Causes d’une légère augmentation périodique ou constante de la température corporelle. Augmentation de la température corporelle. Causes de la température corporelle élevée

La température d’une personne, si elle est en bonne santé, peut varier de 35 à 37 degrés. La norme est de 36,5 degrés lorsqu'une personne mesure la température sous l'aisselle. Si la mesure a lieu dans la bouche, elle peut monter jusqu'à 37 degrés ; dans l'oreille et rectalement, la température atteindra 37,5 degrés. Par conséquent, 37,2 degrés sans signes de rhume et une température de 37 degrés ne devraient pas déranger une personne. Mais si la température corporelle augmente, cela indique que le corps se protège contre les infections, ce qui conduit à la maladie.

C'est pourquoi les médecins disent souvent qu'une température allant jusqu'à 38 degrés est la preuve que le corps a commencé à combattre l'infection, produisant ainsi anticorps protecteurs, cellules importantes pour - l'interféron et les phagocytes.

Si votre température corporelle est élevée pendant longtemps ne tombe pas, alors que la personne se sent très mal, ce qui signifie que la charge sur les poumons et le cœur commence à augmenter, tandis que la consommation d'énergie augmente et que les tissus n'ont pas suffisamment de nutrition et d'oxygène, il est nécessaire de demander l'aide d'un médecin.

Température sans signe de rhume, est-ce de l'hyperthermie ou de la fièvre ?

Il est très important de réguler la température corporelle d’une personne, cela se produit au niveau des réflexes, et une partie importante du cerveau, l’hypothalamus, en est responsable. Il doit contrôler le système nerveux et endocrinien autonome ; c'est en lui que se trouvent les centres responsables de la température corporelle, des sensations de soif, de la faim, du sommeil et de l'éveil, ainsi que d'autres processus physiologiques et psychosomatiques importants pour l'homme.

La température corporelle augmente en raison de substances protéiques - les pyrogènes. Ils peuvent être primaires (exogènes - toxines de microbes ou de bactéries) ou secondaires, internes, produits par l'organisme. Lorsqu'une personne tombe malade, les pyrogènes exogènes commencent à produire des pyrogènes internes, puis, à l'aide d'une impulsion, ils sont transmis aux thermorécepteurs de l'hypothalamus. Une personne peut souffrir de fièvre jusqu'à ce que l'équilibre entre la production et le dégagement de chaleur soit ajusté.

Souvent température qui n'est pas caractéristique de l'hyperthermie, l'hypothalamus ne participe pas à ce processus car il ne reçoit pas de signal indiquant qu'il est nécessaire de protéger l'organisme. Cela se produit lorsque le processus de transfert de chaleur est perturbé, lorsqu'une personne est soumise à un effort physique intense ou surchauffe au soleil.

Quelles sont les raisons d'une augmentation de la température sans signes de rhume ?

Fièvre le corps peut accompagner des maladies infectieuses aiguës, ainsi que si une maladie chronique s'aggrave.

S'il n'y a aucun symptôme de rhume, il est alors impératif de déterminer l'agent causal du processus inflammatoire ou la cause de la maladie infectieuse.

Il est très difficile de déterminer la cause de la température dans les cas où la maladie est due au fait que le corps a été exposé à des microbes opportunistes - mycoplasmes, champignons ou bactéries, à cause desquels l'immunité a diminué. Dans ce cas, il est nécessaire de faire un test de sang, de bile, de mucus, d'expectorations et d'urine.

Si une température supérieure à 38 degrés sans signes de rhume ou autres symptômes dure plusieurs jours, cela indique de la fièvre, surtout si une personne a visité des pays chauds à l'étranger - Asie ou Afrique, elle pourrait y être piquée par un moustique, qui est souvent infecté. et la personne tombe malade. Quels sont les signes de cette maladie ? La température corporelle augmente, sévère mal de tête, vomissements et frissons.

La température corporelle sans signes de rhume peut augmenter en raison de telles maladies

1. Si la maladie inflammatoire est d'origine bactérienne - pyélonéphrite, prostatite, septicémie, andexite, amygdalite, sinusite, inflammation de l'utérus, endocardite.

2. En raison de maladies infectieuses - tuberculose, maladie de Lyme, brucellose, typhus, infection par le VIH.

4. Pour les maladies oncologiques - lymphome, cancer des reins, des poumons, des bronches, de l'estomac, du foie et leucémie.

5. Pour les inflammations systémiques de nature auto-immune - polyarthrite, rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde, polymyalgie rhumatismale, lupus érythémateux disséminé.

6. Pour les maladies Système endocrinien– la thyréotoxicose.

La température peut augmenter en raison de changements hormonaux ; pendant le cycle menstruel, une femme connaît souvent une augmentation allant jusqu'à 37,2 degrés. La température corporelle peut augmenter fortement lorsqu’une femme connaît une ménopause précoce.

La fièvre s'accompagne souvent d'une fièvre légère, qui survient en cas d'anémie lorsque le taux d'hémoglobine dans le sang chute fortement. À cause de stress émotionnel, une grande quantité d'adrénaline peut être libérée dans le sang, ce qui contribue également à une augmentation de la température corporelle et peut provoquer une hyperthermie à l'adrénaline.

Si la température corporelle augmente soudainement et brusquement, cela est dû au fait qu'une personne prend des médicaments - antibiotiques, anesthésiques, sulfamides, barbituriques, antidépresseurs, salicylates et autres diurétiques.

Très rarement, la température corporelle peut augmenter en raison de maladies de l'hypothalamus.

Traitement de la fièvre sans signes de rhume

Vous ne devez en aucun cas vous prescrire un traitement, seul un médecin peut le faire ; il doit procéder à un examen complet, qui doit répondre à la question de savoir pourquoi la température corporelle augmente.

Si la maladie est de nature infectieuse et inflammatoire, des antibiotiques seront prescrits.

Mais il est très important de déterminer pourquoi la température augmente, car lors du traitement des rhumatismes et de l'arthrite, un médicament est utilisé, alors que pour la syphilis, c'est complètement différent.

Ainsi, la température corporelle peut augmenter pour de nombreuses raisons, c'est pourquoi il est si important de savoir pourquoi cela se produit afin de commencer le traitement de la maladie à temps. N'oubliez pas que si la maladie provoque une augmentation de la température, elle est alors très grave.

Une température corporelle élevée est un phénomène désagréable et incompréhensible, car en l'absence de symptômes, il est assez difficile d'en déterminer la cause.

La température corporelle optimale est considérée comme étant de 36,6 degrés, cependant, ce chiffre peut varier dans un sens ou dans l'autre, même dans des conditions très différentes. personne en bonne santé . Cela se produit sous l'influence du stress, lors du changement conditions climatiques et d'autres circonstances.

En plus des raisons externes, il existe également facteurs internes, provoquant une augmentation température sans signe de rhume. Dans certains cas, d'autres symptômes d'une maladie particulière apparaissent, ce qui facilite le diagnostic, mais cela peut ne pas se produire. Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de subir test de laboratoire, qui consiste à faire des analyses d'urine, de bile, de sang, de mucus et d'expectorations.

Raisons principales fièvre asymptomatique sont les suivants:

2. Tumeurs. L'utilisation d'antipyrétiques dans ce cas ne donne aucun effet, car la fièvre est associée à changements pathologiques tissus de l'organe malade.

3. Blessures. Il peut s'agir de plaies enflammées, de fractures, d'ecchymoses.

4. Porphyrie.

5. Certaines pathologies du système endocrinien.

6. Maladies du sang et hémolyse.

7. Crises cardiaques.

8. Pyélonéphrite chronique. La température monte à 37,5-37,9 degrés et cela peut être le seul signe de la maladie. Étant donné qu’une fièvre légère indique que l’organisme lutte contre les processus inflammatoires, elle ne doit pas être abaissée. Si la fièvre ne disparaît pas pendant plus de deux semaines, vous devez vous rendre à la clinique et subir un examen.

9. Allergies, y compris aux médicaments. L'augmentation de la température est insignifiante et se produit de manière spasmodique.

10. Inflammations et maladies systémiques, y compris les maladies auto-immunes - lupus, sclérodermie, périarthrite noueuse, polyarthrite rhumatoïde, vascularite allergique, polyarthrite, maladie de Crohn, polymyalgie rhumatismale.

11. Infection méningococcique. La température monte jusqu'à 40 degrés et il n'est possible de la baisser que pendant une très courte période. Les signes caractéristiques n'apparaissent pas immédiatement. Dans cette situation, il est très important de consulter un médecin au plus vite.

12. Endocardite infectieuse. Se développe dans le contexte d'un précédent mal de gorge ou d'une grippe. La température monte à 37,5-40 degrés. Au patient hospitalisation nécessaire.

13. Troubles des fonctions de l'hypothalamus (le centre du diencéphale qui contrôle la température corporelle). Les conditions préalables à l'apparition, ainsi que les méthodes de traitement de cette pathologie, sont encore inconnues. Pour soulager l'état du patient, le médecin prescrit des sédatifs.

14. Troubles mentaux. Par exemple, la schizophrénie fébrile, accompagné de fièvre.

15. Paludisme. Une température élevée s'accompagne de maux de tête, de froid dans les extrémités, de tremblements sévères, d'agitation générale et de délire. Dans ce cas, la température élevée revient périodiquement à la normale, avec un cycle de plusieurs jours. Toute personne ayant visité des pays africains ou ayant été en contact avec une personne infectée peut contracter le paludisme. De plus, l'agent causal de la maladie peut pénétrer dans l'organisme par l'aiguille d'un toxicomane.

16. Endocardite. Cette maladie se développe dans le contexte de lésions de la paroi interne du cœur causées par des bactéries pathogènes. Les signes caractéristiques de la pathologie sont des douleurs au cœur, une transpiration avec une odeur nauséabonde. La fièvre est de type constant ou intense.

17. Maladies du sang : lymphomes, leucémie. En plus d'une température corporelle élevée, des symptômes tels que démangeaison de la peau, perte de poids, intoxication.

Augmentation inoffensive des indicateurs de température

Il existe d’autres cas de fièvre asymptomatique dans lesquels la condition n’est pas dangereuse. Il peut s'agir des circonstances suivantes :

• Si la température augmente régulièrement, cela peut être un symptôme de VSD (dystonie végétative-vasculaire) ;
• trop d'exposition au soleil;
• période de puberté chez les adolescents.

Température 37 degrés sans signe de rhume

De la fièvre sans signes de rhume peut survenir chez les femmes avec une ménopause précoce, grossesse, allaitement. La température corporelle est également affectée par les changements niveaux hormonaux. Par exemple, chez les femmes pendant des périodes normales cycle menstruel il y a une légère augmentation de la température jusqu'à 37-37,2 degrés.

Une température de 37 degrés ne peut pas être qualifiée de subfébrile, cependant, cette condition provoque souvent, en plus d'un mal de tête, beaucoup de désagréments. Si une telle fièvre disparaît rapidement d’elle-même, elle ne présente aucun danger.

Il y a plusieurs raisons à ce phénomène :

• Fatigue chronique.
• Diminution des taux d'hémoglobine dans le sang ou anémie.
• Le stress, qui s'accompagne de la libération d'adrénaline dans le sang.
• Épuisement des réserves énergétiques humaines.
• Affaiblissement du système immunitaire.
• Post-stress ou dépression.
• Présence d’une infection indolente.
• Fatigue générale et perte de force.
• Maladies sexuellement transmissibles (SIDA, syphilis, etc.).

Habituellement, une augmentation de la température jusqu'à 37 degrés chez un adulte indique la présence d'une cause qui a provoqué cet état et l'incapacité du corps à faire face seul au problème.

Fièvre asymptomatique jusqu'à 38 degrés : causes

La température monte à 38 degrés sans signe de rhume se produit assez souvent. Il existe de nombreuses explications à cela. Par exemple, une telle fièvre peut être un symptôme de l'apparition d'une maladie folliculaire ou amygdalite lacunaire(avec l'amygdalite catarrhale, seule une légère augmentation de la température est observée). Si cette température dure plus de trois jours, on peut supposer le développement des pathologies suivantes :

• Inflammation des reins (caractérisée par un élancement dans la région lombaire);
• pneumonie;
• crise cardiaque;
• dystonie végétative-vasculaire, qui s'accompagne de poussées de pression artérielle (tension artérielle);
• rhumatisme.

Préservation état fébrile pendant plusieurs semaines et parfois des mois peut être le signe des maladies suivantes :

• Leucémie;
• développement de tumeurs tumorales dans le corps;
• changements diffus dans les poumons et le foie;
• perturbation grave du système endocrinien.

Le point commun de tous ces cas est que le système immunitaire Le corps se bat, ce qui provoque une augmentation de la température.

Température élevée de 39 degrés sans signes de rhume : raisons

Si la température monte à 39 degrés pas pour la première fois, cela peut indiquer le développement d'une inflammation chronique ou déclin pathologique immunité. Le processus peut s'accompagner de convulsions fébriles, de difficultés respiratoires, de frissons, d'une perte de conscience et d'une nouvelle augmentation de la température. Une augmentation de la température jusqu'à 39-39,5 degrés peut être le signe des pathologies suivantes :

• Pyélonéphrite chronique ;
• ARVI ;
• allergie;
• endocardite virale;
• infection à méningocoque.

Température élevée sans signe de rhume : hyperthermie ou fièvre ?

Thermorégulation du corps(régulation de la température corporelle) se produit au niveau des réflexes et l'hypothalamus, qui appartient au diencéphale, est responsable de ce processus. L'hypothalamus contrôle également le travail de l'ensemble du système nerveux endocrinien et autonome, car c'est en lui que se trouvent les centres qui régulent la sensation de soif et de faim, la température corporelle, le cycle du sommeil et de l'éveil, ainsi que d'autres facteurs psychosomatiques et processus physiologiques se produisant dans le corps.

Les pyrogènes (substances protéiques spéciales) participent à l'augmentation de la température corporelle. Ils sont répartis comme suit :

• Primaire, c'est-à-dire externe, présenté sous forme de toxines de microbes et de bactéries ;
• secondaires, c'est-à-dire internes, qui sont produits par le corps lui-même.

Lorsqu'un foyer inflammatoire se produit, les pyrogènes primaires commencent à affecter les cellules du corps, les obligeant à produire des pyrogènes secondaires qui, à leur tour, envoient des impulsions à l'hypothalamus. Et il corrige déjà l’homéostasie thermique du corps afin de mobiliser ses propriétés protectrices.

La fièvre et les frissons persisteront jusqu'à ce que le déséquilibre entre l'augmentation de la production de chaleur et la diminution du transfert de chaleur soit corrigé.

Avec l'hyperthermie, il y a aussi de la fièvre sans signes de rhume. Mais dans ce cas, l'hypothalamus ne reçoit pas de signal pour protéger l'organisme des infections, et ne participe donc pas à l'augmentation de la température.

L'hyperthermie se produit dans le contexte de modifications du processus de transfert de chaleur, par exemple en raison d'une surchauffe générale du corps (coup de chaleur) ou d'une perturbation du processus de transfert de chaleur.

Que faire si vous avez une température élevée sans signe de rhume ?

En cas de fièvre et de maux de tête, il est strictement interdit d'effectuer des séances de physiothérapie, de fangothérapie, d'échauffement, de massage, ainsi que des procédures à l'eau.

Avant de commencer un traitement contre la fièvre accompagnée de maux de tête, il est nécessaire de connaître la véritable cause du problème. Seulement spécialiste qualifié, basé sur des données de laboratoire.

S'il s'avère que la maladie est de nature infectieuse et inflammatoire, une cure d'antibiotiques est prescrite. Par exemple, pour les infections fongiques, le médecin prescrit médicaments groupes triazole, antibiotiques polyènes et un certain nombre d'autres médicaments. En termes simples, le type de médicament est déterminé par l'étiologie de la maladie.

Certains médicaments sont utilisés pour traiter la thyréotoxicose ou, par exemple, la syphilis, et d'autres sont utilisés pour traiter l'arthrite. Par conséquent, il est assez difficile de déterminer indépendamment de quel médicament vous avez besoin, car une température élevée est le symptôme de nombreuses pathologies de nature si différente.

Ne vous laissez pas emporter par des médicaments antipyrétiques tels que l'aspirine ou le paracétamol, car cela peut non seulement empêcher l'identification de la cause de la maladie, mais également aggraver son évolution. Si la température est très élevée, une équipe d'urgence doit être appelée pour prodiguer les premiers soins et décider d'hospitaliser ou non le patient.

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Faktrum publie un guide détaillé et fascinant sur la forte fièvre, rédigé par Robert Mendelsohn, un éminent pédiatre américain, auteur du livre « Comment élever un enfant en bonne santé malgré les médecins ».

Lorsque vous appelez le médecin pour signaler la maladie de votre enfant, la première question qu'il pose presque toujours est : « Avez-vous pris la température ? Et de plus, quelles que soient les données que vous lui communiquez - 38 ou 40 degrés, il vous conseille de donner de l'aspirine à l'enfant et de l'amener au rendez-vous. C'est devenu un rituel pour presque tous les pédiatres. Je soupçonne que beaucoup d’entre eux disent des phrases mémorisées, même s’ils entendent parler d’une température de 43 degrés.

Je crains que les pédiatres posent les mauvaises questions et donnent les mauvais conseils. Les médecins considèrent l’augmentation de la température comme quelque chose d’extrêmement dangereux, sinon pourquoi est-ce leur première préoccupation ? Et de leurs conseils de donner de l'aspirine à leur enfant, les parents concluent inévitablement que le traitement doit être médicamenteux et viser à faire baisser la température.

Mesurer la température corporelle et enregistrer ses indicateurs dans carte médicale les rendez-vous commencent dans la plupart des cliniques pour enfants. Il n'y a rien de mal. Une température élevée est en effet un facteur important symptôme diagnostique dans le cadre d'un examen de suivi. Le problème est qu’on lui accorde beaucoup plus d’importance qu’elle ne devrait l’être. Lorsqu'un médecin voit une note d'une infirmière sur le dossier concernant une température de, disons, 39,5 degrés, il dit invariablement avec un air sombre : « Wow ! Il faut faire quelque chose!".

Son inquiétude concernant la température est un non-sens, et un non-sens trompeur ! Il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit contre l’augmentation de la température elle-même. Avec absence symptômes supplémentaires, tels qu'un comportement inhabituel, une faiblesse particulière, des difficultés respiratoires et d'autres qui suggèrent des maladies graves comme la diphtérie et la méningite, le médecin doit dire aux parents qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter et les renvoyer à la maison avec l'enfant.

Compte tenu de l’attention exagérée que les médecins accordent à la fièvre, il n’est pas surprenant que la majorité des parents, selon les enquêtes sociologiques, en éprouvent une grande peur. De plus, cette peur augmente proportionnellement aux lectures du thermomètre, alors qu'elle est le plus souvent infondée.

Voici douze faits liés à la température corporelle, dont la connaissance vous aidera à éviter bien des soucis, et à vos enfants - inutiles et tests dangereux, Études aux rayons X et des médicaments. Tout médecin devrait tenir compte de ces faits, mais de nombreux pédiatres préfèrent les ignorer et ne jugent pas nécessaire de les présenter aux parents.

Fait n°1.

Une température de 37 degrés n’est pas « normale » pour tout le monde, comme on nous l'a dit toute notre vie. Ce n’est tout simplement pas vrai. La « norme » établie est très arbitraire, puisque le chiffre de 37 degrés est la moyenne statistique. De nombreuses personnes ont une température normale supérieure ou inférieure. Cela s'applique particulièrement aux enfants. Des recherches ont révélé que la température corporelle de la majorité des enfants en parfaite santé est comprise entre 35,9 et 37,5 degrés et que seuls quelques-uns sont exactement à 37 degrés.

Les fluctuations de la température corporelle d'un enfant au cours de la journée peuvent être importantes : le soir, elle est d'un degré plus élevée que le matin. Si vous remarquez une température légèrement élevée chez votre enfant l'après-midi, ne vous inquiétez pas. C'est tout à fait normal à cette heure de la journée.

Fait n°2.

La température peut augmenter pour des raisons non liées à une maladie : lors de la digestion d'aliments volumineux et lourds ou au moment de l'ovulation chez les adolescentes pendant la puberté. Parfois, une augmentation de la température est un effet secondaire des médicaments prescrits par un médecin - antihistaminiques et autres.

Fait n°3.

Les températures dont il faut se méfier ont généralement une cause évidente. Dans la plupart des cas, la fièvre pouvant constituer un danger pour la santé résulte soit d'un empoisonnement substances toxiques, ou à la suite d'une surchauffe (appelée coup de chaleur).

Des exemples classiques de surchauffe sont un soldat s'évanouissant lors d'un défilé ou un marathonien quittant la course et s'effondrant d'épuisement au soleil. Dans de tels cas, la température peut atteindre 41,5 degrés ou plus, ce qui est dangereux pour le corps. conséquences néfastes. Un effet similaire peut être obtenu en surchauffant dans un bain public ou un jacuzzi.

Si vous soupçonnez qu’un enfant a ingéré une substance toxique, appelez immédiatement un centre antipoison. Lorsque cela n'est pas possible, sans attendre les ennuis, emmenez d'urgence l'enfant à l'hôpital et, si possible, prenez l'emballage du médicament ingéré - cela vous aidera à trouver rapidement un antidote.

En règle générale, les substances ingérées par les enfants sont relativement inoffensives, mais il est très important de demander de l'aide en temps opportun.

Un traitement immédiat est également nécessaire si l'enfant perd connaissance, même brièvement, après des jeux actifs dans la chaleur ou après un bain ou un jacuzzi. Appeler le médecin dans cette situation ne suffit pas. Emmenez votre enfant à l'hôpital dès que possible. Les influences extérieures sont potentiellement dangereuses. Ils sont capables de supprimer les défenses de l'organisme, ce qui conditions normales ne laissez pas la température atteindre des niveaux dangereux. Les événements précédents et symptômes associés. J'insiste : la perte de conscience signifie que l'enfant est en danger.

Fait n°4.

Les lectures de température corporelle dépendent de la façon dont elles sont mesurées. La température rectale (dans le rectum) chez les enfants est généralement supérieure d'un degré à celle orale (dans la bouche), axillaire - un degré inférieure. Cependant, chez les nourrissons, la différence entre les températures mesurées par ces méthodes n'est pas si grande, il est donc préférable pour eux de mesurer la température dans aisselle.

Je déconseille l'utilisation d'un thermomètre rectal : une fois inséré, une perforation du rectum est possible, et elle est mortelle dans la moitié des cas. Pourquoi prendre des risques quand ce n’est pas nécessaire ? Enfin, ne présumez pas que la température corporelle de votre bébé peut être déterminée en touchant son front ou sa poitrine. Ni les professionnels de la santé ni vous n’y parviendrez.

Fait n°5.

Vous ne devez pas baisser la température de votre corps. Les seules exceptions sont les nouveau-nés souffrant d'infections, qui sont souvent causées par des interventions obstétricales lors de l'accouchement, intra-utérines et maladies héréditaires. Aigu maladie contagieuse peuvent résulter de certaines procédures. Par exemple, un abcès sous le cuir chevelu peut se développer chez un nourrisson à cause des capteurs de l'appareil lors de la surveillance intra-utérine, et une pneumonie par aspiration peut se développer en raison de la pénétration de liquide amniotique dans les poumons à la suite de l'administration de médicaments par la mère pendant l'accouchement. L'infection est également possible pendant la procédure de circoncision : il existe des légions de agents pathogènes(ce n'est qu'une des raisons pour lesquelles mes petits-enfants naissent à la maison). Si un bébé a une température élevée dans les premiers mois de sa vie, il faut simplement le montrer à un médecin.

Fait n°6.

La température peut augmenter en cas d'emballage excessif. Les enfants sont très sensibles à la surchauffe. Les parents, en particulier les premiers-nés, se soucient souvent trop de savoir si leurs enfants ont froid. Ils enveloppent le bébé dans beaucoup de vêtements et de couvertures, oubliant que s'il a chaud, il ne pourra pas se libérer des vêtements chauds. Si votre bébé a de la fièvre, veillez à ce qu'il ne soit pas habillé trop chaudement.

Si un enfant ayant de la fièvre, notamment accompagnée de frissons, est étroitement enveloppé dans d'épaisses couvertures, la fièvre augmentera encore plus. Une règle simple que je recommande aux parents de mes patients : laisser l'enfant porter autant de couches de vêtements qu'eux-mêmes.

Fait n°7.

La plupart des cas de fièvre sont associés à des infections virales et bactériennes, auxquelles les défenses de l'organisme font face sans aucune aide. Le rhume et la grippe sont les causes de fièvre les plus fréquentes chez les enfants de tout âge. La température peut monter jusqu'à 40,5 degrés, mais même dans ce cas, il n'y a aucune raison de s'inquiéter.

Le seul danger est le risque de déshydratation dû aux processus de transpiration qui l'accompagnent, Impulsion rapide et respiration, toux, vomissements et diarrhée. Cela peut être évité en donnant à votre enfant boire beaucoup de liquides. Ce serait bien si l'enfant buvait un verre de liquide, de préférence nutritif, toutes les heures. Cela peut être du jus de fruit, de la limonade, du thé et tout ce que l'enfant ne refusera pas. Dans la plupart des cas, les infections virales et bactériennes sont facilement reconnaissables aux symptômes de fièvre qui les accompagnent : légère toux, nez qui coule, yeux larmoyants, etc. Ces maladies ne nécessitent ni l’aide d’un médecin ni aucun médicament. Le médecin ne pourra rien « prescrire » de plus efficace que les défenses de l’organisme. Des médicaments qui soulagent état général, ne fait qu'interférer avec l'action vitalité. J'en parlerai plus en détail dans l'un des chapitres suivants.

Les antibiotiques ne sont pas non plus nécessaires : bien qu’ils puissent réduire la durée d’une infection bactérienne, les risques qui y sont associés sont très élevés.

Fait n°8.

Il n’existe pas de lien clair entre la température corporelle de l’enfant et la gravité de la maladie. L’idée fausse répandue à ce sujet est infondée. De plus, il n’existe aucun consensus sur ce qui est considéré comme une « température élevée », ni parmi les parents ni même parmi les médecins. Les parents de mes patients, et j'en avais beaucoup, avaient des opinions diamétralement opposées sur cette question. Des recherches ont montré que plus de la moitié des parents interrogés considèrent une température comprise entre 37,7 et 38,8 degrés comme « élevée » et presque tous qualifient une température de 39,5 degrés de « très élevée ». De plus, tous les répondants étaient convaincus qu'une température élevée indique la gravité de la maladie.

Ce n'est pas du tout comme ça. De la manière la plus précise possible, la température mesurée ne dit absolument rien sur la gravité de la maladie si elle est causée par un virus ou infection bactérienne. Une fois que vous réalisez que la cause de la fièvre est une infection, arrêtez de prendre votre température toutes les heures. Surveiller son augmentation dans une telle maladie n'aidera pas, cela ne fera qu'augmenter vos peurs et fatiguer votre enfant.

Certains sont ordinaires maladies non dangereuses, comme la rougeole d'un jour, provoquent parfois une très forte fièvre chez les enfants, tandis que d'autres, plus graves, peuvent survenir sans faire monter la température. S'il n'y a pas de symptômes supplémentaires tels que des vomissements ou des difficultés respiratoires, restez calme. Même si la température monte à 40,5 degrés.

Pour déterminer si la fièvre est causée par une maladie bénigne comme un rhume ou une maladie grave comme la méningite, il est important de tenir compte de l'état général, du comportement et de l'état de santé de l'enfant. apparence. Vous apprécierez bien mieux tous ces points que le médecin. Vous savez beaucoup mieux à quoi ressemble habituellement votre enfant et comment il se comporte. Si vous ressentez une léthargie inhabituelle, une confusion ou d'autres symptômes avant-coureurs qui durent un jour ou deux, cela vaut peut-être la peine d'appeler votre médecin. Si l'enfant est actif et n'a pas modifié son comportement, il n'y a aucune raison de craindre qu'il tombe gravement malade.

De temps en temps, les revues pédiatriques trouvent des articles sur la « phobie de la température » – une peur déraisonnable des parents face à une température élevée chez les enfants. Les médecins ont spécifiquement inventé ce terme - une tactique typique de « blâmer la victime » pour les gens de ma profession : les médecins ne commettent jamais d'erreurs, et si des erreurs se produisent, les patients sont à blâmer. À mon avis, la « phobie de la température » est une maladie des pédiatres et non des parents. Et ce sont les médecins qui sont responsables du fait que les parents en deviennent les victimes.

Fait n°9.

La température provoquée par une infection virale ou bactérienne, si elle n’est pas abaissée, ne dépassera pas 41 degrés. Les pédiatres ne rendent pas service en prescrivant des antipyrétiques. En raison de leurs prescriptions, l'anxiété des parents quant à la possibilité que la température atteigne des limites extrêmes si des mesures ne sont pas prises est renforcée et intensifiée. Les médecins ne disent pas que la baisse de la température n'affecte pas le processus de guérison, ni que corps humain possède un mécanisme (pas encore entièrement expliqué) qui empêche les températures de franchir la barrière des 41 degrés.

Seulement quand coup de chaleur, empoisonnement et autres influences extérieures ce mécanisme naturel peut ne pas fonctionner. C'est dans de tels cas que la température dépasse 41 degrés. Les médecins le savent, mais la plupart font semblant de ne pas le savoir. Je crois que leur comportement est motivé par le désir de démontrer leur aide à l'enfant. Cela reflète également un désir commun parmi les médecins d’intervenir dans toutes les situations et une réticence à admettre qu’il existe des pathologies qu’ils ne peuvent pas traiter efficacement. En dehors des cas de maladies mortelles et incurables, quel médecin déciderait de dire à un patient : « Je ne peux rien faire » ?

Fait n°10.

Les mesures visant à réduire la température, qu'il s'agisse de l'utilisation d'antipyrétiques ou d'essuyage avec de l'eau, sont non seulement inutiles, mais également nocives. Si un enfant est infecté, l'augmentation de la température qui accompagne l'évolution de la maladie doit être perçue par les parents non pas comme une malédiction, mais comme une bénédiction. La température augmente en raison de la production spontanée de pyrogènes, substances qui provoquent de la fièvre. C'est la défense naturelle de l'organisme contre les maladies. Une augmentation de la température indique que le système de guérison du corps est opérationnel.

Le processus se déroule comme suit : le corps de l'enfant réagit à une maladie infectieuse en produisant des globules blancs supplémentaires - les leucocytes. Ils tuent les bactéries et les virus et nettoient le corps des tissus endommagés et des déchets. Dans le même temps, l'activité des leucocytes augmente et ils se déplacent rapidement vers la source de l'infection. Cette partie du processus, appelée leucotaxis, est précisément stimulée par la production de pyrogènes, qui augmentent la température corporelle. Une température élevée indique que le processus de guérison s'accélère. Il n’y a pas lieu d’avoir peur de cela, c’est quelque chose dont on peut se réjouir.

Mais ce n'est pas tout. Le fer, qui sert de source de nourriture à de nombreuses bactéries, quitte le sang et s'accumule dans le foie. Cela réduit la vitesse à laquelle les bactéries se multiplient et augmente l'efficacité de l'interféron produit par l'organisme pour combattre la maladie.

Ce processus a été démontré par des scientifiques lors d’expériences en laboratoire sur des animaux infectés. Lorsque la température était artificiellement augmentée, le taux de mortalité des animaux de laboratoire par infection diminuait et lorsque la température diminuait, il augmentait. L'augmentation artificielle de la température corporelle a longtemps été utilisée dans les cas où le corps des patients a perdu sa capacité naturelle à le faire pendant la maladie.

Si votre enfant a de la fièvre à la suite d'une infection, résistez à l'envie de la faire baisser avec des médicaments ou des frictions. Laissez la température faire son travail. Eh bien, si votre compassion nécessite de soulager l'état du patient, donnez à l'enfant du paracétamol à une dose adaptée à son âge ou essuyez le corps avec de l'eau tiède. C'est largement suffisant. Un médecin n'est nécessaire que lorsque la température dure plus de trois jours, que d'autres symptômes apparaissent ou que l'enfant devient très malade.

J’insiste particulièrement : en abaissant la température pour soulager l’état de l’enfant, vous interférez avec le processus naturel de guérison. La seule raison qui me pousse à parler des moyens de réduire la fièvre est le fait que certains parents sont incapables de résister.

Si vous ne parvenez pas à faire baisser la température, un essuyage à l'eau est préférable à la prise d'aspirine et de paracétamol en raison de leur dangerosité. Malgré leur popularité, ces remèdes sont loin d’être inoffensifs. L'aspirine empoisonne peut-être plus d'enfants chaque année que tout autre poison. C'est la même forme acide salicylique, qui est utilisé comme base d'un anticoagulant dans les mort-aux-rats, les rats qui en mangent meurent d'une hémorragie interne.

L'aspirine peut provoquer un certain nombre de Effets secondaires chez les enfants et les adultes. L'un d'eux est saignement intestinal. Si les enfants reçoivent ce médicament alors qu'ils ont la grippe ou la varicelle, ils peuvent également développer le syndrome de Reye - raison commune mortalité infantile, principalement due à des effets sur le cerveau et le foie. C'est en partie pourquoi de nombreux médecins ont remplacé l'aspirine par le paracétamol (acétaminophène, Panadol, Calpol et autres).

Prendre ce remède n’est pas non plus une solution. Il existe des preuves que fortes doses Ce médicament est toxique pour le foie et les reins. Je voudrais également attirer votre attention sur le fait que les enfants dont la mère a pris de l'aspirine pendant l'accouchement souffrent souvent de céphalhématome, une maladie dans laquelle des bosses remplies de liquide apparaissent sur la tête.

Si vous décidez néanmoins de réduire la température corporelle de votre enfant en l’essuyant, utilisez uniquement de l’eau tiède. Une diminution de la température corporelle est obtenue par l'évaporation de l'eau de la peau et ne dépend pas de la température de l'eau. C’est pourquoi une eau trop froide n’a aucun avantage. L'alcool ne convient pas non plus pour s'essuyer : ses vapeurs sont toxiques pour le bébé.

Fait n°11.

Une forte fièvre causée par une infection virale ou bactérienne ne provoque pas de lésions cérébrales ni d'autres conséquences négatives. Une grande partie de la crainte d’une forte fièvre vient de la croyance largement répandue selon laquelle elle peut causer des dommages permanents au cerveau ou à d’autres organes. Si tel était le cas, la panique des parents face à la hausse des températures serait justifiée. Mais comme je l’ai déjà dit, cette affirmation est fausse.

Pour ceux qui connaissent cette peur, je vous conseille d'oublier tout ce qui l'a semée et de ne jamais prendre pour acquis les propos sur une telle menace de forte fièvre, peu importe d'où ils viennent - d'autres parents, de personnes âgées ou d'un ami médecin sympathique qui distribue des conseils pour une tasse de café. Et même si de tels conseils étaient donnés par une grand-mère omnisciente. Elle a raison, hélas, pas toujours. Le rhume, la grippe et toute autre infection n'augmenteront pas la température corporelle d'un enfant au-dessus de 41 degrés, et des températures inférieures à ce niveau ne causeront pas de dommages à long terme.

Pas besoin de s'exposer à la peur à chaque fois défaite possible cerveau chez un enfant lorsque sa température augmente : les défenses de l’organisme ne permettront pas à la température de dépasser 41 degrés. Je ne pense pas que même les pédiatres qui exercent depuis des décennies aient jamais vu plus d'un ou deux cas de forte fièvre. Une élévation de température supérieure à 41 degrés n'est pas causée par une infection, mais par un empoisonnement ou une surchauffe. J'ai soigné des dizaines de milliers d'enfants et j'ai observé une seule fois un patient avec une température supérieure à 41 degrés. Pas étonnant. Des études ont montré que dans 95 pour cent des cas de fièvre chez les enfants, elle ne dépassait pas 40,5 degrés.

Fait n°12.

Une température élevée ne provoque pas de convulsions. Ils sont provoqués par une forte augmentation de la température. De nombreux parents ont peur d'une forte fièvre chez leurs enfants, car ils ont remarqué qu'elle s'accompagne de convulsions. Ils pensent que les crampes sont causées par des températures « trop élevées ». Je comprends bien ces parents : un enfant en convulsions est un spectacle insupportable. Ceux qui ont observé cela peuvent avoir du mal à croire qu'en règle générale, cette condition n'est pas grave. C'est également relativement rare : seuls 4 % des enfants fiévreux ont des convulsions, et rien ne prouve qu'elles entraînent des conséquences graves.

Étude portant sur 1 706 enfants ayant vécu convulsions fébriles, n’a trouvé aucun cas de déficience motrice et n’a enregistré aucun décès. Il n’existe également aucune preuve convaincante que de telles crises augmentent le risque ultérieur d’épilepsie.

De plus, les mesures de prévention des convulsions fébriles - prise d'antipyrétiques et essuyage - sont presque toujours prises trop tard et donc en vain : au moment où une température élevée est détectée chez un enfant, le plus souvent, le seuil convulsif est déjà dépassé. . Comme je l'ai déjà dit, les crampes ne dépendent pas du niveau de température, mais de la vitesse de sa montée à un niveau élevé. Si la température augmente fortement, soit des convulsions se sont déjà produites, soit le danger est passé, c'est-à-dire qu'il est presque impossible de les empêcher.

Les enfants de moins de cinq ans sont généralement sujets aux convulsions fébriles. Les enfants qui souffrent de telles crampes à cet âge en souffriront rarement à l'avenir. Pour prévenir la récidive des crises à haute température, de nombreux médecins prescrivent aux enfants un traitement à long terme au phénobarbital et à d'autres anticonvulsivants. Si ces médicaments sont prescrits à votre enfant, renseignez-vous auprès du médecin sur les risques qui y sont associés et sur les changements qu'ils entraînent dans le comportement de votre enfant.

En général, il n'y a pas de consensus parmi les médecins sur la question du traitement à long terme des convulsions fébriles. Les médicaments couramment utilisés dans ce cas provoquent des lésions hépatiques et ont même, comme l'ont montré des expériences sur des animaux, un effet négatif sur le cerveau. L'une des autorités de ce problème a noté un jour : « Parfois, il est plus bénéfique pour le patient de vivre une vie normale entre des épisodes de crises que de vivre avec des médicaments sans crises, mais dans un état constant de somnolence et de confusion… ».

On m'a appris à prescrire du phénobarbital aux enfants souffrant de convulsions fébriles (pour prévenir les récidives), et les étudiants en médecine actuels apprennent la même chose. J'ai commencé à douter de l'exactitude de la prescription de ce médicament lorsque j'ai remarqué que, lorsqu'il était traité avec ce médicament, des convulsions réapparaissaient chez certains patients. Naturellement, cela m’a amené à me demander : le phénobarbital les a-t-il arrêtés chez les patients restants ? Mes soupçons ont été renforcés par les plaintes de certaines mères selon lesquelles le médicament surstimulait ou inhibait les enfants à un point tel que des enfants normalement actifs et sociables se transformaient soudainement en demi-zombies. Puisque les convulsions sont épisodiques et ne partent pas des conséquences durables, j'ai arrêté de prescrire ce médicament à mes jeunes patients.

Si un enfant souffrant de convulsions fébriles se voit prescrire un traitement à long terme, les parents devront décider s'ils l'acceptent ou non. Je comprends qu'il n'est pas facile d'exprimer ouvertement des doutes sur les prescriptions d'un médecin. Je sais aussi que le médecin peut écarter des questions ou ne pas donner de réponses intelligibles. Si cela se produit, cela ne sert à rien de lancer une dispute. Vous devez obtenir une ordonnance de votre médecin et, avant d'acheter le médicament, demander conseil à un autre médecin.

Si votre enfant commence à avoir des convulsions liées à la fièvre, essayez de ne pas paniquer. Bien sûr, donner des conseils est bien plus facile que de les suivre. La vue d’un enfant ayant des convulsions est vraiment effrayante. Mais reste: Rappelez-vous que les convulsions ne mettent pas la vie en danger et ne causeront pas de dommages permanents à votre bébé. et accepter mesures simples pour s'assurer que l'enfant ne souffre pas lors d'une attaque.

Tout d’abord, tournez votre bébé sur le côté pour éviter qu’il ne s’étouffe avec la salive. Assurez-vous ensuite qu'il n'y ait pas d'objets durs ou pointus à proximité de sa tête qui pourraient le blesser lors d'une attaque. Une fois que vous êtes sûr que rien n'obstrue la respiration de votre bébé, placez un objet dur, mais pas pointu, entre ses dents, comme un gant de cuir propre et plié ou un portefeuille (pas votre doigt !) pour l'empêcher de se mordre accidentellement la langue. Après cela, pour votre tranquillité d'esprit, vous pouvez appeler votre médecin et lui raconter ce qui s'est passé.

La plupart des crampes durent quelques minutes. S'ils persistent, demandez conseil à votre médecin par téléphone. Si un enfant ne s'endort pas après une crise de convulsions, ne lui donnez ni nourriture ni boisson pendant une heure. En raison d'une somnolence extrême, il peut s'étouffer.

Un guide rapide sur la température corporelle

Une température élevée est un symptôme courant chez les enfants qui n'est pas associé à une maladie grave (en l'absence d'autres symptômes). symptômes alarmants tels qu'une apparence et un comportement inhabituels, des difficultés respiratoires et une perte de conscience). Ce n’est pas un indicateur de la gravité de la maladie.

La température qui augmente à la suite d’une infection n’atteint pas des valeurs auxquelles des dommages irréversibles aux organes de l’enfant sont possibles.

Une température élevée ne nécessite pas intervention médicale au-delà de ce qui est recommandé ci-dessous. Il n'est pas nécessaire de baisser la température. Il se trouve qu'elle est protection naturelle le corps contre les infections et aide à accélérer la guérison.

1. Si la température corporelle d’un enfant dépasse 37,7 degrés en moins de deux mois, consultez un médecin. Cela peut être le symptôme d'une infection - intra-utérine ou associée à une interférence dans le processus d'accouchement. La fièvre chez les enfants de cet âge est si inhabituelle qu’il est prudent de jouer la prudence et de se calmer rapidement si l’alarme s’avère fausse.

2. Pour les enfants de plus de deux mois, un médecin si la température augmente pas besoin, sauf dans les cas où la température dure plus de trois jours ou s'accompagne de symptômes graves - vomissements, difficultés respiratoires, toux sévère pendant plusieurs jours et d'autres non caractéristiques d'un rhume. Vérifiez auprès de votre médecin si votre enfant est inhabituellement léthargique, irritable, distrait ou semble gravement malade.

3. Contactez votre médecin quelles que soient les lectures du thermomètre, si l'enfant a des difficultés à respirer, des vomissements incontrôlables, si la température est accompagnée de contractions musculaires involontaires ou d'autres mouvements étranges, ou s'il y a autre chose qui dérange dans le comportement et l'apparence de l'enfant.

4. Si une élévation de température s'accompagne de frissons, n'essayez pas de faire face à cette sensation chez votre enfant avec une couverture. Cela entraînera encore plus forte augmentation température. Les frissons ne sont pas dangereux- Il s'agit d'une réaction normale de l'organisme, d'un mécanisme d'adaptation à des températures plus élevées. Cela ne veut pas dire que l'enfant a froid.

5. Essayez de coucher un enfant fiévreux, mais n'en faites pas trop. Il n’est pas nécessaire d’enchaîner votre enfant à un lit et de le garder à l’intérieur, sauf si le temps est trop mauvais. Air frais et une activité modérée améliorera l’humeur de votre bébé sans aggraver son état et vous facilitera la vie. Cependant, les exercices et les sports trop intenses ne doivent pas être encouragés.

6. S'il y a des raisons de soupçonner que la cause de la température élevée n'est pas une infection, mais d'autres circonstances - surchauffe ou empoisonnement, emmenez l'enfant à l'hôpital. immédiatement. S'il n'y a pas de service d'urgence dans votre région, utilisez les soins médicaux disponibles.

7. N'essayez pas tradition populaire, « affamer la fièvre ». La nutrition est importante pour le rétablissement de toute maladie. Si l'enfant ne résiste pas, « nourrissez » aussi bien les rhumes que les fièvres. Tous deux brûlent les réserves de protéines, de graisses et de glucides du corps et doivent être remplacés. Si votre enfant refuse de manger, donnez-lui des liquides nutritifs comme du jus de fruit. Et n'oublie pas ça soupe au poulet utile à tout le monde.

Une forte fièvre et les symptômes qui l'accompagnent habituellement entraînent une perte de liquide importante et provoquent une déshydratation. On peut l’éviter en donnant beaucoup à boire à l’enfant, les jus de fruits sont les meilleurs, mais s’il n’en veut pas, n’importe quel liquide fera l’affaire, de préférence un verre toutes les heures.

Extrait du livre « Comment élever un enfant en bonne santé malgré les médecins » de Robert Mendelsohn.

L'hyperthermie (augmentation de la température corporelle) signifie toujours l'apparition processus pathologiques dans le corps, et dans certains cas, ce syndrome fait référence à la réponse du corps à Stimulation externe. Les patients viennent souvent chez le médecin en se plaignant d'une augmentation régulière de la température pendant absence totale tout autre symptôme de maladie - c'est très état dangereux ce qui nécessite l'aide de professionnels. Une température sans symptômes peut être observée aussi bien chez les adultes que chez les enfants - chaque catégorie de patients a ses propres raisons pour l'apparition de la maladie en question.

Causes de fièvre sans symptômes chez l'adulte

En médecine, il existe plusieurs groupes de causes et de facteurs qui peuvent provoquer une augmentation de la température sans autres symptômes :

1. Processus pathologiques de nature purulente et infectieuse. Si l'hyperthermie apparaît sans nausées ni vomissements, maux de tête et altération des pertes génitales, alors une infection en développement peut être reconnue par les caractéristiques suivantes de l'hyperthermie :
   • la température monte et augmente plusieurs fois au cours de la journée sans l'utilisation d'aucun médicament - cela signifie la présence d'un abcès dans le corps (un lieu localisé d'accumulation de pus) ou le développement de la tuberculose ;
   • une température soudainement élevée qui ne diminue pas en quelques jours indique une infection du tractus génito-urinaire ;
   • la température élevée reste dans certains paramètres, ne diminue pas même après la prise de médicaments antipyrétiques et chute fortement le lendemain - cela fera suspecter la fièvre typhoïde.
2. Diverses blessures. Une augmentation de la température en l'absence d'autres symptômes de la maladie peut être provoquée par des ecchymoses des tissus mous, des hématomes (même une écharde, longue durée situé dans l'épaisseur du tissu, peut provoquer une hyperthermie).
3. Tumeurs (tumeurs). Une augmentation incontrôlée de la température est souvent le premier et le seul signe de tumeurs existantes dans le corps. De plus, ils peuvent être bénins ou malins.
4. Maladies du système endocrinien. De telles pathologies provoquent rarement une augmentation brutale de la température, mais il existe des exceptions.
5. Modifications pathologiques de la composition/structure du sang – par exemple lymphome ou leucémie. note: en cas de maladies du sang, l'augmentation de la température est périodique.
6. Maladies systémiques - par exemple, la sclérodermie, le lupus érythémateux.
7. Certaines pathologies articulaires sont la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrose.
8. Le processus inflammatoire dans le bassinet du rein est une pyélonéphrite, mais uniquement sous une forme chronique.
9. Infection méningococcique. Accompagné d'une augmentation soudaine de la température jusqu'à des niveaux critiques ; après la prise d'antipyrétiques, l'état se stabilise, mais seulement pour une courte période.
10. Violation de la fonctionnalité de l'appareil sous-cortical du cerveau - syndrome hypothalamique. Dans ce cas, l'hyperthermie (augmentation de la température corporelle) peut persister pendant des années, mais les autres symptômes sont totalement absents.
11. Une complication après la grippe et/ou un mal de gorge est l'endocardite d'étiologie infectieuse.
12. Réactions allergiques - la température élevée diminue et se stabilise complètement dès que le patient se débarrasse de l'allergène.
13. Les troubles mentaux.

Plus de détails sur raisons possibles hyperthermie - dans la revue vidéo :

Causes de fièvre sans symptômes chez un enfant

Chez les enfants, une fièvre sans autres symptômes peut survenir pour les raisons suivantes :

1. Une maladie bactérienne/infectieuse se développe. Au cours des premiers jours, seule une température élevée sera présente parmi les symptômes, et même le lendemain, parfois seul un spécialiste peut reconnaître la « présence » d'une pathologie dans le corps de l'enfant. note: dans ce cas, les antipyrétiques normalisent la température pendant très peu de temps.
2. Croissance (éruption) des dents - l'hyperthermie ne donne pas d'indicateurs critiques et est facilement soulagée par des médicaments spécifiques.
3. L'enfant a surchauffé - cela peut arriver non seulement pendant la saison chaude, mais aussi en hiver.

Le pédiatre parle plus en détail de l'hyperthermie asymptomatique chez l'enfant :

Quand une fièvre sans symptômes de rhume n'est pas dangereuse

Malgré le danger de la situation, dans certains cas, vous pouvez vous passer de consulter un médecin, même en cas de température corporelle élevée. Si nous parlons de patients adultes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter dans les cas suivants:

• il y a eu récemment un stress régulier ou un stress a été vécu dans un passé récent ;
• ont été exposés au soleil pendant une longue période ou dans une pièce étouffante - la température indiquera une surchauffe ;
• il existe des antécédents de dystonie diagnostiquée de nature végétative-vasculaire - cette maladie se manifeste par une hyperthermie soudaine.

note: L'adolescence elle-même est considérée comme la cause d'une augmentation spontanée de la température - cela est dû à une croissance active. Au cours du processus, des hormones sont produites de manière intensive, trop d'énergie est projetée, ce qui provoque une hyperthermie. DANS adolescence La fièvre asymptomatique se caractérise par une apparition soudaine et une courte durée.

Si nous parlons d'enfance, les parents doivent savoir ce qui suit :

1. La surchauffe d'un enfant peut survenir en été comme en hiver en raison d'un mauvais choix de vêtements - dans ce cas Assistance médicale n'aura pas besoin. note sur le comportement de l'enfant - en cas de surchauffe, il est apathique et somnolent.
2. Dentition. Ce processus peut prendre de longs mois et il n’est pas du tout nécessaire que la température du bébé augmente. Mais si, dans le contexte de l'hyperthermie, on note une anxiété et une salivation accrue de l'enfant, vous n'avez pas besoin d'aller chez le médecin - très probablement, après 2-3 jours, l'état du bébé se normalisera.
3. Infections des enfants. Si la température se stabilise rapidement et longtemps après la prise d'antipyrétiques médicaments, vous pouvez alors adopter une attitude attentiste et effectuer un suivi dynamique de l’état de l’enfant. Souvent, les infections infantiles les plus simples (rhumes) surviennent forme légère et le corps y fait face sans l'aide de médicaments.

Que faire si vous avez une température élevée sans symptômes ?

Si un enfant a de la fièvre, ce n'est pas une raison pour appeler immédiatement une ambulance ou inviter un pédiatre chez vous. Même les médecins recommandent de faire ce qui suit :

• Aérer plus souvent la pièce dans laquelle se trouve l'enfant ;
• assurez-vous qu'il porte des vêtements secs - l'hyperthermie peut provoquer transpiration accrue;
• si vous avez une fièvre légère (jusqu'à 37,5), vous ne pouvez prendre aucune mesure pour réduire la température - dans ce cas, le corps combat avec succès les problèmes apparus ;
• à des lectures élevées (jusqu'à 38,5), essuyez le bébé avec une serviette imbibée de eau fraîche, appliquez une feuille de chou légèrement écrasée sur votre front ;
• Si la température est trop élevée, un antipyrétique doit être administré.

note: les médicaments antipyrétiques doivent être dans la trousse de premiers secours - une augmentation de la température se produit généralement spontanément, particulièrement souvent observée la nuit. Pour choisir un médicament efficace, vous devez consulter votre pédiatre au préalable.

Gardez également à l’esprit que les limites supérieures de la température corporelle normale varient en fonction de l’âge :

Avec l'hyperthermie, la soif se développe - ne limitez pas la consommation d'alcool de l'enfant, proposez des jus de fruits, du thé, de la compote de framboises et de l'eau plate. Important: si le bébé est né avec des anomalies du développement ou s'il a des antécédents de traumatisme à la naissance, vous ne devez pas adopter une attitude attentiste - consultez immédiatement un médecin.

Situations dans lesquelles vous devez tirer la sonnette d'alarme:

• l'enfant refuse de manger même une fois la température stabilisée ;
• il y a une légère contraction du menton - cela peut signaler l'apparition d'un syndrome convulsif;
• il y a des changements dans la respiration - elle est devenue plus profonde et plus rare ou, à l'inverse, le bébé respire trop vite et superficiellement ;
• l'enfant dort plusieurs heures d'affilée le jour et la nuit, ne réagit pas aux jouets ;
• La peau de mon visage est devenue trop pâle.

Si un patient adulte subit régulièrement une augmentation de la température et que rien d'autre ne change dans son bien-être, vous devez immédiatement consulter un médecin et subir un examen complet.

Mesures que vous pouvez prendre à la maison :

• le patient doit prendre une position couchée - le repos normalise le fond psycho-émotionnel et calme système nerveux;
• Vous pouvez effectuer une séance d'aromathérapie - l'huile aidera à réduire la température théier et orange;
• tremper un chiffon dans une solution de vinaigre et d'eau (pris dans quantités égales) et appliquer sur le front - cette compresse doit être changée toutes les 10-15 minutes ;
• boire du thé avec de la confiture de framboise ou avec l'ajout de fleur de viorne/airelle/canneberge/tilleul.

Si votre température corporelle devient élevée, vous pouvez utiliser n'importe quel antipyrétique. médecine. note: si, même après avoir pris des médicaments, l'hyperthermie reste au même niveau, une personne développe des signes de fièvre, sa conscience s'obscurcit, alors seul un médecin doit décider du traitement et de l'hospitalisation.

Dans tous les cas, une température sans symptômes devrait vous alerter, et une fois l'état stabilisé, il est recommandé de se soumettre à un examen complet par divers spécialistes - le diagnostic précoce de nombreuses maladies garantit un pronostic favorable. La situation est particulièrement dangereuse lorsqu'une température élevée sans symptômes dure plusieurs jours d'affilée et que la prise d'antipyrétiques ne soulage le patient que pendant une courte période - le contact avec un médecin doit être immédiat.

Tsygankova Yana Aleksandrovna, observatrice médicale, thérapeute de la catégorie de qualification la plus élevée.

La température corporelle est l’un des paramètres physiologiques les plus importants indiquant l’état du corps. Nous savons tous depuis l'enfance que la température corporelle normale est de +36,6 ºC et qu'une augmentation de la température de plus de +37 ºC indique une sorte de maladie.

Danger de température élevée

Quelle est la raison de cet état ? Une augmentation de la température est une réaction du système immunitaire à une infection et à une inflammation. Le sang est saturé de substances thermogènes (pyrogènes) produites par des micro-organismes pathogènes. Cela stimule à son tour le corps à produire ses propres pyrogènes. Le métabolisme s’accélère quelque peu pour permettre au système immunitaire de combattre plus facilement la maladie.

Généralement, la fièvre n’est pas le seul symptôme de la maladie. Par exemple, avec le rhume, nous ressentons leurs symptômes typiques - fièvre, mal de gorge, toux, écoulement nasal. Pour les rhumes légers, la température corporelle peut atteindre +37,8 ºC. Et en cas d'infections graves, comme la grippe, elle monte à +39-40 ºC, et les symptômes peuvent être accompagnés de douleurs dans tout le corps et de faiblesse.

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Dans de telles situations, nous savons très bien comment nous comporter et comment traiter la maladie, car la diagnostiquer n'est pas difficile. On se gargarise, on prend des anti-inflammatoires et des antipyrétiques, on boit si besoin, et la maladie disparaît progressivement. Et après quelques jours, la température revient à la normale.

La plupart d’entre nous ont été confrontés à cette situation plus d’une fois dans leur vie. Il arrive cependant que certaines personnes ressentent des symptômes légèrement différents. Ils constatent que leur température est plus élevée que la normale, mais pas de beaucoup. Il s'agit deà propos de fièvre légère – environ une température comprise entre 37 et 38 ºC.

Cette condition est-elle dangereuse ? Si cela ne dure pas longtemps - quelques jours et que vous pouvez l'associer à une sorte de maladie infectieuse, alors non. Il suffit de le guérir et la température baissera. Mais que faire s'il n'y a pas symptômes visibles Avez-vous un rhume ou une grippe ?

Ici, vous devez garder à l’esprit que, dans certains cas, le rhume peut présenter des symptômes légers. L’infection sous forme de bactéries et de virus est présente dans le corps et les forces immunitaires réagissent à leur présence en augmentant la température. Cependant, la concentration micro-organismes pathogènes si petits qu'ils sont incapables de provoquer les symptômes typiques du rhume - toux, écoulement nasal, éternuements, maux de gorge. Dans ce cas, la fièvre peut disparaître une fois ces agents infectieux tués et le corps récupéré.

Particulièrement souvent, une situation similaire peut être observée pendant la saison froide, lors d'épidémies de rhume, lorsque des agents infectieux peuvent attaquer le corps encore et encore, mais se heurtent à la barrière d'un système immunitaire alerte et ne provoquent aucun symptôme visible, sauf pour une augmentation de température de 37 à 37 ,5. Donc, si vous avez 4 jours de 37,2 ou 5 jours de 37,1 et que vous vous sentez toujours tolérable, ce n'est pas une raison de vous inquiéter.

Cependant, comme on le sait, ils durent rarement plus d’une semaine. Et si la température élevée dure plus longtemps que cette période et ne diminue pas et qu'aucun symptôme n'est observé, alors cette situation est une raison d'y réfléchir sérieusement. Après tout, une fièvre légère et constante sans symptômes peut être le signe avant-coureur ou le signe de nombreux problèmes. maladies graves, bien plus grave que rhume. Il peut s'agir de maladies de nature à la fois infectieuse et non infectieuse.

Technique de mesure

Cependant, avant de vous inquiéter en vain et de consulter un médecin, vous devez exclure une cause aussi banale de fièvre légère qu'une erreur de mesure. Après tout, il se peut que la cause du phénomène réside dans un thermomètre défectueux. En règle générale, c'est le péché thermomètres électroniques, surtout les moins chers. Ils sont plus pratiques que ceux au mercure traditionnels, mais ils peuvent souvent afficher des données incorrectes. Cependant, thermomètres à mercure ne sont pas à l’abri des erreurs. Il est donc préférable de vérifier la température sur un autre thermomètre.

La température corporelle est généralement mesurée au niveau des aisselles. C'est aussi possible mesure rectale et mesure dans la cavité buccale. Dans les deux derniers cas, la température peut être légèrement plus élevée.

La mesure doit être prise en position assise, état calme, dans une pièce à température normale. Si la mesure est effectuée immédiatement après une activité physique ou dans une pièce surchauffée, la température corporelle dans ce cas peut être supérieure à la normale. Cette circonstance doit également être prise en compte.

Il convient également de prendre en compte des circonstances telles que les changements de température au cours de la journée. Si le matin la température est inférieure à 37 et que le soir la température est de 37 et légèrement supérieure, alors ce phénomène peut être une variante de la norme. Pour de nombreuses personnes, la température peut varier légèrement au cours de la journée, augmentant le soir et atteignant des valeurs de 37, 37,1. Cependant, en règle générale, la température du soir ne doit pas être basse. Dans un certain nombre de maladies, on observe également un syndrome similaire, lorsque la température est supérieure à la normale chaque soir. Dans ce cas, il est donc recommandé de se soumettre à un examen.

Causes possibles d'une fièvre légère et prolongée

Si vous avez une température corporelle élevée sans symptômes pendant une longue période et que vous ne comprenez pas ce que cela signifie, vous devriez consulter un médecin. Seul un spécialiste, après un examen approfondi, peut dire si cela est normal ou non, et si anormal, quelle en est la cause. Mais bien sûr, il est bon de savoir par soi-même ce qui peut provoquer un tel symptôme.

Quelles conditions corporelles peuvent causer fièvre légère et prolongée sans symptômes :

• variante de la norme
• changements hormonaux pendant la grossesse
• thermonévrose
• queue de température des maladies infectieuses
• maladies oncologiques
• maladies auto-immunes- lupus érythémateux, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn
• toxoplasmose
• brucellose
• infestations helminthiques
• sepsis latent et processus inflammatoires
• foyers d'infection
• maladies glande thyroïde
• thérapie médicamenteuse
• maladies intestinales
• hépatite virale
• La maladie d'Addison

Variante de la norme

Les statistiques indiquent que 2% de la population terrestre a une température normale légèrement supérieure à 37. Mais si vous n'avez pas eu une telle température depuis l'enfance et qu'une fièvre légère n'est apparue que récemment, alors c'est un cas complètement différent, et vous ne font pas partie de cette catégorie de personnes.

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Grossesse et allaitement

La température corporelle est régulée par les hormones produites dans le corps. Au début d'une période de la vie d'une femme telle que la grossesse, une restructuration du corps se produit, qui se traduit notamment par une augmentation de la production d'hormones féminines. Ce processus peut provoquer une surchauffe du corps. En règle générale, une température d'environ 37,3 °C pendant la grossesse ne devrait pas susciter de graves inquiétudes. De plus, les niveaux hormonaux se stabilisent ensuite et la fièvre légère disparaît. Généralement, à partir du deuxième trimestre, la température corporelle d'une femme se stabilise. Parfois, une fièvre légère peut accompagner toute la grossesse. En règle générale, si une température élevée est observée pendant la grossesse, cette situation ne nécessite aucun traitement.

Parfois, une légère fièvre avec une température d'environ 37,4 peut également être observée chez les femmes qui allaitent, en particulier dans les premiers jours suivant l'apparition du lait. Ici, la raison du phénomène est similaire : les fluctuations des niveaux d'hormones.

Thermonévrose

La température corporelle est régulée dans l'hypothalamus, l'une des parties du cerveau. Cependant, le cerveau est un système interconnecté et les processus dans une partie de celui-ci peuvent en affecter une autre. Par conséquent, un tel phénomène est très souvent observé lorsque, lorsque états névrotiques– anxiété, hystérie – la température corporelle dépasse 37. Ceci est également facilité par la production de névroses montant augmenté les hormones. Une fièvre légère à long terme peut accompagner le stress, les affections neurasthéniques et de nombreuses psychoses. Avec la thermonévrose, la température se normalise généralement pendant le sommeil.

Exclure raison similaire il est nécessaire de consulter un neurologue ou un psychothérapeute. Si vous souffrez réellement de névrose ou d'anxiété associée au stress, vous devez alors suivre un traitement, car des nerfs brisés peuvent causer des problèmes bien plus graves qu'une fièvre légère.

"Queues" de température

Il ne faut pas écarter une raison aussi banale qu'une trace d'une maladie infectieuse antérieure. Ce n’est un secret pour personne que de nombreuses grippes et infections respiratoires aiguës, particulièrement les plus graves, amènent le système immunitaire dans un état de mobilisation accrue. Et si les agents infectieux ne sont pas complètement supprimés, le corps peut maintenir une température élevée pendant plusieurs semaines après le pic de la maladie. Ce phénomène est appelé queue de température. Elle peut être observée aussi bien chez les adultes que chez les enfants.

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Par conséquent, si la température de + 37 ºС et plus dure une semaine, les causes du phénomène peuvent résider précisément dans une maladie déjà subie et guérie (comme il semblait). Bien sûr, si vous étiez malade peu de temps avant la découverte d'une fièvre légère constante accompagnée d'une sorte de maladie infectieuse, alors il n'y a rien à craindre - la fièvre légère en est précisément l'écho. D'un autre côté, situation similaire ne peut pas être qualifié de normal, car cela indique une faiblesse du système immunitaire et la nécessité de prendre des mesures pour le renforcer.

Maladies oncologiques

Cette raison ne peut pas non plus être écartée. Souvent, une fièvre légère est le premier signe d’une tumeur. Cela s'explique par le fait que la tumeur libère des pyrogènes dans le sang, des substances qui provoquent une augmentation de la température. Une fièvre légère accompagne particulièrement souvent le cancer du sang - la leucémie. Dans ce cas, l’effet est provoqué par une modification de la composition du sang. Afin d'exclure maladies similaires, vous devez subir un examen approfondi et faire une prise de sang. Le fait qu'une augmentation persistante de la température puisse être provoquée par une telle maladie grave, en tant qu'oncologique, nous fait prendre ce syndrome au sérieux.

Maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes sont causées par une réponse anormale du système immunitaire humain. En règle générale, les cellules immunitaires - les phagocytes et les lymphocytes - attaquent les corps étrangers et les micro-organismes. Cependant, dans certains cas, ils commencent à percevoir les cellules de leur corps comme étrangères, ce qui conduit à l'apparition de la maladie. Dans la plupart des cas, le tissu conjonctif est touché.

Presque toutes les maladies auto-immunes - polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé - s'accompagnent d'une augmentation de la température jusqu'à 37 et plus sans symptômes. Bien que ces maladies présentent généralement un certain nombre de manifestations, stade précoce ils peuvent ne pas être perceptibles. Pour exclure de telles maladies, vous devez être examiné par un médecin.

Toxoplasmose

La toxoplasmose est très courante maladie infectieuse, qui survient souvent sans symptômes visibles, à l'exception d'une température élevée. Elle touche souvent les propriétaires d’animaux de compagnie, notamment les chats, qui sont porteurs du bacille. Par conséquent, si vous habitez à la maison animaux à fourrure et la température est subfébrile, alors c'est une raison de soupçonner cette maladie. La maladie peut également être contractée par une viande insuffisamment cuite. Pour diagnostiquer la toxoplasmose, vous devez effectuer une analyse de sang pour rechercher une infection. Vous devez également prêter attention aux symptômes tels que la faiblesse, les maux de tête et la perte d'appétit. La température associée à la toxoplasmose ne peut pas être réduite à l'aide d'antipyrétiques.

Brucellose

La brucellose est une autre maladie causée par une infection transmise par les animaux. Mais cette maladie touche le plus souvent les agriculteurs qui s'occupent du bétail. Maladie dans stade initial exprimé à une température relativement basse. Cependant, à mesure que la maladie progresse, cela peut prendre formes graves, affectant le système nerveux. Cependant, si vous ne travaillez pas dans une ferme, la brucellose peut être exclue comme cause d'hyperthermie.

Tuberculose

Hélas, la consommation, bien connue dans les œuvres de la littérature classique, n’est pas encore entrée dans l’histoire. Des millions de personnes souffrent actuellement de tuberculose. Et cette maladie n'est désormais plus caractéristique que des endroits qui ne sont pas aussi éloignés qu'on le croit. La tuberculose est une maladie infectieuse grave et persistante, difficile à traiter même avec la médecine moderne.

Cependant, l’efficacité du traitement dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle les premiers signes de la maladie ont été détectés. Au plus premiers signes la maladie comprend une fièvre légère sans d'autres clairement symptômes graves. Parfois, des températures supérieures à 37 ºC peuvent ne pas être observées toute la journée, mais seulement le soir. D'autres symptômes de la tuberculose comprennent une transpiration accrue, de la fatigue, de l'insomnie et une perte de poids. Pour déterminer avec précision si vous souffrez de tuberculose, vous devez effectuer un test à la tuberculine () et également faire une fluorographie. Il convient de garder à l'esprit que la fluorographie ne peut révéler que la forme pulmonaire de la tuberculose, tandis que la tuberculose peut également affecter le système génito-urinaire, les os, la peau et les yeux. Par conséquent, vous ne devez pas vous fier uniquement à cette méthode de diagnostic.

sida

Jusqu’il y a 20 ans environ, un diagnostic de SIDA signifiait une condamnation à mort. Maintenant, la situation n'est pas si triste - médicaments modernes peut soutenir la vie d’une personne infectée VIH humain pendant de nombreuses années, voire des décennies. Il est beaucoup plus facile d’être infecté par cette maladie qu’on ne le croit généralement. Cette maladie ne touche pas seulement les représentants des minorités sexuelles et les toxicomanes. Vous pouvez contracter le virus de l’immunodéficience, par exemple, à l’hôpital par transfusion sanguine ou par contact sexuel occasionnel.

Une fièvre légère et constante est l'un des premiers signes de la maladie. Notons. que dans la plupart des cas, l'affaiblissement de l'immunité en cas de SIDA s'accompagne d'autres symptômes - susceptibilité accrue maladies infectieuses, éruptions cutanées, troubles des selles. Si vous avez des raisons de soupçonner le SIDA, vous devez immédiatement consulter un médecin.

Infestations de vers

Sepsis latent, processus inflammatoires

Souvent, une infection dans le corps peut être cachée et ne présenter aucun signe autre que de la fièvre. Les foyers d'un processus infectieux lent peuvent être localisés dans presque tous les organes du système cardiovasculaire, du tractus gastro-intestinal, des os et systèmes musculaires. Les organes urinaires sont le plus souvent touchés par une inflammation (pyélonéphrite, cystite, urétrite). Souvent, une fièvre légère peut être associée à une endocardite infectieuse - chronique maladie inflammatoire affectant les tissus entourant le cœur. Cette maladie peut rester latente pendant longtemps et ne se manifester d'aucune autre manière.

Il convient également d'accorder une attention particulière à cavité buccale. Cette zone du corps est particulièrement vulnérable aux effets Bactérie pathogène, puisqu'ils peuvent y entrer régulièrement. Même de simples caries non traitées peuvent devenir une source d'infection, qui pénètre dans la circulation sanguine et provoque une réponse protectrice constante du système immunitaire sous la forme d'une augmentation de la température. Le groupe à risque comprend également les patients atteints de diabète sucré, qui peuvent souffrir d'ulcères non cicatrisants qui se font sentir par une augmentation de la température.

Maladies thyroïdiennes

Les hormones thyroïdiennes, telles que la thyréostimuline, jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme. Certaines maladies thyroïdiennes peuvent augmenter la libération d’hormones. L'augmentation des hormones peut s'accompagner de symptômes tels qu'une augmentation du rythme cardiaque, une perte de poids, une hypertension, une incapacité à tolérer la chaleur, une détérioration des cheveux et une augmentation de la température corporelle. Il y a aussi troubles nerveux – anxiété accrue, anxiété, distraction, neurasthénie.

Une augmentation de la température peut également être observée en cas de manque d'hormones thyroïdiennes.

Pour exclure un déséquilibre des hormones thyroïdiennes, il est recommandé de faire un test sanguin pour déterminer le niveau d'hormones thyroïdiennes.

La maladie d'Addison

Cette maladie est assez rare et se traduit par une diminution de la production d'hormones par les glandes surrénales. Elle se développe longtemps sans symptômes particuliers et s'accompagne également souvent d'une augmentation modérée de la température.

Anémie

Une légère augmentation de la température peut également provoquer un syndrome tel que l'anémie. appelé manque d’hémoglobine ou de globules rouges dans le corps. Ce symptôme peut apparaître lorsque diverses maladies, c'est particulièrement typique pour saignements abondants. En outre, une augmentation de la température peut être observée avec certaines carences en vitamines, un manque de fer et d'hémoglobine dans le sang.

Traitement médical

En cas de fièvre légère, la cause du phénomène peut être due aux médicaments. De nombreux médicaments peuvent provoquer de la fièvre. Il s'agit notamment des antibiotiques, en particulier des médicaments série de pénicilline, quelques substances psychotropes, notamment antipsychotiques et antidépresseurs, antihistaminiques, atropine, myorelaxants, analgésiques narcotiques. Très souvent, une augmentation de la température est l'une des formes de réaction allergique au médicament. Cette version est peut-être la plus simple à vérifier : il suffit d'arrêter de prendre le médicament qui suscite des soupçons. Bien entendu, cela doit être fait avec l'autorisation du médecin traitant, car l'arrêt du médicament peut entraîner des conséquences bien plus graves. conséquences sérieuses que la fièvre légère.

Âge jusqu'à un an

Chez les nourrissons, les causes d’une fièvre légère peuvent inclure : processus naturels développement de l'organisme. En règle générale, la température d'une personne au cours des premiers mois de sa vie est légèrement supérieure à celle des adultes. De plus, les nourrissons peuvent présenter des troubles de la thermorégulation, qui se traduisent par une légère fièvre légère. Ce phénomène n’est pas un symptôme de pathologie et devrait disparaître de lui-même. Cependant, lorsque la température augmente chez les nourrissons, il est toujours préférable de les montrer au médecin pour exclure toute infection.

Maladies intestinales

De nombreuses maladies intestinales infectieuses peuvent être asymptomatiques, à l'exception d'une augmentation de la température supérieure aux valeurs normales. Ce syndrome est également typique de certains processus inflammatoires pour les maladies gastro-intestinales, par exemple pour la colite ulcéreuse non spécifique.

Hépatite

- lourd maladies virales affectant le foie. En règle générale, une fièvre légère et prolongée accompagne formes lentes maladies. Cependant, dans la plupart des cas, ce n’est pas le seul symptôme. Généralement, l'hépatite s'accompagne également d'une lourdeur au niveau du foie, en particulier après avoir mangé, d'une jaunisse cutanée, de douleurs dans les articulations et les muscles, faiblesse générale. Si vous soupçonnez une hépatite, vous devez consulter un médecin dès que possible, car un traitement rapide réduit le risque de complications graves, potentiellement mortelles.

Diagnostic des causes d'une fièvre légère prolongée

Comme vous pouvez le constater, il existe un grand nombre de causes potentielles pouvant perturber la thermorégulation du corps. Et découvrir pourquoi cela se produit n’est pas facile. Cela peut prendre beaucoup de temps et nécessiter des efforts importants. Cependant, il y a toujours quelque chose à partir duquel un tel phénomène est observé. Et une température élevée indique toujours quelque chose, généralement que quelque chose ne va pas avec le corps.

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En règle générale, il est impossible de déterminer la cause d’une fièvre légère à la maison. Certaines conclusions peuvent néanmoins être tirées quant à sa nature. Toutes les raisons qui provoquent une température élevée peuvent être divisées en deux groupes - associées à une sorte de inflammation ou processus infectieux et n'a aucun rapport avec cela. Dans le premier cas, la prise d'antipyrétiques et d'anti-inflammatoires comme l'aspirine, l'ibuprofène ou le paracétamol peut restaurer température normale, mais pas pour longtemps. Dans le deuxième cas, la réception médicaments similaires n'a aucun effet. Cependant, il ne faut pas penser que l’absence d’inflammation rend la cause d’une fièvre légère moins grave. Au contraire, les causes non inflammatoires d’une fièvre légère peuvent inclure des causes aussi graves que le cancer.

En règle générale, les maladies sont rares et dont le seul symptôme est une fièvre légère. Dans la plupart des cas, d'autres symptômes sont présents, tels que douleur, faiblesse, transpiration, insomnie, étourdissements, hypertension ou hypotension, irrégularités du pouls et symptômes gastro-intestinaux ou respiratoires anormaux. Cependant, ces symptômes sont souvent effacés et la personne moyenne est généralement incapable d’en déterminer un diagnostic. Mais pour un médecin expérimenté, le tableau peut être clair. En plus de vos symptômes, vous devez informer votre médecin des actions que vous avez récemment effectuées. Par exemple, avez-vous communiqué avec des animaux, quels aliments mangeiez-vous, avez-vous voyagé dans des pays exotiques, etc. Lors de la détermination de la cause, des informations sur les maladies antérieures du patient sont également utilisées, car il est fort possible qu'une fièvre légère soit la conséquence d'une rechute d'une maladie traitée depuis longtemps.

Pour établir ou clarifier les causes d'une fièvre légère, il est généralement nécessaire de subir plusieurs tests physiologiques. Tout d'abord, il s'agit d'une prise de sang. Lors de l'analyse, vous devez tout d'abord faire attention à un paramètre tel que la vitesse de sédimentation des érythrocytes. Une augmentation de ce paramètre indique un processus inflammatoire ou une infection. Des paramètres tels que le nombre de leucocytes et le taux d'hémoglobine sont également importants.

Pour détecter le VIH et l’hépatite, il faut études spéciales sang. Un test d'urine est également nécessaire pour déterminer s'il existe des processus inflammatoires dans les voies urinaires. Dans le même temps, une attention particulière est également portée au nombre de leucocytes dans l'urine, ainsi qu'à la présence de protéines dans celle-ci. Pour couper la probabilité infestations helminthiques Une analyse des selles est effectuée.

Si les tests ne déterminent pas clairement la cause de l'anomalie, des examens des organes internes sont alors effectués. A cet effet, ils peuvent être utilisés diverses méthodes– Échographie, radiographie, tomodensitométrie et tomographie magnétique.

radiographie poitrine peut aider à identifier la forme pulmonaire de la tuberculose, et un ECG peut aider à identifier l'endocardite infectieuse. Dans certains cas, une biopsie peut être indiquée.

L'établissement d'un diagnostic en cas de fièvre légère peut souvent être compliqué par le fait que le patient peut avoir plusieurs causes potentielles du syndrome, mais il n'est pas toujours facile de distinguer les vraies causes des fausses.

Que faire si vous découvrez que vous ou votre enfant avez une fièvre persistante ?

Quel médecin dois-je contacter en cas de ce symptôme ? Le moyen le plus simple est de s'adresser à un médecin généraliste, qui, à son tour, pourra orienter vers des spécialistes - un endocrinologue, un infectiologue, un chirurgien, un neurologue, un oto-rhino-laryngologiste, un cardiologue, etc.

Bien entendu, la fièvre légère, contrairement à la fièvre fébrile, ne présente pas de danger pour l'organisme et ne nécessite donc pas traitement symptomatique. Dans un tel cas, le traitement vise toujours à éliminer raisons cachées maladies. L'automédication, par exemple avec des antibiotiques ou des antipyrétiques, sans une compréhension claire des actions et des objectifs, est inacceptable, car non seulement elle peut être inefficace et floue. image clinique, mais conduira également au développement de la véritable maladie.

Mais l’insignifiance d’un symptôme ne signifie pas qu’il ne faut pas y prêter attention. Au contraire, une fièvre légère est une raison pour subir un examen approfondi. Cette étape ne peut être reportée à plus tard, en vous rassurant sur le fait que ce syndrome n'est pas dangereux pour la santé. Il faut comprendre que derrière un dysfonctionnement du corps aussi insignifiant peut se cacher de graves problèmes.