Sous l'influence du massage, l'élasticité augmente fibre musculaire, la fonction contractile s'améliore, l'atrophie musculaire est évitée et réduite, le métabolisme et l'absorption par les cellules musculaires s'améliorent diverses substances, la circulation lymphatique et sanguine dans les muscles, leur nutrition et leur régénération. Lors du massage, les muscles sont libérés des cicatrices et des adhérences. La fonction contractile des muscles augmente particulièrement sensiblement en cas de parésie flasque et de paralysie. Le massage soulage la fatigue musculaire et améliore les performances musculaires. Un massage léger et de courte durée rétablit les performances des muscles fatigués plus rapidement qu'un repos passif de courte durée. Sous l'influence du massage, la circulation sanguine dans les articulations s'améliore et tissus mous, entourant les articulations, l'appareil burso-ligamentaire est renforcé, la résorption des épanchements articulaires et des dépôts pathologiques est accélérée, la fonction de la membrane synoviale et la mobilité articulaire sont améliorées. Pendant le traitement maladies articulaires Le massage des muscles directement liés à l'articulation malade, ainsi que les lieux de fixation des tendons, ligaments et capsules articulaires aux os, sont d'une grande importance. Aux endroits où les tendons et les ligaments sont attachés à l'os, des conditions sont créées pour le dépôt de sels et une inflammation résiduelle. Ces endroits sont souvent très douloureux et doivent être massés avec soin. Grâce à l'amélioration de l'apport sanguin aux tissus entourant les articulations, au déplacement et à l'étirement des tissus lors du massage, les adhérences sont éliminées, le plissement des tissus périarticulaires est évité, ce qui améliore la fonction des articulations.

Influence physiologique massage sur le système nerveux

Le système nerveux est le premier à percevoir une irritation mécanique appliquée sur la peau du patient par les mains d’un massothérapeute lors d’un massage. En utilisant diverses techniques de massage, en modifiant leur force et leur durée d'exposition, vous pouvez modifier l'état fonctionnel du cortex cérébral, réduire ou augmenter l'excitabilité du centre système nerveux, renforcer ou raviver les réflexes perdus, améliorer la nutrition et les échanges gazeux des fibres nerveuses et la conductivité influx nerveux. Sensations subjectives lors du massage avec faire le bon choix techniques de massage, méthodes et techniques de massage et dosage exact se traduisent par une sensation de chaleur agréable dans tout le corps, un bien-être général amélioré, une augmentation du tonus général et de la satisfaction physique. À abuser un massage peut avoir lieu faiblesse générale, sensation de faiblesse, irritabilité, palpitations, douleur, vertiges, etc. De toutes les techniques de massage, les vibrations mécaniques ont l'effet réflexe le plus prononcé sur le système nerveux. La physiologie russe a montré qu'il existe une relation complexe entre la force de la stimulation et la réponse. Il a été établi que les caresses et les frottements légers et lents réduisent l'excitabilité des tissus, éliminent la douleur et ont un effet calmant sur le système nerveux. Au contraire, avec des caresses et des frottements vigoureux et rapides, le degré de processus irritables augmente. L'utilisation d'un cours de massage crée chez le patient ligne entière connexions réflexes conditionnées, puisque les techniques de massage sont Stimulation externe. Ces stimuli sont appliqués à plusieurs reprises sur une zone spécifique du corps, en certaines heures et dans un certain environnement, ils deviennent des stimuli conditionnés, source de formation de nouvelles connexions conditionnées dans le cortex cérébral et les centres sous-corticaux. Les techniques de massage sont une source de formation de connexions conditionnées dans la zone du premier système de signaux, tandis qu'un mot d'encouragement prononcé en temps opportun agit via le deuxième système de signaux. Sur la base d'observations scientifiques, les scientifiques ont établi que la réaction la plus prononcée de l'organe malade peut être obtenue en irritant par massage une certaine zone cutanée associée à l'organe malade par des relations segmentaires-réflexes. Par exemple, le cœur réagit au massage au niveau de la septième vertèbre cervicale et de la région sous-clavière gauche, l'estomac réagit à l'irritation avec un massage au niveau de la cinquième vertèbre thoracique ou peau de l'abdomen dans la zone de projection de l'estomac vers l'avant paroi abdominale. Taper sur le sacrum augmente le péristaltisme intestinal. Le massage de la colonne lombo-sacrée et thoracique inférieure a un effet régulateur sur la circulation sanguine des organes pelviens et des membres inférieurs. Ces zones sont appelées réflexogènes. Ces zones sont riches en innervation autonome. Le massage sélectif dans ces zones est appelé réflexe-segmentaire. A.E. Shcherbak a été le premier à proposer d'utiliser à cet effet la zone du collier, qui appartient aux segments C4-D2. Il est riche en terminaisons nerveuses autonomes associées aux noyaux rachis cervical Système nerveux sympathique. Le massage de la zone du col a un effet normalisateur sur la circulation sanguine dans le cerveau, le cœur, les organes du cou et les membres supérieurs. Il est conseillé d'utiliser le massage de cette zone pour l'hypertension, la migraine, la neurasthénie et autres. Masser la région sous-clavière gauche modifie la pression artérielle et la fréquence cardiaque. En affectant les zones gastriques, la douleur, les nausées et les brûlures d'estomac du patient diminuent ou disparaissent. Il convient d'ajouter que l'effet du massage sur le corps dépend de manière significative de la présence ou de l'absence de l'influence de stimuli négatifs externes. Faire la queue, le bruit, les conversations animées du personnel médical en présence du patient, tout cela réduit considérablement l'effet thérapeutique du massage.

Techniques du classique massage thérapeutique

Il existe des principales techniques de massage :
1. Caresser.
2. Frotter.
3. Pétrir.
4. Vibrations.

Caresser

Tout massage commence par des caresses. Il est utilisé après toute autre technique de massage et met fin à toute procédure de massage. Le caresser est une technique où la main du massothérapeute glisse sur la peau de la zone massée sans la bouger ni l’étirer. Pour améliorer la glisse des mains du massothérapeute lors de l'exécution d'une technique de caresses, utilisez du talc ou de la vaseline. Les caresses peuvent être plates et enveloppantes, superficielles et profondes. Types de caresses planes : séparées-séquentielles, caresses avec poids, en forme de râteau, de repassage, en forme de peigne. Types de caresses de préhension : en forme de pince et en forme de croix.

Le but des caresses est d'améliorer l'élasticité de la peau, la circulation sanguine et lymphatique, de réduire la douleur, d'améliorer tonus vasculaire, améliorant les processus d'inhibition dans le cortex cérébral, réduisant l'augmentation du tonus musculaire, améliorant la conductivité et l'excitabilité du système nerveux périphérique.

Effet physiologique des caresses : Tout d’abord, les caresses ont un effet sur la peau. La peau devient rose, élastique, ferme, car les caresses améliorent la circulation sanguine capillaire de la peau et des tissus sous-cutanés. Ceci se traduit par une légère hyperémie de la peau de la zone massée et une sensation de chaleur agréable chez le patient. Lors des caresses, les vaisseaux se rétrécissent rythmiquement puis se dilatent. Une sorte de gymnastique vasculaire se produit. Les caresses superficielles affectent les vaisseaux superficiels, les capillaires, les artérioles et les veinules, tandis que les caresses profondes affectent les gros vaisseaux profonds, principalement les veines et les vaisseaux lymphatiques. Dans le même temps, il ne faut pas oublier que selon la méthode, la technique et la durée, les caresses peuvent avoir un effet calmant ou stimulant sur le système nerveux central et périphérique. Les effleurages superficiels lents et prolongés calment le système nerveux, ont un effet analgésique, réduisent tonus musculaire. Sous l'influence de tels caresses, la respiration devient calme et profonde. L'effet calmant des caresses se manifeste clairement chez les patients atteints de neurasthénie. Pendant le massage, ils éprouvent un état de somnolence. Des caresses énergiques et rapides excite le système nerveux, améliorent la contractilité musculaire et augmentent le tonus musculaire. Le massothérapeute doit savoir que des caresses rapides et énergiques ne peuvent pas être utilisées avec des insuffisance vasculaire, car il est trop fort effet irritant sur les récepteurs vasculaires et peut provoquer des spasmes, voire une paralysie de la paroi vasculaire.

Lignes directrices pour les caresses : La condition principale pour une bonne caresse est la relaxation maximale possible des muscles. Lorsque les muscles sont tendus, les vaisseaux sanguins se rétrécissent, ce qui réduit l'effet thérapeutique des caresses. Les caresses sont utilisées comme technique indépendante dans les premières procédures au début du traitement des contusions, des entorses et de la sensibilité cutanée accrue afin de réduire la douleur et de permettre aux tissus de s'adapter aux contraintes mécaniques. Les caresses superficielles sont une préparation aux caresses profondes. Les effleurages de surfaces planes peuvent être effectués dans toutes les directions, et ils sont effectués de telle manière que les mains du massothérapeute glissent sur la peau de la zone massée, touchant à peine sa surface. Les caresses planaires superficielles chez certains patients provoquent une irritation du système nerveux et inconfort. Par conséquent, lors de l'exécution de tels caresses, il est nécessaire de prendre en compte caractéristiques individuelles système nerveux de chaque patient. S'il ne supporte pas les caresses superficielles, il vaut mieux remplacer cette technique par des caresses profondes. Si les caresses sont utilisées pour améliorer la circulation lymphatique et sanguine, elles doivent être effectuées en profondeur, lentement et toujours dans le sens du mouvement du sang veineux et de la lymphe le long des vaisseaux principaux de la périphérie vers le cœur. En cas d'œdème et de congestion, des caresses profondes et enveloppantes doivent commencer à partir d'une zone située au-dessus du site d'œdème ou de stagnation afin de dégager la voie à l'écoulement du liquide de la zone sous-jacente. Les caresses doivent être effectuées de manière fluide et rythmée. La force de pression pendant les caresses varie en fonction des caractéristiques anatomiques et topographiques de la zone massée et de l'état fonctionnel de ses tissus. La pression pendant les caresses est augmentée aux endroits des gros faisceaux neurovasculaires, aux endroits des fascias denses et des aponévroses. est réduit dans les zones couvertes de fine couche tissus mous, aux endroits des saillies osseuses. Lors de l’exécution d’une technique de caresses, les mains du massothérapeute doivent suivre tous les contours de la zone massée. Sur la zone douloureuse, les caresses se font superficiellement, et sur la zone sus-jacente, plus profondément. Plus l'angle entre la main et la surface de la zone massée est grand, plus la pression et la profondeur d'action lors des caresses sont importantes. Les caresses peuvent être effectuées avec une ou les deux mains, la pulpe d'un ou plusieurs doigts, la paume, épaississement musculaire le bord radial de la paume (thénar), le dos des doigts, les extrémités distales des phalanges principales des doigts serrés en un poing.

Méthodes pour effectuer des caresses planes : Les caresses sur une surface plane sont effectuées avec la paume entière, une ou les deux mains. Il s’utilise sur n’importe quelle partie du corps. Des caresses séparées et séquentielles sont effectuées avec les paumes des deux mains. Dans ce cas, une paume bouge après l’autre. La technique peut être réalisée avec différents niveaux de pression. La technique est utilisée sur le dos, l’avant-bras, l’épaule, la cuisse, le bas de la jambe et sur la face avant de la poitrine. Caresses planaires avec poids - technique profonde. Lors de son utilisation, une main est placée sur l'autre pour ajouter du poids et augmenter la profondeur d'impact. La vitesse des mains du massothérapeute doit être lente. La technique s'utilise uniquement sur les grands groupes musculaires : dos, bas de jambe et fesses. Les caresses en forme de râteau sont effectuées avec les coussinets des doigts redressés et largement espacés. De plus, la brosse se déplace selon un angle de 45 degrés par rapport à la surface massée. La technique peut être réalisée vers l’avant, lorsque la main du massothérapeute s’éloigne de vous, ou vers l’arrière, lorsque les mains du massothérapeute se dirigent vers vous. En avançant, la technique est plus rigide ; en reculant, la main du massothérapeute est plus douce. Cette technique est rarement utilisée pour contourner les égratignures mineures, les grains de beauté, les papillomes et les varices. La technique peut être utilisée sur le cuir chevelu, le dos, la poitrine et les membres inférieurs. Le repassage s'effectue avec la face arrière des phalanges des quatre doigts. Les doigts sont redressés et la main est à angle droit par rapport à eux. La technique s'effectue avec une ou les deux mains sur le dos, la région lombo-sacrée, les fesses, les cuisses et la poitrine. Les caresses en forme de peigne sont une technique très profonde. Lors de son utilisation, vous devez utiliser du talc. La technique est réalisée avec les extrémités distales des phalanges principales des doigts serrées en un poing. Peut être effectué avec une ou les deux mains sur le dos, les fesses, les cuisses et l'arrière du bas de la jambe. Les mains du massothérapeute doivent bouger lentement et uniquement en direction des fibres musculaires.

Façons d'effectuer la technique des caresses de préhension : Les caresses en forme de pince sont effectuées avec les coussinets du pouce et de l'index, qui saisissent le rouleau musculaire et glissent le long de celui-ci. La technique peut être réalisée à une main ou aux deux mains sur le muscle trapèze, le muscle sternocléidomastoïdien, le bord inférieur du muscle grand pectoral, le muscle deltoïde, les têtes des muscles biceps et triceps brachial, le muscle brachioradial, le muscle couturier. , les chefs du muscle quadriceps fémoral, les muscles du groupe postérieur de la cuisse (semi-membraneux, semi-tendineux et biceps fémoral), sur le ventre des muscles gastrocnémiens, le tendon d'Achille et les doigts et orteils. Les caresses en forme de croix sont effectuées avec les paumes des deux mains. Dans ce cas, les mains enserrent les membres supérieurs et inférieurs de manière à ce que les doigts se chevauchent en se croisant légèrement. La technique des caresses profondes s’utilise uniquement sur les membres.

Trituration

Lors de l’exécution d’une technique de frottement, la main du massothérapeute déplace la peau et les tissus sous-jacents. Le frottement peut être superficiel et profond, continu et intermittent. Types de frottements : alternés, sciés, rabotés, hachurés, en peigne, en spirale, en pince.

Le but du frottement : améliorer la mobilité des tissus, étirer les cicatrices et les adhérences, relâcher et écraser les dépôts pathologiques, améliorer la circulation sanguine, augmenter la fonction contractile musculaire. Accélération des processus d'élimination des épanchements pathologiques et des hémorragies dans les tissus et les articulations, réchauffement des tissus et effet analgésique.

Effet physiologique du frottement : Le frottement contribue à améliorer la mobilité des tissus, à étirer les cicatrices, les adhérences, à détacher et à écraser les dépôts pathologiques. Ceci est particulièrement important en cas d’arthrite, d’arthrose et de raideur articulaire. Sous l'influence du frottement, la fonction de l'appareil articulaire-ligamentaire s'améliore considérablement. Grâce aux effets neuro-réflexes et humoraux du frottement, les vaisseaux se dilatent, une hyperémie prononcée apparaît non seulement dans la peau, mais également dans les tissus profonds, et un flux sanguin accru se produit vers la zone massée, ce qui contribue à accélérer le processus d'élimination des épanchements, des hémorragies et des dépôts pathologiques. Un flux sanguin abondant vers la zone massée améliore la nutrition et la régénération des tissus endommagés. Il est conseillé d'utiliser cette propriété de frottement dans le traitement des fractures, pour accélérer la formation de callosités, accélérer la régénération d'un nerf endommagé, etc. Le frottement augmente le tonus et la fonction contractile des muscles pendant troubles fonctionnels système neuromusculaire, avec parésie flasque et paralysie, empêchant la fonte musculaire et l'atrophie. Le frottement le long des troncs nerveux et aux points de sortie des nerfs réduit excitabilité nerveuse. Par exemple, le frottement est largement utilisé pour la névrite, la névralgie, la plexite, la radiculite, non seulement en raison de son effet analgésique prononcé, mais aussi parce que sous l'influence du frottement dans le nerf et les tissus environnants, la nutrition et les échanges gazeux s'améliorent et les restes d'inflammation se dissoudre plus rapidement.

Instructions méthodologiques pour l'application du frottement : La condition principale pour un bon frottement est la relaxation maximale possible des muscles. Plus l'angle entre la brosse de massage et la surface de la zone massée est grand, plus la force et la profondeur de l'impact lors du frottement sont grandes. Les lubrifiants et les poudres affaiblissent l'effet du frottement. Il est impossible d'appliquer le frottement au même endroit pendant une longue période en raison du risque de blessure à la peau. Lors du frottement, la partie du corps massée doit disposer d’une zone d’appui solide et stable. Le frottement peut être effectué dans toutes les directions et la force de pression de la main du massothérapeute doit être la même dans toutes les directions. Plus le mouvement des mains du massothérapeute est lent, plus le frottement est efficace. La force de pression du frottement peut être augmentée dans les zones recouvertes d'une épaisse couche de tissus mous, de fascias denses et d'aponévroses, ou réduite dans les zones recouvertes d'une fine couche de tissus mous et dans les zones douloureuses. Le frottement doit être effectué de manière rythmée. Si la technique de frottement est effectuée correctement, la douleur ne devrait pas augmenter. Le frottement peut se faire avec une ou les deux mains, la paume, la thénar, l'hypothénar (épaississement musculaire du bord ulnaire de la paume), le bord ulnaire de la main, les extrémités distales des phalanges principales des doigts serrés en un poing. , la pulpe d’un ou plusieurs doigts, le poing, le coude et même le bord cubital de l’avant-bras.

Méthodes d'exécution de la technique de frottement : Le frottement alterné est effectué avec les paumes des deux mains, qui se déplacent simultanément dans des directions mutuellement opposées. Des frottements alternés sont utilisés sur le dos, la ceinture scapulaire, la poitrine, l'abdomen, la région lombo-sacrée, les fesses et les membres. Au niveau du front, des frottements alternés sont effectués avec les coussinets de l'index ou du majeur. Le sciage s'effectue à deux mains, avec le bord cubital de la main et parfois l'avant-bras. Les mains effectuent les mêmes mouvements que lors des frottements alternés. Cette technique peut être réalisée d'une seule main. Lors du sciage, les paumes se tiennent verticalement par rapport à la surface de la zone massée à une distance d'un à un centimètre et demi les unes des autres. Le sciage est utilisé sur la nuque, la ceinture scapulaire, le dos, la poitrine, l'abdomen, la région lombo-sacrée, les fesses, les membres supérieurs et inférieurs. Le rabotage s'effectue généralement d'une seule main, le bord du coude placé verticalement, comme lors du sciage, mais à l'inverse, la main du massothérapeute effectue des mouvements courts, rapides et saccadés, comme un charpentier utilisant un rabot. La technique est utilisée sur le dos, les fesses et parfois les cuisses (très rarement). L'ombrage ressemble au rabotage, mais est effectué avec la pulpe d'un ou plusieurs doigts, redressé et placé à un angle de 30 à 35 degrés par rapport à la surface massée. En même temps, les doigts avancent ou reculent, par petits mouvements. La technique est plus souvent utilisée en cas de cicatrices et d’adhérences de la peau aux tissus sous-jacents. Le frottement en forme de peigne s'effectue de la même manière que les caresses en forme de peigne, mais le poing ne fait pas une ligne droite, mais un mouvement en spirale et en translation le long de la zone massée. Utilisé sur le dos, les fesses, parfois sur la face externe ou arrière de la cuisse. Le frottement en spirale avec quatre doigts est effectué à l'aide des coussinets de quatre doigts. A ce moment, la main repose sur le pouce étendu. Seuls les doigts qui font fonctionner un mouvement en spirale. La main peut avancer ou reculer. La technique peut être utilisée sur n’importe quelle zone anatomique. Le frottement en spirale peut être effectué avec un doigt (généralement le pouce ou le majeur), la paume, le poing ou le coude. Le frottement en spirale avec le pouce s'utilise sur les articulations, les tendons, le long de la colonne vertébrale le long des lignes paravertébrales, le long des troncs nerveux. Le frottement en spirale avec le majeur est utilisé sur les espaces intercostaux, aux points de sortie des nerfs, dans points douloureux. Frottement en forme de pince - Lors de l'exécution de la technique, les doigts sont positionnés comme s'ils caressaient avec une pince, mais ils n'effectuent pas un mouvement de glissement droit, mais déplacent le tissu dans un cercle stable. La technique est utilisée sur les articulations métacarpo-phalangiennes, métatarsophalangiennes, du coude, parfois sur le tendon d'Achille, l'os du talon et l'articulation de l'épaule.

Pétrissage

L’essence de la technique de pétrissage consiste à saisir, soulever, tirer, pousser, presser et relâcher les tissus. Le pétrissage peut être superficiel et profond, continu et intermittent. Types de pétrissage : pincement, feutrage, laminage, transversal, longitudinal.

Le but de la technique de pétrissage est d'augmenter la mobilité des tissus, de les libérer des cicatrices et des adhérences, d'éliminer les dépôts pathologiques, les produits de décomposition et la fatigue des tissus profonds, d'éliminer les épanchements, les œdèmes et stagnation, augmentant la fonction contractile et le tonus musculaire, améliorant l'apport sanguin aux muscles, leur nutrition, leur métabolisme et leur régénération, leur prévention et leur élimination atrophie musculaire, restauration d'une fonction musculaire normale.

Effet physiologique du pétrissage : Sous l'influence du pétrissage, le tonus et la fonction contractile des muscles augmentent considérablement. Le pétrissage est une sorte de gymnastique passive pour les muscles qui ne nécessite pas de tension volontaire du patient. Lors de la saisie et de la traction, le muscle se contracte et lorsqu'il est relâché, il se détend. Dans les propriocepteurs et les intérocepteurs du muscle, une masse d'influx nerveux afférents apparaît, qui est envoyée aux centres moteurs, augmentant leur tonus, ce qui augmente le tonus musculaire. Ainsi, le pétrissage est largement utilisé en cas de déficit musculaire fonctionnel, notamment en cas d’hypotonie musculaire. Le pétrissage améliore la circulation lymphatique et sanguine dans les muscles et autres tissus profonds, provoquant une hyperémie profonde, qui favorise la résorption des dépôts pathologiques, des épanchements et des hémorragies. En cas de blessures musculaires, le pétrissage améliore et accélère les processus de régénération. Le pétrissage est la technique principale des méthodes de massage thérapeutique et sportif. Qui sait pétrir, sait masser ! Cette technique est principalement utilisée pour influencer tissu musculaire.

Instructions méthodologiques pour le pétrissage : La condition principale pour un bon pétrissage est la relaxation maximale possible des muscles. Lors du pétrissage, vous devez tout d’abord vous assurer que le tissu n’est pas pincé. Au cours des deux ou trois premières interventions, un pétrissage superficiel est utilisé pour permettre aux tissus de s'adapter. Effet thérapeutique Plus on pétrit, plus il se fait lentement. Lors du pétrissage, la douleur ne doit pas s'intensifier. Lorsque le pétrissage est effectué correctement, il ne devrait y avoir aucune tension musculaire réflexe. Plus on utilise de force lors du pétrissage, plus cela doit être fait lentement. Le talc ou la vaseline affaiblissent l'effet du pétrissage. Ils doivent être utilisés en petite quantité si un pétrissage doit être effectué sur des zones couvertes de poils épais. Le pétrissage a un effet d'aspiration et de vidange prononcé. Cet effet est encore renforcé en combinant le pétrissage avec des caresses profondes. La technique de pétrissage peut être réalisée avec une ou les deux mains, avec la paume entière ou avec la pulpe d'un ou plusieurs doigts.

Modalités de réalisation de la technique de pétrissage : Le pétrissage en forme de pince s'effectue avec les coussinets du pouce et de l'index. Le muscle ou le tissu massé est saisi avec deux doigts, tiré, pressé et relâché par un mouvement de glissement. Ils touchent donc le muscle alternativement avec la main droite puis avec la main gauche sur toute la longueur du muscle. La technique est utilisée sur les muscles trapèze, deltoïde, sternocléidomastoïdien, les chefs des muscles biceps et triceps brachial, brachioradial, thénar, hypothénar, majeur. muscle pectoral, sartorius, chefs du muscle quadriceps fémoral, sur le gastrocnémien, sur le tendon d'Achille. Le feutrage est le type de pétrissage le plus doux. Effectué uniquement sur les membres. Lors de son exécution, la tige musculaire est saisie des deux côtés avec des paumes rainurées. Dans ce cas, les doigts sont étroitement pressés l'un contre l'autre et dirigés le long des fibres musculaires. Les mains du massothérapeute effectuent un mouvement vers l’avant et le muscle est roulé entre les paumes comme une côtelette. Les paumes compriment légèrement le muscle des deux côtés. Roulement - Lors de l'exécution de cette technique, les doigts du massothérapeute sont pliés en un poing, qui est placé à plat sur la zone massée, et la main de l'autre main saisit le tissu devant le poing dans un mouvement ovale-circulaire et roule dessus. il. La main avec le poing fermé avance uniformément, sans à-coups, avec un mouvement de glissement. Elle s'utilise sur le dos, le ventre, les fesses. Le pétrissage transversal s'effectue avec les mains des deux mains. La main et les doigts sont placés sur la tige musculaire. de sorte que les pouces soient un à la fois, et que le reste soit de l'autre côté de la tige musculaire, on saisit et tire d'abord avec la main distale, puis avec la main proximale. Ainsi, alternativement, en saisissant puis en relâchant le muscle, ils se déplacent dans la direction proximale. Ils sont utilisés sur les grands groupes musculaires du dos, de l'abdomen, des fesses, des cuisses, du bas des jambes et parfois de l'avant-bras. direction proximale le long des gros vaisseaux veineux et lymphatiques Il est déconseillé de pétrir dans la direction distale, surtout en cas de violation. circulation veineuse ou lymphostase. Lors du pétrissage longitudinal, le massothérapeute place ses mains le long du muscle en le recouvrant des deux côtés. Et dans cette position, il serre alternativement le muscle d'une main puis de l'autre, en se déplaçant dans la direction proximale. La technique est utilisée uniquement sur les membres. Tous les types de pétrissage peuvent être effectués de manière intermittente ou continue.

Vibration

La vibration manuelle consiste à transmettre des mouvements oscillatoires de force et de fréquence variables aux tissus massés. Les vibrations peuvent être continues et intermittentes, superficielles et profondes, stables et labiles. Types de vibrations continues : secousses, coups de coude, secousses. Types de vibrations intermittentes : tapotements, tapotements, hachages, perforations, matelassage.

Le but de recevoir des vibrations est de stimuler l'appareil myoneural, d'améliorer la circulation sanguine et lymphatique, la nutrition, le métabolisme et la régénération des tissus, d'améliorer le tonus vasculaire, d'élargir ou de rétrécir la lumière des vaisseaux sanguins, d'abaisser ou d'augmenter la pression artérielle, l'effet analgésique, d'améliorer les processus d'inhibition. dans le cortex cérébral, augmente le tonus musculaire et la fonction contractile des muscles et parfois en renforçant les réflexes tendineux affaiblis.

Effet physiologique de la réception des vibrations : L'effet des vibrations s'étend bien au-delà du site d'application, dont le massothérapeute doit se souvenir lorsqu'il masse des patients souffrant de parésie spastique et de paralysie. Les vibrations intermittentes de la main augmentent le tonus musculaire et peuvent augmenter la gravité des spasmes. Par conséquent, il ne peut pas être utilisé à la fois sur les muscles spastiques et étirés en raison de l’effet négatif direct et indirect sur l’hypertonie des muscles altérés. Au contraire, quand paralysie flasque une telle vibration est recommandée car elle renforce le tonus musculaire affaibli et augmente la fonction contractile musculaire. Les vibrations ont un effet réflexe prononcé et ont un effet polyvalent sur les organes et les tissus, en particulier sur l'appareil myoneural. Les vibrations, notamment mécaniques, provoquent un renforcement et parfois une restauration des réflexes éteints. Sous l'influence des vibrations, la fonction des voies s'améliore, diverses connexions réflexes du cerveau et de la moelle épinière avec les muscles, les vaisseaux sanguins et les organes internes sont renforcées. À une certaine fréquence, les vibrations ont un effet analgésique. Les vibrations provoquent une constriction ou une dilatation intense des vaisseaux sanguins, selon la fréquence des vibrations. Sous l'influence des vibrations, les fonctions motrices et sécrétoires s'améliorent tube digestif, les processus de régénération sont considérablement activés et la période de formation des callosités est fortement réduite. Sous l'influence des vibrations, le flux sanguin vers la zone massée augmente fortement, ce qui améliore la nutrition, le métabolisme et la régénération des tissus endommagés. Les vibrations provoquent une hyperémie profonde, augmentent le tonus musculaire, améliorent la fonction des glandes sécrétion interne. Il a été établi qu'avec des coups faibles et fréquents, les vaisseaux se rétrécissent et qu'avec des coups rares et forts, ils se dilatent. Les coupures dans la zone interscapulaire provoquent un ralentissement du pouls rapide.

Instructions méthodologiques pour la réception des vibrations : La condition principale pour effectuer correctement la réception des vibrations est la relaxation maximale possible des muscles. Les vibrations doivent être effectuées sans douleur. Plus l'angle entre la brosse de massage et la surface de la zone massée est net, plus la force de pression lors de la vibration est faible et plus le coup appliqué est vertical. Les vibrations de surface sont utilisées dans les zones protégées par une fine couche de tissus mous, et les chocs puissants sont utilisés dans les zones recouvertes d'une épaisse couche de tissus mous pour un impact profond. Plus les leviers osseux sont impliqués lors de vibrations intermittentes, plus la force du coup est grande et vice versa, plus les doigts et l'articulation du poignet sont tendus lors de vibrations intermittentes, plus le coup est dur et fort. Plus les doigts et l'articulation du poignet sont détendus, plus la vibration intermittente est douce et douce. Lorsque la technique de hachage est effectuée correctement, un son fractionné doit être entendu. Dans les zones de protubérances osseuses et dans les zones douloureuses, des vibrations intermittentes doivent être effectuées de manière superficielle et indolore. La vibration manuelle s'effectue de manière continue ou intermittente, de manière stable - en un seul endroit ou de manière labile - sur toute la surface massée, avec une ou les deux mains, paume, bord cubital de la main, bord radial de la main, poing, un ou plusieurs doigts.

Méthodes pour effectuer des vibrations continues : Des vibrations continues sont effectuées afin que la main massante ne quitte pas la zone massée. Les commotions cérébrales sont souvent pratiquées avec une seule main. Dans ce cas, la main du massothérapeute entre en contact avec la surface massée par le bord radial l'index et bord cubital pouce, largement espacés les uns des autres. La main du massothérapeute effectue un mouvement de translation glissant le long de la zone massée et en même temps se déplace rapidement d'un côté à l'autre, sans quitter sa surface. La technique est utilisée sur le dos, le muscle grand pectoral, membres supérieurs, l'abdomen, les fesses et les membres inférieurs. La poussée s'effectue avec les coussinets de quatre doigts placés à un angle de 45 degrés par rapport à la surface massée. La main du massothérapeute effectue des mouvements oscillatoires et élastiques de haut en bas. Dans le même temps, la main, sans quitter la surface massée, glisse vers l'avant ou vers l'arrière le long de la zone massée. Le traitement est effectué principalement au niveau de l'estomac, de l'intestin grêle et du gros intestin. Secouage - Si la technique est utilisée sur les membres, le massothérapeute prend la main du patient par la main et les doigts, ainsi que la jambe dans l'articulation de la cheville avec une ou les deux mains et effectue des mouvements oscillatoires. Le membre doit être complètement détendu. Si des secousses sont utilisées dans la région abdominale, le massothérapeute place les doigts des deux mains entre les côtes inférieures et les crêtes iliaques et effectue des mouvements oscillatoires avec tous les doigts, en les pliant uniquement au niveau des articulations métacarpophalangiennes. Les chocs sont dirigés de bas en haut.

Méthodes de réalisation de vibrations intermittentes : Les vibrations intermittentes consistent à délivrer une série de coups sur la zone massée. Le tapotement est effectué avec une main à moitié pliée et les doigts bien serrés. Les mouvements se produisent principalement dans articulation du poignet. La technique s'utilise sur les joues, le dos, la poitrine, l'abdomen, les fesses, les cuisses, l'arrière du bas de la jambe, l'épaule, le muscle deltoïde, l'avant-bras. Le tapotement se fait de la même manière que le tapotement. Les doigts sont légèrement serrés en un poing. La main est en pronation. La technique s'utilise au même endroit que le tapotement, à l'exception de la zone abdominale. Le hachage se fait avec le bord d'un pinceau placé verticalement. La technique est souvent réalisée à deux mains. La surface de frappe est le bord cubital du petit doigt. La technique s'utilise au même endroit que le tapotement, à l'exception de la zone du visage. La ponction est réalisée avec les coussinets ou les extrémités de plusieurs doigts, et dans des zones très limitées avec le bout ou le bout d'un doigt. Ce dernier est utilisé là où le nerf sort vers la surface. Lors de l’exécution de cette technique, les mains du massothérapeute effectuent une série de mouvements rapides avec leurs doigts, se déplaçant dans l’articulation du poignet. Le quilting est rarement utilisé. La technique s'effectue avec le bout des doigts des deux mains. Des coups coulissants sont appliqués selon un angle aigu sur la surface massée. Appliquer sur le dos, le ventre, les cuisses.

Massage à l'aide d'appareils spéciaux : Des tentatives d'utilisation du massage mécanique sont faites depuis longtemps. Divers appareils ont été développés pour faciliter le travail d'un massothérapeute, pour étendre et approfondir l'effet du massage manuel. Cependant large application le massage mécanique n'a commencé que lorsque l'étude de l'effet physiologique des vibrations sur le corps a commencé. Des conceptions originales d'appareils permettant d'effectuer des techniques de massage individuelles ont été proposées et les indications pour l'utilisation de cette méthode de traitement ont été scientifiquement établies. Les dispositifs de vibration mécanique ont grandement facilité l’utilisation de cette technique et en ont repoussé les limites. L'utilisation de vibrations manuelles est dans certains cas impossible en raison des caractéristiques anatomiques et topographiques de la zone massée (par exemple, dans la cavité nasale, le rectum). À l’aide d’appareils vibrants, les vibrations peuvent être facilement appliquées pendant une période assez longue, et à l’aide d’embouts vibratodes spéciaux, les vibrations peuvent être appliquées dans des zones inaccessibles aux mains du massothérapeute. Des régulateurs spéciaux sur de tels appareils permettent de doser les vibrations, en épargnant le patient et sans fatiguer le massothérapeute. Malgré tous les avantages du massage matériel, il ne peut pas remplacer complètement le massage contrôlé consciemment par la main humaine, qui détermine l'état des tissus, perçoit leurs réponses les plus subtiles et s'adapte aux conditions anatomiques et topographiques. Compte tenu des changements qui se produisent pendant le massage, le massothérapeute peut à chaque instant modifier la force de l'effet de massage, remplacer une technique de massage par une autre ou combiner différentes techniques simultanément lors du massage avec les deux mains, ce qui est impossible à faire avec des appareils de massage. Par conséquent, le massage mécanique par vibration ne fait que compléter le massage manuel, approfondit et étend son effet physiologique. Tous les appareils vibrants peuvent être divisés en deux groupes : Appareils à effets locaux et généraux.

L'effet du massage sur l'appareil articulaire-ligamentaire

En cas de lésions osseuses, le massage favorise une formation plus rapide des cals osseux et stimule les fonctions vitales du système musculo-squelettique. système musculo-squelettique, améliore l'élasticité de l'appareil ligamentaire, prévient ou aide à réduire les contractures existantes.

Sous l'influence du massage, les ligaments et les articulations acquièrent une plus grande mobilité. Le massage élimine les rides des capsules articulaires qui surviennent lors de blessures ou de maladies, aide à réduire le gonflement périarticulaire, accélère l'élimination des produits de désintégration et prévient le développement des conséquences de microtraumatismes de l'articulation.

L'effet positif du massage sur les ligaments et les articulations s'explique par le réchauffement de la zone massée, l'augmentation de la circulation sanguine et lymphatique et l'activation du liquide synovial.

L'effet du massage sur les organes internes

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Respect des règles nutrition adéquat et l'utilisation régulière du massage peut prévenir les maladies et, dans le cas de pathologies existantes, améliorer considérablement l'état du tractus gastro-intestinal.

La tâche du massage dans un premier temps est d'améliorer le péristaltisme intestinal et d'améliorer les propriétés conservatrices de l'intestin. Irritation mécanique de la paroi abdominale, ainsi que des interrécepteurs les organes internes conduit à la contraction des fibres musculaires lisses du tube digestif.

L'alternance de phases de massage excitateur et sédatif (contraction et relâchement des muscles intestinaux) permet de « décoller » les dépôts fécaux des parois intestinales et de nettoyer la muqueuse.

Ce massage est particulièrement indiqué pour les patients en état d'hypokinésie : en période postopératoire, avec pathologie de la colonne vertébrale, etc.

Le massage améliore la fonction respiration externe, augmente la perméabilité bronchique et réserve la capacité respiratoire, augmente la saturation et l'excrétion en oxygène du sang artériel gaz carbonique.

Avec la stimulation mécanique des récepteurs inspiratoires, les arcs réflexes du système de régulation de la respiration externe sont activés, ce qui entraîne une augmentation de la ventilation pulmonaire (d'environ 30 %), une augmentation des échanges gazeux dans les segments mal ventilés des poumons et une élimination de la congestion.

La percussion thoracique améliore l'état fonctionnel non seulement des poumons, mais également d'autres organes de la poitrine.

Le massage thoracique est particulièrement indiqué pour les patients après une intervention chirurgicale à la poitrine et cavités abdominales, ce qui constitue une bonne prévention de la pneumonie (Shterengern A. E., Belaya N. A., 1994). Un massage thoracique sédatif est également recommandé aux patients hypertendus pour améliorer la fonction respiratoire et normaliser le tonus des vaisseaux centraux.

L'effet du massage sur le métabolisme général

Il a été prouvé qu'avec le massage, le taux de consommation d'oxygène augmente de 30 à 35 % par rapport au repos et la sécrétion d'acide lactique par les reins et la peau augmente de 15 à 20 %.

Le massage provoque des modifications neuro-humorales ciblées basées sur des réflexes cutanés-viscéraux et nutritifs.

Cela contribue à augmenter la concentration d’hormones dans le sang et la lymphe, ainsi que d’enzymes dans les organes creux, connus pour être des catalyseurs. réactions chimiques, se produisant dans le corps. Ce dernier conduit à son tour à une accélération des processus à la fois associatifs et dissociatifs, c'est-à-dire une augmentation du niveau du métabolisme en général.

Atlas du massage professionnel Vitaly Alexandrovich Epifanov

L'effet du massage sur le système musculaire et l'appareil articulaire

Le massage a un effet réparateur sur le système musculaire. Sous l'influence du massage, le tonus musculaire et l'élasticité augmentent, leur fonction contractile s'améliore, la force et les performances augmentent.

Le massage a un effet bénéfique sur le fonctionnement des articulations et de l'appareil tendino-ligamentaire. Sous l'influence du massage, l'élasticité et la mobilité de l'appareil ligamentaire augmentent. À traitement de rééducation articulations, les techniques de frottement sont les plus efficaces. Le massage active la sécrétion du liquide synovial, favorise la résorption des gonflements, épanchements et dépôts pathologiques au niveau des articulations (Schéma 3).

Schéma 3. L'effet du massage sur le système musculaire et l'appareil articulaire

Le massage affecte activement les échanges gazeux, le métabolisme des minéraux et des protéines, augmentant ainsi l'excrétion de substances azotées du corps matière organique(urée, acide urique), des sels minéraux(chlorure de sodium, phosphore inorganique).

L'effet du massage sur le système musculaire Le système musculaire compte environ 400 muscles, qui représentent environ un tiers du poids total du corps humain. Tous les muscles sont divisés par emplacement - postérieur (muscles du dos, du cou), antérieur (muscles du cou, de la poitrine, de l'abdomen) et par type -