Mythes de la Grèce antique (Sur la création du monde, sur Zeus, sur Hercule). Contes populaires russes (1) - Document

Basé sur les demandes de certains lecteurs.
CRÉATION DU MONDE,
TITANOMACHIE, GIANTOMACIE,
ZEUS et TYPHON
MYTHOLOGIE GRECQUE
Au début de tout il y avait l'informe,
Chaos indéfini dans ses dimensions,
puis Gaia (Terre) aux larges collines est apparue,
le sombre Tartare gisant au fond de ses profondeurs
et la force d'attraction éternelle qui existait avant eux - Eros.
Les Grecs appelaient le dieu de l'amour avec le même mot :
accompagnant la déesse de l'amour Aphrodite,
mais Eros, qui se trouvait au commencement de l'univers, exclut
Que veut dire Hésiode lui-même par le mot « amour » :

"Le murmure d'amour, les sourires, les rires et les déceptions d'une fille,
le doux bonheur de l'amour et la joie enivrante des câlins.

Cela exclut tout sentiment - il serait étrange d'imaginer
imaginez qu'une météorite volant vers la terre soit guidée par le pouvoir de l'amour.
Eros est ce que nous appellerions la force de gravité qui existe
dans l'espace mondial comme une loi.
Et cette force met en mouvement le Chaos et la Terre.

Le chaos produit le principe féminin - Nuit et le principe masculin - Ténèbres (Erebus).
Créatures de la nuit - et maman, et les divinités sombres et impitoyables de la mort, kera, et Tanat (mort), et Hypnos (sommeil), et toute une foule de rêves, et la moira sans passion, entre les mains de laquelle avec l'avènement de le destin humain de la race humaine sera concentré, et la redoutable déesse du châtiment Némésis, de la Tromperie et de la Vieillesse, et Eris, qui incarnait la rivalité et la discorde, qui a apporté à l'humanité sa progéniture maléfique qui n'était pas encore apparue -
Travail épuisant, faim, tribulations, batailles, meurtres, paroles mensongères, litiges et anarchie,
mais en même temps, un Orc inexorablement juste, punissant quiconque prête un faux serment.

Et de la connexion de la Nuit avec l'Erebus naissent l'Éther transparent et le Jour brillant. La lumière des ténèbres.
Cette image est également connue de la sagesse orientale :
"Et Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres,
Et Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.
Mais dans l'image grecque de la création du monde, contrairement à l'image biblique, il n'y a pas de Dieu qui crée et en éprouve de la joie.
Eros, prenant la place du créateur, relie et sépare, mais lui-même ne ressent ni la beauté ni la laideur.
Il n’y a pas encore de sentiments dans le monde, mais il y a la Loi.

Gaia aux larges collines se réveille également. D'abord, Uranus (Ciel) est né d'elle, pour que les dieux aient une demeure forte et éternelle, puis les Montagnes sont sorties des profondeurs d'elle, pour que les immortels puissent y trouver un abri temporaire, les nymphes nées d'elle ont rempli leur pentes boisées, et son idée, la Mer (Pont), s'est répandue à travers les plaines. Habituellement, la mer Noire était considérée comme le Pont.

Uranus est la personnification du principe masculin, le « ciel » en grec est masculin. Gaia lui a donné naissance de taille égale, et Uranus, selon Hésiode, « couvrait exactement la terre » - une image mythologique provoquée par l'illusion que la coupe du ciel recouvre exactement le plat plat de la terre qui se trouve en dessous.

La couverture de la Terre par le Ciel, comprise comme l'union de l'Homme et de la Femme, a conduit à l'émergence de la première génération de dieux - ils étaient au nombre de douze : six frères et six sœurs, puissants et beaux. Ils n'étaient pas les seuls enfants issus de l'union de Gaia et d'Uranus. Gaia donne également naissance à trois énormes yeux ronds laids ( cyclope, cyclope), avec un grand œil rond au milieu du front, et après eux trois autres géants arrogants - les Cent-Mains. Mais seuls les titans, ayant pris leurs sœurs pour épouses, remplirent les étendues de la Terre Mère et du Père Ciel de leur progéniture : ils donnèrent naissance à la grande tribu des dieux de la génération la plus ancienne.
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Le début des Mirabs
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L'aîné d'entre eux, le puissant Océan, que les poètes appelaient « le commencement de tout », avait trois mille filles, des océanides aux cheveux magnifiques et le même nombre de cours d'eau qui imprégnaient toute la terre. Les mortels ne se souviendront jamais de leurs noms, tout comme ils ne pourront pas puiser leurs eaux alimentées par l'Océan. À propos des origines des streams frères Nil, Eridan, Istra seuls les sévères Cimmériens, les bienheureux Éthiopiens et les pygmées noirs vivant au bout du monde le savent, faisant inlassablement la guerre aux grues. Quel casse-cou trouvera le chemin pour y parvenir ? Et s’il le trouve, pourra-t-il revenir ? Cela n'a été donné qu'à Hélios (Soleil), généré avec Séléné (Lune), Eos (Aube) et de nombreuses étoiles par une autre paire de titans qui occupaient les hauteurs de l'univers, et, peut-être, aux vents rapides. Borée, Note et Zéphyr- aux petits-enfants ailés de leur troisième couple.

Le Titan Japet ne pouvait pas se vanter d'avoir une progéniture aussi abondante que ses frères aînés, mais il devint célèbre pour ses quelques mais grands fils : Atlas, qui prit sur ses épaules le lourd fardeau du firmament, et Prométhée, le plus noble des Titans.

Le plus jeune fils de Gaia et d'Uranus était Cronos, impudent et impatient. Il ne voulait pas supporter non seulement le patronage arrogant de ses frères aînés, mais aussi le pouvoir de son propre père. Peut-être n’aurait-il pas osé lever la main contre lui et empiéter sur le pouvoir suprême, sans la mère de Gaia. Elle partageait avec son fils mûr son ressentiment de longue date contre son mari : il détestait Uranus pour la laideur de ses fils - les géants aux cent mains - et l'enfermait, enchaîné, dans ses profondeurs qui ne connaissaient pas la lumière du soleil. Ayant trouvé un soutien chez son fils, Gaia jeta de ses entrailles le dur alliage de fer inflexible, le transforma avec ses mains fortes en une faucille tranchante et le remit à Kron afin qu'il prive à jamais son père de la possibilité d'avoir une progéniture. , puisqu'il ne savait pas aimer ses enfants, quelle que soit la manière dont ils étaient nés.
Après s'être glissé jusqu'à Uranus sous le couvert de Nyx, Cronos le châtra d'une main inébranlable et s'empara du pouvoir de son père.

Prenant pour épouse sa sœur Rhéa, Cronos jeta les bases d'une nouvelle tribu, à laquelle les gens donnèrent le nom des dieux. Mais, ayant levé la main contre son père, l'insidieux Cronos eut peur de sa progéniture et, pour que personne ne le prive de pouvoir, il commença à avaler ses propres enfants dès leur naissance.

Rhéa s'est plainte amèrement de son triste sort envers la Terre Mère et a reçu de sa part des conseils sur la façon de sauver un autre bébé. Dès que l'enfant naquit, Gaïa elle-même le cacha dans une de ces grottes inaccessibles, dont il y en a tant dans ses vastes profondeurs, et Rhéa donna à son mari une pierre emmaillotée.

Pendant ce temps, Zeus - comme l'heureuse mère appelait le bébé sauvé - a commencé à grandir dans une grotte profonde, à l'abri des regards, sur les pentes boisées d'Ida, la plus haute montagne de l'île de Crète, située au milieu de la mer couleur vin. . Là, les jeunes gens des Curètes et des Corybantes le gardaient, étouffant les cris des enfants avec des coups de boucliers de cuivre et le cliquetis des armes, et la plus noble des chèvres, Amalthée, le nourrissait de son lait. Pour cela, Zeus, prenant par la suite la place qui lui revient sur l'Olympe, prit constamment soin d'elle et, après sa mort, il la monta au ciel afin qu'elle brille à jamais dans la constellation d'Auriga. Cependant, Zeus a décidé de garder pour lui la peau de sa nourrice, en faisant un bouclier - signe du pouvoir suprême. Ce bouclier était appelé « égide », du mot grec signifiant « chèvre ». Selon lui, Zeus a reçu l'une de ses épithètes les plus courantes : égide-souverain. Et la corne, qu'Amalthée a brisée négligemment au cours de sa vie terrestre, a été transformée en corne d'abondance par le souverain des dieux et donnée à sa fille Eirene, la patronne du monde.

Ayant mûri, Zeus est devenu plus fort que son père et, non par ruse, comme Cronos, mais par force, l'a vaincu et l'a forcé à vomir ses frères et sœurs avalés de son ventre. C'étaient Hadès, Poséidon, Héra, Déméter et Hestia. Les frères tirèrent au sort et partagèrent le pouvoir de leur père : Poséidon devint le souverain de tout l'élément eau, Hadès - les enfers et le royaume de la mort, et Zeus, qui vainquit Cronos - le monde entier.

La fin de l'ère des titans approchait, qui à cette époque avaient rempli les espaces du ciel et de la terre avec plusieurs de leurs générations. L'ère des dieux avait commencé, mais ils devaient encore vaincre leurs puissants prédécesseurs...

GALERIE D'IMAGES

Esclaves du chaos
Victor Yurov

Harmonie et chaos
Braginsky Arthur.

Chaos. création du monde
Aivazovsky Ivan Konstantinovitch (1817-1900)

Eurynome
Hrana Janto

Eurynome crée le Cosmos
Elsie Russell, 1994

CHAOS

La naissance du monde du Chaos
A. Fantalov, 1993

Saturne avalant ses enfants
Francisco José Goya, v. 1820
Madrid, Musée du Prado
(D'ailleurs, cette photo était accrochée dans la salle à manger de Goya)

Rhéa donne la pierre à Kron
Pelica de Maître Nausicaä.
D'ACCORD. 460 avant JC
New York, Musée d'Art Métropolitain
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TITANOMACHIE

Laissez le chanteur partager votre course éphémère !
Est-ce le cri de Prométhée ou la réprimande des camps aériens ?
Où je suis! Autour des nuages ​​il y a du feu - l'obscurité de l'abîme - et de la neige sur les ailes
Et les muscles fiers des titans mettant leur puissance à rude épreuve...
Viatcheslav Ivanov

Titans · dieux de la première génération, nés du mariage de la terre Gaia et du ciel Uranus ;
leurs six frères ( Hyperion, Iapetus, Coy, Crius, Cronus, Océan)
et six sœurs Titanide ( Mnémosyne, Rhéa, Théia, Téthys, Phoebé, Thémis), qui se sont mariés et ont donné naissance à une nouvelle génération de titans :
Prométhée, Hélios, Muses, Leto et autres.
Le nom « titans », peut-être associé à la chaleur solaire ou à la domination, est d'origine pré-grecque.

Les dieux avaient déjà eu des fils et des filles qui étaient déjà devenus adultes lorsque le moment de la bataille décisive arriva enfin.
Les Titans partirent du Mont Othria ; dieux nés de Cronos et Rhéa - de l'Olympe.
La rage et la force des dieux et des titans qui s'affrontaient étaient égales, la bataille dura dix ans et il n'y avait pas de fin en vue jusqu'à ce que Zeus comprenne que ce n'est qu'en libérant les cent personnes armées cachées dans les entrailles de la terre, dans le Tartare, de captivité, les dieux gagneraient.

Les Cyclopes et même certains Titans rejoignirent également les dieux. Une bataille féroce éclata avec une vigueur renouvelée lorsque les Cent-Mains se précipitèrent dans la bataille. Enivrés par la liberté dont ils bénéficiaient, ils arrachèrent les roches abruptes du corps de la Terre et les firent tomber de force sur la tête des titans. Zeus lançait inlassablement des éclairs enflammés, que les cyclopes eurent à peine le temps de forger et de lui apporter.

Le Tonnerre a également été aidé par Pan, un assistant dans les batailles, la divinité des forces élémentaires de la nature, qui sait instiller une peur déraisonnable, dite panique, chez les ennemis (Ps.-Eratosth. 27).

La Terre gémissait, brûlée par les flammes des forêts en feu ; elle ne pouvait rien faire pour aider ses fils. Et les titans vaincus ont été jetés dans de telles profondeurs de la Terre Mère que l'enclume, si quelqu'un l'avait jetée, aurait dû voler pendant neuf jours et neuf nuits.

Là, dans le sombre Tartare, derrière la porte de cuivre gardée par les Cent-Mains, les titans immortels devaient rester pour toujours, à l'exception de ces quelques-uns qui, au début de la bataille, répondirent à l'appel de Zeus et partirent du côté des dieux qui occupaient l'Olympe aux multiples sommets.
Parmi eux se trouvent le fils de Japet, Prométhée, et l'aîné des Titans, Océanus :
bien qu'il ait été incapable de soulever son corps fluide jusqu'au sommet enneigé de l'Olympe, il a convaincu le dur Styx de le faire,
l'aînée des Océanides, et elle fut la première à apparaître sur l'Olympe avec ses enfants Nike (Victoire), Force et Puissance, afin de tomber sur les Titans avec les Olympiens.

Zeus n'a pas oublié ce service - il a gardé ses enfants avec lui pour toujours, et Styx elle-même a fait preuve d'un honneur sans précédent - il l'a destinée à être le serment incassable des immortels.
Depuis lors, les célestes ne jurent que par les eaux du Styx lorsqu'ils veulent sceller le contrat du plus fidèle des serments.
Et Zeus a fait du symbole de sa victoire - Niké - son compagnon inséparable.

Ainsi, l’époque de Crohn prit fin.
Par la suite, pour une raison quelconque, on se souvint de lui comme royaume de justice et s'appelait l'âge d'or.
Cependant, les dieux devaient encore se battre pour le pouvoir et la domination dans l'espace...

GALERIE D'IMAGES

Zeus le Tonnerre,
à l'époque classique - le chef du panthéon grec.

CYCLOPE

Zeus bat le titan
A. Fantalov, 1992

NIKA

NIKA de Samothrace

Titan Océan
Mosaïque de Sabratha.
IIe siècle ANNONCE
Musée Sabratha

Poêle. 1899
Vroubel
Galerie Tretiakov

Poêle
B.Valeggio

Styx.
Gravure de Gustave Doré, 1861

STYX

Triptyque Titans de la série Artmorphologie
Tcheremissov Igor.
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GIANTOMATIE

Il était trop tôt pour se réjouir des Olympiens. Elle ne pouvait pas pardonner à Gaia les abus infligés à ses fils titans.
Et elle éleva des géants dans ses profondeurs de ces gouttes du sang d'Uranus qu'elle absorba lorsque Cronos mutila son père.

Les dieux sans méfiance, s'étant réveillés, se réjouirent allègrement du nouveau jour et jouirent de l'immortalité, lorsque soudain des vapeurs venimeuses émergèrent des fissures qui se formèrent soudainement à la surface de la terre - le souffle des géants remuant dans les profondeurs. Hélios se couvrit de brume et commença à ressembler à un énorme œil surpris. Dans le brouillard qui enveloppait la terre, les monstres aux pattes de serpent qui surgissaient des profondeurs semblaient encore plus grands et plus terribles qu'ils ne l'étaient en réalité. De leurs gorges béantes comme des cratères enflammés de volcans, jaillit un rugissement menaçant. Et il y avait tellement de colère et de rage en lui que l'Olympe trembla.

Incapables d'atteindre la demeure des dieux, les terrestres commencèrent à jeter dans le ciel tout ce qui leur tombait sous la main. Ils arrachèrent des pierres du firmament de la terre et les jetèrent furieusement vers le haut. C'est alors que les mers, remplissant les dépressions qui en résultèrent, envahirent les terres et de nouveaux détroits et îles apparurent.

L'un des géants, se servant de l'axe terrestre comme d'une massue, arracha l'île de Délos qui la recouvrait, et elle flotta, poussée par le vent, comme la feuille d'une plante aquatique. Craignant que les géants n’aplatissent la terre, les dieux se sont empressés de se joindre à la bataille. Le ciel tout entier fut traversé par la foudre de Zeus. Un incendie se déclara sur le lieu de sa chute, et les visages des géants, les extrémités serpentines de leurs corps et chaque muscle gonflé par la tension devinrent plus visibles, déformés par la rage.

Zeus et d’autres dieux lançaient des éclairs les uns après les autres. Mais cela n’a pas empêché l’assaut des géants prenant d’assaut le ciel. Car le destin a jugé les dieux que ce n'est qu'avec l'aide d'un mortel qu'ils pourraient vaincre les géants.
Et puis Zeus envoya Athéna chercher Hercule. Ayant appris cela, Gaia a commencé à chercher une plante qui pourrait sauver ses fils. Mais Zeus a réussi à envoyer les ténèbres sur la terre et à faucher cette plante miraculeuse.

Pendant ce temps, Hercule arrivait, armé d’un arc et de flèches empoisonnées. La première nuée de flèches tomba sur le géant

Au cœur de la Gigantomachie (ainsi que de la Titanomachie) se trouve l'idée d'ordonner le monde, incarnée dans la victoire de la génération olympienne des dieux sur les forces chthoniennes et le renforcement du pouvoir suprême de Zeus.

Un petit article est consacré au thème de la gigantomachie. poème d'un poète romain du IVe siècle. Claudiane.
La bataille des Olympiens contre les Géants est représentée sur la frise de l'autel de Zeus dans la ville de Pergame (IIe siècle avant JC).

GALERIE D'IMAGES

Géant
Francisco José Goya.

Colosse
Francisco José Goya.

Géant De

Les déesses Hécate et Artémis se battent
géants serpentins Clytius et Otus
Fragment de la frise orientale de l'autel de Pergame de Zeus.
D'ACCORD. 180-159 avant JC
Berlin, Musées d'État.

Alcyoneus géant et Athéna
Fragment de la frise de l'autel de Pergame de Zeus.

Chute des géants
Jacob Jordaens, env. 1636-37
Madrid, Musée du Prado
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ZEUS et TYPHON

...Le monstre à cent têtes - Typhon,
Né de la terre. Pour tous les dieux
Il s'est levé : une épine et un sifflement de ses mâchoires
Il menaça le trône de Zeus, et de ses yeux
Le feu de la Gorgone frénétique brillait,
Mais la flèche sans fin de Zeus -
Un éclair fulgurant a frappé
Lui pour cette vantardise. Au coeur
Il a été incinéré et tué par le tonnerre
Tout le pouvoir est en lui. Maintenant un corps impuissant
Il s'étale sous les racines de l'Etna,
Non loin du détroit bleu,
Et les montagnes lui écrasent la poitrine ; sur eux
Héphaïstos est assis, forgeant son fer,
Mais il surgira des profondeurs noires
Un flot de flammes dévorantes
Et détruis les vastes champs
La Sicile, magnifiquement fructueuse...
Eschyle "Prométhée enchaîné"

Gaia était hantée par le sort amer de ses fils - les titans et les géants, détruits par la nouvelle génération de dieux, les Olympiens.
Puis, s'unissant au Tartare, la Terre donna naissance au monstrueux Typhon (T u f w n), son plus jeune fils.
Son nom vient du verbe grec t i f o o, « fumer », « fumer », « émettre de la vapeur ».

Selon une autre version, Typhon est né d'Héra, qui a heurté le sol avec sa main lorsqu'elle a décidé, pour se venger de Zeus, qui a donné naissance à Athéna, de donner également naissance à une progéniture seule. Héra donna à Typhon d'être élevé par Python, un monstre qui gardait l'ancien sanctuaire des dieux à Delphes, qui fut ensuite tué par Apollon.

Le Typhon était plus haut que toutes les montagnes ; cette créature tératomorphe chthonienne sauvage touchait les étoiles avec sa tête, étendant ses bras, touchant l'est d'une main et l'ouest de l'autre. Au lieu de doigts, il a cent têtes de dragon. Au-dessous de la ceinture se trouvent des anneaux de serpents qui s'entrelacent les uns avec les autres, au-dessus se trouve un corps humain colossal recouvert de plumes. Il semblait barbu et poilu. Les yeux rotatifs projetaient des jets de flammes. Les têtes de dragons vomissaient des malédictions dans le langage des dieux, ou rugissaient comme des lions, ou rugissaient comme des taureaux, ou aboyaient comme des chiens.

Les dieux tremblèrent à la vue de Typhon et prirent la fuite. En parcourant l'Egypte, ils prirent l'apparence des animaux qui y vivaient, espérant ainsi tromper le monstre.
Apollon est devenu un cerf-volant, Hermès est devenu un ibis, Arès est devenu un poisson, Dionysos est devenu une chèvre, Héphaïstos est devenu un taureau..
Ainsi, Typhon aurait pu devenir le souverain du monde si Zeus et Athéna avaient commencé à se cacher de lui et ne s'étaient pas battus avec lui.

La terre trembla et avec elle les titans tremblèrent dans le tartare. La mer et la rivière bouillaient à cause de la chaleur insupportable. Zeus lança le dernier et le plus puissant éclair sur Typhon. Typhon a fondu et a coulé comme des flux de minerai en fusion, se transformant en métal, après quoi le Thunderer a jeté le monstre dans le Tartare.

Cependant, ils disaient que la victoire avait été donnée à Zeus avec beaucoup de difficulté : Typhon avait d'abord vaincu le dieu, l'enveloppant dans les anneaux de serpents et coupant les tendons de ses bras et de ses jambes. Après cela, il l'a emprisonné Grotte corycienne en Cilicie, où Zeus était gardé par le dragon Delphine.
Mais Hermès et Aegipan ont volé les tendons cachés et les ont réinsérés dans Zeus. Après s'être libéré et avoir acquis de nouvelles forces, Zeus commença à poursuivre Typhon et le rattrapa dans la lointaine Sicile. Avant d'attaquer le monstre, il l'a trompé : les Moirai ont donné à Typhon le jus d'une « plante éphémère » vénéneuse - des plantes à partir desquelles ils tombent dans l'inconscience - sous prétexte que cela devrait augmenter sa force. Et dès que Typhon a perdu connaissance, Zeus lui a jeté l'immense mont Etna.
Dans les temps anciens, on croyait que les nombreuses éruptions de l'Etna se produisaient en raison du fait que les péruns, précédemment lancés par Zeus sur Typhon, jaillissaient du cratère du volcan.

À ce jour, Typhon ne peut pas se libérer de ce fardeau, mais il crache avec rage des fumées toxiques et de la lave en fusion, devenant ainsi la personnification du feu volcanique, bien qu'à notre époque, l'Etna soit considérée comme un volcan « endormi ».

Ainsi se termina la dernière des batailles des dieux avec les fils de Gaia, les forces offensives de la terre.
Le sort de Typhon, comme celui des autres monstres, était prédéterminé par la victoire des Olympiens sur les anciens monstres chthoniens. Désormais, les dieux de l’Olympe pouvaient gouverner le monde sans craindre pour leur pouvoir. Sur terre, au ciel, dans les profondeurs souterraines, un ordre qui leur plaisait était établi. En l'observant strictement eux-mêmes, ils se sont assurés que personne ne la violait.

Typhon et Echidna ont donné naissance à de nombreux monstres :
le chien Orff, le chien Cerbère, Hydre de Lerne, Lion de Némée, Chimère et Sphinx.

GALERIE D'IMAGES

Typhon à trois têtes
Fragment du fronton oriental du premier
Hékatompédon sur l'Acropole d'Athènes.
D'ACCORD. 560 avant JC
Musée de l'Acropole, Athènes.

Bataille de Zeus avec Typhon
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Chers lecteurs!
En novembre 2012, j'ai publié un essai « Hercules - Classiques de la mythologie ou mythologie des classiques ? », qui a suscité un grand intérêt de la part des lecteurs et une vive réaction des autorités, représentées par la chaîne de télévision TV 3. Et ce n'est pas surprenant, puisque « mon Hercule » de héros légendaire s’est transformé en Antihéros. Mais je prétends qu'Hercule est un anti-héros, un tueur maniaque et de sang-froid non seulement de guerriers, mais aussi de femmes et d'enfants, un voleur, un voleur et un brigand. Qui avait besoin de faire d’Hercule un héros ? La réponse à cette question se trouve dans l’histoire de la Grèce antique. Hercule a été transformé en héros et mythifié par les Doriens, les conquérants de la Grèce antique. Leur nouveau héros, Hercule, était censé « justifier » les innombrables crimes cruels des Doriens. Et pour les Achéens vaincus (l'une des principales tribus grecques antiques), Hercule était un conquérant cruel qui a ravagé des dizaines de villes et tué de nombreux guerriers, rois, femmes, enfants et vieillards.
Ce sont les anti-héros-hercules qui sont apparus ces jours-ci en Ukraine, sur le Maidan. Et il est effrayant de constater que les États-Unis et l’Europe font tout pour transformer ces tueurs en nouveaux « Héros-Hercules… »
C'est pourquoi j'ai décidé de rappeler à tout le monde Hercule l'Antihéros dans une nouvelle version éditée de mon essai. (Publié dans l'almanach « Swan » n° 704 du 23 mars 2014, USA, Boston)

HERCULES ANTIHÉROS

Existe-t-il un autre héros mythologique aussi fondamental, aussi majestueux, aussi vénéré, aussi autoritaire et aussi incontestable qu’Hercule ? Probablement pas. Hercule est un classique de la mythologie grecque antique. Hercule est un classique moderne, puisque les « exploits glorieux » d'Hercule ont survécu jusqu'à ce jour, ils sont étudiés dans les cours de littérature de la sixième année de toutes les écoles russes. Les enseignants de la « catégorie la plus élevée » développent des méthodes pédagogiques et des plans de cours pour étudier les travaux d'Hercule, afin que nos enfants absorbent l'esprit du héros et apprennent la vie de ses actions.
Mais les héros, tout comme les anti-héros, sont créés par les humains. Les gens mettent des héros sur des piédestaux, et les gens font tomber les héros de leurs piédestaux. Et c'est le même classique du genre.
L'auteur ne va pas réécrire la mythologie classique, et encore moins renverser Hercule de son piédestal. Aujourd’hui, c’est (hélas) impossible. Hercule est un héros pour les âges (?) Mais personne n'a privé l'auteur de la possibilité d'une approche créative des vues établies sur la mythologie historique classique. Après avoir soigneusement étudié le chemin de vie d'Hercule, l'auteur s'est rendu compte que l'ironie, le sarcasme et même le manque de respect envers le légendaire « héros » sont acceptables et justifiés. D’ailleurs, l’auteur se permet d’affirmer que le Héros Hercule, érigé sur un piédestal, est en réalité un Anti-Héros. Êtes-vous prêt pour cette version du héros classique ? D’ailleurs, Hercule signifie simplement « héros ». Notre «héros» de naissance portait le nom d'Alcides, qu'il abandonna plus tard (plus de détails ci-dessous), devenant simplement Hercule.
Si vous étudiez attentivement (en tant que chercheur) le chemin de vie et la description des exploits d'Hercule, que nous connaissons grâce aux légendes et aux mythes de la Grèce antique, selon Homère et Ovide, vous pouvez découvrir des choses étonnantes. Les trois vertus principales d'Hercule sont clairement révélées.
Première vertu. Une servilité sans faille devant le roi Ephrysthée, qui engagea Alcides-Hercule pour le servir, lui donnant le surnom d'« Hercule ». Mais pourquoi le fils de Zeus a-t-il commencé à servir le roi lâche et insignifiant Ephrysthée ? Il avait une raison très sérieuse à cela. Après le meurtre de sa femme et de ses enfants (trois fils) à Fifa, et en même temps de ses neveux (la mythologie explique cela comme un accès de folie envoyé sur lui par la déesse Héra), Hercule s'enfuit de la justice à Mycènes, où son le cousin Ephrysthée régnait. Le roi de Mycènes savait quel crime terrible Hercule avait commis et, le prenant à son service, se moqua ouvertement et impunément de lui. Peu importe la manière dont le roi Eurysthée se moquait d'Hercule, il lui donnait toutes sortes d'ordres absurdes. Hercule a tout enduré avec humiliation et s'y est conformé docilement, juste pour éviter la justice. Il suffit de regarder le 11ème travail d'Hercule, lorsqu'Eurysthée l'envoya dans le royaume souterrain d'Hadès, après le terrible chien Kerberus (Cerberus), et uniquement pour ordonner à Hercule de ramener Cerberus en enfer. Et le huitième exploit ? Cela valait-il la peine de naviguer vers des terres lointaines pour les chevaux de Diomède, de voler les chevaux, d'y tuer un groupe de personnes, dont le roi Diomède, afin que le roi Eurysthée libère immédiatement les chevaux ? Eh bien, un héros qui se respecte supporterait-il une telle intimidation ? Mais Hercule a enduré, et la raison est claire : pour éviter que justice ne soit rendue pour le meurtre de sa famille. Et souvenez-vous de l’histoire de l’esclavage d’Hercule auprès de la reine Lydia Omphale, à qui il fut vendu avec profit par Euphrysthée pendant trois années entières. Et toutes les trois années, la reine s'est ouvertement moquée d'Hercule. Pendant les trois années, le héros Hercule portait une robe de femme et s’asseyait devant le métier à tisser ! Mais Hercule, tel un esclave, endura ces humiliations avec résignation.
Deuxième vertu. Tendance au vol et au vol qualifié. Hercule a volé les chevaux de Diomède. Il a volé les vaches du géant Géryon (le 10ème travail d'Hercule, dans lequel Hélios le Soleil l'a aidé !). Il convient de noter que si l'un des rois grecs perdait du bétail, tout le monde accusait immédiatement Hercule du vol. Telle était la glorieuse réputation d’Hercule ! Et l’histoire de la ceinture d’Hippolyta (9ème travail) ? En fait, Hercule s'est rendu au pays des Amazones afin soit de voler la ceinture, soit de tuer toutes les Amazones et de prendre possession de la ceinture. D'après la mythologie, il ressort clairement qu'Hercule a tué les Amazones. Est-ce héroïque de se battre avec des femmes ? Mais dans la Grèce antique, de tels actes étaient considérés comme des « exploits », puisque toute la Grèce vivait de vols, d’attaques armées et de guerres.
Troisième vertu. Vindicte maniaque et cruauté, se transformant en une passion maniaque pour le meurtre. C’est peut-être la principale caractéristique de la nature d’Hercule. Cette « vertu » s’est manifestée chez Hercule dès l’enfance. Rappelez-vous comment le garçon Hercule a frappé son professeur de musique à la tête avec une lyre (quelque chose comme une lyre) et l'a tué. Pourquoi a-t-il tué ? Et parce que le professeur a osé punir un élève capricieux. Eh bien, que pensez-vous de cette farce enfantine « innocente » restée impunie ?
Nous savons déjà que, jeune homme, lors de son premier mariage avec Mégare, Hercule, dans un accès de rage, tua ses enfants - trois fils, puis, en même temps, tua les enfants de son frère Iphicles. Cette tendance maladive à tuer des enfants s'est manifestée chez Hercule lors de son troisième mariage avec Deenira. Le petit garçon versa de l'eau sur les mains d'Hercule, destinée à lui laver les pieds. La pénalité pour cette erreur était sévère. Hercule a frappé le garçon si fort que le bébé est tombé mort. Et ce meurtre de sang-froid est resté impuni.
Rappelez-vous pourquoi Hercule a tué le roi Augeas ? Uniquement parce qu'il n'a pas reçu de sa part le paiement promis pour le nettoyage des écuries. Relisez attentivement le sixième ouvrage d'Hercule, et vous verrez que les eaux du fleuve, qui nettoyaient les écuries, les détruisaient aussi. Et est-ce qu'il faut payer pour ce genre de travail ? Et pour refus de payer, faut-il tuer ? Tu te souviens comment tu l'as tué ? Dans un combat « loyal » - avec une flèche mortelle empoisonnée ! Hercule s’occupa en même temps de tous les alliés d’Augias. Il tua le roi de Pylos, Nélée, et ses onze fils. Le plus étonnant, c'est qu'en l'honneur de ses « glorieuses victoires », Hercule a institué les Jeux Olympiques ! Les mêmes Jeux Olympiques qui ont lieu sur notre planète tous les quatre ans.
Qu'en est-il du meurtre du roi Diomède ? Le roi Ephrysthée a ordonné à Hercule de voler au roi Diomède les célèbres chevaux qui dévorent les gens. Voler, voler, tuer - c'était ce qui aimait le « héros » Hercule. Les chevaux ont été volés et le pauvre Diomède est tombé sous l'épée d'Hercule, uniquement parce qu'il a tenté de reprendre ses merveilleux chevaux, qu'Hercule lui avait volés. Et le sort du roi Léomédon ? Le roi ne voulait pas donner les chevaux à Hercule, qu'il aimait tant, et le héros nourrissait une terrible rancune contre le roi. Après un certain temps, Hercule a spécifiquement attaqué Troie pour tuer le roi Léomédon - et il a tué ! Et le pauvre roi sicilien Eryx ? Pourquoi est-il mort aux mains d'Hercule ? Et parce qu'il ne voulait pas rendre au héros une vache qui s'était éloignée du troupeau de vaches volées par Hercule au géant Géryon ! Et le douzième exploit du héros ? Lorsqu'Hercule se dirigea vers les jardins des Hespérides pour voler des pommes d'or appartenant à Héra elle-même, l'épouse de Zeus (!), il rencontra sur son chemin le vieil homme prophétique Nérée. Seul Nérée connaissait le chemin des jardins des Hespérides, mais il ne voulait pas révéler ce secret à Hercule. Eh bien, en vain. Vous avez aggravé votre situation. Hercule a tellement tourmenté le vieil homme, l'a tellement tourmenté et torturé que le pauvre vieil homme s'est divisé. Vraiment un exploit héroïque ! Un jour, dans un accès de rage, Hercule tua son meilleur ami Iphitus. Comment Hercule a tué le bon vieux centaure Chiron, vous vous en souvenez - avec une flèche empoisonnée, ivre de vin. En fait, les flèches empoisonnées étaient « l’outil » préféré d’Hercule. Vous pouvez tuer n'importe qui sans aucun problème. L'essentiel est de devenir un gagnant ! Même les récits mythologiques ne blanchissent pas la « lâcheté » d’Hercule. Ainsi, le roi Lydia Lycus affirmait qu'Hercule était un lâche qui évitait un combat loyal et préférait tuer ses adversaires avec ses flèches empoisonnées.
Mais les idéologues modernes de l'histoire et de la mythologie ont leur propre vision des meurtres commis par Hercule, et ils transmettent au peuple cette vision, qui devrait être « la seule vraie », avec l'aide de la chaîne TV 3 (26/12/2012). « Batailles des Dieux »). Il suffit de regarder leur affirmation selon laquelle la première (et presque la seule) personne qu'Hercule a tuée était le roi Diomède, dont Hercule a volé les chevaux. Dans le même temps, il a été particulièrement souligné que le « PREMIER HOMME » qu'Hercule a tué était Diomède. Les idéologues « intelligents et honnêtes » ont complètement oublié les premiers meurtres d’Hercule : le roi Augeas ; le roi Nélée et ses onze fils ; les rois Léomedont et Eryx ; un petit garçon qui versait de l'eau sur les mains d'Hercule, destinée à lui laver les pieds, et plusieurs dizaines d'autres guerriers qui défendaient leurs rois... Pas un mot à ce sujet !
Ce qui me rend le plus confus, c'est qu'Hercule a tué ses compatriotes à droite et à gauche. Il n'a pas défendu la Grèce contre ses ennemis, comme le héros russe Ilya Muromets, il a terrorisé la Grèce, mais est entré dans l'histoire comme le plus grand héros grec antique. Pourquoi donc? Il y a une explication historique à cela. Les Doriens, l’une des principales tribus grecques antiques, avaient besoin d’un si grand héros. Au tournant des XIIIe-XIIe siècles avant JC, les Doriens envahirent le territoire de la Grèce centrale (« Dorian Invasion »), ce qui marqua le début de la colonisation de la Grèce. A cette époque, la mythification d'Hercule par les Doriens en tant que héros glorieux et invincible a lieu. Et pour les Achéens vaincus (l'une des principales tribus grecques antiques), Hercule était un conquérant cruel qui a ravagé des dizaines de villes et tué de nombreux guerriers, rois, femmes, enfants et vieillards.
J'en ai déjà marre d'énumérer tous les meurtres d'Hercule. Oui, pour être honnête, je ne me sens tout simplement pas à l’aise. Le fait qu’Hercule ait eu un psychisme sérieusement perturbé ne fait aucun doute. Fait médical. Même Hercule lui-même se rendait compte que des crises de folie l'affectaient. Il serait naïf de croire que l’esprit d’Hercule ait été éclipsé par la colère de la déesse Héra. C'était le comportement « normal », naturel d'un guerrier, d'un « héros » dans des conditions de guerres et de vols continus. Aujourd'hui, Hercule serait reconnu comme un maniaque meurtrier, extrêmement dangereux pour la société, mais pas comme un héros digne d'être imité.
Analysons maintenant brièvement les exploits d’Hercule et essayons d’évaluer objectivement son héroïsme. Le premier exploit fut d’étrangler le lion de Némée. Dénombré. Héros.
Le deuxième travail est l’Hydre de Lerne. A la place de chaque tête coupée, l'hydre en fit immédiatement pousser deux nouvelles. Hercule était épuisé d'avoir combattu l'hydre. De plus, il a été attrapé à la jambe par un monstrueux cancer. Et Hercules n'a pas pu le supporter et a appelé son ami Iolaus à l'aide. Iolaus a tué le crabe. Et puis il commença à cautériser le cou de l'hydre, dont Hercules fit tomber les têtes. C'est ainsi que l'hydre fut vaincue. Je pense qu'Iolaus a fait preuve d'un véritable héroïsme et d'une ingéniosité, et la gloire est revenue à Hercule. Aucun juge objectif n’attribuerait cette victoire à Hercule.
Le troisième exploit concerne les oiseaux de Stymphale. Des oiseaux monstrueux en cuivre et en bronze, tirant des flèches de plumes mortelles. Rappelez-vous comment Pallas Athéna a aidé Hercule ? Elle a donné à Hercule deux tympans en cuivre. Leur rugissement a tellement effrayé les oiseaux qu'ils se sont envolés quelque part pour toujours. (Il existe une version selon laquelle ils se sont envolés pour la Géorgie. C'est pourquoi Zurab Tsereteli aime tant travailler le bronze). Alors qui est le héros : Hercule ou Pallas Athéna ?
Le quatrième exploit est le Kerenean Hind. Animal étonnant aux cornes dorées. Probablement le seul exemplaire du Livre rouge. Hercule n'a épargné ni une flèche ni une biche pour le prochain « exploit ».
Le cinquième exploit est le sanglier d'Érymanthe et les centaures. Eh bien, Hercule a tué le sanglier. Au même moment, il tua son ami le centaure Chiron d'une flèche empoisonnée. Exploit? Le sixième exploit est la basse-cour du roi Augeas. Nous avons déjà traité de cet « exploit ». Beaucoup de conneries... du fumier, beaucoup de sang, des meurtres brutaux commis par Hercule et, le côté positif, les Jeux Olympiques. Et merci pour ça.
Le septième travail est le taureau crétois. Hercule a nagé de la Crète à la Grèce sur un taureau fou. Son roi Eurysthée libéra le taureau, et le taureau fou commença à se précipiter dans toute la Grèce ! Je ne sais vraiment pas, peut-être qu’en Grèce nager sur un taureau fou est vraiment considéré comme un exploit ?
Le huitième travail, ce sont les chevaux de Diomède. Je l'ai déjà compris. On peut seulement ajouter que les chevaux mangeurs d’hommes ont dévoré l’amie bien-aimée d’Hercule, Abdera, le fils d’Hermès. Voler des chevaux. Meurtre de Diomède. Décès d'un ami. Exploit? Crime! Mais la mythologie tente de blanchir Hercule : il, dit-on, « a été contraint de tuer le méchant Diomède, qui nourrissait les gens avec ses terribles chevaux ». Hercule a donc sauvé les gens de deux maux à la fois. Il faut être très naïf pour percevoir cet acte d’Hercule comme un exploit héroïque.
Le neuvième travail est la ceinture d'Hippolyte. Si quelqu’un pense que tuer des femmes est un exploit, alors comptez cet « exploit » sur Hercule.
Le dixième travail, ce sont les vaches de Géryon. Hercule a volé un troupeau de vaches au géant Géryon et a tué « courageusement » le géant lui-même avec une flèche mortelle empoisonnée. Un peu plus tard, Hercule tua le roi sicilien Eryx pour s'être approprié une vache. Un exploit remarquable. Le vol et le meurtre sont restés impunis.
Onzième travail - Cerbère. Cela a déjà été mentionné. Hercule a sorti Cerbère de l'enfer puis l'a ramené en enfer. Un exploit douteux pour les gens sensés, mais « un héroïsme et une intrépidité sans précédent » pour ceux qui ont cultivé l’image du héros Hercule.
Le douzième travail est le vol des pommes des Hespérides. Tout ce qui est impressionnant dans cet « exploit » d'Hercule, c'est le supplice du vieil homme Nérée, à qui il a coupé la route des Hespérides.
Je me demande combien de travaux d'Hercule avez-vous compté ? Plus d'un?
Que pensez-vous maintenant du genre mythologique classique ? Considérez-vous toujours Hercule comme un héros incontesté ? Voulez-vous être comme Hercules ? Mais nos enfants, dans les cours de littérature dans les écoles, se voient présenter Hercule comme un héros dont nous devrions suivre l'exemple...
En conclusion, il faut absolument s’attarder sur les dernières minutes de la vie d’Hercule. Comment est-il décédé? C'est à cette question que le dramaturge et tragédien athénien Sophocle (496-406 av. J.-C.) a répondu il y a 2 500 ans dans sa tragédie « Les femmes trachiennes ». Permettez-moi de vous rappeler l'intrigue de cette tragédie sophocléenne dans mon bref résumé poétique :

"FUCKYANKS"
La tragédie de Sophocle, dramaturge et tragédien athénien (496-406 avant JC)

Qui sont ces « putains de filles » ? C'est ainsi qu'on appelait les filles de la ville de Trakh'ina,
qu'ils vivaient dans ce petit endroit isolé.
Ici le héros Hercule a mis fin à ses jours,
Tout s'est passé, comme le dit Sophocle, à peu près comme ceci :
Quand, au service d'Ephrysthée, un roi insignifiant,
Hercule a accompli ses actes (ne gaspillant que ses forces en vain),
dans le royaume des morts, il rencontra le puissant Mele "agr,
qui a dignement noté les exploits de notre héros
et Dejanira, sa sœur, a proposé à Hercule comme épouse.
Hercule est allé à Déjanire pour l'épouser,
mais le dieu du fleuve Ahela a décidé de lui enlever sa « belle-fille ».
Une bataille eut lieu entre eux, dans laquelle Hercules gagna
et sans trop de difficultés il reçut Deianira pour épouse.
Quand Hercule et sa femme rentraient chez eux,
il rencontra un puissant centaure au passage à niveau.
Le centaure aimait beaucoup Deianira,
et il a décidé qu'il l'aurait de force.
Mais Hercule avait des flèches au poison mortel.
Le centaure n’a pas eu de chance d’être à proximité.
Hercule frappa le centaure avec une flèche empoisonnée.
(Je ne voulais pas le combattre, j’avais peur de ne pas avoir assez de force.
Comment ne pas se souvenir de ce que le roi Lycus a dit à propos d'Hercule :
« Hercule n'est pas un héros, mais un lâche. Il ne verra que le danger, dans un instant
tue l'ennemi avec une flèche empoisonnée,
mais il ne connaît pas les règles équitables du combat »).
Le centaure, mourant, donna son sang à Deianira
et en même temps il lui dit :
« Si Hercule tombe soudainement amoureux d’un autre,
enduisez ses vêtements de mon sang, et il oubliera les autres.
Un jour, Hercule rendait visite à Ehalia et son séjour là-bas n'a pas été vain.
Hercule s'est pris d'affection pour la jeune fille Iola, la fille du roi.
Hercule exigea que sa fille lui soit donnée comme concubine,
mais le fils du roi ne laissa pas emmener sa sœur :
« Toi, esclave pathétique, qui as servi avec tant de résignation l'insignifiant roi pendant 12 ans,
Tu ne mérites pas la fille du roi, ma sœur !
Hercule fut offensé et jeta le fils du roi du mur.
Bien sûr, il a tué. Comment ne pas admettre sa culpabilité.
Et encore une fois il tomba en esclavage pendant trois ans
(Pour une raison quelconque, personne à Trakhino ne l'a découvert).
Et l'épouse fidèle attend son mari patiemment, condamnée,
je brodais avec enthousiasme les vêtements de mon mari.
Trois ans se sont écoulés. Hercule est devenu libre.
Vengeance! Vengeance! Et il a tué tout le monde à Ehalia. Comme ça!
Et il captura des jeunes femmes (elles conviendraient comme concubines)
et, bien sûr, ils seront utiles comme esclaves !).
Il envoya les concubines à Trakhina,
et il dit à sa femme et au messager :
que très bientôt il reviendra tout seul,
seuls les sacrifices seront célébrés au ciel.
Et l'un des esclaves nouvellement envoyés dit à sa femme :
que parmi les captifs il y a Iola, qu'Hercule a déjà goûtée.
Alors la jalousie éclata dans le cœur de Dejanira,
Elle envoya un messager avec un manteau à Hercule,
et aspergea de sang le manteau du centaure assassiné,
et pour qu'Hercule ne cesse pas de l'aimer, elle demanda au Ciel.
Je ne savais pas que le sang était empoisonné par un poison mortel,
mais je pensais seulement à la présence d'Hercule à proximité.

Hercule a allumé un feu pour les sacrifices,
quand un messager avec un manteau de la maison s'approcha de lui au galop.
Notre héros jeta son manteau sur son torse nu,
le poison a pris vie du feu du feu, a pénétré le héros et l'a jeté au sol.
Et puis Hercule réalisa que le poison de sa flèche lui était revenu,
transformé en une douleur cruelle et insupportable.
Une douleur monstrueuse le brûle,
notre héros souffre de cruels tourments,
Je ne peux plus supporter la douleur,
et il ordonna à ses amis de se brûler sur un bûcher sacrificiel.

C'est ainsi que notre héros est mort.
Ayant appris cela, la femme s'est suicidée.
Et le fils d'Hercule prit pour épouse la jeune Iola,
ainsi, avant sa mort, Hercule ordonna à son fils...

C’est ainsi qu’Hercule « nous a laissé » une mort totalement peu héroïque. Cet épisode se reflète également dans la mythologie d'Hercule (« La mort d'Hercule », « Le manteau empoisonné d'Hercule » et est représenté dans les peintures de grands artistes (par exemple, le tableau « La mort d'Hercule » de Francisco de Subaran , Musée du Prado)

On ouvre le livre de N.A. Kun « Légendes et mythes de la Grèce antique » (édition 1957) à la page 167 et on lit : « Hercule, ayant érigé un autel, se préparait déjà à faire des sacrifices aux dieux et, tout d'abord, à ses père Zeus, quand Lichas est venu avec un manteau. Le fils de Zeus revêtit son manteau et commença le sacrifice. .. Le feu qui brûlait ardemment sur les autels réchauffait le corps d'Hercule... et le manteau empoisonné collait au corps d'Hercule. Des convulsions parcoururent le corps d’Hercule et il ressentit une douleur terrible… » La cape était empoisonnée par un poison mortel. Hercule a connu des tourments inhumains et a supplié ses amis de le tuer. Il vaut mieux mourir rapidement que souffrir douloureusement indéfiniment. Des amis ont accompli la volonté d'Hercule et l'ont brûlé vif. C'est ce qui s'est réellement passé. Hercule n'avait pas l'intention de mourir et de s'auto-immoler. Il allait vivre et vivre éternellement ! L'empoisonnement brutal d'Hercule était un accident.
Mais les idéologues modernes de l’histoire tentent de présenter la mort d’Hercule comme l’acte le plus grand et le plus courageux d’Hercule, comme un acte conscient d’auto-immolation. Par exemple, Hercule ne pouvait plus porter sa croix d'assassin de famille, d'enfants, d'innocents, et a donc pris la courageuse décision de commettre un acte de s'immoler pour se purifier de la saleté, de ses péchés. Et une émission spéciale sur TV 3 a été consacrée à cette franche concoction idéologique (26/12/2012 à 20h45 récit documentaire « La Bataille des Dieux. Hercule »). Qui a vraiment besoin, bien sûr, à des fins éducatives et idéologiques, qu’Hercule ressemble à un brillant exemple à suivre, à un « héros de l’Union soviétique ». Lorsque la mythologie devient un outil d’idéologie, elle commence à être réécrite. Peut-être que le livre de N.A. est déjà prêt à être réédité. Les « Légendes et mythes de la Grèce antique » de Kun, dans lesquels seront apportés les ajustements idéologiques nécessaires ?
P.S. Ne pensez-vous pas qu’aujourd’hui en Ukraine, sur le Maidan, naissent de nouveaux « héros » comme Hercule ?

19.11.2012 - 05.11.2014

Et maintenant que le lecteur a vu le nouvel Hercule, je propose neuf contes amusants sur les exploits du héros Hercule. Je pense que l'auteur (moi) a toutes les raisons et, bien sûr, le droit créatif, de traiter les exploits d'Hercule avec humour et ironie.

Bien à vous, Alexeï Léonidovitch Gorchkov

CONTES SUR LES EXPLOITS DU BOGATYR HERCULES

Enfance d'Hercule

Il y a très longtemps, si longtemps qu’il est difficile de s’en souvenir, dans un petit pays appelé Grèce, vivait un héros nommé Hercule. Depuis son enfance, il était si fort que ses pairs avaient même peur de l'approcher. Oui, essaie-le, viens. Vous serez immédiatement frappé à la tête, juste au cas où, afin que tout le monde sache à quel point Hercule est fort. Hercule n'est pas allé à l'école. Pourquoi? Il y a de la force – pas besoin d’intelligence. Il a donc montré à tous sa force. Enfant, ils essayaient de lui apprendre à écrire, lire, chanter et jouer de la cithare, mais le petit Hercule préférait maîtriser l'arc et l'épée. Un jour, lors d'un cours de musique, son professeur de musique Lin, le frère du célèbre Orphée, punit Hercule, irrité par sa réticence à apprendre. Le petit Hercule s’est mis en colère, a attrapé la cithare et a frappé Lin à la tête avec. Le coup fut si fort que le pauvre Lin tomba mort. Le tribunal a acquitté Hercule parce qu’il était un fils mineur illégitime de Zeus.
Pendant des jours, le garçon a disparu quelque part et est rentré chez lui affamé, comme un loup, et a mangé tellement de tout que même dix adultes n'auraient pas pu supporter. Très vite, ses pauvres parents ne parviennent plus à nourrir le héros. Et puis Hercule s’est demandé : comment peut-il continuer à vivre avec l’estomac vide ?
Et cette même nuit, alors qu'il réfléchissait à cela, il fit un rêve. Il rêve qu'il est allongé sur l'herbe verte dans la forêt, en train de déguster des fraises. Soudain, une belle jeune fille aux vêtements translucides s'approche de lui et lui dit : « Hercule ! La vie est des vacances ! Vivez comme un invité lors d’un festin. Mangez délicieusement, dormez bien, amusez-vous avec vos amis et copines. Viens avec moi et je transformerai ta vie en un doux bonheur ! Au fait, je m'appelle Nega. Mais alors une autre jeune femme, portant l’armure étincelante du guerrier, s’approche d’Hercule et lui dit : « Le repos ne peut être apprécié qu’après un dur travail. Triste est le sort d’un homme qui vit comme invité au festin de quelqu’un d’autre. Personne n’aime les invités qui dépassent leur séjour et les fainéants. Les gens aiment les héros ! Je suis l'invincible Athéna. Si tu veux être un héros, suis mon chemin. »
Après ce rêve, Hercule quitta la maison de ses parents et partit se promener en Grèce. Il passait toute la journée à courir dans sa petite Grèce et donnait de telles gifles à tous ceux qui lui tombaient sous la main que les pauvres gens se dispersaient dans les nombreuses îles voisines de la Grèce. On dit que les Grecs se sont installés sur les îles, qu'ils ont ensuite annexées à la Grèce. Peut-être s'agissait-il du premier travail d'Hercule ?
Eh bien, c'est ainsi que le glorieux héros Hercule a vécu et grandi jusqu'à l'âge de seize ans. À cette époque, il avait déjà parcouru toute la Grèce, frappé tout le monde sur la tête et atteint Mycènes, où se trouvait la résidence du roi grec Eurysthée, qui était un parent d'Hercule. Et le roi, bien sûr, avait beaucoup entendu parler de la force héroïque d'Hercule et de ses exploits. Le roi avait peur, comme si lui aussi devait déménager sur une petite île. Le roi ne le voulait pas du tout. Il n'aurait pas pu être mieux placé sur le trône royal. Et comme le roi est allé à l’école lorsqu’il était enfant et a acquis un peu d’intelligence, il a décidé de déjouer le héros Hercule. Le roi Eurysthée appela le héros Hercule sur son trône et lui dit :
"J'ai entendu parler de votre force héroïque, mais je ne crois tout simplement pas que vous soyez plus fort que quiconque au monde."
Hercule fut offensé, serra les poings et cria :
- Oui, tout de suite, dès que je te donne une tape sur la tête, tu voleras en première classe jusqu'à Rhodes !
Le roi Eurysthée ne voulait voler nulle part, alors il s'empressa de calmer le héros.
- Eh bien, chut, chut, chut... ne fulmine pas ! Mais que vous soyez plus fort que tout le monde dans le monde, cela reste à vérifier.
- Alors vérifie-le ! Dépêche-toi! Sinon j'ai faim !
Ici, le roi lui dit :
- Pour tester votre force, je vais vous confier la première tâche. Un monstre sans précédent est apparu dans les montagnes de Némée. Un énorme lion. Ce lion a la taille d'un éléphant. Et en colère et fort, comme mille lions. Personne n'a pu s'occuper de lui jusqu'à présent. Allez-y et tuez ce lion. Et si vous tuez, vous recevrez une récompense royale. Si vous échouez, vous deviendrez mon esclave.
- Oui, je vais tuer ce chat galeux avec une main gauche ! - dit Hercule avec arrogance, et il se dirigea vers les montagnes de Némée pour chercher un chat minable.

LE PREMIER TRAVAIL D'HERCULE

Lion de Némée

Hercule s'est approché des monts Némées et a commencé à chercher Léon. J'ai cherché toute la journée et ce n'est que le soir que j'ai trouvé une immense grotte où vivait Léo. Ici, nous devons nous rappeler qu’à cette époque lointaine, les gens ne disposaient pas du type d’armes dont ils disposent aujourd’hui. Il n'y avait pas de fusils. Il n'y avait pas de pistolets. Il n'y avait pas de grenades. Eh bien, rien ne pouvait tuer un tel monstre. Tout ce qu'Hercule avait était un arc et des flèches, une lance et une massue.
Hercule s'est approché de la grotte et a crié fort :
- Eh bien, sors, Lyova de Mogilev ! Je vais t'arracher la tête tout de suite !
Un énorme lion sortit à contrecœur de la grotte et rugit si fort que les arbres se courbèrent et que toutes leurs feuilles tombèrent.
- Qui a osé me réveiller ?! Est-ce toi, petit homme insignifiant ?
- Maintenant tu comprendras qui t'a réveillé, gros hippopotame ! - s'est exclamé Hercule.
Il prit son arc et décocha trois flèches sur le Lion, l'une après l'autre. Mais les flèches rebondirent sur la peau du Lion. Hercule lança sa lance. Mais la lance se brisa sur la peau du Lion. Puis Hercule a lancé sa puissante massue sur Leo. Mais le Lion ouvrit sa grande gueule et avala la massue comme une mouche.
Et puis un énorme lion s'est précipité sur Hercule, et l'aurait certainement écrasé comme un cafard si le héros n'avait pas réussi à sauter sur le côté. Et dès qu’il a reculé, il a commencé à courir aussi vite qu’il le pouvait. Le lion est derrière lui. Hercule de sa part. Le monstre attaque, le héros bat en retraite. C’est ainsi que le lion parvint à pousser Hercule au bord de l’abîme. Il est temps pour Hercule de lire une sorte de prière, mais il n’en connaît pas une seule. Hercule regarda autour de lui et vit un énorme oiseau voler dans le ciel. Le héros a sorti de sa sacoche un poulet grillé, avec lequel il allait prendre une collation après avoir eu affaire à Lev, et l'a vomi. L'énorme oiseau a vu le petit oiseau, bien que frit, et a plongé. Et un énorme lion s'approche d'Hercule à grands pas. Oui, le héros a réussi à sauter et à attraper la queue d'un énorme oiseau. Eh bien, ce puissant oiseau a emporté Hercule hors de la gueule du Lion. Et l'énorme lion a couru si vite que sa distance de freinage était insuffisante pour s'arrêter au bord du gouffre, et il est tombé de la falaise dans le gouffre.
Et Hercule ordonna à l'immense Aigle d'atterrir s'il ne voulait pas qu'on lui arrache quelque chose. L'aigle, bien sûr, s'est immédiatement posé et Hercule l'a laissé partir et lui a même laissé un oiseau rôti - en prime. Hercule a trouvé le lion mort, lui a coupé la tête, lui a coupé les quatre pattes et lui a arraché la peau. Le cordonnier a cousu deux paires de sandales solides avec les pattes du lion. Hercules y a couru pendant cent ans et elles ne se sont jamais usées. À partir de la peau d'un lion, le fourreur a cousu pour Hercule une paire de capes qu'aucune flèche ne pouvait percer. Pourquoi pas un gilet pare-balles ?! Et Hercule apporta la tête du lion au roi Eurysthée. Le roi rusé a ensuite mis cette tête aux enchères chez Sotheby's. On dit que la tête du lion de Némée a été achetée pour beaucoup d'argent par un acheteur anonyme de Russie.
Hercule accomplit ainsi son premier exploit. Je ne suis pas sûr que ce soit un exploit, mais les Grecs insistent là-dessus. Je ne discuterai pas.

DEUXIÈME TRAVAIL D'HERCULES

Hydre de Lerne

Lorsqu'Hercule apporta au roi Eurysthée son premier trophée de bataille - la tête d'un énorme lion, le roi mit en doute l'exploit du héros. Y avait-il des témoins ? Oh, ils ne l’étaient pas ! Donc tu ne peux pas prouver que tu as tué le lion ? Pas de frère. Cela ne fonctionnera pas. Si vous souhaitez entrer dans le Livre Guinness des Records, vous devez fournir des preuves documentaires de votre exploit, ainsi qu'un groupe de témoins. Alors, mon pote, je te donne une chance de plus. Allez tuer l'Hydre de Lerne, qui habite à trois kilomètres de la ville de Lerne. Renseignez-vous sur l'adresse exacte auprès de ma secrétaire.
Et le rusé Eurysthée a envoyé Hydra tuer Hercule parce qu'il aimait vraiment les canneberges au sucre. Et les canneberges ne poussaient que dans ce marais et nulle part ailleurs. Et quand la terrible Hydra est apparue dans ce marais, ils ont arrêté de récolter des canneberges. Qui veut mourir à cause des caprices du roi ?
Hercule devait aller combattre Hydra. Il l'a trouvée dans un immense marais à deux kilomètres et demi de Lerne. Hercule s'est approché du paradis du marais et a crié fort :
- Hé, Hydra-Mydra ! Sortir! Mesurons notre force !
À son cri, une énorme tête de serpent, de la taille d'un tonneau, sortit du marais. Derrière elle se trouve la deuxième. Vient ensuite le troisième. Quatrième. Cinquième. Sixième. Septième. Huitième. Neuvième! Bien qu'Hercule ne sache pas compter, puisqu'il n'a pas étudié à l'école, il s'est rendu compte qu'Hydra avait plusieurs têtes. Cela signifie qu’un travail difficile nous attend.
Et les neuf têtes de l'Hydre, lorsqu'elles virent Hercule, se mirent à siffler avec un sifflement terrible, au son duquel on peut mourir de peur :
- Alors c'est toi, petit homme insignifiant ! C'est toi, Hercule, qui as tué mon frère le lion de Némée ! Maintenant, je vais te déchirer en petits morceaux !
- Voyons qui peut vaincre qui, créature des marais ! - s'exclama le héros.
Hercule a attrapé la massue et, eh bien, frappons la tête de l'hydre. Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Claquer! Il fit tomber toutes les têtes, mais vit seulement qu'à la place des têtes coupées, de nouvelles poussaient immédiatement. Hercule recommença à agiter sa massue. Et toutes les têtes de l'Hydre ont repoussé. Hercule s'est battu pendant trois heures sans interruption, mais il n'a tout simplement pas pu vaincre l'Hydre. Oui, ici, son ami Iolaus l'a aidé, qu'Hercule a emmené avec lui comme témoin afin qu'il puisse postuler pour l'exploit dans le Livre Guinness. Pendant qu'Hercule agitait sa massue, Iolaus traîna dans le marais un baril de poudre à canon, qu'il emporta avec lui, au cas où. Iolaus a inséré une mèche dans le tonneau, y a mis le feu et a jeté le tonneau dans le marais. Et il crie à son ami : « Va-t-en, Hercule ! Maintenant, c'est fou ! Hercule a à peine réussi à sortir du marais.
Puis ça a explosé. Il déchira l’hydre en milliers de morceaux et les dispersa dans toute la Grèce. Depuis lors, l’hydre est présente dans tous les marais de Grèce. Comprenez-vous maintenant pourquoi il n’y a pas de canneberges en Grèce ? Aujourd'hui, les Grecs achètent des canneberges à la Russie.
Hercule trouva une paire de têtes coupées d'Hydre dans un marais marécageux et, comme trophée, les apporta au roi Eurysthée. Et le roi Eurysthée ne le croit pas encore. Pourquoi n'as-tu apporté que deux têtes ? Hydra en avait neuf. Et vous n'avez qu'un seul témoin. Je vous ai dit qu'il devait y avoir tout un tas de témoins. Alors, mon ami, voici une autre tâche pour toi. Allez tuer tous les oiseaux du Stymphale. Ils ne permettent pas aux personnes ni aux animaux de vivre. Et personne ne peut y faire face. Alors vous prouvez que vous êtes le plus fort !
Et vous demandez : où sont passées les deux têtes d’hydrines ? C'est vrai – juste là. Pour les enchères Sotheby's.

LE TROISIÈME TRAVAIL D'HERCULE

Oiseaux stymphaliens

Hercule a marché pendant deux jours et deux nuits jusqu'à la ville de Stymphale, à proximité de laquelle régnaient de terribles oiseaux. Leurs becs et leurs griffes étaient en cuivre et en bronze. Leurs énormes carcasses étaient recouvertes de plumes de cuivre et de bronze. Ce sont ces plumes qui se sont dispersées avec des flèches rapides, tuant tous les êtres vivants. Un immense troupeau de ces oiseaux s'est installé dans une forêt dense au pied d'une haute colline. De plus, une moitié du troupeau était en cuivre et l'autre en bronze.
Hercule s'est demandé comment faire face à ces oiseaux ? Il y en a des milliers, mais il n'a que cinquante flèches. Et puis Palada Athéna lui apparut et lui dit : « Prends ce mégaphone en fer et va au sommet de la colline. La nuit, quand les oiseaux dorment, prenez un mégaphone et criez à pleins poumons ! Les oiseaux prendront peur et commenceront à se battre.
Hercule prit l'embout en fer et se dirigea vers la colline. Il s'est approché de la colline et a vu que toute la colline était entourée d'une haute clôture, et près des portes en fer fermées, il y avait une cabine de gardien et un panneau dessus : « Territoire privé. Entrée interdite!" Et juste en dessous, il est écrit d’une écriture maladroite : « Entrée – 1000 drachmes ». Eh bien, comme Hercule était analphabète (il n'allait pas à l'école), il ne pouvait pas lire l'inscription, mais il a simplement fait tomber la porte de fer avec son pied gauche et a grimpé jusqu'au sommet de la colline. Le héros s'est caché derrière un énorme rocher et est resté assis dans l'abri jusqu'à la tombée de la nuit, satisfaisant sa faim avec son poulet grillé préféré. Et quand la nuit est venue, Hercule s'est mis à crier dans un mégaphone de fer à pleins poumons : « Je vais te tuer ! Je vais tuer tout le monde ! Je vais arracher la tête de tout le monde ! » Il y avait une telle agitation dans la forêt ! On ne voit rien, on n’entend que le bruit des sonneries de cuivre et de bronze. Ici, des flèches d'oiseaux volaient vers Hercule. Il a réussi à se cacher derrière un rocher, mais plusieurs flèches l'ont touché, mais la peau du lion de Némée l'a sauvé.
Au matin, Hercule voit que toute l'immense volée d'oiseaux s'est rassemblée au point d'eau - un petit lac à la lisière de la forêt. « Tant pis pour vous ! - pensa Hercule. "Je ne peux pas gérer ces oiseaux." Il descendit la colline, monta jusqu'à la cabine du gardien, et celui-ci dormait profondément. Il ne ressemble pas à un Grec. Il ne ressemble ni à un Kirghize, ni à un Ouzbek, ni à un Africain. Hercule le réveilla et lui demanda :
- Pourquoi dors-tu si calmement ? N'as-tu pas peur des oiseaux ?
- Pas peur. « Ils ont peur de moi », répond le gardien.
- Pourquoi ont-ils peur de toi, un tel salaud ? – Hercule fut surpris.
"Ils ont peur parce qu'ils savent que je peux tous les tuer", répond calmement le gardien.
- Tuer??? – Hercule n’y croyait pas.
- Très simple. Je ferai de la magie sur un rat mort et ils s'entretueront.
- Eh bien, alors fais de la magie, allez ! - Hercule a ordonné.
- Je ne peux pas. «J'ai besoin de leurs plumes», répond le gardien.
Hercule retira de la peau du lion deux plumes qui y étaient collées - du cuivre et du bronze - et les remit au gardien.
- Te voilà. Faites de la magie, allez !
Le gardien, soit kirghize, soit ouzbek, soit africain, réfléchit un instant et dit :
- Il vaut mieux ne pas lancer de magie sur un rat, mais sur des oiseaux morts. Apportez-m'en. Rouge et bronze.
Et sur la pelouse, après une nuit de combats d'oiseaux, une douzaine d'oiseaux morts gisaient. Hercule apporta des oiseaux en cuivre et en bronze et les donna au gardien. Eh bien, j'ai alors commencé le rituel de sorcellerie. Il prit la carcasse d'un oiseau en bronze et y inséra une plume de cuivre. Il enfonça une plume de bronze dans l'oiseau de cuivre. Et il a commencé à marmonner quelque chose, je ne comprends pas quoi. Et puis, alors qu’il agitait les mains, qu’il criait, c’est là que tout a commencé.
Toute la volée d’oiseaux s’est élevée dans les airs et s’est immédiatement divisée en deux. D'un côté il y a des oiseaux en cuivre et de l'autre des oiseaux en bronze. Et une bataille mortelle commença entre eux. Les oiseaux se sont battus toute la journée et le soir, les oiseaux de bronze ont commencé à vaincre les oiseaux rouges. Les Rouges n'ont pas pu le supporter et se sont envolés du champ de bataille. Et ceux de bronze se sont également envolés quelque part de ces régions et ne sont jamais revenus.
Hercule fut surpris par la sorcellerie du gardien et, en signe de gratitude, il remit en place le portail en fer qu'il avait démoli l'autre jour. Ensuite, le héros ramassa quelques oiseaux morts et se dirigea vers le palais d'Eurysthée. Et encore une fois, le roi n'a pas compté Hercule pour son exploit, citant le fait que la moitié des oiseaux s'étaient dispersés quelque part. Et il y avait un ordre : tuer tout le monde !
On raconte qu'une volée d'oiseaux de bronze a trouvé refuge quelque part dans les montagnes du Caucase. Et ils étaient tellement nombreux que Zurab Tsereteli n'a toujours aucun problème avec le bronze. Et les oiseaux rouges ont atteint la lointaine Russie, où plusieurs siècles plus tard, ils ont provoqué de tels troubles que le grand pays est devenu rouge pendant 74 ans.
Voici l'histoire.

QUATRIÈME TRAVAIL D'HERCULE

Daim de Kerynean

Après six mois de vacances que le roi Eurysthée accorda à Hercule, le roi convoqua le héros chez lui et lui ordonna de se préparer pour une nouvelle campagne. Il ordonna à Hercule d'attraper une biche aux cornes d'or et de la livrer vivante à son palais. Le roi savait que cette biche était inscrite dans le Livre rouge, il ordonna donc de ne pas la tuer, mais de la ramener vivante. En voyant Hercule partir sur la route, le roi plaisanta : pour toi, héros, vainqueur du lion de Némée, de l'hydre de Lerne et des oiseaux de bronze, ma tâche sera simple et amusante.
Hercule s'est dirigé vers les montagnes d'Arcadie, où vivait cette merveilleuse biche. Après plusieurs jours de recherche, il aperçut enfin la biche. Hercule la poursuivit, mais la biche courait plus vite que le vent et il était impossible de la rattraper. C'est beaucoup plus simple de nos jours. Je suis monté à bord d'un hélicoptère avec un gouverneur et un procureur, et en un rien de temps j'ai rattrapé n'importe quelle biche et n'importe quelle autre chèvre de n'importe quel Livre rouge. Et Hercule dut courir après la biche sur ses deux pieds. Heureusement, les sandales robustes lui ont sauvé les pieds des rochers pointus. Pendant une année entière, Hercule poursuivit la biche. J'étais complètement épuisé. J'ai perdu dix kilos. Et la biche semble jouer avec lui. Il vous laisse entrer et disparaît rapidement. Il s'arrête et attend à nouveau. Hercule ne supportait pas une telle moquerie, et un jour il décocha une flèche sur cette vilaine biche. La flèche a touché la patte de la biche. Le pauvre animal est devenu boiteux et ne pouvait plus courir. Ici, Hercule a attrapé la biche. Il la mit sur ses épaules et repartit.
Soudain, il voit une belle jeune fille sous la forme d'un ranger venir vers lui. Elle s'approcha d'Hercule et se présenta :
- Artémis. Service de sécurité de réserve.
Et Hercule lui dit :
- Je n'ai pas le temps de discuter, beauté. Je me précipite vers le roi Eurysthée avec le trophée. Si vous le souhaitez, laissez votre adresse. Quand je serai libre, nous discuterons.
Et Artémis lui dit d'une voix sévère, sévère :
- Vous êtes un jeune homme, vous avez blessé un animal rare, répertorié dans le Livre rouge. Il n'y a aucune autre biche comme celle-ci sur terre - c'est la seule. Vous avez commis un crime et maintenant vous allez en prison. »
Hercule ne voulait pas du tout rester en prison, d'autant plus qu'il avait beaucoup entendu parler des inclinations des prisonniers. Et il commença à supplier Artémis de le laisser partir. Artémis a eu pitié de lui et lui a pardonné. Et Hercule, avant de lui dire au revoir, lui dit :
- Écoute, Artémis. Faites-moi une faveur. Donnez-moi un document prouvant que j'ai attrapé une biche à cornes d'or.
"Pas de problème," répondit Artemis en lui tendant un morceau de papier avec un sceau.
Hercule était ravi de disposer désormais de preuves documentaires de son exploit. Cela signifie que bientôt son nom sera inscrit pour toujours dans le Livre Guinness.
Lorsqu'Hercule revint au palais d'Eurysthée, la première chose qu'il fit fut de remettre au roi un document portant un sceau.
- Qu'est-ce que c'est? - Le roi a-t-il été surpris ? -Où est la biche ?
- J'ai attrapé la biche, mais le ranger Artemis me l'a prise. Et au lieu d'une biche, elle m'a donné ce document avec un sceau confirmant mon exploit », déclara fièrement Hercule.
Le roi lut le document et s'écria avec colère :
- Idiot! C'est une amende ! Je dois payer une amende de cent mille drachmes ou risquer la prison !
Hercule se retira immédiatement vers la porte et le roi cria après lui :
- Ce sont ces idiots qui finiront par ruiner ma Grèce ! Hors de ma vue!
Pendant trois mois entiers, Hercule se cacha dans un désert, craignant la colère du roi. Et pour la première fois, le héros regretta de ne pas être allé à l'école.

22.10.2012
LE CINQUIÈME TRAVAIL D'HERCULE
Sanglier érymanthien
Alors qu'Hercule se cachait de la colère royale, ses paysans vivant près du mont Érymanthe vinrent voir le roi Eurysthée pour lui demander de les sauver du sanglier qui détruisait toutes leurs récoltes. Le roi appela le ministre de l'Intérieur, grand-père, et lui ordonna de retrouver Hercule et de lui donner l'ordre royal : trouver et tuer le sanglier. Les détectives du ministre trouvèrent rapidement Hercule et lui remirent l'ordre royal. Hercule commença à se préparer pour le voyage. Et son ami Iolaus lui dit : emmène-moi avec toi, je te serai utile.
Pendant qu'Hercule et Iolaus marchaient vers le mont Érymanthe, Iolaus raconta que la colonie de sangliers était gardée par des centaures maléfiques et impitoyables - des chevaux avec des corps et des têtes humains. Et parmi tous ces centaures, seuls deux - Phol et Chiron - sont amicaux envers les gens.
En chemin, Hercule et Iolaus rencontrèrent une grande grotte dans laquelle vivait le gentil et vieux centaure Pholus. Fol restait seul toute la journée et s'ennuyait terriblement. Et quand il a vu deux voyageurs, il était très heureux et les a invités à lui rendre visite. Pholus commença à traiter Hercule et Iolaus avec le meilleur vin, dont l'arôme se répandit dans toute la région. L'odeur du vin parvint aux centaures et les rendit furieux. « Avec qui Fol partage-t-il notre vin ? Après tout, ce vin n’appartenait pas seulement à Fol, mais à eux tous. Et les centaures galopèrent jusqu'à la grotte de Fola. Et quand ils arrivèrent, ils virent Hercule et Iolaus et les invitèrent à se rendre sans combat.
- Les Grecs n'abandonnent pas ! - Hercule s'est exclamé et a commencé à lancer des flèches de son arc sur les centaures. Les centaures furent effrayés par les flèches empoisonnées et se mirent à courir dans toutes les directions. Oui, c'est ça le problème. Ivre, Hercule a tiré une flèche sur le vieux centaure aux cheveux gris, sage et gentil Chiron, et l'a mortellement blessé. La flèche était empoisonnée avec un poison auquel on ne pouvait échapper. Phol courut vers son ami Chiron, retira la flèche de sa blessure et la laissa tomber par négligence. Une flèche transperça la jambe de Fol et il mourut sur le coup.
Hercule transporta les corps de Chiron et Pholus dans la grotte, bloqua l'entrée avec des pierres et se dirigea vers la forêt dans laquelle vivait le sanglier. Et le centaure Fol réussit à lui ouvrir le chemin du sanglier pendant qu'ils buvaient du vin. Hercule a trouvé le repaire du sanglier. Le sanglier sauta hors de son antre et se précipita rapidement sur Hercule. Hercule a à peine eu le temps de sauter sur le côté, sinon le sanglier lui aurait déchiré le ventre avec ses énormes crocs. Et le sanglier a percuté si fort un pin qu'il a brisé l'arbre et est mort sous le coup terrible. Hercule a apporté le sanglier mort au roi Eurysthée, mais encore une fois, il n'a pas compté son exploit. Les « exploits » ivres ne sont pas considérés comme des exploits. 22/10/2012
LE SIXIÈME TRAVAIL D'HERCULE
Écuries d'Augias

Le roi Augeas d'Elis possédait d'immenses troupeaux de chevaux, et comme personne ne voulait, même pour beaucoup d'argent, nettoyer les écuries du fumier, au fil du temps, les écuries se sont remplies de marchandises pour chevaux. Même les chevaux eux-mêmes refusaient d’entrer dans leurs écuries, et encore moins d’y dormir. Voici. Comme Augeas n'avait pas son propre égoutier à plein temps, il se tourna vers le roi voisin, Eurysthée, pour lui demander de l'aider dans cette sale affaire. Eurysthée se rappela immédiatement comment Hercule l'avait payé cent mille drachmes et lui ordonna d'aller à Augeas et de nettoyer ses écuries. Hercule atteignit Augeas, vit ses innombrables troupeaux de chevaux et ses écuries sales, et dit :
- C'est ça, roi Augeias. Je nettoierai vos écuries en un jour, mais à condition de recevoir un dixième de vos chevaux pour le travail.
Augeas comprit qu'il était impossible de débarrasser toutes les écuries du fumier en une journée et accepta donc volontiers cette condition.
« Donnez-moi une pelle », demanda Hercule.
- Apportez une pelle au héros ! - Ordonna Augeas.
Hercule s'est mis au travail. Tout d’abord, il démolit les murs des écuries des deux côtés. Puis il commença à travailler assidûment avec une pelle. Il a commencé à détruire un grand barrage qui protégeait la ville des crues néfastes de deux rivières - Alpheus et Penea. Le héros a travaillé dur pendant une demi-journée jusqu'à ce qu'il détruise le barrage. Le flux rapide débarrassa instantanément les écuries du fumier, démolissant toutes les écuries et la moitié de la ville en même temps. Lorsqu'Hercule exigea du roi Augeas une récompense bien méritée, l'avide Augeas refusa de payer. « Comme toi, Hercule, tu as détruit la moitié de ma ville. Donc c’est vous qui devez me payer, pas moi. Le héros Hercule s'est terriblement vengé du roi d'Élide pour une telle insulte. Il l'a tué dans un combat loyal avec une flèche empoisonnée tirée d'un arc. Et après cela, il a fait des sacrifices aux dieux olympiques et a créé les Jeux Olympiques, qui ont lieu depuis lors tous les quatre ans.
Il s’agit probablement de la première œuvre d’Hercule qu’il réalise de manière indépendante, sans l’aide de personne. Qui aurait pensé qu'Hercule avait un tel talent d'égoutier ! Peut-être que c'était sa vocation ?
Nous devrions être reconnaissants à Hercule d'avoir créé les Jeux Olympiques. C'est vrai, je dois l'admettre, je ne pouvais même pas penser que pour établir les Jeux Olympiques, il fallait se débarrasser d'un tas de fumier et du roi.
22.10.2012
LE SEPTIÈME TRAVAIL D'HERCULE
Taureau crétois

Un jour, un taureau blanc comme neige aux cornes dorées a nagé jusqu'au rivage de l'île de Crète. Le roi Minos de Crète fut tellement émerveillé par cet événement qu'il promit de sacrifier ce taureau au dieu des mers, Poséidon. Mais ensuite Minos eut pitié de ce taureau d'une beauté inhabituelle et il sacrifia un autre taureau à Poséidon. Mais les dieux, c’est à cela que servent les dieux, ils voient tout et savent tout. Poséidon était en colère contre Minos et a plongé le taureau blanc dans une frénésie. Le taureau fou s’est précipité dans toute l’île et a tout détruit sur son passage.
C'est alors que le roi Minos se tourna vers le roi Eurysthée pour lui demander d'attraper le taureau fou. Vous avez déjà deviné qu'Eurysthée a confié cette action à Hercule. Hercule est arrivé à Chypre sur le vol suivant de la compagnie maritime Onassis, et dès qu'il a atterri sur les côtes de Chypre, il a immédiatement demandé : « Eh bien, où est le taureau fou ? Lorsqu'il a découvert qu'un taureau fou courait partout sur l'île, la première chose qu'il a faite a été de se faire vacciner contre la rage, de prendre une collation, puis il s'est mis à courir partout sur l'île. Ne vous y habituez pas ! Finalement, il se retrouva nez à nez avec un taureau fou. Sans hésitation, Hercule a frappé le taureau au nez, et alors qu'il secouait la tête de douleur, il a sauté sur le dos et a crié d'un ton menaçant : « Allez, vas-y ! Sinon, ouais... je l'arrache ! Même si le taureau était fou, il comprenait qu'il était en danger : s'il perdait son œuf... alors les vaches ne seraient plus intéressantes. Le taureau n’a donc pas résisté. Il courut vers la mer, se jeta à l'eau et nagea vers la Grèce. Et lorsque le taureau nagea vers la Grèce, il s'enfuit de nouveau et commença alors à se précipiter dans toute la Grèce. Mais quelle était la faute d’Hercule dans tout cela ? Il a fait son travail. Le taureau a été livré en Grèce. Mais l’exploit n’a encore une fois pas été compté. De quel genre d'exploit s'agit-il : nager sur un taureau fou dans la mer ?

22.10.2012
LE HUITIÈME TRAVAIL D'HERCULE
Chevaux de Diomède

Le roi de Thrace, Diomède, possédait des chevaux d'une beauté merveilleuse et d'une force incroyable. Depuis leur enfance, ils sont enchaînés à des stalles munies de triples chaînes. Parce qu’ils ont toujours été avides de liberté, ne voulant servir personne. Et ces merveilleux chevaux n'ont jamais mangé de nourriture pour chevaux ordinaire : herbe, foin, avoine. Ils ne mangeaient que de la chair humaine.
Le roi Eurysthée ordonna à Hercule de se rendre en Thrace, de voler les chevaux de Diomède et de les amener à Mycènes. Hercule a navigué vers la Thrace sur un bateau, avec son amie bien-aimée Abdera. Hercule vint trouver le roi Diomède et lui dit :
- Vendez, roi, vos chevaux. Je te les paierai trente mille drachmes.
- Oui, mes chevaux ne valent pas un million de drachmes ! - Diomède rit.
"Eh bien, puisqu'ils ne valent rien, donne-les comme ça", dit Hercule.
- Tu as perdu la tête, mon pote ! Où a-t-on vu que des chevaux inestimables étaient donnés à un étranger à sa première demande ? Peut-être que tu es ivre ? Alors va dormir un peu !
Hercule fut terriblement offensé par les paroles du roi Diomède et lui en voulait mortellement. La nuit, Hercule et ses compagnons se faufilèrent dans les écuries de Diomède et emmenèrent ses chevaux jusqu'à son navire. Diomède et ses soldats se précipitèrent après Hercule. Une bataille commença, dans laquelle Hercule sortit victorieux, tuant le roi Diomède et ses soldats. Lorsqu'Hercule monta à bord du navire, il fut horrifié de voir comment les chevaux de Diomède dévoraient son amie bien-aimée Abdera.
Hercule a organisé de magnifiques funérailles pour son ami bien-aimé. Près de sa tombe, il fonda une ville qu'il appela Abdera. Quand Hercule amena les chevaux à Eurysthée, il ordonna de les relâcher. Les chevaux s'enfuirent dans les montagnes, couvertes d'une forêt dense, où ils furent mis en pièces avec plaisir par des animaux sauvages.
C'est l'histoire du huitième travail d'Hercule. Même si, pour être honnête, je ne comprends pas du tout : quel était l'exploit ? Hercule a volé les chevaux et a perdu son ami bien-aimé. Il tua le roi Diomède, qui défendait ses chevaux. D’une manière ou d’une autre, je n’ose pas appeler cela un exploit. Mais les Grecs insistent là-dessus. Eh bien, d'accord, les Grecs le savent mieux.

LE NEUVIÈME TRAVAIL D'HERCULE

Ceinture d'Hippolyta

Là où le fleuve Fermodon se jette dans les eaux de la mer d'Eucine, se trouve la ville de Themiscyra, la principale ville du pays amazonien. Ce pays est dirigé par des femmes militantes amazoniennes. Ils méprisent les hommes et sont fiers de leur invincibilité. Et les Amazones sont gouvernées par le puissant Hippolyta. Le dieu de la guerre Ares a donné à Hippolyta une ceinture en cuir, et tant qu'elle porte cette ceinture, personne ne peut la vaincre ni les Amazones.
La jeune fille capricieuse et capricieuse du roi Eurysthée, Admet, l'a découvert. Elle est venue voir son père et lui a demandé de sortir cette ceinture en cuir d'Hippolyte et de la lui offrir pour son anniversaire. Eurysthée ordonna immédiatement à Hercule de lui apporter la ceinture d'Hippolyta.
Hercule rassembla un petit détachement de guerriers et partit pour un long voyage sur un seul navire. Sur le chemin d'Hercule se trouvait l'île de Paros, où le héros allait reconstituer ses réserves de nourriture et d'eau. De manière inattendue, les fils du souverain de l’île, Minos, tuèrent deux des compagnons d’Hercule. Hercule enragé tua la moitié des habitants de Paros, chassa les survivants dans la ville et menaça de faire mourir de faim tout le monde. Les habitants de Paros furent effrayés et donnèrent à Hercule, au lieu de ses deux guerriers tués, les petits-enfants de Myros - Alcée et Sthénel.
Hercule a nagé plus loin, sans oublier de verser le sang de ceux qu'il n'aimait pas en cours de route. Finalement, il s'embarqua pour Thémiscyra. Hercule débarqua avec son escouade et, sur le rivage, il fut accueilli par Hippolyta elle-même et de nombreuses Amazones. Au début, les Amazones voulaient tuer le détachement d'Hercule, mais la reine les arrêta. Elle fut attirée par le puissant héros Hercule et l'invita, lui et ses guerriers, à un festin. Les Amazones et leurs invités se régalaient toute la journée et la nuit, les Amazones emmenaient les invités dans leurs chambres. Et pour chaque guerrier de l’escouade d’Hercule, il y avait dix Amazones. Et Hercule passa cette nuit et de nombreuses nuits ultérieures avec cinquante Amazones et leur reine Hippolyta. Hercule et ses guerriers restèrent presque une année entière sur la terre hospitalière des Amazones. Et quand vint le moment de rentrer chez elle, la reine Hippolyte donna à Hercule sa ceinture de cuir.
On dit que peu de temps après le départ d'Hercule, des enfants sont nés des Amazones. Et cinquante garçons, quand ils ont commencé à parler, ont dit : nous n'irons pas à l'école !
Hercule retourna à Mycènes et donna la ceinture d'Hippolyte au roi Eurysthée. Le roi offrit la ceinture à sa fille bien-aimée Admète. Mais Admeta avait peur de posséder cette ceinture et la donna au temple de la déesse Héra.
Eh bien, cela valait-il la peine qu'Hercule se lance dans des aventures aussi dangereuses ? Même si cela en valait probablement la peine. C'est peut-être le plus grand exploit d'Hercule. Comment penses-tu?
22.10.2012

Mythes de la Grèce antique

MYTHES SUR HERCULE

Le héros le plus aimé des Grecs de l’Antiquité était Hercule, le fils de Zeus et de la mortelle Alcmène. Traditionnellement, il était représenté comme grand, puissant, musclé, vêtu d'une peau de lion et armé d'un énorme bâton. Les mythes racontent comment le roi lâche et vaniteux Eurysthée, cherchant la mort d'Hercule, lui confia toutes sortes de tâches incroyables. Pour les accomplir, Hercule accomplit douze travaux. En particulier, il a vaincu un monstre - un lion géant et une hydre à neuf têtes, a attrapé un daim à cornes d'or et un sanglier cannibale. Vous apprendrez ces victoires et d'autres du célèbre héros de la Grèce en lisant les mythes sur Hercule.

Écuries d'Augias

Exploit cinquième

Le roi Eurysthée n'a pas pu reprendre ses esprits pendant longtemps - pas tant par peur que par désespoir : après tout, Hercule est revenu victorieux d'une épreuve difficile, et aussi, au grand dam du roi, il a traîné le sanglier qui était censé déchirer le héros en morceaux.

« Que dois-je lui souhaiter maintenant ? - le roi malchanceux s'est creusé la tête et, apparemment, il n'aurait pensé à rien sans sa puissante alliée Héra.

La fringante déesse est apparue un jour à Eurysthée dans un rêve et a suggéré au héros quelque chose qui était non seulement impossible, mais aussi honteux et humiliant, même pour une personne ordinaire.

Avant même que nous nous en rendions compte, Eurysthée envoya son héraut Conrey à Hercule avec un ordre strict : se rendre immédiatement à Elis chez le roi Augius et nettoyer toutes ses écuries en une journée.

En entendant cet étrange ordre, Hercule fut complètement offensé.

Nettoyez les écuries ! - a-t-il crié avec indignation. - De quoi tu parles, Kopreya ?

Et soudain le héros s'arrêta de parler, remarquant le sourire moqueur du héraut royal. Le visage d'Hercule était rempli de colère, et il baissa son lourd sourcil et n'entendit même pas lorsque Copreus s'éloignait.

Hercule. Statue du fronton oriental du temple d'Athéna sur l'île d'Égine. Marbre. Début Vème siècle n. e.

Alors, le châtiment des dieux est terrible ! Mais sa propre culpabilité, qui pèse toujours comme un fardeau indestructible sur son cœur, est encore plus terrible. Peut-il refuser le repentir, même mauvais, même le plus honteux ? Le roi Eurysthée rit avec ses serviteurs, et alors ? Nous ne devons pas nous en prendre à eux, mais montrer la volonté de Zeus.

À Elis, Hercule ne se rendit pas immédiatement au palais d'Augeas, mais à de nombreuses écuries entourées d'une solide clôture. Ce n'est que maintenant que le héros comprit quelle tâche difficile Eurysthée lui souhaitait. La cour entière à l’intérieur du mur était un véritable marécage, et une odeur époustouflante s’en émanait. Après avoir interrogé les gens, Hercule apprit que personne n'avait jamais nettoyé les écuries. Le soir, le bétail était rassemblé ici et elle buvait simplement ce fumier. Et la puanteur nauséabonde des écuries royales se propageait jusqu’aux villages environnants, empoisonnant l’air et la vie des gens.

Bien sûr, il est honteux pour un héros de creuser du fumier, mais les gens peuvent alors respirer librement et se souvenir de lui avec un gentil mot de gratitude. Mais comment faire en une journée ? Hercule réfléchit longuement, contournant le cercle du mur, puis il remonta jusqu'au fleuve rapide Pénée et s'assit pour se reposer un moment.

Le roi Eurysthée, apparemment, est consolé par l'idée qu'Hercule, le célèbre héros, portera des seaux de fumier puants sur ses propres épaules et deviendra lui-même dégoûtant et puant. Non, Eurysthée n’attendra pas qu’Hercule se salisse les mains. D’ailleurs, lui-même n’a donné qu’un jour.

Augeas fut sincèrement surpris lorsqu'il aperçut devant lui le célèbre Hercule, et surtout lorsqu'il apprit qu'il s'était engagé à nettoyer toutes les écuries en une journée.

Une personne est-elle vraiment si faible ? - demanda le roi d'Elida, doutant de le croire ou non. - Si nous rassemblions des gens de tout mon état, ils ne pourraient pas le faire en un jour.

"Et je le ferai moi-même", répondit calmement Hercule.

Non, vous ne le ferez pas ! - Augius est devenu têtu. - Je parie que tu ne le feras pas.

Et je le promets », sourit le héros. - Si je gagne, tu me donneras la dîme de ton bétail, d'accord ?

D'ACCORD! - Sans hésitation, le roi accepta, déterminé qu'Hercule perdrait certainement.

Le fils aîné d'Augie, Phileus, a été appelé comme témoin. Le prince leur cassa les mains et le propriétaire dit :

Aujourd'hui, Hercule, sois mon invité, et demain matin tu pourras te mettre au travail.

Le lendemain matin, dès que les rayons et les doigts de l'Eos aux cultures dorées commencèrent à briller dans le ciel, Hercule quitta le palais, portant des fourches et des pelles sur ses épaules. Il n'allait pas aux écuries, mais dans la forêt, jusqu'à la rivière Penei, dont les vagues jaillissaient violemment de la montagne.

A quelques pas du rivage, Hercule se leva, jeta la peau du lion et commença à creuser un grand fossé jusqu'aux écuries. C'était un travail difficile, seul un héros puissant pouvait le faire - le sol dur et rocailleux cédait à peine et de temps en temps les pelles et les pioches se cassaient.

Toute la journée, sans se redresser, Hercule creusait ce fossé, ne regardait le soleil que de temps en temps, puis travaillait de toutes ses forces. Après avoir creusé le fossé jusqu'aux portes des écuries royales, Hercule s'arrêta finalement, contourna le mur et y fit un grand trou du côté opposé. Et puis il ordonna aux domestiques de ne pas laisser le bétail s'approcher des écuries, même si le soleil était déjà au bord de la soirée.

Augeas lui-même sortit du palais pour voir ce que faisait Hercule et ne le vit nulle part. Le roi sourit avec dédain, car le héros ne songeait même pas à nettoyer les écuries. Et le jour est déjà passé...

Et des coups sourds et puissants ont été entendus depuis la forêt - alors Hercule reliait déjà les douves à Pénée. Et puis des ruisseaux transparents et propres se précipitaient dans un nouveau canal, directement vers les écuries, tourbillonnaient dans la cour et emportaient tout le fumier, la paille et les marais par un trou pratiqué de ce côté du mur.

Hercule observa silencieusement pendant que l'eau travaillait pour lui. Les gens accouraient de partout, des exclamations de joie sincère et des rires joyeux se faisaient entendre de la foule, et le prince Philei louait à haute voix Hercule, son esprit et ses mains.

L'eau bouillonna longtemps, puis le héros retourna vers la rivière, bloqua le ruisseau avec des pierres et l'eau reprit son cours. Toutes les écuries étaient propres, lavées à l'eau, et les derniers rayons du soleil couchant se reflétaient dans de petites flaques transparentes.

Qu'est-ce que le roi a perdu ? - Hercule a crié joyeusement au sombre Augeas. « Vos bergers devront me compter la dîme du bétail demain matin, et je la reconduirai à la maison demain. »

Pourquoi vous précipiter, mon invité est toujours à Elis », dit le roi à contrecœur.

Non, je ne peux pas hésiter. Après tout, Eurysthée m’avait apparemment déjà proposé un autre travail.

C'est Eurysthée qui vous a envoyé ici ? - demanda vivement Augeas. - Pourquoi dépouillez-vous mon bétail alors ?

N'avons-nous pas mis en gage ? - dit Hercule offensé.

Oui, ils mettaient en gage, j'en suis témoin, une voix retentissante s'est fait entendre et le tsarévitch Filey se tenait à côté du héros.

Tire la langue ! - Augeias a crié furieusement après son fils. - Eh bien, hors de ma vue !

Et le prince se tenait immobile près d'Hercule. Et Augeas se mit à crier :

Sortez d'ici, tous les deux ! Sortez les deux !

Ainsi le couple d'Elis perdit à la fois son hôte et son fils.

Le prince Phyleus se rendit chez ses proches sur l'île de Dulichium, et Hercule, tel un esclave obéissant, se rendit à Mycènes.

Traduction par Ekaterina Glovatskaya

1. Quand Hercule a-t-il réalisé quelle tâche difficile Eurysthée lui avait confiée ?

2. Déterminez quelles pensées, sentiments et humeurs des personnages doivent être transmis en lisant le dialogue entre Augeas et Hercules. Lisez ce passage du mythe en personne.

3. Êtes-vous d'accord que la libération de la saleté des écuries d'Augias puisse être qualifiée d'exploit ? Justifiez votre opinion.

4. Préparez un récit du mythe au nom d'Hercule.

Intéressant à savoir

De nombreux slogans nous sont venus de mythes, devenus constants et fréquemment utilisés. Comme sur des ailes, ils volaient d’une langue à l’autre, de l’Antiquité à la modernité. Certains d'entre eux sont associés aux mythes d'Hercule. Alors, lorsqu’il s’agit de pollution ou d’activité extrêmement négligée, l’expression « écuries d’Augias » vient à la rescousse. De nos jours, l’expression « fort comme Hercule » est également utilisée.

Chien Kerber

Le douzième exploit

Hercule n'avait plus qu'à servir le roi Euristhée pour la dernière fois, et de cette pensée la joie, comme le soleil, illumina le héros. Certes, le roi concevait des tâches de plus en plus difficiles, et maintenant, enfin, il exigeait du héros une chose inouïe et incroyable. Eurysthée a ordonné que le chien de garde Kerberus, un monstre féroce, progéniture d'Echidna et Typhon, soit ramené des enfers des morts. Kerberus avait trois têtes sur un long cou, une grande crinière de serpents venimeux et, au lieu d'une queue, il avait un dragon frétillant.

Ce chien gardait la sortie du royaume du puissant dieu Hadès, où les ombres des morts errent dans l'obscurité totale, et malheur à cette malheureuse femme qui avait de nouveau hâte d'atterrir sur le sol, au soleil. Kerberus se précipita sur elle, la coupa, la ramena dans l'obscurité noire. Et puis il retourna à sa place, et de là ses aboiements féroces se faisaient entendre de temps en temps.

Lorsque les gens apprirent qu'Hercule devait amener ce monstre souterrain au roi Eurysthée, des cris et des pleurs se firent entendre à Mycènes : tout cela parce qu'ils avaient pitié de leur héros bien-aimé. Et le roi ne prêta pas attention aux pleurs et se dépêcha d'Hercule. Et le fils de Zeus écouta calmement la volonté royale capricieuse et, comme toujours, se prépara immédiatement pour le long voyage.

En marchant à travers les champs et les prairies verdoyantes, le héros se réjouissait du doux soleil printanier et lui souriait souvent involontairement - après tout, bientôt le soleil s'éteindrait pour lui pendant longtemps, et peut-être pour toujours.

Plus Hercule s'approchait des gorges de Tenara1, les rayons du soleil devenaient plus faibles et tout autour devenait sombre et inhospitalier. Le ciel était rempli de nuages ​​tristes qui cachaient le soleil clair, et un esprit venimeux et étourdi s'élevait de la terre craquelée.

Voici enfin la gorge noire qui mène au royaume souterrain des morts. Pendant un instant, Hercule s'arrêta, soupira lourdement, puis s'avança de manière décisive.

1 Tenor - un cap rocheux au sud du Péloponnèse (une péninsule du sud de la Grèce) ; Les anciens Grecs imaginaient que parmi ses rochers se trouvait une entrée vers le monde souterrain.

Au début, Hadès était terriblement en colère qu'un mortel insolent ait osé descendre dans son royaume et s'approcher également du trône. Mais, reconnaissant le glorieux fils de Zeus, Hadès se contenta de demander sombrement :

Que veux-tu, héros ?

Ce n'est pas moi, puissant Hadès, mais le roi Euthée qui a besoin de Kerberus, je dois l'amener à Mycènes.

Alors, prenez Kerberus lorsque vous l'aurez vaincu, dit l'insidieux Hadès. "Je vous donne juste la seule condition : pouvoir le vaincre sans aucune arme." Et maintenant vous pouvez partir chercher Kerberus quelque part sur les rives de l'Achéron1. Et ne reviens plus ici.

Parmi les rochers noirs et abrupts, Achéron, le fleuve de la douleur, marchait tranquillement, lentement et difficilement. Hercule se tenait sur le rivage et regardait. Soudain, au milieu du silence sinistre, un grognement furieux se fit entendre. Et la bête était en retard : Hercule fut le premier à sauter et à serrer le cou du chien de toutes ses forces. Trois têtes de chien tournaient et grondaient follement, et ne pouvaient atteindre le héros. Le dragon que Kerberus avait au lieu d'une queue mordit Hercule, mais il n'y réagit pas. Il serra de plus en plus fort le vilain cou jusqu'à ce que le chien épuisé tombe à ses pieds.

Puis Hercule passa la chaîne de Kerber autour de son cou et traîna la bête jusqu'à Charon. Le vieux porteur, sombre, fronçant les sourcils, connaissait apparemment déjà la volonté d'Hadès, alors il les transporta silencieusement tous les deux de l'autre côté, et le héros entraîne le chien souterrain le long d'un chemin escarpé vers le haut.

La lumière devint lentement plus claire, l'obscurité noire disparut devant le soleil, et Kerberus s'inquiéta, commença à se donner des coups de pied, ce qui se passait devint plus fort, mais Hercule, sans s'arrêter un instant, le releva.

Voici le soleil, brillant et beau. Le héros éclata de rire, tant de joie exubérante le comprit. Et le chien souterrain détourna les yeux du soleil et aboya furieusement, seule de l'écume volait autour de ses trois gueules. Là où tombaient des lambeaux de cette mousse, l’herbe mourait et devenait un terrible poison.

Quand les Mycéniens aperçurent le monstre à trois têtes avec Hercule sur la chaîne, ils se dispersèrent tous. Personne n'a prévenu le roi Eurysthée, et il n'a pas eu le temps de se cacher dans son tonneau préféré ; il a même quitté le palais sans rien faire au moment même où Hercule est apparu.

1 rivière souterraine Achéron du chagrin, à travers laquelle le batelier Charon transportait les âmes des morts jusqu'au royaume d'Hadès.

Hercule, Cerbère et Eurysthée. Peinture de vases. Vers 525 avant JC e.

En voyant Kerber, le roi pâlit, trembla et ne put ni bouger de sa place ni obtenir un mot. C'est probablement à ce moment-là qu'il réalisa pour la première fois à quel point Hercule était fort et courageux. Au moins, lorsque les serviteurs transportèrent le roi à moitié conscient au palais, il dit à peine de trois lèvres :

Le héros est désormais libre... Laissez-le partir...

Hercule rentra chez lui dans sa Thèbes natale. Et d'abord, il ouvrit la chaîne et libéra Kerber disparut instantanément de la vue - d'un seul bond, il se retrouva dans le monde souterrain et se tint, comme auparavant, près de la sortie de celui-ci, en garde.

Traduction par Ekaterina Glovatskaya

Nous nous efforçons d'être des lecteurs créatifs

1. Racontez le mythe à proximité du texte.

2. Qu’est-ce qui donne au lecteur l’idée du chien de Kerber ?

3. Quels éléments fantastiques sont présents dans le mythe ?

4. Quel personnage de « Harry Potter et la pierre philosophale » de Joan Rowling vous rappelle le chien de Kerber ? Quoi exactement?

5. Préparez une description d’Hercule basée sur les mythes que vous lisez.

Intéressant à savoir

De nombreux héros mythiques « sont apparus » dans le ciel sous forme de constellations. Hercule a également reçu cet honneur, dont les contours conventionnels se retrouvent sur une carte des étoiles appelée constellation d'Hercule. Cependant, les animaux avec lesquels le héros devait se battre reçurent également leur place au paradis. Il s'agit d'un lion et d'un cancer (c'est lui qui a attrapé Hercule par la jambe lors de son duel avec l'hydre). Les constellations du Lion et du Cancer sont situées du côté du ciel opposé à la constellation d'Hercule, comme si elles avaient peur d'être à proximité du héros. Selon les croyances des anciens Grecs, pour des services spéciaux en leur faveur, ils ont été immortalisés parmi les étoiles par Héra, qui s'est opposée de toutes les manières possibles à Hercule.

Résumons ce que nous avons appris lors de notre voyage « Les Chemins des Mythes »

1. Continuez la phrase : « Les mythes sont… ».

2. Nommez le mot qui manque dans ce schéma :

3. Comment différents peuples ont-ils expliqué l'origine du monde dans les mythes ?

4. Lisez un extrait du poème « Caucase » de Taras Shevchenko. Le nom du héros mythique manque-t-il ici ? Quelle est la grandeur de son exploit ?

Derrière les montagnes se trouvent des montagnes enveloppées de nuages,

Semé de chagrin, arrosé de sang.

Depuis des temps immémoriaux...

Là, l'aigle punit

Quelle journée de bonnes côtes levées

Et ça me brise le cœur.

5. Réfléchissez aux raisons pour lesquelles des artistes de différents pays se sont tournés vers le mythe de Prométhée.

6. Le nom de quel mythe est crypté dans le puzzle ? Expliquez le sens figuré de cette expression.

7. Comment comprenez-vous les mots de l'épigraphe de la section ?

8. Pourquoi les mythes attirent-ils nos contemporains ?

9. Quels spectacles, films d'animation ou films basés sur des mythes avez-vous regardé ?

10. Comparez les informations sur la mythologie grecque antique obtenues dans les leçons d'histoire du monde antique et de littérature étrangère.

11. Qu'est-ce que les Grecs de l'Antiquité appréciaient chez une personne ? Donnez des exemples tirés de mythes que vous avez lus.

12. Rédigez un essai sur le thème « Mon héros mythologique préféré ».

Intéressant à savoir

Dans la mythologie grecque antique, la divinité marine est le devin Protée, qui possède de nombreuses connaissances et la capacité de changer d'apparence. Il peut se transformer en quelqu'un et quoi - divers animaux, feu, eau, bois.

Réfléchissez à la raison pour laquelle les traducteurs qualifiés sont appelés talents du genre Protée.

Au commencement il n’y avait rien, ni le Ciel ni la Terre. Le chaos seul – sombre et sans limites – remplissait tout. Il était la source et le début de la vie. Tout en venait : le monde, la Terre et les dieux immortels.

Au début, Gaia, la déesse de la Terre, a émergé du Chaos, un refuge universel, donnant vie à tout ce qui y vit et y pousse. Dans les profondeurs de la terre profonde, dans son noyau le plus sombre, est né le sombre Tartare - un terrible abîme plein de ténèbres. Aussi loin de la terre que du ciel lumineux, le Tartare est aussi loin. Le Tartare est isolé du monde par une clôture en cuivre, la nuit règne dans son royaume, les racines de la terre l'enchevêtrent et il est baigné par la mer amère et salée.

Du Chaos est également né le plus bel Éros, qui, avec le pouvoir de l'Amour répandu dans le monde pour toujours, peut conquérir les cœurs.

Le chaos sans limites a donné naissance aux ténèbres éternelles - Erebus et à la nuit noire - Nyukta, ils ont, ensemble, donné naissance à la lumière éternelle - l'éther et au jour lumineux - Hemera. La lumière s'est répandue dans le monde entier et la nuit et le jour ont commencé à se remplacer.

L'ancêtre des dieux, Gaia, a donné naissance à un ciel étoilé égal - Uranus, qui, comme une couverture sans fin, enveloppe la Terre. Gaïa-Terre se tend vers lui, élevant des sommets acérés, donnant naissance, pas encore unie à Uranus, à la Mer toujours bruyante.

La Terre Mère a donné naissance au Ciel, aux Montagnes et à la Mer, et ils n'ont pas de père.

Uranus prit la fertile Gaia pour épouse, et six fils et filles - de puissants titans - naquirent du couple divin. Leur premier-né, le fils Océan, profond, dont les eaux lavent doucement la Terre, partagea son lit avec Téthys, donnant vie à tous les fleuves qui se précipitent vers la mer. L'Océan gris a donné naissance à trois mille fils - les dieux fluviaux - et à trois mille filles - les océanides, afin qu'ils donnent joie et prospérité à tous les êtres vivants, en les remplissant d'humidité.

Une autre paire de titans - Hyperion et Theia - ont donné naissance au Soleil-Hélios, à Séléné-Lune et à la belle Eos-Dawn. D'Eos sont venus les étoiles qui scintillent dans le ciel la nuit, et les vents - le vent rapide du nord Boreas, le vent d'est Eurus, le Not du sud rempli d'humidité et le doux vent d'ouest Zéphyr, apportant des nuages ​​​​de pluie d'écume blanche.

Trois autres géants - les Cyclopes - ont également été mis au monde par Mère Gaia, qui ressemblaient aux titans en tout, mais n'avaient qu'un seul œil sur le front. Gaia donna également naissance à trois cents géants à cinquante bras et cinquante têtes, les Hécatoncheires, possédant une force incommensurable. Rien ne pouvait leur résister. Ils étaient si forts et si terribles que le Père Uranus les détesta à première vue et les emprisonna dans les entrailles de la Terre pour qu'ils ne puissent pas naître de nouveau.

Mère Gaia souffrait, le terrible fardeau contenu dans ses profondeurs l'écrasait. Et puis elle a appelé ses enfants, leur disant que le Seigneur Uranus était le premier à planifier le crime et que le châtiment devait lui incomber. Cependant, les titans avaient peur d'aller à l'encontre de leur père ; seul le rusé Cronos - le plus jeune des enfants titans nés de Gaia - a accepté d'aider la Mère à renverser Uranus. Avec la faucille de fer que Gaia lui a remise, Cronos a coupé le membre reproducteur de son Père. Des gouttes de sang répandues sur le sol sont nées les terribles Erinyes, qui ne connaissaient aucune pitié. De l'écume de la mer, qui a longtemps lavé un morceau de chair divine, est née la belle Aphrodite, déesse de l'amour.

Uranus, infirme, se mit en colère et maudissait ses enfants. La punition pour la méchanceté était les terribles divinités nées de la Déesse de la Nuit : Tanata - la mort, Eridu - la discorde, Apatu - la tromperie, Ker - la destruction, Hypnos - un rêve avec un essaim de visions sombres et lourdes, Nemesis qui ne connaît aucune pitié. - vengeance des crimes. Nyukta a donné naissance à de nombreuses divinités qui apportent la souffrance au monde.

Ces dieux ont apporté l'horreur, les conflits et le malheur dans le monde où Cronos régnait sur le trône de son père.

Mais il existe une autre légende.