La chronopharmacologie est une branche de la pharmacologie qui étudie la variabilité des paramètres pharmacodynamiques et pharmacocinétiques en fonction du moment de l'administration du médicament (période de la journée, du mois, de la saison de l'année, etc.). L'objectif de la chronopharmacologie est d'optimiser la pharmacothérapie en réduisant les doses uniques et quotidiennes de médicaments, en réduisant la gravité des effets secondaires (en tenant compte du moment de l'utilisation du médicament).
Il y a quelques années, les calculs des biorythmes personnels - cycles d'activité et de passivité dans les sphères physique, intellectuelle et émotionnelle - étaient à la mode. Le point de départ de ces calculs est la date de naissance. Dans quelle mesure est-ce objectif ? ACTIVITÉ PHYSIQUE, ACTIVITÉ MENTALE, ACTIVITÉ ÉMOTIONNELLE
Le rythme biologique est une propriété fondamentale de tout système vivant, assurant l’adaptation de l’organisme au milieu extérieur. Sous l'influence d'influences constamment répétées de facteurs environnementaux qui forment des rythmes exogènes, au cours du processus d'évolution, des organisations structurelles et fonctionnelles mettant en œuvre des rythmes endogènes sont apparues dans les systèmes vivants. Initialement, des biorythmes métaboliques cellulaires se sont formés, « basiques » par essence. Par la suite, au cours de l'évolution, des biorythmes « superstructuraux » se sont formés associés à l'activation progressive des systèmes de régulation : immunitaire, endocrinien et nerveux. En raison de la sélection naturelle, les biorythmes endogènes se sont fixés dans le gène.
Dans le corps humain, il existe plus de 500 biorythmes, fonctionnant à différents niveaux : cellulaire, tissulaire, organique et organisme. Chacun d'eux a une large gamme de périodes - du millième de seconde à plusieurs années. Il existe : des biorythmes à basse, moyenne et haute fréquence.
De nombreux rythmes contiennent le mot « cirque » dans leur nom. Le mot latin "circa" se traduit par "autour, autour, approximativement", et tous les biorythmes ont des périodes proches de nos intervalles calendaires, mais ne coïncident pas avec eux.
Src="https://present5.com/presentation/3/134159628_437415429.pdf-img/134159628_437415429.pdf-8.jpg" alt="(!LANG : Biorythmes basse fréquence (T > 3 jours) circaseptal (7± 3 jours ), circadien (14 ± 3 jours),"> Низкочастотные биоритмы (Т > 3 суток) циркасептанные (7± 3 суток), циркадисептанные (14± 3 суток), циркавигинтанные (21± 3 суток), циркатригинтанные (30± 5 суток) и цирканнуальные (1 год± 2 месяца). В эту же группу входят макроритмы, связанные с циклами солнечной активности, их периоды - от 2 до 35 лет.!}
Rythmes moyennes fréquences (T de 30 minutes à trois jours) : ultradien (30 minutes - 20 heures), circadien (circadien, 24 - 28 heures), infradien (28 heures - 3 jours). Les rythmes circadiens sont déterminés par la fonction ionique des reins, ainsi que par la synthèse d'ADH, d'aldostérone, de protéines et de glycogène.
Rythmes haute fréquence (T
La chose la plus importante pour le corps humain est le biorythme circadien. Il est associé aux cycles d'activité et au repos relatif de tous nos organes et systèmes internes, ainsi qu'à la synthèse cyclique de métabolites et de processus métaboliques. Par conséquent, une perturbation prolongée du rythme circadien (par exemple, l'incapacité de dormir suffisamment ou de maintenir une alimentation normale) affecte négativement le bien-être et conduit même à des maladies graves.
L’image de la santé humaine n’est pas un « instantané figé », mais une « image vivante et en constante évolution sur l’écran du téléviseur ». Par exemple : Le matin - une tension artérielle, le soir - complètement différente, La nuit - un panorama de l'activité hormonale, pendant la journée - un autre, A midi - une condition physique, le soir - complètement différent.
Aujourd'hui, le plus fiable n'est pas considéré comme un deuxième instantané de l'État, ni des mesures quantitatives, mais une surveillance à long terme des indicateurs de santé et de ses caractéristiques qualitatives. C'est pourquoi les études sont réalisées à l'aide de moniteurs - appareils portables miniatures qui reflètent le travail du corps en temps réel, ou d'analyses répétées de cartogrammes. Même à la maison, le médecin recommandera non seulement de mesurer régulièrement la tension artérielle, par exemple, mais de la mesurer trois fois par jour - en même temps, dans les mêmes conditions - et d'enregistrer soigneusement ces données. C’est le seul moyen d’identifier la véritable nature de votre hypertension et de choisir les bons médicaments.
TERMINOLOGIE La chronothérapie est une thérapie basée sur la compréhension des biorythmes de l'organisme. La chronopharmacothérapie est l'étude de l'effet des substances médicamenteuses sur les biorythmes de l'organisme et de leur efficacité en fonction du moment de leur administration. 3 méthodes de chronopharmacologie - imitation, préventive, imposer le bon rythme, déterminer la chronosensibilité. Chronopharmacologie - la base de la chronothérapie CHRONOTHÉRAPIE Chronopharmacologie
1. Méthode d'imitation - vous permet d'imiter les processus métaboliques normaux du corps, que la maladie a soit complètement interrompus, soit rendus insuffisamment actifs. La méthode est basée sur des modèles établis de modifications de la concentration de certaines substances dans le sang et les tissus conformément au biorythme caractéristique d'un individu en bonne santé. Cette méthode est utilisée avec succès en thérapie avec divers médicaments hormonaux. EXEMPLE : la perméabilité bronchique est plus élevée le jour que la nuit. Elle dépend directement de l'activité du cortex surrénalien. Dans l'asthme bronchique, la résistance bronchique est minime à midi et maximale à minuit. Par conséquent, pour prévenir les crises d'asthme, les médecins recommandent souvent de prendre des bronchodilatateurs la nuit : entre 20 et 22 heures.
AUTRE EXEMPLE : Parmi les médicaments utilisés en tenant compte du rythme circadien, ce sont les corticoïdes qui retiennent le plus l'attention. C'est pour le traitement avec ces hormones qu'une méthode de simulation a été développée, car il a été constaté que des changements minimes dans la fonction du cortex surrénalien sont observés lorsque les corticostéroïdes sont prescrits uniquement conformément au rythme quotidien naturel de leur sécrétion et de leur excrétion. Si les glucocorticoïdes sont utilisés en dehors de l'acrophase, notamment le soir et la nuit, cela entraîne une augmentation de leur effet catabolique, une diminution du poids corporel et de la masse surrénalienne et une forte perturbation du rythme circadien du cortex surrénalien.
Lors du traitement par corticostéroïdes, le sens d'action opposé du cortisol et de l'aldostérone, qui sont des antagonistes, est pris en compte. À cet égard, l'activité des minéralocorticoïdes (hormones pro-inflammatoires) peut être supprimée par l'introduction d'une dose adéquate de glucocorticoïdes (hormones anti-inflammatoires) dans l'après-midi. Dans ce cas, il faut tenir compte de la demi-vie des médicaments glucocorticoïdes : 90 minutes pour l'hydrocortisone, 3 heures pour la prednisolone. Lors du traitement substitutif, les glucocorticoïdes sont prescrits le matin (à 6h-7h). Ainsi, le rythme quotidien de synthèse du cortisol est simulé et le moment où celui-ci en a le plus besoin est pris en compte.
2. Méthode prophylactique (préventive) - la méthode est basée sur l'idée que l'efficacité maximale des médicaments coïncide avec l'acrophase (temps de valeur maximale) des indicateurs. Cette idée s'appuie sur la loi de J. Wilder (1962), selon laquelle la fonction est d'autant moins stimulée et d'autant plus facilement supprimée qu'elle est d'autant plus fortement activée initialement. L'optimisation du moment de l'administration du médicament repose sur le calcul du temps nécessaire pour créer la concentration maximale du médicament dans le sang au moment où un certain événement se produit. Comment cela se fait-il ? Tout d'abord, l'acrophase des processus pathologiques dans le corps est déterminée, puis les médicaments nécessaires sont prescrits à ce moment-là ou quelques heures avant l'acrophase.
EXEMPLE : Les AINS sont plus efficaces l’après-midi et le soir. Par exemple, chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, les AINS soulagent la douleur plus rapidement et normalisent la température corporelle s'ils sont pris après le déjeuner. Mais si l'acrophase de la température corporelle est observée après midi et avant six heures du soir et que la douleur s'aggrave le soir, il est alors recommandé de prendre le médicament à midi. Et pour ceux qui ont mal la nuit, les médicaments sont prescrits à 19h00.
Thérapie de l'hypertension - basée sur la détermination 24 heures sur 24 de la pression artérielle (données de surveillance de la pression artérielle sur 24 heures (MAPA)), son profil circadien et le moment optimal pour prendre les médicaments sont établis. Ils sont prescrits en tenant compte des pics de tension artérielle et de la pharmacocinétique des médicaments utilisés afin que l'effet antihypertenseur maximal attendu se produise pendant les périodes de la journée où les valeurs de tension artérielle sont les plus élevées. 1. Chaque matin, le médecin « lève-tôt » enregistre la tension artérielle du patient à 160 mm. Hg Art. Tous deux sont inquiets. 3. Un médecin « tortue » méthodique mesure le profil de tension artérielle quotidien et sélectionne le traitement approprié.
Thérapie de l'hypertension - L'utilisation d'antihypertenseurs 1,5 à 2 heures avant l'acrophase de la pression artérielle systolique et du débit cardiaque ou de l'index cardiaque établi lors de la première étude biorythmologique a permis d'obtenir une réduction de la pression artérielle dans un délai plus court (2 fois) en utilisant des doses uniques, quotidiennes et en cure (2 à 3 fois) plus faibles des médicaments correspondants qu'avec le traitement traditionnel (1 comprimé 2 à 3 fois par jour)
3. Méthode d'imposition de rythmes - bloque simultanément les rythmes pathologiques «mauvais» (désynchronoses) formés par la maladie et, à l'aide de médicaments, forme des rythmes proches de la normale. La thérapie dite pulsée de nombreuses maladies chroniques est basée sur cette approche. Il s’agit de l’utilisation de médicaments à des doses calculées avec précision et à un rythme tout aussi précis, qui imite les processus métaboliques corrects, augmentant ainsi la qualité de vie du patient. Cette méthode prend en compte les périodes du profil de pression artérielle quotidienne où les valeurs de pression artérielle sont « normales », par exemple pendant le sommeil chez certains patients « dipper » et chez les « over-dippers ».
Pour la plupart des personnes en bonne santé, une diminution nocturne de la tension artérielle de 10 à 22 % est typique. Les patients ayant un indice journalier (ID) de 10 à 22 % sont appelés « dippers » ; ils ont un profil de tension artérielle qui s'approfondit la nuit et a la forme d'un seau (dipp en transcription anglaise). Les patients dont la tension artérielle diminue moins la nuit ou ne diminue pas du tout (IC 0 -9 %) sont moins fréquents - la catégorie des non-plongeurs. Il existe également des patients présentant une baisse excessive de la tension artérielle la nuit - des over-dippers, avec un indice quotidien supérieur à 22 %. Les patients présentant une augmentation de la pression artérielle la nuit au-dessus du niveau diurne sont classés comme des pics nocturnes ; l'indice quotidien a une valeur négative.
Le type d'antihypertenseurs (AGD) (à action brève ou prolongée), l'heure et la fréquence de leur administration sont choisis de manière à ce que pendant les périodes de la journée où les valeurs de pression artérielle sont normales ou peu élevées, le médicament n'ait pas d'effet hypotenseur. effet ou il est minime. Cela permet d'éviter l'hypotension d'origine médicamenteuse
4. Détermination de la chronosensibilité Exemple - détermination de la chronosensibilité à un antihypertenseur : Il est prescrit à différents moments de la journée et des études cliniques et pharmacologiques sont réalisées sur plusieurs jours pour déterminer le moment optimal de prise du médicament. Chez les patients présentant une pression artérielle élevée non seulement pendant la journée, mais aussi la nuit, les médicaments et les formes à effet prolongé présentent un net avantage.
Cependant, chez les patients chez lesquels une réduction de la pression artérielle nocturne relativement basse ou normale n'est pas souhaitée en raison du risque de détérioration du flux sanguin coronarien, cérébral ou rénal et du développement de complications associées, la préférence doit être donnée aux médicaments à courte durée d'action. , en les prescrivant dans la première moitié de la journée et en évitant leur utilisation la nuit. Plusieurs chercheurs associent une augmentation de la fréquence des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques, des crises d'angine et des cas de mort subite à une augmentation rapide et significative de la tension artérielle le matin. La chronothérapie avec des antihypertenseurs permet de réduire le taux et l'ampleur de l'augmentation de la tension artérielle le matin.
CHRONOPHARMACOLOGIE - THÉORIE Les chronothérapeutes ne se contentent pas de soigner une maladie, ils la traitent en tenant compte des rythmes biologiques. En Russie, la chronomédecine se développe rapidement et intensivement. De nombreux développements de nos scientifiques permettent d’améliorer les méthodes de diagnostic et de traitement et sont reconnus comme prioritaires. Spécialistes en chronopharmacologie : R. M. Zaslavskaya O. N. Davydova et autres.
CHRONOPHARMACOLOGIE - PRATIQUE Si vous demandez à un médecin ordinaire s'il sait quelque chose « sur l'horloge biologique », vous obtiendrez généralement la réponse : oui, il semble y avoir quelque chose d'insaisissable. Mais parallèlement, des médecins et des biologistes sont déjà apparus dans le monde scientifique, insistant sur le fait que chaque organisme possède sa propre horloge biologique. De plus, certains neurochirurgiens affirment que l’horloge biologique est un ensemble de cellules nerveuses situées dans la région de l’hypothalamus (à la base du cerveau). Ainsi, on peut dire qu'on a trouvé une structure anatomique responsable de la régulation de l'activité physiologique et mentale du corps au fil du temps.
Les mêmes chirurgiens ont remarqué un certain lien entre le moment de l'opération et son succès. Aux États-Unis, dans les années 1990, 1 000 femmes atteintes d’un cancer du sein et ayant subi une ablation du sein ont été observées. Les résultats étaient significativement meilleurs chez les femmes opérées vers le 14e jour du cycle menstruel.
Confirmation scientifique de la théorie de la chronopharmacologie Le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien contrôle l'ensemble du corps grâce à la régulation neuroendocrinienne, une personne maintient une température corporelle, une fréquence cardiaque et une pression artérielle constantes. La même accumulation de cellules nerveuses dans l'hypothalamus, que les neurochirurgiens considèrent comme une horloge biologique, joue un rôle important dans ce processus. Lorsque l'activité rythmique de l'horloge biologique est perturbée (lors de longs vols, notamment lors de traversées de fuseaux horaires, insomnie, stress), la santé est confrontée à un danger bien réel.
Des chercheurs de Seattle ont découvert qu'après 3 ans de travail, les femmes qui travaillent de nuit ont 40 % plus de risques de recevoir un diagnostic de cancer du sein que celles qui travaillent uniquement le jour. L'explication de ce phénomène est assez simple. La lumière artificielle perturbe l’action de l’horloge biologique et réduit le taux de mélatonine, impliquée dans la régulation du sommeil et de l’éveil. Tout cela, à son tour, augmente le niveau d’œstrogène, ce qui contribue finalement à l’apparition du cancer du sein. La présence d'horloges biologiques individuelles est également confirmée par la division des personnes en hiboux et alouettes, ou, à l'inverse, une telle différence entre les personnes suggère que des horloges biologiques existent
Des scientifiques de l'Université de Stanford ont découvert des gènes qui déterminent si une personne est du matin ou un oiseau de nuit. Vous pouvez influencer les manifestations de ces gènes ; vous pouvez même vous forcer à aller à l’encontre de votre nature par un effort de volonté. Mais il est impossible de changer. La plupart des femmes accouchent entre minuit et six heures du matin et les règles commencent généralement entre six heures du matin et midi. Les crises de migraine, d'épileptoïde et même de diabète surviennent le plus souvent immédiatement avant les règles. Les chronobiologistes américains conseillent aux femmes de respecter leurs règles. calendrier, en notant régulièrement les jours du plan physiologique et émotionnel les plus infructueux, et essayez de contacter votre médecin au plus fort des maux physiques.
L'horloge biologique est contrôlée par certains gènes du corps. Et inconsciemment, notre corps, en tant que structure biologique, essaie de vivre selon cette horloge. En même temps, l’homme est un être social, dépendant de la vie sociale, et cette dépendance nous oblige, en noyant l’horloge biologique, à tenter de vivre contrairement à la prédétermination génétique.
Conseils des chronopharmacologues à 24 heures de la vie de votre organisme (données moyennes). 7-8 heures du matin. Ne travaillez pas, à cette heure de la journée, le corps n'est pas enclin à un travail dur ou intense. Vous devez rester allongé pendant un moment, étirer puis détendre vos muscles - le corps doit percevoir calmement les signaux provenant de la moelle épinière. Prenez un petit-déjeuner tranquillement. Le matin, vous pouvez manger presque tout ce que vous voulez ; les calories que vous avez accumulées seront dépensées au cours de la longue journée à venir. 8h-10h du matin. Tout est strictement individuel : les alouettes peuvent travailler de manière assez intensive, les hiboux se plongent progressivement dans le travail. 10 à 12 heures. Performance mentale maximale - tout travail difficile qui nécessite de la concentration, de la créativité ou de la mémorisation est bien exécuté.
12-13 heures. Les alouettes connaissent une certaine baisse d'activité et une légère fatigue, les hiboux continuent de travailler activement. 13-15 heures. Temps de détente. L'activité mentale diminue, même si la mémoire à long terme fonctionne bien. Si le repos n'est pas possible, révisez quelque chose d'important, parcourez votre manuel d'examen. Dans le même temps, la perception de la douleur est également réduite ; n'hésitez pas à planifier une visite chez le dentiste. 15-16 heures. Vous pouvez prendre une petite collation et vous reposer.
16 à 19 heures. Il est temps d'aller à la salle de sport : vos articulations sont désormais plus mobiles, vos muscles sont forts et votre attention est concentrée. Les scientifiques ont découvert que les muscles sont 20 % plus forts chez ceux qui font de l’exercice le soir par rapport à ceux qui font les mêmes exercices le matin. Ces mêmes heures sont les plus favorables à la conception. 19-20 heures. Farniente agréable. Le dîner le plus léger. 20 heures - minuit. Il est temps de prendre soin de votre peau : à cette époque, toutes les crèmes sont absorbées 20 % plus efficacement. Les hiboux peuvent réfléchir à des projets créatifs, les alouettes peuvent consacrer une heure aux tâches ménagères. Minuit - 7 heures du matin. Un sommeil sain.
Calendrier des femmes 7 à 14 jours - temps d'auto-surveillance de l'état des seins : à cette période, les néoplasmes sont les plus facilement identifiés. Durant ces jours, la rétention d’eau dans le corps peut rendre votre poids légèrement plus lourd que d’habitude. Jour 14 ou 15 - ovulation. Durant cette période, il est conseillé de se soumettre à des examens médicaux. À cette époque, les cellules tumorales sont plus faciles à détecter. Mais ne faites pas de tests liés à l'asthme bronchique. Lors de l’ovulation, le résultat sera évidemment pire qu’il ne l’est réellement. 15 à 22 jours. Le meilleur moment pour les opérations. À ce stade, le seuil de sensibilité à la douleur augmente considérablement et la procédure sera presque indolore. La meilleure période pour la conception. 23 à 27 jours. Mangez plus de légumes et de fruits et buvez de l'eau. Préparez votre corps pour le début du prochain cycle.
Ces dernières années, une grande quantité d'éléments factuels s'est accumulée sur la dépendance de l'effet des substances médicinales sur le corps et ses systèmes sur la phase du biorythme. Cette question fait l'objet d'études dans une nouvelle section de chronobiologie, d'une grande importance pour la chronomédecine, la chronopharmacologie. Une autre de ses tâches consiste à étudier les schémas d'influence des médicaments introduits dans l'organisme sur les paramètres de ses biorythmes. Beaucoup moins de données ont été obtenues à cet égard, bien qu'elles soient très nécessaires pour analyser les effets chronopharmacologiques des médicaments.
L'émergence de l'orientation chronopharmacologique en chronobiologie et en chronomédecine a été facilitée par des informations sur les biorythmes de sensibilité à l'action de divers facteurs physiques et chimiques, y compris les médicaments. Il est extrêmement important de clarifier les mécanismes des biorythmes de sensibilité. Certaines données indiquent que lors de l'analyse de ces rythmes, il est nécessaire de prendre en compte l'état de la dynamique temporelle des biorythmes du corps, des organes et des cellules qui sont des cibles pour l'action de certaines substances médicinales. Parmi eux, il faut tout d'abord souligner les fluctuations rythmiques du nombre de récepteurs dans les cellules (par exemple, les hormones thyroïdiennes et les œstrogènes).
Les modèles chronopharmacologiques constituent une base importante pour la sélection et la mise en œuvre de mesures chronothérapeutiques. Cependant, il ne suffit pas de disposer uniquement de données sur les biorythmes de sensibilité. Il est également nécessaire de disposer d'informations sur les schémas chronobiologiques de la cinétique des médicaments, leur biodisponibilité, la période d'action latente, les transformations métaboliques des médicaments sous l'influence d'enzymes et d'autres substances biologiquement actives, le métabolisme et la cinétique des composés de transport, et l'interaction des médicaments avec les récepteurs cellulaires. Une étude chronopharmacologique doit en effet être un travail réalisé selon des méthodes pharmacologiques connues, mais selon une approche chronobiologique. Malheureusement, force est de constater que de telles études chronopharmacologiques sont extrêmement rares.
Chronothérapie.
La chronothérapie est un ensemble de mesures thérapeutiques réalisées en tenant compte des fluctuations quotidiennes de la sensibilité de l'organisme à diverses influences extérieures, principalement aux agents pharmacologiques. Les études chronobiologiques de la pharmacocinétique des médicaments ne sont pas moins importantes. La chronopharmacologie, comme la chronothérapie en général, peut avoir des caractéristiques régionales, ce qui détermine la pertinence de ces études pour la Biélorussie, où elles ne sont pas encore menées au bon niveau.
Pour une utilisation réussie de la chronothérapie dans la pratique médicale, il est d'une importance fondamentale de résoudre la question de savoir quels rythmes physiologiques du corps déterminent l'efficacité des effets thérapeutiques. Il est nécessaire de sélectionner des rythmes biologiques marqueurs pour chaque méthode thérapeutique, avec lesquels sont corrélées les fluctuations de son effet sur le corps.
Le développement de la chronothérapie est considérablement compliqué par le fait que la majeure partie des informations chronopharmacologiques ont été obtenues dans des études sur des personnes et des animaux en bonne santé et ne peuvent donc pas être entièrement extrapolées à une personne malade. Un problème sérieux et encore difficile à résoudre se pose : décrypter la dynamique de la réponse pharmacologique dans une certaine pathologie. Nous parlons de la nécessité d'étudier les problèmes liés à la chronopathologie et de rechercher ses modèles expérimentaux adéquats.
La difficulté réside dans l'universalité et la variabilité exceptionnelle des perturbations des processus rythmiques dans les maladies. A l'un ou l'autre niveau d'organisation, elles s'accompagnent invariablement de distorsions de la structure rythmique normale des fonctions physiologiques : prolongation ou raccourcissement de la période d'oscillations, modifications multidirectionnelles de leur amplitude, déplacement de l'acrophase, etc. individualisé, est une exigence difficile mais nécessaire.
Les tâches de recherche importantes comprennent l'étude des mécanismes de dépendance temporelle des effets thérapeutiques. Pour les comprendre, il est important d'étudier l'influence des médicaments et autres agents thérapeutiques sur différents niveaux de l'organisation hiérarchique des processus oscillatoires dans le corps, en particulier sur la relation entre les oscillateurs primaires et les régulateurs centraux, les stimulateurs cardiaques.
Le problème de l'utilisation intégrée des mesures thérapeutiques est également peu développé. Entre-temps, il y a tout lieu de supposer que les changements dans l'intervalle de temps entre l'utilisation d'agents thérapeutiques individuels affecteront de manière significative le résultat thérapeutique final. Sans une étude détaillée de cette problématique, l’optimisation du processus de traitement est impossible.
Ainsi, la chronothérapie, basée sur les idées de la biorythmologie, devrait s'inscrire résolument dans la pratique médicale et devenir l'un des outils les plus importants pour optimiser le traitement des patients. Il présente de nombreux avantages : une efficacité élevée, une cure plus courte et un traitement moins cher, l'utilisation de procédures de traitement à des doses plus faibles, un risque réduit de complications, etc.
Il est temps de prendre certains médicaments.
1. MÉDICAMENTS CARDIAQUES - MOMENT D'ADMINISTRATION. Comme vous le savez, le moment le plus dangereux pour les patients cardiaques est le matin. C’est le matin que surviennent le plus grand nombre de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (6 heures du matin est le moment le plus critique). Ceci est souvent associé à une forte augmentation de la tension artérielle après le réveil. C'est pourquoi, récemment, on utilise de plus en plus de médicaments à action prolongée, pris le soir (le cœur et les vaisseaux sanguins sont alors protégés le matin).
Il est important de rappeler que chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires, les rythmes biologiques sont très individuels et l'établissement de la prise quotidienne des médicaments doit être strictement coordonné avec le médecin traitant.
Les principes généraux sont :
¦ Médicaments antiarythmiques et préparations à base de potassium (Panangin, Asparkam, Orotate de potassium) - il est préférable de les prendre le soir et à minuit.
¦ Médicaments nitro - à prendre pendant la journée.
¦ Médicaments antihypertenseurs - il est préférable de prendre la plupart d'entre eux de manière rationnelle entre 15 et 17 heures par jour pour éviter une augmentation de la pression le soir (la pression maximale est généralement entre 18 et 20 heures, mais cela est très individuel), une fois par jour. dose.
¦ Médicaments hypolipidémiants (statines) - pris le soir après le dîner.
2. MÉDICAMENTS POUR LE SYSTÈME NERVEUX - MOMENT D'ADMINISTRATION.
¦ Sédatifs et tranquillisants - pris le soir ou avant le coucher.
¦ Toniques et stimulants - pris dans la première moitié de la journée.
3. DIURÉTIQUES - MOMENT D'ADMINISTRATION.
¦ Il est préférable de prendre le furosémide en cas d'insuffisance circulatoire chronique entre 6 et 7 heures du matin, l'estomac vide (à la dose de 20 mg). L'effet diurétique maximal est observé à 10 heures du matin.
¦ Diurétiques épargneurs de potassium - pris uniquement le soir (entre 18 et 24 heures).
4. ANALGÉSIQUES - TEMPS D'ADMINISTRATION.
Les analgésiques sont plus efficaces l’après-midi. À 14h00, le corps est le moins sensible à la douleur, cette heure est donc idéale pour les interventions douloureuses et l'utilisation de divers analgésiques.
¦ Acide acétylsalicylique (Aspirine) - doit être pris selon le schéma suivant : 1 comprimé le matin et 2 comprimés le soir (après les repas) ; et pour fluidifier le sang - le matin (après les repas).
¦ Indométacine - doit être prise à 8 heures du matin en une dose unique de 100 mg (après les repas), car le soir, sa concentration dans le sang après administration de la même dose est minime.
Pour la polyarthrite rhumatoïde, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont pris le soir, car Le pic de douleur dans cette maladie survient le matin.
Pour l'arthrose, les analgésiques se prennent l'après-midi (votre médecin pourra vous indiquer l'heure exacte).
5. MÉDICAMENTS POUR L'ESTOMAC - MOMENT D'ADMINISTRATION.
¦ Antiacides – pris pendant la journée et toujours la nuit.
¦ Médicaments anti-ulcéreux - il est préférable de prendre la plupart d'entre eux le soir entre 19 et 20 heures (dose quotidienne en une seule dose), à l'exclusion des doses du médicament le matin et l'après-midi.
¦ Il est préférable de prendre les médicaments antispasmodiques contre la dyskinésie biliaire le soir entre 22h et 23h.
¦ Le diagnostic d'un ulcère d'estomac est mieux effectué entre 7 et 9 heures du matin, le diagnostic du duodénum - l'après-midi entre 13 et 15 heures. Pendant ces périodes, ces maladies se signalent particulièrement activement par une douleur intense.
6. MÉDICAMENTS HORMONAUX – MOMENT D'ADMINISTRATION.
¦ Les glucocorticoïdes (prednisolone, polcortolone, etc.) sont pris une fois par jour le matin (8h-11h).
7. MÉDICAMENTS CONTRE L'ASTHME - TEMPS À PRENDRE
Les crises d'étouffement surviennent souvent à 4 heures du matin. C'est pourquoi:
¦ Les hormones stéroïdes pour les asthmatiques doivent être utilisées le matin à 8 heures à raison des 2/3 de la dose quotidienne.
¦ Certains corticostéroïdes inhalés sont plus efficaces (en termes d'action bronchodilatatrice) le matin.
8. MÉDICAMENTS ANTI-ALLERGIQUES - MOMENT D'ADMINISTRATION.
Chez les personnes allergiques, une augmentation de l'histamine est observée l'après-midi et atteint sa valeur maximale le soir et la nuit. Pour supprimer les effets de l’histamine, les médicaments contre les allergies doivent être prescrits principalement le soir. Ou transférez une partie importante de la dose quotidienne à cette heure.
¦ Les antihistaminiques sont prescrits l'après-midi (15 à 16 heures) et le soir (19 à 21 heures).
¦ Antihistaminiques à action prolongée (à partir de 8 heures) - à prendre une fois avant le coucher - de préférence à 23h00.
¦ Le kétotifène (Zaditen) est plus efficace lorsqu'il est pris à 19h00.
9. SUDFANYLAMIDES ET ANTIBIOTIQUES - MOMENT D'ADMINISTRATION
¦ Les médicaments sulfamides sont absorbés au maximum le matin.
¦ Les antibiotiques prescrits en une seule dose quotidienne sont pris le soir à 20-21 heures.
10. MINÉRAUX ET VITAMINES - TEMPS DE PRENDRE
¦ Le fer est absorbé au maximum et absorbé le soir.
¦ Il est conseillé de boire du calcium le soir.
¦ Magnésium - peut être bu le matin.
¦ Vitamines – généralement prises le matin (après le petit-déjeuner).
Pour faciliter la mémorisation, voir le schéma (Fig. 1).
Encore une fois sur les biorythmes. Chronopharmacologie. Est-il possible d'augmenter l'efficacité du traitement en réduisant de trois fois la dose quotidienne du médicament ? Recommandations pour l'utilisation des médicaments du point de vue de la chronopharmacologie.
À notre époque, riche en maux, il serait probablement utile d’apprendre à utiliser les médicaments de la manière la plus efficace possible.
En considérant les modèles cellulaires et humains, nous avons parlé biorythmes – des « horloges biologiques » internes inhérentes à tout organisme vivant, depuis les algues unicellulaires jusqu’à l’homme. Plus de 300 fonctions physiologiques du corps humain soumises à des fluctuations quotidiennes ont déjà été établies : tension artérielle, pouls, température corporelle, concentration d'hormones dans le sang et bien d'autres.
Par exemple, le niveau de glucocorticoïdes dans le corps est étroitement lié à l’activité de synthèse hormonale des glandes surrénales. Trois phases d'une telle activité au cours de la journée ont été établies : faible entre 0 et 3 à 6 heures, élevée - entre 7 et 9 heures et modérée - entre 12 et 15 et 18 heures. La concentration d'hormones corticostéroïdes dans le sang change en conséquence, atteignant son apogée à 8h-11h
Mais il s'est avéré qu'en fonction de l'heure de la journée, l'effet des substances peut changer, non seulement quantitativement, mais parfois aussi qualitativement. Dans la plupart des cas, l'effet le plus prononcé des médicaments est observé pendant la période d'activité maximale (chez l'homme - pendant la journée, chez les animaux nocturnes - dans l'obscurité). Au cours de la journée, la sensibilité de l’organisme aux effets négatifs du médicament change considérablement et, par conséquent, la toxicité des substances. Lors d'expériences sur des animaux à différents moments de la journée, l'effet mortel phénobarbitalà une dose toxique varie de 0 à 100%.
Il s'est avéré que le taux d'absorption et d'excrétion des médicaments varie également au cours de la journée. Ainsi est né chronopharmacologie – une nouvelle orientation en pharmacologie qui relie la dépendance du niveau des fonctions physiologiques à l'heure de la journée ou à d'autres fluctuations périodiques de l'état du corps avec l'efficacité des médicaments. Le fondateur de la chronopharmacologie est le scientifique russe, le professeur R.M. Zaslavskaïa. Elle a prouvé que les médicaments ne doivent pas être pris selon le schéma primitif de « 1 comprimé 3 fois par jour », mais aux moments où quand le corps est le plus sensible aux effets du médicament . Dans ce cas, les doses de médicaments peuvent être réduites plusieurs fois, réduisant ainsi considérablement le risque d'effets secondaires avec une efficacité d'action plus prononcée.
Le traitement de nombreuses maladies doit être basé sur les rythmes biologiques. Lorsque le médicament est prescrit tout au long de la journée à différentes doses (en fonction des phases des biorythmes), il est possible d'obtenir l'effet thérapeutique souhaité sans pratiquement aucun risque d'effets secondaires. L'efficacité de la pharmacothérapie horaire est particulièrement évidente dans des domaines tels que le traitement de l'asthme, de l'hypertension artérielle et des ulcères gastriques et duodénaux.
Les médecins pensent que chacun d’entre nous peut mesurer son profil quotidien de tension artérielle. Pour ce faire, vous devez soigneusement, toutes les heures ou deux, mesurer la pression et enregistrer les lectures. Plusieurs jours devraient être consacrés à de telles recherches. C'est ainsi que vous pouvez savoir à quelles heures la pression augmente au maximum - c'est le pic individuel de l'hypertension. Connaissant les caractéristiques de votre horloge biologique, vos « pics » et « creux » de la maladie, vous pouvez réduire le coût des médicaments et rendre les médicaments eux-mêmes plus efficaces.
Idéalement, chaque médicament devrait avoir son propre « calendrier » conforme aux rythmes biologiques humains, et des recherches sont menées dans ce sens. Des informations intéressantes du point de vue de la chronopharmacologie ont désormais été accumulées. Ici, disons Aspirine. Son effet antiplaquettaire est bien connu, mais on sait également qu’il peut provoquer des hémorragies gastriques internes. Ce risque est réduit de 40 % si l'aspirine est prise l'après-midi plutôt que le matin. Anti douleur Morphine plus actif en milieu de journée ou en début d’après-midi. Pour l'angine de poitrine nitroglycérine plus efficace le matin que l'après-midi. L'effet diurétique le plus prononcé Furosémide observé lors de la prise à 10 heures, l'excrétion maximale dans l'urine du potassium est lorsqu'elle est prise à 17 heures, du sodium - à 13 heures. Effet hypoglycémique de l'administration. insuline est plus exprimée entre 8 et 13 heures. L'analyse du rythme quotidien de la teneur en histamine dans le corps - le médiateur le plus important des réactions allergiques - a montré que sa concentration la plus élevée est observée entre 21 et 24 heures. fréquence des manifestations allergiques le soir. Pour la même raison, il est recommandé de prendre les antihistaminiques le soir.
La prescription de médicaments pour le traitement des maladies du tube digestif est programmée pour coïncider avec les repas. Des entreprises étrangères produisent déjà des médicaments marqués sur l'emballage « avant le petit-déjeuner », « avant le déjeuner », « avant de se coucher ». Ils jouent non seulement le rôle de rappel, mais permettent également de donner différents dosages de substance active pendant une certaine période de temps.
Il est déjà devenu traditionnel d'utiliser diverses hormones selon des schémas qui tiennent compte des biorythmes du patient - les médicaments hormonaux sont pris aux heures où les besoins de l'organisme sont maximaux. Vous vous souvenez de l'exemple de l'activité hormonale des glandes surrénales et du taux de glucocorticoïdes dans le sang qui en dépend ? Ainsi, imitant le rythme naturel de libération de ces hormones, les préparations de corticostéroïdes sont administrées toutes les 7 à 8 heures. Si la dose du médicament est importante, elle est divisée en deux doses (la plupart après 7 à 8 heures, une plus petite partie après 7 à 8 heures). 12 heures) ou en trois prises (dose quotidienne à 60 %, par ex. prednisolone administré à 7h, 30% à 10h et 10% à 13h). Il est recommandé de prendre les médicaments contraceptifs le soir. La même situation s’applique à de nombreux autres médicaments.
À la suite d'études chronobiologiques, des recommandations pratiques pour le traitement des maladies dentaires ont été formulées. L'analyse des fluctuations quotidiennes de la sensibilité des dents aux stimuli douloureux et froids indique l'opportunité d'effectuer toute intervention dentaire le matin.
Selon les recherches, la radiothérapie des tumeurs buccales, réalisée à la température maximale du tissu affecté, a permis de doubler la survie des patients (évaluée 2 ans après le traitement) par rapport à la méthode conventionnelle, qui ne prenait pas en compte les biorythmes. du tissu tumoral. Pour les tumeurs ovariennes avancées inopérables, la chimiothérapie prenant en compte le moment de la journée a contribué à multiplier par 4 la survie des patientes (évaluée après 5 ans).
Le plus grand effet sur l'abaissement de la tension artérielle chez les patients souffrant d'hypertension est obtenu par les bains de pin et de sel lorsqu'ils sont administrés l'après-midi - de 14 à 19 heures. Les bains d'iode-brome prescrits aux patients atteints de maladie coronarienne donnent un effet thérapeutique maximal à 13-14 heures. heures.
À propos, l'influence des biorythmes ne s'étend pas seulement à la pharmacothérapie. Si vous mangez des aliments d'une teneur totale en calories de 2 000 kcal uniquement le matin, une diminution du poids corporel est observée. Si la même nourriture est prise le soir, le poids corporel augmente.
Ainsi, au siècle prochain, sur les ordonnances, les médecins n'inscriront probablement pas le nombre de comprimés ou de gélules à prendre dans la journée, mais l'heure exacte à laquelle ils sont pris.
Littérature
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- Chronobiologie et chronomédecine / Ed. Komarova F.I., Rapoporta S.I. – 2e éd. – M. : Triada-X, 2000. – 488 p.
Temps des processus biologiques (biorythmes) et effets des médicaments.
Les tâches principales de la chimiothérapie sont d'étudier l'influence de divers biorythmes sur la gravité des effets pharmacologiques et d'évaluer l'influence des médicaments sur les fluctuations rythmiques des fonctions corporelles. Le développement du premier de ces problèmes a permis de prouver que les fluctuations temporelles de divers processus physiologiques déterminent inévitablement l'action périodique et non stationnaire des médicaments. À cet égard, il est particulièrement important de comprendre la dépendance de l'effet des médicaments sur les rythmes biologiques (rythmes biologiques). - circadien, mensuel, saisonnier. Il a notamment été établi qu'en fonction de l'heure de la journée, les médicaments ayant des propriétés pharmacologiques différentes, par exemple les hypnotiques et antipsychotiques, les antihistaminiques, les médicaments antitumoraux, les médicaments hormonaux, etc., varient considérablement. Cela a permis de recommander des schémas thérapeutiques optimaux pour l'utilisation d'un certain nombre de médicaments avec des modifications de leur posologie à différents moments de la journée.
Deux mécanismes principaux peuvent être à l’origine des fluctuations temporelles de l’effet des médicaments. Premièrement, il peut y avoir des changements périodiques dans la sensibilité pharmacologique des organes cibles (chronesthésie), qui dépendent des fluctuations de la réactivité et du nombre de récepteurs cellulaires, ainsi que du contrôle nerveux et hormonal de l'état des organes. Deuxièmement, presque tous les paramètres pharmacocinétiques des médicaments (chronocinétique) peuvent avoir une certaine dynamique temporelle qui modifie considérablement la réponse pharmacologique. les processus d'absorption, de transport, de biotransformation et d'excrétion des médicaments chez l'homme et l'animal sont sujets à changement au fil du temps.
Une tâche tout aussi importante de la médecine est d'étudier l'influence des médicaments sur la dynamique des biorythmes naturels et pathologiquement altérés. Ainsi, en tenant compte de la dynamique des biorythmes pathologiquement altérés, il est possible d'assurer leur correction médicamenteuse plus rationnelle. Par exemple, en prescrivant à certains intervalles, et pas uniformément tout au long de la journée, il est possible de prévenir l'hypertension artérielle chez les patients souffrant d'hypertension, ou à l'aide d'une prescription unique, mais strictement individualisée, de médicaments antiarythmiques pour éliminer efficacement troubles du rythme cardiaque. Enfin, l'intervention médicamenteuse dans la dynamique des biorythmes naturels peut provoquer la formation de nouveaux changements rythmiques assez stables dans les fonctions physiologiques, c'est-à-dire la source du rythme dit pharmacogène. Son apparition sert d'indicateur de l'apparition de réactions secondaires indésirables.
Bibliographie: Arushanyan E.B. et Baturin V.A. Fondements de la chronopharmacologie, Stavropol, 1989.
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Le concept de chronopharmacologie. Objectifs principaux. Avantage par rapport à l'approche traditionnelle.
Chronopharmacologie - une science qui étudie les effets des substances médicinales sur l'organisme en fonction du facteur temps.
Les principales tâches de la chronopharmacologie :
1. étudier la dépendance de l'effet pharmacologique sur l'état des rythmes biologiques.
2. évaluer le degré d'influence des substances médicinales sur les rythmes biologiques.
Avantage par rapport à l'approche traditionnelle : identifier le lien entre l'effet pharmacologique et l'organisation temporelle du biosystème permet de passer de la prescription formelle de médicaments à des prescriptions individuelles, en tenant compte des particularités du fonctionnement d'un organisme particulier. L'approche chronopharmacologique permet d'augmenter l'efficacité de l'exposition aux médicaments tout en réduisant simultanément les dosages des médicaments, la gravité des effets secondaires et, par conséquent, les coûts économiques.
Biorythmes, leur nature, possibilités d'influencer l'effet pharmacologique. Chronesthésie et chronocinétique.
Rythmes biologiques - alternance (oscillation) périodique d'éventuels événements (processus) biologiques à intervalles plus ou moins réguliers. Les biorythmes sont déterminés par les fluctuations des processus biochimiques dans le corps et par des facteurs géophysiques externes.
Chaque biorythme comporte deux phases : l'activité et le repos, qui se modifient à des intervalles différents. Plus la période est courte, plus la fréquence est élevée. À cet égard, sont soulignés les éléments suivants :
1. rythmes haute fréquence avec une période pouvant aller jusqu'à une demi-heure (rythmes respiratoires, fonction cardiaque, phénomènes électriques dans le cerveau et fluctuations périodiques de la chaîne de réactions biochimiques),
2. fréquence moyenne avec une période d'une demi-heure à six jours (changement de sommeil et d'éveil, activité et repos, changements circadiens du métabolisme)
3. basse fréquence avec une période de six jours à un an (rythmes hebdomadaires, mensuels et annuels couvrant les cycles d'excrétion hormonale, changements saisonniers au cours des réactions biochimiques, etc.).
Tâches de biorythme :
1. économie d'énergie (pendant la phase de repos, les ressources énergétiques gaspillées pendant l'éveil sont reconstituées) ;
2. adaptation aux conditions environnementales changeantes (changements périodiques d'éclairage - rythmes quotidiens, températures - rythmes saisonniers, pression, etc.).
S'ajoutant au fil du temps aux fluctuations naturelles et pathologiquement altérées des processus biologiques de l'organisme, l'effet des médicaments acquiert également une certaine périodicité. Ce type de rythme pharmacogénique est déterminé par deux paramètres : la chronesthésie et la chronocinétique.
Chronesthésie - les fluctuations de la sensibilité aux médicaments sur différentes périodes de temps. Cela peut dépendre de fluctuations temporaires aux niveaux moléculaire, cellulaire, tissulaire et organisme. La chronosensibilité dépend de divers facteurs endogènes et exogènes. En fin de compte, tous modifient au niveau moléculaire le nombre ou l’activité des récepteurs qui répondent spécifiquement au médicament.
Chronocinétique - fluctuations périodiques dans le temps des changements se produisant avec une substance médicamenteuse dans le corps (pharmacocinétique). Les processus d'absorption, de résorption et de transport des médicaments dans l'organisme peuvent fluctuer sur différentes périodes, en tenant compte, par exemple, des caractéristiques quotidiennes et saisonnières du tractus gastro-intestinal. Les fluctuations temporaires de la fonction du système cardiovasculaire, de l'activité de l'appareil microsomal du foie et du système urinaire déterminent également apparemment la dynamique de la distribution de la biotransformation et de la libération d'agents pharmacologiques par l'organisme.
Ainsi, chronesthésie Et chronocinétique peut largement déterminer la nature oscillatoire de la réponse pharmacologique.
L'influence des substances médicinales sur les biorythmes, caractéristiques de leur restructuration. L'importance de la réorganisation du biorythme pour les effets spécifiques et secondaires des médicaments.
Toute maladie entraîne une perturbation des rythmes biologiques (dysrythmie). Tout effet médicinal modifie le rythme (son amplitude, sa fréquence et d'autres caractéristiques). L'objectif principal de l'action des médicaments à partir de ces positions est de rétablir un rythme normal dans le corps (éliminer la dysrythmie). Cependant, les médicaments eux-mêmes peuvent parfois provoquer une dysrythmie, qui est à l’origine de leurs effets secondaires. La normalisation des biorythmes pathologiquement altérés par phase et période est à la base de l'effet thérapeutique des substances pharmacologiques, ce qui permet d'ajuster leur dose et leur moment d'administration. De plus, la nature même du réarrangement pharmacologique des biorythmes (rythme pharmacogénique) peut être légitimement utilisée pour prédire la sensibilité de l’organisme aux effets des médicaments en général.
