Sensibilisation je Sensibilisation (français sensibilisation, du latin sensibilis - sensible)

(biologique), acquisition par l’organisme d’une sensibilité accrue spécifique à substances étrangères- les allergènes. S. peut être causée par des bactéries et des virus (leurs antigènes et toxines), des produits chimiques, dont de nombreux médicaments, des poisons industriels, etc.

Les propriétés sensibilisantes de divers allergènes dépendent non seulement de la quantité de substance administrée, mais également de ses caractéristiques qualitatives et de l'état physique des antigènes. Ainsi, l’état d’autosensibilisation se produit plus souvent envers nos propres protéines endommagées en raison de la formation d’autoallergènes dans le corps. Les globulines sériques de cheval, comme les globules rouges, sont plus anaphylactogènes que les albumines et l'hémoglobine. L'exposition répétée à des allergènes sur un organisme sensibilisé peut provoquer des réactions allergiques telles que l'anaphylaxie (Voir Anaphylaxie) - maladie sérique (Voir Maladie sérique), phénomène d'Arthus (œdème inflammatoire local sévère). Le temps entre la première entrée d'un allergène dans l'organisme et l'apparition d'une hypersensibilité à celui-ci (cette condition est appelée allergie (Voir Allergie)) est défini comme la période S. ; elle peut varier de plusieurs jours à plusieurs mois voire années. Premières étapes de développement réactions allergiques rappellent à bien des égards le processus de développement de l'immunité et s'accompagnent également de la fixation d'allergènes dans les cellules du système réticuloendothélial, de la plasmatisation des cellules lymphoïdes et de la production d'anticorps dans celles-ci (voir Anticorps). La sensibilité cellulaire augmente dans l'organisme, des anticorps spécifiques s'accumulent et ne peuvent se combiner qu'avec l'allergène qui a provoqué leur formation.

Par analogie avec l'immunité, S. se distingue entre actif et passif. S. et l'immunité peuvent se développer en parallèle. Les schémas généraux d'apparition et de développement de S. ont été étudiés en utilisant l'exemple de S. actif aux allergènes sériques. Contrairement à la vaccination, S. est causée par des quantités minimes de sérum étranger sensibilisant ou d’autres protéines étrangères, ainsi que par des produits chimiques de faible poids moléculaire, notamment des médicaments. Les animaux sont sensibilisés afin d'étudier ce phénomène important pour le traitement d'un certain nombre de maladies humaines associées à S. Pour obtenir S. actif, non pas minime, mais significativement fortes doses allergène, différent pour différents animaux ; La taille de la dose dépend de la méthode et de la voie d'administration de S. animal. Ainsi, les cobayes reçoivent une ou deux injections sous-cutanées de 0,01 ml sérum de cheval ou solutions d'autres allergènes protéiques ;. lapins - 5-6 injections sous-cutanées 1-2 ou 3-5 ml sérum de cheval; chiens - 0,2-0,5 ml/kg une fois ou deux. La méthode sous-cutanée de S. est combinée avec la méthode intraveineuse : la première fois, le sérum est administré par voie sous-cutanée, la seconde - par voie intraveineuse. De la même manière, les chats, les furets africains, les loups, les ours et les renards peuvent être sensibilisés. Les singes sont sensibilisés par des injections intraveineuses petites quantités blanc d'oeuf. Le S. passif se produit lorsqu'un animal en bonne santé reçoit du sérum provenant d'un autre animal activement sensibilisé (pour un cobaye 5 à 10 ml, pour un lapin 15-20 ml). L'état de S. peut être transféré à un autre organisme, par exemple par une transfusion sanguine, et également éliminé ou affaibli par la désensibilisation (Voir Désensibilisation) du corps.

Lit. : Ado A.D., Allergologie générale, M., 1970 ; Maladies immunologiques, 2 éd., v. 1-2, Boston, 1971.

V.A. Ado.

II Sensibilisation

sensibilisation optique, spectrale, expansion de la plage spectrale de sensibilité des matériaux photographiques. Les émulsions photographiques réalisées à base d'halogénures d'argent (Voir Halogénures d'argent) portent ce qu'on appelle. sensibilité intrinsèque à la lumière dont la longueur d'onde λ ne dépasse pas 500 nm et sans S. sont insensibles aux rayons des régions vert-jaune, orange-rouge et infrarouge (IR) du spectre. Avec S., le photocouche acquiert ce qu'on appelle. photosensibilité supplémentaire dans ces parties du spectre ( riz. ) grâce aux colorants organiques qui y sont introduits (voir Colorants sensibilisants), qui sont adsorbés à la surface des cristaux d'halogénure d'argent. Le phénomène S. a été découvert en 1873. le scientifique G.K. Vogel.

Rayonnement absorbant avec λ supérieur à 500 nm, les couches adsorbées du colorant sensibilisateur transfèrent l'énergie d'excitation acquise aux microcristaux d'halogénure d'argent. Le mécanisme détaillé de ce processus, dans lequel apparaissent les centres d'une image photographique latente (voir Image photographique latente), n'a pas encore été suffisamment étudié. On ne sait pas exactement comment, dans un tel processus, les conditions sont créées pour la mise en œuvre de l'acte photochimique primaire - l'élimination d'un électron d'un ion halogène négatif et, par conséquent, la transition de cet électron de la bande de valence du cristal d'halogénure d'argent. à la bande de conduction (pour la signification de ces concepts, voir l'article Solid State) .

Chaque colorant sensibilisateur confère à la photocouche une sensibilité au rayonnement lumineux uniquement dans une partie relativement étroite du spectre comprise dans la plage de longueurs d'onde de 500 à 1 200. nm.

Par conséquent, plusieurs sensibilisants sont généralement introduits simultanément dans une émulsion photographique, augmentant ainsi la température. zone de sensibilité supplémentaire. Dans la gamme IR (λ>700 nm) les colorants les plus couramment utilisés sont ceux qui sensibilisent aux rayonnements de λ à 900-1000 nm. Les sensibilisateurs à longueur d'onde plus longue sont moins efficaces et sont mal conservés (voir Matériaux infrachromatiques). Pour quantifier l'action de S., des méthodes de sensitométrie spectrale sont utilisées.

S. est extrêmement largement utilisé dans la production de la plupart des matériaux photographiques modernes en noir et blanc et toutes couleurs, offrant non seulement une expansion de la plage de leur sensibilité spectrale, mais également un changement général de la photosensibilité (voir Désensibilisation).

Lit. : Meese K., James T., Théorie du processus photographique, trans. de l'anglais, Leningrad, 1973 ; Gorokhovski Yu., Etudes spectrales procédé photographique, M., 1960 ; Meiklyar P.V., Processus physiques dans la formation d'une image photographique latente, M., 1972.

L.N. Kaporsky.

Courbes de dépendance du logarithme de photosensibilité logS λ sur la longueur d'onde lumineuse λ d'une photocouche non sensibilisée (1) et d'une photocouche sensibilisée sur toute la gamme du rayonnement visible (2).

Grande Encyclopédie soviétique. - M. : Encyclopédie soviétique. 1969-1978 .

Synonymes:

Voyez ce qu’est « sensibilisation » dans d’autres dictionnaires :

sensibilisation- et, f. sensibilisation f., allemand Sensibilisation lat. sensibilité sensible. 1. En photographie, augmenter la photosensibilité des matériaux (plaques, films, papier). Sensibilisation optique. Sensibilisation spectrale. BAS 1. Après... ... Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe

sensibilisation- (du latin sensibilis sensible) sensibilité accrue des centres nerveux sous l'influence d'un stimulus. Lorsque des stimuli sensoriels sont utilisés, S. est généralement masqué par un processus se développant simultanément adaptation sensorielle. Rapport... ... Grande encyclopédie psychologique

- (du latin sensibilis sensible) en biologie, augmentant la sensibilité du corps animal et humain (ou organes individuels, par exemple. organes sensoriels) aux effets de tout irritant (principalement chimique). La sensibilisation réside dans... ...

I (du latin sensibilis sensible) (biol.), augmentant la sensibilité du corps animal et humain (ou des organes individuels, par exemple les organes sensoriels) aux effets de tout irritant (principalement chimique). La sensibilisation réside dans... Dictionnaire encyclopédique

Dictionnaire de sensibilité des synonymes russes. sensibilisation nom, nombre de synonymes : 7 sensibilité accrue (1)... Dictionnaire de synonymes

SENSIBILISATION- (du latin sensibilis sensible), augmentant la sensibilité réactive des cellules et des tissus. Le concept de S. est la base sur laquelle est construite toute la doctrine des allergies (voir), ou maladies allergiques : telle ou telle maladie est incluse dans ...... Grande encyclopédie médicale

Introduction photographique de sensibilisants dans une émulsion photographique pour augmenter la photosensibilité naturelle et élargir la région spectrale de photosensibilité supplémentaire dans les gammes jaune-vert, rouge et infrarouge... Grand dictionnaire encyclopédique

- [se], sensibilisation, pl. non, femme (du latin sensibilis sensible). 1. Exciter la sensibilité du corps aux effets de quelque chose (physiol.). 2. Sensibilité accrue aux rayons lumineux (plaques photographiques ; photos). Intelligent... ... Dictionnaire explicatif d'Ouchakov

1) Cellules S., processus d'adsorption de polysaccharides ou de protéines solubles Ags ou Abs sur les membranes d'érythrocytes ou d'autres cellules natifs ou traités à la trypsine ou au tanin. Ces cellules sensibilisées acquièrent la capacité de s'agglutiner... ... Dictionnaire de microbiologie

SENSIBILISATION(du latin sensibilis - sensible), augmentant la sensibilité réactive des cellules et des tissus. Le concept de S. est la base sur laquelle toute la doctrine de allergies(voir), ou sur les maladies allergiques : telle ou telle maladie est incluse dans le groupe des maladies allergiques si S. apparaît dans son apparition et son évolution ou si elle peut au moins être supposée. En plus des allergies spécifiques, S. est également important dans les parallèles g et i (Mogo et Keller), dans lesquels l'allergène (sensibilisant) et le facteur de résolution ne sont pas identiques, mais différents l'un de l'autre. La nature des sensibilisants, c'est-à-dire les substances et les énergies qui peuvent provoquer des modifications de la sensibilité réactive du corps, est extrêmement diverse. Cela inclut divers facteurs du monde qui nous entoure. Composants l'air et la lumière, une grande variété de substances des règnes animal et végétal, y compris les déchets de bactéries, diverses manifestations l'énergie électrique, chimique, etc. peut, dans certaines circonstances, jouer le rôle de sensibilisants. En même temps, il existe une différence d'attitude à l'égard de l'effet sensibilisant entre un organisme normal et un organisme ayant une sensibilité réactive déjà altérée. Tous les facteurs énumérés n'ont pas la capacité de sensibiliser un organisme normal. Ce dernier est inhérent au ch. arr. protéines. Cette capacité n'a pas encore été prouvée pour d'autres agents. Dans certains cas S. corps normal réalisées indirectement. Cela s'applique par ex. à S. lumière : on suppose que photochimique. l'inflammation résultant de l'action de la lumière entraîne l'absorption de protéines, qui sensibilisent déjà l'organisme (Peterson, Sorgo). Un organisme dont la sensibilité réactive est déjà altérée peut facilement être exposé à S. (secondairement) sous l'influence d'agents divers, même non spécifiques, qui ne sont pas capables de produire le même effet chez des individus présentant une sensibilité réactive normale. Dans le même temps, dans un organisme déjà sensibilisé par un agent, la sensibilité réactive devient généralement labile, de sorte que d'autres fluctuations de sensibilité surviennent facilement sous l'influence des facteurs les plus importants. raisons diverses. Dans ces conditions, l'ensoleillement, par ex. peut provoquer de tels processus réactifs sur la peau (urticaire, eczéma, dermatite) qui ne sont pas observés sur la peau d'un individu normal avec la même force d'exposition au même facteur. Divers organes et tissus peuvent servir de voies de pénétration de sensibilisants dans l'organisme, tels que : les poumons (asthme bronchique), les intestins (diverses allergies alimentaires), la peau, etc. Joue également un rôle important administration parentérale sensibilisateur. Expérimentalement, le processus S. s'effectue progressivement sur plusieurs semaines. Anaphylactogène S. apparaît déjà le 12ème jour à compter du moment de l'administration du sensibilisant. La connexion du sensibilisateur avec le tissu, qui sert ensuite de théâtre à la manifestation de l'allergie, est exactement la même dans différents cas différent : par exemple, dans certains cas, comme par exemple lors d'une exposition à la lumière sur la peau nue, S. est apparemment réalisé directement ; dans d'autres cas, au contraire, on suppose une connexion plus complexe - par un réflexe. Cela inclut diverses manifestations d'allergies cutanées après la prise de certains nutriments et même après des expériences émotionnelles (dermatoses psychogènes). En ce qui concerne les allergies bactériennes, on ne sait toujours pas si le contact direct ou l’exposition via le système nerveux joue un rôle. Chez S. anaphylactogène, l'adsorption de l'antigène par le réticuloendothélium est essentielle. Enfin, dans une autre catégorie de cas, comme avec S. sous l'influence de ce qu'on appelle. substances photodynamiques, la présence d'un agent supplémentaire est nécessaire (voir ci-dessous sur le mécanisme C). Le volume ou les dimensions du processus de sensibilisation varient également selon les cas. Dans la plupart des cas, un système est capturé, par exemple. Voies aériennes(asthme bronchique), cutanée (urticaire avec allergies alimentaires), muqueuses (rhume des foins). Dans une autre série de cas, il est cependant nécessaire d'observer des symptômes d'hypersensibilité dans un certain nombre d'organes : par exemple. les asthmatiques souffrent souvent d'eczéma ou d'urticaire de nature allergique. L'importance des facteurs constitutionnels ressort très clairement dans le développement des processus de sensibilisation (allergies familiales) et, dans certains cas, l'attention est attirée sur des caractéristiques organisationnelles telles que la vulnérabilité et l'instabilité particulières. de la peau et des muqueuses, qui peuvent devenir une porte d'entrée progressive de certains sensibilisants. Des facteurs tels que le sexe, l'âge, la quantité et la qualité du pigment cutané, ainsi que chez la femme, la grossesse, etc. sont également importants. Le rôle des facteurs constitutionnels à cet égard est si apprécié par certains auteurs qu'ils trouvent possible de parler de congénitaux. idiosyncrasies, c'est-à-dire qu'elles permettent la possibilité d'une sensibilité accrue même là où le moment de S. est essentiellement absent. Selon Doerr, ce n'est pas l'idiosyncrasie spécifique elle-même qui est congénitale, mais la prédisposition à son développement, tandis que la spécificité s'acquiert au cours de la vie de l'individu en fonction du contact avec l'une ou l'autre substance sensibilisante. En fin de compte, nous devons dire que, quelle que soit l'importance de la constitution dans le développement des processus de sensibilisation, néanmoins, dans certaines conditions, presque tous les organismes peuvent tôt ou tard devenir allergiques à certains égards, et les conditions constitutionnelles ne font que faciliter l'apparition de S. Avec S., il existe un état inverse, ou processus de désensibilisation, qui se caractérise donc par une diminution de la réactivité du corps ou de ses organes et tissus individuels. Dans la plupart des cas, les mêmes agents qui produisent S. peuvent servir de facteurs de désensibilisation, et en ce qui concerne la spécificité, une différence similaire est notée entre l'anaphylaxie et d'autres types d'allergies ; S. anaphylactogène est généralement spécifique, c'est-à-dire que le choc nécessite, à de rares exceptions près, l'administration répétée du même antigène que la première fois, dans d'autres cas de S. cette spécificité ne s'exprime pas dans une mesure suffisante : par exemple, avec S. à quinine telle en même temps on observe à l'antipyrine, avec S. à pollen un type de plante - sensibilité accrue au pollen et à d'autres types de plantes, etc. Les processus de désensibilisation par rapport à leur spécificité doivent être considérés comme se produisant ch. arr. selon ce dernier type (avec une certaine limitation de ce qui a été dit uniquement à propos de l'anaphylaxie), c'est-à-dire que la plupart des désensibilisants peuvent apparemment exercer leur effet sur divers sensibilisants et, à l'inverse, une sensibilité accrue à un sensibilisant peut être éliminée par l'utilisation de divers désensibilisants. Ainsi, la peau par rapport à la tuberculine peut être désensibilisée par la tuberculine, les rayons ultraviolets et les rayons X, et d'autre part, le même médicament peut être efficace pour un certain nombre des maladies les plus graves. diverses maladies(traitement tuberculinique l'asthme bronchique; allergies alimentaires --- différents types de peptones ; l'utilisation de la lumière solaire à doses massives pour une grande variété de lésions). On pourrait penser que l'iroteino-, la lacto-, l'auto- et l'hétérosérothérapie doivent en partie leur thérapie. effet dans divers cas d'une telle capacité non spécifique à désensibiliser les tissus. Entre S. et désensibilisation il y a la même relation qu'entre l'anaphylaxie et l'immunité : ce sont différents aspects ou stades de développement du même phénomène fondamental - la réactivité de l'organisme, et un état en remplace un autre, et parfois, dans un certain sens, ils peuvent coexister, comme étant étroitement liés les uns aux autres (immunité contre la variole chez les personnes vaccinées, avec symptômes simultanés d'hypersensibilité au virus vaccinal lors de la revaccination). V. l'anergie primaire positive (insensibilité initiale à un agent particulier) conduit par le développement d'un processus de sensibilisation à l'hyperergie (sensibilité accrue), de sorte que dans certaines conditions elle est remplacée par de l'anergie ; mais les étapes de désensibilisation sont parfois interrompues par des phases de sensibilité accrue, etc. Les méthodes de désensibilisation pour l'anaphylaxie sont différentes (voir. Anaphylaxie), Quant aux autres types d'allergies, ils se résument généralement à l'utilisation d'agents sensibilisants à une dose relativement plus élevée par rapport à ceux agissant en S. Cependant, ce qui a été dit ne peut pas être compris dans le sens où une seule dose importante est toujours suffisant pour la désensibilisation ; au contraire, des doses souvent massives au début peuvent donner un effet similaire à celui des petites doses, c'est-à-dire provoquer S. au lieu d'une désensibilisation. (En cas d'anaphylaxie, de fortes doses de l'antigène, administrées une seconde fois au moment opportun, provoquent un choc et ne désensibilisent pas l'organisme, et vice versa - de petites doses, mais administrées à l'avance, transfèrent l'organisme dans un état d'antigène. -anaphylaxie.) Par conséquent, ils utilisent généralement la méthode d'adaptation progressive du corps à des doses croissantes du sensibilisant . En cas d'allergies alimentaires, par exemple, on tente généralement d'abord d'établir la nature de l'allergène par administration intracutanée d'un extrait des substances à tester, ainsi que la présence ou l'absence de réaction cutanée pour une sensibilité accrue (ce qui ne donne cependant pas toujours un résultat clair). Ensuite, la substance qui provoque la souffrance est administrée à doses progressivement croissantes, per os ou, le plus souvent, par voie sous-cutanée. Certains auteurs recommandent la peptone polyvalente (bœuf, poisson, lait et œuf ; 1,0x3 1 heure avant les repas) comme agent désensibilisant presque universel dans de tels cas. La désensibilisation s'effectue de la même manière pour les autres allergies. À Pat. Parmi les pathologies basées sur la sensibilisation, on peut citer : 1) les cas d'hypersensibilité à certains produits toxiques dans certaines maladies infectieuses (réaction à la tuberculine dans le GRV ; à la malléine dans la morve ; à la « trichophytie » dans la trichophytose ; ici elle peut également être attribuée à la réaction au liquide des cloques d'échinocoque chez les patients échinococciques ; phénomènes réactifs vis-à-vis des vers ronds chez les personnes travaillant avec ces derniers *) ; 2) diverses formes cutanée à confirmer, présentant certaines caractéristiques spécifiques (« réaction tuberculeuse » - formation de tubercules avec une quantité insignifiante de virus tuberculeux, tandis que de rares cas de lésions primaires à travers la peau donnent un infiltrat inflammatoire banal) ; syphilis cutanée (pat.-an. changements dans les 1ère et 2ème périodes b-nor se réduisent principalement à des banals infiltrats inflammatoires, et ce n'est que dans le 3ème que se manifestent les manifestations du Ch. arr. caractère tuberculeux) ; 3) divers types de toxidermie de nature non infectieuse, comme la dermatite due à l'utilisation de teinture d'iode ; certains cas d'eczéma ; 4) un vaste groupe de soi-disant. allergies nutritionnelles; 5) certains cas d'asthme bronchique, de rhume des foins ; 6) sérum b-n ; 7) maladies de sensibilisation optique (à la lumière), à ​​la fois simples et causées par la participation de sensibilisants spéciaux de nature exogène (substances fluorescentes) et endogène (porphyrisme ; hématoporphyrie). De plus, les personnes optiques * Les personnes travaillant avec des vers ronds constatent depuis longtemps des phénomènes caractéristiques des maladies allergiques : urticaire, conjonctivite, écoulement nasal, toux (parfois même asthme). Toutes les personnes qui entrent en contact avec des vers ronds ne tombent pas malades. Les phénomènes persistent parfois même après l'arrêt des travaux sur les vers ronds. Certaines personnes ont tendance à considérer l'éosinophilie observée avec la gelminthiase comme une manifestation anaphylactique. le groupe comprend, etc. hydroa aestivalis et lupus érythématodes. En outre, il existe toute une série de tests de diagnostic, basés sur une S. préliminaire et une détection ultérieure de changements sous l'influence d'un facteur de résolution. Cela comprend les rhumatismes, la pneumonie lobaire, etc., la périartérite noueuse, la thromboangite de Buerger, la néphrosclérose maligne de Farah, etc. Dans un certain nombre de maladies, des modifications allergiques associées au C précédent peuvent être observées comme complications, par exemple. modifications du système vasculaire en cas de scarlatine, de typhus, de dysenterie, de méningite, de chroniosepsie. S. au cours de certaines maladies infectieuses se reflète dans la nature du processus dans différentes périodes b-nor (par exemple, avec à confirmer). Lorsque S. apparaît, l'appareil cellulaire réactif est apparemment reconstruit et le seuil de son irritation est abaissé, mais le mécanisme de ce processus reste encore inconnu. En tout cas, pas de morphol. aucun changement n'est noté et il semble s'agir de changements physico-chimiques subtils. changements. Le phénomène n'a rien à voir avec le cumul, ce qui ressort clairement du fait que S. se développe souvent à la suite d'une seule exposition à un allergène, tel que. dans l'expérience classique du choc anaphylactique, et du fait que lors des processus de sensibilisation, la sommation des effets conduit souvent au phénomène inverse - une diminution de la réactivité (désensibilisation ; voir ci-dessus). La plupart des auteurs reconnaissent la participation du système nerveux autonome au processus S. et, dans certains cas, cas-et glandes sécrétion interne. Cependant, il n'y a pas encore d'indications précises sur le lien de ce processus avec un certain état de tonus d'une partie quelconque du système nerveux autonome, et ici les phénomènes de sympatho- et de vagotonie peuvent être observés. Certes, le complexe de symptômes anaphylactiques, qui, comme on le sait, repose sur le processus de S. préliminaire, est interprété comme vagotonique, mais, d'une manière générale, au cours de S., il faut observer des fluctuations de ce rapport : la période d'excitation vagale peut être remplacé par une excitation sympathique. nerf, et la sympathicotonie observée dans la période initiale de développement de S. est ensuite remplacée par la vagotonie. En pratique, le traitement désensibilisant vise souvent à augmenter l'excitabilité des sympathies. système nerveux, mais en général coin. Il n'est pas toujours possible de détecter une excitabilité accrue du système nerveux autonome lors de manifestations d'hypersensibilité. D'un autre côté, il existe également un point de vue (Szondi) selon lequel il n'y a aucun lien de causalité entre le tonus du système nerveux autonome et le développement du processus d'hypersensibilité, et les deux ne représentent que des phénomènes coordonnés provoqués par la même cause. . Le rôle du système endocrinien dans le processus de S. n'a pas encore été clarifié. Il existe certaines indications sur l'importance de la glande thyroïde à cet égard (Kepinov : la thyroïdectomie empêche le développement du choc anaphylactique), ainsi que de la rate et du foie : en particulier, la splénectomie empêcherait également dans certaines conditions choc anaphylactique, cependant, selon Mautner, uniquement dans les cas où il est produit avant ou au début de C, et non chez des animaux déjà sensibilisés. Au contraire, Sakharov, « basé » sur le fait qu'il a déclaré que la fonction leucocytolytique de la rate est désactivée lors de S. en cas d'anaphylaxie, d'une part, et le rôle neutralisant des leucocytes dans divers types d'intoxications, d'autre part. D'autre part, la question d'un éventuel rôle de la rate dans la relation considérée se pose précisément dans le sens opposé. Quant au foie, Moldave, sur la base de ses expériences sur le blocage de cet organe avec du mascara, qui empêchait l'apparition du choc, serait arrivé à la conclusion que le foie, sous l'influence d'une irritation avec du mascara, produit une substance soi-disant spéciale qui désensibilise le corps. D'un autre côté, il existe des indications selon lesquelles le foie est nécessaire pour S. en cas d'anaphylaxie. De plus, le blocage du réticuloendothélium empêche S. de devenir anaphylactique, ce qui s'explique apparemment par la difficulté dans de telles conditions d'adsorption de l'antigène par ce système, nécessaire à la sensibilisation. Lors de l'analyse du mécanisme de S. dans différents cas, on a. pour arriver à la conclusion que ce dernier n'est apparemment pas toujours le même et le même. Ici, il faut tout d'abord distinguer entre S. anaphylactogène et S. dans d'autres types d'allergies. Au départ, comme on le sait, les deux. ces groupes de phénomènes ont été identifiés, mais ils sont ensuite arrivés à la conclusion qu'ils devaient encore être différenciés en raison de la présence ici de certains. caractéristiques distinctives, avec en même temps de grandes similitudes entre eux à d’autres égards. Tout d'abord, il convient de noter que S. dans l'anaphylaxie s'accompagne de la production d'anticorps, ce qui ne peut être dit de toutes les autres allergies, selon lesquelles il existe une différence dans le rôle du sérum ici et là, ainsi que dans le possibilité de transférer l'hypersensibilité d'un individu à un autre : le transfert de sérum d'un individu anaphylactique à un autre non anaphylactique confère à ce dernier les propriétés du premier, c'est-à-dire lui transmet S. (anaphylaxie passive), tandis qu'un certain nombre d'autres allergies donnent un résultat négatif à cet égard. S. dans l'anaphylaxie pourrait donc facilement s'expliquer du point de vue de la fixation sur les « éléments cellulaires (en particulier le système nerveux) d'anticorps produits en quantités infimes par l'organisme comme un résultat de la première injection d'un antigène, avec toutes les conséquences qui en découlent, comme l'ont postulé certains auteurs, si une telle interprétation n'était pas contredite par le fait de l'existence d'une anaphylaxie passive. Au contraire, dans l’aspect de la théorie de l’intoxication anaphylactique, le mécanisme de S. dans ces cas devrait être représenté non pas dans le sens d’un mécanisme quelconque. changements spéciaux dans les cellules, quelle quantité d'anticorps sont produits avec la possibilité de clivage ultérieur des complexes atomiques toxiques de l'antigène, et du point de vue physico-chimique. concept - sensibilisation aux colloïdes (voir ci-dessous). Le fait que le mécanisme S. n'est pas le même dans différents cas ressort clairement de certaines observations de ce qu'on appelle S. nature photodynamique, à savoir : on sait que les organismes les plus simples et les cellules multicellulaires sont sensibilisés à la lumière du soleil par des substances fluorescentes (expériences de Tappeiner et Jodlbauer sur les paramécies ; hémolyse de Sakharova et N. Sachs), mais il s'agit ici, comme l'ont découvert les chercheurs mentionnés , rien de plus que l'influence de l'oxygène, et l'effet photodynamique se résume à accélérer l'oxydation de la substance sujette à l'oxydation (paramécie ; globules rouges, etc.) avec la participation de la substance fluorescente peroxyde formée dans les conditions indiquées ( éosine -peroxyde, etc.). Le concept de S. est utilisé en biologie et en médecine de trois manières. Premièrement, ils parlent de S. de colloïdes, désignant ce type de recharge de particules colloïdales qui, avec une exposition ultérieure à l'un ou l'autre agent. , un phénomène de floculation se produit Deuxièmement, en immunologie, l'école de Bordet appelle « substance sensibilisa-trice ». ambocepteur(voir), voulant souligner par là que le mécanisme d'action de ce dernier sur l'antigène revient à préparer l'effet du complément sur celui-ci. Enfin, les vaccins sensibilisés sont compris comme des cultures bactériennes qui ont été préalablement mises en contact avec un sérum spécifique et qui, par conséquent, ont fixé certains anticorps sur elles-mêmes, de sorte que ces vaccins, selon Bezredka, donnent une réaction plus faible lorsque introduit dans l'organisme (le sérum lui-même fusionne alors avec les bactéries agglutinées). Lit. : Sakharov G. et Krasovskaya O., Leucocytolysines et antileucocytolysines dans l'anaphylaxie, Rus. Klin., 1928, n° 45 ; DracouJides N., Sensibilisation et désensibilisation en dermatologie, P., 1925 ; Low, R., Anaphylaxie et sensibilisation, Édimbourg, 1924 ; Pirquet von Cesenatico, Allergie, V., 1910 ; Ssacharoff G-. toi. K r a s sows k a j a O., Spielen die Leukocytolysine eine wesentliche Rolle bei der Anaphylaxie, Virch. Arch., Groupe. CCLXXXIV, H. 1, 1932 ; Ssacharoff Q., toi. Sachs H., ttber die hamolytische Wirkung der photodynamischen Stoife, Munch, med. Woch., n° 7, 1905. Voir aussi allumé. à l'art. Anaphylaxie Et Immunité. G. Sakharov.

La sensibilisation est une augmentation de la sensibilité des centres nerveux sous l'influence d'un irritant. Une sensibilité accrue peut survenir lors de l'anticipation d'un signal significatif, par l'expérience ou à la suite d'un exercice. Cela peut être dû à des exigences d'activité spécifiques ou résulter de la compensation de défauts sensoriels. Un exemple de sensibilisation dans le premier cas est la grande sensibilité de l'œil de l'artiste à la proportionnalité des formes et à la cohérence des couleurs et des nuances. Dans le second cas, il s’agit d’une augmentation de l’audition et de la sensibilité à distance aux obstacles chez les personnes aveugles.

La sensibilisation, l'adaptation et la synesthésie sont directement liées aux modifications de la sensibilité des analyseurs et concernent les caractéristiques qualitatives des sensations.

Sensibilisation des sensations

La sensibilisation des sensations est une augmentation de la sensibilité qui se produit sous l'influence des facteurs internes suivants :

• Fonctionnement du système des analyseurs et leur interaction. Lorsque l’intensité des sensations dans une modalité est faible, les sensations dans une autre modalité s’intensifient. Par exemple, lorsque la peau se refroidit légèrement, une légère sensibilisation apparaît ;
• Effets pharmacologiques sur le corps. L'introduction de diverses substances, comme l'adrénaline ou la phénamine, provoque une augmentation significative de la sensibilité des récepteurs ;
• Attitude psychologique. L’anticipation de tout événement, notamment significatif, peut donner lieu à une perception plus claire des stimuli. Ainsi, une prochaine visite chez le dentiste peut provoquer une augmentation des maux de dents ;
• Expérience acquise. Au cours de l’exécution d’une activité particulière, certains systèmes sensoriels se développent progressivement. Des exemples de sensibilisation incluent des dégustateurs expérimentés qui effectuent des analyses sensorielles basées sur des nuances subtiles, ou des musiciens qui distinguent à l'oreille la durée relative des notes.

En raison d'une forte excitation de certains analyseurs, la sensibilité d'autres peut diminuer. La désensibilisation est typique, par exemple, pour les travailleurs des ateliers industriels, car haut niveau le bruit altère quelque peu la vision.

La sensibilisation compensatoire se produit lorsque divers types de sensations sont supprimés ou absents, lorsque ce déficit est compensé par une augmentation de la susceptibilité d'autres analyseurs. Par exemple, l’audition s’améliore dans l’obscurité.

Définition générale de la sensibilisation

Le concept de « sensibilisation » est inévitablement utilisé dans toutes les sources littéraires et ressources Internet, y compris celles destinées aux patients n'ayant pas de formation médicale.

Aucune candidature ce concept Il est impossible d'en expliquer l'essence, les approches et la prévention.

Cependant, la méconnaissance de la définition de ce concept peut conduire à des interprétations initialement erronées. information médicale pour les allergies.

De plus, même les spécialistes éducation médicale(le plus souvent des médecins qui ne sont pas allergologues-immunologistes, mais qui s'occupent de maladies associées à des réactions pathologiques système immunitaire), cette notion a souvent été mal interprétée dans le passé.

Sensibilisé est un organisme, des organes, des tissus et des cellules qui ont préparé une sensibilité à un agent donné et sont capables de développer des réactions d'hypersensibilité à celui-ci.

Étant donné que la réaction allergique repose sur un mécanisme immunologique, la sensibilisation allergique est très spécifique à une substance spécifique de nature protéique - à un allergène ou à la propre protéine de l'organisme, qui est modifiée par une substance simple qui y est attachée (haptène).

La spécificité immunologique des réactions est déterminée par la présence de molécules spécifiques qui ne peuvent se lier qu'à une substance protéique spécifique (antigène) : solubles (anticorps spécifiques ou facteurs dits d'immunité humorale) ou situées à la surface des lymphocytes (récepteurs spécifiques de lymphocytes pour l'antigène, les clones de lymphocytes portant ces récepteurs sont des unités effectrices de ce qu'on appelle immunité cellulaire) (1).

Compte tenu de tout ce qui précède, la sensibilisation en allergologie et en immunologie peut être considérée comme la présence dans le corps (organes et tissus) d'une hypersensibilité préparée à un antigène spécifique.

La sensibilisation est provoquée par la présence de produits humoraux et cellulaires du système immunitaire qui réagissent spécifiquement avec cet antigène avec le développement d'une réaction d'hypersensibilité immunopathologique.

Caractéristiques de la sensibilisation allergique :

1. hypersensibilité accrue,
2. une forte spécificité des allergènes : antigènes à l'origine de cette hypersensibilité accrue,
3. la présence à la base de la sensibilisation d'anticorps spécifiques ou de lymphocytes porteurs de récepteurs spécifiques pour un allergène spécifique.

Cette signification est ancrée dans le concept de sensibilisation en tant qu’état du corps.

Dans la littérature médicale, le mot sensibilisation peut également désigner le processus d'acquisition de cet état lors du premier contact avec l'allergène et le processus de production d'anticorps spécifiques (immunoglobulines) ou de lymphocytes, spécifiques de l'allergène et provoquant une réaction d'hypersensibilité lors de contacts répétés. Autrement dit, la sensibilisation est tout ce qui se produit lors de la première réaction immunologique.

Sensibilisation à divers types de réactions immunopathologiques

Les processus de formation de sensibilisation ont leurs propres caractéristiques pour chacun

Dans le premier type de réactions immunopathologiques (anaphylaxie), qui surviennent dans la plupart des maladies allergiques, la sensibilisation à l'allergène se produit lorsque les lymphocytes B produisent des immunoglobulines E spécifiques.

Ces immunoglobulines E se lient aux récepteurs des mastocytes qui portent des médiateurs inflammation allergique.

Lors d'un contact répété avec l'allergène IgE, celles-ci se fixent sur les mastocytes et se lient aux déterminants antigéniques de l'allergène.

Cela se traduit par une libération mastocytes médiateurs de l'inflammation allergique avec développement de symptômes d'une maladie allergique. Autrement dit, dans le premier type (anaphylactique) de réactions allergiques, la base moléculaire de la sensibilisation est constituée d'anticorps IgE spécifiques à l'allergène.

Leur apparition en soi ne signifie pas l'apparition d'une maladie allergique, qui s'aggrave au contact d'un allergène.

Si des analyses de sang révèlent des IgE spécifiques à un allergène, ou si des tests cutanés sont positifs pour un allergène, mais qu'il n'y a pas d'antécédents de symptômes de réaction allergique à cet allergène, cette condition est appelée sensibilisation latente.

Avec cela, l'apparition d'une allergie cliniquement prononcée dans le futur ne peut pas être prédite avec précision. Il se peut qu'il n'apparaisse jamais chez le patient.

Dans le deuxième type (cytotoxique) de réactions immunopathologiques, la sensibilisation repose sur des anticorps de la classe IgG IgM, qui se lient à l'antigène de surface cellulaire et attirent les composants du complément et les macrophages pour détruire la cellule.

Parmi les maladies allergiques, le deuxième type de réactions immunopathologiques est l'un des mécanismes des allergies médicamenteuses.

Dans le troisième type (complexe immunitaire) de réactions immunopathologiques, la sensibilisation repose sur des complexes Anticorps IgG Classes d'IgM avec des antigènes dissous qui, circulant dans les systèmes liquidiens du corps, déclenchent l'activation du complément, l'agrégation plaquettaire et des lésions tissulaires avec le développement de symptômes de la maladie.

Un exemple de maladies allergiques avec un tel mécanisme serait allergie aux médicaments et la maladie sérique.

Dans le quatrième type (hypersensibilité de type retardée), la sensibilisation repose sur les lymphocytes T dotés de récepteurs allergènes, qui produisent des cytokines, des facteurs d'interaction entre les cellules du système immunitaire et attirent les macrophages vers le site de la réaction immunitaire. Les lymphocytes eux-mêmes se transforment en cellules tueuses qui détruisent les cellules cibles.

Des exemples d'une telle réaction sont allergiques dermatite de contact Et réaction tuberculinique (1).

Conditions de formation de sensibilisation dans divers types de réactions immunopathologiques

Les facteurs suivants contribuent à la formation d'une sensibilisation à un allergène :

• un certain nombre de conditions liées à la nature de l'allergène lui-même (la quantité d'allergène ayant pénétré dans l'organisme, sa structure),
• microenvironnement au lieu de développement de la réponse immunitaire elle-même (l'allergène est sous forme soluble dans le milieu interne de l'organisme ou est associé à surface cellulaire),
• caractéristiques héréditaires corps,
• autre (3).

Sensibilisation due à une allergie croisée

Une condition indispensable au développement de la sensibilisation est la présence d'un contact primaire avec l'allergène, au cours duquel des anticorps, des complexes immuns ou des lymphocytes T spécifiques sensibilisés se forment pour déclencher une réaction d'hypersensibilité.

Le fait d’un premier contact avec des allergènes n’est pas toujours immédiatement évident.

Ainsi, si un patient est sensibilisé aux antibiotiques, une réaction allergique peut se développer après la prise médicament pour la première fois de ma vie.

Le contact primaire avec le médicament, au cours duquel une sensibilisation s'est produite, pourrait avoir eu lieu par la consommation de produits dans lesquels l'antibiotique était utilisé comme conservateur, ou par un contact professionnel avec l'antibiotique. Cela arrive souvent aux travailleurs de la santé.

La plupart cause commune l'absence d'indication évidente dans l'anamnèse d'un contact primaire avec un allergène ayant provoqué une sensibilisation à celui-ci est un phénomène d'allergènes chimiquement similaires à celui auquel la réaction allergique s'est développée.

Par exemple, la cause d’une allergie alimentaire aux noisettes lors de leur première consommation dans la vie peut être la présence d’une sensibilisation aux allergènes croisés du pollen de bouleau.

Une réaction aux antibiotiques pénicillines peut survenir en raison d’une sensibilisation aux allergènes croisés provenant des moisissures (2).

Utilisation incorrecte des concepts « désensibilisation » et « hyposensibilisation »

Incompréhension du terme « sensibilisation » parmi travailleurs médicaux et dans la littérature médicale plus ancienne (rédigée par des médecins qui ne sont pas des allergologues-immunologistes), cela s'est produit le plus souvent dans le passé dans la caractérisation d'un certain nombre de médicaments.

Préparations de calcium, thiosulfates, préparations d'acide cromoglycique et même des antihistaminiques bien connus appelé à tort « désensibilisant » ou « hyposensibilisant »(4, 5).

En effet, ces médicaments agissent sur les médiateurs de l’inflammation allergique. Ils ne sont pas associés à un effet sur le stade immunologique de la réaction allergique. Ils agissent de manière non spécifique, réduisant l'intensité des symptômes de réactions à divers allergènes et.

Il existe également des immunomodulateurs, dont l'indication d'utilisation est de réduire la gravité des réactions allergiques, quelle que soit la nature de l'allergène qui les a provoquées (5).

D'une part, le concept hyposensibilisation non spécifique» justifié par l'effet des médicaments sur le système immunitaire comme caractéristiques du déroulement du traitement. AVEC en revanche, leur action n'est pas spécifique.

En médecine pratique, ils sont utilisés dans une mesure limitée en présence de contre-indications à l'immunothérapie spécifique des allergènes et en l'absence d'allergènes thérapeutiques pour celle-ci. Par conséquent, la littérature moderne sur la légalité de l’utilisation du terme « hyposensibilité non spécifique » pour désigner ces médicaments est peu disponible.

Un exemple classique de l’utilisation correcte du terme « hyposensibilisation » est son utilisation comme synonyme du nom.

Littérature

1. Allergologie clinique ci-dessous. éd. acad. RAMS, prof. R.M. Khaitova Moscou "MEDpress-inform" 2002 UDC 616-056.3 BBK 52.5 K49 pp. 26-33, 428-431, 436
2. P.V. Kolkhir Allergologie-immunologie fondée sur des preuves. "Médecine pratique" Moscou 2010 UDC 616-056.3+615.37 BBK 55.8+52.54 K61 pp. 26, 74-80
3. R.M. Khaitov, G.A. Ignatieva, I.G. Sidorovich Immunologie Moscou "Médecine" 2002 UDC 616-092:612.017 (075.8) BBK 52.5 X19 pp. 268-271
4. E.P. Chouvalov" Maladies infectieuses"manuel. 5e édition révisée et augmentée Moscou "Médecine" 2001 ISBN 5-225-04578-2 BBK 55.1 p. 355
5. UN. Okorokov "Traitement des maladies" les organes internes» Moscou « Littérature médicale » 2003 UDC 616/.4 BBK 54.1 volume 1 pp. 72-73

Le terme « sensibilisation » est utilisé en médecine pour décrire le processus par lequel divers stimuli externes provoquent influence accrue sur corps humain. De plus, ce terme est utilisé pour caractériser le processus de production d'anticorps contre des agents infectieux et d'autres agents pathogènes de diverses maladies. Sur la base de ces processus, des programmes de désensibilisation sont élaborés. Voyons ce qu'est la sensibilisation et considérons ce concept dans diverses branches de la médecine.

La sensibilisation d'un organisme en biologie est une augmentation de sa sensibilité aux effets des irritants.

La sensibilisation en médecine est un processus par lequel le corps humain reproduit activement des anticorps utilisés pour se protéger contre les agents pathogènes de diverses maladies. La fondation est construite sur les principes de ce processus diverses techniques désensibilisation. Le programme de désensibilisation est basé sur la réduction de l'influence des facteurs provoquants, ce qui élimine la susceptibilité du corps aux agents pathogènes. Lors de sa rentrée dans l’organisme, le système immunitaire déclenche la synthèse d’anticorps qui détruisent les micro-organismes nuisibles.

L'effet sensibilisant est un entraînement extraordinaire du corps humain, qui permet de réduire l'influence des facteurs agressifs. Cette action repose sur l'adaptation des systèmes internes aux effets négatifs des stimuli afin de prévenir leurs dommages.

La sensibilisation est l'une des composantes importantes d'une branche de la médecine telle que l'immunologie. A titre d'exemple, donnons une situation dans laquelle le corps humain pénètre agent infectieux. L'infection par un virus permet au système immunitaire de déclencher la création d'anticorps pour détruire les micro-organismes nuisibles. La création de ces anticorps permet au système immunitaire de prévenir la rechute de la maladie et de contrecarrer la réentrée des bactéries et des virus. Ainsi, l’immunité humaine protège systèmes internes depuis conséquences dangereuses ce qui pourrait causer la mort.

Le terme « sensibilisation » est assez souvent évoqué en allergologie. Il est utilisé pour décrire le développement et la manifestation différents types réaction allergique. La sensibilisation domestique est l'effet des allergènes « domestiques » sur le corps humain, qui entraîne l'apparition de symptômes allergiques. Sur la base de la sensibilisation, les spécialistes utilisent diverses méthodes, qui aident à identifier le degré de sensibilité à divers déclencheurs d’allergies.

En outre, le terme « sensibilisation » est activement utilisé dans le domaine de la psychologie pour expliquer le phénomène de sensibilité accrue du système nerveux aux effets de divers stimuli. Selon les experts, la sensibilisation du corps est étroitement liée aux processus d'adaptation sensorielle. Il est important de noter que le phénomène en question est observé chez tous les organismes vivants.. La seule différence est l'intensité de ce processus. À la base, la sensibilisation est une augmentation du degré de sensibilité, qui résulte de l'exposition à des exercices systématiques ou aux actions de divers analyseurs. Ainsi, la sensibilisation du corps peut être identifiée grâce à un entraînement spécial.

Le processus de sensibilisation rend le corps très sensible à des substances spécifiques

Selon les experts, deux domaines ont un impact sur la sensibilité des analyseurs. Le premier groupe comprend diverses pathologies perturber le travail analyseurs tactiles. Ces pathologies incluent la cécité. Dans cet exemple, la sensibilisation de l’organisme est provoquée par la nécessité de réaliser des actions compensatoires. Le deuxième groupe comprend diverses actions qui augmentent la sensibilité des analyseurs. DANS dans ce cas, important est accordé à des exigences spécifiques divers types activités.

Sensibilisation des sens

L’influence de l’environnement a un grand pouvoir sur la sensibilité humaine, ce qui provoque des modifications internes au corps. Le terme « sensibilité » fait référence aux protozoaires processus mentaux, qui reflètent les caractéristiques des objets environnants, qui constituent la base du monde matériel. De plus, ce terme est utilisé pour décrire un état interne obtenu grâce à l'impact de stimuli externes et internes sur certains récepteurs.

D'une manière générale, la sensibilisation du corps est une augmentation de la sensibilité due à une exposition ciblée divers facteurs. Ainsi, le processus d'interaction des sentiments est une transformation de certains analyseurs sous influence externe, ce qui entraîne des modifications dans de nombreux récepteurs. Le schéma suivant est assez intéressant : la forte influence de stimuli ayant un effet coordonné réduit la sensibilité des récepteurs, et faible influence augmente la sensibilité.

Les facteurs sensibilisants sont des irritants qui augmentent la sensibilité du psychisme humain. Jetons un coup d'œil aux types de facteurs les plus courants :

1. L'action combinée des récepteurs visant à renforcer leur interaction– une faible expression de sensibilité dans un domaine augmente la force d’expression de saturation dans d’autres domaines. Par exemple, un léger refroidissement peau, augmente la sensibilité de la peau à la lumière.
2. Attitudes psychologiques– à la suite d'une longue attente d'événements importants, la psyché humaine devient extrêmement sensible à l'action de divers facteurs irritants. Par exemple, on peut citer une situation dans laquelle attendre pour aller chez le médecin peut augmenter la sévérité du syndrome douloureux.
3. Expérience acquise– certaines actions contribuent au développement de divers analyseurs sensoriels. Un exemple est celui des parfumeurs qui, en entendant l’odeur d’un parfum, peuvent diviser ses notes en des dizaines de composants.
4. Effet sur les récepteurs internes de divers médicaments– l’utilisation de produits pharmaceutiques spéciaux peut avoir des effets à la fois positifs et mauvaise influence sur le degré de sensibilité des récepteurs internes.

La sensibilisation (du latin sensibilis - « sensible ») est l'acquisition par le corps d'une sensibilité accrue aux substances étrangères

Une augmentation du degré d'excitation de certains systèmes entraîne une diminution de la sensibilité d'autres récepteurs. Le processus d'irradiation de l'excitation est associé à l'interaction de sentiments qui ont de nature physiologique. La plupart des centres analyseurs sont concentrés dans le cortex cérébral.

Selon le lauréat du prix Nobel Ivan Petrovich Pavlov, même des facteurs irritants mineurs augmentent l'excitation du système nerveux, ce qui s'étend jusqu'au degré de sensibilité des autres systèmes d'analyse. L’exposition à des stimuli intenses entraîne une excitation caractérisée par une tendance à la concentration. Le processus ci-dessus affecte l'inhibition de nombreux récepteurs, ce qui entraîne une diminution de leur sensibilité.

Après avoir étudié le schéma de ces changements, vous pouvez influencer le corps à l'aide de stimuli spécialement sélectionnés. L'effet de l'utilisation de stimuli secondaires spécifiques s'exprime sous la forme d'une augmentation de la sensibilité des récepteurs interconnectés. Ce phénomène est devenu en quelque sorte la base de nombreuses pratiques utilisées dans la lutte contre la toxicomanie et l'alcoolisme.

Le processus de sensibilisation aux drogues et aux boissons alcoolisées repose sur l’utilisation complexe de produits pharmaceutiques, dont l’action vise à créer une sorte de barrière aux éléments nocifs. L’utilisation de cette méthode vous permet de provoquer un sentiment d’aversion à l’égard de l’utilisation de drogues psychotropes. L'efficacité de cette méthode thérapeutique est due à une réduction significative des envies de consommation de drogues. produits dangereux pour le corps. Après un certain temps, les personnes dépendantes à l'alcool et aux drogues connaissent un changement d'attitude à l'égard de leur mode de vie habituel. À un moment donné, le patient commence à jouir de sa « libération ». Le phénomène considéré peut être caractérisé comme des réflexes de nature acquise. Il convient de mentionner que cette méthode est utilisée exclusivement dans paramètres cliniques où le patient est sous surveillance médicale constante.

Sensibilisation chez les enfants

De nombreux parents s'inquiètent de la question de savoir ce qu'est la sensibilisation des enfants. Dans ce cas, la sensibilisation signifie une augmentation de l’activité du corps suite à une exposition répétée à divers stimuli. Le résultat de cette activité est une sensibilité accrue. Cela explique le fait qu'une seule exposition à des stimuli externes peut ne pas provoquer d'éveil, mais qu'une exposition répétée à des stimuli obligera l'enfant à effectuer un certain ensemble d'actions.

L'influence des stimuli sur le corps est étroitement liée au stade de développement de l'âge.

D'après les experts, plus haut degré La gravité du phénomène en question s'observe à l'âge préscolaire. DANS enfance, le travail des centres d'analyse est basé sur la réflexion, mais à mesure qu'ils vieillissent, leur fonctionnalité augmente. Les systèmes sensoriels gagnent progressivement en sensibilité, qui atteint son apogée entre vingt et trente ans. De plus, la sensibilité des récepteurs diminue progressivement.

Les sentiments humains se forment au fil des années et changent tout au long de la vie. Sur leur base, une organisation sensorielle se forme. Il est important de noter que la formation de la personnalité peut être basée sur une perception sensorielle limitée. La perte de plusieurs systèmes d'analyseurs peut être compensée par une augmentation de l'activité d'autres centres. A titre d'exemple, on peut dire que les personnes sourdes ont la capacité d'écouter de la musique en touchant un instrument de musique qui émet des vibrations inaccessibles aux personnes en bonne santé.

Dans le domaine de l'allergologie, la sensibilisation est une réponse inflammatoire du système immunitaire à l'action d'allergènes.

Synesthésie et sensibilisation

La sensibilisation du corps peut être provoquée par de nombreux irritants externes présents dans environnement. L'irritation d'un système d'analyse peut provoquer différentes sensations caractéristiques à la fois de celui-ci et d'autres récepteurs. Ce phénomène est appelé « synesthésie ». Ce phénomène peut prendre de nombreuses formes d’expression. Souvent, la plupart des gens souffrent de synesthésie au niveau des récepteurs visuels-auditifs. Ce phénomène se manifeste sous forme d’images visuelles lorsqu’il est exposé à certains stimuli sonores. Il est important de noter que ces images ont une stabilité accrue pour divers types personnalité.

Le phénomène de relation entre synesthésie et sensibilisation est utilisé comme preuve de l'existence d'un lien étroit entre les systèmes analytiques et l'unité des capteurs sensibles. Ce phénomène est à la base de la technologie de création d'équipements musicaux en couleur qui transforment les sons en images couleur. La formation de sensations gustatives sous la forme d'une réaction à l'influence de capteurs auditifs est beaucoup moins fréquente.

Il est important de noter que la synesthésie n’est observée que chez un petit nombre d’individus. Des exemples de ce phénomène incluent la synesthésie gustative, caractérisée par des sensations gustatives évoquées par certaines phrases. Alors la mention du citron peut provoquer des sentiments acide citrique dans la bouche.

Sensibilisation en psychologie

Le concept de sensibilisation est utilisé en psychologie pour décrire le processus d'augmentation de la sensibilité. récepteurs nerveux avec l'aide de stimuli externes. La sensibilisation est utilisée par les musiciens pour développer perception auditive, et par les dégustateurs - pour les capteurs gustatifs et olfactifs. D'un point de vue psychologique, un tel impact peut être à court et à long terme.

La sensibilisation à long terme est le résultat d’actions ou d’entraînements inconscients visant à atteindre des objectifs spécifiques. Un phénomène d'excitation à court terme des récepteurs nerveux est associé à la prise médicaments ou exposition certaines conditions, qui contribuent à l’aggravation des sens. Cette méthode est utilisée comme un outil qui crée un sentiment de peur chez le patient, ce qui aide à prévenir le développement de situations défavorables.