Méthodes de restauration de la microflore vaginale. Traitement de la dysbiose vaginale. Les principales raisons du développement de la maladie chez les adolescents

La dysbiose vaginale se traduit par une perturbation de la microflore vaginale normale. Cette maladie survient chez la plupart des représentants du beau sexe. Dans la plupart des cas, cette maladie se manifeste dans une moindre mesure, mais peut provoquer le développement d'un certain nombre de maladies inflammatoires graves de la région génitale féminine à caractère infectieux.

Précisons d’emblée que plusieurs termes peuvent être utilisés pour désigner la dysbiose vaginale. La dysbiose vaginale ou dysbiose vaginale est considérée comme le plus précis des termes existants, car traduit littéralement, cela signifie une violation de la microflore vaginale. Mais malgré tout cela, ce terme est extrêmement rarement utilisé. En règle générale, cette maladie est appelée vaginose bactérienne, ce qui signifie également une violation de la microflore vaginale. Pendant ce temps, de nombreux médecins définissent la vaginose bactérienne comme la gardnerellose, qui est un cas particulier de dysbiose vaginale. Par conséquent, lorsqu’on utilise ce terme, il n’est pas toujours possible d’être sûr qu’il s’agit d’une dysbiose vaginale.

De plus, bien souvent, toute manifestation d'une violation de la microflore vaginale est considérée comme une « candidose » (muguet), ce qui est totalement infondé. La candidose, ou muguet, est une manifestation d'un type de trouble de la microflore, exprimé par une augmentation du nombre de champignons du genre Candida, ce qui arrive extrêmement rarement. En règle générale, les femmes et de nombreux médecins appellent les pertes vaginales du muguet, souvent sans comprendre la nature de leur apparition.

Causes des perturbations de la microflore vaginale.
Divers facteurs peuvent provoquer le développement d'une dysbiose vaginale. Citons les plus courants d'entre eux :

• La prédominance des champignons du genre Candida dans le vagin et la dysbiose seront appelées muguet.
• Il peut s'agir d'une hypothermie ponctuelle sévère ou fréquente du corps féminin, qui réduit l'immunité générale et locale, ce qui, naturellement, ne peut qu'affecter la microflore vaginale.
• Tout changement ou dérèglement hormonal dans l'organisme, notamment : puberté, vie sexuelle irrégulière, grossesse et accouchement, irrégularités menstruelles, avortement, période préménopausique, ménopause, etc.
• Changement de zone climatique.
• Un stress constant.
• Relations sexuelles promiscuité avec différents partenaires, négligence des contraceptifs.
• Toute maladie des organes pelviens de nature infectieuse-inflammatoire.
• Infections sexuelles (uréeplasmose, trichomonase, chlamydia).
• Traitement à long terme ou fréquent avec des antibiotiques.
• Maladies intestinales, problèmes constants de selles, dysbiose intestinale.
• Utilisation incorrecte des tampons pendant la menstruation. Tout le monde ne sait pas que pendant les saignements menstruels, lors de l'utilisation de tampons, ils doivent être changés toutes les deux heures, même la nuit. Ceci est non seulement gênant, mais contribue également au développement de conditions parfaites dans le vagin pour la croissance de diverses infections. L’utilisation de serviettes hygiéniques éliminera ce problème.
• Ce pourrait être Gardnerella. Dans ce cas, la maladie sera appelée gardnerellose (vaginose bactérienne). Ce type de maladie se développe le plus souvent de manière asymptomatique. Cela ne peut que rarement se manifester par des démangeaisons et des pertes vaginales abondantes avec une odeur de poisson désagréable.
• Tout micro-organisme ayant une activité pathogène.

Bien entendu, ces facteurs ne provoquent pas toujours immédiatement une vaginose vaginale bactérienne, car le système immunitaire est responsable du maintien de la microflore dans un état normal, l'aidant à se rétablir en cas de perturbation mineure. Mais comme de nombreux facteurs provoquent l'apparition de la vaginose bactérienne et qu'ils se produisent assez souvent, et que le système immunitaire ne peut pas toujours faire face à sa tâche, le développement de la maladie chez les femmes se produit toujours.

Mécanisme de développement de la maladie.
La violation de la microflore vaginale est due à un déséquilibre des bactéries vivant dans le vagin. Normalement, le vagin d'une femme contient environ 90 % de lactobacilles bénéfiques (appelés bacilles Dederlein), environ 10 % de bifidobactéries et moins de 1 % des « cellules clés du vagin » (leptothrix, gardnerella, champignons du genre Candida, mobiluncus et quelques autres représentants). C'est l'un des représentants des cellules clés qui peuvent devenir l'agent causal de la dysbiose. De plus, il peut s'agir d'une des infections sexuellement transmissibles ou de tout agent pathogène saprophyte (streptocoques, E. coli, Proteus, staphylocoques, etc.). Lorsque la microflore vaginale est perturbée, on observe une réduction significative du nombre de bactéries bénéfiques et une prédominance de la microflore pathogène.

Les micro-organismes qui habitent le vagin ne se comportent jamais de manière hostile envers les parois du vagin ; ils ne permettent pas de changement négatif dans le rapport entre les organismes bénéfiques et les agents pathogènes. Dans ce cas, le système immunitaire apporte un soutien actif. C'est le système immunitaire qui aide à restaurer une microflore normale en cas de perturbations mineures. Mais cela n’arrive malheureusement pas toujours.

Tout agent pathogène conduisant à une dysbactériose peut provoquer une complication grave sous forme de vaginite ou de colpite (inflammation du vagin). L'apparition de cette complication dépend du nombre et de la pathogénicité de l'agent pathogène, ainsi que de la force de l'immunité des parois vaginales. Dans un premier temps, la protection remplit sa tâche et prévient la progression de la maladie et de ses complications. Cependant, si vous n'entreprenez pas un traitement rapide et compétent, l'inflammation dans cette situation est tout simplement inévitable.

Symptômes du développement de la maladie et ses principales complications.
Comme déjà indiqué, au début, la maladie est pratiquement asymptomatique. Les changements concernent la nature des pertes vaginales, mais, en règle générale, les femmes n'y prêtent pas beaucoup d'attention. Normalement, une femme peut ressentir de légers écoulements transparents sans odeur désagréable ; il ne devrait y avoir aucun autre type d'écoulement, tout comme il ne devrait y avoir aucune sensation désagréable de sécheresse dans le vagin pendant l'intimité, de douleur, de démangeaison ou de brûlure dans le vagin. En règle générale, avec la dysbiose vaginale, la quantité d'écoulement augmente fortement et peut avoir une teinte blanchâtre ou jaunâtre avec une odeur désagréable rappelant le poisson pourri. Il n'y a aucun autre symptôme pour cette maladie. Des démangeaisons et des brûlures, une sécheresse vaginale indiquent la durée de la maladie et l'absence de traitement, à la suite de laquelle des complications se sont développées.

En général, cette maladie est chronique, accompagnée de périodes d'exacerbations et de rémissions. En l'absence de traitement adéquat, une infection constante de l'utérus par des bactéries du vagin peut entraîner le développement d'une inflammation de la muqueuse utérine (endométrite) et de ses appendices (annexite). De plus, un traitement à long terme non traité peut contribuer au développement d'une vaginite ou d'une colpite, dans laquelle l'écoulement devient purulent, des douleurs surviennent dans les organes génitaux et souvent une augmentation de la température corporelle. Une autre complication de la dysbiose peut être la cervicite - une inflammation du col de l'utérus, dans laquelle on observe des douleurs dans le bas de l'abdomen et l'intimité devient très douloureuse. De plus, avec cette maladie, une infection constante de l'urètre se produit, ce qui conduit finalement au développement d'une cystite, dont les principaux symptômes sont des douleurs et des brûlures lors de la miction.

Vaginose bactérienne du vagin pendant la grossesse.
Assez souvent, la grossesse provoque une exacerbation de la vaginose bactérienne. Étant donné que pendant cette période, le corps féminin subit d'énormes changements hormonaux, l'immunité diminue, la nutrition et le mode de vie changent, dans ce contexte des écoulements, des démangeaisons ou des brûlures dans les organes génitaux, des douleurs lors des rapports sexuels, etc. peuvent apparaître ou s'intensifier.

Étant donné que tout traitement médicamenteux est généralement contre-indiqué pendant la grossesse, il n’est pas possible de bénéficier d’un traitement complet. Tout traitement de cette maladie, même sans utilisation d'antibiotiques, s'accompagne toujours d'une immunocorrection, ce qui est inacceptable pendant la grossesse. C'est pourquoi un traitement local est prescrit pour éliminer les symptômes de cette maladie.

La prise d'antibiotiques après l'accouchement peut provoquer une dysbactériose, qui se manifeste également par une augmentation des pertes, une sécheresse, des démangeaisons, des brûlures et des douleurs. Le traitement de cette maladie chez les femmes pendant l'allaitement n'est pas souhaitable, c'est pourquoi un traitement local est prescrit, ce qui se réduit à un traitement symptomatique ou, en d'autres termes, à l'élimination des manifestations de la maladie. Cela comprend l'assainissement vaginal et les suppositoires antibactériens. Puis, à la fin de l'allaitement, si nécessaire, le traitement est répété avec d'autres médicaments.

Vaginose bactérienne et infections sexuellement transmissibles.
Dans tous les cas, les infections sexuellement transmissibles sont associées à une violation de la microflore vaginale. L'apparition d'une infection génitale dans le vagin modifie le pH, contribuant à l'apparition d'une réaction inflammatoire et à la progression de la maladie.

L'infection sexuelle est toujours associée à une microflore opportuniste, elle doit donc être prise en compte lors du traitement des MST, car il peut arriver qu'un traitement antibiotique tue complètement l'agent pathogène de la MST, alors que le nombre d'infections opportunistes ne fait qu'augmenter.

La dernière étape du traitement des MST chez la femme devrait être la restauration de la microflore vaginale. En cas d'infections graves ou de présence de plusieurs MST, un traitement antibactérien doit être effectué et ensuite seulement restaurer la microflore vaginale. Dans des cas simples, vous pouvez d'abord effectuer un diagnostic complet de l'ensemble de la microflore urogénitale, puis commencer à la restaurer tout en éliminant simultanément les infections sexuellement transmissibles.

Vaginose bactérienne et maladies intestinales.
En présence d’une dysbiose intestinale sévère, il faut également s’attendre à une vaginose bactérienne. Cela est dû au fait que la paroi du rectum est en contact étroit avec la paroi du vagin, ce qui permet aux bactéries de la traverser facilement. En règle générale, l'une des infections intestinales est cultivée à partir du vagin - E. coli, entérocoques, etc.

Dans ce cas, le traitement est complexe car la probabilité de rechute est élevée. Dans ce cas, la restauration de la microflore vaginale normale est réalisée tout en traitant simultanément les maladies intestinales.

Vaginose bactérienne du vagin chez les filles.
Cette maladie survient très souvent chez les filles qui ne sont pas encore sexuellement actives, en raison de nombreux facteurs : l'instabilité hormonale, la formation du cycle menstruel et les caractéristiques anatomiques de la structure de l'hymen.

La vaginose bactérienne chez les filles ne se produit que dans de rares cas avec des pertes abondantes, car la petite ouverture de l'hymen ne permet pas de le retirer complètement du vagin. De ce fait, les pertes vaginales stagnent, ce qui augmente considérablement le risque de développer des maladies inflammatoires. Pendant ce temps, lors de la première relation intime, un grand nombre de bactéries sont projetées du vagin vers la vessie, ce qui peut provoquer ce qu'on appelle la « cystite de lune de miel ».

Le traitement de cette maladie chez les filles vierges est compliqué par la structure de l'hymen, qui ne permet pas de traiter le vagin avec des médicaments autant que nécessaire. Par conséquent, les médecins sont parfois obligés de recourir à une violation artificielle de l'intégrité de l'hymen (hyménectomie) afin de fournir un traitement optimal.

Vaginose bactérienne et partenaire sexuel.
La microflore perturbée d'une femme lors d'une intimité avec un homme n'affecte en rien sa santé, même sans l'utilisation de contraceptifs. Très rarement, en cas de dysbiose vaginale sévère, un homme peut souffrir de balanoposthite et d'urétrite non spécifique. Cependant, cela se produit si l'homme présente une nette prédisposition à ces maladies. Un corps masculin en parfaite santé n'a pas peur de ces maladies inflammatoires. Ils ne se développeront pas dans un corps en parfaite santé.

Il convient de noter qu’aucune maladie du partenaire n’affecte la microflore du vagin d’une femme, à l’exception des maladies sexuellement transmissibles. Le traitement de la microflore perturbée chez une femme ne nécessite pas de traitement obligatoire du partenaire sexuel, sauf s'il souffre d'une infection sexuellement transmissible. Par conséquent, le partenaire sexuel doit également subir un examen.

Diagnostic de la maladie.
Pour un spécialiste expérimenté, diagnostiquer la vaginose bactérienne ne sera pas difficile. En plus d'un examen visuel, le diagnostic de cette maladie comprend la réalisation d'un test de la flore générale, le diagnostic PCR des infections sexuellement transmissibles et la culture des pertes vaginales ou une étude particulière de la microflore vaginale. Un frottis montre l'état de la microflore du vagin et de la paroi vaginale, le degré de leur perturbation et la gravité du processus inflammatoire, et le diagnostic des infections sexuellement transmissibles et la culture permettent d'identifier les agents pathogènes qui ont provoqué la perturbation de la microflore et d'identifier la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. Le déroulement correct du traitement ne peut pas être déterminé à partir d’un seul frottis.

Le traitement de la vaginose bactérienne doit être complet et comprendre trois domaines :

Suppression des bactéries.
Si un trouble de la microflore est associé à la présence d'une infection sexuellement transmissible, le premier traitement doit viser à éliminer complètement l'agent causal de l'infection. Dans ce cas, le traitement consiste à prendre des antibiotiques en même temps que d'autres mesures. S’il n’y a pas d’infections sexuellement transmissibles, un traitement antibiotique n’est pas nécessaire. Dans cette situation, soit un traitement antibactérien de courte durée, environ trois à cinq jours, soit une application locale d'antibiotiques et d'antiseptiques est utilisé. Leur action remplit simultanément tous les objectifs du traitement (suppression de la flore pathogène, population des habitants normaux du vagin et immunocorrection locale). Et l’utilisation d’antiseptiques élimine généralement la possibilité que les bactéries y soient immunisées. Pour supprimer les bactéries pathogènes, des antibiotiques (Amoxiclav, Sumamed, Doxacycline, Trichopolum, etc.), des antiseptiques locaux (Miramistin, Chlorhexidine) et des suppositoires antibactériens (Terzhinan, Ginopevaril, etc.) sont le plus souvent prescrits.

Population de microflore vaginale normale.
Ce point est le principal dans le traitement de la dysbiose. Les mesures restantes visent à créer les conditions nécessaires à la greffe et à la croissance d'une flore normale. Cependant, dans la pratique, la plupart des médecins négligent cette étape du traitement. Pour la population de microflore vaginale normale, des doses massives d'eubiotiques (préparations à base de bactéries vivantes) d'action générale et locale sont utilisées. Mais utiliser uniquement des eubiotiques pour restaurer la microflore sans supprimer les agents pathogènes est tout simplement inutile.

Restaurer l'immunité des parois vaginales.
L'immunocorrection locale devrait également être l'une des étapes du traitement de la dysbiose, faute de quoi les autres mesures prises n'auront pas l'effet escompté. Dans les situations simples d'immunocorrection, en règle générale, ils se limitent à l'utilisation d'immunomodulateurs locaux (Polyoxidonium, Cycloferon, Genferon, Immunal), ainsi qu'à la prise de probiotiques contenant des lactobacilles (Lactobacterin, Linex, Narine, Normoflorin-b, etc. De plus, il est recommandé d'inclure un maximum de produits laitiers fermentés dans votre alimentation. Dans les cas où la maladie est avancée, la restauration de l'immunité des parois vaginales nécessitera la mise en œuvre de mesures plus complexes.

Selon la médecine traditionnelle, les douches vaginales avec du jus de citron dilué avec de l'eau et de l'acide lactique ainsi que l'insertion de tampons imbibés de kéfir dans le vagin sont efficaces pour traiter la dysbiose. Tout cela contribue à la création d’un environnement acide dans le vagin, sans lequel il ne peut y avoir de croissance et d’activité de bonnes bactéries lactobacilles.

Prévention des troubles de la microflore vaginale.
Ceux qui ont été traités pour cette maladie doivent être examinés tous les trois mois pendant un an. Lors du rendez-vous, la patiente parle de son état, est examinée et, si nécessaire, des tests sont effectués. Si une tendance à la perturbation de la microflore est détectée, un court traitement préventif est prescrit. Restaurer la microflore au stade initial de sa perturbation est très simple.

Si aucun problème grave ne survient au cours de l'année, vous pouvez consulter un médecin une fois tous les six mois. Cela vous permet d'évaluer et d'identifier la présence d'une tendance à la rechute et d'empêcher la maladie de se développer à nouveau.

La dysbactériose est tout trouble de la microflore du corps. Le problème est diagnostiqué chez les adultes, les enfants et même les nouveau-nés. Si nous parlons des femmes, il existe un type particulier de déséquilibre : le déséquilibre vaginal. Elle est asymptomatique ou accompagnée de symptômes prononcés. La dysbactériose chez les femmes est un problème courant (survient chez 90 % du beau sexe).

La dysbiose est un déséquilibre entre bactéries nocives et bénéfiques

Composition de la microflore vaginale

La microflore de la cavité vaginale se forme comme suit :

• lactobacilles. On les appelle bâtons Dederlein. Le nombre de lactobacilles atteint 90 % ;
• bifidobactéries. Ils font partie de la microflore des organes génitaux féminins à hauteur de 9 à 10 % ;
• cellules clés. Comprend Candida, Leptothrix, Gardnerella et autres. Leur nombre est insignifiant (1%).

Le ratio de micro-organismes sur les muqueuses des organes génitaux d’une femme est stable. Le système immunitaire joue un rôle clé dans ce processus. Il contrôle le nombre de micro-organismes pathogènes. Le corps est capable de normaliser indépendamment la microflore sans mesures supplémentaires. En cas de violations importantes, l'immunité locale ne peut pas résoudre le problème qui provoque des violations.

Qu’est-ce qui cause le déséquilibre ?

La dysbactériose chez les femmes survient pour certaines raisons. Cette violation provoque tout impact négatif sur l'organisme fragile du beau sexe.

Helicobacter pylori, une bactérie qui influence le développement de la dysbiose

Principales causes de déséquilibre vaginal :

• mauvaise alimentation. Manger des aliments contenant des glucides facilement digestibles, des aliments frits et gras augmente la glycémie. L'environnement qui en résulte est favorable au développement de micro-organismes pathogènes (notamment pour les champignons du genre Candida) ;
• dysbiose intestinale. La perturbation du système digestif affecte directement la santé des femmes. Les parois du vagin sont en contact avec les intestins. Lorsque des troubles du système digestif surviennent, la microflore pathogène pénètre dans les muqueuses des organes génitaux ;
• non-respect des règles généralement acceptées d'hygiène personnelle. Un nettoyage assidu des zones intimes ou l'absence de procédures appropriées entraînent un déséquilibre des micro-organismes sur les muqueuses ;
• changement intempestif de serviettes et de tampons pendant les règles ;
• porter les mauvais sous-vêtements. La passion pour les culottes et tongs serrés entraîne des modifications dans la microflore des lieux intimes. Le port de sous-vêtements en tissus synthétiques a également un effet négatif ;
• utilisation à long terme d'antibiotiques. L'utilisation d'agents antibactériens entraîne la destruction des bactéries bénéfiques dans le corps féminin ;
• déséquilibres hormonaux. Affecter les changements dans l'état des muqueuses, ce qui entraîne une dysbactériose ;
• infections. Ce problème peut être causé par des maladies sexuellement transmissibles et des processus inflammatoires des organes pelviens.

Afin de prévenir la dysbactériose, il est nécessaire de surveiller l'hygiène de votre corps

Facteurs défavorables non spécifiques

Les causes de la dysbactériose chez la femme sont :

• diminution de l'immunité;
• hypothermie;
• stress chronique, tension nerveuse ;
• stress physique et mental excessif;
• manque de sommeil;
• les voyages (en cas de changement climatique soudain) ;
• utilisation à long terme de contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et de la progestérone ;
• fumeur;
• l'abus d'alcool.

Les mauvaises habitudes contribuent au développement de la dysbiose

Principaux symptômes

Chez la femme, les symptômes de la dysbiose vaginale se manifestent comme suit :

• changement dans la nature de la décharge. Ils deviennent abondants, acquièrent une couleur inhabituelle (blanche, jaunâtre, verdâtre), une odeur (de poisson, putride), une consistance (excès visqueuse) ;
• l'apparition de démangeaisons, de brûlures, d'inconfort dans les lieux intimes ;
• inconfort pendant les rapports sexuels et la miction.

La nature des changements et le nombre de symptômes désagréables dépendent du degré de perturbation de la microflore des muqueuses. Des problèmes émergents peuvent indiquer le développement de maladies complètement différentes. Si des signes caractéristiques de déséquilibre sont identifiés, il est impératif de consulter un médecin.

Dangers pour les femmes enceintes

Les troubles des muqueuses des organes génitaux sont souvent retrouvés chez les femmes enceintes. Cela est dû aux changements hormonaux. Une femme enceinte est sensible à diverses influences négatives causées par une diminution de son immunité. Si une modification de l'équilibre des micro-organismes sur les muqueuses des organes génitaux n'est pas causée par des infections, cette condition n'est pas dangereuse. Les femmes enceintes ne se voient pas prescrire de traitement agressif susceptible de nuire au développement du fœtus. Lorsque des symptômes désagréables apparaissent, des remèdes locaux sont utilisés pour aider à éliminer les micro-organismes pathogènes.

Pendant la grossesse, la dysbiose ne présente pas de danger pour l'enfant, mais la nécessité d'un traitement ne disparaît pas

Le traitement pendant la grossesse vise à préparer le corps à l'accouchement à venir. Lors de la naissance, l'enfant reçoit la microflore de la mère. Normalement, les bacilles de Dederlein colonisent les intestins du bébé. Si des micro-organismes pathogènes sont présents sur les parois du vagin, ils pénètrent dans le corps de l’enfant. La conséquence est le développement d’une dysbiose chez le nouveau-né.

Problèmes intimes chez les enfants

Une modification de l’équilibre des micro-organismes au niveau de la muqueuse vaginale se produit chez les petites filles. Un état désagréable est associé à la présence d'une infection du système génito-urinaire, au mépris des normes d'hygiène personnelle. Parfois, la raison principale est la pénétration de corps étrangers dans la fente génitale.

Chez les jeunes enfants, la dysbiose se développe dans le contexte de l'entérobiose. Les oxyures rampent de l'anus vers le vagin, ce qui provoque un processus inflammatoire et perturbe l'équilibre de la microflore.

Les symptômes de la dysbiose vaginale chez les filles sont :

• la présence d'un écoulement inhabituel de l'ouverture génitale ;
• il y a un intérêt accru pour les organes génitaux ;
• la fille devient capricieuse et agitée ;
• L'enfant ne s'endort pas longtemps et s'agite au lit.

Dès les premiers symptômes de dysbiose, vous devriez consulter un médecin

Les parents peuvent observer des pertes blanches chez les nouveau-nés, mais cela n'est pas associé à une dysbactériose. Les œstrogènes pénètrent dans le corps de l'enfant par la mère. Ce sont eux qui causent cette condition. À mesure que les niveaux d’œstrogènes maternels diminuent, les pertes disparaissent.

Diagnostic du problème

Le diagnostic de dysbiose chez la femme comprend un examen gynécologique. La femme subit les tests suivants :

• frottis de la membrane muqueuse pour déterminer la flore;
• Diagnostic PCR des maladies infectieuses ;
• ensemencement de mucus évacué du vagin.

L'analyse est réalisée par un gynécologue lors d'un examen à l'aide d'une spatule spéciale. Un frottis est obtenu à partir de trois zones : le canal cervical, les parois du vagin, la surface de l'ouverture du canal urinaire. Afin de ne pas fausser l'analyse, 2 jours avant la visite chez le gynécologue, il est recommandé de s'abstenir de rapports sexuels, de ne pas utiliser de lubrifiants intimes, et de ne pas se doucher.

Si des problèmes sont identifiés, un traitement spécial est prescrit, après quoi il est nécessaire de repasser les tests. Il est important de déterminer dans quelle mesure la situation a changé afin de décider d'autres actions.

Pour diagnostiquer la dysbiose, il est nécessaire de subir certains tests

Comment le déséquilibre affecte-t-il le partenaire sexuel ?

Un déséquilibre de la microflore de la cavité vaginale n’affecte pas le partenaire sexuel d’une femme. Il n'y a aucun effet négatif en cas de contact régulier sans contraception. L'apparition de symptômes désagréables est possible si un homme a tendance à souffrir d'urétrite non spécifique ou d'autres maladies génito-urinaires. Si le partenaire sexuel est en parfaite santé, il ne court aucun danger.

Une femme ne peut pas être infectée par une dysbactériose provenant d'un homme. Cela se produit lorsque l'un des partenaires souffre de maladies sexuellement transmissibles.

Principes de traitement

Le traitement de la dysbactériose repose sur les principes suivants :

• la prolifération des micro-organismes pathogènes s'arrête ;
• des moyens sont pris pour la croissance d'une microflore bénéfique;
• normalisation du système immunitaire pour prévenir la rechute de la maladie.

Lorsqu'une infection sexuellement transmissible est détectée, des médicaments sont prescrits pour aider à l'éliminer. Les médecins prescrivent un traitement antibactérien. Lorsque les infections ne sont pas diagnostiquées, les antibiotiques sont inutiles. Il est plus efficace d'utiliser des procédures locales visant à restaurer la microflore et à augmenter l'immunité. L'utilisation d'antiseptiques a un effet positif, car les micro-organismes pathogènes sont détruits lorsqu'ils y sont exposés.

Le traitement de la maladie comprend nécessairement l'immunothérapie. Il vise à augmenter les fonctions protectrices de la paroi vaginale. Pour les écarts mineurs, des immunomodulateurs locaux sont prescrits. Le traitement des troubles graves implique la prise de médicaments à large spectre. Des médicaments immunostimulants et des antibiotiques sont prescrits. La durée du traitement du déséquilibre est de 3 à 4 semaines.

Lors du traitement de la dysbiose, il est nécessaire de suivre un traitement

Médicaments pour traiter la maladie

Le déséquilibre du corps féminin est éliminé à l'aide des médicaments suivants :

• "Lactobactérine". Produit un effet antimicrobien. Il a un large spectre d'action. Pour son utilisation, la poudre de Lactobactérine est dissoute dans l'eau. Le liquide obtenu est injecté dans la cavité vaginale. La durée du traitement est déterminée par le médecin ;
• "Bifidumbactérine". Normalise la microflore de la cavité vaginale. Les suppositoires sont administrés par voie intravaginale. La durée du traitement par Bifidumbacterin est de 1,5 semaines ;
• "Néo-Penotran". A un effet antimicrobien et antifongique. Les suppositoires "Neo-Penotran" sont utilisés pour la thérapie locale. L'utilisation pendant la grossesse et l'allaitement est contre-indiquée ;
• "Terzhinan." Il possède un large spectre d'action (antibactérien, antifongique). Les comprimés vaginaux "Terzhinan" sont indiqués pour les femmes enceintes et allaitantes. Le médicament est prescrit exclusivement par un médecin. Il est recommandé d'utiliser le médicament avant le coucher ;
• "Ginolact". Le médicament contient des bactéries lactiques qui activent les défenses naturelles de l'organisme. Les capsules Ginolact sont insérées profondément dans le vagin avant de se coucher. Le médicament est indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes ;
• "Acylact". Les suppositoires contiennent des lactobacilles. Utilisé après un traitement antibactérien pour restaurer la microflore normale de la cavité vaginale. La durée du traitement par Acylact est déterminée par le médecin après examen.

Neo-Penotran est disponible sous forme de suppositoires (suppositoires)

Complications

Les complications du déséquilibre de la microflore de la cavité vaginale sont :

• l'apparition de processus inflammatoires dans le système génito-urinaire;
• dysfonctionnement de la reproduction ;
• l'apparition de maladies dangereuses du système reproducteur (endométrite, annexite);
• inconfort pendant les rapports sexuels, causé par des douleurs, des brûlures, une sécheresse ;
• l'apparition d'écoulements abondants.

Prévention des maladies

Le déséquilibre du corps féminin peut être évité en suivant les règles :

• visites régulières chez un gynécologue. Des tests opportuns vous permettent de prévenir des troubles graves du corps féminin ;
• utilisation de produits d'hygiène intime. Selon l'âge de la femme, une certaine préparation est utilisée pour la toilette quotidienne. Il doit avoir un pH adapté et contenir des lactobacilles ;
• respect des règles d'hygiène pendant les règles. Les tampons et serviettes hygiéniques sont changés toutes les 3 heures. Pendant ce temps, les micro-organismes pathogènes n'ont pas le temps de se multiplier à leur surface. Les protège-slips sont changés après 4 heures. Il n'est pas conseillé de les utiliser régulièrement ;
• régime équilibré. Vous devez limiter la consommation d'aliments contenant des conservateurs, des graisses raffinées et du sucre. Les produits laitiers fermentés, les fruits, les légumes, la viande et le poisson bien cuits ont un effet positif sur le corps féminin ;
• hygiène de la zone intime. Lors du lavage des lieux intimes, avancez vers l'anus ;
• les bons sous-vêtements. Les culottes doivent être confortables et fabriquées à partir de tissus naturels ;
• culture sexuelle. Avoir un seul partenaire exclut les infections sexuellement transmissibles ;
• utilisation contrôlée des antibiotiques. Le traitement avec des agents antibactériens est effectué sous la surveillance d'un médecin. Les médicaments auto-prescrits sont interdits.

La dysbactériose est une maladie largement répandue chez les femmes. Son traitement est complet, exclusivement sous la supervision d'un gynécologue. La prise de conscience du problème et la mise en œuvre des recommandations des spécialistes produisent un effet positif. Les symptômes désagréables de la maladie disparaissent, la femme devient en bonne santé et heureuse.

Spécialisation : coagulation infrarouge des hémorroïdes ; sclérothérapie; ligature des hémorroïdes avec des anneaux en latex. Formation : diplôme en « Pédiatrie », Académie médicale d'État d'Omsk (1995) Résidence dans la spécialité…

Curieusement, la plupart des filles et des femmes ne se souviennent de la microflore vaginale que lorsqu'elle commence à être perturbée. D'éminents experts estiment à juste titre que le maintien d'une microflore vaginale normale crée de sérieux obstacles à l'apparition de divers processus infectieux et inflammatoires dans les organes génitaux internes. Comme le montrent des statistiques récentes, de 20 à 30 % des femmes en âge de procréer présentent une violation de la microflore vaginale.

Biocénose vaginale normale

Grâce à des études cliniques, les scientifiques ont découvert que la microflore naturelle du vagin est une combinaison de micro-organismes bénéfiques et opportunistes. Normalement, les bactéries bénéfiques sont bien plus nombreuses que les espèces opportunistes. On sait de manière fiable qu'environ 95 à 97 % de la biocénose vaginale est constituée de lactobacilles qui, en produisant de l'acide lactique, fournissent un environnement acide dans le vagin et le protègent des infections. Les agents pathogènes opportunistes (3 à 5 %) sont représentés par les types suivants :

• Bâtonnets Gram positifs.
• Coques à Gram positif et à Gram négatif.
• Bâtonnets anaérobies.
• Entérobactéries.

La relation symbiotique entre les micro-organismes bénéfiques et opportunistes non seulement ne cause aucun dommage, mais protège même les organes génitaux internes des infections. La plupart des agents infectieux pénétrant dans le vagin sont neutralisés dans un environnement acide. Cependant, il convient de noter que des modifications de la microflore peuvent survenir au cours du cycle menstruel. Par exemple, au début du cycle, il y a une certaine déviation du pH vaginal vers le côté alcalin. Il y aura une diminution caractéristique du nombre de lactobacilles, qui s'accompagnera d'une augmentation des micro-organismes opportunistes. Mais immédiatement après la menstruation, on observe un rétablissement rapide de l'équilibre.

Si vous remarquez des pertes anormales des organes génitaux, ne tardez pas à consulter un médecin.

Violation de la biocénose vaginale

Il n'y a pas si longtemps, une violation de la microflore vaginale était considérée comme un syndrome clinique. Cependant, elle est désormais classée comme une entité nosologique distincte, appelée vaginose bactérienne. Dans cet état pathologique, on observe une forte diminution ou absence de lactobacilles et une augmentation du nombre de micro-organismes opportunistes, notamment gardnerella et bactéries anaérobies à Gram négatif. Il convient de noter que ni les infections bactériennes sexuellement transmissibles, ni les champignons ou protozoaires pathogènes ne provoquent une vaginose bactérienne.

En raison du développement de la dysbiose vaginale, le pH de l'environnement dans le vagin passe du côté alcalin et devient supérieur à 4,5. De tels changements sont associés à la présence d'un grand nombre de bactéries anaérobies, qui produisent des amines volatiles ayant une odeur extrêmement désagréable, rappelant le poisson pourri. Les modifications de la biocénose et du pH de l’environnement privent le vagin d’une barrière biologique protectrice, créant ainsi toutes les conditions propices à l’apparition de maladies infectieuses et inflammatoires du système reproducteur de la femme.

Quelles sont les causes de la dysbiose ?

La vaginose bactérienne ne surgit pas de nulle part. Les éléments suivants peuvent agir comme un facteur provoquant conduisant à une perturbation de la microflore vaginale :

• Déséquilibre hormonal. Souvent observé pendant la grossesse et l'allaitement, lors d'un avortement, de la ménopause, d'une vie sexuelle irrégulière, etc.
• Prendre des agents antibactériens. Si vous utilisez des antibiotiques, ils détruisent non seulement les bactéries et autres micro-organismes dangereux, mais également bénéfiques. L’utilisation incontrôlée à long terme de médicaments antibactériens est particulièrement nocive pour la santé.
• Hypothermie constante, fatigue physique, stress psycho-émotionnel déséquilibré, entraînant une diminution de l'immunité.
• Échec de la fonction menstruelle des ovaires de divers types.
• Maladies infectieuses et inflammatoires antérieures du système reproducteur.
• Vie sexuelle trop active (plusieurs partenaires sexuels ou changements fréquents).
• Hygiène à la fois insuffisante et trop minutieuse de la zone intime.
• Utilisation d'une contraception orale hormonale et/ou utilisation de contraceptifs intra-utérins.

La violation de la microflore vaginale est une maladie qui doit être traitée de manière ciblée.

Manifestation de dysbiose

Dans la grande majorité des cas, la vaginose bactérienne se manifeste par des symptômes locaux. Chez certains patients, les sensations subjectives peuvent être absentes. Tableau clinique typique de la dysbiose vaginale :

• Il y a un écoulement abondant des organes génitaux internes (de couleur gris blanchâtre, forte odeur désagréable). Assez souvent observé après l'intimité ou pendant les règles.
• Si la perturbation de la microflore vaginale est chronique, l'écoulement devient vert jaunâtre, plus saturé et épais et ressemble à une masse de fromage.
• La quantité de décharge peut varier de légère à très importante.
• Les femmes se plaignent rarement de démangeaisons et de problèmes de miction. S'ils sont présents, ils apparaissent généralement périodiquement.
• Un symptôme caractéristique de la vaginose bactérienne est l’absence d’inflammation du vagin.
• Parfois, il y a des saignements menstruels abondants et une sensation de douleur dans le bas-ventre.

Une femme présentant une violation de la microflore vaginale peut contribuer au développement d'une inflammation de la tête et du prépuce chez son partenaire sexuel.

Comment déterminer la dysbiose ?

Critères cliniques et de laboratoire de base indiquant une vaginose bactérienne :

• Écoulement de fromage abondant avec une teinte gris blanchâtre et une odeur très désagréable, recouvrant uniformément les parois du vagin.
• Le pH du milieu vaginal est supérieur à 4,5.
• Test aux amines positif. En mélangeant des échantillons de pertes vaginales avec une solution d'hydroxyde de potassium dans des proportions égales, une odeur de poisson caractéristique apparaît.
• L’examen microscopique identifie les « cellules clés ». Ce sont des cellules épithéliales desquamées auxquelles se fixent divers micro-organismes opportunistes. Normalement, les cellules clés ne sont pas détectées.

Si au moins trois des critères ci-dessus sont détectés, nous pouvons alors parler en toute sécurité d'une violation de la microflore vaginale, caractéristique de la vaginose bactérienne. Si nécessaire, le diagnostic est complété par une méthode de recherche bactériologique, qui permet de déterminer la composition qualitative et quantitative de la biocénose vaginale.

Si la microflore vaginale est perturbée depuis longtemps, cela peut affecter la fonction reproductrice de la femme.

Restauration de la biocénose vaginale

Pour réussir à éliminer la vaginose bactérienne, deux tâches principales doivent être accomplies :

• Supprimez la croissance et la reproduction excessives des bactéries opportunistes (en particulier les anaérobies) grâce à l’utilisation de médicaments antibactériens.
• Restaurer la biocénose vaginale normale à l'aide d'eubiotiques, ce qui contribuera à augmenter la proportion de micro-organismes bénéfiques.

Actuellement, le traitement antibactérien visant à supprimer la flore opportuniste comprend l'administration des médicaments suivants :

• Clindamycine.
• Métronidazole.
• Tinidazole.
• Ornidazole.

Le cours thérapeutique peut durer de 5 à 7 jours. Si une femme est enceinte et souffre de vaginose bactérienne, la clindamycine sous forme de crème est généralement utilisée. Une fois le traitement antibactérien terminé, des mesures sont prises pour rétablir une biocénose vaginale normale. Il n'y a aucune restriction particulière concernant l'activité sexuelle pendant le traitement. Pour renforcer l'immunité, il est recommandé de prendre des complexes vitamino-minéraux et des stimulants biogéniques (Actovegin, extrait d'aloès, etc.).

Avec le bon respect du régime et le respect de toutes les instructions du médecin traitant, la microflore normale du vagin est restaurée en quelques semaines.

Préparations pour la normalisation de la biocénose

Comment améliorer la microflore vaginale ? Après avoir traité efficacement les bactéries opportunistes, ils passent à la prise d'eubiotiques qui aident à restaurer la biocénose vaginale. Ce groupe de médicaments comprend :

• Lactobactérine.
• Lactonorme.
• Bifidumbactérine.
• Acylact.
• Écoféminine.
• Gynoflor.

Lactobactérine

L’un des eubiotiques les plus populaires utilisés pour corriger la biocénose vaginale est la lactobactérine. Les bactéries vivantes contenues dans le médicament assurent la normalisation de la microflore, en maintenant le pH de l'environnement vaginal à un niveau ne dépassant pas 4,5. Dans l’environnement acide créé par les lactobacilles, de nombreux micro-organismes pathogènes et opportunistes ne peuvent se développer et se reproduire. L'allergie aux composants du médicament, la candidose vulvo-vaginale et l'enfance sont considérées comme des contre-indications d'utilisation.

Les effets secondaires sous forme de réactions allergiques sont très rares. En raison d'une diminution de l'effet thérapeutique, l'utilisation simultanée de lactobactérine et de médicaments antibactériens n'est pas recommandée. La thérapie réparatrice utilisant des suppositoires intravaginaux peut durer de 10 à 14 jours. Si nécessaire, des traitements répétés peuvent être prescrits après 2 à 3 semaines. Le coût du médicament Lactobacterin varie de 130 à 150 roubles.

Gynoflor

Gynoflor est largement utilisé pour normaliser la microflore vaginale. Contrairement au médicament précédent, ce médicament contient non seulement des lactobacilles acidophilus, mais également une petite quantité d'œstrogène (estriol). Les lactobacilles font face avec succès à la flore pathogène et opportuniste. L'Estriol assure la restauration de l'épithélium vaginal, en maintenant la biocénose et le pH de l'environnement, sans avoir d'effet systémique sur le corps féminin. Dans un épithélium sain, le glycogène s'accumule, ce qui est nécessaire au fonctionnement normal des lactobacilles. Les contre-indications comprennent les affections et maladies suivantes :

• Allergie aux composants principaux et auxiliaires de Gynoflor.
• Tumeurs sensibles aux œstrogènes (tumeurs du sein, de l'appareil reproducteur, etc.).
• Toute forme d'endométriose.
• Écoulement sanglant des organes génitaux d'origine inconnue.
• Jeune âge.

Je tiens à souligner que Gynoflor ne modifie pas le niveau d'hormones naturelles dans le sang. Aux premiers stades de la grossesse (1er trimestre), il n'est pas recommandé de prescrire le médicament. Dans le même temps, aux stades ultérieurs, son utilisation est autorisée s'il existe des indications appropriées et s'il n'y a pas de contre-indications. Cependant, il n'existe pas de données fiables sur l'effet de Gynoflor sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus, car aucune étude clinique à long terme n'a été menée.

Les effets secondaires sont enregistrés assez rarement. Certaines femmes ont présenté des effets indésirables locaux, tels qu'une rougeur et une sensation de brûlure dans la région génitale. De plus, l'utilisation simultanée d'antibiotiques peut entraîner une diminution de l'efficacité du médicament. Il n'est pas non plus recommandé d'associer des agents spermicides avec Gynoflor. La durée du traitement est déterminée uniquement par le médecin traitant, mais elle peut durer en moyenne 1 à 2 semaines. Pendant le traitement, il est préférable que les filles et les femmes utilisent des tampons hygiéniques.

Dans la plupart des pharmacies, le prix du médicament Gynoflor produit dans le pays ne dépasse pas 950 roubles par paquet (6 comprimés vaginaux). Des paquets de 12 comprimés sont également disponibles à la vente, coûtant environ 1 300 roubles.

Solcotrichofac

Dans les formes prolongées et récurrentes de vaginose bactérienne, le vaccin immunostimulant Solcotrichofac est utilisé pour normaliser la microflore vaginale. L'utilisation de ce médicament spécifique contribue non seulement à stabiliser la biocinose vaginale, mais prévient également le risque de rechutes et d'infections mixtes chez environ 80 % des femmes. Solcotrichofak est activement utilisé comme agent thérapeutique et prophylactique pour la vaginose bactérienne.

La vaccination avec ce médicament ne doit être effectuée que par un médecin. Le cours comprend 3 injections intramusculaires. L'intervalle entre chaque administration est de 14 jours. L'heure exacte de la vaccination est calculée à l'avance afin que les injections ne coïncident pas avec les règles. La revaccination est effectuée après 12 mois. Les principales contre-indications à l’utilisation de Solcotrichofac sont :

• Allergie aux composants du vaccin.
• Diverses infections au stade aigu.
• Dommages aux organes tuberculeux.
• Maladies du système sanguin.
• Pathologie cardiovasculaire sévère.
• Graves problèmes rénaux.
• États d’immunodéficience.

Pendant la grossesse, la décision de vacciner ou non avec Solcotrichofak est décidée par le médecin, en tenant compte des bénéfices pour la femme et des risques possibles pour l'enfant. Il n'y a pratiquement aucune réaction secondaire. Dans de rares cas, des maux de tête, des frissons, de la fièvre, une faiblesse générale, etc. ont été observés. Le médicament est également efficace contre la trichomonase récurrente. Vous pouvez acheter le vaccin Solcotrichofac en pharmacie sur ordonnance.

La dysbiose vaginale est une maladie qui a plusieurs synonymes : dysbiose vaginale et vaginose bactérienne. La pathologie est caractérisée par un déséquilibre de la microflore sur la muqueuse vaginale, qui se produit en raison de diverses maladies et affections du corps. Pour une certaine raison, les bactéries lactiques vivant sur la membrane muqueuse meurent et leur nombre diminue considérablement. La flore bénéfique morte est remplacée par une flore opportuniste.

La dysbiose vaginale n'est pas transmise sexuellement et n'est pas une maladie infectieuse. Récemment, la maladie s'est répandue de plus en plus dans le monde entier, touchant principalement les femmes. plus de 35 ans.

• Diminution significative de l'immunité (hypothermie, infections antérieures et autres maladies immunosuppressives) ;
• Changement climatique soudain (lors de voyages ou de transferts rapides) ;
• Maladies vénériennes;
• Diverses maladies infectieuses du système génito-urinaire ;
• Déséquilibre hormonal, tant pathologique que physiologique (ménopause, accouchement et grossesse, adolescence) ;
• Antibiothérapie ;
• Pathologies accompagnées de perturbations de la microflore intestinale ;
• Douches vaginales fréquentes ;
• Vie sexuelle promiscuité ;
• Violations des règles d'hygiène intime, y compris une mauvaise utilisation d'un tampon pendant les règles (changement intempestif).

Lorsqu'ils sont exposés à ces facteurs, les symptômes de dysbiose vaginale n'apparaissent pas toujours. La maladie ne se développe qu'avec un impact significatif du facteur d'agression sur la microflore vaginale. L'immunité contribue à la haute résistance de l'organisme à cette pathologie.

Pathogenèse de la maladie

Normalement, la membrane muqueuse du vagin d’une femme est peuplée de micro-organismes. Leur composition et leur pourcentage sont stables et ne peuvent changer qu’à différentes périodes de la vie d’une fille.

Composition normale de la microflore :

• Lactobacilles (environ 90 %) ;
• Bifidobactéries (moins de 10 %) ;
• Flore conditionnellement pathogène (candida, ureaplasma, E. coli, Klebsiella et autres).

Des changements mineurs dans le rapport des bactéries ne conduisent pas à l'apparition de signes de dysbiose vaginale, puisqu'un mécanisme compensatoire est activé. Cependant, à mesure que la situation s'aggrave, on constate une diminution progressive des deux premières fractions de bactéries (lacto et bifido), mais le pourcentage de flore opportuniste augmente ou les souches pathogènes se multiplient.

L’absence de traitement de la dysbiose vaginale entraîne des vaginites et des pathologies plus graves. Le risque d’exposition infectieuse à des bactéries opportunistes augmente ainsi que la probabilité d’infection par des agents pathogènes sexuellement transmissibles.

Symptômes de la dysbiose vaginale

Le tableau clinique de cette maladie est pauvre et non spécifique. La plupart des symptômes qui apparaissent indiquent des complications de la dysbiose vaginale. La pathologie est souvent asymptomatique.

Panneaux:

• Pertes vaginales jaune blanchâtre avec une odeur désagréable (normalement, de petites quantités de pertes chez les filles doivent être incolores et inodores) ;
• Sensations désagréables pendant ou après les rapports sexuels ;

Il n'y a pas de sensations subjectives sous forme de douleur et de démangeaisons dans la dysbiose simple.

Complications

L'absence de traitement contre la dysbiose vaginale entraîne une inflammation de la membrane muqueuse - la vaginite. Une propagation ultérieure du processus au col de l'utérus provoquera une cervicite. Ensuite, l'infection pénètre dans l'utérus lui-même, provoquant une endométrite et une métrite, après quoi elle envahit les appendices et une annexite (processus inflammatoire) se produit.

Les symptômes courants du processus inflammatoire dans le système reproducteur féminin sont :

• Sensations douloureuses dans la projection des organes affectés ;
• Brûlant;
• Une augmentation de la quantité et un changement dans la nature des pertes vaginales ;
• Sensations désagréables pendant et après les rapports sexuels.

Dans les cas avancés, l'infection se propage à l'urètre de la femme et atteint la vessie, provoquant une urétrite et une cystite.

Diagnostique

Critères de diagnostic de la dysbiose vaginale :

1. Manifestations cliniques de la maladie (décharge).
2. . L’analyse est très simple, mais en même temps imprécise et non spécifique. L'étude est réalisée à l'aide de documents indicateurs.
3. Frottis vaginal. Le matériel de recherche est prélevé sur la membrane muqueuse de la paroi vaginale et examiné au microscope. La dysbactériose se manifestera par une diminution des lactobacilles et des bifidobactéries et une augmentation significative des autres souches.
4. Semis sur substrat nutritif. Pour clarifier les résultats, une étude culturelle est réalisée, qui montrera avec précision tous les types de micro-organismes vivant dans le vagin et leur ratio.

En cas d'augmentation significative des organismes pathogènes et opportunistes, un test est effectué pour déterminer la sensibilité des bactéries aux antibiotiques, ce qui permettra de sélectionner des médicaments contre la dysbiose vaginale lorsqu'elle se complique d'une infection.

Comment traiter la dysbiose vaginale ?

Le traitement de la dysbiose vaginale doit être complet, s'attaquant à la cause de la pathologie, à son mécanisme et éliminant les symptômes.

• Pour supprimer la croissance de micro-organismes pathogènes, des antibiotiques sont utilisés localement sous forme de suppositoires pour la dysbiose vaginale. Des agents anti-inflammatoires et antiseptiques sont également administrés.
• Les immunomodulateurs sont utilisés pour renforcer l'immunité.
• Le traitement doit viser à traiter la maladie sous-jacente (dysbiose intestinale, infections du système génito-urinaire, déséquilibres hormonaux).
• Pour peupler la membrane muqueuse avec des micro-organismes normaux, des suppositoires sont utilisés pour la dysbiose vaginale, qui comprennent des bifidobactéries et des bactéries lactiques. De plus, de la physiothérapie et des compléments alimentaires sont utilisés.

Même après avoir rétabli le pourcentage de bactéries dans le vagin, vous devez utiliser pendant un certain temps des médicaments contre la dysbiose vaginale contenant des souches bactériennes bénéfiques.

Particularités

• Dysbiose vaginale pendant la grossesse.

Le tableau clinique de la maladie chez la femme enceinte est plus prononcé et intense. La maladie se manifeste par une quantité importante d'écoulements pathologiques et est plus sujette aux complications. Cela est dû au fait que les femmes enceintes ont perturbé les niveaux hormonaux et que tous les processus du corps (y compris le système immunitaire) fonctionnent à leurs limites.

Le schéma thérapeutique de la dysbiose vaginale chez ces patientes change quelque peu, car il leur est inapproprié d'utiliser des antibiotiques et des immunomodulateurs. Les femmes tentent le plus souvent de contenir la maladie, sans lui permettre de se compliquer, et un traitement complet est effectué après l'accouchement.

• Dysbiose vaginale après utilisation d'antibiotiques.

Prendre des médicaments antibactériens est toujours dangereux car la microflore bénéfique du corps est détruite. Le plus souvent, la prise d'antibiotiques entraîne une dysbiose intestinale, qui à son tour provoque une dysbiose vaginale.

La particularité dans ce cas est que la femme présente un excès d'E. coli et d'entérocoques par rapport aux autres souches. Les symptômes de la maladie seront associés à des signes de dysbiose intestinale.

Comme il est difficile de se débarrasser de la dysbiose vaginale dans une telle situation, la thérapie est associée à la restauration simultanée de la flore intestinale. Sinon, la probabilité de rechute est élevée.

• Dysbiose vaginale avec maladies sexuellement transmissibles.

Une maladie transmise par contact sexuel est toujours associée à des perturbations de la microflore vaginale. De plus, le manque de traitement adéquat des maladies sexuellement transmissibles entraîne une aggravation de la situation.

Par conséquent, lors du traitement d'une pathologie sexuellement transmissible, vous devez toujours utiliser en plus des médicaments pour traiter la dysbiose vaginale. Sinon, après s’être débarrassée d’une grave maladie sexuellement transmissible, le système génito-urinaire d’une femme sera immédiatement exposé au risque d’infection par la flore opportuniste. Selon la gravité de la maladie sexuellement transmissible, le traitement est effectué alternativement ou simultanément.

La prévention

• Traitement de la pathologie sous-jacente pouvant conduire à une dysbiose ;
• Consultez un gynécologue une fois par trimestre après avoir guéri la maladie ;
• Réaliser des activités visant à augmenter la résistance de l'organisme aux infections ;
• Respect des règles d'hygiène personnelle ;
• Prudence dans l'utilisation des contraceptifs ;
• Manque de douches vaginales fréquentes.

Étant donné que les manifestations cliniques ne sont pas spécifiques et sont rapidement aggravées par des processus inflammatoires, si des pertes vaginales inhabituelles apparaissent, vous devez immédiatement contacter un gynécologue afin d'identifier le problème le plus tôt possible et de commencer le traitement.

La dysbiose vaginale est un trouble de l'équilibre de la microflore du milieu vaginal. Avec la dysbiose vaginale, le rapport entre les bactéries bénéfiques et opportunistes est perturbé et la flore opportuniste commence à prédominer de manière significative.

Une modification de la composition de l'environnement vaginal se produit à la fois en termes quantitatifs et qualitatifs, qui se manifeste par un inconfort important dans la région génitale et peut provoquer le développement de processus inflammatoires dans la zone reproductive avec l'ajout de diverses complications infectieuses. Certes, chez un certain nombre de femmes, un déséquilibre de la microflore vaginale peut rester asymptomatique pendant un certain temps.

Ce matériel vous permettra de comprendre ce qu'est la dysbiose vaginale, comment y faire face et comment prévenir l'apparition de cette pathologie désagréable à l'avenir.

Code CIM-10

N76 Autres maladies inflammatoires du vagin et de la vulve

N76.8 Autres maladies inflammatoires précisées du vagin et de la vulve

Causes de la dysbiose vaginale

Le nombre de microflore bénéfique dans l'environnement vaginal peut diminuer pour plusieurs raisons :

• l'émergence de facteurs favorables au développement d'une infection fongique dans le vagin ;
• rhumes fréquents et maladies infectieuses, hypothermie;
• déséquilibre hormonal lié à la puberté, au manque d'activité sexuelle, à la grossesse, aux troubles des menstruations, à l'avortement provoqué, à la ménopause, etc. ;
• changement climatique fréquent ;
• stress psycho-émotionnel fréquent et surcharge mentale;
• violation des normes sanitaires et hygiéniques (non-respect des règles d'hygiène personnelle, changement intempestif de sous-vêtements, remplacement des tampons et serviettes, ainsi que rapports sexuels promiscuités sans utilisation de préservatif ;
• processus inflammatoires (surtout chroniques) de l'utérus et de ses appendices;
• utilisation incorrecte ou prolongée d'antibiotiques ;
• perturbation de l'équilibre normal du milieu intestinal, troubles fréquents des selles;
• la présence de maladies infectieuses de la région génitale (uréeplasma, chlamydia, trichomonas).

Il convient particulièrement de souligner plusieurs facteurs qui créent des conditions favorables à la croissance et au développement de la flore fongique et autre flore pathogène dans l'environnement vaginal. Ce sont les raisons suivantes :

• troubles métaboliques (diabète sucré, obésité, dysprotéinémie);
• thyréotoxicose, carence en vitamines, maladies du système sanguin;
• traitement inapproprié ou à long terme avec des antibiotiques, des contraceptifs, des hormones corticostéroïdes, des agents cytostatiques, qui provoquent un déséquilibre hormonal et réduisent les défenses immunitaires.

Symptômes de la dysbiose vaginale

Au début, la dysbiose peut être asymptomatique. Cependant, après un certain temps, les premiers signes de l'état pathologique apparaissent :

• pertes vaginales qui n'ont pas été observées auparavant ;
• démangeaisons et inconfort dans la région vaginale ;
• inconfort pendant les rapports sexuels;
• douleur et sécheresse dans la cavité vaginale.

Les écoulements de dysbiose vaginale ont une teinte pastel jaunâtre ou même verdâtre trouble, ainsi qu'une odeur putride désagréable. Parfois, les femmes ne prêtent pas beaucoup d’attention aux pertes vaginales, car elles sont également normales. Cependant, l’écoulement normal est clair et ne dégage pas d’odeur désagréable.

Les perturbations de la microflore vaginale peuvent s'accompagner d'une inflammation de la vessie (cystite), d'une annexite (processus inflammatoire des appendices) ou d'une colpite (inflammation de la muqueuse vaginale), ainsi que d'autres maladies inflammatoires et infectieuses du système reproducteur.

Dysbiose vaginale chez la femme

Très souvent, les causes de la dysbactériose sont la promiscuité, la négligence d'utiliser un préservatif et l'infection périodique par des infections sexuellement transmissibles. Si la flore vaginale se situe dans les limites normales, le risque de développer une maladie infectieuse des organes génitaux est minimisé. Le développement d'une infection sexuellement transmissible indique que l'équilibre de la microflore a été perturbé et que le corps ne peut plus faire face à l'invasion d'agents étrangers.

Si un agent pathogène sexuellement transmissible apparaît dans les organes génitaux, le processus d'inflammation commence en même temps dans la région génitale et le déséquilibre de l'environnement vaginal ne fait que s'aggraver. Il est important de comprendre que l’infection ne provoque pas la maladie à elle seule, mais uniquement en association avec des micro-organismes opportunistes présents dans le vagin. Par conséquent, le traitement des infections des voies génitales, ainsi que la destruction de l'agent pathogène (Trichomonas, chlamydia, etc.), devraient être accompagnés de mesures visant à restaurer la microflore normale du vagin. Si cela n’est pas fait, le traitement de la vaginose bactérienne risque d’échouer.

La question du traitement simultané d'un partenaire sexuel pour des maladies sexuellement transmissibles doit être décidée lors d'un rendez-vous avec un spécialiste, car un tel traitement n'est ni approprié ni nécessaire dans tous les cas.

À l'avenir, grâce à la mise en œuvre réussie de mesures visant à restaurer l'environnement vaginal, l'incidence des maladies infectieuses du tractus génital pourra être minimisée.

Dysbiose vaginale pendant la grossesse

Très souvent, pendant la grossesse, les maladies hormono-dépendantes s’aggravent dans le corps de la femme. Ces maladies comprennent la dysbiose vaginale (vaginose bactérienne). Ce n’est un secret pour personne que les femmes enceintes subissent presque quotidiennement des changements hormonaux. Parallèlement à cela, les défenses immunitaires diminuent, les habitudes alimentaires et la vie sexuelle changent. Pour ces raisons, le développement d’une dysbiose vaginale durant cette période est un phénomène très, très courant.

Étant donné qu'il n'est pas recommandé aux femmes enceintes de suivre un traitement avant la naissance de l'enfant, il est peu probable qu'il soit possible de guérir complètement la dysbiose pendant cette période. Les experts n'autorisent pas l'utilisation d'antibiotiques et d'immunostimulants chez les femmes enceintes.

Le traitement se résume à une thérapie symptomatique, à une correction nutritionnelle et au respect des règles d'hygiène personnelle. Parfois, un traitement local (pommades, douches vaginales) est prescrit à la discrétion du médecin.

Dysbiose vaginale chez un enfant

La dysbiose vaginale survient souvent non seulement chez les adultes, mais aussi pendant l'enfance et l'adolescence. Les causes de la maladie peuvent être des facteurs infectieux et non infectieux.

À la naissance, le vagin d’une fille qui a reçu le soutien des hormones œstrogènes de la mère pendant la phase de développement intra-utérin s’hypertrophie en raison de tissus épithéliaux squameux en couches contenant du glycogène. Les indicateurs de l'environnement vaginal pendant cette période peuvent être compris entre 5,5 et 7,0. Cet état physiologique naturel peut conduire à l'apparition d'écoulements blanc laiteux de consistance épaisse au cours des vingt premiers jours de la vie, dont la quantité diminue progressivement à mesure que diminue l'influence active des œstrogènes maternels.

À partir de la troisième semaine de vie environ et jusqu'au début de la ménopause, les muqueuses vaginales peuvent devenir atrophiques, ne contiendront plus de glycogène et l'environnement vaginal maintiendra un pH neutre ou alcalin (de 6,5 à 7,4). Cette évolution de la pathologie favorise le développement de micro-organismes pathogènes.

La dysbiose vaginale chez les filles peut se manifester de différentes manières. Les jeunes enfants peuvent se gratter et se frotter la région génitale et devenir difficiles en urinant ou en déféquant. Les filles plus âgées décrivent des sensations de démangeaisons et de douleurs. L'écoulement de la fissure génitale est instable et ne peut pas être considéré comme le premier symptôme d'une dysbactériose.

Il faut faire attention à l’éventuelle entrée de corps étrangers dans le vagin. Pour les filles plus âgées, il peut s'agir de tampons ou de serviettes. Parfois les détergents (savon, gel douche ou hygiène intime), les déodorants et les vêtements sont des facteurs irritants. Les sous-vêtements à prédominance de tissus synthétiques, ainsi que les sous-vêtements étroits et serrés ne feront qu'aggraver le problème.

Un rôle important dans l'étiologie de la dysbiose chez l'enfant est joué par l'antibiothérapie, la présence d'une prédisposition héréditaire au diabète sucré, aux infestations helminthiques et aux maladies de la peau (psoriasis, eczéma, dermatite). Ces facteurs peuvent accélérer ou contribuer au développement de la dysbiose.

Diagnostic de la dysbiose vaginale

Le diagnostic standard de dysbiose vaginale, en plus d'un examen gynécologique de base, doit inclure les tests suivants :

• faire un frottis pour la microflore;
• Analyse PCR ;
• réaliser une culture des pertes vaginales.

Une analyse de dysbiose vaginale est réalisée à l'aide d'une spatule jetable à trois endroits : dans le canal cervical, à l'ouverture du canal urinaire et depuis la paroi vaginale. Avant de se soumettre à une telle analyse, une femme doit respecter certaines recommandations :

• ne pas avoir de relations sexuelles 1 à 2 jours avant le frottis ;
• n'utilisez pas de crèmes intimes, de suppositoires vaginaux ;
• ne vous douchez pas et ne prenez pas de bain, ne nagez pas dans les étangs ou les piscines la veille de l'intervention.

Si possible, un frottis de microflore est réalisé plusieurs fois dans le même laboratoire pour éviter les différences de normes. Assurez-vous de vous faire tester avant et après le traitement.

L'analyse PCR vous permet d'identifier l'agent causal de l'infection. Pour l'analyse, on utilise généralement des échantillons de pertes vaginales, qui sont combinées avec certaines enzymes et placées dans un réacteur spécialisé. Une telle étude détermine non seulement le type d'agent pathogène infectieux, mais permet également de détecter le degré d'infection présent dans le corps. Cette méthode détermine la présence de chlamydia, d'uréeplasma, de mycoplasmes, d'infection fongique, de gardnerella, de trichomonas, d'herpès, etc.

Le semis sur la flore (examen culturel) permet d'obtenir une culture pure de microbes, de les identifier et de déterminer les propriétés du pathogène.

Grâce à la culture, vous pouvez détecter Klebsiella, Escherichia coli, les protozoaires, la flore coccique, les entérobactéries, Pseudomonas aeruginosa, les corynebactéries, etc. Simultanément à la culture, si nécessaire, la sensibilité aux médicaments antimicrobiens est déterminée.

Dysbiose vaginale après antibiotiques

Les modifications dans la composition de la flore vaginale sont l'une des conséquences les plus courantes après un traitement par antibiotiques.

Les antibiotiques sont l'un des médicaments les plus efficaces dans la lutte contre diverses maladies infectieuses. Ces médicaments peuvent arrêter la reproduction et détruire les micro-organismes pathogènes pendant une courte période, mais en même temps, ils peuvent également tuer les microbes bénéfiques, sans lesquels le fonctionnement normal de l'organisme devient impossible. À ce stade, une dysbiose vaginale se développe après des antibiotiques.

Pour prévenir le développement de la dysbiose, vous devez respecter plusieurs règles :

• si le médecin vous a prescrit un traitement antibiotique, vous devez suivre strictement le schéma thérapeutique, ne pas sauter de pilules ou d'injections et ne pas annuler ou prolonger vous-même le traitement antibiotique ;
• En plus des antibiotiques, vous devez prendre des médicaments qui aident à restaurer la microflore du corps et contiennent un complexe de bactéries bénéfiques vivantes.

Lors d'un traitement antibiotique, il est important de respecter un régime alimentaire particulier qui protégera l'organisme des déséquilibres de la flore intestinale et vaginale. Ce régime consiste à manger des produits laitiers frais, des légumes et des fruits, ainsi qu'à éviter les sucreries et l'alcool.

Traitement de la dysbiose vaginale

Comment traiter la dysbiose vaginale ? Pour un traitement réussi, vous devrez résoudre plusieurs problèmes :

• arrêter la croissance et la reproduction des micro-organismes pathogènes présents dans l'environnement vaginal;
• favoriser la croissance du nombre de micro-organismes bénéfiques dans la cavité vaginale ;
• améliorer la résistance immunitaire des muqueuses de la paroi vaginale.

Si les phénomènes de dysbiose sont associés à la détection d'un agent pathogène infectieux, le principal schéma thérapeutique de la dysbiose vaginale doit viser à la destruction complète des micro-organismes étrangers. Dans une telle situation, des antibiotiques sont prescrits en fonction de la sensibilité des bactéries détectées. Si aucune infection génitale n’a été identifiée, des douches vaginales ou l’application locale d’agents antimicrobiens et antiseptiques peuvent être utilisées. Cette méthode peut supprimer la croissance de bactéries pathogènes, restaurer les paramètres environnementaux normaux et l'immunité locale. Pour inhiber la croissance de micro-organismes pathogènes, une antibiothérapie (amoxiclav, sumamed, trichopolum, doxacycline), l'utilisation d'antiseptiques locaux (chlorhexidine, miramistine), ainsi que l'utilisation de suppositoires antimicrobiens (ginopévaril, terzhinan) sont souvent prescrits.

Médicaments contre la dysbiose vaginale :

• trichopolum (métronidazole) 0,5 g par voie orale deux fois par jour pendant une semaine. Le médicament combat efficacement l'infection, prévient le développement de complications, mais peut parfois provoquer des troubles dyspeptiques ;
• Le gel de métronidazole (synonymes Metrogyl, Flagyl) est inséré dans la cavité vaginale à l'aide d'un appareil spécial (inclus) chaque jour avant le coucher pendant cinq jours. Ce traitement a moins d’effets secondaires et est facilement toléré par les patients ;
• pommade à la clindamycine (synonyme Dalatsin) – est insérée dans la cavité vaginale avant le coucher pendant cinq jours ;
• le médicament clindamycine (dalacin, climycine) - 0,3 g par voie orale deux fois par jour pendant une semaine. Ce remède est souvent prescrit si vous êtes allergique au métronidazole ;
• La lactobactérine est une préparation probiotique qui normalise la microflore de l'environnement vaginal, augmente l'immunité et inhibe la croissance de la flore pathogène et opportuniste. Avant utilisation, Lactobacterin est dilué avec de l'eau bouillie et administré dans le vagin en 2,5 à 5 doses sur 10 à 12 jours ;
• bifidumbactérine - rétablit l'équilibre de la flore de la cavité vaginale, inhibe la croissance des staphylocoques, Proteus, Escherichia coli, Shigella et des infections fongiques. La poudre est prise par voie orale une demi-heure avant les repas selon les prescriptions du médecin, généralement 5 doses trois fois par jour.

Suppositoires pour la dysbiose vaginale :

• néo-penotran - suppositoires vaginaux antimicrobiens, prescrits pour les vaginites bactériennes et à trichomonas, les infections fongiques ainsi que la flore mixte. En règle générale, utilisez 1 suppositoire avant le coucher, la durée du traitement est de 2 semaines. Parfois, il est possible de prescrire des suppositoires deux fois par jour : le matin et le soir pendant une semaine. Le médicament ne doit pas être utilisé au cours du premier trimestre de la grossesse et pendant l’enfance ;
• suppositoires flagyl - prescrits simultanément avec un traitement oral au métronidazole, administré avant le coucher, 1 suppositoire pendant 7 à 10 jours. Il n'est pas recommandé de prendre le médicament pendant une longue période ou d'effectuer plus de 3 traitements par an ;
• terzhinan - comprimés vaginaux à insérer dans le vagin, 1 pièce par jour, la durée d'utilisation est de 10 à 20 jours. Si nécessaire, le traitement par terzhinan peut être effectué même pendant la menstruation ;
• gynolact - contient des bactéries lactiques qui inhibent la croissance des agents pathogènes et activent le mécanisme naturel de l'immunité. Une capsule est insérée dans le vagin, la durée du traitement est de 3 à six jours. Si nécessaire, le traitement peut être répété après une semaine de pause ;
• acylact est un agent probiotique contenant des lactobacilles acidophilus actifs. Les suppositoires sont utilisés par voie intravaginale, 1 pc. une à 2 fois par jour. La durée moyenne du traitement est de 5 à 10 jours.

Pour traiter avec succès la dysbiose vaginale et prévenir les rechutes, des complexes vitaminiques sont prescrits, et il est également recommandé de suivre un régime avec une consommation prédominante de légumes, de fruits, d'herbes et de produits laitiers fermentés. Limitez les sucreries, les aliments fumés et épicés et les boissons alcoolisées.

Si vous présentez des signes fréquents de dysbiose vaginale, évitez les produits suivants :

• sucre et produits contenant du sucre, produits de boulangerie, bonbons, gâteaux, chocolat ;
• produits de boulangerie à la levure;
• café, alcool;
• Chili.

Au cours du traitement, il est conseillé de s'abstenir de rapports sexuels ou d'utiliser des préservatifs, car souvent après un rapport sexuel, les symptômes de la dysbiose peuvent s'intensifier.

Remèdes populaires contre la dysbiose vaginale

Comme traitement traditionnel, il est possible d'utiliser des infusions de baies de genièvre, d'herbes millefeuille, de sauge, d'eucalyptus, de camomille et de calendula. Pour préparer l'infusion, versez 1 ½ à 2 cuillères à soupe pleines d'herbes sèches broyées dans 200 ml d'eau bouillante et laissez reposer 40 à 50 minutes. Le produit peut être pris trois fois par jour, 1/3 de tasse après les repas, ou utilisé pour les douches vaginales.

Ces herbes ont un fort effet antimicrobien et peuvent être utilisées seules ou en mélange dans des proportions arbitraires.

Le millepertuis est un bon remède pour lutter contre les microbes pathogènes. Il peut également être utilisé pour les douches vaginales et les bains de siège. Pour ce faire, vous devez prendre 2 cuillères pleines de matière première et verser 200 ml d'eau bouillante, laisser reposer 50 à 60 minutes.

Les bains de soude sont utilisés avec succès pour lutter contre les infections fongiques. Pour les préparer, mélangez une cuillère à café de bicarbonate de soude et 50 gouttes d'iode dans de l'eau tiède. Le bain doit être pris avant le coucher, la durée du traitement est de 1 à 2 semaines.

Le remède suivant est bien utile : prenez 10 gousses d'ail, 100 g de crème sure maison, 400 ml de jus de pomme, 200 g de pruneaux et 200 g de baies fraîches (fraises, framboises, myrtilles). Hachez les gousses d'ail, les pruneaux et les baies, mélangez avec les ingrédients liquides et prenez 1 cuillère à soupe. cuillère trois fois par jour pendant 14 jours.

Quelques recettes supplémentaires pour restaurer la microflore vaginale normale :

• mélangez du jus d'aloès avec de l'huile végétale dans des proportions égales, trempez un tampon dans le mélange et insérez-le dans la cavité vaginale pendant la nuit ;
• l'écorce de chêne (1 cuillère à soupe) est versée dans un thermos avec 300 ml d'eau bouillante. Laisser agir 3 heures, filtrer et utiliser pour les douches vaginales du soir ;
• humidifiez le tampon dans de l'huile d'argousier et insérez-le dans la cavité vaginale pendant la nuit ;
• prenons 5 cuillères à soupe. cuillères de feuille de cassis hachée, jeter dans l'eau bouillante, ajouter 5 gousses d'ail passées au pressoir, retirer du feu et verser le jus d'un demi citron. Filtrez le mélange et buvez ½ verre jusqu'à 4 fois par jour.

Il est utile de boire 1 verre de kéfir ou de yaourt frais par jour le soir. Le lait aigre frais du lait de chèvre est particulièrement utile. Il est important que le produit soit frais : le vieux kéfir ou le lait aigre ne contient pas de bactéries bénéfiques actives qui profiteront à l'organisme.

Ne vous douchez jamais avec du kéfir ou du yaourt, cela ne ferait qu'empirer la situation. Les produits laitiers fermentés n'ont un effet bénéfique que lorsqu'ils sont consommés par voie orale.

Parfois, il est judicieux d'effectuer un traitement préventif 1 à 2 fois par an. Dans un premier temps après le traitement, il est conseillé de se faire examiner tous les trois mois pendant un an. Suivez les recommandations de votre médecin, car la dysbiose vaginale est un problème très courant et désagréable qui peut être traité : le traitement est particulièrement efficace dans les premiers stades de la maladie.