Symptômes de maladies du système génito-urinaire chez l'homme. Symptômes et traitement des maladies du système génito-urinaire chez l'homme

Le système reproducteur humain est considéré comme l’un des plus vulnérables. Pendant ce temps, les maladies du système génito-urinaire chez les hommes présentent des symptômes différents et tous ne peuvent pas identifier immédiatement la maladie. Beaucoup d’entre eux ne préoccupent pas beaucoup les patients, ne consultent pas immédiatement un médecin et deviennent chroniques. Cependant, les maladies du système génito-urinaire, surtout si elles sont sérieusement négligées, peuvent constituer un danger non seulement pour la santé, mais aussi pour la vie même du patient. Chacun d'eux est caractérisé par des symptômes dans une certaine combinaison, et si vous en apprenez davantage, vous pourrez consulter un médecin en temps opportun. Et cela augmente considérablement les chances d’un rétablissement complet.

Il convient de savoir que les organes du système génito-urinaire chez l'homme sont divisés en système urinaire, responsable de l'élimination de l'excès de liquide du corps, et en organe reproducteur, destiné à mettre en œuvre le processus de reproduction. Le premier comprend la vessie et les voies urinaires, le second comprend le pénis, le scrotum, la prostate et les vésicules séminales. De plus, les deux systèmes sont inextricablement liés, comme l’uretère et le canal déférent. Par conséquent, l'apparition d'une maladie chez l'un d'eux affecte inévitablement l'état du second.

C'est par les canaux du système génito-urinaire chez l'homme, ainsi que par les canaux des systèmes respiratoire et digestif, que diverses bactéries pathogènes pénètrent dans l'organisme. La raison en est soit la promiscuité, une mauvaise hygiène personnelle ou d’autres facteurs, souvent aléatoires. C'est l'infection infectieuse qui provoque le plus souvent des maladies génito-urinaires chez la population masculine. La cause des maladies non infectieuses du système génito-urinaire chez l'homme est principalement l'hypothermie, le stress grave ou les traumatismes mécaniques, ainsi que les intoxications chimiques et les radiolésions. Ceux-ci incluent également le cancer et les réactions allergiques.

Maladies infectieuses

Les maladies infectieuses du système génito-urinaire de l'homme sont divisées selon le type d'agent pathogène en bactérien, fongique et viral. Les premières comprennent de nombreuses maladies, dont les maladies sexuellement transmissibles : gonorrhée, urétrite, épididymite, chlamydia, prostatite infectieuse, cystite et bien d'autres. Elles sont causées par la pénétration et la reproduction intensive de colonies de bactéries pathogènes dans les tissus et les cavités du système génito-urinaire chez l'homme. Il existe tellement d’infections fongiques qu’il est inutile de les énumérer. De nouveaux types pathogènes d’infections d’origine fongique sont constamment découverts. Les lésions virales se manifestent sous forme d'hépatites sous diverses formes, de papillomavirus et de SIDA.

Les principaux symptômes de la plupart de ces maladies s'expriment par des processus inflammatoires qui se développent dans diverses parties du système génito-urinaire. Avec l'urétrite, de tels processus se développent dans l'urètre, avec une vésiculite dans les vésicules séminales, avec une cystite dans la cavité vésicale, avec une prostatite dans les tissus de la prostate, avec une épidymite dans la cavité scrotale. Les symptômes des processus inflammatoires dans diverses parties du système génito-urinaire chez les hommes se manifestent le plus souvent par diverses douleurs et inconforts.

L'urétrite se caractérise par une douleur coupante aiguë au début ou au milieu du processus de miction, et un écoulement purulent se produit de l'uretère, souvent accompagné d'un mélange sanglant. Les symptômes de la gonorrhée comprennent une miction douloureuse, des démangeaisons et des écoulements purulents, accompagnés au fil du temps de rougeurs et de l'apparition d'ulcères à la sortie de l'uretère. La prostatite se manifeste par des douleurs au niveau du périnée et du rectum. Ses compagnons indispensables sont des perturbations notables de la fonction érectile du pénis et, avec le temps, une infertilité complète.

Cela survient beaucoup moins fréquemment que chez les femmes et est souvent une conséquence d'autres maladies infectieuses du système génito-urinaire. Ses symptômes sont extrêmement désagréables, mais assez caractéristiques. Il s’agit d’envies fréquentes et souvent fausses d’uriner, accompagnées de douleurs dans la zone située au-dessus du pubis. Dans le même temps, l'urine change de couleur et des impuretés de protéines et de sang y apparaissent. L'épidymite est une inflammation de l'épididyme et se manifeste, comme la cystite, à la suite du passage à une prostatite ou à une vésiculite. Ses symptômes se traduisent par une hypertrophie douloureuse et une rougeur de l'une des moitiés du scrotum. Il gonfle et une grosseur se forme au niveau de l'épididyme, ce qui est très douloureux au toucher. Tout cela s'accompagne d'une forte augmentation de la température et de maux de tête, d'une faiblesse et d'une perte d'appétit.

La plupart des lésions infectieuses de l'appareil génito-urinaire masculin provoquent des symptômes tels que divers écoulements non naturels de l'urètre, des douleurs dans le périnée, le bas du dos et les organes génitaux, notamment lors de la miction, des troubles de son rythme, à la fois dans le sens d'une fréquence accrue et, à l'inverse, de tous types de perturbations des érections et de l'éjaculation. Malheureusement, lorsque les symptômes cessent d’apparaître, cela n’indique probablement pas une guérison, mais plutôt le passage de la maladie au stade chronique. Il existe également des maladies masculines infectieuses totalement asymptomatiques. L'exemple le plus frappant d'une telle maladie est la chlamydia. Dans le même temps, en infecter une femme au moment de la conception conduit inévitablement à l'atténuation du processus de grossesse.

Les maladies non transmissibles

Les maladies génito-urinaires les plus courantes chez les hommes, sans pathogène clairement défini, sont la prostatite non bactérienne, l'adénome de la prostate et le cancer de la prostate. Le premier d’entre eux se caractérise par les mêmes symptômes que son homologue bactérien. Il s'agit de manifestations douloureuses au niveau de l'aine et du périnée, d'un affaiblissement brutal de la fonction érectile, de mictions fréquentes et en même temps d'une vidange incomplète de la vessie, d'une sensation générale de faiblesse, de léthargie et de malaise.

L'adénome de la prostate est une hyperplasie de la prostate sous une forme bénigne. Avec lui, des néoplasmes sous forme de ganglions se forment dans les tissus de la prostate, qui ont tendance à augmenter en taille. Les symptômes peuvent inclure des douleurs ou des difficultés à uriner et du sang dans les urines. Cependant, souvent, un adénome ne s'accompagne d'aucun symptôme et un homme peut même ne pas s'en rendre compte. Cependant, malgré la nature bénigne du néoplasme, il peut se manifester de manière significative et provoquer une lithiase urinaire.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes. Une tumeur maligne apparaît dans les tissus de la prostate et commence à se développer lentement, propageant des métastases aux organes voisins. Au cours de la période initiale de développement, il peut être asymptomatique et, s'il existe des symptômes, ils coïncident presque complètement avec les manifestations d'un néoplasme bénin.

Méthodes de diagnostic

Le traitement du système génito-urinaire masculin doit reposer sur un diagnostic précis des causes et des stades de développement de la maladie. Si certains d'entre eux se caractérisent par des modifications externes visibles au niveau des organes génitaux externes, du pénis et du scrotum, et sont clairement identifiés par un simple examen visuel et palpation, alors d'autres ne peuvent être identifiés que par un interrogatoire approfondi du patient. Il s'agit de plaintes de douleur dans certaines zones du périnée et des organes génitaux, à la fois de manière continue et lors de la satisfaction des besoins naturels du corps.

Cependant, un assez grand nombre de maladies génito-urinaires chez l'homme soit ne provoquent pas beaucoup d'inconfort, soit sont totalement asymptomatiques.

C'est pourquoi la plupart des hommes, surtout lorsqu'ils atteignent un âge mûr et avancé, devraient régulièrement subir des examens préventifs des organes de ce système.

De nombreuses maladies, notamment infectieuses, ne peuvent être détectées que par analyse biochimique de l'urine, en particulier à un stade précoce de développement.

Après tout, une pathologie détectée à temps, en particulier dans une zone aussi importante pour le corps, augmente considérablement les chances de guérison complète et permet d'éviter un grand nombre de problèmes dans la zone intime. De plus, cette question concerne directement les relations personnelles avec le sexe opposé et la reproduction de la progéniture.

Notre système génito-urinaire est exposé à des risques très élevés de maladies si nous menons un mode de vie incorrect. Tout cela conduit à l'apparition de processus inflammatoires et de maladies infectieuses dans le système génito-urinaire. Examinons les principales maladies du système génito-urinaire, leurs symptômes et les méthodes de traitement possibles.

Principales maladies du système génito-urinaire

Le système urinaire humain comprend l'urètre, la vessie, les uretères et les reins. Anatomiquement et physiologiquement, les voies urinaires sont étroitement liées aux organes du système reproducteur. La forme la plus courante de pathologie des voies urinaires est celle des maladies infectieuses - maladies du système génito-urinaire.

Urétrite

De nombreuses personnes connaissent trop peu cette maladie pour consulter un médecin à temps et commencer un traitement. Nous parlerons plus en détail des causes, des méthodes de traitement et d'autres caractéristiques de la maladie urétrale.

Malheureusement, beaucoup souffrent de maladies urologiques, notamment d'urétrite. Cette maladie est désormais suffisamment étudiée, des méthodes de traitement efficaces ont été développées, qui se développent de plus en plus chaque jour. Les symptômes de l'urétrite ne sont pas toujours prononcés, le patient peut donc contacter tardivement un spécialiste, ce qui complique considérablement le traitement.

Causes de l'urétrite

La cause principale de cette maladie est une infection de l’urètre, qui est un tube contenant des couches d’épithélium. C'est le tube qui peut être le centre de l'infection. Ce qui complique la maladie, c'est que le virus peut ne montrer aucun signe de son existence pendant une longue période. Ce n'est que lorsqu'elle est exposée à des facteurs négatifs (froid, stress) que l'infection se fait sentir. La maladie peut être chronique ou aiguë. La première forme est plus dangereuse car ses signes ne sont pas aussi prononcés que la seconde.

Mais l’inflammation de l’urètre est encore plus grave. La maladie peut être causée par des chlamynadies, des trichomonas, des excroissances condylomateuses dangereuses et des virus de l'herpès.

Infection par urétrite

Vous devez toujours vous rappeler de la sécurité des rapports sexuels, car il s'agit de la principale menace de contracter des infections virales des organes génitaux, l'urétrite ne fait pas exception. Notez que la maladie chez les femmes est beaucoup plus bénigne que chez les hommes. L'urétrite chez le sexe fort peut survenir avec des douleurs et des complications importantes. Il est important de se rappeler que la maladie ne se fait pas sentir pendant la période d'incubation - elle évolue sans symptômes prononcés. Et ce n'est qu'au cours des prochaines étapes de la maladie que vous commencerez à remarquer que tout n'est pas en ordre dans votre système génito-urinaire. Mais le traitement sera bien plus difficile. Par conséquent, pour votre propre sécurité, consultez périodiquement un spécialiste.

Les principaux signes de l'urétrite et les conséquences possibles

La maladie présente un certain nombre de signes dont chacun doit se souvenir afin de commencer le traitement à temps :

• Douleur accompagnée d'une sensation de brûlure qui s'intensifie avec la miction.
• Inconfort dans la zone urétrale.
• Écoulement mucopurulent ayant une odeur désagréable.
• Coupures et spasmes dans le bas-ventre.

Si une personne ne consulte pas un médecin à temps, des complications surviennent et le processus inflammatoire se propage à d'autres organes et systèmes. N'oubliez pas que le traitement de l'urètre doit être commencé à temps et seulement après avoir consulté un médecin.

Méthodes de traitement de l'urétrite

Un bon spécialiste, avant de prescrire un traitement, examine attentivement les causes de la maladie, car toutes ne sont pas causées par des infections. L'urétrite peut également être causée par une réaction allergique provoquée par l'influence de produits chimiques. Le traitement de cette forme de maladie urétrale diffère de celui infectieux.

Avant de commencer le traitement de l'urétrite virale, il est nécessaire d'effectuer des tests de laboratoire pour s'assurer que les médicaments prescrits affectent efficacement la maladie. L'urétrite aiguë répond bien au traitement pharmacologique. Dans les cas où la maladie a évolué vers une forme chronique, le traitement peut prendre beaucoup de temps.

Toute personne qui comprend ce qu'est l'urétrite comprend que l'automédication ne donnera aucun résultat positif. Ce n'est que sous la surveillance de médecins que le patient a toutes les chances de retrouver un système génito-urinaire sain.

Remèdes populaires pour l'urétrite

Balanoposthite

Cette maladie se présente sous de nombreuses formes différentes, dont la survenue dépend des causes. Symptômes de la maladie :

• Douleur.
• Raid.
• Gonflement.
• Décharge.
• Éruption cutanée.
• L'apparition d'ulcères sur les organes génitaux.
• Odeur désagréable.

Symptômes de la prostatite

Les signes de la maladie sont assez vagues et sont caractéristiques d'autres maladies. Symptômes pouvant indiquer une prostatite :

• Faiblesse.
• Faible niveau de rendement.
• Sentiment d'inconfort au niveau du système génital externe.
• Sensation désagréable dans le bas-ventre.
• Douleur dans les testicules et le périnée.
• Mictions très fréquentes et douloureuses.
• Faible pression urinaire.
• Décharge.
• Faible érection et douleur.
• Manque de sensation d'orgasme.
• Rapports sexuels courts et prolongés.

Si vous ressentez l’un de ces symptômes, vous devez immédiatement consulter un médecin.

La maladie a une évolution variable : des douleurs importantes alternent avec un relatif sentiment de confort et de santé. Si vous ne consultez pas un médecin à temps, l'inflammation peut entraîner une cystite, une pyélonéphrite, une vésiculite, une orchiépididymite et une impuissance.

Une attitude frivole à l'égard du traitement peut également provoquer l'impuissance et. Il vaut la peine de subir périodiquement un examen à l'hôpital pour éviter les complications et les conséquences désastreuses irréversibles de la maladie.

Remèdes populaires contre la prostatite chronique

Vésiculite

Avec cette maladie, les vésicules séminales d'un homme deviennent enflammées. En conséquence, des douleurs surviennent dans l'aine, le périnée et le bas de l'abdomen pendant la miction. La douleur est douloureuse, tiraillante et monotone. L'inconfort persiste tout au long du processus pathologique et peut périodiquement augmenter ou diminuer. Les symptômes sont très proches.

La vésiculite est une maladie assez longue et difficile à guérir. Pour un rétablissement complet, vous devez déployer beaucoup d’efforts. Très rarement, cette maladie survient sans maladies concomitantes. Parfois, cela est considéré comme une complication de la prostatite.

Types de vésiculite

Il existe des formes aiguës et chroniques de vésiculite. Mais le premier est beaucoup plus courant.

La vésiculite aiguë se caractérise par une apparition soudaine, une forte fièvre, une faiblesse, des douleurs dans le bas de l'abdomen et la vessie.

La vésiculite chronique est une complication après la forme aiguë, caractérisée par des douleurs persistantes. Dysfonction érectile.

La pire complication est la suppuration, associée à la formation d'une fistule avec les intestins. Cette forme se caractérise par une température très élevée et une mauvaise santé. Il est nécessaire d'emmener d'urgence le patient chez un médecin.

Source d'infection par vésiculite

Lorsqu’une personne souffre déjà d’une maladie de la prostate, la prostate est la principale source d’infection. L'urétrite peut également être à l'origine d'une vésiculite. Moins souvent, mais parfois, le système urinaire est une source d'infection (si une personne souffre de cystite ou de pyélonéphrite). L'infection peut également pénétrer par le sang à partir d'autres organes (avec maux de gorge, pneumonie et ostéomyélite). La cause de la maladie peut être diverses blessures au bas de l'abdomen.

Symptômes de la vésiculite

Il n’existe aucun symptôme spécifique indiquant cette maladie particulière. Il est donc très important que le médecin diagnostique soigneusement le patient. Signes pouvant indiquer une vésiculite :

• Douleur dans la région périnéale, au-dessus du pubis.
• Douleur accrue lorsque la vessie est pleine.
• Présence d'écoulement muqueux.
• Présence de dysfonction érectile.
• Sensations douloureuses lors de l'éjaculation.
• Détérioration de la santé.

Diagnostic de la vésiculite

L'évolution latente de la maladie et l'absence de signes clairs compliquent considérablement le diagnostic et le traitement. Si une vésiculite est suspectée, les médecins effectuent un certain nombre de procédures :

• J'examine la présence d'infections sexuellement transmissibles.
• Une série de frottis est réalisée pour déterminer la présence d'un processus inflammatoire.
• La prostate et les vésicules séminales sont contrôlées par palpation.
• Examinez les sécrétions de la prostate et des vésicules séminales.
• Une échographie des systèmes urinaire et reproducteur est réalisée.
• Des analyses de sang et d'urine sont effectuées.
• Un spermogramme est réalisé.
• Tout au long du processus de traitement, une surveillance attentive de la dynamique de la maladie est effectuée.

Traitement de la vésiculite

Le repos au lit est une condition importante de la maladie. Si une personne est constamment tourmentée par une forte fièvre et des douleurs aiguës, les médecins prescrivent des antipyrétiques et des analgésiques.

De plus, afin de réduire la douleur, le médecin prescrit des médicaments à effet analgésique. Le patient subit périodiquement une physiothérapie et des massages. Aux stades avancés de la vésiculite, une intervention chirurgicale peut être prescrite. Parfois, il est recommandé de retirer les graines.

Afin d'éviter cette maladie grave, un certain nombre de recommandations doivent être respectées :

• Évitez la constipation.
• Exercice.
• Consultez périodiquement un urologue.
• Évitez le manque ou l’abondance de relations sexuelles.
• N'ayez pas trop froid.
• Mangez sain.
• Consultez régulièrement un vénéréologue.

Orchiépidimite

Il s’agit d’une inflammation qui survient au niveau du testicule et de ses appendices. La maladie est causée par une infection. Le testicule et ses appendices grossissent et deviennent plus denses. Tout cela s'accompagne de douleurs intenses et d'une température corporelle élevée.

Il existe deux formes d'orchiépididymite : aiguë et chronique. Le plus souvent, la première se transforme en seconde forme en raison d'une consultation tardive avec un médecin ou d'un diagnostic inexact. La forme chronique de la maladie est très difficile à guérir.

Méthodes d'infection par l'orchiépididymite

Vous pouvez être infecté par la maladie lors de rapports sexuels non protégés. Il existe également un risque de prostatite. De rares cas d'infection par le système circulatoire ont été enregistrés. La cause de la maladie peut être des blessures au scrotum, une hypothermie, une activité sexuelle excessive ou une cystite. Vous devez être traité très soigneusement, car si vous ne le traitez pas correctement, la maladie peut réapparaître.

L'épididymite ou l'orchioépididymite est une maladie très dangereuse car elle entraîne de tristes conséquences. La forme aiguë peut entraîner des problèmes d'abcès, provoquer une tumeur ou une infertilité.

Traitement de l'orchiépididymite

Les antibiotiques sont la principale arme contre la maladie. Mais les médicaments doivent être sélectionnés avec beaucoup de soin, en tenant compte des caractéristiques individuelles de l'organisme. Le traitement est également influencé par la forme de la maladie, l’âge du patient et son état de santé général. Les médecins prescrivent des médicaments contre l'inflammation et la forte fièvre. Si la maladie réapparaît, son traitement est effectué à l'aide d'interventions chirurgicales.

Il est bien plus facile de prévenir une maladie que de la traiter. Il est nécessaire d'éviter l'hypothermie, les relations sexuelles occasionnelles et les blessures au scrotum. Vous devez également porter des sous-vêtements bien ajustés à votre corps. Cela améliorera la circulation sanguine dans la région génitale. Vous ne devez pas surcharger votre corps, ni physiquement ni mentalement. Vous devez bien vous reposer et prendre soin de votre santé. Il est nécessaire de se soumettre à un examen périodique par un médecin. En suivant toutes ces recommandations, vous vous protégez des infections.

Cystite

La cystite est une maladie caractérisée par des difficultés à uriner et des douleurs dans la région pubienne. Mais ces signes sont également caractéristiques d'autres maladies infectieuses et non infectieuses (prostatite, urétrite, diveculite, oncologie).

Le plus souvent, les processus inflammatoires de la vessie surviennent chez les filles. Cela est dû avant tout à la structure anatomique particulière du corps de la femme. La cystite a deux formes : chronique et aiguë (la couche supérieure de la vessie devient enflammée). La maladie commence le plus souvent à se développer lors d'une infection ou d'une hypothermie. À la suite d'un traitement inapproprié, la maladie peut évoluer en cystite chronique, dangereuse en raison de la faible manifestation des symptômes et de la capacité de masquer d'autres maladies. Comme vous pouvez le constater, il est très important de commencer un traitement approprié à temps.

Quelles sont les causes de la cystite ?

Le plus souvent, la maladie est causée par une infection qui pénètre dans l’organisme par l’urètre. Parfois, chez les personnes ayant une faible immunité, l'infection se produit par voie hématogène. La cystite peut être causée par les bactéries suivantes :

• E. coli.
• Protéas.
• Entérobactéries.
• Bacteroides.
• Klibsiella.

Les bactéries ci-dessus résident dans les intestins.

Les bactéries cellulaires peuvent également provoquer des cystites :

• Chlamydia.
• Mycoplasme.
• Uréaplasma.

La maladie peut souvent être causée par le muguet, l'uréeplasmose, la vaginose et le diabète.

La cystite non infectieuse peut être causée par des médicaments, des brûlures ou des blessures.

Symptômes de la cystite

Les signes de la maladie dépendent dans une certaine mesure des caractéristiques du corps. Par conséquent, il est impossible de nommer des symptômes clairs de cystite. Faisons attention aux caractéristiques les plus courantes de la maladie :

• Des picotements et des douleurs en urinant.
• Sensations douloureuses dans la région pubienne.
• Besoin fréquent d'uriner.
• Modification de la couleur, de la consistance et de l'odeur de l'urine.
• Température élevée (sous forme aiguë).
• Désordres digestifs.

Il convient de rappeler que les symptômes de la cystite peuvent cacher des maladies beaucoup plus graves, vous ne devez donc pas vous soigner vous-même.

Diagnostic de la maladie

L'examen de la cystite n'est pas très compliqué. L'essentiel est de déterminer la cause de la maladie. Et parfois, il est difficile de déterminer ce facteur, car il existe de nombreuses sources d'infection. Afin de confirmer le diagnostic de cystite, il est nécessaire de subir un certain nombre de tests :

• Analyse de la présence d'une infection.
• Tests d'urine cliniques.
• Tests sanguins biochimiques.
• Effectuer une culture bactérienne de l'urine.
• Tests de présence de maladies sexuellement transmissibles.
• Tests pour détecter d'autres maladies génito-urinaires.
• Échographie du système génito-urinaire.

Et après avoir reçu les résultats de tous les tests, vous pouvez déterminer les causes de la maladie et prescrire une méthode de traitement.

Remèdes populaires contre la cystite

Pyélonéphrite

Maladie rénale infectieuse, accompagnée de processus inflammatoires. La maladie est causée par des bactéries qui pénètrent dans les reins à partir d'autres organes déjà enflammés par le sang, la vessie ou l'urètre. Il existe deux types de pyélonéphrite :

• Hématogène (l'infection pénètre par le sang).
• Ascendant (provient du système génito-urinaire).

Types de pyélonéphrite

Il existe deux formes de la maladie :

• Aigu (symptômes prononcés).
• Chronique (symptômes lents, exacerbations périodiques de la maladie).

La deuxième forme de la maladie résulte le plus souvent d’un traitement inapproprié. Une pyélonéphrite chronique peut également survenir en raison de la présence d'une source cachée d'infection. La deuxième forme de la maladie peut être considérée comme une complication.

La pyélonéphrite touche le plus souvent les enfants de moins de sept ans, ainsi que les jeunes filles. Les hommes sont beaucoup moins susceptibles de souffrir de cette maladie. Le plus souvent chez le sexe fort, la pyélonéphrite est une complication d'autres maladies infectieuses.

Symptômes de la pyélonéphrite

La forme aiguë de la maladie s'accompagne des symptômes suivants :

• Fièvre.
• Intoxication.
• Douleur aiguë dans le bas du dos.
• Mictions fréquentes et douloureuses.
• Manque d'appétit.
• Des nausées.
• Vomir.

Des signes plus rares de pyélonéphrite peuvent inclure les symptômes suivants :

• Du sang dans les urines.
• Modifications de la couleur de l'urine.
• La présence d'une odeur âcre désagréable d'urine.

Pour que le traitement de la maladie soit efficace, il est nécessaire de déterminer avec précision le diagnostic. Lors de la prescription de médicaments, il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques individuelles du corps.

Traitement et diagnostic de la pyélonéphrite

Le moyen le plus efficace de diagnostiquer la maladie consiste à effectuer une analyse de sang générale. De plus, si une pyélonéphrite est suspectée, les médecins prescrivent une échographie du système génito-urinaire et un test d'urine.

Un traitement approprié de la maladie consiste à prendre des antibiotiques, des anti-inflammatoires et une thérapie physique. La prise de vitamines a également un effet positif sur les résultats du traitement.

Vous devez vous rappeler que le fait de ne pas consulter un médecin à temps peut entraîner des complications qui ralentiront le processus de guérison.

Prévention de la pyélonéphrite

Le moyen de prévention le plus efficace est le traitement des maladies qui contribuent au développement de la pyélonéphrite (prostatite, adénome, cystite, urétrite et lithiase urinaire). Vous devez également protéger le corps de l’hypothermie.

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Maladie de lithiase urinaire

La lithiase urinaire occupe la deuxième place après les maladies virales du système génito-urinaire. A noter que, selon les statistiques, les hommes sont plusieurs fois plus susceptibles de souffrir de la maladie. La maladie affecte le plus souvent un rein, mais il existe des cas où la lithiase urinaire affecte les deux reins à la fois.

La lithiase urinaire est typique à tout âge, mais elle survient le plus souvent chez les jeunes personnes valides. Lorsque les calculs sont dans les reins, ils font peu de différence, mais lorsqu'ils sortent, ils commencent à causer une gêne à une personne, provoquant une irritation et une inflammation.

Symptômes

Les signes suivants peuvent indiquer qu'une personne a des calculs dans le système génito-urinaire :

• Urination fréquente.
• Douleur en urinant.
• Douleur coupante, le plus souvent dans une partie du bas du dos.
• L'urine change de couleur et de composition chimique.

Causes de la maladie

Le plus souvent, les calculs du système génito-urinaire sont un problème génétique. En d’autres termes, ce problème se pose chez ceux qui souffrent de maladies du système génito-urinaire.

En outre, l'apparition de calculs peut être la cause d'un métabolisme inapproprié. Le calcium est excrété de manière problématique par les reins. La cause de la maladie peut être la présence d'acide urique dans le sang.

Ce problème peut être dû à une consommation insuffisante de liquide. La perte rapide d’eau dans l’organisme provoquée par les diurétiques peut également entraîner la formation de calculs. La maladie survient parfois à la suite d'infections antérieures du système génito-urinaire.

Diagnostic et traitement de la maladie

Si vous soupçonnez la présence d'un tel problème, les calculs ne peuvent être détectés que par un spécialiste qui vous prescrira un certain nombre de mesures de diagnostic :

• Livraison d'urine.

Après avoir déterminé le diagnostic et les causes de la maladie, l'urologue sélectionne un schéma thérapeutique individuel. Si la maladie vient tout juste de commencer à se développer, un traitement médicamenteux (prise de diurétiques qui aident à éliminer les calculs) sera suffisant.

Le médecin prescrit également un traitement anti-inflammatoire afin de ne pas provoquer de cystite ou d'urétrite. Le passage des calculs irrite les canaux génito-urinaires, ce qui entraîne une inflammation. Si vous êtes malade, il est recommandé de boire beaucoup de liquides. Cela améliorera le fonctionnement de tout le corps. Une intervention chirurgicale pour la maladie est prescrite lorsque de gros calculs se forment. En cas de lithiase urinaire, il est important de suivre un régime et de procéder à des examens périodiques.

Remèdes populaires pour la lithiase urinaire

Nous avons donc examiné les maladies les plus courantes du système génito-urinaire, leurs principaux signes et symptômes. Il est important d'avoir des informations sur les maladies qui peuvent vous attendre, car être prévenu est prévenu. Être en bonne santé!

L'une des pathologies médicales les plus désagréables pour les représentants de la moitié la plus forte de l'humanité sont les maladies du système génito-urinaire. Il convient de noter que certaines maladies peuvent rester asymptomatiques jusqu’à devenir chroniques. Nous discuterons ci-dessous des types de maladies du système génito-urinaire chez les hommes et de la manière dont elles sont caractérisées.

Types de pathologies du système génito-urinaire chez l'homme

Il convient de comprendre que le système génito-urinaire humain est l'un des plus vulnérables en raison de la pénétration des infections par le canal ouvert - l'urètre. Les femmes souffrent plus souvent de telles pathologies en raison de la longueur plus courte de l'urètre. Cependant, les hommes sont également concernés par les pathologies génito-urinaires. Si la maladie est détectée à temps, vous pouvez recevoir un traitement de qualité et reprendre votre mode de vie normal. Si la pathologie est détectée tardivement, elle peut entraîner une infertilité, une diminution de la fonction érectile et même une septicémie ou une oncologie. Il est très important de comprendre que les maladies masculines du système génito-urinaire peuvent être infectieuses ou non. Regardons les plus courants d'entre eux.

Maladies infectieuses

La liste des maladies infectieuses du système génito-urinaire chez l'homme peut être divisée selon le type d'agent pathogène comme suit :

• Viral. Ils se manifestent sous forme de SIDA, de papillomavirus ou d'hépatite C. Ils se transmettent exclusivement par contact sexuel par contact non protégé de la muqueuse génitale d'une personne malade avec une personne saine. Dans ce cas, ce ne sont pas les organes génito-urinaires eux-mêmes qui souffrent, mais les systèmes internes de la personne, dont le système immunitaire.
• Fongique. Pour de telles maladies du système génito-urinaire chez l'homme, les symptômes ont un certain caractère. La peau et les muqueuses autour des organes génitaux sont particulièrement touchées.
• Bactérien. Ils sont les plus courants et causent beaucoup de problèmes à l’homme sous forme de signes et de symptômes cliniques. Les pathologies bactériennes du système génito-urinaire chez l'homme comprennent la cystite, la prostatite infectieuse, l'urétrite, etc. Nous examinerons ci-dessous les principaux symptômes d'une maladie particulière de nature bactérienne.

Cystite

Ce type de pathologie peut se former indépendamment ou sous l’influence de processus infectieux déjà survenus dans le système génito-urinaire du patient. Les symptômes de la maladie du système génito-urinaire chez les hommes ressemblent dans ce cas à ceci :

• Envie fréquente d’aller aux toilettes en raison d’un besoin minime. De plus, la plupart d’entre eux sont faux ;
• Une sensation de brûlure dans l'urètre lors de la vidange de la vessie ;
• Douleur dans la vessie et dans la région sus-pubienne ;
• Un mélange de mucus, de caillots et de sang dans l'urine ;
• Changement de couleur de l'urine vers une couleur plus foncée.

Important : la cystite nécessite un traitement médical urgent. Sinon, l’inflammation peut se propager aux uretères puis aux reins.

Urétrite

La maladie se transmet exclusivement par contact sexuel. Avec cette maladie chez l'homme, le tableau clinique suivant apparaît :

• Douleur en urinant au tout début de l'acte ou au milieu ;
• La libération de pus mélangé à du sang lors de la miction ;
• Démangeaisons dans la zone du pénis ;
• Rougeur catarrhale du gland et formation d'ulcères près de la sortie urétrale :
• Modifications de la forme et de la couleur de la sortie urétrale.

Balanoposthite

Une autre pathologie génito-urinaire courante qui touche les hommes de tout âge. La balanoposthite peut être infectieuse ou non infectieuse. Une cause fréquente du développement de cette maladie est le non-respect des règles d'hygiène personnelle. En outre, les causes de la maladie sont des infections fongiques de la membrane muqueuse du gland (streptocoques, staphylocoques, etc.). Dans ce cas, les symptômes de l'inflammation du système génito-urinaire chez l'homme ressemblent à ceci :

• Douleur dans la région sus-pubienne et en urinant ;
• Démangeaisons au niveau du gland ;
• Enduit blanchâtre sur la tête et éruption cutanée dessus ;
• Gonflement du pénis ;
• Une odeur piquante et désagréable provenant des organes génitaux ;
• Formation d'ulcères dans la zone du canal urinaire.

La balanoposthite est traitée en milieu hospitalier, car même l'oncologie peut se développer dans ce contexte.

Prostatite infectieuse chronique

Les bactéries suivantes participent activement au développement de cette pathologie :

• Gonocoque et chlamydia ;
• Mycoplasmes et Gardnerella ;
• Uréplasma et Trichomonas.

En cas d’infection prolongée par de telles bactéries, un processus inflammatoire progresse dans le corps de l’homme, qui affecte ensuite la prostate. Les symptômes de la prostatite infectieuse chronique sont :

• Faiblesse générale et diminution des performances.
• La douleur dans la région de l'aine est douloureuse et tiraillante. Elle peut irradier vers les testicules, le pénis, le bas du dos, le sacrum, etc.
• Mictions fréquentes la nuit.
• Un faible jet d'urine et elle sort par petites portions. Parfois, vous devez même solliciter vos muscles abdominaux pour commencer ou terminer l’acte de vider votre vessie.
• Diminution de l'érection et des douleurs lors des rapports sexuels, de l'éjaculation ou de l'orgasme.

Important : vous ne devez pas retarder le traitement des maladies du système génito-urinaire chez l'homme sous forme de prostatite, car la maladie elle-même ne disparaîtra pas, mais ne fera qu'empirer. En conséquence, l'écoulement de l'urine peut être sérieusement altéré, ce qui nécessitera une intervention chirurgicale urgente et complète.

Pyélonéphrite

Une maladie qui est également de nature infectieuse. De plus, les bactéries peuvent pénétrer dans les reins du patient avec le flux sanguin provenant d'autres organes enflammés ou être transmises lors des rapports sexuels par l'urètre et plus loin dans la vessie. La pyélonéphrite peut survenir sous des formes aiguës et chroniques. Dans le premier cas, les symptômes seront les suivants :

• Douleur dans la région lombaire sous forme de colique néphrétique sévère ;
• Une forte augmentation de la température corporelle jusqu'à 39 degrés ;
• Douleurs sur tout le corps ;
• Nausée et vomissements;
• Envie fréquente d’aller aux toilettes ;
• Changement de couleur de l'urine.

Important : si la forme aiguë de pyélonéphrite n'est pas traitée ou traitée mais pas complètement, alors la maladie deviendra chronique. Dans ce cas, les reins perdront progressivement leurs fonctions et finiront par tomber en panne tôt ou tard.

La forme chronique de pyélonéphrite se caractérise par les symptômes suivants :

• Douleur lancinante périodique dans la région des reins ;
• Modification de la fréquence des mictions due à l'hypothermie ;
• Changement périodique de la couleur de l'urine ;
• Fièvre légère dans les 37,5.

Vésiculite

Cette maladie du système génito-urinaire, dont les symptômes et le traitement doivent être développés par un médecin, se traduit par une inflammation des vésicules séminales de la prostate. En règle générale, la vésiculite est une conséquence d'une prostatite, d'une urétrite ou d'une autre maladie infectieuse à un stade avancé. La pathologie peut également survenir comme complication après avoir souffert d'une grippe, d'un mal de gorge, etc.

Important : la vésiculite est le plus souvent détectée chez les hommes atteints de prostatite chronique.

Les symptômes de la maladie comprennent :

• Faiblesse générale et fatigue ;
• Écoulement de l'urètre sous forme de fuite de sperme ;
• Douleur lors des rapports sexuels, de la miction, de l'activité physique, de l'éjaculation.
• Mélange possible de sang dans le sperme lors de l'éjaculation.

Important : si la maladie n'est pas traitée, vous pouvez alors attendre que les vésicules séminales s'infectent. Et cela peut conduire à une septicémie. La vésiculite avancée est traitée chirurgicalement de manière radicale.

Épididymite

Si la maladie est de nature infectieuse, elle se développe à la suite de tout processus infectieux chronique. Avec l'épididymite, l'épididyme souffre. Si la pathologie n'est pas infectieuse, elle se développe en raison d'une lésion du périnée ou du scrotum. Les symptômes de la pathologie sont :

• Douleur dans le scrotum ;
• Agrandissement et gonflement du scrotum ;
• Augmentation de la température corporelle ;
• Faiblesse générale et courbatures dues à l’intoxication.

Les maladies non transmissibles

Les maladies non infectieuses du système génito-urinaire de nature non bactérienne comprennent :

• La prostatite est chronique, non infectieuse et non bactérienne. Elle se caractérise par les mêmes symptômes que la pathologie bactérienne, mais sous une forme légèrement floue. Le patient a des problèmes de miction, des douleurs lors de l'érection, de l'éjaculation et de la miction. Des douleurs épuisantes et prolongées au niveau de l'aine, des testicules, du pénis, au-dessus du pubis ou dans le dos sont surveillées.
• HBP. Ou hyperplasie du tissu glandulaire de la prostate. La croissance des tissus est bénigne, mais elle n’en menace pas moins la santé de l’homme. Ainsi, dans le contexte de l'adénome de la prostate, l'écoulement de l'urine devient difficile, ce qui peut au minimum conduire à une lithiase urinaire. Souvent, l'adénome de la prostate ne se manifeste d'aucune façon. S'il y a des symptômes, il s'agit alors d'une douleur à l'aine, irradiant vers l'anus, les testicules et le pénis. Perturbation du processus de miction. Faiblesse générale et fatigue.
• Cancer de la prostate. Le plus souvent, la pathologie est asymptomatique et est détectée lors d'un examen préventif aléatoire. Ou, s’il y a des symptômes, ils sont similaires à ceux de l’adénome de la prostate. Un test sanguin pour le PSA (antigène spécifique de la prostate) permet d'établir un diagnostic précis. Sa concentration accrue peut indiquer une oncologie ou d'autres processus pathologiques dans la prostate.

Principes de traitement des maladies du système génito-urinaire chez l'homme

Il est important de comprendre que tous les types de pathologies infectieuses se traitent médicalement par la prise de comprimés d'antibiotiques ou d'injections d'antibiotiques. Si la maladie est détectée à un stade précoce, le pronostic pour le patient est favorable.

Avant de prescrire un traitement médicamenteux, un urologue ou un andrologue doit prescrire au patient une série d'études cliniques pour identifier l'agent causal de la maladie. L'urologie moderne permet à un patient d'être diagnostiqué rapidement et avec précision. Et ce n'est qu'après avoir posé un diagnostic précis qu'un schéma thérapeutique est élaboré. Le complexe thérapeutique comprend les comprimés ou injections suivants :

• Antibactérien et antimicrobien (Ceftazidime, Ampicilline, etc.) ;
• Vitamines et mineraux. Souvent sous forme de complexes ;
• Antiseptiques à usage local (traitement du pénis, etc.). Il peut s'agir d'un remède tel que Miramistin, Chlorhexidine, solution de manganèse, etc. ;
• Médicaments pour soulager les symptômes (analgésiques qui font baisser la fièvre, soulagent les spasmes du système urinaire, etc.).

Le patient est également indiqué pour le repos au lit (comme dans le cas d'une épididymite). Ici, en plus d'un traitement antibactérien, le patient se voit prescrire un traitement avec des compresses fraîches sur la zone affectée du scrotum.

Tout homme doit comprendre que les maladies infectieuses, ainsi que les pathologies non infectieuses du système génito-urinaire, ne doivent être traitées que sous la surveillance du médecin traitant en utilisant les médicaments nécessaires. Les remèdes populaires dans le traitement de telles pathologies sont très dangereux. Ils ne peuvent être utilisés qu'en association avec le traitement principal et uniquement en consultation avec le médecin. N'oubliez pas que l'automédication peut conduire à une thérapie incomplète. Dans ce cas, le processus infectieux peut entrer dans une phase chronique, ce qui aggrave sérieusement le pronostic du patient.

Il est également très important de prévenir toutes les pathologies de l'appareil génito-urinaire en limitant la promiscuité, en utilisant des contraceptifs barrières et en respectant les règles d'hygiène personnelle.

Le système génito-urinaire masculin comprend deux structures différentes fonctionnellement et morphologiquement liées l’une à l’autre. Chacun d'eux contient certains organes qui effectuent certaines tâches. Examinons ensuite de plus près la structure du système génito-urinaire masculin. L'article décrira les tâches qu'il accomplit, ainsi que certaines pathologies.

informations générales

Le système comprend des organes qui produisent puis excrètent l'urine. C'est l'une des structures existantes. La seconde est sexuelle. Elle est responsable de la fonction reproductive. La structure du système génito-urinaire masculin est similaire à celle de la femme dans la partie responsable de l'élimination des toxines accumulées. Il y a 2 bourgeons dans cette zone. Ces organes sont en forme de haricot. Elles sont situées au même niveau que les vertèbres lombaires (supérieures). Outre les reins, le bassin rénal, les uretères, la vessie et l'urètre sont impliqués dans la purification du sang.

Testicules

Le système génito-urinaire masculin comprend ces organes appariés responsables de la production de spermatozoïdes et de l'hormone testostérone. Grâce à cela, l'attraction se forme. Les hormones influencent également la formation des caractéristiques sexuelles. Les organes se forment déjà pendant la période prénatale. Initialement, ils se forment dans la cavité abdominale (sa partie supérieure). Ensuite, les organes sortent progressivement dans le scrotum. Cependant, la capacité de se déplacer leur demeure tout au long de leur vie. Ceci est possible grâce aux contractions musculaires. Cette capacité offre une protection fiable contre les effets soudains des changements de température et du stress physique. Dans certains cas, la descente testiculaire n’est pas terminée au moment de la naissance. Cette situation peut être corrigée chirurgicalement. Si l’intervention et la correction ne sont pas effectuées avant l’âge de cinq ans, cela peut conduire à l’infertilité. Le compartiment cutané des testicules est le scrotum. Il offre une protection contre d’éventuelles blessures. Dans l'épididyme, présenté sous la forme d'un petit canal, se trouvent les spermatozoïdes. Ici, ils poursuivent leur maturation et acquièrent progressivement la mobilité nécessaire.

Urètre (canaux déférents)

Cette formation est une continuation de l'épididyme. Avec les vaisseaux sanguins de gros calibre, le canal forme le cordon spermatique, qui a une longueur relativement grande. Il vient du scrotum, longe le pli inguinal jusqu'à la cavité abdominale jusqu'à la base même de la prostate. Dans la région, la corde se dilate et se transforme en ampoule. Dans cette zone, les spermatozoïdes s'accumulent jusqu'au début de l'éjaculation.

Prostate

Cet organe produit une sécrétion spéciale. Cela aide les spermatozoïdes à maintenir leur activité. De plus, les canaux déférents et l’urètre sont unis. En raison du degré élevé d'élasticité de l'anneau musculaire situé à la sortie de la prostate, la pénétration des spermatozoïdes dans la vessie lors de l'éjaculation est empêchée. Il en va de même pour l’autre processus. Lors de l'éjaculation, l'urine ne pénètre pas dans l'urètre.

Autres composants

Le système génito-urinaire masculin comprend les vésicules séminales. Ce sont de petites glandes qui produisent le liquide présent dans le sperme et qui représentent environ 95 % de son volume total. Les vésicules possèdent des canalicules excréteurs. Ils sont associés à la glande de Cooper pour produire un lubrifiant qui facilite le mouvement des spermatozoïdes lors des rapports sexuels. C'est l'anatomie générale du système génito-urinaire masculin. Lorsque les muscles du périnée sont tendus, une éjaculation complète se produit.

Certaines maladies du système génito-urinaire chez l'homme

Il s'agit des affections suivantes :

• HBP.
• Aspermie.
• Gonflement scrotal.
• Inflammation du système génito-urinaire chez l'homme (balanoposthite par exemple).
• Hydrocèle (hydrose des membranes du testicule).
• Cavernite.
• Kyste du cordon spermatique.
• Cryptozoospermie.
• Bride courte.
• Hypospadias.
• Infertilité.

Voici la liste. Ce ne sont pas toutes des maladies du système génito-urinaire chez l'homme. Certaines pathologies sont causées par diverses raisons. Examinons-en quelques-uns ci-dessous.

Principaux facteurs provoquants

Les infections du système génito-urinaire chez l'homme sont considérées comme la cause la plus fréquente du développement de nombreuses pathologies. Ils sont à leur tour divisés en non spécifiques et spécifiques. Les premiers comprennent les streptocoques, les staphylocoques, E. coli, les virus (herpès, infections respiratoires aiguës, grippe, cytomégalovirus, zona), la chlamydia, les mycoplasmes et autres. Parmi les infections spécifiques figurent Trichomonas, gonococcus, Treponema pallidum et Mycobacterium tuberculosis. Tous les micro-organismes répertoriés provoquent une urétrite, une prostatite, une inflammation du système génito-urinaire chez l'homme et d'autres pathologies.

Oncologie

Cela devrait également être mentionné. Ces maladies de l'appareil génito-urinaire chez l'homme sont causées par un déséquilibre dans la circulation des hormones sexuelles. Ces troubles, à leur tour, sont provoqués par des changements liés à l’âge. Parmi d'autres facteurs qui augmentent le risque de développer des pathologies cancéreuses, il convient de noter la prédisposition génétique et une grande quantité de graisses d'origine animale consommées. Le plus souvent, des tumeurs malignes sont détectées chez les représentants de la race négroïde. Dans le même temps, il convient de noter que les causes du développement de l'adénome de la prostate n'incluent pas les facteurs ci-dessus, ni le tabagisme, l'activité sexuelle, le diabète, l'hypertension ou les lésions hépatiques.

Autres pathologies

Les facteurs provoquant des tumeurs testiculaires sont la cryptorchidie, les traumatismes, les irradiations (ionisantes et micro-ondes), le phimosis et les processus inflammatoires chroniques. Ces derniers incluent la stagnation causée par une diminution ou une augmentation de l'activité sexuelle. De plus, cette dernière peut s'accompagner d'une interruption des rapports sexuels, du tabagisme et de l'abus d'alcool. Les pathologies d'autres structures et organes peuvent également provoquer des maladies du système génito-urinaire chez l'homme. Ceux-ci comprennent l'hypertension, l'athérosclérose, le diabète sucré, la dépression, les névroses, l'obésité, les blessures et les lésions de la moelle épinière et de la colonne vertébrale. Une diminution de l'activité sexuelle peut également être causée par la prise d'un certain nombre de médicaments.

Système génito-urinaire masculin : symptômes de pathologies

Les signes de perturbations dans l'activité de l'ouvrage sont classiquement répartis par les spécialistes en plusieurs catégories.

Le premier groupe devrait inclure les modifications des organes génitaux externes, révélées par la palpation et l'examen. Ainsi, par exemple, lors de l'examen, il est facile de détecter une micropénie (la taille de l'organe en érection est inférieure à 9 cm), une mégalopenis (en tant que manifestation d'hyperactivité du cortex surrénalien), une hypertrophie pathologique du pénis. (dans le contexte du priapisme, si la palpation s'accompagne de douleur, alors une blessure est probable), courbure du tronc (avec douleur, le syndrome de La Peyronie est possible). À l’examen, un changement évident dans la taille du scrotum peut également être perceptible. L’augmentation, en particulier, peut être bilatérale ou unilatérale. Si une douleur survient lors de la palpation, il convient de prendre en compte la probabilité d'un processus inflammatoire au niveau des testicules ou de leurs appendices. S'il n'y a pas de douleur, cela peut indiquer une hydrocèle ou un éléphantiasis. Si les deux testicules sont absents du scrotum, une cryptorchidie ou une agénésie est probable.

La catégorie suivante de symptômes concerne les manifestations générales. Ceux-ci incluent, par exemple, la fièvre. Dans cette condition, il y a une augmentation de la température dans le contexte d'un processus inflammatoire. Les symptômes courants incluent la perte de poids (due à des tumeurs malignes), la gynécomastie (peut être une conséquence d'un traitement aux œstrogènes pour le cancer de la prostate). Le prochain symptôme assez courant est la douleur. Dans le contexte de certaines pathologies, elle peut être localisée au niveau de l'aine (au niveau des organes externes et du périnée). Dans l'urétrite aiguë, la douleur accompagne le processus de miction. En règle générale, c'est douloureux et a un caractère aigu. Dans le contexte d'une induration fibreuse, des douleurs douloureuses et une courbure du pénis sont détectées. Une autre manifestation courante des pathologies est un trouble du processus de miction. En particulier, la nuit, les patients sont gênés par des envies fréquentes (dues à des tumeurs de la prostate), une incontinence (avec adénome), des difficultés à se vider et une polyurie. Un autre symptôme est un changement dans la clarté et la couleur de l'urine. Le temps peut devenir nuageux. En règle générale, cette manifestation est caractéristique des pathologies inflammatoires. Dans le contexte de néoplasmes malins, du sang peut apparaître lors des selles. Les modifications des spermatozoïdes ou les écoulements anormaux de l'urètre sont également considérés comme un symptôme. Du pus apparaît avec l'urétrite. Il y a un écoulement constant ou fréquent de spermatozoïdes par l'urètre sans éjaculation, orgasme ou érection (spermatorrhée). Dans les pathologies, la sécrétion prostatique apparaît souvent après la défécation ou la miction, mais sans mélange de spermatozoïdes (prostatorrhée).

Changement de sperme

Normalement, 1 ml d'éjaculat contient au moins 20 millions de spermatozoïdes. Plus de la moitié d’entre eux sont mobiles. Lorsque le canal déférent est bloqué, il y a un manque d'éjaculation pendant les rapports sexuels - aspermatisme. Si la quantité est insuffisante (inférieure à 20 millions), une oligozoospermie est diagnostiquée. Cette pathologie peut se développer à la suite d'infections, de cryptorchidie, d'hypoplasie ou de sous-développement des testicules. Les facteurs provoquants sont la nicotine, les drogues et l'alcool. Dans le cas d'un plus petit nombre de spermatozoïdes mobiles, une asthénozoospermie est diagnostiquée ; en présence de cellules germinales de morphologie insuffisante, une tératozoospermie est détectée. En l'absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat sur fond de varicocèle, d'atrophie des tubules séminifères et d'inflammation, une azoospermie est diagnostiquée. S'il y a un nombre normal de spermatozoïdes (mais non mobiles) et qu'il n'y a aucune possibilité de les restaurer, on parle de nécrospermie. Dans le contexte du cancer de la prostate et de la vésiculite, une hémospermie est diagnostiquée. Dans ce cas, du sang se retrouve dans le sperme.

Diagnostique

En présence de pathologies inflammatoires, plusieurs études sont prescrites. L'un d'eux est un test sanguin. Dans le contexte de l'inflammation, on notera une concentration accrue de leucocytes et une augmentation de l'ESR. Un test d'urine permettra d'identifier les micro-organismes à l'origine de pathologies. Lors du diagnostic des maladies de la prostate, l'examen transrectal numérique occupe une place particulière. Au cours de cette procédure, la taille de la glande, ses contours et la présence/absence de zones de ramollissement/durcissement sont déterminés. Parallèlement, le spécialiste reçoit les sécrétions de la prostate, qui sont également examinées ultérieurement. Les méthodes endoscopiques permettent d'examiner la membrane muqueuse de l'urètre. Les méthodes d'examen IRM, CT et radiographiques sont largement utilisées. L'échographie du système génito-urinaire chez l'homme permet de diagnostiquer des modifications pathologiques de la prostate, du testicule et de ses appendices. La détection s'effectue à l'aide d'un test sexologique, de tests de laboratoire pour les hormones et les composés gonadotropes. Les vaisseaux du pénis sont également examinés, une cavernosographie et une électromyographie sont réalisées. Un diagnostic opportun et correct permet le traitement le plus efficace du système génito-urinaire chez l'homme.

Mesures thérapeutiques et préventives

Que devrions-nous dire ici ? Le traitement du système génito-urinaire chez l'homme est choisi strictement individuellement dans chaque cas spécifique. Les mesures thérapeutiques visent à éliminer les causes et à atténuer les manifestations de la pathologie. En cas de douleur intense, un spécialiste peut prescrire des analgésiques ou des antispasmodiques. En cas d'infection, le médecin vous recommandera un antibiotique. Le médicament est sélectionné en fonction des résultats des tests identifiant l'agent pathogène et sa sensibilité. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. À titre préventif, les facteurs négatifs doivent être exclus de la vie quotidienne, y compris ceux qui contribuent au développement du cancer (rayonnement micro-ondes par exemple). Il est nécessaire de reconsidérer votre régime, d'abandonner les mauvaises habitudes et d'éliminer les pathologies des autres systèmes et organes. Après 40 ans, des examens préventifs annuels sont recommandés, comprenant des mesures de diagnostic en laboratoire et instrumentales.

Les hommes sont traditionnellement associés à des termes tels que « fort », « en bonne santé » et « épanoui ». Cependant, il existe un groupe de maladies dont les hommes n’aiment pas parler, même si ces affections leur sont propres. Nous parlons de maladies de la région génitale masculine, pour le diagnostic et le traitement desquelles il existe une science spéciale - l'urologie.

Maladies inflammatoires du système génito-urinaire

Aucun homme, même le plus jeune, n'est à l'abri de maladies inflammatoires du système génito-urinaire. L'hypothermie, une mauvaise hygiène personnelle, les microtraumatismes des organes génitaux lors des rapports sexuels ou le port de vêtements inconfortables et d'autres facteurs peuvent prédisposer à leur apparition.

Les maladies inflammatoires peuvent se manifester par des douleurs, des brûlures ou des démangeaisons, ainsi que par un gonflement et une rougeur de la partie correspondante du système génito-urinaire. Si elles ne sont pas traitées, ces maladies peuvent provoquer une infertilité et un dysfonctionnement sexuel.

Types de maladies inflammatoires du système génito-urinaire

Selon la partie du système reproducteur touchée, il existe urétrite– inflammation de l'urètre, cystite- la cystite, balanoposthite– inflammation de la tête du pénis et du prépuce, orchite– inflammation du testicule et épididymite- inflammation de l'épididyme.

Qu’est-ce que la prostatite ?

Mais l’inflammation la plus courante de la prostate est prostatite. Un mode de vie sédentaire, des rapports sexuels irréguliers, le port de sous-vêtements serrés, un stress fréquent, des changements hormonaux et l'abus d'alcool prédisposent à son développement. Tout cela entraîne une détérioration de l'apport sanguin à la glande et une stagnation des sécrétions dans ses conduits. La stagnation crée un environnement favorable à l’entrée d’organismes pathogènes dans la prostate, qui provoquent une inflammation légère et à long terme.

Développement de la prostatite

Le plus souvent, la prostatite se développe progressivement, n'ayant au début pratiquement aucune manifestation : au cours de plusieurs années, seul un léger inconfort au niveau du périnée et du bassin, des mictions périodiquement fréquentes ou, moins souvent, difficiles peuvent survenir. Parfois, un léger écoulement de l'urètre peut apparaître.

Conséquences de la prostatite

La plupart des hommes ne sont pas enclins à prêter attention à de tels symptômes, et en vain. La prostatite chronique constitue une source constante d'infection qui, lorsque les défenses de l'organisme sont réduites, par exemple en raison de l'hypothermie, peut causer des lésions aux reins, à la vessie, aux testicules et à leurs annexes. De plus, l'effet de l'inflammation sur les fibres nerveuses entraîne des troubles de la puissance, et les micro-organismes « installés » dans la prostate détériorent la qualité du sperme, ce qui peut conduire à l'infertilité. Par conséquent, le diagnostic et le traitement de la prostatite doivent être effectués le plus tôt possible.

Qu'est-ce que l'adénome de la prostate ?

Une autre maladie courante de la prostate est l’hyperplasie bénigne de la prostate, également connue sous le nom de HBP. C'est la tumeur bénigne la plus fréquente chez les hommes de plus de 40 ans. Son développement est associé à l’action combinée de la testostérone, une hormone sexuelle masculine, et de l’œstrogène, une hormone sexuelle féminine.

L'adénome de la prostate est une prolifération de l'épithélium de la glande avec formation de ganglions et augmentation du volume de cet organe. L'hypertrophie de la prostate exerce une pression sur l'urètre qui y passe, ce qui entraîne des problèmes de miction : cela devient plus fréquent et il devient nécessaire de vider la vessie la nuit. Dans le même temps, la pression de l'urine s'affaiblit, son jet devient faible, intermittent et finit souvent sur les jambes.

Conséquences de l'adénome de la prostate

Un débit urinaire altéré crée des conditions favorables au développement d'infections des voies urinaires et à la formation de calculs rénaux et vésicaux, qui, avec le temps, peuvent conduire à une insuffisance rénale. Dans certains cas, une hypertrophie de la prostate peut provoquer une rétention urinaire aiguë, qui nécessite une intervention chirurgicale urgente. De plus, en raison de l'adénome, des problèmes d'érection et d'éjaculation apparaissent souvent, ce qui interfère avec une vie sexuelle normale.

Que sont les troubles sexuels ?

Un autre grand groupe de maladies de la région génitale masculine comprend diverses troubles sexuels. Il s'agit notamment des difficultés systématiques qui surviennent à n'importe quelle étape de l'activité sexuelle, et pas seulement dysfonction érectile(impuissance), comme on le croit généralement.

Les troubles sexuels comprennent une diminution du désir et de l'excitation sexuels, des problèmes d'érection et d'orgasme, l'éjaculation précoce, la douleur et l'inconfort pendant les rapports sexuels et certains autres troubles.

Causes des troubles sexuels

Les causes des troubles sexuels sont aussi variées que les maladies elles-mêmes. Ils peuvent survenir en raison de lésions organiques du système génito-urinaire (infections, blessures, tumeurs), d'autres maladies débilitantes du corps, de déséquilibres hormonaux, de problèmes psychologiques, de la prise de médicaments et de drogues (y compris l'alcool et la nicotine) et d'autres raisons.

Malgré la diversité des troubles sexuels, ils conduisent tous à l'insatisfaction sexuelle et, par conséquent, à la dépression, à l'anxiété, à l'irritabilité et à d'autres troubles mentaux et sociaux.

Quelles sont les causes de l’infertilité masculine ?

Presque toutes les maladies répertoriées dans cet article, si elles ne sont pas traitées, peuvent provoquer infertilité masculine. Cette maladie est traitable dans la plupart des cas, mais nécessite une recherche diagnostique approfondie - en plus des troubles du système génito-urinaire, elle peut être causée par des anomalies génétiques, diverses maladies et méthodes de traitement, des carences nutritionnelles, ainsi que l'exposition à des facteurs externes. .

Avec toute la variété des maladies de l'appareil reproducteur masculin, elles ont un point commun : elles nécessitent toutes de contacter un urologue professionnel, et le plus tôt sera le mieux. Si cela n’est pas fait à temps, le risque de complications graves – dysfonctionnement sexuel irréversible, infertilité, infections graves ou tumeurs – augmente considérablement.

Les éditeurs tiennent à remercier les spécialistes du réseau de cliniques MedCentreService pour leur aide dans la préparation du matériel.