., 1973
11. La lutte des idées et la révolution scientifique et technologique, M., 1973
12.Markov N.V., Révolution scientifique et technique : analyse, perspectives, conséquences, M., 1973
13. Révolution scientifique et technique et société, M., 1973
14. Gvishiani D. M., Révolution scientifique et technologique et progrès social, « Questions de philosophie », 1974
15. Glagolev V. F., Gudozhnik G. S., Kozikov I. A., Révolution scientifique et technique moderne, M., 1974
16. Grande Encyclopédie soviétique. - M. : Encyclopédie soviétique. 1969-1978
La révolution scientifique et technologique (RST) est une réalité objective de notre époque, qui a une grande influence sur la conscience morale et le comportement de l'individu. La révolution scientifique et technologique et ses conséquences sociales contribuent-elles au progrès moral de l'individu ou conduisent-elles à sa régression ? Quel est le mécanisme d'interaction entre le NTP et les positions morales d'un individu ? Dans quels cas l’impact positif de la révolution scientifique et technologique sur la moralité peut-il devenir négatif ? Ce n'est qu'en comprenant ces questions que nous pourrons comprendre les caractéristiques de l'éducation morale dans les conditions modernes.
En général, la révolution scientifique et technologique apporte de riches opportunités pour le développement moral des individus. Mais ces possibilités ne peuvent se manifester pleinement et ne se manifestent pleinement que dans une société socialiste. Ce n'est qu'ici qu'il existe des conditions objectives pour garantir que le besoin croissant de la société de former de hautes qualités morales chez tous n'entre pas en conflit aigu avec les processus réels de développement personnel. Sous le socialisme, le progrès scientifique et technologique est une condition et une base nécessaires au progrès social, au cours duquel de nouvelles opportunités de développement personnel global, y compris moral, sont créées.
Les conséquences sociales de la révolution scientifique et technologique - l'assouplissement des conditions de travail et de vie, l'inclusion d'éléments créatifs dans de plus en plus de nouveaux types d'opérations de travail, l'augmentation de la sécurité matérielle, du temps libre, de l'éducation et de la culture - s'exercent sur le base des rapports de production socialistes, de la superstructure politique correspondante, de l'idéologie marxiste-léniniste et de la moralité communiste.
Dans le même temps, il serait faux de croire que les facteurs énumérés ci-dessus se reflètent clairement dans la vie morale de notre société, qu'ils conduisent automatiquement à des changements proportionnels dans le développement moral de l'individu. L'influence de la révolution scientifique et technologique sur la formation des qualités morales n'est pas toujours la même, dans toutes les conditions et pour tous les individus. Il peut également y avoir des contradictions de nature non antagoniste. Les conséquences morales de la révolution scientifique et technologique et les changements qu'elle entraîne dans la vie sociale au niveau individuel ont leurs propres spécificités. Par rapport à une personne en particulier, ces conséquences peuvent différer considérablement de celles typiques de la société dans son ensemble.
La formation du caractère moral d'un individu est un processus déterminé non seulement par les relations et conditions sociales les plus générales, mais également par les caractéristiques du microenvironnement, y compris la conscience de groupe et l'expérience individuelle. De plus, tous les facteurs influençant la personnalité forment un système dans lequel la valeur de chaque élément individuel ne dépend pas tant de lui-même que du système dans son ensemble.
Le système de déterminants, déterminant l’orientation du comportement humain, absorbe également les changements de la vie sociale générés par la révolution scientifique et technologique. Elle transforme et parfois déforme l'influence réelle des aspects individuels de la révolution scientifique et technologique sur la psychologie et l'apparence spirituelle de l'individu. Il est important de souligner que la plupart des changements dans la vie sociale directement ou indirectement liés au progrès scientifique et technologique peuvent servir de conditions au développement moral positif de l'individu, ou être neutres à cet égard et même donner lieu à des tendances négatives.
La nature complexe, et loin d'être sans ambiguïté positive, de l'influence de la révolution scientifique et technologique et de ses conséquences sociales sur l'individu impose des exigences nouvelles et accrues au travail idéologique et éducatif. Ce travail dans les conditions modernes présuppose une prise en compte obligatoire des nouvelles exigences imposées par la révolution scientifique et technologique sur le caractère moral des personnes, et des nouvelles conditions qu'elle génère pour la formation de la personnalité, de la possibilité de certaines collisions et contradictions dans ce processus.
En analysant les travaux consacrés à l'influence de la révolution scientifique et technologique sur l'individu, il est facile de constater que de nombreux auteurs, déclarant à juste titre la diversité des phénomènes sociaux réunis sous le nom général de révolution scientifique et technologique, concentrent alors leur attention principalement sur un côté du sujet à l’étude. «Accélération révolutionnaire du progrès technique», «La science en tant que force productive directe» - ce sont le plus souvent les problèmes qui sont discutés en détail lors de l'analyse de l'essence de la révolution scientifique et technologique. Il n'est pas surprenant qu'avec cette approche du progrès scientifique et technologique, son influence sur l'individu ne soit associée qu'à une augmentation du niveau d'éducation, de qualification, de formation scientifique, d'approfondissement de la spécialisation, etc. L'influence de la révolution scientifique et technologique sur les positions morales et les qualités réelles d'un individu (son attitude envers la société, envers les autres) n'est pas mise en évidence comme un objet d'analyse particulière. De plus, de hautes qualités morales sont considérées par certains auteurs comme une conséquence automatique d’une éducation accrue et de l’expansion des activités liées à la science et aux nouvelles technologies.
Certains ouvrages consacrés spécifiquement aux aspects éthiques de la révolution scientifique et technologique se caractérisent par l’autre extrême. Leurs auteurs se concentrent sur une question : la responsabilité morale des individus, et surtout des scientifiques, dans l’application des acquis du progrès scientifique et technologique. Malgré l'importance de cette question, il ne faut pas oublier qu'elle n'exprime qu'un aspect de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur la vie morale de la société.
Il semble que le moment soit venu pour une analyse à la fois plus large et plus détaillée de l'ensemble du système de déterminants associés à la révolution scientifique et technologique qui déterminent le comportement moral d'un individu. Une condition nécessaire à une telle analyse est de dépasser la vision qui réduit la révolution scientifique et technologique à un certain nombre de découvertes scientifiques et de réalisations techniques les plus importantes. La révolution scientifique et technologique moderne, en tant que facteur influençant la sphère de la moralité, doit être considérée au sens large comme un ensemble de changements fondamentaux survenant à l'ère moderne dans l'ensemble du système des forces productives de la société et en unité avec les conséquences qui en découlent. ces changements dans la production ont des répercussions sur diverses parties de la vie sociale.
Les perturbations dans la science et la technologie ne rendent pas les gens plus gentils ou plus méchants, ni moraux ni immoraux. Les découvertes scientifiques et les inventions techniques influencent les processus réels de la vie morale principalement à travers les changements apportés aux conditions de vie des personnes. Les plus importantes ici pourraient être les conséquences sociales de la révolution scientifique et technologique, telles que la croissance de la consommation matérielle, la quantité de temps libre, les changements dans le contenu et la nature du travail, les relations interpersonnelles, l'augmentation des niveaux d'éducation et de culture, et la diffusion de plus en plus large des nouveaux moyens techniques de communication. L’influence de tous ces facteurs sur le caractère moral d’une personne est médiée par des changements dans la psychologie des gens, dans la structure des intérêts et des besoins, dans le niveau de développement spirituel, dans la façon de penser, etc.
La révolution scientifique et technologique modifie le rythme et le style de vie, apporte des changements fondamentaux aux systèmes d'information, favorise l'émergence et le développement de nouveaux besoins et intérêts personnels et sociaux.
La polyvalence de la révolution scientifique et technologique et ses conséquences sociales, qui sont importantes pour la sphère de la moralité, nécessitent l'application cohérente d'un principe méthodologique tel que la mise en évidence de différents niveaux et aspects de l'impact de la révolution scientifique et technologique sur la conscience et le comportement des un individu, sur la pratique morale. Cet aspect du problème peut être envisagé sous deux angles. Il est possible et nécessaire de souligner, par exemple, l'influence objective sur la moralité de divers processus sociaux liés au progrès scientifique et technologique : les découvertes scientifiques, les changements technologiques et la nature du travail, ainsi que l'impact de la croissance matérielle qui en résulte. bien-être, éducation, etc.
Non moins important est l'aspect d'une analyse disséquée du système « STR - le caractère moral de l'individu ». Il prévoit l'étude de l'influence de certains facteurs sociaux générés par la révolution scientifique et technologique sur divers aspects de la psychologie de la personnalité qui déterminent le comportement moral (ou inverse). Dans le processus même de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur l'individu, on peut mettre en évidence et étudier des moments tels que les changements dans le rapport entre rationnel et émotionnel dans les motivations du comportement moral, les caractéristiques de l'assimilation des exigences morales (le rôle de autorité, degré de scepticisme dans ce processus), caractéristiques de la constitution psychologique de l'individu, traits individuels de son caractère, spécificités des relations interpersonnelles, possibilité de développer des capacités de maîtrise de soi morale et bien plus encore.
Certains niveaux d'interaction entre les composantes du système « Révolution scientifique et technologique - Personnalité » sont, dans leur forme la plus générale, naturels pour la société dans son ensemble. Dans le même temps, différents groupes sociodémographiques peuvent avoir leurs propres caractéristiques, leur propre « réaction » à la révolution scientifique et technologique. La théorie et la pratique de l'éducation morale doivent pleinement prendre en compte à la fois les schémas généraux de l'impact de la révolution scientifique et technologique sur la sphère de la moralité et le caractère unique de leur manifestation dans certains groupes sociodémographiques.
La base initiale de tout le système d’influence de la révolution scientifique et technologique sur la personnalité réside dans les transformations révolutionnaires de la science et de la technologie. Naturellement, toutes ces transformations sont elles-mêmes, à bien des égards, les conséquences de processus sociaux complexes.
Dans ce cas, l'aspect technique de la révolution scientifique et technologique sous sa forme filmée est considéré.
La révolution scientifique et technologique impose un certain nombre d’exigences immédiates aux populations. Il dicte la nécessité d'une éducation élevée, de qualifications, d'une large perspective scientifique et en même temps d'une spécialisation étroite, de certaines qualités psychophysiques, y compris morales.
Une analyse structurelle et fonctionnelle du problème de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur une personne nécessite de considérer cette influence par rapport à différents aspects de son apparence spirituelle.
Les changements dans la technologie de production sont directement liés au niveau personnel, principalement à la croissance de l'éducation, au niveau des connaissances scientifiques, à certains changements dans la façon de penser et à certaines orientations de valeurs. De nos jours, dans l'esprit de nombreuses personnes, l'importance de valeurs telles que la créativité, la capacité d'innover et un jugement indépendant sur une grande variété de questions est particulièrement croissante. Toutes ces qualités, directement formées sous l'influence de la révolution scientifique et technologique, sont évaluées positivement par la moralité communiste et font partie de notre idéal d'une personnalité pleinement développée.
Le contenu des principes et idéaux moraux, les exigences sociales du comportement individuel pendant la révolution scientifique et technologique ne restent pas inchangés. Les relations morales changent et deviennent plus complexes exactement de la même manière que d'autres formations sociales changent sous l'influence de la révolution scientifique et technologique. La révolution scientifique et technologique et ses conséquences sociales nécessitent de nouvelles normes, ainsi que la spécification de celles qui existent déjà. Ainsi, lors du Congrès philosophique mondial de Varna, une proposition a été avancée pour formuler clairement des normes exigeant une attitude prudente de l'homme envers la nature. Un exemple de concrétisation d’un principe moral général (l’humanité) est par exemple la condamnation par la conscience des peuples des armes de destruction massive.
Les changements introduits par la révolution scientifique et technologique dans la vie sociale conduisent également à une augmentation de la structure optimale de la personnalité de l'importance de qualités telles que l'activité, l'indépendance, l'initiative, la créativité, la capacité de voir et de soutenir de nouvelles choses. Mais ces qualités n'ont de valeur sociale (et donc morale) que lorsque l'individu a formé l'essentiel du comportement moral - la capacité et la volonté de combiner les intérêts personnels avec les intérêts publics sur la base de la reconnaissance de la priorité des intérêts publics.
Une analyse systématique du problème de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur l'image spirituelle d'un individu conduit à la nécessité d'accorder une attention particulière aux questions de son impact sur les motivations morales et les qualités réelles des personnes. Cette question a deux aspects de l'influence des changements technologiques : sur les besoins objectifs de la société pour certaines qualités morales et sur le processus de formation effective de ces qualités. Dans le premier cas, les changements dans la technologie de production sont étroitement liés aux changements correspondants dans le domaine de la moralité. De telles exigences de la révolution scientifique et technologique pour les individus, telles que l'augmentation du niveau d'autodiscipline, l'importance particulière du sens des responsabilités, etc., proviennent de l'essence même de la révolution scientifique et technologique. La révolution scientifique et technologique se caractérise par des changements dans les forces productives, qui se caractérisent au stade actuel par le développement ultérieur de la production mécanique à grande échelle, la spécialisation et la coopération des efforts de production, la complication des relations économiques, etc.
Tous ces processus conduisent au fait que la dépendance du fonctionnement normal d'une unité économique particulière (à l'échelle d'une usine, d'une usine, d'une industrie, d'une région économique et même d'un pays) de chaque maillon individuel (entreprise, atelier, équipe et, en fin de compte, un individu) est en constante augmentation. En conséquence, l'importance des qualités morales de chaque ouvrier de production, sa discipline, son organisation, sa responsabilité dans son domaine de travail et le degré de conscience de son devoir social augmentent. La production de grandes machines, les transports et les communications modernes ne peuvent fonctionner normalement qu'avec une discipline et une organisation élevées des ouvriers de production. Le sens des responsabilités et l'autodiscipline constituent désormais de plus en plus des conditions directes et essentielles de la formation professionnelle, qui en fait partie intégrante.
Les nouvelles technologies nécessitent un intérêt particulier pour le développement de hautes qualités morales parmi les travailleurs. Ce besoin et cet intérêt se reflètent directement et pleinement dans la conscience publique au niveau idéologique. Mais pour un réel changement dans les caractéristiques morales des personnes impliquées dans le domaine des nouvelles technologies, cela ne suffit pas. Il est nécessaire d’exprimer les besoins sociaux et les idées idéologiques dans les catégories de la conscience individuelle, sous forme psychologique.
La base de la production moderne est la grande industrie mécanique qui, comme on le sait, contribue à la formation d'un sentiment de collectivisme parmi les travailleurs. Dans le même temps, avec le progrès scientifique et technologique, le nombre d’emplois associés principalement à des efforts et à des opérations de travail individuels plutôt que collectifs augmente relativement. Ces changements dans les conditions de travail, comme le montrent les études sociologiques, peuvent, en cas d'insuffisance du travail idéologique et éducatif, donner lieu à des tendances individualistes dans la psychologie des travailleurs individuels.
Certains autres changements introduits par le NTP dans les conditions de travail d'un nombre croissant de travailleurs ne sont pas sans controverse. En général, ces changements dans les conditions socialistes sont sans aucun doute favorables au développement spirituel des hommes et à l’éducation morale. Ainsi, la révolution scientifique et technologique modifie la nature du travail. Dans sa forme la plus générale, cela se traduit par une modification de la répartition du travail entre l'homme et la machine. Ces changements dans la technologie de production et, par conséquent, dans les conditions de travail dans une société socialiste ont un impact positif énorme sur le domaine de la moralité.
Le développement rapide de la science et de la technologie a conduit à une augmentation du volume des fonctions d'ingénierie et intellectuelles dans le contenu du travail de nombreuses professions ouvrières. La nature complexe des changements dans les conditions de travail au stade actuel du progrès scientifique et technologique pose également des tâches correspondantes dans le travail éducatif pratique. En éveillant le désir de créativité au sens large du terme, il est nécessaire de développer la capacité à trouver satisfaction de ses besoins créatifs dans toute activité socialement utile. L'expérience montre qu'avec une organisation du travail bien organisée, prenant en compte les caractéristiques socio-psychologiques et morales des personnes, il est possible d'obtenir des résultats positifs dans ce sens.
L'analyse de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur le processus de formation d'une personnalité morale comprend l'étude des divers changements introduits par la révolution scientifique et technologique dans la psychologie de la personnalité. Le monde spirituel de l'individu est un tout. Par conséquent, des changements dans certains de ses aspects qui ne sont pas liés à la conscience morale elle-même peuvent influencer de manière significative la formation de cette dernière, ainsi que la nature du comportement moral.
Un trait distinctif de la révolution scientifique et technologique est que la connaissance scientifique devient le facteur le plus important de la production sociale. Il est caractéristique qu'aujourd'hui dans notre pays, grâce à l'amélioration de l'éducation et à l'augmentation des qualifications, une part importante de l'augmentation du revenu national soit créée. Le développement de l’éducation est inextricablement lié à la réalisation de l’idéal communiste de l’individu.
Tout cela, ainsi que d'autres conséquences de l'influence de la révolution scientifique et technologique sur la psychologie des personnes, constitue la base sur laquelle se forment un certain nombre de caractéristiques spécifiques de l'apparence spirituelle d'un individu. De plus, lorsqu’ils sont appliqués à une personne en particulier, les aspects positifs et négatifs de ce processus sont souvent étroitement liés les uns aux autres.
L'analyse des orientations de valeurs du peuple soviétique montre que l'éducation, en tant que valeur vitale, occupe l'une des premières places. Ce phénomène est constaté par de nombreux sociologues, publicistes et travailleurs idéologiques.
Accroître l'importance du désir d'éducation sur l'échelle des orientations de valeurs : la personnalité est une tendance positive dans son développement. Mais la valeur sociale, et surtout morale, d’une telle aspiration peut varier en fonction des motivations spécifiques qui la sous-tendent. Dans certains cas, l'éducation est considérée par les individus comme une fin en soi ou uniquement en termes de possibilités de gains importants ou d'obtention d'une profession « prestigieuse ». Dans ces cas, les orientations de valeurs de l’individu acquièrent une direction unilatérale, voire moralement préjudiciable. Prendre cela en compte est une tâche importante de l’éducation morale.
La théorie et la pratique de l'éducation morale doivent pleinement prendre en compte la possibilité d'influences contradictoires sur la psychologie de l'individu du fait du rythme rapide du progrès scientifique et technologique. Les découvertes scientifiques et techniques d’aujourd’hui sont souvent le résultat d’un changement radical d’idées antérieures. Ce processus, réalisé par les gens, contribue à la formation de leur désir d'une approche analytique indépendante dans la maîtrise du monde. En conséquence, leurs exigences en matière d'argumentation des dispositions scientifiques et socio-politiques et des normes de comportement formulées dans le travail idéologique et éducatif augmentent.
L'exigence d'une preuve complète de toute position, y compris les normes morales, le désir de comprendre soi-même sa vérité est un aspect positif des caractéristiques d'une personne. Mais ce désir peut aussi se transformer en qualités négatives, principalement en un scepticisme généralisé et un certain déclin du respect de l'autorité en général, si le travail idéologique ne prend pas en compte cette caractéristique du monde spirituel de l'homme moderne.
Le problème de la relation entre le rationnel et l'émotionnel nécessite la plus grande attention dans l'éducation morale. Il est actuellement impossible de mener un travail idéologique efficace sans en avoir une idée suffisamment claire.
DANS Dans la régulation morale du comportement individuel, l’éducation des sentiments devient importante. La science bourgeoise a avancé à plusieurs reprises des concepts affirmant que le progrès scientifique et technologique conduit à une diminution du rôle des sentiments moraux dans le comportement humain et qu'à l'avenir, ils pourraient disparaître complètement. Il n’y a cependant aucune raison de croire que le progrès scientifique et technologique soit hostile aux sentiments moraux, même si son influence est contradictoire. La révolution scientifique et technologique actualise directement de nombreux facteurs visant au développement de la pensée logique (« explosion » de l'information, haut degré d'abstraction de l'information reçue, « intellectualisation » de la composition professionnelle de la population par la nature du travail, éducation qui dure pratiquement toute la vie, large diffusion des connaissances scientifiques, des sciences naturelles et de l'enseignement technique) . Tous ces facteurs contribuent activement à la « rationalisation » de la conscience morale de l’individu.
Cependant, le progrès scientifique et technologique et ses conséquences sociales ne peuvent pas influencer dans la même mesure le développement du côté émotionnel de la conscience morale. D'où la possibilité de contradictions dans la psychologie et le comportement humain, la nécessité de prendre constamment en compte l'éventuelle disproportion entre le rationnel et l'émotionnel dans la pratique de l'éducation morale.
Le développement de la capacité d'un individu à penser logiquement ne doit pas se faire au détriment de sentiments moraux tels que le sentiment d'appartenance à sa classe, à son peuple, l'amour pour la patrie, la capacité de « sympathiser » avec une autre personne, de sympathiser avec elle. , la capacité d'avoir des passions fortes. L’idéal du marxisme est une personne dotée d’un psychisme complet et harmonieux, d’un intellect très développé et de sentiments riches.
La tâche consistant à former des sentiments moraux chez chaque individu est d’autant plus importante que sans eux, le type de pensée « rationnel » dégénère facilement en une pensée étroitement pratique et égoïste. L’art et l’éducation humanitaire sont l’un des moyens les plus importants d’inculquer des sentiments moraux. La révolution scientifique et technologique crée des opportunités favorables à cet égard : le développement de la technologie du cinéma, de la télévision, de la radio et la reproduction d'œuvres littéraires et artistiques.
La révolution scientifique et technologique se caractérise par la convergence des cultures matérielles et spirituelles, des sciences naturelles, techniques et humaines. De nouveaux domaines d'activité créatrice sont apparus qui ne peuvent plus être mécaniquement attribués uniquement à la culture matérielle ou uniquement à la culture spirituelle (par exemple, le design - la construction artistique dans l'industrie). L'éthique et la philosophie occupent une place de plus en plus importante dans les sciences naturelles et le rôle du principe esthétique dans la science et la technologie augmente. Les mathématiques et la cybernétique sont largement utilisées dans les sciences humaines et plus encore dans les arts. À l’intersection des sciences naturelles et humaines, de nouveaux domaines de connaissances ont émergé : linguistique mathématique, économétrie, etc.
La croissance des connaissances scientifiques, le niveau d'éducation des personnes et leurs qualités intellectuelles, inextricablement liés à la révolution scientifique et technologique, posent la question suivante à la théorie et à la pratique de l'éducation morale : le niveau d'éducation des personnes, leurs caractéristiques intellectuelles et comportement moral dans une relation directe et sans ambiguïté, ou leur lien est-il complexe, médié par de nombreux autres facteurs ? Cette question fait depuis longtemps l’objet d’une attention en philosophie et en pédagogie. Sa formulation moderne nécessite une approche différenciée pour révéler l'influence du niveau d'éducation et de ses composantes sur différents aspects de la conscience morale d'un individu et de son comportement. Il n’y a donc aucun doute sur l’impact positif d’une augmentation du niveau d’éducation en général sur le respect par les gens des règles communautaires fondamentales et sur la réduction de phénomènes négatifs tels que le hooliganisme et l’alcoolisme. Cette tendance est confirmée par les données statistiques.
Il ne fait également aucun doute qu'un certain nombre de connaissances est une condition nécessaire à certains types d'activité morale, c'est-à-dire « pour faire quelque chose, il faut savoir quoi et comment le faire ». Dans le même temps, il ne faut pas oublier que le comportement moral dépend non seulement de la connaissance des exigences morales, des qualités purement commerciales de l'individu, mais surtout de l'attitude envers les intérêts publics, de l'éducation morale. De plus, le rôle dans la formation des qualités morales d'un individu, l'éducation politique, l'éducation humanitaire, les sciences naturelles et les connaissances professionnelles n'est pas le même, et les qualités morales se développent sur la base de facteurs qui vont bien au-delà de toute quantité de connaissances, d'éducation. en général.
L'éducation, bien sûr, est favorable à la formation de hautes qualités morales, mais elle dépend en grande partie de l'expérience individuelle de l'individu dans son ensemble, de l'ensemble des conditions de sa vie et de son éducation au sens le plus large. Selon la nature et le contenu de ces derniers facteurs, à même niveau d'éducation et de développement intellectuel, avec la même connaissance du monde, une personne peut être caractérisée par des qualités morales différentes, parfois opposées.
Les qualités intellectuelles et morales sont des caractéristiques différentes du système de conscience individuelle, qui présupposent l'harmonie de tous les éléments entrants. La formation de chacun d’eux dépend de nombreux facteurs. Par conséquent, des incohérences et des contradictions individuelles peuvent surgir entre les qualités intellectuelles et certaines qualités d'un individu. Et si, par exemple, tel ou tel individu n'a pas la volonté de subordonner, si nécessaire, son intérêt personnel à l'intérêt public, ou manque d'amour pour les gens, de gentillesse, etc., alors même le développement le plus élevé des capacités intellectuelles ne peut compenser cette déficience. De plus, dans un tel cas, ils deviennent souvent un outil permettant d’atteindre des objectifs égoïstes.
La possibilité de contradictions intellectuelles et morales est connue des gens sur la base de leur propre expérience pratique. Dans le même temps, comme le montrent les recherches, la majorité a tendance à fonder son évaluation sur la priorité des caractéristiques morales sur les caractéristiques intellectuelles et purement commerciales.
Notons quelques autres caractéristiques de l'éducation morale dans les conditions de la révolution scientifique et technologique.
L'augmentation du nombre de personnes vivant dans les villes, notamment les grandes, et la réduction du nombre de résidents ruraux apportent des changements très importants au système de mécanismes de contrôle social sur le comportement des individus, et imposent donc de nouvelles tâches à l'éducation.
La méthode principale, la plus importante et la plus prometteuse de la moralité communiste, la plus conforme à son esprit, est la transformation de hautes valeurs morales en croyances individuelles. Dans le même temps, il est également important de soutenir la moralité sur les positions et les actions des masses populaires, qui agissent comme une sorte de garant des exigences morales publiques. Le contrôle social sur le comportement est encore plus important dans les mécanismes de régulation morale.
Les possibilités et l'efficacité d'un tel contrôle à la campagne et dans les villes, notamment les plus grandes, ne sont pas les mêmes. Si dans un village ou une petite ville, le contrôle social est exercé par tous les habitants, puisque tout le monde se connaît, alors dans les villes moyennes et grandes, la situation est fondamentalement différente. Ici, les gens ne se connaissent généralement pas. L'urbanisation conduit au fait que les possibilités de contrôle moral direct sur le comportement individuel sont réduites.
L'importance du contrôle social direct au stade actuel et les conflits que son affaiblissement peut conduire sont indiqués par les faits suivants. Il a été constaté que la plupart des excès sociaux se produisent dans le domaine des loisirs, où il n'existe pas de groupes soudés et où le contrôle public direct est difficile.
Bien entendu, cela ne signifie pas que l’urbanisation soit un phénomène purement négatif pour la sphère morale. Les conditions de travail et de vie urbaines, avec leur impact à long terme sur l’individu dans des conditions socialistes, sont un facteur propice au développement moral de l’individu. Cela l'aide à développer la forme la plus élevée et la plus progressive de maîtrise de soi sociale, basée sur la conscience de la signification sociale des exigences morales et de leur respect volontaire. Ainsi, les collisions introduites dans la vie morale d’un individu par les changements du système de contrôle social survenus au cours de l’urbanisation sont temporaires. La régulation du comportement moral, basée sur la conscience de l'individu que chacun de ses pas est contrôlé par d'autres personnes, a déjà disparu, et une nouvelle détermination, plus élevée et plus complexe, des motivations du comportement n'a pas encore pris forme.
Le caractère temporaire des conflits générés par le processus d’urbanisation ne signifie évidemment pas que leur résolution doive se faire d’elle-même. Il est nécessaire de s'efforcer, dans la mesure du possible, de renforcer le système de contrôle social direct dans la ville. Les mesures visant à utiliser des groupes informels pour renforcer l'influence morale de la société sur l'individu et, surtout, à unir les gens par intérêts dans le but de passer du temps libre ensemble sont particulièrement importantes.
Des changements importants dans les conditions et les tâches de l'éducation morale sont provoqués par l'augmentation du temps libre. Le temps libre, selon les mots de K. Marx, ouvre « un espace d'activité et de développement libres ». Mais la croissance du temps libre ne peut avoir un impact positif sur l'individu que s'il est utilisé correctement.
Le contenu des activités pendant le temps libre est particulièrement important pour le développement moral de l'individu. On sait que la perte de temps, sans parler de l'utilisation antisociale du temps libre, affecte négativement le développement moral.
Par conséquent, le problème de l'éducation de tous, et en particulier des jeunes, avec la capacité et le désir d'organiser correctement leurs loisirs est si important.
Une place particulière en relation avec les problèmes moraux du temps libre est occupée par la question de la relation entre les éléments consommateurs et créatifs dans le loisir. Les types d'activités qui sont plus ou moins clairement de nature créative sont les plus précieux pour la formation de traits de personnalité positifs. Actuellement, comme le notent de nombreux sociologues soviétiques, plus loin dans le domaine des loisirs, dits « culturels », la consommation de biens culturels l'emporte sur l'activité créatrice. Par conséquent, cultiver chez les individus le goût de l'activité créatrice dans le domaine des loisirs et les problèmes liés à la croissance de la base matérielle correspondante deviennent d'une grande importance.
La considération du type holistique de personnalité formé à l'ère de la révolution scientifique et technologique conduit aux mêmes conclusions principales que l'analyse de diverses corrélations particulières entre la révolution scientifique et technologique et la moralité : le développement moral de l'individu dans les conditions modernes n'est pas sans contradictions , nombre d’entre eux sont directement liés au progrès scientifique et technologique et à ses conséquences. La révolution scientifique et technologique crée de nouvelles opportunités objectives pour l'éducation morale et nécessite en même temps l'activation de tout l'arsenal de moyens éducatifs.
Le problème principal est d'utiliser dans la pratique de l'éducation morale les énormes possibilités objectives de développement moral de l'individu offertes par la révolution scientifique et technologique sur la base des rapports de production socialistes.
La réalisation de toutes possibilités objectives ne se produit qu'au cours d'une activité active et ciblée. Cette activité dans le domaine de l'éducation morale vise, à travers un travail organisationnel et idéologique, à renforcer les influences favorables au développement moral de l'individu. ingénieurs et ses conséquences sociales.
Envoyer votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous
Les étudiants, étudiants diplômés, jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous seront très reconnaissants.
Ministère de l'Éducation de la République de Biélorussie
Établissement d'enseignement
Collège d'État d'architecture et de génie civil de Minsk
Résumé sur la géographie
“ L'influence du progrès scientifique et technologique et du progrès scientifique sur le développement, le changement et le placementeuhindustrie énergétique du monde“
Préparé par l'étudiant
groupes 8691 « KD »
Ivanishkine Vitaly
Minsk - 2009
1. Dispositions générales en matière d'énergie
2. Progrès scientifique et technologique dans le secteur de l'énergie
3. Révolution scientifique et technologique dans le secteur de l'énergie
4. Progrès scientifique et technologique et progrès scientifique et technologique dans le complexe des combustibles et de l'énergie
5. Progrès scientifique et technologique et progrès scientifique et technologique dans l'industrie du gaz naturel
6. Progrès scientifique et technologique et progrès scientifique et technologique dans l'industrie charbonnière
7. Références
1. Dispositions généraleseuhénergétique
L'industrie de l'énergie fait partie de l'industrie des combustibles et de l'énergie et est inextricablement liée à une autre composante de ce gigantesque complexe économique : l'industrie des combustibles.
L'énergie est la base du développement des forces de production dans tout État et assure le fonctionnement ininterrompu de l'industrie, de l'agriculture, des transports et des services publics. Un développement économique stable est impossible sans un développement constant de l’énergie. La forme d’énergie la plus universelle est l’électricité. Il est généré dans les centrales électriques et distribué aux consommateurs via les réseaux électriques par les services publics. La demande énergétique continue d’augmenter constamment.
L'industrie de l'énergie électrique, ainsi que d'autres secteurs de l'économie nationale, est considérée comme faisant partie d'un système économique national unique.
2. Scientifique et techniqueprogrès en matière d'énergie
Le progrès scientifique et technologique consiste à utiliser les avancées scientifiques et technologiques, la technologie dans l'économie et la production afin d'augmenter l'efficacité et la qualité des processus de production et de mieux répondre aux besoins des personnes. Dans la théorie économique moderne, les réalisations scientifiques utilisées en économie et en technologie sont plus souvent appelées innovations.
Le progrès scientifique et technologique est impossible sans le développement de l’énergie et de l’électrification. Pour augmenter la productivité du travail, la mécanisation et l'automatisation des processus de production, en remplaçant le travail humain (particulièrement lourd ou monotone) par le travail mécanique, sont d'une importance capitale. Mais la grande majorité des moyens techniques de mécanisation et d'automatisation (équipements, instruments, ordinateurs) ont une base électrique. L’énergie électrique est particulièrement largement utilisée pour faire fonctionner les moteurs électriques. La puissance des machines électriques (en fonction de leur destination) varie : de fractions de watt (micromoteurs utilisés dans de nombreuses branches technologiques et dans les produits ménagers) à d'énormes valeurs dépassant le million de kilowatts (générateurs de centrales électriques), appareils de ce niveau nécessitent une énorme quantité d’électricité et, par conséquent, la demande d’électricité augmente.
Production mondiale totale d'électricité depuis 1991 jusqu'en 1996 a augmenté de 1 566 TWh, soit 12,9 %, et a continué de croître. Mais le NTP prévoit également une augmentation des équipements fonctionnant au combustible liquide. Selon les prévisions - en 2020. la consommation d’énergie dépassera le niveau de 2002. de 65%. La demande de carburants liquides va fortement augmenter en raison de l’augmentation du parc automobile mondial. Bien entendu, la croissance de la demande en électricité et en ressources énergétiques à un tel rythme ne pourrait pas et n’affecterait pas le secteur énergétique dans son ensemble.
· De nouvelles entreprises énergétiques ont commencé à être créées et les anciennes ont été modernisées.
· Des systèmes de contrôle de processus automatisés (APCS) fiables ont commencé à être introduits partout.
· De nouveaux types d'équipements progressifs ont commencé à être créés et ceux existants ont été améliorés.
· Création et mise en œuvre de nouveaux matériaux dotés de propriétés efficaces qualitativement nouvelles (résistance à la corrosion et aux radiations, résistance à la chaleur, résistance à l'usure, supraconductivité, etc.) ;
Au fil du temps, les réalisations du progrès scientifique et technique atteignent un certain point et la révolution scientifique et technique (RST) se produit.
3. Révolution scientifique et technologique dans le domaine de l'énergie
(STR) la révolution scientifique et technologique est une transformation qualitative radicale des forces productives basée sur la transformation de la science en un facteur de production de premier plan, à la suite de laquelle se produit la transformation de la société industrielle en une société post-industrielle. Dont les principales caractéristiques sont : L'extrême accélération des transformations scientifiques et technologiques : réduction des délais entre la découverte et la mise en production, obsolescence et mise à jour constantes. Exigences croissantes en matière de niveau de qualification des ressources en main-d'œuvre : augmentation de l'intensité des connaissances de la production, son électronique complète et son automatisation complète.
L’ère de la révolution scientifique et technologique a commencé dans les années 40 et 50. C'est alors que naissent et se développent ses principales orientations : automatisation, contrôle et gestion de la production basés sur l'électronique ; création et application de nouveaux matériaux structurels, etc.
Les nouvelles découvertes et inventions scientifiques majeures des années 70 et 80 ont donné naissance à la deuxième étape, moderne, de la révolution scientifique et technologique. Plusieurs domaines phares en sont caractéristiques : l'électronisation, l'automatisation complexe, les nouveaux types d'énergie, la technologie de production de nouveaux matériaux. En outre, l'énergie nucléaire a connu un développement particulier, qui est devenue l'une des réalisations les plus importantes de l'humanité et prédétermine la forme de l'énergie à la fin du 20e et au début du 21e siècle.
Les principales orientations du progrès scientifique et technologique dans l'industrie de l'énergie électrique au cours des dernières années ont été :
· améliorer l'efficacité du cycle vapeur-gaz et augmenter la production d'énergie sur cette base ;
· élargir l'utilisation d'une production combinée hautement efficace d'énergie électrique et thermique, y compris dans les centrales thermiques de faible et moyenne puissance utilisant des turbines à gaz, des entraînements vapeur-gaz et diesel pour un approvisionnement énergétique centralisé et décentralisé ;
· introduction de technologies respectueuses de l'environnement dans les centrales thermiques fonctionnant aux combustibles fossiles ;
· accroître l'efficacité et réduire le coût de la production d'énergie dans les centrales électriques de faible et moyenne puissance fonctionnant avec des sources d'énergie renouvelables non traditionnelles et utilisant des piles à combustible.
Les progrès scientifiques et technologiques revêtent une importance particulière pour le développement de l’énergie nucléaire. Cela contribue à améliorer l'attitude de la communauté mondiale à son égard et augmente le niveau de confiance dans la sécurité des centrales nucléaires. Le renforcement des exigences en matière de protection de l'environnement contre les émissions nocives a un certain impact sur l'évolution de l'opinion publique. Un facteur important dans le développement de l'énergie nucléaire est également la volonté des pays importateurs de combustibles fossiles de réduire leur dépendance à l'égard des importations de ressources énergétiques en provenance d'autres pays et d'augmenter ainsi leur niveau de sécurité énergétique. Actuellement, plus de 60 centrales nucléaires d’une capacité totale de plus de 50 GW sont en construction dans le monde.
4 . NTP et NTRVcomplexe de combustibles et d'énergie
Le complexe des combustibles et de l'énergie (FEC) joue un rôle particulier dans l'économie de n'importe quel pays ; sans ses produits, le fonctionnement de l'économie est impossible.
La consommation mondiale de ressources énergétiques primaires (PER), qui comprennent le pétrole, le gaz, le charbon, le nucléaire et les sources d'énergie renouvelables, a augmenté en 1999 par rapport à 1998 de 172 millions de tonnes d'équivalent carburant. (de 1,5%) et s'élève à 11,789 millions de t.e. Cette année, une augmentation de la consommation est attendue à hauteur de 296 millions de tonnes équivalent carburant. (de 2,5%). Dans la structure de la consommation, la position dominante revient aux ressources énergétiques et énergétiques d'origine organique - plus de 94 %. Le reste est constitué d’énergie provenant de centrales nucléaires, de centrales hydroélectriques et de sources renouvelables.
Dans le volume total de production et de consommation de ressources énergétiques primaires, le pétrole occupe toujours la première place, suivi du charbon et du gaz. Néanmoins, dans la structure de la consommation pour 1998-2000. une légère diminution de la part du pétrole est attendue (de 42 à 41,7%) avec une augmentation de la part du gaz (de 24,9 à 25%) et du charbon (de 27,5 à 27,6%). Les parts de l'énergie provenant des centrales nucléaires et des centrales hydroélectriques ne changeront pas et resteront respectivement au niveau de 2,3 et 3,3%.
Industrie pétrolière.
Le pétrole est le principal vecteur énergétique à partir duquel un certain nombre de produits raffinés destinés à la consommation finale sont obtenus comme produits secondaires : essence, kérosène d'éclairage, carburéacteur et diesel, fioul, etc. Le pétrole présente de nombreux avantages physiques et technologiques :
· Pouvoir calorifique 1 à 2 fois plus élevé ;
· Taux de combustion élevé ;
· Facilité relative de traitement et d'extraction d'une large gamme d'hydrocarbures ;
· L'utilisation du pétrole est plus respectueuse de l'environnement que celle du charbon ;
· De nombreux produits pétroliers ont le même, voire plus,
Ce qui a permis de créer de nouveaux matériaux, si nécessaires à l'ère du progrès scientifique et technique, et a déterminé la croissance rapide de la production pétrolière dans la seconde moitié du XXe siècle. Les produits pétroliers ont commencé à être utilisés non seulement dans les domaines de la production matérielle. , mais aussi en quantité massive pour la consommation domestique : le kérosène - dans la première période de sa formation à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, puis l'essence - en lien avec les besoins du transport automobile et aérien.
Avec le développement de la science et de la technologie au XXe siècle, de plus en plus de pays ont pu extraire et raffiner le pétrole. Ce qui a conduit à des déplacements régionaux dans la localisation de la production pétrolière :
La destruction du puissant potentiel de l'industrie pétrolière en Europe de l'Est a ramené la région au niveau des années 60 et 70 ;
Transformation de l'Asie en leader mondial de la production pétrolière ;
Création d'une grande production pétrolière en Europe occidentale, ainsi qu'en Afrique ;
Diminution de la part de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud dans la production pétrolière.
Le rôle de l’industrie pétrolière en Asie est devenu plus cohérent avec la géographie des réserves pétrolières du monde.
Le rôle des États individuels dans l'industrie a considérablement changé :
L'URSS en 1987-1988 atteint le niveau maximum de production pétrolière parmi tous les États producteurs de pétrole - 624 millions de tonnes, qui n'a été dépassé par aucun pays dans toute l'histoire de l'industrie pétrolière ; dans les années 90 la production pétrolière en Russie et dans un certain nombre d'autres pays de la CEI a fortement chuté ;
Les leaders de la production pétrolière sont les États-Unis et l'Arabie saoudite (ils représentent au total 1/4 de la production mondiale de pétrole) ;
La découverte et l'exploitation des ressources pétrolières de la mer du Nord ont placé la Norvège et la Grande-Bretagne parmi les principaux pays producteurs de pétrole au monde ;
La Chine est devenue un important producteur de pétrole ;
L'Irak a temporairement perdu sa position de leader dans ce secteur.
Tous les changements survenus dans la production pétrolière ont conduit à une diminution de sa concentration territoriale : en 1950, les dix principaux États fournissaient 94 % du pétrole mondial, et en 1995 seulement 64 %. Ainsi, en 1950, plus de la moitié du pétrole était produite par un seul pays, en 1980 par trois pays et en 1995 par six. Cela a eu un impact important sur le commerce pétrolier, la mise en œuvre des politiques commerciales par les États producteurs de pétrole et les acheteurs de pétrole, et a considérablement modifié les flux de marchandises pétrolières dans le monde.
Cependant, le problème de l’industrie pétrolière et gazière est que les réserves de pétrole et de gaz ne couvrent pas les volumes de production. Quant à l'industrie charbonnière, ses réserves dépassent les 400 ans.
5. NTP et NTR dansindustrie du gaz naturel
Au cours des années NTP, en raison de ses propriétés uniques (bonne base de ressources, facilité d'utilisation, respect de l'environnement), le gaz est devenu une ressource importante. De la seconde moitié du XXe siècle. Le gaz naturel est largement utilisé comme matière première dans de nombreuses industries. Le plus gros consommateur de gaz est devenu l'industrie chimique, qui se concentre sur la production d'azote.
De toutes les ressources énergétiques primaires, la production et la consommation de gaz naturel sont celles qui connaissent la croissance la plus rapide. Le gaz est utilisé dans le secteur résidentiel, le commerce, les services, l'industrie et les transports. Sa consommation pour la production d’électricité est en croissance. En 1999, la consommation mondiale de gaz naturel a augmenté de 35 milliards de mètres cubes. m., en 2000, une augmentation d'environ 60 milliards de mètres cubes est attendue. m. (voir tableau 3).
La part du gaz naturel dans la structure de la consommation des ressources énergétiques primaires augmente également progressivement.
6. Progrès scientifique et technologique (STP) dans l'industrie charbonnière
Malgré tous les avantages du gaz naturel, la part du lion de l'électricité dans les pays de l'OCDE est produite à partir de centrales électriques au charbon. Les États-Unis, par exemple, reçoivent plus de 70 % de leur électricité, les pays de l'UE jusqu'à 60 %. Ce type de matière première est devenu très nécessaire au cours des années de forte croissance. l’industrie et a contribué au développement de la révolution scientifique et technologique. Contrairement aux pays industrialisés, en Russie, la part du charbon dans la production d'électricité est tombée à 29 % en 1998 et celle du gaz a dépassé 62 %. Une telle structure du bilan énergétique pourrait être considérée comme rationnelle si l'état de la base de ressources permettait de maintenir le niveau de production actuel.
Bibliographie
1. Génie thermique et génie thermique vol. 1 Questions générales. UN V. Klimenko, V.M. Zorina. Maison d'édition MPEI. Moscou 1999, 527 p.
2. État actuel et perspectives de développement de l'énergie mondiale Wolfberg, Génie thermique. 1999. N° 5. Avec. 2-7.
3. État actuel et perspectives de développement de l'énergie mondiale Wolfberg. Génie thermique. 1998. N° 9. Avec. 24-28.
4. De Staline à Eltsine. N.K. Baïbakov. Goz-Oilpress. 1998 352 p.
Documents similaires
Caractéristiques économiques de l'énergie mondiale. Production et consommation d’énergie par région. Principaux flux export-import de l’industrie des carburants et de l’énergie. Sources d'énergie alternatives. Complexe combustible et énergétique de Biélorussie.
travail de cours, ajouté le 03/08/2010
La place et le rôle de l'industrie gazière dans le complexe énergétique et énergétique de la Russie. Composition de l'industrie gazière russe. Géographie des gisements de gaz et leur importance pour le développement des régions russes. Problèmes et perspectives de développement de l'industrie gazière russe.
travail de cours, ajouté le 21/01/2008
État actuel et structure du complexe énergétique et énergétique russe. Développement et localisation des industries du pétrole, du gaz et du charbon en Russie. Industrie de l’énergie électrique. Perspectives de développement du complexe énergétique et énergétique. Moyens possibles pour résoudre les problèmes énergétiques.
travail de cours, ajouté le 19/11/2007
La base de la base de carburant et d'énergie de la Chine, des réserves de pétrole économiquement viables. Dynamique de la production de carburants et d'énergie en Chine, utilisation de carburants non traditionnels. Développement de l'énergie nucléaire en Chine, importation de ressources énergétiques.
résumé, ajouté le 30/11/2009
Structure du complexe combustible et énergétique. Localisation des raffineries de pétrole et des usines pétrochimiques. Principales directions des principaux oléoducs. Importantes réserves de gaz naturel. Développement de l'industrie gazière russe.
présentation, ajouté le 30/04/2015
Complexe combustible et énergétique, son concept, sa composition, les caractéristiques du développement en Russie, sa structure. Le rôle des secteurs du complexe énergétique et énergétique dans l'économie du pays. Localisation et développement des industries du gaz, du pétrole, du charbon et de l'énergie électrique.
travail de cours, ajouté le 10/05/2009
Le gaz est le meilleur type de carburant. Histoire et caractéristiques de son utilisation pour les besoins énergétiques, comme combustible technologique pour le séchage de divers produits, dans les services publics et pour les automobiles. Domaines d'application du gaz dans diverses industries.
présentation, ajouté le 19/11/2013
Complexe combustible et énergétique. Caractéristiques générales de l'industrie charbonnière. Caractéristiques du bassin houiller de Kuznetsk, bassin houiller de Pechora. Développement et localisation de l'industrie charbonnière dans des conditions de transition vers une économie de marché.
test, ajouté le 21/10/2008
La place industrielle de la région d'Oulianovsk dans la région économique de la Volga. Conditions préalables et facteurs de formation d'une spécialisation industrielle dans la région. Développement et localisation de l'industrie dans la région d'Oulianovsk. État actuel de l'industrie.
travail de cours, ajouté le 30/10/2008
Structure et types d'industries. Le complexe des combustibles et de l’énergie en tant qu’ensemble d’industries qui extraient et transforment le combustible, son rôle dans l’économie du pays. Caractéristiques et perspectives des industries du charbon, du pétrole, du gaz et de la tourbe.
Envoyer votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous
Les étudiants, étudiants diplômés, jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous seront très reconnaissants.
Établissement d'enseignement municipal
"École d'enseignement secondaire n°20"
Conséquences mondiales de la révolution scientifique et technologique
Complété par un élève de 10b
Kralko Veronika Anatolevna
Professeur : Tikhankina Svetlana Anatolyevna
Vologda, 2008.
Introduction
Chapitre I. Caractéristiques de la révolution scientifique et technologique
1.1 Le concept de révolution scientifique et technologique
1.2 Révolution scientifique et technologique - un système complexe unique
Chapitre II. Conséquences de la révolution scientifique et technologique
1.1 Conséquences négatives de la révolution scientifique et technologique pour la société et l'environnement
2.2 Processus positifs de la révolution scientifique et technologique
Conclusion
Bibliographie
Introduction
Depuis l’époque du matérialiste anglais Francis Bacon, l’humanité a fait un énorme pas en avant dans son développement social et technique. Et plus le progrès se développait, plus son lien avec la science s’accroissait. Dans les conditions modernes, le potentiel économique et technique de tout pays, sa puissance et sa capacité de défense sont plus que jamais liés au niveau de développement de la science et au degré de son application dans la production. La plus haute manifestation de l'intégration de la science, de la technologie et du progrès scientifique et technologique est la révolution scientifique et technologique, grâce à laquelle la civilisation a atteint le niveau de développement moderne.
Mais la manifestation de la révolution scientifique et technologique dans la vie de la société est contradictoire. D'une part, c'est la voie du bien et du progrès, d'autre part, la pollution de l'environnement, la consommation des ressources naturelles, l'émergence et l'accumulation d'armes destructrices. Je vais essayer de révéler tous les avantages et inconvénients de la révolution scientifique et technologique.
Toute l'histoire du développement humain, en particulier l'histoire des XIXe et XXe siècles, témoigne que des changements fondamentaux dans les sphères économiques, sociales et sociopolitiques des personnes, des pays et de la communauté mondiale dans son ensemble se sont produits lorsque les révolutions scientifiques et technologiques (STR) a eu lieu, ce qui a conduit à l'émergence de nouvelles technologies qui n'avaient pas d'analogues dans le système de production précédent. De nouvelles relations économiques, sociales et éthiques dans le système des communautés humaines au cours du développement de la civilisation ont été observées avec l'avènement des technologies basées sur les machines à vapeur, et avec l'avènement des technologies basées sur l'électricité et, enfin, avec l'avènement de l'électronique. , de l'information et des technologies nucléaires.
Tout changement dans la production matérielle provoqué par des activités scientifiques, expérimentales et pratiquement techniques entraîne un changement dans la vie socio-politique des personnes. Ces changements ne sont pas toujours immédiatement visibles et leurs conséquences, tant positives que négatives, ne peuvent être évaluées qu’après une analyse minutieuse. Ce travail est consacré à l'évaluation de l'impact de la révolution scientifique et technologique sur les personnes et le monde qui nous entoure.
Le but de mon essai est d’examiner les conséquences de la révolution scientifique et technologique. Tout au long du travail effectué, je dévoilerai toutes les problématiques liées à mon sujet.
Dans le premier chapitre, je parlerai de ce qu'est la révolution scientifique et technologique et de la manière dont elle a affecté toutes les sphères de l'activité humaine.
Dans le deuxième chapitre, j'aborderai la question des conséquences mondiales de la révolution scientifique et technologique. Le premier paragraphe examinera les conséquences négatives de la révolution scientifique et technologique sur la société et l'environnement, et le second examinera les processus positifs.
Chapitreje
1.1 Concept derévolution scientifique et technologique
L’ensemble du développement de la civilisation humaine est étroitement lié au progrès scientifique et technologique. Mais sur fond de ce progrès, il y a des périodes distinctes de changements rapides et profonds dans les forces productives. C'était la période des révolutions industrielles dans un certain nombre de pays entre les XVIIe et XIXe siècles, qui marquèrent la transition de la production manuelle à la production mécanique à grande échelle. Et plus encore, c’était la période de la révolution scientifique et technologique moderne, qui a commencé au milieu du XXe siècle.
La révolution scientifique et technologique représente une révolution qualitative fondamentale des forces productives de l’humanité, basée sur la transformation de la science en une force productive directe de production. Elle a mûri progressivement pour donner ensuite lieu à une gigantesque transformation des capacités matérielles et spirituelles de l'homme. Nous vivons désormais à une époque d’approfondissement de la révolution scientifique et technologique. La révolution scientifique et technologique est un processus qui s’étend dans le temps, il est donc impossible de dire qu’elle est terminée. Il existe plusieurs révolutions scientifiques et technologiques différentes (dans différents domaines scientifiques, avec des conséquences différentes, sociales, psychologiques, environnementales, etc.). Certaines conséquences de la révolution scientifique et technologique sont visibles maintenant, certaines n'apparaîtront que dans un avenir proche, d'autres encore. nous ne pouvons pas imaginer du tout.
La révolution scientifique et technologique moderne se caractérise par quatre caractéristiques principales.
La révolution scientifique et technologique transforme toutes les industries et tous les domaines, la nature du travail, la vie, la culture et la psychologie des personnes. Si la machine à vapeur est généralement considérée comme un symbole des révolutions industrielles du passé, alors pour la révolution scientifique et technologique moderne, ces symboles peuvent être un vaisseau spatial, une centrale nucléaire, un avion à réaction, une télévision et Internet.
L’ampleur de la révolution scientifique et technologique moderne peut également être interprétée d’un point de vue géographique, puisqu’elle a touché, à un degré ou à un autre, tous les pays du monde et toutes les zones géographiques de la Terre, ainsi que l’espace.
Les transformations scientifiques et technologiques s’accélèrent. Cela se traduit par une forte réduction du délai entre une découverte scientifique et sa mise en production, par une obsolescence plus rapide, comme on dit, et, par conséquent, par une mise à jour constante des produits.
La révolution scientifique et technologique a fortement accru les exigences en matière de niveau de qualification des ressources en main-d'œuvre, ce qui affecte directement chacun de nous. Cela a conduit à une augmentation de la part du travail mental dans toutes les sphères de l'activité humaine et de son intellectualisation.
Une caractéristique importante de la révolution scientifique et technologique est qu’elle est née pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que révolution militaro-technique : son début a été annoncé de manière très bruyante par l’explosion de la bombe atomique à Hiroshima en 1945. Tout au long de la guerre froide, la révolution scientifique et technologique s’est concentrée encore plus sur l’utilisation des dernières avancées de la pensée scientifique et technologique à des fins militaires. Cette révolution et ses conséquences sociales influencent tout le cours de l’histoire et accélèrent le progrès scientifique et technologique.
Le progrès scientifique et technologique est compris comme un développement unifié, interdépendant et progressif de la science et de la technologie.
Des révolutions sont observées dans tous les domaines de la vie : dans l'industrie, dans la culture, dans l'art, dans le développement social (révolutions sociales). Ils se produisent également dans le domaine de la science et de la technologie.
Toute l'histoire de la technologie témoigne de révolutions continues dans les moyens techniques individuels. Dans le même temps, au cours de son développement, l'humanité a connu plusieurs révolutions techniques, qui ont à chaque fois conduit à la formation d'un nouveau niveau plus élevé de forces productives. La plus significative fut la révolution technique, qui provoqua la révolution industrielle à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. c'est-à-dire la transition de l'artisanat et de la fabrication à la production industrielle mécanique.
Les révolutions dans certaines sciences se sont parfois transformées en changements révolutionnaires radicaux dans l’ensemble du système de connaissance scientifique. L'humanité a connu plusieurs révolutions scientifiques profondes. La première révolution de ce type, qui s’est étendue sur la période du XVIe au XVIIIe siècle, a commencé avec la création d’une image héliocentrique du monde. Au milieu du XIXe siècle, une nouvelle révolution scientifique s'opère, couvrant cette fois tout le domaine de la connaissance scientifique issue des sciences naturelles (découverte de la structure cellulaire des organismes vivants, loi de conservation et de transformation de l'énergie, création de la théorie évolutionniste de Darwin) aux sciences sociales (une vision dialectique et matérialiste du monde qui nous entoure). Au tournant des XIXe et XXe siècles, à la suite de grandes découvertes en physique, une nouvelle image du monde a émergé, et cette percée de la science dans le domaine du micromonde est devenue une autre révolution scientifique.
Des révolutions ont également lieu dans certains domaines de la technologie moderne. . Dans le processus de développement général, les gens améliorent progressivement les moyens techniques dont ils disposent pour résoudre les problèmes qui se posent à eux. Mais à un certain niveau de développement de l'un ou l'autre moyen technique, une situation se présente où un équilibrage ultérieur ne donne plus l'effet nécessaire. Seule la création d'un nouveau moyen technique, dont le fonctionnement repose sur un principe différent, permet de résoudre le problème qui s'est posé. Le remplacement des anciens moyens techniques par de nouveaux, fonctionnant selon des principes complètement différents, signifie une révolution dans le développement des moyens techniques. Les révolutions se produisent non seulement dans les moyens techniques individuels, mais aussi dans l'ensemble de la technologie globale utilisée dans la production. De telles révolutions consistent en l'émergence et la mise en œuvre d'inventions qui provoquent une révolution dans les moyens de travail, les types d'énergie, la technologie de production, les objets de travail et les conditions matérielles générales du processus de production.
Dans le passé, les révolutions des sciences naturelles et de la technologie n’ont coïncidé que parfois dans le temps, se stimulant mutuellement, mais n’ont jamais fusionné en un seul processus. Le caractère unique du développement des sciences naturelles et de la technologie de nos jours réside dans le fait que les révolutions révolutionnaires dans la science et la technologie ne représentent désormais que différents aspects d'un même processus unique - la révolution scientifique et technologique. La révolution scientifique et technologique est un phénomène de l’ère historique moderne qui n’a jamais été rencontré auparavant.
Dans les conditions de la révolution scientifique et technologique, une nouvelle relation entre science et technologie apparaît. Dans le passé, les besoins déjà bien définis de la technologie impliquaient la formulation de problèmes théoriques dont la solution était associée à la découverte de nouvelles lois de la nature. Actuellement, la découverte de nouvelles lois de la nature ou la création de théories deviennent une condition préalable nécessaire à la possibilité même de l'émergence de nouvelles branches technologiques. Un nouveau type de science apparaît également, qui diffère par son fondement théorique et méthodologique ainsi que par sa mission sociale de la science classique du passé. Ce progrès de la science s'accompagne d'une révolution dans les moyens de travail scientifique, dans la technologie et l'organisation de la recherche, dans le système d'information. Tout cela devient moderne science V l'un des organismes sociaux les plus complexes et en croissance continue, pour devenir la force productive la plus dynamique et la plus mobile de la société.
Ainsi, la révolution scientifique et technologique représente une révolution qualitative fondamentale dans les forces productives de l’humanité, basée sur la transformation de la science en une force productive directe de production. Elle transforme toutes les industries et tous les domaines, la nature du travail, la vie, la culture et la psychologie des personnes. Les transformations scientifiques et technologiques s’accélèrent. Les révolutions dans certaines sciences se sont parfois transformées en changements révolutionnaires fondamentaux dans l’ensemble du système de connaissances scientifiques. L'humanité a connu plusieurs révolutions scientifiques profondes. Certaines conséquences de la révolution scientifique et technologique sont déjà visibles, d’autres n’apparaîtront que dans un avenir proche, d’autres encore sont inimaginables. Cela a conduit à une augmentation de la part du travail mental dans toutes les sphères de l’activité humaine.
1 . 2 STR - un système complexe unique
Les économistes, philosophes et sociologues estiment que la révolution scientifique et technologique moderne est un système complexe unique dans lequel la science, la technologie et la production interagissent étroitement.
À l’ère de la révolution scientifique et technologique, la science est devenue un ensemble de connaissances très complexe. Parallèlement, il constitue un vaste domaine d'activité humaine, dans lequel sont actuellement impliquées plus de 8 millions de personnes, c'est-à-dire 9/10 des scientifiques ayant vécu sur Terre sont nos contemporains. Les liens entre la science et la production, qui sont de plus en plus intensifs en connaissances, se sont particulièrement accrus. Toutefois, les différences entre les pays économiquement développés et les pays en développement sont très grandes.
L’ingénierie et la technologie incarnent les connaissances et les découvertes scientifiques. L'objectif principal de l'utilisation de nouveaux équipements et technologies est d'augmenter l'efficacité de la production et la productivité du travail. Récemment, parallèlement à la fonction principale - l'économie de main-d'œuvre - de l'équipement et de la technologie, ses fonctions d'économie de ressources, d'environnement et d'information commencent à acquérir un rôle de plus en plus important. Dans les conditions de la révolution scientifique et technologique, le développement des équipements et de la technologie se fait de deux manières.
La voie évolutive réside dans l'amélioration continue des équipements et technologies déjà connus - dans l'augmentation de la productivité des machines et des équipements, dans l'augmentation de la capacité de charge des véhicules. Cependant, une telle gigantomanie, même si elle apporte certains avantages économiques, ne se justifie pas toujours. Il est évident que l’avenir de l’économie doit être envisagé dans une coopération étroite entre grandes, moyennes et petites entreprises.
La voie révolutionnaire réside dans la transition vers une technique et une technologie fondamentalement nouvelles. Peut-être trouve-t-elle son expression la plus frappante dans la production d’équipements électroniques. En effet, ils parlaient autrefois de « l’ère du textile », de « l’ère de l’acier », de « l’ère de l’automobile », et maintenant ils parlent de « l’ère de la microélectronique ». Ce n’est pas un hasard si la « deuxième vague » de la révolution scientifique et technologique, qui a débuté dans les années 70, est souvent appelée la révolution microélectronique. On l'appelle aussi la révolution des microprocesseurs, car l'invention du microprocesseur dans l'histoire de l'humanité ne peut être comparée qu'à l'invention de la roue, de la presse à imprimer, de la machine à vapeur ou de l'électricité. La vie de la société moderne ne peut plus être imaginée sans l’électronique industrielle, militaire et grand public, et ses réalisations sont tout simplement étonnantes. La percée vers les nouvelles technologies revêt également une grande importance. En génie mécanique, il s'agit du passage des méthodes mécaniques de traitement des métaux aux méthodes non mécaniques - électrochimiques, plasma, laser, rayonnement, ultrasons, vide, etc. En métallurgie, il s'agit de l'utilisation des méthodes les plus progressistes pour produire de la fonte. , acier et produits laminés, dans l'agriculture - agriculture sans labour, dans le domaine des communications - relais radio, communications par fibre de verre, télécopies, courrier électronique, communications cellulaires et autres. La voie révolutionnaire est la principale voie de développement de la technologie et de l’ingénierie à l’ère de la révolution scientifique et technologique.
La production à l'ère de la révolution scientifique et technologique se développe dans six directions principales. La première direction est l’électronisation. Grâce à l’électronisation, la technologie de nombreux processus de production évolue complètement. Il pénètre de plus en plus profondément dans l’éducation, les soins de santé et la vie quotidienne des gens, couvrant non seulement les véhicules à l’arrêt mais aussi les véhicules en mouvement. L’industrie électronique détermine dans une large mesure le cours de la révolution scientifique et technologique. Cette industrie a connu le plus grand développement aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et dans certains pays nouvellement industrialisés. La deuxième direction est l’automatisation complète. Cela a commencé dans les années 50. en raison de l'avènement des ordinateurs. Une étape qualitativement nouvelle d’automatisation complexe est associée à l’apparition dans les années 70. les micro-ordinateurs et les microprocesseurs, qui ont déjà « reçu un enregistrement » dans de nombreuses branches des sphères productives et non productives. La troisième direction est la restructuration du secteur énergétique, basée sur l'approvisionnement énergétique, l'amélioration de la structure du bilan énergétique et énergétique et l'utilisation plus large de nouvelles sources d'énergie. Le développement de l’énergie nucléaire pose notamment de nombreux problèmes. Cette industrie a connu le plus grand développement aux États-Unis, en France, au Japon, en Allemagne, en Russie et en Ukraine. Cependant, craignant d'éventuelles conséquences environnementales, de nombreux pays ont récemment réduit leurs programmes de construction de centrales nucléaires. La quatrième direction est la production de nouveaux matériaux. La cinquième direction est le développement accéléré de la biotechnologie. Cette direction est née dans les années 70, mais est déjà devenue l'une des plus prometteuses. Les principaux domaines d'application de la biotechnologie : augmenter la productivité de la production agricole, élargir la gamme de produits alimentaires, protéger l'environnement par des méthodes biotechniques. La sixième direction est la cosmisation. Le développement de l'astronautique a conduit à l'émergence d'une autre nouvelle industrie à forte intensité de connaissances : l'industrie aérospatiale. L'émergence de nombreuses nouvelles machines, instruments et alliages y est associée. Les résultats de la recherche spatiale ont un impact considérable sur le développement des sciences fondamentales.
En conclusion, il convient de noter que l'étape actuelle de la révolution scientifique et technologique se caractérise par de nouvelles exigences en matière de gestion. Nous vivons à une époque d'« explosion de l'information », où le volume des connaissances scientifiques et le nombre de sources d'information augmentent très rapidement. La production à l'ère de la révolution scientifique et technologique se développe dans six directions principales. La révolution scientifique et technologique moderne est un système unique et complexe dans lequel la science, la technologie et la production interagissent étroitement. Dans les conditions de la révolution scientifique et technologique, le développement des équipements et de la technologie se fait de deux manières.
ChapitreII
2.1 Conséquences négatives de la révolution scientifique et technologique pour la société et l'environnement
Les conséquences du progrès scientifique et technologique ont un certain nombre de manifestations négatives, voire destructrices, pour l'homme.
Crise environnementale mondiale, qui peut être défini comme un déséquilibre dans les systèmes écologiques et dans la relation de la société humaine avec la nature. Malheureusement, la Russie est « parmi les leaders » à cet égard. Récemment, l'UNESCO a évalué la situation environnementale et le niveau de vie de la population de tous les pays du monde sur une échelle de 5 points. La conclusion était étonnante : « La survie russe a atteint un point critique ». Le coefficient qui en résulte – 1,4 points – est essentiellement considéré comme une condamnation à mort pour la nation. Selon les mêmes études, aucun pays au monde n’a 5 points. 4 points reçus : Suède, Hollande, Belgique, Danemark, Islande ; 3 points - États-Unis, Japon, Allemagne, Taiwan, Corée du Sud, Singapour, Malaisie. Au-dessous de la Russie se trouve la République du Burkina Faso, dont jusqu'à 80 % de la population est porteuse du sida. Ce pays, ainsi que le Tchad, l'Éthiopie et le Soudan du Sud, ont un score de 1,1. Dans ces conditions, les scientifiques prédisent la mort de l’humanité dans un avenir proche. Cela se produira si nous ne parvenons pas à changer les tendances dominantes du développement mondial et notre attitude envers la nature dans un avenir proche.
Seul l'esprit humain, sa pensée scientifique, selon V.I. Vernadsky, peut sauver l'humanité de la destruction.
L'explosion démographique est un autre problème de la révolution scientifique et technologique. Les limites de la croissance sur notre planète seront atteintes dans les 100 prochaines années. Le résultat le plus probable sera un déclin soudain et incontrôlé de la population et de la production. Ces tendances peuvent être remplacées et créer les conditions d’une stabilité environnementale et économique qui se poursuivra dans un avenir lointain. En raison du progrès scientifique et technologique, une grande quantité de ressources est consommée. Sans une réduction significative des flux de ressources minérales et énergétiques, on assistera dans les décennies à venir à une réduction incontrôlée des indicateurs suivants par habitant : la production alimentaire, la consommation d’énergie et la production industrielle.
Le progrès scientifique et technologique est particulièrement demandé dans le domaine de l’autodestruction de l’humanité. La qualité et les réserves d’armes sur Terre ont atteint une limite qui ne peut plus être justifiée par aucun besoin de défense.
La troisième étape du progrès scientifique et technologique est associée à la révolution scientifique et technologique moderne, qui a commencé au milieu de notre siècle. Cette étape est caractérisée par la transformation de la science en une force productive directe. Le rôle prépondérant de la science par rapport à la technologie devient de plus en plus évident.
Dans le même temps, les déclarations sur la crise imminente du progrès scientifique et technologique sont devenues de plus en plus bruyantes ces derniers temps. Les conséquences négatives accumulées de l’expansion technique et technologique humaine (menace de catastrophe nucléaire et environnementale, dégradation de la psyché humaine, de la culture, etc.) nécessitent évidemment une correction immédiate de la politique scientifique et technologique, tant dans chaque pays qu’au niveau mondial. Une place importante dans cette question est accordée aux sciences naturelles, que beaucoup sont désormais enclins à « imputer » tous les péchés de la civilisation technogénique moderne. En effet, alors qu'elles en sont encore à leur stade classique de développement (XVIIe - XIXe siècles), les sciences naturelles ont non seulement ouvert de plus en plus de nouvelles possibilités à la technologie pour maîtriser les forces internes de la nature, mais elles ont aussi, dans un certain sens, « encouragé » et même a « provoqué » l’homme à la « transformation » effrénée de la nature. Et seules les sciences naturelles non classiques, formées au début du XXe siècle, ont permis de porter un nouveau regard sur l'essence et le rôle de la technologie dans la culture humaine. Conformément à cette nouvelle approche, les caractéristiques de la relation entre l'homme et la nature sont déterminées avant tout par l'intensité de leur échange énergétique. Dans des conditions normales pour les représentants du monde animal, cette intensité est si faible qu'un organisme individuel et la nature peuvent être considérés comme des sous-systèmes en interaction faible.
Le facteur humain des technologies modernes cesse d'être externe et est inclus dans le système technologique. De plus, comme les processus d’interaction entre de tels complexes complexes sont très intenses et souvent non linéaires, le comportement de tels complexes doit obéir à des schémas spécifiques éloignés de l’état d’équilibre. Ainsi, les sciences naturelles commencent à jouer non seulement le rôle de stimulant, mais aussi de limiteur du progrès technique, signalant les tendances dangereuses et aidant à y répondre de manière opportune et adéquate.
Sur la base de ce qui précède, nous pouvons dire que les conséquences de la révolution scientifique et technologique
2. 2 Processus positifs de la révolution scientifique et technologique
Malgré tous les aspects négatifs, la révolution scientifique et technologique vise à améliorer la vie des gens, et l'objectif principal de toute révolution scientifique et technologique est le bénéfice des gens, pour n'en citer que quelques-uns.
1) Élargir les horizons de la connaissance.
L’humanité a toujours essayé de comprendre comment fonctionne le monde. Il a inventé des dieux, créé diverses théories de l’ordre mondial et s’est progressivement rapproché d’une véritable compréhension du monde.
2) Réseaux et infrastructures mondiaux.
L'un des facteurs les plus importants pour le plein épanouissement d'un individu est le plein accès à toute information et la liberté de mouvement. Les systèmes de télécommunications modernes, tels que les systèmes de télévision et de communication par satellite, Internet et autres, qui sont dans une certaine mesure indépendants du gouvernement, permettent à une personne de recevoir des informations objectives et de les évaluer sans se baser sur les propos de l'annonceur de la télévision centrale. C’est un pas de plus vers la liberté humaine et l’émancipation de l’humanité.
3) Opportunités de croissance spirituelle.
Initialement, l’homme revendiquait une origine divine. Les travaux de Darwin remettent en question ce postulat jusqu’alors incontesté. Les écrits de Freud remettaient en question la rationalité de l'homme. En même temps, connaissant l'environnement et se connaissant à travers l'environnement, une personne a la possibilité de s'élever au-dessus du monde, réalisant en elle-même qu'elle est un Homme avec un « H » majuscule, qu'elle peut elle-même créer et créer, sans avoir besoin la théorie de « Dieu », telle qu'interprétée par lui dans les religions chrétiennes et autres.
4) Humanisation des connaissances.
Une spécialisation étroite entraînera une incompréhension des différents groupes de personnes, tandis que dans le même temps, l'augmentation du soutien matériel et la création de réserves économiques gratuites permettront d'allouer davantage de ressources à la culture et aux sciences humaines. Ce qui jouera un rôle important dans la recherche d’un langage commun entre différents groupes de personnes en dehors du travail. En conséquence, l'éducation de base deviendra plus fondamentale, notamment sa partie humanitaire, en particulier la philosophie avec ses concepts de lois fondamentales et de logique. En conséquence, l’orientation générale de la connaissance deviendra plus humanitaire.
5) Indépendance des facteurs externes.
L'homéostasie est le désir d'équilibre, c'est-à-dire d'existence malgré les changements. L’activité homéostatique de l’homme, dans laquelle il utilise la technologie comme une sorte d’organe, a fait de lui le maître de la Terre. Face aux catastrophes climatiques, aux tremblements de terre et à la menace rare mais réelle de chute de météorites géantes, l’homme est impuissant.
Mais maintenant, l’humanité crée des technologies pour venir en aide aux victimes de diverses catastrophes naturelles. Il est capable, quoique de manière imprécise, de prévoir certaines catastrophes et ainsi d'en neutraliser partiellement les conséquences. L'une des conséquences de la révolution scientifique et technologique sera l'homéostasie à l'échelle planétaire, puis cosmique, lorsque ni les tremblements de terre ni les éruptions solaires ne pourront nuire à l'humanité tout entière en général et à un individu en particulier.
La révolution scientifique et technologique vise à améliorer la vie des gens, et l'objectif principal de toute révolution scientifique et technologique est le bénéfice des gens, pour n'en citer que quelques-uns. Les horizons de la connaissance humaine s'élargissent, il est possible d'obtenir n'importe quelle information et d'accéder à la liberté d'expression et de mouvement, la possibilité de croissance spirituelle apparaît, l'éducation de base devient plus fondamentale, l'orientation générale de la connaissance deviendra plus humanitaire, l'un des Les conséquences de la révolution scientifique et technologique seront l'homéostasie à l'échelle planétaire, puis cosmique.
Conclusion
À la suite du travail effectué, les conclusions suivantes peuvent être tirées : La révolution scientifique et technologique représente une révolution qualitative fondamentale des forces productives de l'humanité, basée sur la transformation de la science en une force productive directe de production. La révolution scientifique et technologique a couvert tous les aspects de notre vie, de l’espace aux cosmétiques, en passant par la structure de l’atome et les profondeurs de l’univers. Elle élargit nos connaissances à un rythme sans précédent et transforme le monde. Les transformations scientifiques et technologiques s’accélèrent. Les révolutions dans certaines sciences se sont parfois transformées en changements révolutionnaires fondamentaux dans l’ensemble du système de connaissances scientifiques. L'humanité a connu plusieurs révolutions scientifiques profondes. Certaines conséquences de la révolution scientifique et technologique sont déjà visibles, d’autres n’apparaîtront que dans un avenir proche, d’autres encore sont inimaginables. Cela a conduit à une augmentation de la part du travail mental dans toutes les sphères de l’activité humaine. La révolution scientifique et technologique ouvre de nouvelles possibilités de changements qualitatifs dans le contenu de la vie humaine et dans les relations entre les personnes. Cela nous permet de parvenir progressivement au développement global de la force, des capacités et du talent humains.
L'étape actuelle de la révolution scientifique et technologique se caractérise par de nouvelles exigences en matière de gestion. Nous vivons à une époque d'« explosion de l'information », où le volume des connaissances scientifiques et le nombre de sources d'information augmentent très rapidement. La production à l'ère de la révolution scientifique et technologique se développe dans six directions principales. La révolution scientifique et technologique moderne est un système unique et complexe dans lequel la science, la technologie et la production interagissent étroitement. Dans les conditions de la révolution scientifique et technologique, le développement des équipements et de la technologie se fait de deux manières.
Les conséquences de la révolution scientifique et technologique présentent des avantages et des inconvénients. L’impact transformateur profond sur la nature affecte le développement de la société elle-même. La subordination de la production sociale aux objectifs d’assurer un profit maximum à tout prix fait de la nature l’objet de l’exploitation la plus avide. Les conséquences du progrès scientifique et technologique ont un certain nombre de manifestations négatives, voire destructrices, pour l'homme. Il s’agit d’une crise environnementale mondiale qui peut être défini comme un déséquilibre des systèmes écologiques et des relations de la société humaine avec la nature ; explosion démographique; la consommation de ressources; ainsi que les guerres et les conflits militaires.
Mais après tout, le progrès scientifique et technologique vise à améliorer la vie des gens, et l’objectif principal de toute révolution scientifique et technologique est le bénéfice des gens, pour n’en citer que quelques-uns. Les horizons de la connaissance humaine s'élargissent, il est possible d'obtenir n'importe quelle information et d'accéder à la liberté d'expression et de mouvement, la possibilité de croissance spirituelle apparaît, l'éducation de base devient plus fondamentale, l'orientation générale de la connaissance deviendra humanitaire, l'une des conséquences de la révolution scientifique et technologique sera l’homéostasie à l’échelle planétaire puis cosmique.
Bibliographie
1. Conversations sur la révolution scientifique et technologique / Edité scientifiquement par A. Gusarov, V. Radaev - Moscou : Maison d'édition de littérature politique, 1977. - 234 p.
2. Sélection des priorités scientifiques et technologiques / Sous la direction scientifique de A. Sokolov. - M. : « L'Homme et le Travail », 1989. - 349 p.
3. Le progrès scientifique et technologique et les limites de la prospective / Sous la direction scientifique de T.I. Oizerman. - M. : « Sciences », 1999. - 563 p.
4. Révolution scientifique et technologique et société / Sous la direction scientifique de Dryakhlov N. I. - M. : « Pensée », 1973. - 97 p.
5. Révolution scientifique et technologique et caractéristiques du développement social à l'ère moderne / Sous la direction scientifique de S.I. Nikishova. - M. : "MSU", 1974. - 283 p.
6. La révolution scientifique et technologique et l'homme / Sous la direction scientifique de V.G. Afanassieva. - M. : « Sciences », 1977. - 387 p.
7. Études sociales : Manuel pour les universités / Edité scientifiquement par Mashkin N.A., Rassolov I.M. - M. : « Norma », 2001. - 496 p.
8. Environnement : des nouvelles technologies à une nouvelle pensée / Edité scientifiquement par Gorshkov V.G., Kondratyev K.L., Danilov-Danilyan V.I. - Saint-Pétersbourg : Maison d'édition Green World, 1994. -121 p.
9. Géographie économique et sociale du monde : Manuel. Pour la 10e année. enseignement général Institutions / Sous la direction scientifique de V. P. Maksakovsky. - M. : « Lumières », 2004. - 400 p.
Documents similaires
Contexte du 17ème siècle. Histoire et concept de technologie. Quelques découvertes révélatrices de la révolution scientifique et technologique (STR). Nouveaux phénomènes culturels des XIXe-XXe siècles. Problèmes mondiaux du 20-21e siècle. Caractéristiques de la révolution scientifique et technologique, sens et concept.
résumé, ajouté le 22/06/2009
Le principe de la révolution scientifique et technologique comme caractéristique socioculturelle de l’Occident des temps modernes. Le chemin de la science : paradoxes de la conscience de soi de la science et problème des relations entre théologie et science. Hypothèse de l'origine de la science expérimentale. Problèmes d'application des connaissances expérimentées.
test, ajouté le 03/02/2011
Des taux de croissance économique élevés basés sur l'utilisation des acquis de la révolution scientifique et technologique comme cause des changements mondiaux. La nécessité d'intégrer les connaissances sociologiques, techniques et économiques pour résoudre les problèmes mondiaux de l'humanité.
thèse, ajoutée le 03/07/2015
Éléments de base de la structure sociale de la société. Classification des groupes sociaux selon divers critères. L'activité humaine et sa diversité. Normes sociales et comportements déviants. Orientations et conséquences de la révolution scientifique et technologique.
présentation, ajouté le 24/09/2013
Etude des problèmes de la société russe moderne. Déterminer les causes et les conséquences de l'état défavorable caractéristique de la mobilité sociale en Russie. Types, types et formes de mobilité sociale. Canaux de circulation verticaux.
résumé, ajouté le 16/02/2013
Le concept de « cerceaux sociaux ». Etude du contenu des processus de désintégration - marginalisation, anomie sociale, mobilité sociale, leur rôle, leurs interrelations et leurs conséquences dans la dialectique de la structure sociale de la société. Migrations internationales et internes.
test, ajouté le 20/07/2014
Le tabagisme chez les jeunes constitue un problème médical et social. Formation de questions d'enquête, réalisation d'une étude sociologique de ce problème à l'université, analyse des résultats. Conséquences sanitaires du tabagisme, conséquences socio-économiques.
travail de cours, ajouté le 13/01/2012
Interdépendance entre le développement scientifique et technologique et le développement de la société. La classe moyenne et son rôle dans la structure sociale de la société postindustrielle. Restructuration permanente de tout l'organisme social. Le fossé entre pays riches et pays pauvres.
rapport, ajouté le 23/04/2016
Faits sociaux et fonctionnalisme structural d'E. Durkheim, caractéristiques de son sociologisme. Etude des fonctions de division du travail et identification de ses conséquences positives. Interprétation du normal et du pathologique dans le développement de la société. La théorie de l'anomie sociale.
test, ajouté le 09/06/2009
Une brève analyse des concepts existants du développement moderne de la société, recréant la logique interne du progrès social et déterminant ses perspectives immédiates : théories du post-industrialisme, société de l'information, postmodernité, post-économique.
