L'œdème cérébral est le résultat de processus physiques et biochimiques interconnectés se produisant dans le corps en raison de maladies ou de conditions pathologiques.
Cette complication, selon sa gravité, peut passer presque inaperçue, par exemple lors d'une légère commotion cérébrale. Mais le plus souvent, les conséquences de l'œdème cérébral sont des complications graves :
changements dans l'activité mentale et mentale;
dysfonctionnement moteur;
auditif;
visuel;
fonctions de coordination, ce qui conduit au handicap du patient ;
Très souvent, l'œdème cérébral entraîne la mort.
Qu’est-ce que l’œdème cérébral ?
L'essence de la définition de cette condition est la réponse non spécifique de l'organisme tout entier à l'influence de facteurs dommageables graves. Cette dernière peut être la raison :
modifications de la pression des protéines plasmatiques (oncotiques) et des électrolytes (osmotiques);
troubles de l'état acido-basique (pH) du sang ;
perturbation du métabolisme énergétique, protéique et hydroélectrolytique et accumulation d'acide lactique dans les fibres nerveuses;
manque d'oxygène du tissu cérébral, surtout s'il est associé à une accumulation excessive de dioxyde de carbone dans le sang ;
perturbation de la microcirculation sanguine dans les tissus cérébraux.
Toutes ces raisons provoquent le développement d'un gonflement et d'un œdème du cerveau. L'œdème provoque une violation de la perméabilité des parois capillaires et la libération de la partie liquide du sang dans les tissus environnants. Lorsqu'un gonflement se produit en raison de la différence de pression oncotique, les molécules d'eau commencent à circuler directement dans les cellules nerveuses à travers la membrane. Ici, ils interagissent avec les protéines intracellulaires, ce qui entraîne une augmentation du volume des cellules.
Cependant, la plupart des auteurs d'études scientifiques considèrent le gonflement comme l'une des étapes de l'œdème, qui entraîne une augmentation du volume du cerveau. Cette situation provoque son déplacement autour de son axe dans un espace confiné, limité par les os du crâne.
La propagation de l'œdème cérébral provoque une compression de la moelle oblongate et d'autres structures sous-jacentes dans le foramen magnum. Cette zone contient des centres de régulation vitaux qui contrôlent la thermorégulation, l'activité cardiovasculaire et la respiration.
Les signes d'œdème cérébral se manifestent par un dysfonctionnement des centres cérébraux et des cellules nerveuses avant même l'apparition de dommages complets aux structures de ces dernières, qui ne sont déterminés qu'à l'aide de méthodes de diagnostic modernes.
Types et causes d'œdème cérébral
Il existe 2 types d'œdème cérébral :
œdème régional ou local - limité à une certaine zone qui entoure la formation pathologique dans le tissu cérébral ; kyste, hématome, tumeur, abcès ;
répandu ou généralisé – couvre l’ensemble du cerveau. Il se développe à la suite de la perte d'un grand volume de protéines dans l'urine en raison d'un empoisonnement et de diverses maladies, d'une intoxication, d'une noyade, d'une suffocation, d'un traumatisme crânien et d'une encéphalopathie hypertensive, qui survient dans le contexte de formes graves d'augmentation de la pression artérielle. et d'autres troubles.
Dans de nombreux cas, à l'exclusion de l'asphyxie et des traumatismes crâniens, l'identification de l'œdème cérébral est une tâche difficile dans le contexte des manifestations cliniques d'autres pathologies et maladies. L'apparition d'un œdème peut être suspectée lorsque, dans le contexte d'un manque de progrès ou d'une diminution des symptômes de la maladie sous-jacente, les symptômes neurologiques commencent à augmenter et à progresser.
Les principales raisons du développement de l'œdème cérébral :
traumatisme crânien, sténose laryngée si l'enfant a une infection respiratoire aiguë, asphyxie avec vomissements après un coma alcoolique, contusion cérébrale ;
l'hémorragie sous-arachnoïdienne, qui survient en raison d'un accident vasculaire cérébral en présence d'hypertension artérielle ;
tumeurs cérébrales;
hématome sous-dural, qui se forme sous la dure-mère à la suite d'une exposition à des facteurs mécaniques sans compromettre l'intégrité des os du crâne ;
œdème cérébral chez les nouveau-nés dû à un traumatisme cérébral de l'enfant à la naissance, une gestose sévère chez la mère, un travail prolongé, un enchevêtrement du cordon ombilical ;
empoisonnement avec des médicaments, des gaz, des poisons chimiques ;
réactions allergiques graves, choc anaphylactique ;
diabète sucré sévère, surtout s'il survient avec des épisodes d'hypoglycémie, d'insuffisance hépatique-rénale ou hépatique de forme chronique ou aiguë ;
maladies accompagnées d'un syndrome convulsif - épilepsie, coup de chaleur, hyperthermie chez les enfants atteints de maladies infectieuses;
gestose dans la seconde moitié de la grossesse - éclampsie, prééclampsie, néphropathie sévère ;
maladies infectieuses aiguës - encéphalite, méningite, grippe, y compris les infections infantiles graves - varicelle, scarlatine, rougeole, oreillons.
De plus, un œdème cérébral est presque toujours observé après une chirurgie crânienne. Dans certains cas - après des opérations réalisées sous anesthésie péridurale ou rachidienne ou accompagnées d'une perte de sang importante, due à une diminution prolongée et prononcée de la pression artérielle, avec administration intraveineuse de quantités excessives de solutions hypotoniques ou salines pendant l'opération, comme un résultat de difficultés d'intubation trachéale pour assurer une ventilation artificielle des poumons ou d'une anesthésie et d'une ventilation inadéquates.
Symptômes de l'œdème cérébral
Selon la durée de la maladie, la localisation de la lésion, le taux d'augmentation et l'étendue du processus, les manifestations cliniques de l'œdème cérébral peuvent différer. L'œdème limité (local) se manifeste par des symptômes cérébraux généraux, beaucoup moins souvent par des signes caractéristiques d'une partie spécifique du cerveau. Avec l'augmentation ou la présence d'un œdème initialement généralisé, mais qui augmente lentement, il y a une augmentation progressive du nombre de symptômes, ce qui signifie des dommages à plusieurs parties du cerveau à la fois. Tous les symptômes peuvent être divisés en groupes.
Signes d'augmentation de la pression intracrânienne :
mal de tête;
léthargie et somnolence;
augmentation progressive de la dépression de conscience avec apparition de nausées et de vomissements ;
convulsions dangereuses - cloniques (contractions rapides et à court terme des muscles du visage et des membres), toniques (contractions musculaires prolongées, à la suite desquelles certaines parties du corps acquièrent une position inhabituelle pour elles-mêmes), cloniques-toniques, provoquant une augmentation de l'œdème cérébral;
une augmentation rapide de la pression intracrânienne provoque le développement de maux de tête éclatants, de perturbations du mouvement du globe oculaire et de vomissements répétés ;
l'œdème cérébral chez les nourrissons (enfants de moins de 1 an) provoque une augmentation du périmètre crânien après la fermeture des fontanelles, leur ouverture se développe en raison du déplacement des os.
L'apparition de symptômes neurologiques dispersés (diffus)
Le phénomène se traduit par l'augmentation du processus pathologique, qui comporte le risque de développer un coma en présence d'œdème cérébral. Ceci est provoqué par l'implication du cortex cérébral dans le processus initial, après quoi les structures sous-corticales sont également impliquées. En plus des troubles de la conscience et de la transition du patient vers le coma, les phénomènes suivants se développent :
préhension pathologique et réflexes défensifs ;
agitation psychomotrice dans les intervalles entre les crises de convulsions, ces dernières sont de type épileptique et surviennent avec une prédominance d'hypertonie musculaire ;
crises répétées généralisées (généralisées).
Groupe des symptômes les plus dangereux
Ils sont associés à l'augmentation continue de l'œdème cérébral et à la luxation de ses structures, suivies d'une hernie ou d'un pincement au niveau du foramen magnum. Les signes incluent :
Coma (divers degrés).
Hyperthermie (au-dessus de 40 degrés), elle ne peut être contrôlée avec des antipyrétiques et des vasodilatateurs. Dans certains cas, une légère diminution de la température ne peut être obtenue qu'en appliquant du froid sur les zones des gros vaisseaux ou en pratiquant une hypotrémie générale.
Il existe différentes tailles de pupilles et un manque de réaction à la lumière, des globes oculaires flottants, un strabisme, une contraction convulsive unilatérale des muscles extenseurs et une parésie unilatérale, une absence de réflexes tendineux et douloureux, des troubles du rythme cardiaque et une tendance à réduire le nombre de battements cardiaques.
Si le patient n'est pas soumis à une ventilation artificielle, la profondeur et la fréquence de la respiration augmentent d'abord, puis le rythme respiratoire est perturbé et, par conséquent, l'activité respiratoire et cardiaque s'arrête.
Diagnostique
En ambulatoire, il est assez difficile de diagnostiquer un œdème cérébral, car le phénomène ne présente pas de symptômes neurologiques spécifiques. Aux premiers stades, la complication peut être asymptomatique ou peu symptomatique. Le diagnostic est posé sur la base des symptômes de la maladie ou de la blessure sous-jacente à l'origine du gonflement ; un examen du fond d'œil est également informatif.
Si un œdème cérébral est suspecté, le patient doit être maintenu en unité de neurochirurgie ou de soins intensifs. En milieu hospitalier, une décision est prise concernant la nécessité de réaliser une ponction lombaire et une angiographie. Dans le processus de diagnostic, la tomodensitométrie et l'IRM sont également informatives, car elles aident à diagnostiquer l'œdème et à déterminer le degré de sa prévalence et de sa gravité.
Conséquences de l'œdème cérébral chez l'enfant et l'adulte
Plus cette pathologie est diagnostiquée tôt et des soins médicaux intensifs sont prodigués, plus les chances de guérison complète sont élevées. Dans l'unité de soins intensifs, la restauration de l'apport sanguin au cerveau, la thérapie de déshydratation et la restauration de la dynamique de l'alcool sont effectuées ; le pronostic dépend de la gravité de la pathologie.
En présence d'un petit œdème périfocal, une récupération complète est possible, alors qu'avec le développement de processus kystiques-atrophiques dans le tissu cérébral, seule une restauration partielle de la fonctionnalité peut être obtenue. Lorsqu'on traite uniquement la pathologie sous-jacente, qui s'accompagne d'un œdème cérébral, la guérison n'est pas toujours possible et un risque élevé de décès demeure.
Le succès du traitement et les conséquences pour le patient dépendent de la gravité de la pathologie qui a provoqué le développement d'une maladie aussi grave et du degré d'œdème lui-même, qui se termine dans certains cas par une guérison complète. Dans les cas graves, on observe les éléments suivants :
Lorsque l'œdème est localisé dans la moelle allongée, l'emplacement des principaux centres de survie, les conséquences de l'œdème cérébral peuvent être une altération de l'apport sanguin, de l'épilepsie, des convulsions et des problèmes respiratoires.
Même après un traitement approprié, le patient peut ressentir une augmentation de la pression intracrânienne, ce qui aggrave considérablement sa qualité de vie, car elle s'accompagne de maux de tête, de somnolence, de léthargie, d'une diminution des capacités de communication sociale, d'une perte d'orientation du patient dans le temps et de troubles de la conscience.
La violation du tronc cérébral est particulièrement dangereuse ; son déplacement est également dangereux, ce qui menace le développement d'une paralysie et d'un arrêt respiratoire.
Après un traitement et une rééducation, de nombreux patients présentent des adhérences résiduelles entre les méninges, dans les espaces du liquide céphalo-rachidien ou dans les ventricules du cerveau. Cela provoque également le développement de maux de tête, de dépression et de troubles de l'activité neuropsychique.
En cas d'œdème cérébral prolongé sans traitement approprié, des troubles de la fonction cérébrale peuvent survenir par la suite, se manifestant par une diminution des capacités mentales d'une personne.
Les enfants peuvent également connaître un rétablissement complet ou :
retard mental et instabilité neuropsychique ;
troubles de la coordination motrice et de la parole ;
dysfonctionnement des organes internes et épilepsie;
développement de l'hydrocéphalie et de la paralysie cérébrale.
L'œdème cérébral est une pathologie grave, dans la plupart des cas extrêmement grave, qui nécessite un diagnostic immédiat, un traitement adéquat et une observation chez l'adulte par un psychoneurologue et un neurologue, et chez l'enfant par un neurologue et un pédiatre. La durée de l'observation et du traitement après un œdème cérébral dépend de la gravité de la pathologie résiduelle.
L'œdème cérébral est une pathologie grave qui entraîne inévitablement la mort si elle n'est pas traitée. La maladie est particulièrement dangereuse pour les enfants, car elle présente des symptômes cachés et provoque un certain nombre de troubles. Chez les adultes, c'est plus facile, mais cela ne peut pas être guéri seul. De quel type de maladie s'agit-il et quels facteurs la provoquent ?
L'œdème cérébral est un processus réactif qui se produit lorsqu'il y a une concentration excessive de liquide dans les cavités et les tissus cérébraux. Cette maladie grave s'accompagne d'une augmentation de la pression intracrânienne et de lésions des vaisseaux sanguins, entraînant la mort des cellules nerveuses.
La pathologie se développe avec une hypoxie, accompagnée d'une augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans le corps.
L'œdème cérébral est provoqué par les facteurs suivants :
- Dommages au crâne. Parfois, le cerveau est blessé par des fragments d’os crâniens. Tout cela provoque un gonflement important, empêchant l'écoulement du liquide.
- Contusion cérébrale.
- AVC ischémique, perturbant la circulation cérébrale en raison d'un blocage par un caillot sanguin. Il empêche les cellules de recevoir des quantités normales d’oxygène, après quoi elles meurent, provoquant un gonflement.
- AVC hémorragique, qui se développe avec des lésions et un anévrisme des vaisseaux sanguins et provoque une augmentation de la pression intracrânienne.
- Méningite– inflammation des méninges.
- Hématomes intracrâniens.
- Métastase des tumeurs dans les tissus cérébraux.
- Toxoplasmose– une maladie causée par le protozoaire Toxoplasma. C'est particulièrement dangereux pour le fœtus qui se développe dans le ventre de la mère.
- Infection purulente, qui, lorsqu'il s'écoule rapidement, devient une source de gonflement, empêchant l'écoulement du liquide.
- Tumeurs, perturbant la circulation sanguine lorsque certaines zones du cerveau sont comprimées.
- Encéphalite– inflammation du cerveau de nature virale, transmise par les insectes.
- Changements de hauteur. Au-dessus de 1,5 km au-dessus du niveau de la mer, en raison du manque d'oxygène, un œdème cérébral commence. C'est l'un des symptômes du mal de l'altitude.
- Intoxication poisons neuroparalytiques, alcool, produits chimiques.
- Dommages au foie et aux voies biliaires.
- Opérations sur les tissus cérébraux.
- Réactions anaphylactiques.
- Anasarque– un œdème accompagné d'une insuffisance cardiaque.
L'œdème cérébral est dangereux car cet organe est limité par la taille du crâne et n'est pas capable d'augmenter son volume sans conséquences sur l'ensemble du corps. La compression du crâne, combinée à une baisse des niveaux d'oxygène, entraîne un arrêt complet de l'apport sanguin aux neurones, augmentant ainsi le gonflement.
Qu'est-ce qui contribue à la maladie
Les facteurs suivants contribuent à l'apparition de la maladie :
- Augmentation de la pression artérielle en raison de l'augmentation des capillaires. Cela est dû à la dilatation des artères cérébrales. En effet, l’eau s’accumule dans l’espace intercellulaire.
- Violation de la perméabilité vasculaire. En conséquence, la pression dans l’espace intercellulaire augmente, ce qui endommage les membranes cellulaires.
Chez un adulte, la pression intracrânienne en décubitus dorsal varie de 3 à 15 mmHg. Art. Dans certaines situations (en cas de toux, d'éternuements, d'augmentation de la pression intra-abdominale), l'indicateur atteint 50 à 60 mmHg. Art., mais cela ne provoque pas de perturbations dans le système nerveux humain, car cela passe rapidement en raison des mécanismes internes de protection cérébrale.
Groupes à risque
Les personnes suivantes sont plus sensibles à l'œdème cérébral :
- Personnes, avoir des problèmes avec le système cardiovasculaire. Il s’agit notamment d’antécédents de maladie ischémique, d’hypertension et d’athérosclérose.
- Malade, dont les professions comportent des risques de blessures, de chutes de hauteur.
- Adultes, alcooliques. Lors d'une consommation excessive d'alcool sous l'influence de l'éthanol, les cellules nerveuses meurent et du liquide s'accumule à leur place.
- Nouveau-nés passant par le canal génital.
Symptômes
Apparue localement, la pathologie recouvre rapidement l’ensemble de l’organe. Dans certains cas, la maladie se développe progressivement. Par conséquent, en détectant les premiers signes d’œdème, la vie du patient peut être sauvée.
Les symptômes dépendent de l'origine de la formation et de la gravité de la maladie. Les signes les plus courants sont :
- nausée et vomissements;
- maux de tête, se manifestant par des maladies cérébrales aiguës;
- troubles de la mémoire;
- oubli;
- Vision floue;
- diminution de la pression artérielle, pouls instable;
- douleur dans le cou;
- respiration inégale;
- problèmes d'élocution;
- vertiges fréquents;
- manque de coordination;
- paralysie des membres;
- crampes se transformant en atonie musculaire (incapacité à se contracter) ;
- hallucinations;
- en cas d'œdème alcoolique, on observe un gonflement du visage avec formation de nombreux hématomes;
- perte de conscience qui, à mesure que la situation s'aggrave, se transforme en coma.
L'œdème cérébral survient :
- locale affectant une zone spécifique du cerveau;
- diffuser, couvrant le tronc cérébral et les hémisphères.
Dans ce cas, l'œdème diffus présente des symptômes plus prononcés.
Mais on distingue également les types d'œdèmes suivants :
- Cytotoxique le gonflement est dû à l'hypoxie, à l'intoxication et à l'ischémie. La quantité de matière grise augmente pathologiquement.
- Vasogène un œdème se forme lorsque la barrière hémato-encéphalique est brisée. Elle survient en présence d'une tumeur, d'un abcès, d'une ischémie, ainsi qu'après une intervention chirurgicale. Cette pathologie se manifeste par une augmentation de la quantité de substance blanche et est périfocale, ce qui entraîne une compression du cerveau.
- Osmotique un œdème se développe avec une augmentation de la glycémie et du sodium. Cela conduit à une déshydratation du cerveau, puis à une déshydratation complète du corps.
- Interstitiel l'œdème se forme en raison de la pénétration de l'eau dans le tissu cérébral.
A quoi conduit la pathologie ?
L'œdème est souvent mortel et provoque des dommages irréversibles aux tissus cérébraux. La médecine moderne ne peut garantir le rétablissement du patient, même avec un traitement approprié.
L'œdème cérébral menace les conditions suivantes :
- Progression de l'œdème entraînant le décès du patient. Ces conséquences sont typiques pour la plupart des victimes. Une personne est dans un état stable s’il y a de l’espace libre dans la cavité crânienne. Lorsqu’il est complètement rempli de liquide, une constriction du cerveau se produit. Dans le même temps, les structures cérébrales denses se transforment en structures molles. Ainsi, les amygdales cérébelleuses se coincent dans le tronc, entraînant l’arrêt de la respiration et du rythme cardiaque d’une personne.
- Élimination des œdèmes sans conséquences pour le cerveau. Ce résultat est rare et est possible chez les jeunes si le gonflement est provoqué par une intoxication.
- Se débarrasser de l'œdème pendant que le patient devient handicapé. C'est ainsi que se termine le gonflement dû aux maladies infectieuses, aux blessures mineures et aux hématomes. Dans ce cas, le handicap peut ne pas se manifester visuellement.
Après une telle pathologie chez l'adulte, on observe :
- maux de tête fréquents;
- distraction;
- convulsions;
- problèmes de coordination;
- mauvais sommeil;
- défauts de développement physique;
- trouble des capacités de communication ;
- problèmes de respiration;
- dépression;
- épilepsie;
- paralysie;
- coma;
- un état végétatif, lorsque le patient n'est pas conscient de l'environnement et ne réagit pas à celui-ci car la fonction du cortex cérébral est perdue.
Œdème cérébral chez les enfants
Le crâne des nouveau-nés a ses propres caractéristiques. Les os du crâne sont reliés par du cartilage à mesure que le cerveau du bébé continue de croître.
Raisons de l'apparition
L'accumulation de liquide dans le cerveau chez les enfants est provoquée par :
- hypoxie fœtale intra-utérine;
- pathologies congénitales du système nerveux;
- blessure à la naissance;
- accumulation de pus dans le cerveau;
- infections antérieures in utero ;
- méningite et encéphalite;
- augmentation de la quantité de sodium dans le sang (observée chez les bébés prématurés) ;
- tumeurs congénitales de la tête.
Symptômes de gonflement
Les signes suivants indiquent un œdème cérébral chez un nourrisson :
- somnolence;
- anxiété;
- refus du sein;
- tachycardie;
- cri fort;
- pupilles dilatées;
- léthargie;
- augmentation de la température;
- tension ou gonflement de la fontanelle ;
- vomir;
- augmentation de la taille de la tête;
- convulsions.
Si une assistance rapide n’est pas fournie, l’état de l’enfant s’aggrave, la maladie se développe rapidement et entraîne la mort.
Si un enfant est sujet à l'œdème, il doit être observé par un neurologue pour exclure une pathologie intracrânienne, ce qui augmentera les chances de survie. La période la plus dangereuse pour un bébé est le mois qui suit la naissance.
Complications possibles
Les conséquences de la maladie chez les enfants sont :
- diminution des compétences intellectuelles;
- fonctionnement altéré du corps (manque de réflexes, incapacité à tenir la tête);
- développement insuffisant des capacités de communication;
- épilepsie;
- la mort.
Fonctionnalités de diagnostic
Si un gonflement du cerveau est suspecté, le patient se voit prescrire :
- examen par un neurologue et un ophtalmologiste ;
- analyse de sang;
- examen de la colonne cervicale;
- IRM et tomodensitométrie du cerveau ;
- neurosonographie pour les enfants de moins d'un an.
Aux premiers stades de la maladie, lorsque les symptômes ne sont pas clairement exprimés, un examen du fond d'œil sera nécessaire. L'œdème sera indiqué par une congestion des disques optiques, la réaction des pupilles et des mouvements caractéristiques des globes oculaires.
Traitement du gonflement
Le parcours thérapeutique consiste en un ensemble de procédures visant à :
- lutter contre la progression gonflement du cerveau;
- éliminer la cause gonflement;
- traitement des symptômes entraînant des complications et aggravant le bien-être du patient.
Les causes de l'œdème cérébral sont éliminées :
- traitement par antibiotiques : céfépime, céfuroxime ;
- prescription d'inhibiteurs calciques : phendiline, vérapamil, nimodipine ;
- élimination des toxines;
- normalisation du tonus vasculaire;
- élimination de la tumeur si l’état du patient est stable ;
- améliorer la circulation sanguine;
- drainage du liquide céphalo-rachidien.
Lors du traitement de cette pathologie, il est nécessaire de contrôler le système cardiovasculaire et la température corporelle, car son augmentation aggrave l'enflure.
Lorsqu'un œdème cérébral est diagnostiqué, le patient doit être hospitalisé. Il est placé en unité de soins intensifs et les fonctions vitales du patient sont soutenues artificiellement.
Seuls les gonflements légers ou provoqués par le mal des montagnes peuvent disparaître d'eux-mêmes.
Principales méthodes de traitement :
- médicinal;
- Oxygénothérapie;
- avec l'aide de la chirurgie.
Traitement médical
Un complexe de médicaments est prescrit pour le traitement :
- Diurétiques pour éliminer l'excès de liquide des tissus : lasix, sorbitol, furosémide, mannitol. Ils ont un effet diurétique et sont utilisés en combinaison avec du glucose et du sulfate de magnésium pour renforcer l'effet.
- Médicament décongestionnant L-lysine escinate.
- Installations pour augmenter la saturation en oxygène des tissus et, si nécessaire, ventilation artificielle.
- Mexidol, contexten, actovegin, ceraxon améliorent le métabolisme.
- Relaxants musculaires pour soulager les crampes.
- Hormones glucocorticoïdes : prednisolone, dexaméthasone, cortisone, hydrocortisone. Ils stabilisent la membrane des cellules affectées, renforçant ainsi les parois vasculaires.
Oxygénothérapie
Cette méthode consiste à introduire artificiellement de l’oxygène directement dans le sang. Cette manipulation nourrit le cerveau, aidant ainsi à éliminer l’enflure.
Intervention chirurgicale
Grâce à la chirurgie, la cause du gonflement du tissu cérébral est éliminée. C'est le seul moyen de se débarrasser d'une maladie dangereuse si elle est causée par un néoplasme, une violation de l'intégrité des vaisseaux sanguins ou des blessures traumatiques au crâne.
Le liquide accumulé dans la tête est drainé à l'aide d'un cathéter, ce qui réduit la pression intracrânienne.
Les interventions chirurgicales pratiquées sur le cerveau sont parmi les plus complexes.
Prévision
Le pronostic de la maladie est influencé par la rapidité du traitement. L’enflure exerce une pression intense sur le cerveau, ce qui peut endommager les centres nerveux vitaux. À la suite de la mort des neurones, une paralysie ou un coma se produit.
Le degré de développement de la maladie joue un rôle important.
L’œdème périfocal est plus facile à guérir, mais toutes les fonctions perdues du patient ne peuvent pas être restaurées.
La prévention
La maladie peut être évitée si vous respectez les règles de sécurité. Ceux-ci inclus:
- attacher les ceintures de sécurité;
- porter un casque lorsque vous faites du vélo, du roller ou que vous travaillez sur un chantier de construction ;
- en cours d'acclimatation pendant l'alpinisme;
- arrêter de fumer;
- surveillance constante de la pression artérielle.
Conclusion
L'œdème cérébral est une affection dangereuse qui survient le plus souvent en raison d'un traumatisme crânien ou d'une infection. Lorsque les premiers signes de la maladie apparaissent, vous devez consulter un médecin qui, après une série d'interventions, vous prescrira un traitement. Si la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être traitée avec des médicaments. Dans le même temps, une pathologie prolongée ne peut être traitée que chirurgicalement et entraînera à vie des complications plus ou moins graves.
L'œdème cérébral est une augmentation pathologique non spécifique du volume du tissu cérébral due à une augmentation de sa teneur en liquide. Il ne s’agit pas d’une maladie indépendante et résulte de diverses conditions pathologiques de nature exogène ou endogène. L'œdème cérébral est une complication potentiellement mortelle en raison du risque de compression critique des structures nerveuses dans les ouvertures naturelles ou les saillies du crâne.
Étiologie
Le gonflement du cerveau peut résulter de lésions des cellules nerveuses ou de troubles métaboliques graves. Ses principales raisons incluent :
- ouvert et fermé, y compris les opérations ;
- entraînant des lésions toxiques ou directes (en cas de neuroinfections) du tissu nerveux ;
- provoquant un déplacement des structures cérébrales ou une perturbation de l'écoulement du liquide céphalo-rachidien ;
- l'embolie des vaisseaux cérébraux avec développement; des caillots sanguins, des plaques athéroscléreuses émiettées et des bulles de gaz peuvent agir comme une embolie ;
- , hémorragie sous-arachnoïdienne ;
- empoisonnement par des poisons neurotoxiques et certains médicaments ;
- éclampsie;
- exposition aux radiations;
- encéphalopathie métabolique, les causes les plus fréquentes de son développement sont l'insuffisance rénale et hépatique, le diabète sucré ;
- intoxication hydrique, un état après une noyade dans l'eau douce.
Chez les enfants nés prématurément ou à la suite d'un accouchement pathologique, l'œdème cérébral est majoritairement de nature traumatique.
L'œdème cérébral toxique peut être provoqué par une exposition aux phénols, aux alcools, à l'acétone, à l'essence (et autres produits pétroliers), aux composés organophosphorés, au cyanure, à la térébenthine et à un certain nombre d'autres substances. Parmi les médicaments, les tranquillisants, les tricycliques, l'atropine, les dérivés de la quinine et les antihistaminiques ont un effet neurotoxique en cas de surdosage. Certains médicaments entraînent initialement des troubles cardiovasculaires, qui affectent le fonctionnement du cerveau et contribuent ainsi au développement d'un œdème cérébral.
Pathogénèse
En cas d'œdème cérébral, un excès de liquide peut s'accumuler dans l'espace intercellulaire ou dans le cytoplasme des neurones. Dans ce dernier cas, on parle de gonflement du tissu cérébral. Ces deux affections entraînent une augmentation du volume cérébral et une altération de la fonction cérébrale et surviennent généralement en combinaison.
Actuellement, il existe 4 mécanismes principaux de développement de l'œdème cérébral : vasogène, cytotoxique, osmotique, hydrostatique. Leur formation dépend de la cause des lésions du tissu nerveux. Au fur et à mesure que le gonflement progresse, d'autres commencent à rejoindre le mécanisme pathogénétique primaire, ce qui aggrave les troubles existants. Toute forme d'œdème cérébral entraîne une augmentation de la pression intracrânienne due à une diminution de l'espace entre les parties molles et la dure-mère.
L'œdème vasogène est dû à une perméabilité accrue des parois capillaires et à une augmentation prolongée de la pression à l'intérieur des vaisseaux cérébraux. Cela contribue à une augmentation de la filtration du plasma, à une perturbation du fonctionnement de la barrière hémato-encéphalique et à la propagation ultérieure du liquide à travers les espaces intercellulaires. L'œdème vasogène est plus prononcé dans la substance blanche du cerveau, qui est de structure plus friable que le cortex.
Le mécanisme osmotique de l'œdème accompagne souvent le mécanisme vasogénique ; il est provoqué par un gradient osmotique pathologique entre le plasma et le liquide intercellulaire. Une hyperosmolarité du tissu cérébral est observée dans les cas d'encéphalopathie métabolique décompensée, d'insuffisance rénale et hépatique et d'hyperglycémie.
L'œdème cytotoxique est une accumulation intracellulaire de liquide due à une perturbation des pompes ioniques des membranes cellulaires dans des conditions de déficit en ATP. C’est ce mécanisme qui conduit au gonflement du cerveau. Les cellules périvasculaires gliales sont principalement touchées, puis le processus affecte également les corps cellulaires des neurones.
L'œdème cérébral hydrostatique est causé par une augmentation rapide et excessive de la pression dans le système ventriculaire du cerveau. Le plus souvent, cela est dû à une perturbation importante de l'écoulement du liquide céphalo-rachidien tout en maintenant sa production.
Symptômes
Les maux de tête provoqués par un œdème cérébral épuisent le patient et ne sont pas soulagés par la prise d'analgésiques. Les symptômes de l'œdème cérébral consistent en des manifestations d'augmentation de la pression intracrânienne et de troubles neurologiques locaux dus à la compression de certaines structures cérébrales.
Principaux symptômes :
- maux de tête éclatants, pressants et diffus qui ne peuvent être soulagés par la prise d'analgésiques ;
- une sensation de pression sur les globes oculaires et les oreilles, une détérioration de la vision et de l'audition ;
- des vomissements qui ne sont pas associés à la prise alimentaire et n'apportent pas de soulagement ;
- un changement dans la profondeur de la conscience, c'est pourquoi une personne semble confuse, lente, peu claire dans le temps et dans l'espace, et à mesure que l'enflure augmente, la stupeur et le coma se développent successivement ;
- des épisodes de perte de conscience à court terme ne sont pas exclus ;
- le développement d'un syndrome convulsif est possible, le plus souvent associé à une irritation des zones motrices du cortex cérébral ;
- hypotonie musculaire diffuse ;
- l'apparition et l'augmentation de symptômes neurologiques focaux, de réflexes pathologiques du tronc cérébral ;
- les troubles psychotiques, les plus typiques sont l'hallucinose visuelle et l'agitation psychomotrice sur fond de confusion.
L'ajout de nouveaux symptômes et une diminution progressive du niveau de conscience indiquent une aggravation de l'œdème cérébral. Il s'agit d'une maladie potentiellement mortelle qui nécessite un traitement intensif pour éliminer la cause et corriger les troubles métaboliques.
Pourquoi l'œdème cérébral est-il dangereux ?
La complication la plus dangereuse de l'œdème cérébral est le développement du syndrome de luxation. Le déplacement latéral ou axial des structures cérébrales conduit à leur coincement dans le foramen magnum ou sous les excroissances de la dure-mère (sous la tentoire cérébelleuse ou apophyse falciforme). Dans ce cas, diverses parties du cervelet, du tronc cérébral, des parties médiales des lobes pariétaux et frontaux et des parties basales du lobe temporal se produisent.
Les signes les plus dangereux du syndrome de luxation sont des troubles du rythme respiratoire et du rythme cardiaque, une diminution persistante significative de la pression artérielle, des mouvements flottants des globes oculaires, des troubles bulbaires et une insuffisance pyramidale sévère. Et le développement de crises occlusives entraîne l'arrêt de l'activité cardiaque et respiratoire.
Les conséquences à long terme d'un œdème cérébral sévère peuvent inclure des troubles cognitifs et des symptômes neurologiques persistants.
Institut de recherche en neurochirurgie nommé d'après. N. N. Burdenko, présentation vidéo sur le thème « Options pour l'œdème cérébral » :
Œdème cérébral- une maladie qui s'accompagne d'une violation de l'écoulement du liquide céphalo-rachidien. Dans ce cas, une pression accrue apparaît sur le tissu cérébral. Il y a des problèmes de circulation sanguine. Si la pathologie n'est pas éliminée à temps, la maladie entraînera la mort. Il est donc important de connaître tous les symptômes de l’œdème cérébral et comment le traiter.
L'œdème est une complication de diverses pathologies du crâne. La substance de l'espace vasculaire est absorbée dans le tissu cérébral. Dans ce cas, ce n’est pas seulement un lobe qui est endommagé, mais tout le cerveau. Mais il se propage à partir d’une seule source. Le liquide céphalo-rachidien est libéré plus activement.
Vous pouvez remarquer un gonflement le premier jour. La pathologie se développe aussi rapidement et soudainement qu'elle apparaît. Par conséquent, il est extrêmement important d'avoir une idée de ce qu'est un œdème cérébral. Le travail des cellules nerveuses et la fonctionnalité du centre nerveux sont perturbés. Les cellules grossissent à mesure que l’eau y pénètre et se lie aux protéines.
Les structures sont alors complètement endommagées, entraînant des conséquences qui peuvent être irréversibles. Parfois, l’enflure peut disparaître rapidement d’elle-même, sans laisser de trace. Cela se produit dans le cas d’une légère commotion cérébrale.
Types d'œdème
Le liquide peut s'accumuler pour diverses raisons. En fonction de ces raisons, on distingue différents types d'œdème cérébral.
La forme vasogénique est la plus courante. La cause du gonflement est une lésion de la barrière hémato-encéphalique. La substance blanche augmente, ce qui crée beaucoup de pression. La substance s'accumule le plus souvent dans les zones endommagées du cerveau
L'œdème, les gonflements et le gonflement du cerveau peuvent être de nature cytotoxique. Dans ce cas, le gonflement apparaît à partir de la matière grise. La maladie peut survenir après une ischémie, une hypoxie, une intoxication et d'autres raisons.
Un œdème osmotique ou gonflement du cerveau apparaît si l'osmolarité des tissus du système nerveux est à un niveau élevé. Les raisons peuvent être des complications après d'autres maladies, ou un traitement ou un nettoyage inapproprié : après une hypervolémie, une polydipsie, des troubles métaboliques. Un gonflement peut également survenir si le sang n'est pas nettoyé correctement.
Un œdème cérébral interstitiel survient souvent. Se produit lorsque le liquide céphalo-rachidien des ventricules s'échappe à travers les parois de la cavité. Il s'agit d'une perturbation directe du fonctionnement du centre nerveux, dans lequel les tumeurs peuvent jouer leur rôle.
En outre, l'œdème varie selon l'ampleur de la pathologie. Il peut y avoir un gonflement local et généralisé. Le local est aussi appelé régional. Sa distribution est limitée par une certaine frontière. Cela peut inclure des hématomes, des tumeurs et d'autres formations.
L'œdème généralisé se propage dans tout le crâne autour du cerveau. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une telle pathologie peut survenir. Parmi eux figurent les traumatismes crâniens, les altérations de la fonctionnalité dues à l'exclusion de l'air du cerveau, l'intoxication et bien d'autres raisons. Même l'hypertension artérielle peut conduire à la formation d'une pathologie.
Qu’est-ce qui peut provoquer un gonflement ?
Les signes d'œdème cérébral sont généralement immédiatement perceptibles, car ils apparaissent généralement après une maladie ou une blessure. L’éducation peut donc être suspectée. Il existe 8 raisons principales qui ont un effet bénéfique sur la formation des poches. Les causes de l'œdème cérébral sont les suivantes :
- Souvent, la pathologie survient après un traumatisme crânien. La difficulté est que les blessures endommagent les tissus mous. Le plus souvent, on observe un gonflement du cerveau après une intervention chirurgicale. La méthode endoscopique de réalisation de l'opération n'exclut pas l'apparition d'un gonflement en conséquence. La fonction du système musculo-squelettique est altérée et une paralysie des membres est possible.
- Infection. Le processus inflammatoire endommage les terminaisons nerveuses et les cellules, ce qui provoque un gonflement des tissus. Une telle maladie infectieuse peut être la méningite, l'encéphalite, l'empyème et d'autres maladies aiguës. Si la maladie s'accompagne d'une libération de pus, le gonflement se développe plus rapidement avec des conséquences plus importantes pour l'organisme.
- Tumeur. L'enflure peut être causée par des tumeurs bénignes et malignes. La formation exerce une pression sur les tissus mous, les endommageant ainsi. En raison de l'irritation, un gonflement naturel se produit. Une fois la tumeur retirée, le gonflement disparaît rapidement.
- Hémorragie interne dans la tête. Une artère rompue provoque une inflammation des tissus, qui à son tour provoque un gonflement du cerveau.
- AVC ischémique. Un caillot sanguin apparaît dans les artères, à la suite duquel les cellules ne reçoivent pas d'oxygène et meurent. L'infarctus cérébral provoque une nécrose accompagnée d'un gonflement.
- Intoxication. L'empoisonnement provoque la mort cellulaire et des dommages aux tissus corporels. Cela a un effet positif sur la formation de gonflements. Une anesthésie mal administrée provoque également une intoxication, pouvant conduire à la formation d'un œdème.
- Blessure à la naissance. Lors de l'accouchement, diverses blessures peuvent survenir chez le nouveau-né. Le fœtus peut également être écrasé par le cordon ombilical. L'hypoxie peut être compliquée par un œdème.
- Coups de pression atmosphériques. Les personnes qui travaillent en hauteur ou en profondeur sont susceptibles de gonfler. La différence de pression externe provoque une augmentation ou une diminution de la pression intracrânienne. Les personnes sujettes au gonflement comprennent les pilotes, les alpinistes et les plongeurs.
Diagnostique
La première étape consiste à consulter un neurologue. Le traitement commence par cela. Si l'état du patient s'aggrave régulièrement, le médecin a les premiers soupçons. Les symptômes de la méningite peuvent également indiquer le développement d'un œdème.
La réponse finale à la question de la présence d'un gonflement est donnée à l'aide d'une IRM ou d'une tomodensitométrie. Pour obtenir une image complète, vous devez également effectuer un test sanguin, l'état neurologique et déterminer les facteurs possibles qui ont contribué à la formation de la pathologie.
L'œdème cérébral se développe assez rapidement, le test ne doit donc pas être reporté. Le traitement et le diagnostic sont mieux effectués en milieu hospitalier.
Symptômes
L'œdème cérébral présente des symptômes comme d'autres pathologies du crâne. Les symptômes cérébraux généraux, ainsi que les signes individuels, sont nécessairement présents. Les symptômes sont influencés par toutes les caractéristiques de l'éducation :
- période de développement;
- localisation;
- vitesse de développement;
- échelle et autres.
Si le nombre de symptômes augmente, on soupçonne que le gonflement endommage différentes parties du cerveau. Dans ce cas, il est nécessaire de commencer immédiatement le traitement.
Signes d'œdème cérébral– ce sont des symptômes d’hypertension artérielle, des manifestations neurologiques et des indicateurs de l’état critique du patient, comme le coma et autres.
L'augmentation de la pression crânienne s'accompagne toujours de maux de tête et de fatigue. Le patient devient facilement excitable. La conscience devient progressivement trouble, les nausées se transforment en vomissements. Parfois, des crampes peuvent survenir, ce qui accélère la croissance du gonflement. Il y a des problèmes avec la direction du mouvement oculaire.
Les symptômes d'œdème cérébral provoqués par des troubles diffus sont dangereux. Les dommages au système nerveux conduisent à un état de coma. La conscience est altérée, avec un léger délire possible. Les convulsions ne sont pas isolées, elles récidivent périodiquement. Des crises de type épileptique peuvent survenir. Fonctionnement incorrect des centres réflexes.
Le gonflement du cerveau peut avoir des conséquences irréversibles. Si la substance pénètre dans le trou du lobe occipital, de graves dommages aux structures cérébrales peuvent survenir. Le patient peut entrer dans un coma profond. Vous pouvez ressentir une fièvre qui n’est pas soulagée par les médicaments antipyrétiques. Pour réduire la température, vous devez refroidir les gros vaisseaux les plus proches de la peau. La réaction des élèves est inhibée et l'une peut être plus grande que l'autre. Les enfants développent souvent un strabisme. La fréquence cardiaque chute fortement.
En cas d'état critique, le patient doit être connecté à un appareil de respiration artificielle afin que les conséquences d'un œdème cérébral ne soient pas mortelles. Le rythme respiratoire augmente de manière instable, conduisant finalement à son arrêt.
PREMIERS SECOURS
Après l'apparition des premiers signes de gonflement des tissus, vous devez vous préparer à un ensemble de mesures de premiers secours, qui peuvent jouer un rôle important.
Si les symptômes sont déjà prononcés, il est impératif de prévoir un flux d’air pur. Assurez-vous qu'aucun vomi ne pénètre dans les voies respiratoires. Vous pouvez vous rafraîchir la tête avec des blocs de glace. Cette méthode permet de dilater les vaisseaux sanguins pour une circulation sanguine normale. Si possible, le patient doit recevoir un masque à oxygène. Le produit joue un rôle important pour sauver des vies.
Une fois l’assistance fournie, le patient doit être rapidement transporté à l’hôpital. La position de la tête et du corps doit être horizontale.
Traitement médical de la pathologie
Si le traitement hospitalier n'est pas effectué à temps, les conséquences de l'œdème cérébral peuvent être irréversibles. L'objectif des soins médicaux est de stabiliser les processus métaboliques du cerveau. L'ensemble des actions thérapeutiques consiste en une combinaison d'intervention chirurgicale et de traitement médicamenteux.
Utile à savoir : Vasospasme cérébral : symptômes, signes, traitement recommandé
Premièrement, les médecins assureront l’apport d’oxygène au cerveau. À cette fin, des dispositifs d'alimentation en oxygène artificiel sont utilisés. Le sang oxygéné aide à réduire rapidement le gonflement du cerveau.
Les médicaments qui aident à réduire la pression crânienne sont administrés par un compte-gouttes. Ils peuvent également injecter des solutions qui peuvent réduire la température corporelle, ce qui aide également à résoudre l’enflure.
Il peut arriver que les mesures traditionnelles ne suffisent pas à éliminer complètement l'enflure. Un cathéter peut éliminer une partie du liquide présent dans les ventricules cérébraux. Parfois, les vaisseaux sanguins nécessitent une réparation. Pour cela, une méthode chirurgicale est utilisée. Dans les cas les plus extrêmes d’augmentation de la pression crânienne, une partie du crâne peut être retirée. L'opération est assez sérieuse et complexe.
Restaurer la fonction cérébrale après le traitement
La gravité des complications possibles dépend directement de la rapidité avec laquelle le traitement est démarré. Au fil du temps, les cellules qui entourent la pièce endommagée rempliront les mêmes fonctions. Mais cela prend beaucoup de temps. Parfois, la guérison peut se faire en milieu hospitalier. Après un accident vasculaire cérébral, le patient peut réapprendre à parler et à marcher.
Des mesures correctives empêchent la répétition de l’accumulation de liquide. Les médecins prescrivent des médicaments qui aident à restaurer rapidement la fonctionnalité de certaines parties du cerveau. Plus le traitement commence tôt, moins il y aura de conséquences après la guérison.
Conséquences
L'œdème cérébral s'accompagne toujours de conséquences, qui ne sont pas toujours graves, mais peuvent parfois être mortelles. La pathologie est imprévisible, vous devez donc vous adresser uniquement à un médecin hautement qualifié pour le traitement. Il existe trois évolutions possibles après un gonflement :
- progression ultérieure de la pathologie avec une issue fatale ;
- suppression de l'œdème entraînant une invalidité ;
- élimination complète du gonflement sans conséquences.
Malheureusement, environ 50 % des cas d'œdème sont mortels. Ceci est influencé par les causes de l'œdème cérébral et son traitement. Lorsque la quantité de liquide est critique, les amygdales cérébelleuses s’enfoncent dans le tronc cérébral, ce qui provoque l’arrêt du cœur et de la respiration.
Un gonflement mineur suite à une commotion cérébrale ou à d’autres dommages similaires peut être éliminé avec succès et complètement. L’accès rapide à l’hôpital joue un rôle important dans ce scénario. En règle générale, une guérison complète est possible après un œdème cérébral chez les adultes somatiquement en bonne santé et dotés d'un système immunitaire fort.
Souvent, la maladie qui survient peut endommager le tissu cérébral de telle manière que les conséquences d'un mauvais fonctionnement ne peuvent être éliminées. La méningite, les traumatismes crâniens et les hématomes peuvent avoir de telles conséquences. Les cellules nerveuses du cerveau meurent complètement et les cellules voisines ne peuvent plus remplir un grand nombre de fonctions. Dans ce cas, la vie du patient est sauvée, mais avec un handicap ultérieur.
Pour le décrire en termes simples, l'œdème cérébral est une maladie dans laquelle l'écoulement normal du liquide céphalo-rachidien est perturbé. En raison de changements pathologiques, la pression sur les tissus augmente, la circulation sanguine devient difficile et des phénomènes nécrotiques sont observés. En l'absence de traitement adéquat, l'œdème est mortel.
Qu'est-ce que l'œdème cérébral
Dans un état normal, le liquide céphalo-rachidien circule constamment dans les espaces intercoquilles du cerveau, fournissant aux tissus des nutriments et offrant une protection supplémentaire contre les dommages mécaniques. En raison de facteurs défavorables, le volume de liquide céphalo-rachidien commence à augmenter, ce qui entraîne des changements et des troubles pathologiques. Les symptômes d'œdème apparaissent presque immédiatement. La maladie progresse rapidement. L'état du patient se détériore progressivement. Si la maladie évolue défavorablement, la mort survient.
Types d'œdème cérébral
La Classification internationale des maladies décrit en détail les signes et la pathogenèse de l'œdème, ce qui facilite grandement le diagnostic des troubles et permet d'identifier des anomalies dès les premiers stades de développement.Selon sa nature, il est d'usage de distinguer plusieurs types de gonflements :
- Œdème vasogène - les troubles pathologiques sont précédés d'une perméabilité capillaire accrue. Le résultat est une augmentation du volume de matière blanche. L'œdème cérébral périfocal de type vasogénique survient à la suite d'hémorragies internes, du développement de formations tumorales et de lésions du système nerveux central.
- L'œdème cytotoxique est le résultat de la destruction de la structure des cellules cérébrales due à un empoisonnement toxique. Les changements pathologiques ne sont réversibles que dans les 6 à 8 premières heures. Des changements critiques se produisent dans le métabolisme tissulaire. Les causes de l'œdème cérébral sont l'empoisonnement, les radiations et le développement d'une maladie coronarienne.
- Œdème hydrostatique - apparaît dans des troubles caractérisés par une augmentation de la pression ventriculaire. Ce type de gonflement est observé principalement chez les nouveau-nés. L'œdème cérébral périventriculaire est moins fréquent chez les adultes, principalement en raison d'un traumatisme et d'une intervention chirurgicale.
- Œdème osmotique - se produit lorsque le rapport entre le plasma et le tissu cérébral s'écarte de la norme. La pathologie apparaît comme une complication d'une intoxication hydrique du système nerveux central, d'une encéphalopathie métabolique, d'une hyperglycémie et d'une insuffisance hépatique.
Après avoir diagnostiqué la maladie et les facteurs provoquant un gonflement, un code selon la CIM 10 est attribué et le traitement approprié est prescrit.
Quelles sont les causes de l’œdème cérébral ?
Le gonflement du cerveau peut être dû à diverses causes de nature traumatique et infectieuse. Il est d'usage de distinguer huit facteurs principaux qui provoquent un gonflement rapidement progressif du tissu cérébral :
Les manifestations cliniques et le pronostic du traitement sont influencés par l'étiologie et la pathogenèse de la maladie. Le degré de gonflement et les complications existantes influencent le choix du traitement et des médicaments.
Comment se manifeste l’œdème cérébral ?
La détection rapide des signes d’œdème cérébral chez l’adulte et le nouveau-né permet de fournir une assistance efficace et rapide, qui contribue souvent au rétablissement complet du patient.Les symptômes des troubles pathologiques sont : 
Les signes d’œdème en développement comprennent également des évanouissements, des difficultés à parler, à respirer et d’autres manifestations. L'intensité des symptômes augmente progressivement. L'œdème cérébral provoque la mort du tissu nerveux, de sorte que le patient présente des symptômes caractéristiques de problèmes de fonction de conduction du système nerveux central.
Pourquoi l'œdème cérébral est-il dangereux ?
Malheureusement, même une maladie détectée à temps ne garantit pas une guérison complète du patient. La tâche principale du personnel médical est d’empêcher la propagation du gonflement et de lutter contre d’éventuelles complications.Le mécanisme de développement de l'œdème est associé au développement de phénomènes nécrotiques. Il est impossible de restaurer complètement les cellules nerveuses mortes et les tissus mous du cerveau. Les conséquences dépendent du degré de dommage et de la zone endommagée.
Même après un traitement efficace, le patient présente les complications suivantes : 
Dans les cas graves, lors d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies tumorales, l'œdème cérébral est terrible car il entraîne une paralysie partielle ou complète des membres et un handicap.
Les maladies oncologiques, même après ablation de la tumeur, sont mortelles dans 85 % des cas. Des études récentes ont établi une relation entre le coma et le gonflement du tissu cérébral.
Coma et œdème cérébral
Un gonflement important s'accompagne d'une forte pression sur les tissus mous du cerveau. Les fonctions de protection du corps sont activées, obligeant le corps humain à maintenir les indicateurs vitaux nécessaires et à ne pas gaspiller de nutriments.Le coma dû à un œdème est une réaction protectrice. Premièrement, le patient tombe dans un état inconscient. Si une assistance rapide n’est pas fournie, le coma est diagnostiqué. En fonction du degré de dommage et des facteurs ayant provoqué des modifications de la fonction cérébrale, le patient est hospitalisé dans le service approprié de l'hôpital.
Œdème cérébral chez un nouveau-né
L'œdème cérébral chez un nouveau-né survient le plus souvent à la suite d'un traumatisme à la naissance. Mais les changements suivants observés chez la mère au cours du développement fœtal sont également des facteurs prédisposant au développement de troubles :
- Toxicose.
- Hypoxie.
- Prédisposition génétique.
- Des retards de développement.
- Hyperactivité.
- Épilepsie.
- Paralysie.
- Hydrocéphalie ou hydropisie.
- Dystonie végétative-vasculaire.
Comment et avec quoi soulager l'œdème cérébral
Il est impossible de soulager l'enflure à la maison. L'évolution rapide des troubles nécessite une hospitalisation obligatoire du patient et la prescription d'un traitement médicamenteux.Diagnostic de l'œdème cérébral
Le choix du test diagnostique dépend des manifestations symptomatiques de la maladie, ainsi que de la cause probable du gonflement.Les méthodes de recherche suivantes sont traditionnellement utilisées : 
Les critères diagnostiques de l'œdème prennent en compte le volume total de la lésion et la localisation du processus. Cela permet d’anticiper d’éventuelles complications. Par exemple, le gonflement de l’hémisphère gauche affecte considérablement les capacités intellectuelles du patient et, dans des conditions graves, on peut s’attendre à une paralysie du côté droit.
Lors de l’examen d’un patient, une série de tests sont effectués pour identifier le catalyseur du gonflement des tissus. Ainsi, un examen neurologique de l'alcoolisme, ainsi que les résultats des tests cliniques, permettent de déterminer avec précision la présence de troubles dès les premiers stades.
Soins d'urgence en cas d'enflure
L'œdème cérébral peut être guéri ! Mais cela nécessitera de fournir une assistance rapide au patient et de commencer le traitement de la maladie le plus tôt possible. Des mesures ont été développées pour aider à arrêter le gonflement des tissus jusqu'à l'hospitalisation du patient :
Le patient doit être transporté immédiatement à l'hôpital. La victime est transportée en position horizontale. Pour faciliter la respiration, placez un coussin sous ses pieds et tournez la tête sur le côté. Il est interdit de placer un oreiller sous la tête.
Médicaments contre le gonflement
Immédiatement après l’admission du patient à l’hôpital, un traitement intensif commence, comprenant :
Dans les cas graves, une trépanation par décompression bilatérale est indiquée. Mais comme les conséquences après l'intervention chirurgicale sont assez graves, notamment en raison de la nécessité de disséquer la membrane dure, l'intervention chirurgicale est extrêmement rarement utilisée.
Si le catalyseur qui a provoqué le gonflement est une tumeur, son ablation est indiquée.
Traitement de l'œdème cérébral avec des remèdes populaires
Les méthodes thérapeutiques traditionnelles sont utilisées après le traitement médicamenteux principal. La médecine traditionnelle s'oppose à l'utilisation de toute méthode non liée à la thérapie officielle.En raison du danger de la maladie et de la forte probabilité de provoquer des complications indésirables ou de provoquer une inflammation et un gonflement répétés des tissus, vous ne pouvez prendre des décoctions et teintures à base de plantes qu'après consultation de votre médecin et uniquement pendant la période de non-exacerbation.
Récupération cérébrale après un œdème
Le traitement moderne de l'œdème cérébral vise à prévenir la récidive des changements pathologiques et à restaurer autant que possible l'activité fonctionnelle des cellules nerveuses et des zones des hémisphères. Le pronostic du traitement dépend principalement de soins médicaux qualifiés.La gravité des complications dépend de la rapidité avec laquelle le traitement a été débuté. Le cerveau humain possède une fonctionnalité étonnante. Les fonctions des cellules mortes et des zones du tissu cérébral sont assurées par les tissus voisins. Mais cela prend du temps. Le patient, après avoir subi un accident vasculaire cérébral, devra réapprendre à marcher et à parler. Au fil du temps, une restauration partielle des fonctions perdues est observée.
L'œdème cérébral est une condition dangereuse qui menace la santé et la vie du patient. Le gonflement des tissus doit être traité exclusivement en milieu hospitalier. Toute méthode d'automédication est inacceptable.
