Qui est le hobbit Bilbon ? Où vivent les Hobbits ? Les Hobbits et John Tolkien

Le 21 septembre marquait le 80e anniversaire de l'un des contes de fées les plus étonnants, devenu partie intégrante du patrimoine culturel anglais. J. R. R. Tolkien est l'histoire préférée de millions d'enfants et d'adultes à travers le monde. Ces créatures étonnantes font désormais partie du folklore anglais, tout comme les gnomes en Allemagne ou les trolls en Scandinavie. Un grand nombre de gens ne soupçonnent même pas que les Hobbits ont simplement été inventés par Tolkien, en supposant qu'ils font irruption dans ses œuvres directement à partir des pages de légendes anciennes. Qu'il ait lu les livres de Tolkien ou regardé les films de Peter Jackson, n'importe qui peut recréer dans son esprit le look typique du Hobbit.

Dans le monde créé par l'écrivain, il s'agissait de créatures humanoïdes, mesurant entre deux et quatre pieds (1 pied -30,48 cm) de hauteur, vivant dans des terriers confortables qu'ils creusaient. Les propriétaires de doigts longs, de visages bien nourris et joyeux, de cheveux bruns bouclés et de pieds inhabituels, disproportionnés par rapport à leur taille, grands, grossiers et poilus. Des gens simples, peu sophistiqués et conservateurs, comme le soulignait Tolkien. Les excès qu'ils se permettaient comprenaient l'amour des vêtements clairs et les six repas obligatoires par jour. La passion particulière des Hobbits est l'habileté de fumer du tabac à pipe, qu'ils considèrent comme leur contribution à la culture du monde. Mais d'où viennent les Hobbits, et étaient-ils uniquement une création de Tolkien ?

L'histoire de la façon dont l'écrivain a créé les Hobbits est bien connue. Tolkien se souvient comment, dans les années 1930, il corrigeait les copies d'examen d'un étudiant et tournait la page de l'une d'elles pour découvrir qu'il avait « heureusement laissé la suivante vierge (quelle chose de plus agréable pourrait arriver à un examinateur ?), et je avait écrit dessus : "B Il y avait un hobbit dans un trou dans le sol." Les noms et les titres créent toujours une histoire dans mon imagination. Finalement, j’ai décidé que je devrais en apprendre davantage sur ce que sont les Hobbits. Cependant, des recherches minutieuses menées après la mort du professeur ont révélé que la désignation « hobbits » a précédé son développement créatif, bien qu'avec une signification légèrement différente. Cette désignation n'apparaît qu'une seule fois dans une publication intitulée Denham Tracts, une série d'ouvrages sur le folklore datant des années 1840. Les Hobbits apparaissent dans le deuxième tome, dans la liste des êtres surnaturels, et sont décrits comme un type d'esprit. Il est prudent de dire que Tolkien a lu les Denham Tracts, mais il est peu probable que cette mention fugace des hobbits soit devenue une source d'inspiration pour le professeur, d'autant plus que les hobbits de Tolkien ne sont pas des esprits. Au contraire, ils sont respectueusement attachés à leur terre et à leur propre maison. Ils sont si matériels qu’ils contiennent soit très peu de magie, soit pas de magie du tout.

Les contemporains de l'écrivain ont suggéré que les hobbits sont proches des lapins, au moins, leurs noms se ressemblent tellement ( Hobbit et lapin) , mais Tolkien a rejeté cette suggestion avec bonhomie. Mais il y avait de bonnes raisons. Ainsi, les trolls qui ont capturé Bilbon l'appellent un lapin. L'aigle qui porte Bilbon fait également cette comparaison : "Tu ne devrais pas avoir peur comme un lapin, même si tu lui ressembles." Et Thorin le secoue comme un lapin. Rabbit est un mot inhabituel dans la langue anglaise. Contrairement à la plupart des autres mammifères, comme les lièvres, les belettes, les blaireaux, les loutres ou les souris, ils n'ont pas de nom équivalent en vieil anglais ou en vieux norrois. La raison en était que les lapins ne sont apparus en Angleterre qu'au XIIIe siècle. Ils ont été amenés ici pour être élevés pour leur fourrure, puis se sont répandus dans la nature, devenant d'abord des représentants familiers de la faune anglaise, puis du folklore anglais.

D’un autre côté, les hobbits sont un peuple extrêmement anachronique de la Terre du Milieu. Tolkien souligne que le hobbit valorise avant tout le silence et la grâce, afin qu'il y ait moins de bruit et plus de verdure. Néanmoins, Bilbo est facilement discernable comme un Anglais, et très probablement de l’époque victorienne. Sa maison est tout à fait conforme à la maison d'un riche Anglais de l'époque, compte tenu du contenu des pièces, des coffres, des placards et des sous-sols. De plus, Bilbon fume la pipe, lit ses lettres du matin autour d'une tasse de thé et prend ses repas caractéristiques chaque jour à la même heure. À première vue, comme les autres hobbits, il ne rentre pas dans le monde des gnomes, des elfes, des dragons, des trolls, des sorciers et autres habitants de la Terre du Milieu. Cependant, c'est son anachronisme et son adhésion à la tradition qui permettent à Bilbo, et plus tard à Frodon, de résoudre des problèmes complexes, faisant des hobbits des héros universels. C'est avec les Hobbits qu'il est le plus facile pour le lecteur moyen de s'associer. Grâce à leur polyvalence, ils restent infiniment contemporains pour toute génération de lecteurs. La controverse autour des hobbits ne s'apaise pas ; les recherches sur leur origine se poursuivent encore aujourd'hui. De plus en plus de nouvelles hypothèses sont avancées, et chacune a le droit d'exister, ce qui n'affecte cependant en rien notre amour pour ces créatures étonnantes.

L'histoire du Hobbit J.R.R. Tolkien, comme le montre la biographie, a écrit pour ses enfants. Il n'a pas seulement composé l'histoire comme un « conte du soir », mais a utilisé toutes ses capacités en tant qu'excellent écrivain, scientifique et professeur à l'Université d'Oxford. L’histoire, dont le personnage principal est le hobbit Bilbo Baggins, contient, comme nous l’avons vu précédemment, une part de mythologie anglo-scandinave et une pincée d’imagination de l’auteur. C'est ainsi qu'est né le Hobbit, un petit homme avec des cheveux épais aux pieds, des oreilles pointues et, Tolkien donne au personnage un morceau de lui-même, avec une pipe dans la bouche.

Que signifie « hobbit » ? D’où vient le mot lui-même ? Qui a inspiré le hobbit Bilbo Baggins ? Comment se forme le caractère de ce personnage ? Quelle fonction remplit l’image de Bilbo dans l’histoire ? Nous tenterons de répondre à ces questions dans la prochaine partie de notre travail.

Le mot « Hobbit », selon Tolkien lui-même, est une forme abrégée du mot « Holbytlan », c'est-à-dire « habitants des trous » - habitants des trous ; selon d'autres versions, il combine le mot « lapin » (« lapin ») avec le mot moyen anglais « hob », qui était le nom de petites créatures magiques, bons farceurs et voleurs inoffensifs, empruntés par le folklore anglais à la tradition celtique. Les Hobbits sont un peuple habitant le nord de la Terre du Milieu (un continent qui est en quelque sorte un prototype de l’Europe dans le monde mythologique de Tolkien).

Les propriétés et habitudes originales des hobbits rappellent les petits personnages folkloriques (jambes velues, vue et ouïe fines, capacité de se déplacer silencieusement et disparaître rapidement) ou des images comiques (terre-à-terre, étroitesse d'esprit, conservatisme, commun sens). Les Hobbits sont comme les « petits frères » de l’homme.

C'est ce que l'auteur écrit à propos des hobbits au début de l'histoire : « Qui est un hobbit ? Peut-être vaut-il la peine de parler plus en détail des Hobbits, car à notre époque, ils sont devenus rares et évitent les Hauts Peuples, comme ils nous appellent les gens. Dans ce passage on voit que le monde des hobbits s'oppose au monde des hommes : "De nos jours ils sont devenus rares et fuient les Hauts Peuples..." Ainsi, on observe une division en 2 mondes : le monde réel, le nôtre , le monde du Haut Peuple, et le monde de la Terre du Milieu, le monde des créatures fantastiques où vit en sécurité le hobbit Baggins.

Le monde des hobbits hérite de nombreuses caractéristiques du monde humain, tant externes (description d'un trou, de la nourriture...) qu'internes (relations entre hobbits). La différence entre un hobbit et un homme réside tout d'abord dans son apparence : « Eux-mêmes sont un peuple petit, environ la moitié de notre taille et plus petit que les gnomes barbus. Les Hobbits n'ont pas de barbe. En général, ils n'ont rien de magique non plus, à l'exception de la capacité de disparaître rapidement et silencieusement dans les cas où toutes sortes de grands hommes stupides et maladroits, comme vous et moi, éclatent en bruit et en bruit comme des éléphants. Les Hobbits ont un ventre rebondi ; ils s'habillent de couleurs vives, principalement en vert et jaune ; Ils ne portent pas de chaussures, car leurs pieds ont naturellement des semelles en cuir dur et une fourrure brune épaisse et chaude, tout comme leur tête. Seulement sur la tête ça s'enroule. Les Hobbits ont de longs doigts sombres et adroits, des visages bon enfant ; Ils rient profondément (surtout après le déjeuner, et ils déjeunent généralement deux fois par jour, si possible).

La première chose à laquelle vous devez faire attention : un hobbit est une créature qui « se compose » d’un homme et d’un lapin. Tolkien a utilisé une technique bien connue dans la mythologie, où l'on trouve souvent des créatures combinant humain et animal, comme un centaure.

Comme nous le voyons, dans la description de l’apparence du héros, les deux mondes de l’auteur sont également présentés. Le hobbit est comparé aux « gnomes barbus » - représentants du monde irréel - et aux « cogneurs maladroits » - les humains. On sent que l'auteur privilégie davantage le monde des hobbits et des nains que le monde dans lequel il vit. Comparons : « toutes sortes de brutes stupides et maladroites, comme vous et moi, éclatent de bruit et de bruit comme des éléphants » et « les Hobbits ont de longs doigts sombres et adroits sur les mains, des visages bon enfant » ; "Les Hobbits ont un ventre rebondi" - l'utilisation de suffixes diminutifs indique l'attitude bienveillante de l'auteur envers le personnage.

Au fur et à mesure que l'épopée progresse, le sens allégorique de la « petitesse » des hobbits se révèle : l'ordinaire et l'ordinaire contiennent les débuts de grandes choses ; le sol de la grande histoire est la vie quotidienne et la vie quotidienne. L'« enracinement » des hobbits est la clé de leur caractère, dont les qualités quotidiennes sont capables de transformations étonnantes : la modestie en abnégation, le bon sens en ingéniosité héroïque, l'optimisme et l'amour de la vie en persévérance et courage.

Dans la faiblesse des hobbits (la banalité et les limitations quotidiennes) réside leur force (« Les Hobbits s'accrochent avec ténacité à ce monde » ; « ils se tiennent les deux pieds sur terre » ; « Parfois ils sont plus doux que le beurre, parfois ils sont plus durs que les vieux racines d'arbres"; "Une part de courage, une part de sagesse, combinées avec modération" - c'est ce que disent d'eux le magicien Gandalf, le propriétaire de la forêt Tom Bombadil et le nain Thorin).

Tolkien a délibérément créé les Hobbits petits afin de « faire ressortir chez les créatures physiquement faibles l'héroïsme étonnant et inattendu de l'homme ordinaire dans des circonstances extrêmes ».

La question de savoir où vit le hobbit est l'une des plus intéressantes de l'univers créé par le célèbre écrivain Tolkien. L'auteur lui-même a donné à plusieurs reprises à partir de ses œuvres des notes et des instructions sur la géographie de l'établissement de divers peuples, sur la base desquelles on peut se faire une idée plus détaillée de son monde fictif. La région dans laquelle vivait ladite tribu occupe une part importante dans la fantastique Terre du Milieu, rappelant à bien des égards tant par sa situation géographique que par le mode de vie de ses habitants de l'Angleterre médiévale.

Géographie

L'endroit où vit le hobbit s'appelle la Comté. Il s'agit d'une petite ville au nord-ouest de la zone mentionnée. Le nom a un double sens : d'une part, ce mot signifie « destin », d'autre part, c'est un nom propre. Un fait intéressant est que sur la carte de la Terre du Milieu, cette ville est située au même endroit que la patrie de l’écrivain. Cette zone est entourée de forêts, de collines et de marécages, mais les travailleurs acharnés ont élargi ses frontières et l'ont adaptée à leurs besoins économiques.

Le quartier est divisé en quartiers (ou quatre). La partie nord est couverte de forêts et est la moins peuplée. La partie ouest de la région où vit le hobbit était composée de plusieurs villages. Une partie de la tribu Tuk vivait également ici. Il y avait ici un marais, ainsi que la ville de Hobbiton, où vivaient les personnages principaux de la célèbre franchise cinématographique. En apparence, cela ressemblait davantage à un village situé sur une colline.

Développements

A quelque distance du village il y avait un moulin et une cour. Le premier bâtiment avait sa propre histoire intéressante. Au début, il fonctionnait grâce à l'eau, mais très vite il a été converti pour les besoins industriels, ce qui a causé beaucoup de problèmes à la population locale. Cependant, lorsque le sorcier maléfique a été vaincu, il a été démoli car il polluait l'environnement. L'endroit où vit le hobbit était constitué de nombreuses grottes où vivaient ces habitants. De plus, il y avait un pont en arc et quelque chose qui ressemblait à un pub moderne, que les héros visitaient souvent.

Économie et nature

Les habitants de la Comté se distinguaient par leur travail acharné extraordinaire. Ils vivaient principalement de l’agriculture ; leur industrie n’en était qu’à ses balbutiements. Par conséquent, Hobbiton possédait de nombreux potagers et de beaux jardins. La zone était couverte de collines basses, entre lesquelles se trouvaient des sentiers étroits. Dans la région se trouvait un magnifique grand lac que les personnages de la trilogie culte admiraient si souvent.

L'une des franchises les plus célèbres du cinéma mondial est le film « Le Seigneur des Anneaux ». Où vivait le hobbit est une question qui intéresse probablement tous les fans du célèbre univers créé par Tolkien sur papier et Jackson sur grand écran. Les fans aiment particulièrement les petites maisons qui parsèment les collines et les collines de Hobbiton. Ils sont de petite taille, ont des portes rondes et devant chaque entrée se trouve une boîte aux lettres spéciale.

Le principal lieu de divertissement de la population était un immense arbre, où des fêtes étaient périodiquement organisées. Comme dans toute la Comté, les arbres fruitiers poussaient en abondance dans ce village : après tout, la région était célèbre pour son orge et ses fruits. De plus, les petites gens s'adonnaient activement au jardinage et à la culture de légumes.

Autres bâtiments

Assez souvent, les fans de la célèbre saga cinématographique demandent où vivait le hobbit dans le film « Le Seigneur des Anneaux ». Le petit village où vivaient les personnages principaux du film porte le nom de la tribu elle-même. La vie en elle se déroulait calmement et sereinement, rappelant un peu un coin tranquille de la bonne vieille Angleterre. En plus des pièces d'habitation, il y avait ici un certain nombre de dépendances, par exemple un hangar spécial pour le bois de chauffage. Devant de nombreuses maisons se trouvent d'autres articles ménagers : pots de fleurs, maçonnerie.

Des lieux de divertissement

Les habitants du village mentionné aimaient s'amuser dans la prairie festive. Il y a une balançoire accrochée à l’un des arbres, ce qui indique le penchant des héros pour s’amuser. Le pub Green Dragon mérite une mention spéciale. Ce bâtiment était particulièrement populaire et apprécié des habitants, même s'il était assez primitif dans sa conception : par exemple, il avait Mais à l'intérieur, il était très chaleureux et confortable. Dans la pièce principale il y avait des chaises en bois et des cheminées. Ici, le propriétaire a offert aux invités de la bière, la boisson préférée des résidents. Il y avait un panneau d'affichage à proximité. Les Hobbits aimaient pêcher, c'est pourquoi dans leur village il y avait des bateaux sur lesquels ils naviguaient autour du lac.

Le film recrée de manière assez fiable l'atmosphère fabuleuse de ce célèbre fantasme. Le lieu même où a eu lieu le tournage est toujours apprécié des touristes. Jackson a adopté une approche très prudente dans la création des paysages, dont certains sont encore préservés sur l'une des îles de Nouvelle-Zélande. Ainsi, le film « Le Seigneur des Anneaux » a acquis une signification culte. L'endroit où vivait le hobbit est un sujet qui ne perdra peut-être jamais de sa pertinence, comme en témoignent les nombreux voyages touristiques vers les lieux où l'image a été créée.

Gnomes
Hobbits
Ents
Aigles
Orques
Trolls
Dragons Autre

Nations hobbites

Dans la préface du Seigneur des Anneaux, trois anciennes tribus de hobbits sont mentionnées, qui ont ensuite fusionné en une seule nation :

• jambes poilues(Anglais) Pieds-de-nu) - plus sombre et plus petit que les autres hobbits. Ils préféraient les collines et les collines. L'auteur les appelle « les hobbits les plus réels et les plus corrects », les plus conservateurs par rapport aux autres tribus. Les représentants typiques des Hairfoots sont Samwise Gamgee, ainsi que Bilbo et Frodon Baggins (tous deux du côté de leur père).
• poignées(Anglais) Etages) - grands et forts, installés dans les vallées fluviales et dans les plaines (vraisemblablement, Meriadoc Brandybuck, ainsi que Sméagol-Gollum et son frère Deagol en faisaient partie).
• forestiers(Anglais) Peaux de Fallope) - à la peau claire et de grande taille (selon les standards des hobbits), vivait dans les forêts (les représentants typiques sont la famille Took, dont Peregrin Took, célèbre grâce au roman « Le Seigneur des Anneaux »).

Mode de vie

Selon les descriptions présentées notamment dans le prologue du roman épique « Le Seigneur des anneaux », les hobbits vivent sédentaires dans des trous souterrains ou dans des maisons en surface. Les trous des riches hobbits sont très bien aménagés : le sol est carrelé et recouvert de moquette, les murs sont recouverts de panneaux. Les portes et les fenêtres des terriers sont généralement rondes, les poignées de ces portes sont situées exactement au milieu et les cadres sont peints dans les couleurs jaune et verte préférées des hobbits (une description plus détaillée de la maison du hobbit est la description de Bilbo Baggins ' maison). Les Hobbits n'ont pas de villes ; ils vivent dans des villages ruraux plus ou moins grands.

Les Hobbits sont principalement engagés dans l'agriculture. On sait de manière fiable qu'ils cultivent de l'orge, du tabac et du raisin. Ils cultivent également d’autres céréales et légumes. Ils brassent de la bonne bière et produisent les meilleures variétés de tabac à pipe de la Terre du Milieu. Ils n'aiment pas les appareils mécaniques en tant que tels et ne les fabriquent pas, bien qu'ils fabriquent des charrettes, construisent des moulins et fabriquent divers outils ruraux, ainsi que d'autres choses nécessaires à la vie. Ils construisent des routes et des ponts. Ils tiennent des tavernes.

Les Hobbits aiment beaucoup les invités, et souvent les longs couloirs menant de la porte d'entrée au fond du trou sont dotés de crochets et d'étagères et bordés de porte-parapluies. Les Hobbits aiment aussi manger, ils peuvent manger six fois par jour. Ils adorent fumer la pipe, comme l'auteur Tolkien, et fumer du tabac raffiné est vénéré parmi eux comme un art particulier. Les Hobbits sont passionnés par la généalogie (c'est pourtant pratiquement la seule science qui les intéresse). Ils aiment aussi le jardinage et peuvent travailler longtemps dans leur jardin. Dans une conversation avec le fils du gouverneur du Gondor, Faramir, le hobbit Frodon mentionne spécifiquement : « Nous tenons vraiment les jardiniers en haute estime » :

Les Hobbits aiment une vie calme et mesurée, essaient d'éviter les aventures dangereuses et ne quittent presque jamais leur pays d'origine. Le livre « Le Hobbit, ou aller-retour » cite les paroles de Bilbo Baggins, qui peuvent à juste titre être considérées comme le leitmotiv tacite de tout hobbit « correct » :

Les relations sociales et la hiérarchie des hobbits ne peuvent pas être qualifiées de complètement démocratiques : au contraire, dans leurs villages se trouvent des seigneurs féodaux et des hobbits de niveau intermédiaire engagés dans le travail manuel. Ainsi, Samwise Gamgee Frodo Baggins présente Faramir comme « un digne hobbit pris à son service » :

Sam lui-même s'adresse à Frodon et Bilbon comme à des « seigneurs » et les traite comme des aristocrates, manifestement supérieurs à lui intellectuellement, connaissant la littérature, l'histoire et les langues. En effet, les Baggins sont un « sang bleu » typique : ils possèdent un riche domaine, se livrent à l'extravagance, ne se livrent à aucun travail physique, mais s'intéressent à la linguistique, à la philologie, à l'histoire, à la littérature :

D’abord, Bilbo lui-même, puis Frodon, écrivent une chronique à caractère artistique. Bilbo enseigne indépendamment à son neveu la langue elfique (ce qui pour le hobbit moyen est un non-sens et une perte de temps nécessaire pour des questions urgentes plus importantes). Cependant, au fil des années, gagnant le respect de ses voisins, Sam devient lui-même maire et chroniqueur.

Les Hobbits dans la culture

Le groupe de folk rock russe « The Hobbit Shire » a écrit et interprété une chanson comique « Comment le Hobbit cherchait des chaussettes ».

Un autre groupe punk russe, « The King and the Clown », a sorti la chanson « Hobbit Wine ».

• Hobbit Tétramorium(fourmi)

Hobbits célèbres

• Sméagol, alias Gollum

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Remarques

Voir ce modèle Personnages "Le Hobbit" et "Le Seigneur des Anneaux" Personnages "Le Silmarillion" Géographie Batailles Artefacts Races et peuples

Un extrait caractérisant les Hobbits

- Tu me cherchais - pourquoi ? – a demandé Veya en me regardant attentivement dans les yeux.
Son regard était également très inhabituel - comme si, avec son regard, elle transmettait simultanément des images que je n'avais jamais vues et dont, malheureusement, je ne comprenais pas encore le sens.
- Et ainsi? – a demandé le bébé « star » en souriant.
Quelque chose a « flashé » dans ma tête... et une vision époustouflante d'un monde complètement étranger, mais incroyablement beau, s'est ouverte... Apparemment celui dans lequel elle vivait autrefois. Ce monde était un peu similaire à celui que nous avions déjà vu (qu'elle s'était créé sur les « étages »), et pourtant, d'une manière ou d'une autre, c'était un peu différent, comme si là je regardais un tableau peint, et maintenant je soudain j'ai vu cette photo en réalité.
Au-dessus de la terre vert émeraude, très « juteuse », illuminant tout autour d'une lumière bleuâtre inhabituelle, un soleil bleu violet incroyablement beau et brillant se levait joyeusement... C'était un matin extraterrestre, apparemment extraterrestre... Toute la verdure poussant sauvagement ici, à cause des rayons du soleil tombant sur elle, scintillait des diamants violets dorés de la rosée matinale « locale », et, se lavant joyeusement avec eux, se préparait pour la nouvelle journée merveilleuse à venir... Tout autour était parfumé de couleurs incroyablement riches, trop vives pour les nôtres, habituées à tout ce qui est « terrestre », œil. Au loin, des nuages ​​​​bouclés rose tendre, presque « denses », comme de beaux oreillers roses, tourbillonnaient dans le ciel recouvert d'une brume dorée. Soudain, de l'autre côté, le ciel brillait d'un éclat doré. Je me suis retourné et je me suis figé de surprise - de l'autre côté, un deuxième soleil incroyablement énorme, rose doré, s'est levé royalement !.. Il était beaucoup plus grand que le d'abord, et il semblait qu'il était plus gros que lui planètes... Mais ses rayons, contrairement au premier, pour une raison quelconque brillaient incomparablement plus doux et plus affectueux, rappelant un câlin chaleureux « moelleux »... Il semblait que cet énorme, une bonne étoile était déjà fatiguée des soucis quotidiens, mais néanmoins, par habitude, elle a donné à cette planète incroyablement belle sa dernière chaleur et, déjà « se préparant à prendre sa retraite », a cédé volontiers la place au jeune soleil « mordant », qui venait juste de commençait son voyage céleste et brillait vivement et joyeusement, n'ayant pas peur d'éclabousser sa jeune chaleur, inondant généreusement tout autour de lumière.
En regardant autour de moi avec surprise, j'ai soudainement remarqué un phénomène bizarre - les plantes avaient une deuxième ombre... Et pour une raison quelconque, cela contrastait très fortement avec la partie éclairée - comme si le clair-obscur était peint avec des couleurs vives et flashy, nettement opposées les unes aux autres. autre. Dans la partie sombre, l’air scintillait d’étoiles miniatures brillantes, clignotant au moindre mouvement. C'était d'une beauté folle... et incroyablement intéressant. Le monde magique éveillé résonnait de milliers de voix inconnues, comme pour annoncer joyeusement son heureux éveil à l'univers entier. J'ai ressenti très fortement, presque en réalité, à quel point l'air était incroyablement pur ici ! C'était parfumé, rempli d'odeurs étonnamment agréables et inconnues, qui rappelaient en quelque sorte subtilement les odeurs des roses, s'il y en avait ici mille variétés différentes en même temps. Partout, à perte de vue, les mêmes énormes « coquelicots » rouge vif étaient rouges... Et c'est seulement à ce moment-là que je me suis souvenu que Veya m'avait apporté la même fleur ! Je lui ai tendu la main - la fleur coulait doucement de sa paume fragile sur ma paume, et tout à coup, quelque chose a fortement « cliqué » dans ma poitrine... J'ai été surpris de voir à quel point un cristal incroyable... Il a palpité et a tout changé l'heure, comme pour montrer ce que cela pourrait être d'autre. Je me figeai sous le choc, complètement hypnotisé par le spectacle qui s'ouvrait, et ne pouvais détacher mes yeux de la beauté toujours nouvelle qui s'ouvrait...
"Eh bien," dit Veya avec contentement, "maintenant tu peux le regarder quand tu veux!"
– Pourquoi ce cristal est-il sur ma poitrine si tu le mets sur mon front ? – Je me suis finalement décidé à poser la question qui me tourmentait depuis plusieurs jours.
La jeune fille fut très surprise, et après avoir réfléchi un peu, elle répondit :
"Je ne sais pas pourquoi tu demandes, tu connais la réponse." Mais si vous voulez l'entendre de moi, s'il vous plaît : je viens de vous le donner par l'intermédiaire de votre cerveau, mais vous devez l'ouvrir là où sa véritable place devrait être.
- Comment étais-je censé le savoir ? - J'ai été surpris.
Les yeux violets m'ont étudié très attentivement pendant plusieurs secondes, puis une réponse inattendue est venue :
– Je le pensais – tu dors encore... Mais je ne peux pas te réveiller – d'autres te réveilleront. Et ce ne sera pas le cas maintenant.
- Et quand? Et qui seront ces autres ?..
– Tes amis... Mais tu ne les connais pas maintenant.
- Comment saurai-je qu'ils sont amis, et que c'est bien eux ? – Ai-je demandé, perplexe.
"Tu t'en souviendras," sourit Veya.
- Est-ce que je m'en souviendrai ?! Comment puis-je me souvenir de quelque chose qui n’existe pas encore ?.. » Je la regardais, abasourdi.
- Ça existe, mais pas ici.
Elle avait un sourire très chaleureux qui la rendait incroyablement belle. Il semblait que le soleil de mai sortait de derrière un nuage et illuminait tout autour.
– Êtes-vous tout seul ici sur Terre ? – Je ne pouvais pas y croire.
- Bien sûr que non. Nous sommes nombreux, juste différents. Et nous vivons ici depuis très longtemps, si c'est ce que vous vouliez demander.
-Que faites-vous ici? Et pourquoi es-tu venu ici ? – Je ne pouvais pas m'arrêter.
– Nous aidons en cas de besoin. Je ne me souviens pas d’où ils venaient, je n’étais pas là. Je regardais juste comment tu vas maintenant... C'est ma maison.
La petite fille devint soudain très triste. Et je voulais l'aider d'une manière ou d'une autre, mais, à mon grand regret, ce n'était pas encore en mon pouvoir...
– Tu veux vraiment rentrer chez toi, n'est-ce pas ? – J'ai demandé avec précaution.
Veya hocha la tête. Soudain, sa silhouette fragile a brillé... et je suis resté seul - la fille « star » a disparu. C’était très, très malhonnête !.. Elle ne pouvait pas se lever et partir !!! Cela n'aurait jamais dû arriver !.. Le véritable ressentiment d'un enfant, dont le jouet préféré a été soudainement enlevé, faisait rage en moi... Mais Veya n'était pas un jouet, et, pour être honnête, j'aurais dû lui être reconnaissant. elle pour le fait qu'elle est réellement venue vers moi. Mais dans mon âme « souffrante » à ce moment-là, une véritable « tempête émotionnelle » détruisait les grains de logique restants, et une confusion totale régnait dans ma tête... Par conséquent, il n'était pas question de pensée « logique » pour le moment, et moi, « mort », chagriné par sa terrible perte, complètement « plongé » dans l'océan du « désespoir noir », pensant que mon invitée « vedette » ne reviendrait plus jamais vers moi... J'avais tellement envie de lui demander plus! Et soudain, elle l'a pris et a disparu... Et puis tout à coup, j'ai eu très honte... Si tout le monde lui demandait autant que je voulais lui demander, elle n'aurait pas le temps de vivre !.. Cette pensée m'a immédiatement calmé . J'aurais simplement dû accepter avec gratitude toutes les choses merveilleuses qu'elle a réussi à me montrer (même si je n'ai pas encore tout compris), et ne pas me plaindre du destin pour l'insuffisance du « prêt » souhaité, au lieu de simplement déplacer mon paresseux « circonvolutions » et trouver les réponses aux questions qui me tourmentaient. Je me suis souvenu de la grand-mère de Stella et j’ai pensé qu’elle avait tout à fait raison lorsqu’elle parlait des dangers de recevoir quelque chose pour rien, car rien ne pouvait être pire qu’une personne habituée à ne prendre que des choses tout le temps. De plus, peu importe combien il en prend, il n’aura jamais la joie d’avoir réalisé quelque chose lui-même, et n’éprouvera jamais le sentiment unique de satisfaction d’avoir créé quelque chose lui-même.
Je suis resté assis seul pendant un long moment, « mâchant » lentement la matière à réflexion qui m'avait été donnée, pensant avec gratitude à l'incroyable fille « star » aux yeux violets. Et elle a souri, sachant que maintenant je ne m'arrêterais certainement jamais jusqu'à ce que je découvre qui sont ces amis que je ne connais pas, et de quel genre de rêve ils devraient me réveiller... Alors je ne pouvais même pas imaginer, que , peu importe mes efforts, et peu importe mes efforts, cela n'arrivera qu'après de très nombreuses années, et mes « amis » me réveilleront vraiment... Seulement, ce ne sera pas du tout ce que je pourrais jamais imaginez même devinez...

Homo floresiensis est une possible espèce fossile naine d'humains. On les appelle aussi « hobbits » par analogie avec les créatures inventées par J. R. R. Tolkien.

Les restes de cette espèce ont été découverts pour la première fois en 2003 sur l'île de Flores en Indonésie par un groupe conjoint d'archéologues australo-indonésiens à la recherche de preuves de la migration des humains modernes d'Asie vers l'Australie. Le groupe était dirigé par Mike Morwood et Peter Brown. Les chercheurs ne s'attendaient pas du tout à la découverte d'une nouvelle espèce et ont été surpris par la découverte d'un squelette bien conservé, désigné LB1 (du nom de la grotte de Liang Bua dans laquelle il a été trouvé) et est devenu le spécimen type. (holotype). Il s’agirait du squelette d’une femme âgée d’environ 30 ans. Il était surnommé « La Petite Dame de Flores » ou « Flo ».

Au cours de fouilles ultérieures, 7 autres squelettes ont été découverts, âgés de 38 à 13 000 ans. L'un des os de la main découverts, attribué à Homo Flores, a environ 74 000 ans. Les restes n'avaient pas été pétrifiés (fossilisés) et avaient la consistance d'un « papier buvard humide » et devaient être soigneusement séchés avant d'être retirés du sol. Ils font l’objet d’études intensives afin de déterminer leur espèce.

Alors, à quelle conclusion les scientifiques sont-ils arrivés ?

De nombreux outils en pierre complexes ont également été trouvés dans la grotte, situés dans des horizons archéologiques âgés de 13 à 95 000 ans et d'une taille adaptée à des personnes mesurant environ 1 m de haut.

La nouvelle espèce a été annoncée le 28 octobre 2004 et a rapidement été surnommée le « hobbit » (d'après le personnage fictif du livre du même nom de J. Tolkien). Le nom scientifique Homo hobbitus a même été proposé. L'espèce était à l'origine placée dans son propre genre et nommée Sundanthropus floresianus. Cependant, après qu’il soit devenu clair que le crâne avait des caractéristiques humaines, la créature a été classée dans le genre Homo.
Homo flores se distingue de toutes les autres espèces disparues par sa taille naine. La taille des adultes ne dépasse que légèrement 1 m. Ainsi, la hauteur approximative de LB1 est de 106 cm, celle de LB8 (sur la base des mesures du tibia) est de 109 cm. Cette hauteur est en dehors de la plage normale pour une personne moderne et est sensiblement inférieure à celle d'une personne moderne. la taille moyenne des adultes des représentants les plus petits des peuples vivants.

Le poids corporel était d'environ 25 kg. C'est sensiblement plus petit non seulement par rapport à l'homme moderne, mais aussi par rapport à l'Homo erectus, que certains scientifiques considèrent comme son ancêtre immédiat. De plus, H. floresiensis est encore plus léger que les australopithèques qui ont vécu plusieurs millions d'années avant lui. Que. c'est l'espèce d'hominidé la plus petite et la plus légère découverte à ce jour.

Le volume cérébral était également petit - LB1 avait environ 426 cm3, ce qui est proche du volume cérébral des chimpanzés et des australopithèques. Le rapport entre la masse cérébrale et la masse corporelle se situe entre H. erectus et les grands singes. Cependant, malgré le volume total du cerveau, qui est presque quatre fois plus petit que celui de l'homme moderne, certaines zones du cortex préfrontal responsables de fonctions supérieures ont une taille comparable à celle de l'homme moderne.

Le squelette de H. floresiensis présentait des caractéristiques qui confirment son statut d'espèce indépendante. Une étude des os du poignet a montré que leur structure est similaire à celle des os des chimpanzés ou des australopithèques, mais diffère de la structure des os des humains modernes. Des études sur les os et les articulations des bras et des jambes ont montré des résultats similaires. En particulier, chez l'homme moderne, la tête supérieure de l'humérus pivote par rapport au plan de l'articulation du coude selon un angle de 145 à 165 degrés. Pour Homo Flores, cet angle était d'environ 120 degrés. Combiné avec la forme de sa clavicule et de son omoplate relativement plus courtes, cela faisait légèrement avancer ses épaules, comme s'il « haussait les épaules ». Ses pieds étaient inhabituellement plats et longs par rapport à la taille de son corps. Une telle structure les obligeait à plier beaucoup plus fortement leurs jambes au niveau de l'articulation du genou lors de la marche et faisait de H. floresiensis un marcheur très peu important. Les orteils avaient une forme inhabituelle, les gros orteils étant très courts.

Peu de temps après l'annonce de la découverte de H. floresiensis, l'anthropologue indonésien Teuku Jacob a exprimé des doutes sur l'appartenance des restes à une nouvelle espèce. Il a suggéré qu'il s'agissait d'une personne moderne atteinte de microcéphalie. Cependant, les recherches menées par le paléoneurologue Dean Falk ont ​​rejeté cette possibilité. Un scanner du crâne, dont les résultats ont été publiés en 2005, n'a révélé aucune preuve de défauts dans la formation du crâne et du cerveau. Les résultats d’une étude de 2007 fournissent des preuves supplémentaires de l’absence de microcéphalie. Une étude comparative a été réalisée sur un endocast virtuel du crâne LB1, des cerveaux de neuf microcéphales et de dix personnes normales. En conséquence, il a été constaté que la forme du crâne LB1 est similaire à celle du crâne d’une personne en bonne santé, mais présente des caractéristiques uniques supplémentaires que l’on peut attendre d’une nouvelle espèce. Contrairement aux microcéphales, les lobes frontaux et temporaux sont bien développés, mais leur structure diffère de celle des lobes correspondants chez l'homme moderne.

Les résultats d'études comparatives d'autres auteurs, publiées en 2008-2009, prouvent également l'incohérence de l'hypothèse de la microcéphalie.

En juin 2006, l'anatomiste Gary Richards a présenté une nouvelle hypothèse dont l'essentiel est que la stature naine d'Homo flores s'explique par le syndrome de Laron, une maladie héréditaire dans laquelle les tissus deviennent insensibles à l'hormone de croissance. L'année suivante, un groupe de scientifiques, dont G. Richards, a publié un article affirmant que les caractéristiques morphologiques de H. floresiensis ne sont pas significativement différentes de celles des personnes atteintes du syndrome de Laron.

Cependant, le document note que la présence ou l'absence du syndrome de Laron ne peut être déterminée de manière fiable que par des tests ADN, si cela est possible. Les critiques de l'hypothèse soulignent qu'à l'exception de leur petite taille, les personnes atteintes du syndrome de Laron sont différentes d'Homo flores.
Crétinisme endémique

En 2008, les chercheurs australiens Peter Obendorf, Charles Oxnard et Ben Kefford ont proposé que LB1 et LB6 souffraient d'un crétinisme endémique myxoedème causé par une hypothyroïdie congénitale et faisaient partie de la population touchée de l'île. Cette maladie est causée par divers facteurs, notamment : carence en iode, et se produit encore parmi la population indonésienne locale.

Les personnes touchées par cette maladie naissent avec une glande thyroïde qui ne fonctionne pas, ce qui se traduit par une petite taille et une petite taille de cerveau. Cependant, leur retard mental et leurs déficiences motrices sont moins prononcés que ceux des crétins d'origine neurologique. Selon les auteurs de l'étude, des conditions environnementales critiques se sont développées sur l'île de Flores il y a environ 18 000 ans, à l'époque à laquelle les vestiges sont datés. Selon les auteurs, de nombreuses caractéristiques des restes (telles qu'une selle turcique élargie, des humérus inhabituellement droits et faiblement tordus, des membres relativement épais, des prémolaires inférieures à double racine et une morphologie carpienne primitive) peuvent être expliquées par leur hypothèse.

Cependant, D. Falk a objecté que, selon les résultats de la tomodensitométrie, la taille de la « selle turcique » n'est pas plus grande que d'habitude. Peter Brown a souligné à ce propos que la « selle turcique » était très mal conservée et qu'aucune conclusion significative ne pouvait être tirée de ses mesures.

En 2009, Colin Groves et Katharine Fitzgerald ont soumis un article à la Société australienne de biologie humaine comparant les os de Flores à ceux de dix patients atteints de crétinisme endémique. L'étude s'est concentrée sur les caractéristiques anatomiques caractéristiques de cette maladie. Aucune similitude n’a été trouvée à la suite de l’étude.
En 2012, Brown a comparé la morphologie squelettique et dentaire d'Homo flores et de ceux atteints de crétinisme. Il a conclu que H. floresiensis n’est pas un humain moderne souffrant de la maladie.

Les preuves existantes soutiennent l'hypothèse selon laquelle Homo flores est le dernier descendant des premières espèces humaines africaines, avec lesquelles il partage de nombreuses caractéristiques morphologiques. Cette hypothèse fournit une explication plus plausible des caractéristiques de H. floresiensis par rapport aux mutations génétiques et aux maladies précédemment émises.

Cependant, aucune des hypothèses existantes ne peut expliquer l’ensemble des caractéristiques trouvées chez une espèce donnée, ni pourquoi ces caractéristiques sont si similaires à celles d’une maladie.

En 2006, deux groupes de scientifiques ont tenté simultanément d’extraire l’ADN d’une dent découverte en 2003, mais tous deux ont échoué. Les raisons possibles d'un échec incluent l'extraction de l'ADN de la dentine (alors que le ciment dentaire a une teneur plus élevée en ADN) et une vitesse de forage trop élevée, ce qui pourrait entraîner une dégradation de l'ADN due à la chaleur.

Début décembre 2004, T. Jacob a retiré la plupart des restes du Centre national de recherche archéologique de Jakarta avec la permission d'un seul des chefs de projet et les a cachés pendant 3 mois. Certains scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant au fait que des preuves scientifiques importantes pourraient être appropriées par un petit groupe de chercheurs qui ne permettront pas à d'autres scientifiques de les voir ni de publier les résultats de leurs propres recherches. Jacob a restitué les restes le 23 février 2005, mais à la grande horreur de ses collègues, certains d'entre eux ont été gravement endommagés et deux os de jambe manquaient complètement.

Jacob a nié tout acte répréhensible, affirmant que les dommages avaient été causés lors du transport de Yogyakarta à Jakarta. Cependant, selon les rapports d'autres scientifiques, la nature des dommages est complètement différente : des preuves physiques indiquent la destruction des échantillons lors de la fabrication des pièces moulées. Par exemple, une des mâchoires a été cassée puis recollée, les pièces étant assemblées selon le mauvais angle.

En 2005, les autorités indonésiennes ont fermé l'accès à la grotte. Certains médias (par exemple la BBC) ont émis l'hypothèse que la raison de cette interdiction était une tentative de protéger Jacob, salué comme le « roi indonésien de la paléoanthropologie », des preuves de ses erreurs. L'accès à la grotte a été à nouveau autorisé en 2007, peu après la mort de Jacob.

Déjà en 2013, des scientifiques américains qui avaient créé un modèle du corps d'Homo floresiensis avaient réfuté l'hypothèse selon laquelle les restes d'Homo floresiensis correspondraient aux restes d'une personne moderne souffrant de microcéphalie.

«J'ai du mal à croire que des changements évolutifs puissent aboutir à un mode de transport moins économique», répond William Jungers, participant à l'étude, aux opposants.

Comme vous le savez, il est avantageux pour un animal qui se déplace sur deux membres d'avoir de longues pattes. Nous pensons que les os courts d’Homo flores sont des caractéristiques primitives préservées des temps anciens. » La version complète du rapport des scientifiques a été publiée dans la revue Significance.

L'article original est sur le site InfoGlaz.rf Lien vers l'article à partir duquel cette copie a été réalisée -