Date limite pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail. La certification des lieux de travail a été remplacée par une évaluation spéciale des conditions de travail. Sud - dates

Depuis le 1er janvier 2014, au lieu de la certification du lieu de travail, une évaluation spéciale des conditions de travail a été introduite, qui doit être effectuée conformément à la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ. En conséquence, les résultats de la certification des lieux de travail pour les conditions de travail, délivrée après le 31 décembre 2013, ne peuvent être utilisés (article 2 de la lettre du ministère du Travail de Russie du 13 mars 2014 N 17-3 / B-113). Rappelons qu'en vertu de la partie 12 de l'art. 209 du Code du travail de la Fédération de Russie dans l'ancienne version, la certification a été effectuée de la manière approuvée par l'arrêté du ministère de la Santé et du Développement social de Russie du 26 avril 2011 N 342n (ci-après dénommée la procédure de certification) . Une évaluation particulière des conditions de travail était auparavant prévue dans la partie 4 de l'art. 58.3 de la loi fédérale n° 212-FZ du 24 juillet 2009 comme base d'exonération du paiement des primes d'assurance aux tarifs supplémentaires. Partie 4 art. 58.3 de la loi fédérale du 24 juillet 2009 N 212-FZ a perdu sa vigueur le 1er janvier 2014 (alinéa « d », paragraphe 4 de l'article 13 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 421-FZ).

Par analogie avec les résultats de la certification, les résultats d'une évaluation spéciale des conditions de travail sont notamment utilisés pour offrir aux salariés les garanties et compensations prévues par le Code du travail de la Fédération de Russie, ainsi que pour établir des tarifs supplémentaires d'assurance. cotisations à la Caisse de retraite de la Fédération de Russie, calculer les allocations (réductions) au tarif des cotisations à l'assurance sociale obligatoire contre les accidents du travail et les maladies professionnelles et justifier les mesures de financement visant à améliorer les conditions de protection du travail (article 7 de la loi fédérale de 28 décembre 2013 N 426-FZ).

Une évaluation particulière est réalisée concernant les conditions de travail de tous les salariés, à l'exception des travailleurs à domicile, des travailleurs à distance et de ceux qui travaillent pour des particuliers non entrepreneurs (article 3 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ). Des dispositions particulières sont prévues pour les employés civils et municipaux de l'État. Rappelons qu'à l'article 4 de la Procédure de Certification, d'autres exceptions ont été établies (en particulier, la certification ne pouvait pas être effectuée sur les lieux de travail où les salariés travaillaient uniquement sur des ordinateurs personnels).

La méthodologie pour mener une évaluation spéciale des conditions de travail (partie 3, article 8 de la loi fédérale n° 426-FZ du 28 décembre 2013) a été approuvée par arrêté du ministère russe du Travail n° 33n du 24 janvier 2014. Elle établit des exigences pour les procédures mises en œuvre dans le cadre d'une évaluation particulière : pour l'identification des facteurs de production potentiellement nocifs ou dangereux, leur recherche et leur mesure, l'affectation des conditions de travail sur le lieu de travail à une certaine classe (sous-classe) et la présentation de résultats (article 1 de la Méthodologie).

En règle générale, une évaluation des conditions de travail est effectuée au moins une fois tous les cinq ans, sauf s'il existe des motifs pour une évaluation imprévue (partie 4, articles 8 et 17 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ) . Notons que, conformément à l'article 8 de la Procédure de Certification, la recertification ne peut pas avoir été effectuée pour les lieux de travail dans lesquels les conditions de travail ont été considérées comme acceptables ou optimales.

Une innovation significative est l'établissement de l'Art. 14 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ sur la classification des conditions de travail. Selon le degré de nocivité et (ou) de danger, ils sont répartis en quatre classes : optimale, acceptable, nocive et dangereuse (respectivement classes 1, 2, 3 et 4). À leur tour, les conditions nocives peuvent être de quatre degrés (sous-classes). Il est à noter que cet article explique exactement quelles conditions de travail s'appliquent à chaque classe (sous-classe).

Selon la partie 2 de l'art. 8 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ, une évaluation particulière des conditions de travail est réalisée conjointement par l'employeur et un organisme spécialisé qui répond aux exigences prévues à l'art. 19 de cette loi. Partie 2 Art. 4 de la loi fédérale n° 426-FZ du 28 décembre 2013 fixe les responsabilités de l'employeur, notamment pour veiller à ce qu'une telle évaluation soit effectuée et pour fournir à l'organisme spécialisé les informations, documents et informations nécessaires.

Faisons attention à ce qui suit. Si la certification a été réalisée en relation avec des lieux de travail, une évaluation des conditions de travail ne peut être réalisée pendant cinq ans à compter de la date d'achèvement de la certification, à l'exception des cas de nomination d'une évaluation non programmée (partie 4 de l'article 27 du la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ). D'autres dispositions transitoires sont également prévues pour les personnes morales qui étaient accréditées en tant qu'organisations fournissant des services de certification des lieux de travail avant le 1er janvier 2014. Ainsi, elles ont le droit de procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail avant l'expiration de celles en vigueur au jour de l'entrée en vigueur de la loi fédérale. entré en vigueur le 28 décembre 2013 N 426-FZ des certificats d'accréditation des laboratoires d'essais (centres), mais au plus tard le 31 décembre 2018 inclus (Partie 1, article 27 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ ). Les résultats de la certification sont utilisés pour appliquer un tarif supplémentaire pour les cotisations d'assurance à la Caisse de retraite de la Fédération de Russie, en tenant compte de la classe (sous-classe) des conditions de travail sur le lieu de travail. Au paragraphe 4 de la lettre n° 17-3/B-113 du 13 mars 2014, le ministère russe du Travail a souligné qu'il s'agit d'une obligation et non d'un droit du payeur de la prime d'assurance.

Si, à la suite d'une certification du lieu de travail réalisée avant le 1er janvier 2014, les conditions de travail s'avèrent préjudiciables ou dangereuses, alors un taux de prime d'assurance complémentaire établi par la partie 2.1 de l'art. 58.3 de la loi fédérale du 24 juillet 2009 N 212-FZ, à hauteur de 2 à 8 pour cent selon la sous-classe de conditions de travail (partie 5 de l'article 15 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 421-FZ, Lettre du ministère du Travail de Russie du 18 avril 2014 N 17-3/B-171). À cet égard, le ministère du Travail de Russie a expliqué ce qui suit : si le contribuable ne peut pas documenter la sous-classe de conditions de travail dangereuses, un tarif supplémentaire de 7 pour cent est appliqué au lieu de travail certifié, ce qui correspond à la sous-classe de conditions de travail 3.4 (clause 2 de la lettre du ministère du Travail de Russie du 26 mars 2014 N 17-3/10/B-1579).

Le ministère russe du Travail a indiqué dans l'article 3.5 de la lettre n° 17-3/B-113 du 13 mars 2014 comment les primes d'assurance sont calculées à des taux supplémentaires si l'organisation dispose de résultats de certification actuels pour une partie seulement des lieux de travail. Si, selon les résultats de la certification, les conditions de travail de l'employé engagé dans le travail spécifié au par. 1 - 18 p.1 cuillère à soupe. 27 de la loi fédérale du 17 décembre 2001 N 173-FZ, sont reconnus comme nocifs et dangereux, alors les primes d'assurance sont facturées aux tarifs supplémentaires prévus à la partie 2.1 de l'art. 58.3 de la loi fédérale du 24 juillet 2009 N 212-FZ. Si les conditions de travail sont reconnues comme optimales ou acceptables ou s'il n'y a pas de résultats de certification du lieu de travail, les primes d'assurance sont facturées aux tarifs supplémentaires prévus respectivement par la partie 1 ou 2 de l'art. 58.3 de la loi fédérale du 24 juillet 2009 N 212-FZ.

En outre, aux paragraphes 7 et 8 de cette lettre, le ministère du Travail de Russie répond à la question de savoir comment déterminer le montant des primes d'assurance à des taux supplémentaires lorsqu'une personne est employée à temps partiel pendant un mois dans le cadre du sous-paragraphe. 1 - 18 p.1 cuillère à soupe. 27 de la loi N 173-FZ avec différentes classes (sous-classes) de conditions de travail. Dans une telle situation, les primes d'assurance sont facturées pour chaque tarif supplémentaire au prorata du nombre de jours (heures) travaillés sur les lieux de travail correspondants dans le nombre total de jours (heures) (en tenant compte des heures supplémentaires, des week-ends et des jours fériés) dans un mois donné. Les primes d'assurance considérées sont accumulées pour la totalité du montant des versements et rémunérations accumulés en faveur d'un salarié donné au cours du mois, quelles que soient les périodes pour lesquelles les versements sont effectués.

Si les organismes spécialisés accrédités pour procéder à la certification des lieux de travail comprennent des laboratoires d'essais (centres) dont les certificats d'accréditation expirent en 2014, ces entreprises peuvent procéder à des évaluations sans tenir compte des exigences relatives au nombre et à la composition des experts jusqu'au 31 décembre 2014 inclus (Partie 2 de l'article 27 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ).

Le Code de la Fédération de Russie sur les infractions administratives a également été complété par de nouvelles normes. Partie 2 Art. 5.27.1 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie prévoit la responsabilité de l'employeur en cas de violation de la procédure de réalisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail sur les lieux de travail ou de non-réalisation de celle-ci. Dans ce cas, une mesure est appliquée sous la forme d'un avertissement ou d'une amende (en particulier pour les personnes morales - de 60 000 à 80 000 roubles). La responsabilité d'un organisme spécialisé en cas de violation de la procédure de réalisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail est établie par l'art. 14.54 Code des infractions administratives de la Fédération de Russie. Les modifications apportées au Code de la Fédération de Russie sur les infractions administratives entreront en vigueur le 1er janvier 2015 (partie 2 de l'article 15 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 421-FZ).

Par ailleurs, il convient d'ajouter que les coûts liés à la réalisation d'une évaluation particulière des conditions de travail ne sont pas pris en compte aux fins du régime fiscal simplifié (Lettre du ministère des Finances de la Russie du 30 juin 2014 N 03-11- 09/31528 (envoyé par lettre du Service fédéral des impôts de Russie du 30 juillet 2014 N GD-4-3/ 14877)). La position de la direction financière n'est pas incontestable. Pour plus de détails, voir Nouveaux documents pour les comptables. Edition du 20/08/2014.

Nous notons également que ces dépenses peuvent être remboursées par les cotisations pour accidents du travail accumulées à la Caisse fédérale d'assurance sociale de la Fédération de Russie (article 3 des Règles de soutien financier aux mesures préventives visant à réduire les accidents du travail et les maladies professionnelles des travailleurs et les traitements en sanatorium des travailleurs effectuant des travaux avec des facteurs de production dangereux et (ou) dangereux (approuvé par arrêté du ministère du Travail de Russie du 10 décembre 2012 N 580n tel que modifié par arrêté du ministère du Travail de Russie du 20 février 2014 N 103n )).

Qui doit procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail, dans quel délai, quelle responsabilité est prévue en cas de non-réalisation ou de violation de la procédure de réalisation d'une évaluation spéciale. Nous examinerons ces questions et d’autres dans cet article.

L'une des principales responsabilités d'un employeur est d'offrir à ses employés des conditions de travail sûres sur le lieu de travail (article 212 du Code du travail de la Fédération de Russie). La réalisation d'une évaluation particulière des conditions de travail sur les lieux de travail fait partie des activités menées par l'employeur pour remplir cette obligation.

Le 1er janvier 2014, la loi fédérale du 26 décembre 2013 n° 426-FZ « sur l'évaluation spéciale des conditions de travail » (ci-après dénommée la loi) est entrée en vigueur, qui a introduit une nouvelle procédure - une évaluation spéciale des conditions de travail (SOUT). Il a remplacé la certification en milieu de travail.

SOUT vise à identifier les facteurs nocifs et dangereux dans l'environnement de travail, en évaluant le niveau de leur impact sur le salarié (partie 1, article 3 de la loi).

Sur la base des résultats d'une évaluation particulière du travail, l'employeur :

• détermine les classes (sous-classes) de conditions de travail ;
• fournit aux travailleurs des équipements de protection individuelle et collective ;
• établit les garanties et indemnisations des salariés prévues par la loi ;
• organise les examens médicaux préliminaires et périodiques ;
• établit un tarif supplémentaire pour les cotisations à la Caisse de pension ;
• calcule une réduction (un supplément) sur le taux de prime d'assurance pour les blessures ;
• prépare des rapports statistiques sur les conditions de travail.

SOUT est obligatoire, mais pas pour tout le monde

Chaque employeur doit procéder à une cotisation spéciale, quel que soit le propriétaire.

Les catégories de salariés suivantes sont exclues :

• les travailleurs à domicile;
• les télétravailleurs;
• les salariés qui ont noué des relations de travail avec des employeurs - les personnes qui ne sont pas des entrepreneurs individuels.

L'employeur doit organiser et payer une cotisation spéciale (partie 1, article 8 de la loi). Dans ce cas, l'évaluation est effectuée par lui conjointement avec un organisme spécialisé engagé sur la base d'un contrat civil (partie 2 de l'article 8 de la loi).

Afin de comprendre quand il est nécessaire de réaliser une cotisation particulière planifiée, référons-nous au schéma :

Délais pour réaliser une évaluation particulière programmée des emplois créés avant le 01/01/2014

Une évaluation particulière est réalisée au moins une fois tous les 5 ans. Le délai est calculé à compter de la date d'approbation du rapport sur sa mise en œuvre (partie 4 de l'article 8 de la loi). Toutefois, si l'évaluation spéciale réalisée confirme des conditions de travail optimales ou acceptables, et dans un délai de 5 ans à compter de la date d'approbation du rapport, aucune maladie professionnelle n'est identifiée dans l'organisation et aucun accident ne survient, les résultats d'une telle évaluation spéciale sont automatiquement prolongés pour les 5 prochaines années. Mais si des conditions de travail préjudiciables/dangereuses sont identifiées, ces lieux de travail font l'objet d'une évaluation spéciale programmée tous les 5 ans.

Situation : Conditions de travail potentiellement dangereuses

Pour les conditions de travail potentiellement préjudiciables/dangereuses, la loi ne précise pas clairement le délai pour procéder à une évaluation spéciale prévue. Mais néanmoins, pour ces catégories de lieux de travail, une évaluation des conditions de travail devrait être réalisée dans les plus brefs délais (fin d'encadré).

Évaluation sur plan

Dans certains cas, l'employeur doit procéder à une évaluation particulière de manière imprévue, c'est-à-dire avant 5 ans (partie 1 de l'article 17) :

• lors de l'introduction d'un nouveau lieu de travail ;
• s'il existe un ordre de l'Inspection nationale des transports de procéder à une évaluation spéciale ;
• lors de la modification du processus technologique sur le lieu de travail, lors du remplacement des équipements de production, de la composition des matériaux utilisés, des matières premières, etc. ;
• si un accident est survenu sur le lieu de travail (non dû à la faute de tiers) ;
• si une maladie professionnelle est détectée ;
• s'il existe une proposition motivée de l'organe élu de l'organisation syndicale primaire de mener un SOUT imprévu.

Le délai pour procéder à une cotisation spéciale imprévue est de 6 mois. De plus, si l'organisme a débuté ses activités après le 1er janvier 2014, tous les emplois sont considérés comme nouvellement créés et font l'objet d'une cotisation particulière dans un délai de 6 mois.

Commission SOUT

La conduite d'un SOUT commence par la convocation d'une commission composée d'un nombre impair de membres. Elle est initiée par un arrêté du chef de l'organisation. La commission comprend un spécialiste de la protection du travail ou un spécialiste engagé par l'employeur dans le cadre d'un contrat civil pour exercer les fonctions du service de protection du travail (spécialiste de la sécurité du travail), ainsi qu'un représentant du syndicat, s'il existe. Dans le même ordre, le responsable doit indiquer qui dirigera la commission - lui-même ou une personne désignée par lui.

Important : emplois similaires

La commission approuve la liste des emplois soumis à cotisation spéciale et indique lesquels d'entre eux sont similaires (parties 5 à 7 de l'article 9 de la loi). Il est à noter que le SOUT n'est réalisé que sur 20 % des lieux de travail similaires (mais pas moins de deux lieux), et ses résultats s'appliquent à tous les lieux de travail similaires (partie 1 de l'article 16 de la loi). Selon l'art. 9 de la loi, sont considérés comme lieux de travail ceux qui remplissent simultanément les conditions suivantes :

1. situé dans un ou plusieurs locaux de production similaires (zones de production) ;
2. équipé des mêmes (même types) systèmes de ventilation, de climatisation, de chauffage et d'éclairage ;
3. où travaillent les travailleurs :

• la même profession (poste, spécialité), exerçant les mêmes fonctions professionnelles ;
• dans les mêmes heures de travail lors de la conduite du même type de processus technologique ;
• en utilisant les mêmes équipements de production, outils, agencements, matériaux et matières premières ;
• munis du même équipement de protection individuelle.

Est-il toujours nécessaire de faire appel à un organisme spécialisé ?

Parallèlement, l'entreprise est tenue de sélectionner et de conclure un accord avec un organisme spécialisé pour réaliser le SOUT.

A l'étape suivante, une organisation spécialisée entre en jeu. Sa tâche est d'identifier les facteurs de travail nocifs ou dangereux. En termes simples, décidez si son travail peut nuire à la santé d’une personne et, si oui, de quelle manière. Les facteurs nocifs sont répertoriés dans le Classificateur approuvé par Arrêté du Ministère du Travail N 33n du 24 janvier 2014.

Il est à noter que l'identification n'est pas effectuée en relation avec (Partie 6 de l'article 10 de la loi) :

• les lieux de travail des salariés dont les professions, postes ou spécialités sont inscrits sur les listes d'attribution anticipée de la pension de vieillesse ;
• les lieux de travail où les salariés, conformément à la loi, bénéficient de garanties et d'indemnisations pour travailler dans des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses ;
• les lieux de travail où, sur la base des résultats d'une certification ou d'une évaluation spéciale préalablement réalisée, des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses ont été établies.

Parallèlement, les autres procédures d'évaluation particulières liées à ces emplois sont mises en œuvre.

Ainsi, un expert d'un organisme spécialisé procède à l'identification, et ses résultats sont approuvés par la commission patronale (partie 2 de l'article 10 de la loi).

Si des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux sur le lieu de travail ne sont pas identifiés, aucune autre recherche n'est effectuée (partie 4 de l'article 10 de la loi).

Pour ces lieux de travail, ainsi que pour les lieux où les conditions de travail sont considérées comme optimales ou acceptables, l'employeur soumet à son inspection du travail une déclaration de conformité des conditions de travail aux exigences de l'État.

Situation : Des facteurs de production nocifs ou dangereux ont été identifiés

Si des facteurs de production nocifs/dangereux sont identifiés, la commission prend la décision de mener des recherches et des mesures de ces facteurs (partie 5 de l'article 10 de la loi). Après avoir terminé la mesure des facteurs nocifs, l'organisme expert et la commission de l'entreprise auditée établissent un rapport sur les résultats de l'évaluation particulière. Il est signé par tous les membres de la commission et approuvé par son président. Le formulaire de rapport figure dans l'arrêté du ministère du Travail n° 33n du 24 janvier 2014. Des fiches d'évaluation de chaque établissement ayant subi la procédure y sont jointes. En conséquence, les conditions de travail sont divisées en classes et sous-classes selon le degré de nocivité, les travailleurs bénéficient de certaines garanties et indemnisations et un taux de cotisation supplémentaire à la Caisse de retraite est déterminé.

Caractéristiques des conditions de travail

Classe	Sous-classe	Les conditions de travail	Montant du tarif supplémentaire	Caractéristiques de la classe (sous-classe)
		Optimal		Il n'y a pas de facteurs nocifs (dangereux) et ne dépasse pas les normes.
		Acceptable		Les facteurs nocifs (dangereux) ne dépassent pas les normes ; L’état fonctionnel du salarié est rétabli pendant la période de repos entre les équipes.
		1er degré		Après exposition à des facteurs nocifs (dangereux), l'état du corps du salarié se rétablit sur une période plus longue que le repos entre les quarts de travail ; le risque de dommages à la santé augmente.
		2 degrés		Des facteurs nocifs (dangereux) peuvent provoquer l'apparition et le développement de formes initiales de maladies professionnelles ou de maladies professionnelles de légère gravité (sans perte d'aptitude au travail) qui surviennent après une exposition prolongée (15 ans ou plus).
		3 degrés		Des facteurs nocifs (dangereux) peuvent provoquer l'émergence et le développement de maladies professionnelles de gravité légère à modérée chez un salarié (avec perte de la capacité professionnelle à travailler) pendant la période de travail.
		4 degrés		Des facteurs nocifs (dangereux) peuvent conduire à l'émergence et au développement de formes graves de maladies professionnelles chez un salarié (avec perte de la capacité générale de travail) pendant la période de travail.
				Des facteurs nocifs (dangereux) affectant un employé pendant toute la journée de travail (poste) ou une partie de celle-ci peuvent constituer une menace pour sa vie, et leurs conséquences entraînent un risque élevé de développer une maladie professionnelle aiguë pendant la période de travail.

L’évaluation est terminée, et ensuite ?

Mais les responsabilités de l’employeur ne s’arrêtent pas là. Il doit familiariser les salariés, contre signature, avec les résultats de l'évaluation réalisée sur leur lieu de travail dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la date d'approbation du rapport ci-dessus (Partie 2 de l'article 5 et Partie 5 de l'article 15 de la Loi).

Cette période ne comprend pas les périodes d'incapacité temporaire de travail du salarié, les vacances ou les déplacements professionnels, ni les périodes de repos entre les équipes.

Important : mettre à jour les informations sur le site

Et si l'organisation dispose d'un site officiel, elle doit alors y organiser la publication de données récapitulatives sur les résultats de l'évaluation :

• sur les classes (sous-classes) établies de conditions de travail ;
• sur la liste des mesures visant à améliorer ces conditions.

Cela doit être fait dans le même délai - 30 jours calendaires à compter de la date d'approbation du rapport sur la cotisation spéciale (partie 6 de l'article 15 de la loi).

Les informations sur les résultats de la cotisation spéciale doivent également être reflétées dans le tableau 10 du formulaire 4-FSS.

Les salariés ont également l'obligation de se familiariser avec les résultats du SOUT (partie 2 de l'article 5 de la loi). Le refus de remplir cette obligation peut être reconnu par l'employeur comme une violation des exigences en matière de protection du travail. Un tel refus constitue un motif de mesure disciplinaire (paragraphe 2, partie 1, article 214, article 192 du Code du travail de la Fédération de Russie).

Un organisme spécialisé est tenu de transférer les résultats de l'évaluation au système d'information de l'État fédéral pour enregistrer les résultats d'une évaluation spéciale des conditions de travail (partie 1 de l'article 18 de la loi).

La responsabilité administrative est prévue en cas de violation de la procédure de réalisation ou de non-exécution des procédures particulières de cotisation ; son montant est indiqué dans le tableau ;

Responsabilité des violations des règles de cotisation spéciales

Norme du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie	Infraction	Responsabilité
		fonctionnaires		organisations
Partie 2 Art. 5.27.1	Violation par l'employeur de la procédure établie pour procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail sur les lieux de travail ou défaut de la réaliser	Attention ou 5 000 à 10 000 roubles.		Attention ou 60 000 - 80 000 roubles.
Partie 5 Art. 5.27.1	Commettre une infraction en vertu de la partie 2 de l'art. 5.27.1 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie, par une personne préalablement soumise à une sanction administrative pour une infraction similaire	30 000 à 40 000 roubles. ou disqualification pendant 1 à 3 ans	30 000 à 40 000 roubles. ou suspension des activités jusqu'à 90 jours	100 000 à 200 000 roubles. ou suspension des activités jusqu'à 90 jours
Partie 1 Art. 14.54	Violation de la procédure pour sa réalisation par l'organisation qui a procédé à l'évaluation particulière des conditions de travail	20 000 à 30 000 roubles.	Non	70 000 à 100 000 roubles.
Partie 2 Art. 14.54	Commettre une infraction en vertu de la partie 1 de l'art. 14.54 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie, par une personne préalablement soumise à une sanction administrative pour une infraction similaire	40 000 à 50 000 ou disqualification pendant 1 à 3 ans		100 000 - 200 000 ou suspension des activités jusqu'à 90 jours

Les actions/inactions suivantes de l'employeur peuvent être considérées comme une violation de la procédure d'exécution des travaux d'évaluation spéciaux :

1. non-respect du délai pour procéder à une évaluation particulière ;
2. défaut de familiariser les employés avec les résultats des évaluations spéciales sur leur lieu de travail ;
3. violation de la procédure de traitement des résultats d'une évaluation spéciale ;
4. procéder à une évaluation particulière :

• sans faire appel à un organisme spécialisé ;
• sans former de commission pour le conduire ;
• pas sur tous les lieux de travail.

Depuis 2014 toutes les entreprises sont tenus d'effectuer. conformément à l'évaluation du travail des lieux de travail. Ceci est très important, car l'issue des conditions de travail et le montant de la Caisse de retraite de la Fédération de Russie dépendent de l'évaluation.

La réalisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail en relation avec les conditions de travail des fonctionnaires de l'État et des employés municipaux est régie par les lois fédérales et d'autres actes juridiques réglementaires de la Fédération de Russie, les lois et autres actes juridiques réglementaires des entités constitutives de la Fédération de Russie sur dans la fonction publique de l'État et dans la fonction municipale.

À quelle fréquence dois-je procéder à une évaluation spéciale ?

En règle générale, une évaluation particulière doit être effectuée au moins une fois tous les cinq ans. Si le lieu de travail a été certifié, une évaluation des conditions de travail des travailleurs peut être programmée cinq ans après l'obtention de la certification.

Parallèlement, il existe un certain nombre de cas où une cotisation particulière doit être réalisée en dehors du plan, c'est-à-dire avant le délai ci-dessus. Tout d'abord, il s'agit de la mise en service de nouveaux emplois. Viennent ensuite des changements dans le processus technologique, la composition des matériaux utilisés et d'autres innovations pouvant affecter le niveau d'exposition à des facteurs de production nocifs et dangereux. Aussi, une évaluation du travail non programmée est obligatoire en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle provoquée par des conditions de travail préjudiciables ou dangereuses. Enfin, le motif d'une cotisation particulière non programmée peut être un arrêté d'un inspecteur du travail ou une proposition motivée des instances élues de l'organisation syndicale primaire.

Est-il nécessaire d’effectuer un SOUT au siège de l’entreprise à l’étranger ?

Il n'est pas nécessaire d'effectuer le SOUT dans un bureau de représentation de l'entreprise situé dans un autre État. Ces emplois ne rentrent pas dans le cadre légal de la Fédération de Russie.

L'employeur doit se conformer aux lois du pays dans lequel il opère. Dans votre cas, l'employeur doit se conformer aux exigences de la législation chinoise, notamment en matière de protection du travail.

Remarque : L'inspecteur national du travail n'est pas autorisé à effectuer des inspections concernant le bureau de représentation spécifié de l'entreprise, car celui-ci est situé en dehors du territoire de la Fédération de Russie (paragraphe 2 du Code du travail de la Fédération de Russie).

Est-il nécessaire de procéder à une évaluation particulière des conditions de travail si les salariés travaillent en permanence dans des installations protégées chez le client ?

Oui besoin. Car cette catégorie de salariés n'est pas nommée dans la liste des salariés pour lesquels une évaluation particulière des conditions de travail n'est pas requise. Et la liste est close. Une telle évaluation doit donc être effectuée, et tout employeur doit le faire, sans exception (clause 2 de l'article 8 de la loi n° 426-FZ du 28 décembre 2013).

Sans procéder à une évaluation spéciale de ces employés, l'organisation violera les exigences de la législation du travail. En particulier, le Code du travail de la Fédération de Russie. Cela peut entraîner une responsabilité administrative.

Ainsi, vous devez assurer un contrôle au moins indirect sur les postes de travail situés chez le client. Pour ce faire, prévoyez dans les contrats avec les clients le droit de l’employeur d’accéder aux lieux de travail où sont employés vos salariés. La manière de procéder correctement à une évaluation spéciale des conditions de travail dans de tels lieux de travail sera conseillée par des organisations spécialisées habilitées à effectuer ces procédures.

Que faire si un employeur déménage d'un bureau à un autre ?

La question de la réalisation d'un SOUT imprévu lors du déménagement d'un lieu de travail est abordée dans la lettre du ministère du Travail de la Fédération de Russie du 23 janvier 2017 n° 151/OOG-169.

Les spécialistes du ministère ont indiqué que dans cette situation, l'employeur réorganise le lieu de travail et le met en service dans de nouveaux locaux, c'est-à-dire met en service un nouveau lieu de travail. La mise en service des lieux de travail nouvellement organisés doit être comprise comme la date de début du processus de production régulier sur ces lieux de travail, qui n'était pas auparavant effectué par l'employeur dans les nouveaux locaux.

Qu'est-ce qui est le plus rentable : procéder à une cotisation spéciale du travail ou continuer à payer des cotisations supplémentaires ?

En 2012, sur la base des résultats de la certification, des conditions de travail acceptables (grade 2) ont été établies pour tous les lieux de travail de l'organisation. Bien que ses résultats soient toujours valables, il est conseillé de procéder à une évaluation particulière des conditions de travail. Comment l’exécution ou la non-exécution de cette procédure affecte-t-elle le taux des cotisations supplémentaires à la caisse de pension ?

Ce sera l’impact le plus direct. Avant l'évaluation des conditions de travail, des cotisations supplémentaires sont facturées au taux établi par les parties 1, 2 de l'article 58.3 de la loi n° 212-FZ (lettre de la Caisse de retraite de la Fédération de Russie du 12 février 2014 n° NP-30 -26/1707). Pour les postes nommés dans la liste n° 1, il est de six pour cent, dans la liste n° 2 - quatre pour cent. Si vous effectuez une évaluation spéciale du travail et des conditions de travail et, sur la base de ses résultats, une classe de conditions de travail optimale (classe 1) ou acceptable (classe 2) vous est attribuée, vous n'aurez pas du tout à payer de cotisations à des tarifs supplémentaires.

Depuis le 1er janvier 2014, le tarif complémentaire de la Caisse de pension a commencé à dépendre des résultats de la cotisation spéciale (partie 2.1, article 58.3 de la loi n° 212-FZ). Plus les conditions de travail sont mauvaises, plus les cotisations sont élevées, et vice versa.

Les experts ont calculé que le coût de l'évaluation des conditions de travail commence à 1 000 roubles par lieu de travail. Vous devez calculer s'il est plus rentable d'effectuer une cotisation spéciale et de remettre les cotisations à zéro ou de continuer à les payer au taux de quatre ou six pour cent.

Comment appliquer un tarif complémentaire si un salarié cumule deux types de travaux dangereux ?

Un salarié cumule simultanément deux types de travaux qui sont soumis à des valeurs différentes de taux de cotisation retraite complémentaire. Aucune certification ni évaluation particulière des conditions de travail des travailleurs n’a été réalisée. Quel tarif dois-je appliquer ?

Six pour cent. En effet, il arrive parfois qu'un salarié effectue un travail préjudiciable ou dangereux, qui appartient simultanément à deux classes ou sous-classes différentes, chacune ayant son propre taux tarifaire supplémentaire. Par exemple, dans le cadre d'un contrat de travail, un radiologue peut travailler avec des condamnés dans un établissement exécutant des peines pénales sous forme d'emprisonnement.

Attention : Si le salarié a été en congé d'études tout le mois, alors toutes les indemnités accumulées ce mois-ci ne sont pas soumises à cotisations complémentaires (article 1 de la lettre de la Caisse de Pension du 30 décembre 2013 n° NP-30-26/20622)

Dans ce cas, les cotisations supplémentaires à la Caisse de pension sont calculées sur tous les montants versés au taux le plus élevé. Les éléments suivants ont été établis pour 2014. Les salaires des salariés dont les postes sont nommés dans la liste n° 1, approuvée par la résolution n° 10, sont soumis à des cotisations supplémentaires au taux de six pour cent. Sur les paiements aux salariés de la liste n°2, les organisations paient des cotisations supplémentaires au taux de quatre pour cent. Ainsi, pour votre employé, vous devrez payer au taux le plus élevé - six pour cent (article 14 de la lettre de la Caisse de retraite de la Fédération de Russie du 30 décembre 2013 n° NP-30-26/20622).

Les salaires des retraités sont-ils soumis à des cotisations supplémentaires ?

L'entreprise emploie un retraité qui bénéficie déjà d'une retraite anticipée pour service « préjudiciable ». Aujourd’hui, il continue de travailler dans des conditions dangereuses. Dois-je transférer des cotisations supplémentaires sur son salaire ?

Oui besoin. Des cotisations supplémentaires sont versées pour certains salariés travaillant dans des conditions de travail dangereuses et difficiles et qui ont droit à une retraite anticipée. Les listes de ces postes sont approuvées par la résolution n° 10. Il s'agit, par exemple, des ouvriers sur batteries, des électriciens, des soudeurs au gaz, des fonderies de plastique, etc.

Si un retraité continue d'occuper un tel emploi, des cotisations supplémentaires à la Caisse de retraite de la Fédération de Russie doivent toujours être transférées de son salaire. La loi ne fait pas d'exception pour cette catégorie (article 7 de la lettre de la Caisse de Pension du 30 décembre 2013 n° NP-30-26/20622).

Est-il nécessaire d’accumuler des cotisations supplémentaires sur le salaire d’un responsable du personnel si ses conditions de travail sont préjudiciables ?

Sur la base des résultats de la certification, le lieu de travail du chef du service RH est attribué à la sous-classe 3.1. Le poste de spécialiste RH ne figure pas dans la liste des métiers pouvant bénéficier d'une retraite anticipée. Est-il nécessaire d'accumuler des cotisations supplémentaires à la Caisse de pension sur le salaire d'un tel salarié ?

Non, pas besoin. Des cotisations supplémentaires à la Caisse de pension ne sont versées que pour les salariés qui ont droit à une retraite anticipée (parties 1, 2, article 58.3 de la loi n° 212-FZ). Pour tous les autres, il n'est pas nécessaire de verser des cotisations supplémentaires, quels que soient les résultats de l'évaluation des conditions de travail.

Remarque : Dans certaines situations, l'employeur doit procéder à une évaluation particulière imprévue des conditions de travail dans un délai de six mois. Par exemple, dans le cadre de l'introduction de nouveaux emplois, de changements dans le processus technologique, d'ordonnances de l'inspecteur du travail de l'État concernant des violations identifiées, etc. (article 17 de la loi n° 426-FZ)

Garanties et indemnisations pour travaux en conditions dangereuses

Rappelons que la loi prévoit un certain nombre de garanties et d'indemnisations pour le travail dans des conditions préjudiciables (première partie, première partie). Dans le cadre de l'adoption de la loi n° 421-FZ, les garanties et indemnisations ont commencé à être réparties selon les sous-classes :

• horaires de travail réduits - pas plus de 36 heures par semaine, si les lieux de travail sont classés en sous-classes de conditions de travail : 3.3, 3.4 ou classe 4 ;
• congé annuel payé supplémentaire - au moins sept jours calendaires, si les emplois sont classés en sous-classes de conditions de travail : 3.2, 3.3, 3.4 ou classe 4 ;
• augmentation des salaires - au moins quatre pour cent du taux tarifaire (salaire) établi pour divers types de travail dans des conditions de travail normales, si les emplois sont classés en sous-classes de conditions de travail : 3.1, 3.2, 3.3, 3.4 ou classe 4.

Les garanties et compensations énumérées sont dues à toute personne employée à des travaux dans des conditions préjudiciables et dangereuses, que leurs professions, postes ou types de travail soient inclus dans les listes approuvées par la résolution n° 10. L'essentiel est que le travail dans les conditions d'exposition à des facteurs nocifs et dangereux sont confirmées par les résultats d'une certification ou d'une évaluation spéciale des conditions de travail.

Est-il possible de reconnaître comme similaires les emplois créés dans différents départements ? Les caractéristiques générales des lieux de travail et la nature du travail sont les mêmes

La réponse à cette question dépend des circonstances spécifiques de l'affaire. Pour reconnaître les emplois comme similaires, l'identité de tous les facteurs spécifiés à l'article 9 de la loi n° 426-FZ du 28 décembre 2013 est nécessaire.

Si toutes les caractéristiques des emplois créés dans différents départements sont les mêmes, alors ils peuvent être considérés comme similaires. Cependant, il convient de considérer que les employés peuvent utiliser des équipements différents (par exemple, des ordinateurs avec des écrans ou des unités système différents), qu'ils peuvent avoir des caractéristiques de microclimat différentes (température, humidité, vitesse de l'air), que leurs lieux de travail peuvent avoir un éclairage, une pulsation d'éclairage différente. sources et ainsi de suite.

Compte tenu de ce qui précède, la commission doit prendre une décision finale sur la reconnaissance des lieux de travail créés dans différents départements comme similaires, en tenant compte des facteurs de production dangereux et nocifs existant dans l'organisation et des caractéristiques du processus de travail sur les lieux de travail évalués.

Ce qu'il faut prendre en compte dans le nombre total d'emplois : le nombre réel d'employés ou le nombre d'unités selon le tableau des effectifs

Il est préférable de prendre le nombre d'emplois qui correspond au nombre d'unités selon le tableau des effectifs. C'est à partir de ce nombre qu'il faut compter 20 pour cent, pour lesquels il suffit de procéder à une évaluation particulière des conditions de travail lors de l'identification d'emplois similaires.

Cette question n'est pas réglementée par la loi, la décision finale à ce sujet doit donc être prise par la commission.

Lorsque vous prenez une décision, vous devez tenir compte des éléments suivants. D'une part, lors d'une évaluation particulière, les conditions de travail d'un salarié en particulier sont examinées et analysées. Après tout, le but d'une évaluation spéciale du travail est d'identifier les facteurs nocifs et dangereux sur un lieu de travail spécifique pendant le travail. Celui-ci prend en compte les équipements de production, les matériaux et les matières premières que le salarié utilise sur son lieu de travail. Cela découle des articles 10 et 12 de la loi du 28 décembre 2013 n° 426-FZ. C'est-à-dire que l'identification d'un facteur nocif et (ou) dangereux présuppose la présence d'une personne sur le lieu de travail.

Mais en même temps, si vous n'évaluez pas immédiatement les emplois figurant sur le tableau d'effectif mais toujours vacants, cela devra alors être fait lorsque vous embaucherez une personne pour ces postes vacants. Par conséquent, une commission spéciale doit décider s'il convient d'inclure certains emplois dans le nombre total pour une évaluation spéciale des conditions de travail, en tenant compte de l'opportunité. Par exemple, si le tableau des effectifs contient des emplois vacants pour lesquels il est prévu d'embaucher des salariés dans un avenir proche, il est alors logique d'inclure ces emplois dans le nombre de places soumises à évaluation spéciale.

Qui doit présenter, Quand la déclaration de l'inspection du travail est-elle déposée à l'inspection du travail ?

Selon l'article 11 de la loi n° 426-FZ du 28 décembre 2013, la déclaration doit être présentée par tous les employeurs (organisations commerciales, organismes du secteur public, entrepreneurs) qui ont procédé à une évaluation particulière des conditions de travail sur le lieu de travail et sur le lieu de travail. en même temps:

• aucun facteur de production nocif ou dangereux n'a été identifié ;
• les conditions de travail sont reconnues comme optimales (classe 1) ou acceptables (classe 2). À l'exception des lieux de travail où l'identification n'est pas effectuée.

La forme et la procédure de dépôt de la déclaration ont été approuvées par arrêté du ministère du Travail de Russie du 7 février 2014 n° 80n.

Depuis mai 2016, il est possible de déposer une déclaration pour les lieux de travail où non seulement une identification, mais aussi des mesures et des recherches ont été effectuées.

Si, au 1er mai 2016, l'employeur dispose déjà de lieux de travail où les conditions de travail sont considérées comme optimales ou acceptables, soumettez une déclaration mise à jour avant le 16 juin 2016.

A l'inspection nationale du travail du siège de l'entreprise (lieu de résidence de l'entrepreneur individuel). Cette obligation de l’employeur est inscrite dans la partie 1 de l’article 11 de la loi n° 426-FZ et dans l’article 3 de la procédure n° 80n.

Si vous disposez d’un rapport au SOUT (Évaluation Spéciale des Conditions de Travail), alors vous n’avez pas besoin de déposer de déclaration !

Elle n'est soumise que lorsque vous disposez d'une conclusion de l'expert ayant réalisé le SOUT selon laquelle aucun facteur de production potentiellement NOCIF ou DANGEREUX n'a ​​été identifié sur le lieu de travail.

Remarque : En fait, de tels emplois n'existent pratiquement pas dans la pratique.

Autrement dit, si un évaluateur expert a mesuré au moins un paramètre d'éclairage, qui est également un facteur potentiellement « nocif », sur votre lieu de travail et a émis un protocole de mesure (comprenant un rapport) et, sur la base des résultats, a reconnu votre lieu de travail comme optimal ou acceptable. , alors la déclaration n'est pas soumise ! (Lettre du ministère du Travail de la Fédération de Russie)

Les résultats de l’évaluation spéciale peuvent être vérifiés et contestés

Que doivent faire les employés s’ils ne sont pas d’accord avec les résultats de la cotisation spéciale ?

Si un employé n'est pas d'accord avec les résultats d'une évaluation spéciale des conditions de travail, il peut s'adresser à l'autorité exécutive pour la protection du travail d'une entité constitutive de la Fédération de Russie pour procéder à un examen de la qualité d'une évaluation spéciale des conditions de travail ou à l'État du travail. Inspection dans l'entité constitutive de la Fédération de Russie au siège de l'employeur (partie 1 de l'article 5 et article 26 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 n° 426-FZ).

Qui peut initier un examen de la qualité d’une évaluation spéciale ?

L'initiateur d'un examen de la qualité d'une évaluation spéciale peut être un employeur, un salarié, un syndicat ou autre organe représentatif des travailleurs, des assureurs, une collectivité territoriale de Rostrud, ainsi qu'un tribunal.

Remarque : ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DU TRAVAIL DE RUSSIE du 22 septembre 2014 n° 652n « portant approbation de la procédure d'examen des désaccords sur les questions de conduite d'un examen de la qualité d'une évaluation spéciale des conditions de travail, désaccord... "

Vous avez des questions sur les cotisations spéciales? Le ministère du Travail donne des précisions

Par exemple, vous pouvez savoir s'il est nécessaire de procéder à une évaluation particulière (après l'expiration de la déclaration) sur les lieux de travail pour lesquels la déclaration a été établie, si des maladies professionnelles sont identifiées sur des lieux de travail qui n'étaient pas auparavant inclus dans la déclaration. ceux, ou quelles garanties et indemnisations doivent être versées en 2014 aux salariés effectuant des travaux dangereux, si une évaluation particulière n'a pas encore été réalisée, mais que la certification du lieu de travail a été réalisée en 2013.

Sur la base des résultats d'une évaluation spéciale du travail, les employeurs soumettent une déclaration. L'échantillon et la forme de ce rapport et la procédure pour le remplir ont été approuvés par arrêté du ministère du Travail de Russie du 7 février 2014 n° 80n.

Fréquence d'exécution du SUD sur les lieux de travail

Conformément à la partie 4 de l'art. 8 de la loi fédérale du 28 décembre 2013 N 426-FZ « sur l'évaluation spéciale des conditions de travail » (ci-après dénommée loi N 426-FZ) Le SOUT sur le lieu de travail est effectué au moins une fois tous les 5 ans, sauf disposition contraire par la loi. Le délai précisé est calculé à compter de la date d'approbation du rapport sur la mise en œuvre du processus spécial de cotisation et de cotisation.

Si avant le 1er janvier 2014, une certification des lieux de travail pour les conditions de travail a été réalisée en relation avec les lieux de travail, alors le SOUT concernant ces lieux de travail ne pourra pas être réalisé dans un délai de 5 ans à compter de la date d'achèvement de cette certification, sauf dans les cas découlant dans le cas où un SOUT non programmé est réalisé. Dans le même temps, l'employeur a le droit de procéder à une évaluation spéciale du travail avant l'expiration des résultats existants de la certification des lieux de travail pour les conditions de travail de la manière établie par la législation en vigueur (partie 4 de l'article 27 de la loi n° 426- FZ).

En ce qui concerne les emplois non spécifiés dans la partie 6 de l'art. 10 de la loi n° 426-FZ, SOUT peut être réalisé par étapes et doit être achevé au plus tard le 31 décembre 2018 (partie 6, article 27 de la loi n° 426-FZ).

En d'autres termes, la mise en œuvre étape par étape du système d'évaluation spécial s'effectue uniquement en ce qui concerne les lieux de travail où est effectuée l'identification de facteurs de production potentiellement nocifs et (ou) dangereux. Pour les lieux de travail où une telle identification n'est pas effectuée (ils sont précisés dans la partie 6 de l'article 10 de la loi n° 426-FZ), le SOUT doit être effectué immédiatement. Ainsi, dans une lettre datée du 8 décembre 2014 N 15-1/B-1829, le ministère du Travail de Russie a indiqué que dans le cas d'une mise en œuvre étape par étape de SOUT, le nombre d'étapes de mise en œuvre de SOUT et le nombre de lieux de travail sur lesquels SOUT sera réalisé à chaque étape n'est pas établi, en raison de la manière dont ces questions peuvent être résolues dans le cadre d'un accord de droit civil entre l'employeur et le ou les organismes procédant à l'évaluation spéciale du travail.

Dans une lettre du 20 octobre 2015 N 15-1/OOG-5597, le ministère russe du Travail a indiqué que, conformément à la législation, les lieux de travail suivants sont soumis à une évaluation spéciale immédiate, lorsque la certification du lieu de travail n'a pas été effectuée auparavant ou ses résultats sont expirés :

Travailleurs, professions, postes, spécialités dont sont inclus dans les listes des travaux, industries, professions, postes, spécialités et institutions (organisations) pertinents, en tenant compte desquels l'attribution anticipée d'une pension de vieillesse est effectuée ;

Dans le cadre de travaux pour lesquels les salariés, conformément aux actes législatifs et autres actes juridiques réglementaires, bénéficient de garanties et d'indemnisations pour un travail dans des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses ;

Dans lequel, sur la base des résultats d'une certification précédemment réalisée des lieux de travail pour les conditions de travail ou SOUT, des conditions de travail nocives et (ou) dangereuses ont été établies (ces lieux de travail sont répertoriés dans la partie 6 de l'article 10 de la loi n° 426-FZ).

Rostrud estime également que afin d'éviter les violations de la législation du travail en l'absence de résultats valables de certification des lieux de travail pour les conditions de travail, une évaluation spéciale du travail devrait être effectuée dans les plus brefs délais, notamment afin d'établir les conditions de travail réelles des travailleurs. , suivi, le cas échéant, de l'apport des garanties et indemnisations ci-dessus (lettre de Rostrud du 20 novembre 2015 N 2628-6-1).

Il faut tenir compte du fait que conformément à l'art. 57 du Code du travail de la Fédération de Russie, les conditions suivantes sont obligatoires pour être incluses dans un contrat de travail :

Garanties et indemnisations pour le travail dans des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses, si le salarié est embauché dans des conditions appropriées, indiquant les caractéristiques des conditions de travail sur le lieu de travail ;

Conditions de travail sur le lieu de travail.

Parallèlement, l'art. 57 du Code du travail de la Fédération de Russie ne prévoit aucun sursis temporaire dans l'accomplissement de cette obligation de l'employeur. En cas d'absence au moment de la conclusion du contrat de travail, les informations manquantes sont inscrites directement dans le texte du contrat de travail, et les conditions manquantes sont déterminées par une annexe au contrat de travail ou un accord séparé des parties, conclu en écrit, qui font partie intégrante du contrat de travail.

Dans le même temps, conformément à l'art. 21 du Code du travail de la Fédération de Russie, un employé a le droit de compléter des informations fiables sur les conditions de travail et les exigences en matière de protection du travail sur le lieu de travail, y compris l'exercice des droits accordés par la législation sur les normes de protection du travail, et a également le droit de garanties et indemnisations établies conformément au Code du travail de la Fédération de Russie, une convention collective, un accord, un acte réglementaire local, un contrat de travail, s'il est employé à un travail avec des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses (article 219 du le Code du travail de la Fédération de Russie).

Depuis début 2014, le contrat de travail avec le salarié doit préciser les conditions de travail sur le lieu de travail. L'employeur doit indiquer la classe (sous-classe) de conditions de travail sur le lieu de travail sur la base des résultats de l'évaluation spéciale et de l'évaluation du travail effectuées.

Après avoir procédé à l'évaluation particulière et approuvé le rapport, une telle condition doit être incluse dans le contrat de travail dès sa conclusion avec les nouveaux salariés. Si un contrat de travail avec un salarié a été conclu avant l'évaluation spéciale du travail, cette condition après son achèvement est incluse dans le contrat par le biais d'un accord complémentaire. Si un salarié est embauché pour travailler sur un lieu de travail nouvellement créé, pour lequel une évaluation imprévue est effectuée dans les 12 mois à compter de la date de sa création, une telle condition est également inscrite dans le contrat de travail en concluant un accord complémentaire après le approbation du rapport sur la mise en œuvre des travaux spéciaux d'évaluation et d'évaluation.

En l'absence de cette information dans le contrat de travail, l'employeur est soumis à la responsabilité administrative en vertu de la partie 1 de l'art. 5.27 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie (voir décision du tribunal municipal de Moscou du 2 septembre 2014 N 7-7508/14).

Le montant, la procédure et les conditions d'octroi de garanties et d'indemnisation aux employés effectuant un travail dans des conditions de travail préjudiciables et (ou) dangereuses sont établis de la manière prescrite par le Code du travail de la Fédération de Russie et dépendent de la classe (sous-classe) de conditions de travail. sur le lieu de travail.

Le bloc d'information "Encyclopédie des solutions. Relations de travail, personnel" est un ensemble de documents analytiques uniques et mis à jour sur les sujets les plus populaires dans le domaine du droit du travail et de la gestion des dossiers du personnel.

Le matériel date d’octobre 2017.

Lors de la préparation du bloc d'information "Encyclopédie des décisions. Relations de travail, personnel", nous avons utilisé des documents originaux fournis par Y. Borshchevskaya, N. Bulyga, E. Voronova, Y. Dobychina, P. Erin, M. Zolotykh, E. Karsetskaya, A. . Kikinskaya, M. Kudryashov, E. Kudymov, A. Mazukhina, N. Obukhova, O. Sidorova, P. Sutulin, V. Titov, T. Shtukaturova, A. Chernova et autres.

La version actuelle du document qui vous intéresse est disponible uniquement dans la version commerciale du système GARANT. Vous pouvez acheter un document pour 54 roubles ou obtenir gratuitement un accès complet au système GARANT pendant 3 jours.

Si vous utilisez la version Internet du système GARANT, vous pouvez ouvrir ce document dès maintenant ou le demander via la Hotline du système.

Fréquence des évaluations spéciales des conditions de travail

Fréquence des évaluations spéciales des conditions de travail (ci-après dénommé SOUT) dépend de nombreux facteurs. Afin de comprendre quand il est nécessaire de réaliser un SOUT planifié et dans quels cas un contrôle imprévu est nécessaire, nous vous conseillons d'étudier notre article.

Quand est réalisé le SOUT ?

SUD sur les lieux de travail des salariés, conformément à la partie 4 de l'art. 8 de la loi « Sur le SOUT » du 28 décembre 2013 n° 426-FZ (ci-après dénommée la Loi), doit être effectuée au moins une fois tous les 5 ans. Le délai commence à compter à partir du moment où le rapport sur l'évaluation précédente est approuvé.

Cependant fréquence de SOUT, conformément à la partie 1 de l'art. 17 de la loi peut changer dans les cas suivants :

• lors de l'introduction de nouveaux emplois ;
• recevoir un ordre de l'inspection du travail de l'État de procéder à une inspection imprévue en raison de l'identification de violations des normes de sécurité du travail (ci-après dénommées SST) au cours des activités de surveillance de l'État ;
• identifier les facteurs susceptibles d'augmenter le niveau de danger pour la vie et la santé des travailleurs impliqués dans la production (par exemple, lors du remplacement d'équipement ou d'un changement de technologie) ;
• des changements dans la composition des matériaux utilisés dans la production, qui peuvent entraîner des modifications des conditions de travail sûres ;
• remplacement des équipements de protection (individuels, collectifs), pouvant influer sur l'augmentation du niveau d'exposition aux facteurs nocifs des salariés ;
• détection des maladies professionnelles chez les salariés causées par l'exposition à des facteurs nocifs sur le lieu de travail ;
• accident sur le lieu d'exercice des fonctions de travail ;
• réception d'une demande motivée de l'instance syndicale visant à procéder à une évaluation spéciale imprévue du travail.

Selon la partie 2 de l'art. 17 de la loi, un an est prévu pour la réalisation de SOUT non programmés lors de la création de nouveaux lieux d'exécution de tâches, de remplacement d'équipements et de modification du processus de production technologique. Si d'autres conditions énumérées ci-dessus surviennent, elle doit être réalisée dans un délai de six mois.

Si le motif d'une inspection imprévue est une décision de l'autorité de contrôle, jusqu'à ce que le rapport soit approuvé, les conditions de travail des salariés dont les lieux de travail seront évalués pour leur conformité aux normes de sécurité du travail ne doivent pas se détériorer (partie 4 de l'article 17 de la Loi). Ils doivent notamment bénéficier de toutes les garanties qui leur sont dues et avoir droit à une indemnisation pour l'exercice de tâches de travail dans des conditions préjudiciables de la même manière qu'avant le début des travaux d'expertise particulière dont les résultats ont été obtenus en violation des Législation actuelle.

Quelle est la responsabilité de la mise en œuvre intempestive d'un travail d'évaluation et d'évaluation spécial ?

Selon l'article 1, partie 2, art. 4 de la loi, l'employeur est tenu de veiller à ce que les évaluations spéciales soient effectuées dans les délais impartis, et cela s'applique également aux évaluations imprévues. Il est également tenu de fournir toute l'assistance possible en fournissant tous les documents, informations et explications nécessaires à l'organisme engagé pour effectuer l'évaluation particulière.

En cas de non-respect des obligations de mise en œuvre de mesures spéciales de sécurité du travail en termes de respect des normes de sécurité au travail, le coupable sera inculpé, conformément à la partie 2 de l'art. 5.27.1 du Code des infractions administratives de la Russie, des sanctions sont imposées. Les fonctionnaires et les entrepreneurs individuels s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 roubles et les entreprises qui les emploient à 80 000 roubles.

Ainsi, le SOUT planifié devrait être réalisé dans les entreprises et les entrepreneurs individuels employant des salariés au moins une fois tous les 5 ans. Toutefois, si un certain nombre de conditions se présentent, telles que la création de nouveaux lieux d'exécution de tâches, la réception d'une commande, des preuves concrètes de violation des exigences de sécurité au travail, etc., il est nécessaire de procéder à une évaluation spéciale imprévue. Celle-ci est accordée de six mois à un an, selon la nature des facteurs pouvant affecter la santé des salariés.

Modalités d'évaluation particulière des conditions de travail

les articles les plus importants pour vous

SOUT - timing

• travail en toute sécurité de ses employés;
• protection du travail de ses employés;
• informer les travailleurs sur les conditions dans lesquelles ils travaillent, etc.

• des conditions de travail sécuritaires;
• obtenir des informations sur les conditions dangereuses sur votre lieu de travail.

Fréquence

• aucun facteur nocif n'a été identifié au cours de la procédure ;
• les facteurs nocifs sont identifiés et classés en conséquence.

Aucun facteur nocif identifié

Facteurs nocifs identifiés et classés

Certification du lieu de travail

Moment du SOUT non programmé

6 mois

• l'employeur a reçu une ordonnance de procéder à une cotisation spéciale imprévue ;
• dans la production, ils commencent à utiliser de nouveaux matériaux ou matières premières pouvant nuire à la santé de l'employé ;
• de nouveaux moyens de protection individuelle et collective sont introduits (la classe de danger peut être réduite et les indemnités pour dangers peuvent être réduites en conséquence) ;
• un accident est survenu (sauf accident du travail provoqué par des tiers) ;
• la commission médicale a établi le fait d'une maladie professionnelle ;
• Une lettre a été reçue du syndicat concernant la nécessité de procéder à une évaluation spéciale imprévue.

12 mois

• de nouveaux emplois sont créés ;
• l’évolution des processus technologiques et des équipements de production, qui peut influencer le niveau d’exposition à des facteurs de production nocifs ou dangereux.

Calendrier des activités basé sur les résultats du SOUT

• dans les 3 jours ouvrables, informer l'organisme qui a procédé à l'évaluation particulière de l'agrément ;
• au plus tard 30 jours calendaires, contre signature, familiariser les salariés avec les résultats de la cotisation particulière ;
• au plus tard 30 jours calendaires, s'il existe un site Internet sur Internet, publier des informations sur les résultats de l'évaluation spéciale de la sécurité du travail et la liste des mesures visant à améliorer les conditions de sécurité du travail.

Durée de conservation des matériaux pour une évaluation particulière des conditions de travail

Date limite pour établir un rapport sur SOUT

Durée de conservation des matériaux SOUT

Période de validité des matériaux SOUT

La réalisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail est obligatoire pour tous les types d'entreprises de toute activité spécifique. Cependant, des questions se posent quant à la réalisation de cette procédure au bureau, car il ne semble y avoir aucun facteur nocif ici. Quelles conditions sont prises en compte et comment se déroule la cotisation particulière pour le personnel de bureau ? Comment l’organiser et comment remplir tous les documents nécessaires ? Cet article fournit un exemple d'actions étape par étape.

Selon Rosstat, environ 300 000 nouveaux emplois sont créés chaque année dans la Fédération de Russie. Voyons quel lieu de travail est considéré comme nouvellement introduit du point de vue des fonctionnaires et des juges.

Depuis le 1er janvier 2014, tous les employeurs sont tenus de procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail sur les lieux de travail, qui a été introduite à la place de la certification des lieux de travail existante pour déterminer les facteurs nocifs et dangereux affectant les travailleurs. Quelle est la pratique judiciaire sur cette question ?

Le ministère du Travail a publié des règlements administratifs selon lesquels Rostrud doit examiner les plaintes concernant les résultats d'une évaluation spéciale des conditions de travail ou des organisations qui l'ont menée. En fait, il s'agit d'un algorithme d'action destiné aux employés et aux organisations insatisfaits de l'évaluation ou de ses résultats.

Certains gestionnaires calculent le coût de réalisation de SOUT sur la base du prix d'un lieu de travail qu'ils ont vu dans l'annonce. Cependant, cette approche n’est pas toujours payante.

La copie totale ou partielle des documents est interdite,

Organisation, méthodologie et calendrier d'une évaluation particulière des conditions de travail

Chaque employeur doit se rappeler que procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail sur les lieux de travail relève de sa responsabilité, inscrite au niveau législatif dans le Code du travail de la Fédération de Russie. En cas de non-respect ou d'exécution inappropriée, il pourra être tenu responsable.

informations générales

Une évaluation spéciale des conditions de travail, que nous appellerons plus loin SOUT pour plus de commodité, a été mise en vigueur par la loi fédérale du 1er janvier 2014, remplaçant l'ancienne certification des lieux de travail. Il s'agit d'un événement obligatoire réalisé par l'employeur en collaboration avec l'organisme spécialisé concerné.

La violation de la législation du travail entraîne une responsabilité, qui peut s'exprimer non seulement par l'imposition d'amendes, qui sont récemment devenues assez importantes, mais également par certaines conséquences de nature pénale. Il est important de se rappeler une fois pour toutes ce qu'est SOUT, quels sont les délais pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail, ainsi que certaines caractéristiques de sa mise en œuvre dans la pratique et des informations sur les activités menées après son achèvement.

Définition officielle du concept de SOUT

La définition de SOUT est donnée dans la première partie de l'art. 3 Loi fédérale n° 216, adoptée le 28 décembre 2013. Selon cette norme, il s'agit d'un ensemble unifié de mesures mises en œuvre de manière cohérente pour identifier les facteurs du processus de travail et de l'environnement de production, définis comme nocifs et/ou dangereux, et pour évaluer le niveau de leur influence sur l'employé. Celui-ci prend en compte l'écart réel des indicateurs par rapport aux exigences d'hygiène établies par l'État et l'utilisation des équipements de protection (collectifs et individuels).

Quelle est l’essence de SOUT ?

L'essence de l'organisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail est la suivante. Une entreprise spécialisée indépendante procède à une analyse détaillée des conditions de travail des travailleurs, et elle travaille à la demande de l'employeur. Les lieux de travail de l'organisation où l'inspection est prévue sont déterminés à l'avance. L'objectif principal de la démarche est d'identifier les facteurs de production définis comme dangereux et/ou nocifs, puis d'évaluer le niveau de leur influence sur le salarié. Ils doivent être compris comme un ensemble de facteurs qui, influençant une personne, peuvent entraîner des blessures ou le développement d'une maladie.

Ayant en main les résultats du SOUT, les spécialistes de l'entreprise impliqués dans sa mise en œuvre établissent des sous-classes (classes) de conditions dans les lieux étudiés. La méthodologie d'évaluation particulière des conditions de travail, approuvée par le législateur, distingue quatre classes selon la gravité de l'influence nocive et/ou dangereuse : dangereuse, nocive, admissible et favorable. L'affectation à une catégorie ou à une autre affecte le montant des cotisations d'assurance que l'employeur transfère à la Caisse de pension.

En outre, la répartition des conditions de travail en classes et en diplômes affecte directement le niveau de rémunération et les garanties accordées aux salariés engagés dans des productions dangereuses et/ou nocives (horaires de travail réduits, congés supplémentaires et paiements en espèces).

Lieux de travail soumis au SOUT

Dans le Code du travail de la Fédération de Russie (article 209, partie 6), le législateur établit que les travailleurs doivent être considérés comme le lieu où l'employé est obligé de se trouver ou où il doit arriver en raison de la nature du travail, et plus dont le contrôle est exercé indirectement ou directement par l'employeur. À première vue, tout est assez simple. Cependant, la méthodologie permettant de mener une évaluation particulière des conditions de travail présente certaines caractéristiques. Ainsi, SOUT est réalisé sur tous les lieux de travail existants de l'employeur, à l'exception des salariés à distance, de ceux qui exercent des fonctions de travail à domicile et des salariés qui travaillent pour des personnes non enregistrées en tant qu'entrepreneurs individuels.

De plus, une cotisation particulière ne peut être effectuée sur un lieu de travail actuellement vacant. Le ministère russe du Travail a apporté des éclaircissements à ce sujet.

Une liste des lieux de travail soumis à cotisation particulière, y compris similaires, dans l'organisation est établie puis approuvée par une commission spécialement créée de l'employeur.

Des lieux de travail reconnus comme similaires

En fait, dans la pratique, les employeurs ont des difficultés non pas tant à déterminer le délai pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail, mais à dresser une liste d'emplois similaires (similaires). Dans plus de la moitié des cas, la liste est mal constituée.

Premièrement, l'employeur ne peut pas prendre de manière indépendante la décision de reconnaître des emplois spécifiques comme similaires, car c'est la tâche d'un expert de l'organisation impliquée dans la réalisation d'évaluations spéciales du travail. Deuxièmement, il doit être approuvé à la fin par la commission d'évaluation spéciale.

Veuillez noter que des lieux similaires présentent un certain nombre de caractéristiques communes :

• équipements de même type (identiques) pour les systèmes de chauffage, d'éclairage, de ventilation et de climatisation ;
• localisation dans une ou plusieurs zones ou locaux de production identiques (de même type) ;
• les salariés occupent le même poste et exercent la même spécialité ou profession ;
• les salariés exercent les mêmes fonctions (travail) dans des conditions du même type de processus technologique et selon des horaires de travail identiques ;
• les salariés utilisent les mêmes équipements et outils, matériaux et matières premières, appareils ;
• les travailleurs sont équipés du même EPI (identique).

Conformément à la procédure établie pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail, s'il existe des lieux de travail similaires dans l'entreprise, tous ne sont pas examinés, mais 20 % du nombre total, mais pas moins de 2. Les résultats du SOUT s’appliquent à tous.

Résultats SOUT

Le résultat de la réalisation du SOUT se traduit par l'établissement d'une classe de conditions de travail sur chaque lieu de travail spécifique. Ce travail est effectué par un expert d'un organisme engagé dans la réalisation d'évaluations spéciales. Les résultats doivent être présentés sous forme de rapport selon la forme prescrite. Tous les membres de la commission patronale y apposent leur signature, puis dans les trois jours (jours ouvrables) ils en informent l'organisme qui a réalisé le SOUT.

Un rapport n'est rien de plus qu'un ensemble de documents comprenant des informations sur l'organisation et l'employeur, des protocoles de mesure et des fiches d'évaluation spéciales.

Utiliser les résultats du SOUT

Les résultats doivent être appliqués à compter de la date de signature par tous les membres de la commission du rapport sur l'évaluation particulière des conditions de travail. Le délai de familiarisation des salariés, prévu par la loi, commence également à compter à partir de cette date.

Lorsque les conditions de travail sont reconnues comme dangereuses et/ou nocives sur la base des résultats de l'évaluation de sécurité, l'employeur est tenu envers ses salariés :

• fournir l'indemnisation et les garanties prévues par le Code du travail de la Fédération de Russie ;
• leur fournir des moyens (certifiés) de protection collective et individuelle ;
• fournir du lait et d’autres produits alimentaires de valeur équivalente.

De plus, les responsabilités de l’employeur incluent la réalisation d’activités visant à améliorer les conditions de travail des salariés. Par exemple, réduire le niveau de pollution par les gaz et les poussières dans l'air, moderniser la production.

Si des facteurs de l'environnement de travail définis comme dangereux et/ou nuisibles ne sont pas identifiés et que les conditions de travail sont officiellement reconnues comme sûres, l'employeur, afin de les maintenir sous cette forme, doit exercer en temps opportun un contrôle complet sur ces lieux, ainsi que ainsi que prendre des mesures visant à les maintenir à un niveau sûr.

Résultats de SOUT : familiarisation des travailleurs

La familiarisation des salariés avec les résultats du SAW est l'une des questions qui inquiètent l'employeur après avoir procédé à une évaluation particulière des conditions de travail. Vous pouvez connaître le délai prévu à cet effet en vous référant au texte de la loi fédérale n° 426.

Le salarié doit en prendre connaissance dans un délai de trente jours (calendaires), le compte à rebours commence à partir du moment de l'approbation (signature par tous les membres de la commission) du rapport sur les résultats du SOUT. Cette période n'inclut pas la période pendant laquelle le salarié est en arrêt maladie, en vacances, en déplacement professionnel ou entre deux quarts de travail.

Le fait de familiarisation doit être confirmé par la signature du salarié sur la carte SOUT. Les employés nouvellement embauchés sont également présentés à chaque fois au document.

Un salarié n'accepte pas les résultats d'une cotisation particulière : que faire ?

Très souvent, vous pouvez observer une situation dans laquelle un employé refuse de prendre connaissance des résultats du SOUT ou est catégoriquement en désaccord avec eux. Dans ce cas, le représentant de l'employeur doit établir un document le confirmant et l'attester par au moins trois signatures. Vous pouvez inviter à la commission le chef ou le spécialiste du service du personnel, le chef de l'unité structurelle dans laquelle travaille l'employé. En outre, il faut expliquer au salarié son droit de faire appel à l'Inspection du travail afin de faire appel des résultats de l'Inspection spéciale du travail.

Date limite pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail selon le plan : pour la première fois, à plusieurs reprises

Si l'employeur organise SOUT pour la première fois et que la raison en est l'adoption de la loi fédérale n° 426, des dispositions transitoires concernant le calendrier sont prévues. Il existe trois options pour des actions ultérieures :

1. La certification (AW) était auparavant effectuée sur le lieu de travail. Dans ce cas, l'employeur doit organiser le SOUT dans un délai de cinq ans au plus. Le compte à rebours commence à partir de la date d'approbation des résultats de la dernière certification. Cependant, il ne faut pas oublier que si ses résultats sont expirés, c'est-à-dire Plus de cinq ans se sont écoulés, un bilan particulier est réalisé sans délai. Dans le cas contraire, vous risquez d'être porté devant l'administration. responsabilité.
2. Le lieu de travail n'a jamais eu de lieu de travail automatisé auparavant ; il n'est pas inclus dans la liste spécifiée dans les paragraphes. 1, 2, sixième partie de l'article 10 de la loi fédérale n° 426 et mis en vigueur avant le 01/01/2017. Dans ce cas, il n'y a aucune indication directe dans la loi du délai pour procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail. Les experts juridiques suggèrent de se laisser guider par la partie 6 de l'art. 27 dudit acte réglementaire. Il précise que le SOUT peut être réalisé par l'employeur par étapes, mais au plus tard le 31 décembre 2018.
3. Le lieu de travail n'a pas fait l'objet de travaux automatisés auparavant et il est inclus dans la liste spécifiée dans les paragraphes. 1, 2, sixième partie de l'article 10 de la loi fédérale n° 426. Dans ce cas, le SOUT doit être effectué dans les plus brefs délais. Cela est dû au fait que les conditions de travail sur ces lieux de travail appartiennent évidemment à la catégorie des conditions dangereuses et/ou nocives.

Une cotisation planifiée répétée est effectuée au plus tard 5 ans à compter de l'approbation du dernier rapport de cotisation spéciale.

Évaluation particulière non programmée des conditions de travail : date limite

Des SOUT non programmés sont organisés sur les lieux de travail nouvellement créés (récemment introduits dans le tableau des effectifs). Pour ce faire, l'employeur dispose d'un délai de 12 mois. Le compte à rebours commence dès le jour de leur mise en service. Des règles similaires s'appliquent dans les situations où le lieu de travail est déplacé dans une autre pièce ou si la technologie de production change ou si l'équipement est remplacé. Ces changements peuvent affecter le niveau (degré) d'influence des facteurs de production, définis comme dangereux et/ou nuisibles, sur les salariés.

Il existe des exceptions à cette règle. Ainsi, conformément à la loi, les délais fixés pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail (évaluation particulière des conditions de travail) peuvent être réduits à six mois. Ceci est observé si sur le(s) lieu(s) de travail :

• il y a eu des changements dans la composition des matériaux et matières premières utilisés et/ou des moyens utilisés par les salariés pour la protection collective et individuelle, pouvant entraîner une modification du niveau d'exposition à des facteurs de production définis comme dangereux et/ou nocifs sur employés;
• un accident s'est produit sans que des tiers soient responsables ;
• Un salarié a reçu un diagnostic de maladie professionnelle.

Par ailleurs, le SOUT est réalisé pendant six mois concernant les lieux (travailleurs) sur lesquels le syndicat a exprimé son avis motivé, puis une lettre a été reçue de sa part avec une proposition de procéder à une évaluation particulière imprévue, ou pour lesquels il y a un ordre de l'inspecteur du travail de l'État.

Dans tous les cas ci-dessus, le délai pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail est calculé à compter de la date de leur survenance.

Responsabilité pour violation de la législation sur les conditions environnementales particulières

Selon le Code du travail de la Fédération de Russie, les responsabilités de chaque employeur consistent notamment à garantir des conditions de sécurité dans lesquelles travaillent ses employés, notamment en organisant la mise en œuvre de mesures spéciales de sécurité du travail.

Le non-respect ou la violation de la procédure (établie par la loi) pour effectuer une évaluation spéciale peut entraîner une responsabilité administrative. Pour un fonctionnaire, les amendes varient entre 5 000 et 10 000 roubles, pour les personnes morales. personnes - 60 000 - 80 000 roubles. Si une infraction répétée est constatée, le montant de la sanction pécuniaire double presque, et la liste des sanctions s’allonge : la disqualification ou la suspension des activités de l’entreprise est possible.

En analysant les normes de la loi fédérale, nous pouvons conclure que, par exemple, les actions suivantes de la part des employeurs sont reconnues comme une violation de la procédure de réalisation d'une évaluation spéciale : non-respect des délais, documentation (résultats) mal remplie, absence de commission spécialement créée, etc.

Activités de sécurité

Évaluation spéciale des conditions de travail (21834)

À de nombreuses demandes des chefs d'organisations de sécurité privées, nous publions sur le site Internet un bref rapport (lors d'une réunion hors site du NP « GROS « CENTRE ») du directeur exécutif du ROR NSBS, Alexey Mitrofanovich Kazarin, sur la question d'évaluation spéciale des conditions de travail

Évaluation particulière des conditions de travail (ci-après - SOUT) est un ensemble unifié de mesures mises en œuvre de manière cohérente pour identifier les facteurs nocifs et (ou) dangereux dans l'environnement de production et le processus de travail (ci-après également dénommés facteurs de production nocifs et (ou) dangereux) et évaluer le niveau de leur impact sur l'employé , en tenant compte de l'écart de leurs valeurs réelles par rapport à celles établies par le gouvernement autorisé. L'organe exécutif fédéral de la Fédération de Russie fixe des normes (normes d'hygiène) pour les conditions de travail et l'utilisation d'équipements de protection individuelle et collective pour les travailleurs.

Cette procédure a été introduite par la loi fédérale n° 426-FZ du 28 décembre 2013 (ci-après dénommée loi n° 426).

SOUT a remplacé la certification du lieu de travail et a introduit un certain nombre d'innovations dans l'étude des conditions de travail.

1. SUD est réalisé par rapport à tous les lieux de travail, y compris les ordinateurs et le matériel de bureau, à l'exception :

Salariés ayant noué des relations de travail avec des employeurs - personnes qui ne sont pas des entrepreneurs individuels.

2. Sur la base des résultats de l'évaluation et de l'évaluation de la sécurité, le lieu de travail se voit attribuer une classe de danger et (ou) de nocivité, qui sont classées en :

Optimal - des conditions de travail dans lesquelles le salarié n'est pas exposé à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux ou dont les niveaux d'exposition ne dépassent pas les normes établies comme sûres.

Acceptable - des conditions dans lesquelles les niveaux d'exposition à des facteurs nocifs et (ou) dangereux ne dépassent pas les normes, et le corps du salarié est restauré pendant le repos réglementé ou au début de la journée de travail suivante (poste).

Nocif - des conditions de travail dans lesquelles les niveaux d'exposition à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux dépassent les normes établies.

Dans le même temps, les conditions de travail préjudiciables sont divisées en 4 sous-classes supplémentaires.

Conditions dangereuses - dans lequel le salarié est exposé à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux, les niveaux d'exposition auxquels pendant toute la journée de travail (poste) ou une partie de celle-ci peuvent créer une menace pour la vie, et les conséquences de l'exposition à ces facteurs entraîner un risque élevé de développer une maladie professionnelle aiguë pendant la période de travail.

3. Une procédure de déclaration des conditions de travail a été mise en place.

Si l'inspection ne révèle pas de facteurs de production nocifs et dangereux, l'employeur doit remplir la déclaration appropriée et la soumettre au service du travail et de l'emploi.

Le formulaire de déclaration de conformité des conditions de travail aux exigences réglementaires de l'État en matière de protection du travail et la procédure de sa soumission ont été approuvés par arrêté du ministère du Travail et de la Protection sociale de Russie du 02/07/2014 n° 80n.

Fréquence de SOUT

L'article 8 de la loi n° 426 établit qu'une évaluation spéciale des conditions de travail sur le lieu de travail est effectuée au moins une fois tous les cinq ans , sauf disposition contraire de la présente loi fédérale. Spécifié le délai est calculé à compter de la date d'approbation du rapport sur la réalisation d'une évaluation spéciale des conditions de travail.

Si le lieu de travail a été certifié, le SOUT peut être attribué cinq ans après l'achèvement de la certification.

Dans le même temps, l'article 17 de la loi n° 426 prévoit un certain nombre de cas où une évaluation spéciale est effectuée de manière imprévue:

Mise en service de lieux de travail nouvellement organisés ;

Réception par l'employeur d'un ordre de l'inspecteur du travail de l'État de procéder à une évaluation spéciale imprévue des conditions de travail en relation avec les violations des exigences de la présente loi fédérale identifiées lors du contrôle par l'État fédéral du respect de la législation du travail et d'autres actes juridiques réglementaires contenant le droit du travail normes;

Changer le processus technologique, remplacer les équipements de production, qui peuvent influencer le niveau d'exposition des travailleurs à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux ;

Modifications de la composition des matériaux et (ou) des matières premières utilisées pouvant influencer le niveau d'exposition à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux pour les travailleurs ;

Modifications des équipements de protection individuelle et collective utilisés pouvant affecter le niveau d'exposition à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux pour les travailleurs ;

Un accident du travail survenu sur le lieu de travail (à l'exception d'un accident du travail survenu du fait de tiers) ou une maladie professionnelle identifiée dont les causes étaient l'exposition du salarié à des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux ;

Disponibilité de propositions motivées émanant d'organes élus d'organisations syndicales primaires ou d'un autre organe représentatif des travailleurs pour procéder à une évaluation spéciale imprévue des conditions de travail.

Organisation du SOUT

L'article 8 de la loi n° 426 dispose que :

Les responsabilités d'organisation et de financement d'une évaluation particulière des conditions de travail incombent à l'employeur ;

Une évaluation particulière des conditions de travail est effectuée conjointement par l'employeur et la ou les organisations qui répondent aux exigences de l'article 19 de la présente loi fédérale et sont impliquées par l'employeur sur la base d'un contrat de droit civil.

Procédure de réalisation de SOUT

1. Une commission spéciale est créée.

L'employeur émet un arrêté sous forme libre qui approuve la composition et la procédure de travail de la commission.

Le nombre de membres de la commission doit être impair.

La commission est dirigée par l'employeur lui-même ou son représentant.

De plus, la commission comprend :

Spécialiste de la sécurité au travail ;

Représentants de l'organe élu de l'organisation syndicale primaire (s'il en existe une).

2. Le calendrier de réalisation du SOUT est approuvé.

Le calendrier précisé est approuvé par arrêté de l'employeur établi sous forme libre (article 9 de la loi n° 426).

Avant le début de l'évaluation, la commission doit approuver la liste des lieux de travail où elle sera réalisée. Cette liste doit indiquer des emplois similaires (article 9 de la loi n° 426). Lorsqu'elles sont identifiées, une évaluation spéciale des conditions de travail n'est effectuée que pour 20 pour cent des lieux de travail similaires (mais pas moins de deux lieux) et ses résultats sont appliqués à tous les lieux de travail similaires (article 16 de la loi n° 426).

3. Une convention est conclue avec un organisme spécialisé qui réalisera le SOUT.

Lors du choix d'une telle organisation, l'employeur doit tenir compte des exigences de l'art. 19-20 de la loi n° 426 aux organismes spécialisés, à savoir :

Indication dans les documents statutaires de l'organisation comme principal type d'activité ou l'un de ses types d'activité la réalisation d'une évaluation particulière des conditions de travail ;

La présence dans l'organisation d'au moins cinq experts travaillant sous contrat de travail et disposant d'un certificat d'expert pour le droit d'effectuer des travaux sur une évaluation particulière des conditions de travail, dont au moins un expert titulaire d'une formation supérieure dans l'une des spécialités - un médecin d'hygiène générale, médecin d'hygiène du travail, médecin de recherche en laboratoire sanitaire et hygiénique ;

La présence en tant qu'unité structurelle d'un laboratoire (centre) d'essais accrédité par l'organisme national d'accréditation de la Fédération de Russie de la manière établie par la législation de la Fédération de Russie et dont le champ d'accréditation est la conduite de recherches (essais ) et mesurer les facteurs nocifs et (ou) dangereux dans l'environnement de travail et le processus de travail.

Les organisations et experts concernés doivent être inscrits dans un registre spécial.

De plus, l'organisme choisi par l'employeur qui effectue les travaux de cotisation particulière doit être une personne indépendante à son égard.

4. Présentation d'une déclaration de conformité des conditions de travail aux exigences réglementaires de l'État en matière de protection du travail.

Si des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux ne sont pas identifiés sur le lieu de travail, alors les conditions de travail y sont considérées comme acceptables et aucune autre recherche n'est effectuée (article 10 de la loi n° 426).

En ce qui concerne ces lieux de travail, l'employeur soumet à l'organe territorial du ministère du Travail une déclaration de conformité des conditions de travail aux exigences réglementaires de l'État en matière de protection du travail, qui doit contenir les informations suivantes :

Nom et emplacement de l'organisation où la recherche a été menée ;

Nom, prénom, fonction patronymique du responsable de l'organisme au nom duquel la déclaration est acceptée ;

Liste des lieux de travail qui répondent aux exigences de l'État en matière de protection du travail ;

Informations sur l'organisme qui effectue la cotisation spéciale ;

Informations sur l'expert de l'organisation sur le SUD qui a procédé à l'identification ;

Date d'acceptation et date d'expiration de la déclaration.

La déclaration est valable cinq ans.

5. Si des facteurs de production nocifs et (ou) dangereux sont identifiés, la commission prend la décision de mener des recherches (tests) et des mesures de ces facteurs (article 10 de la loi n° 426).

6. Les résultats du SOUT sont résumés.

Un organisme spécialisé établit un rapport sur l'expertise particulière réalisée, qui est signé par tous les membres de la commission et approuvé par son président (article 15 de la loi n° 426).

La forme de ce rapport et les instructions pour le remplir ont été approuvées par arrêté du ministère du Travail et de la Protection sociale de Russie du 24 janvier 2014 n° 33n.

7. Familiarisation des salariés avec les résultats du SOUT

Conformément aux exigences de l'art. 5 et 15 de la loi n° 426, l'employeur est tenu de familiariser les salariés, contre signature, avec les résultats de l'évaluation effectuée sur leur lieu de travail. Cela doit être fait dans les trente jours calendaires à compter de la date d'approbation du rapport.

8. L'organisme spécialisé est tenu de transmettre les résultats du SOUT :

à partir du 1er janvier 2016 - au système d'information de l'État fédéral pour l'enregistrement des résultats du processus spécial d'évaluation et d'évaluation.

Responsabilité en cas de non-exécution du SOUT

Actuellement, la responsabilité est prévue à l'article 5.27 du Code des infractions administratives de la Russie.

Pour les fonctionnaires de 1 000 à 5 000 roubles ;

Pour les personnes morales : de 30 000 à 40 000 roubles. Une suspension des activités jusqu'à quatre-vingt-dix jours est également prévue.

À partir de 2015, en cas de refus du SOUT, une nouvelle norme sera appliquée - l'article 5.27.1 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie.

L'amende sera de :

Pour les fonctionnaires et les entrepreneurs individuels de 5 000 à 10 000 roubles ;

Pour les personnes morales - de 60 000 à 80 000 roubles.

Un avertissement est également fourni.

En cas de récidive, l'amende sera de :

Pour les fonctionnaires et les entrepreneurs individuels de 30 000 à 40 000 roubles ;

Pour les personnes morales - à partir de 100 000 roubles. jusqu'à 200 000 roubles.

Au lieu d’une amende, les récidivistes seront disqualifiés (pour une période d’un à trois ans) et les activités de l’organisation seront suspendues jusqu’à quatre-vingt-dix jours.

25.09.2018 8:33:00

Selon la loi, l'employeur doit garantir des conditions de travail sûres dans l'entreprise et la protection du travail des salariés. L'évaluation des conditions de travail est l'une des étapes permettant de répondre à cette exigence. Auparavant, les employeurs étaient tenus de certifier les lieux de travail en fonction des conditions de travail. Depuis 2014, au lieu de la certification du lieu de travail, une évaluation particulière des conditions de travail est réalisée. Cette obligation s'applique à toutes les entreprises, quelles que soient leurs formes organisationnelles et juridiques et leurs formes de propriété, ainsi qu'aux entrepreneurs individuels. Le domaine d'activité dans lequel l'entreprise opère, ainsi que le statut de l'entrepreneur (par exemple, petite entreprise), le nombre d'employés ne jouent aucun rôle...

Selon la loi, l'employeur doit garantir des conditions de travail sûres dans l'entreprise et la protection du travail des salariés. L'évaluation des conditions de travail est l'une des étapes permettant de répondre à cette exigence. Auparavant, les employeurs étaient tenus de certifier les lieux de travail en fonction des conditions de travail. Depuis 2014, au lieu de la certification du lieu de travail, une évaluation particulière des conditions de travail est réalisée.

Cette obligation s'applique à toutes les entreprises, quelles que soient leurs formes organisationnelles et juridiques et leurs formes de propriété, ainsi qu'aux entrepreneurs individuels. Le domaine d'activité dans lequel l'entreprise opère, ainsi que le statut de l'entrepreneur (par exemple, petite entreprise), et le nombre d'employés ne jouent aucun rôle.

Il convient de noter que pour certains salariés, aucune évaluation des conditions de travail ne doit être réalisée. Ces employés comprennent :

- travailleurs travaillant à domicile (travailleurs à domicile) ;
- employés travaillant à distance ;
- les salariés travaillant pour des personnes physiques n'ayant pas le statut d'entrepreneur individuel .

Pour certains emplois pour certains types d'activités, une évaluation particulière des conditions de travail est réalisée en tenant compte de certaines caractéristiques établies par le ministère russe du Travail. Par exemple, des modalités de mise en œuvre ont été établies pour certaines catégories d'agents de santé, de créateurs de théâtre, de cirque, etc.

DURÉE DE VALIDITÉ DE L'ÉVALUATION SPÉCIALE DES CONDITIONS DE TRAVAIL

En règle générale, une évaluation particulière des conditions de travail est réalisée par les entreprises employeuses au moins une fois tous les cinq ans, dans certains cas cette période peut être de 6 à 12 mois. La plupart des employeurs (dont les conditions de travail ne sont ni dangereuses ni nocives) peuvent évaluer les conditions de travail par étapes et

le terminer d’ici fin 2018

Toutefois, les résultats de la cotisation spéciale sont valables jusqu'au moment où les conditions de travail ont été modifiées. La législation établit un certain nombre de cas dans lesquels l'entreprise employeur est obligée de procéder à une évaluation imprévue des conditions de travail des salariés. Ainsi, le délai d'évaluation des conditions de travail sera réduit. Ainsi, dans un délai d'un an (douze mois), il est nécessaire de procéder à une inspection inopinée des conditions de travail des salariés si :

- un nouveau lieu de travail est mis en service (par entrée, nous entendons le début effectif du travail sur ce lieu de travail ; en règle générale, ce jour est considéré comme le premier jour ouvrable de l'employé embauché sur ce lieu de travail) ;
- les conditions de travail ont été modifiées (remplacement des équipements de production, des matières premières, des équipements de protection, si cela modifie l'influence des facteurs de production nocifs sur le corps du travailleur).

Le délai pour procéder à une évaluation particulière des conditions de travail peut être encore plus court - six mois (6 mois) à compter de la date à laquelle les cas suivants se sont produits :

Si, au cours du processus d'inspection, l'inspection du travail a constaté des violations de la législation sur l'évaluation des conditions de travail ;
- si une urgence (accident) s'est produite ou si un professionnel a été identifié parmi les salariés de l'entreprise. maladie (c'est-à-dire que les effets néfastes de la production ont amené l'employé à développer une maladie) ;
- si l'organisation syndicale des salariés a fait une proposition raisonnable de procéder à une évaluation inopinée.

Ainsi, une évaluation particulière des conditions de travail (calendrier) peut différer dans certains cas. Il convient de noter que si avant le début de 2014 (1er janvier 2014), une entreprise a procédé à la certification des lieux de travail de la manière prescrite, elle a alors le droit de ne pas procéder à une évaluation spéciale des conditions de travail pendant cinq ans à compter de la date de l'achèvement de cette certification (sauf s'il existe des raisons de procéder à des évaluations imprévues).

Source de publication :