L'océan Indien baigne la côte ouest. Message sur l'Océan Indien

L'océan Indien occupe le troisième rang en termes de superficie. Dans le même temps, par rapport aux autres, la plus grande profondeur de l'océan Indien est très modeste - seulement 7,45 kilomètres.

Emplacement

Il n'est pas difficile de le trouver sur la carte - la partie asiatique de l'Eurasie est située au nord de l'océan, l'Antarctique se trouve sur la côte sud et l'Australie se trouve à l'est sur le chemin des courants. L'Afrique est située dans sa partie occidentale.

La majeure partie de la zone océanique est située dans l’hémisphère sud. Une ligne très conventionnelle sépare l'Inde et l'Afrique, le long du vingtième méridien jusqu'à l'Antarctique lui-même. Elle est séparée du Pacifique par la péninsule indochinoise de Malacca, la frontière se dirige vers le nord puis suit la ligne qui sur la carte relie les îles de Sumatra, Java, Sumba et la Nouvelle-Guinée. L'océan Indien n'a pas de frontières communes avec le quatrième, l'océan Arctique.

Carré

La profondeur moyenne de l'océan Indien est de 3 897 mètres. De plus, il occupe une superficie de 74 917 mille kilomètres, ce qui lui permet d'occuper la troisième place en taille parmi ses « frères ». Les rives de cet immense plan d'eau sont très légèrement échancrées - c'est la raison pour laquelle il y a peu de mers dans sa composition.

Relativement peu d’îles se trouvent dans cet océan. Les plus importants d'entre eux se sont autrefois séparés du continent et sont donc situés à proximité du littoral - Socotra, Madagascar, Sri Lanka. Loin de la côte, dans la partie ouverte, on trouve des îles nées de volcans. Ce sont Crozet, Mascareignes et autres. Sous les tropiques, sur des cônes volcaniques, se trouvent des îles d'origine corallienne, comme les Maldives, Cocos, Adamans et autres.

Les rives de l'est et du nord-ouest sont indigènes, tandis qu'à l'ouest et au nord-est elles sont principalement alluviales. Le bord de la côte est très faiblement échancré, à l'exception de sa partie nord. C’est là que se concentrent la plupart des grandes baies.

Profondeur

Bien entendu, sur une superficie aussi vaste, la profondeur de l'océan Indien ne peut pas être la même - le maximum est de 7 130 mètres. Ce point est situé dans la tranchée de la Sonde. De plus, la profondeur moyenne de l'océan Indien est de 3 897 mètres.

Les marins et les explorateurs des eaux ne peuvent pas se fier au chiffre moyen. Par conséquent, les scientifiques ont depuis longtemps dressé une carte des profondeurs de l'océan Indien. Il indique avec précision la hauteur du fond en différents points, tous les bas-fonds, tranchées, dépressions, volcans et autres reliefs sont visibles.

Relief

Le long de la côte s'étend une étroite bande de hauts-fonds continentaux, large d'environ 100 kilomètres. Le bord du plateau, situé dans l'océan, a une faible profondeur - de 50 à 200 mètres. Ce n'est que dans le nord-ouest de l'Australie et le long de la côte antarctique qu'elle atteint 300 à 500 mètres. La pente du continent est assez raide, divisée à certains endroits par des vallées sous-marines de grands fleuves tels que le Gange, l'Indus et d'autres. Au nord-est, la topographie plutôt monotone du fond de l'océan Indien est égayée par l'arc insulaire de la Sonde. C’est ici que se trouve la profondeur la plus importante de l’océan Indien. Le point maximum de cette tranchée est situé à 7130 mètres sous le niveau de la mer.

Crêtes, remparts et montagnes divisent le lit en plusieurs bassins. Les plus connus sont le bassin arabique, le bassin afro-antarctique et le bassin d’Australie occidentale. Ces dépressions formaient des collines situées au centre de l'océan et des plaines accumulées situées non loin des continents, dans les zones où les matières sédimentaires arrivent en quantités suffisantes.

Parmi le grand nombre de crêtes, celle des Indes orientales est particulièrement visible - sa longueur est d'environ 5 000 kilomètres. Cependant, la topographie du fond de l'océan Indien présente également d'autres crêtes importantes - l'Australie occidentale, méridionale et autres. Le lit est également riche en volcans divers, formant par endroits des chaînes et même des massifs assez vastes.

Les dorsales médio-océaniques sont trois branches d'un système montagneux qui divisent l'océan du centre vers le nord, le sud-est et le sud-ouest. La largeur des crêtes varie de 400 à 800 kilomètres, la hauteur est de 2 à 3 kilomètres. La topographie du fond de l'océan Indien dans cette partie est caractérisée par des failles traversant les dorsales. Le long d'eux, le fond est le plus souvent décalé horizontalement de 400 kilomètres.

Contrairement aux crêtes, la montée australo-antarctique est un puits aux pentes douces, dont la hauteur atteint un kilomètre et la largeur s'étend jusqu'à mille cinq cents kilomètres.

Les structures principalement tectoniques du fond de cet océan particulier sont assez stables. Les structures en développement actif occupent une superficie beaucoup plus petite et se rejoignent dans des structures similaires en Indochine et en Afrique de l'Est. Ces macrostructures principales sont divisées en plus petites : plaques, crêtes blocs et volcaniques, bancs et îles coralliennes, tranchées, escarpements tectoniques, dépressions de l'océan Indien et autres.

Parmi les diverses irrégularités, le nord de la crête des Mascareignes occupe une place particulière. Vraisemblablement, cette partie appartenait auparavant à l’ancien continent perdu depuis longtemps du Gondwana.

Climat

La superficie et la profondeur de l'océan Indien permettent de supposer que le climat dans ses différentes parties sera complètement différent. Et c’est effectivement le cas. La partie nord de cette immense étendue d’eau connaît un climat de mousson. En été, pendant une période de basse pression sur l'Asie continentale, les flux d'air équatoriaux du sud-ouest dominent sur l'eau. En hiver, les flux d'air tropical du nord-ouest dominent ici.

Un peu au sud de 10 degrés de latitude sud, le climat océanique devient beaucoup plus constant. Sous les latitudes tropicales (et subtropicales en été), les alizés du sud-est dominent ici. Dans les régions tempérées, on trouve des cyclones extratropicaux qui se déplacent d'ouest en est. Les ouragans sont fréquents sous les latitudes tropicales occidentales. Le plus souvent, ils balayent en été et en automne.

L'air au nord de l'océan se réchauffe jusqu'à 27 degrés en été. La côte africaine est soufflée d'air avec une température d'environ 23 degrés. En hiver, la température baisse en fonction de la latitude : dans le sud elle peut être en dessous de zéro, tandis qu'en Afrique du Nord le thermomètre ne descend pas en dessous de 20 degrés.

La température de l'eau dépend des courants. Les côtes de l'Afrique sont baignées par le courant de Somalie, qui a des températures assez basses. Cela conduit au fait que la température de l'eau dans cette région reste autour de 22-23 degrés. Au nord de l'océan, les couches supérieures de l'eau peuvent atteindre une température de 29 degrés, tandis que dans les régions du sud, au large de l'Antarctique, elle descend jusqu'à -1. Bien entendu, nous ne parlons que des couches supérieures, car plus la profondeur de l'océan Indien est grande, plus il est difficile de tirer des conclusions sur la température de l'eau.

Eau

La profondeur de l'océan Indien n'affecte pas du tout le nombre de mers. Et il y en a moins que dans n’importe quel autre océan. Il n’existe que deux mers Méditerranéennes : la Mer Rouge et le Golfe Persique. À cela s’ajoute la mer d’Oman marginale et la mer d’Andaman qui n’est que partiellement fermée. A l'est des vastes eaux se trouvent le Timor et

Les plus grands fleuves d'Asie appartiennent au bassin de cet océan : le Gange, le Salween, le Brahmapoutre, l'Irwadi, l'Indus, l'Euphrate et le Tigre. Parmi les fleuves africains, il convient de souligner le Limpopo et le Zambèze.

La profondeur moyenne de l'océan Indien est de 3 897 mètres. Et dans cette colonne d'eau se produit un phénomène unique : un changement de direction des courants. Les courants de tous les autres océans sont constants d'année en année, tandis que dans les océans Indiens, les courants sont soumis aux vents : en hiver ils sont de mousson, en été ils sont prédominants.

Étant donné que les eaux profondes proviennent de la mer Rouge et du golfe Persique, presque toute la masse d’eau présente une salinité élevée avec un faible pourcentage d’oxygène.

Rives

À l'ouest et au nord-est, les rives sont principalement alluviales, tandis qu'au nord-ouest et à l'est, les rives sont primaires. Comme déjà mentionné, le littoral est presque plat, très légèrement échancré sur presque toute la longueur de ce plan d'eau. L'exception est la partie nord - c'est là que se concentrent la plupart des mers appartenant au bassin de l'océan Indien.

Habitants

La profondeur moyenne plutôt faible de l’océan Indien abrite une grande variété de vie animale et végétale. L'océan Indien est situé dans les zones tropicales et tempérées. Les eaux peu profondes regorgent de coraux et d'hydrocoraux, parmi lesquels vivent un grand nombre d'espèces d'invertébrés. Il s’agit notamment des vers, des crabes, des oursins, des étoiles et d’autres animaux. Un nombre tout aussi important de poissons tropicaux aux couleurs vives trouvent refuge dans ces zones. Les côtes sont riches en mangroves, dans lesquelles s'est installé le mudskipper - ce poisson peut vivre très longtemps sans eau.

La flore et la faune des plages exposées à marée basse sont très pauvres, car les rayons chauds du soleil détruisent ici tous les êtres vivants. en ce sens, il est beaucoup plus diversifié : il existe une riche sélection d'algues et d'invertébrés.

L'océan ouvert est encore plus riche en créatures vivantes, représentant à la fois le monde animal et le monde végétal.

Les principaux animaux sont les copépodes. Plus d'une centaine d'espèces vivent dans les eaux de l'océan Indien. Les ptéropodes, siphonophores, méduses et autres invertébrés sont presque aussi nombreux en nombre d'espèces. Plusieurs espèces de poissons volants, de requins, d'anchois rougeoyants, de thons et de serpents de mer s'ébattent dans les eaux océaniques. Les baleines, les pinnipèdes, les tortues marines et les dugongs ne sont pas moins communs dans ces eaux.

Les habitants à plumes sont représentés par des albatros, des frégates et plusieurs espèces de manchots.

Minéraux

Des gisements de pétrole se développent dans les eaux de l'océan Indien. De plus, l’océan est riche en phosphates, matières premières potassiques nécessaires à la fertilisation des terres agricoles.

L'OCÉAN INDIEN, le troisième plus grand océan de la planète (après le Pacifique et l'Atlantique), fait partie de l'océan mondial. Situé entre l’Afrique au nord-ouest, l’Asie au nord, l’Australie à l’est et l’Antarctique au sud.

Esquisse physiographique

informations générales. La frontière de l'océan Indien à l'ouest (avec l'océan Atlantique au sud de l'Afrique) est tracée le long du méridien du Cap des Aiguilles (20° de longitude est) jusqu'à la côte de l'Antarctique (Terre de Donning Maud), à l'est (avec le Pacifique océan au sud de l'Australie) - le long de la frontière orientale du détroit de Bass jusqu'à l'île de Tasmanie, puis le long du méridien 146°55' de longitude est jusqu'à l'Antarctique, au nord-est (avec l'océan Pacifique) - entre la mer d'Andaman et le détroit de Malacca, puis le long des rives sud-ouest de l'île de Sumatra, le détroit de la Sonde, la côte sud de l'île de Java, les frontières sud des mers de Bali et de Savu, la frontière nord de la mer d'Arafura, les rives sud-ouest de Nouvelle-Guinée et frontière occidentale du détroit de Torres. La partie méridionale des hautes latitudes de l'océan Indien est parfois appelée océan Austral, qui combine les secteurs antarctiques des océans Atlantique, Indien et Pacifique. Cependant, une telle nomenclature géographique n'est généralement pas acceptée et, en règle générale, l'océan Indien est considéré comme faisant partie de ses limites habituelles. L’océan Indien est le seul océan situé principalement dans l’hémisphère sud et délimité au nord par une puissante masse terrestre. Contrairement aux autres océans, ses dorsales médio-océaniques forment trois branches rayonnant dans des directions différentes à partir de la partie centrale de l'océan.

La superficie de l'océan Indien avec les mers, les baies et les détroits est de 76,17 millions de km2, le volume d'eau est de 282,65 millions de km3, la profondeur moyenne est de 3711 m (2e place après l'océan Pacifique) ; sans eux - 64,49 millions de km 2, 255,81 millions de km 3, 3967 m. La plus grande profondeur dans la fosse de la Sonde en eau profonde est de 7 729 m au point de 11°10' de latitude sud et 114°57' de longitude est. La zone du plateau océanique (profondeurs conditionnellement jusqu'à 200 m) occupe 6,1 % de sa superficie, le talus continental (de 200 à 3 000 m) 17,1 %, le lit (plus de 3 000 m) 76,8 %. Voir la carte.

Mers. Il y a presque trois fois moins de mers, de baies et de détroits dans l'océan Indien que dans les océans Atlantique ou Pacifique ; ils sont principalement concentrés dans sa partie nord ; Mers de la zone tropicale : Méditerranée - Rouge ; marginal - Arabe, Laquedive, Andaman, Timor, Arafura ; Zone Antarctique : marginale - Davis, D'Urville, Cosmonauts, Riiser-Larsen, Commonwealth (voir articles séparés sur les mers). Les plus grandes baies : Bengale, Perse, Aden, Oman, Grande Australienne, Carpentaria, Prydz. Détroits : Mozambique, Babel-Mandeb, Bass, Ormuz, Malacca, Polk, Dixième Degré, Grand Canal.

îles. Contrairement aux autres océans, les îles sont peu nombreuses. La superficie totale est d'environ 2 millions de km 2. Les plus grandes îles d'origine continentale sont Socotra, Sri Lanka, Madagascar, Tasmanie, Sumatra, Java et Timor. Îles volcaniques : Réunion, Maurice, Prince Edward, Crozet, Kerguelen, etc. ; corail - Laccadive, Maldives, Amirante, Chagos, Nicobar, la majeure partie d'Andaman, Seychelles ; Les coraux des Comores, des Mascareignes, des Cocos et d'autres îles s'élèvent sur des cônes volcaniques.

Rives. L'océan Indien a un littoral relativement découpé à l'exception des parties nord et nord-est, où se trouvent la plupart des mers et les principales grandes baies ; Il existe peu de baies pratiques. Les côtes de l'Afrique dans la partie occidentale de l'océan sont alluviales, faiblement disséquées et souvent entourées de récifs coralliens ; dans la partie nord-ouest - indigène. Au nord, les rivages bas et faiblement disséqués avec des lagons et des bancs de sable, par endroits avec des mangroves, bordés côté terre par des plaines côtières (côte de Malabar, côte de Coromandel) prédominent, à accumulation d'abrasion (côte de Konkan) et deltaïques ; . A l'est, les rivages sont indigènes ; en Antarctique, ils sont recouverts de glaciers descendant jusqu'à la mer, se terminant par des falaises de glace de plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

Relief inférieur. Dans la topographie du fond de l'océan Indien, on distingue quatre éléments principaux de géotexture : les marges continentales sous-marines (y compris le plateau et le talus continental), les zones de transition, ou zones d'arc insulaire, le fond océanique et les dorsales médio-océaniques. La superficie des marges continentales sous-marines de l'océan Indien est de 17 660 000 km 2. La marge sous-marine de l'Afrique se distingue par un plateau étroit (de 2 à 40 km), son bord est situé à une profondeur de 200 à 300 m. Ce n'est que près de la pointe sud du continent que le plateau s'étend de manière significative et dans la zone. ​​le plateau des Aiguilles s'étend jusqu'à 250 km de la côte. Des zones importantes du plateau sont occupées par des structures coralliennes. La transition du plateau au talus continental se traduit par une nette courbure de la surface inférieure et une augmentation rapide de sa pente jusqu'à 10-15°. La marge sous-marine de l'Asie au large de la péninsule arabique présente également un plateau étroit, qui s'étend progressivement sur la côte de Malabar de l'Hindoustan et au large de la baie du Bengale, tandis que la profondeur sur sa frontière extérieure augmente de 100 à 500 m. Le talus continental est bien visible partout le long des pentes caractéristiques du fond (hauteur jusqu'à 4200 m, île du Sri Lanka). Le plateau et le talus continental dans certaines zones sont coupés par plusieurs canyons étroits et profonds, les canyons les plus prononcés étant des prolongements sous-marins des canaux du Gange (avec le fleuve Brahmapoutre, il transporte chaque année environ 1 200 millions de tonnes de sédiments en suspension et de traction). dans l'océan, formant une couche de sédiments de plus de 3 500 m d'épaisseur) et Ind. La marge sous-marine de l'Australie est caractérisée par un vaste plateau, en particulier dans les parties nord et nord-ouest ; dans le golfe de Carpentarie et la mer d'Arafura jusqu'à 900 km de large ; profondeur maximale 500 m. Le talus continental à l'ouest de l'Australie est compliqué par des corniches sous-marines et des plateaux sous-marins individuels (hauteur maximale 3600 m, îles Aru). Aux confins sous-marins de l'Antarctique, on trouve partout des traces de l'influence de la charge de glace de l'immense glacier recouvrant le continent. Le plateau ici appartient à un type glaciaire particulier. Sa limite extérieure coïncide presque avec l'isobathe de 500 m. La largeur du plateau est de 35 à 250 km. Le talus continental est compliqué par des crêtes longitudinales et transversales, des crêtes individuelles, des vallées et des tranchées profondes. Au pied du talus continental, on observe presque partout un panache accumulé composé de matière terrigène apportée par les glaciers. Les pentes inférieures les plus importantes sont observées dans la partie supérieure ; avec l'augmentation de la profondeur, la pente s'aplatit progressivement.

La zone de transition au fond de l'océan Indien ne se distingue que dans la zone adjacente à l'arc des îles de la Sonde et représente la partie sud-est de la région de transition indonésienne. Il comprend : le bassin de la mer d'Andaman, l'arc insulaire des îles de la Sonde et les tranchées profondes. La plus prononcée morphologiquement dans cette zone est la fosse de la Sonde en eaux profondes, avec une inclinaison de 30° ou plus. Des tranchées profondes relativement petites sont identifiées au sud-est de l'île de Timor et à l'est des îles Kai, mais en raison de l'épaisse couche sédimentaire, leurs profondeurs maximales sont relativement petites - 3 310 m (tranchée de Timor) et 3 680 m (tranchée de Kai). ). La zone de transition est extrêmement active sur le plan sismique.

Les dorsales médio-océaniques de l'océan Indien forment trois chaînes de montagnes sous-marines s'étendant de la zone située à 22°S et 68°E vers le nord-ouest, le sud-ouest et le sud-est. Chacune des trois branches est divisée selon ses caractéristiques morphologiques en deux crêtes indépendantes : la nord-ouest - en la dorsale moyenne d'Aden et la dorsale arabo-indienne, la sud-ouest - en la dorsale antillaise et la dorsale afro-antarctique, la sud-est - en la crête centrale de l'Inde et la montée australo-antarctique. Ainsi, les dorsales médianes divisent le fond de l'océan Indien en trois grands secteurs. Les crêtes médianes sont de vastes soulèvements, fragmentés par des failles transformées en blocs séparés, d'une longueur totale de plus de 16 000 km, dont les contreforts sont situés à des profondeurs de l'ordre de 5 000 à 3 500 m. La hauteur relative des crêtes est de 4 700 m. -2000 m, largeur 500-800 km, profondeur des vallées de rift jusqu'à 2300 m .

Dans chacun des trois secteurs du fond océanique de l'océan Indien, on distingue des formes de relief caractéristiques : bassins, crêtes individuelles, plateaux, montagnes, tranchées, canyons, etc. Dans le secteur ouest se trouvent les plus grands bassins : Somalie (avec des profondeurs de 3000-5800 m), Mascareignes (4500-5300 m), Mozambique (4000-6000 m), Bassin de Madagascar (4500-6400 m), Aiguilles (4000-5000 m) ; crêtes sous-marines : crête des Mascareignes, Madagascar, Mozambique ; plateau : Agulhas, plateau mozambicain ; montagnes individuelles : Equateur, Africana, Vernadsky, Hall, Bardin, Kurchatov ; Tranchée Amirante, Tranchée Maurice ; Canyons : Zambèze, Tanganyika et Tagela. Dans le secteur nord-est se trouvent les bassins : Arabian (4000-5000 m), Central (5000-6000 m), Coconut (5000-6000 m), North Australian (5000-5500 m), Western Australian Basin (5000-6500 m) . m), Naturalista (5 000-6 000 m) et bassin sud-australien (5 000-5 500 m) ; crêtes sous-marines : crête des Maldives, crête des Indes orientales, Australie occidentale ; Massif du Cuvier ; Plateau d'Exmouth ; Colline du moulin ; montagnes individuelles : Université d'État de Moscou, Shcherbakova et Afanasy Nikitin ; Tranchée des Indes orientales ; Canyons : rivières Indus, Gange, Seatown et Murray. Dans le secteur Antarctique, il existe des bassins : Crozet (4 500-5 000 m), bassin Afrique-Antarctique (4 000-5 000 m) et bassin Australie-Antarctique (4 000-5 000 m) ; plateaux : Kerguelen, Crozet et Amsterdam ; montagnes séparées : Lena et Ob. Les formes et les tailles des bassins sont différentes : du rond d'un diamètre d'environ 400 km (Comores) aux géants oblongs d'une longueur de 5 500 km (Centre), le degré de leur isolement et la topographie du fond sont différents : du plat au légèrement vallonné à vallonné et même montagneux.

Structure géologique. La particularité de l'océan Indien est que sa formation s'est produite à la fois à la suite de la scission et de l'affaissement de masses continentales, ainsi qu'à la suite de l'expansion du fond et de la nouvelle formation de croûte océanique au sein des dorsales médio-océaniques (étalées). , dont le système a été reconstruit à plusieurs reprises. Le système moderne de crête médio-océanique se compose de trois branches qui convergent à la Rodriguez Triple Junction. Dans la branche nord, la crête arabo-indienne continue au nord-ouest de la zone de faille transformée d'Owen avec les systèmes de rift du golfe d'Aden et de la mer Rouge et se connecte aux systèmes de rift intracontinental de l'Afrique de l'Est. Dans la branche sud-est, la dorsale centrale indienne et la dorsale australo-antarctique sont séparées par la zone de faille d'Amsterdam, qui est reliée au plateau du même nom par les îles volcaniques d'Amsterdam et de Saint-Paul. Les crêtes arabo-indiennes et centrales de l'Inde s'étendent lentement (la vitesse de propagation est de 2 à 2,5 cm/an), ont une vallée de rift bien définie et sont traversées par de nombreuses failles transformantes. La large crête australasienne-antarctique n'a pas de vallée de rift prononcée ; le taux d'épandage y est plus élevé que sur les autres crêtes (3,7-7,6 cm/an). Au sud de l'Australie, le soulèvement est interrompu par la zone de faille australo-antarctique, où le nombre de failles transformantes augmente et l'axe de propagation se déplace le long des failles vers le sud. Les crêtes de la branche sud-ouest sont étroites, avec une profonde vallée de rift, densément traversée par des failles transformées orientées selon un angle par rapport à l'orientation de la crête. Ils se caractérisent par un taux d'épandage très faible (environ 1,5 cm/an). La dorsale antillaise est séparée de la dorsale afro-antarctique par les systèmes de failles Prince Edward, Du Toit, Andrew-Bain et Marion, qui déplacent l'axe de la crête de près de 1 000 km vers le sud. L'âge de la croûte océanique au sein des dorsales qui s'étendent est majoritairement oligocène-quaternaire. La crête antillaise, qui pénètre comme un coin étroit dans les structures de la crête centrale indienne, est considérée comme la plus jeune.

Les crêtes qui s'étendent divisent le fond océanique en trois secteurs : africain à l'ouest, asiatique-australien au nord-est et antarctique au sud. Au sein des secteurs, il existe différents types de soulèvements intra-océaniques, représentés par des crêtes « asismiques », des plateaux et des îles. Les soulèvements tectoniques (blocs) ont une structure de blocs avec une épaisseur crustale variable ; comprennent souvent des restes continentaux. Les soulèvements volcaniques sont principalement associés aux zones de failles. Les soulèvements constituent les limites naturelles des bassins profonds. Le secteur africain se distingue par la prédominance de fragments de structures continentales (y compris les microcontinents), au sein desquels l'épaisseur de la croûte terrestre atteint 17 à 40 km (les plateaux des Aiguilles et du Mozambique, la crête de Madagascar avec l'île de Madagascar, des blocs individuels de le plateau des Mascareignes avec le Bank of Seychelles Islands et la Saya de Bank-Malya). Les soulèvements et structures volcaniques comprennent la crête sous-marine des Comores, couronnée par des archipels de coraux et d'îles volcaniques, la chaîne Amirante, les îles de la Réunion, Maurice, Tromelin et le massif de Farquhar. Dans la partie occidentale du secteur africain de l'océan Indien (partie occidentale du bassin de Somali, partie nord du bassin du Mozambique), adjacente à la marge sous-marine orientale de l'Afrique, l'âge de la croûte terrestre est principalement du Jurassique supérieur au Crétacé inférieur. ; dans la partie centrale du secteur (bassins des Mascareignes et de Madagascar) - Crétacé supérieur ; dans la partie nord-est du secteur (partie orientale du bassin Somali) - Paléocène-Éocène. D'anciens axes d'expansion et des failles transformantes les coupant ont été identifiés dans les bassins du Somali et des Mascareignes.

La partie nord-ouest (proche de l'Asie) du secteur asiatique-australien est caractérisée par des crêtes méridionales « asismiques » d'une structure en blocs avec une épaisseur accrue de la croûte océanique, dont la formation est associée à un système d'anciennes failles transformées. Il s'agit notamment de la crête des Maldives, couronnée par des archipels d'îles coralliennes - Laccadive, Maldives et Chagos ; la crête dite 79°, la crête Lanka avec le mont Afanasia Nikitin, l'Inde de l'Est (la crête dite 90°), Investigator, etc. Sédiments épais (8-10 km) des fleuves Indus, Gange et Brahmapoutre dans la partie nord de l'océan Indien chevauche partiellement les crêtes s'étendant dans cette direction, ainsi que les structures de la zone de transition entre l'océan Indien et la limite sud-est de l'Asie. La crête de Murray, dans la partie nord du bassin arabe, délimitant le bassin d'Oman par le sud, est une continuation de structures terrestres plissées ; tombe dans la zone de faille d'Owen. Au sud de l'équateur, une zone sublatitudinale de déformations intraplaques jusqu'à 1000 km de large a été identifiée, caractérisée par une forte sismicité. Il s'étend dans les bassins Central et Cocos, de la crête des Maldives à la fosse de la Sonde. Le bassin arabique repose sur une croûte d'âge Paléocène-Éocène, le bassin central sur une croûte d'âge Crétacé supérieur - Éocène ; la croûte est la plus jeune dans la partie sud des bassins. Dans le bassin du Cocos, l'âge de la croûte varie du Crétacé supérieur au sud à l'Éocène au nord ; dans sa partie nord-ouest, un ancien axe d'expansion s'est établi, qui séparait les plaques lithosphériques indienne et australienne jusqu'au milieu de l'Éocène. Le Coconut Rise, un soulèvement latitudinal surmonté de nombreux monts sous-marins et îles (y compris les îles Cocos), et le Rhu Rise, adjacent à la fosse de la Sonde, séparent la partie sud-est (australienne) du secteur asiatique-australien. Le bassin d'Australie occidentale (Wharton), dans la partie centrale du secteur asiatique-australien de l'océan Indien, repose sur une croûte du Crétacé supérieur au nord-ouest et du Jurassique supérieur à l'est. Des blocs continentaux submergés (plateaux marginaux d'Exmouth, Cuvier, Zenith, Naturalista) divisent la partie orientale du bassin en dépressions distinctes - Cuvier (au nord du plateau Cuvier), Perth (au nord du plateau Naturalista). La croûte du bassin nord-australien (Argo) est la plus ancienne du sud (Jurassique supérieur) ; devient plus jeune en direction du nord (jusqu'au Crétacé inférieur). L'âge de la croûte du bassin sud-australien est le Crétacé supérieur - Éocène. Le plateau du Brocken est une élévation intra-océanique avec une épaisseur crustale accrue (de 12 à 20 km, selon diverses sources).

Dans le secteur Antarctique de l'océan Indien, on trouve principalement des monts volcaniques intra-océaniques avec une épaisseur accrue de la croûte terrestre : les plateaux de Kerguelen, Crozet (Del Caño) et Conrad. Au sein du plus grand plateau de Kerguelen, vraisemblablement fondé sur une ancienne faille transformante, l’épaisseur de la croûte terrestre (selon certaines données, âge du Crétacé inférieur) atteint 23 km. S'élevant au-dessus du plateau, les îles Kerguelen sont une structure volcanoplutonique multiphasée (composée de basaltes alcalins et de syénites d'âge néogène). Sur l'île Heard se trouvent des volcanites alcalines du Néogène-Quaternaire. Dans la partie ouest du secteur se trouvent le plateau de Conrad avec les monts volcaniques Ob et Lena, ainsi que le plateau de Crozet avec un groupe d'îles volcaniques Marion, Prince Edward, Crozet, composé de basaltes quaternaires et de massifs intrusifs de syénites et de monzonites. . L'âge de la croûte terrestre dans les bassins Afrique-Antarctique, Australie-Antarctique et dans le bassin Crozet du Crétacé supérieur est l'Éocène.

L'océan Indien se caractérise par la prédominance de marges passives (marges continentales de l'Afrique, péninsules arabique et hindoue, Australie, Antarctique). Une marge active est observée dans la partie nord-est de l'océan (la zone de transition de la Sonde entre l'océan Indien et l'Asie du Sud-Est), où la subduction de la lithosphère océanique se produit sous l'arc insulaire de la Sonde. Une zone de subduction d'étendue limitée, la zone de subduction de Makran, a été identifiée dans la partie nord-ouest de l'océan Indien. Le long du plateau des Aiguilles, l'océan Indien borde le continent africain le long d'une faille transformante.

La formation de l'océan Indien a commencé au milieu du Mésozoïque lors de la fragmentation de la partie gondwanienne (voir Gondwana) du supercontinent Patea, qui a été précédée par un rifting continental au cours du Trias supérieur - Crétacé inférieur. La formation des premières sections de croûte océanique à la suite de la séparation des plaques continentales a commencé au Jurassique supérieur dans les bassins somalien (il y a environ 155 millions d'années) et d'Australie du Nord (il y a 151 millions d'années). Au Crétacé supérieur, la partie nord du bassin du Mozambique a connu l'étalement des fonds et la nouvelle formation de croûte océanique (il y a 140-127 millions d'années). La séparation de l'Australie de l'Hindoustan et de l'Antarctique, accompagnée de l'ouverture de bassins à croûte océanique, a commencé au Crétacé inférieur (il y a environ 134 millions d'années et il y a environ 125 millions d'années, respectivement). Ainsi, au Crétacé inférieur (il y a environ 120 millions d’années), d’étroits bassins océaniques sont apparus, coupant le supercontinent et le divisant en blocs séparés. Au milieu du Crétacé (il y a environ 100 millions d'années), le fond océanique a commencé à se développer intensément entre l'Hindoustan et l'Antarctique, ce qui a entraîné la dérive de l'Hindoustan vers le nord. Il y a 120 à 85 millions d'années, les axes de propagation qui existaient au nord et à l'ouest de l'Australie, au large des côtes de l'Antarctique et dans le canal du Mozambique, se sont éteints. Au Crétacé supérieur (il y a 90-85 millions d'années), une scission s'amorce entre l'Hindoustan avec le bloc Mascareignes-Seychelles et Madagascar, qui s'accompagne d'un étalement des fonds dans les bassins des Mascareignes, de Madagascar et du Crozet, ainsi que de la formation du bassin australien. -Ascension de l'Antarctique. À la frontière Crétacé-Paléogène, l'Hindoustan s'est séparé du bloc Mascareignes-Seychelles ; la crête arabo-indienne s'étendit ; l'extinction des axes d'épandage s'est produite dans les bassins des Mascareignes et de Madagascar. Au milieu de l'Éocène, la plaque lithosphérique indienne fusionne avec la plaque australienne ; le système encore en développement de dorsales médio-océaniques s'est formé. L'océan Indien a acquis son aspect proche de son aspect moderne au début et au milieu du Miocène. Au milieu du Miocène (il y a environ 15 millions d'années), lors de la scission des plaques arabique et africaine, une nouvelle formation de croûte océanique a commencé dans le golfe d'Aden et la mer Rouge.

Les mouvements tectoniques modernes dans l'océan Indien sont observés dans les dorsales médio-océaniques (associées à des tremblements de terre peu profonds), ainsi que dans des failles transformantes individuelles. La zone de sismicité intense est l'arc insulaire de la Sonde, où les tremblements de terre profonds sont provoqués par la présence d'une zone sismofocale plongeant dans la direction nord-est. Lors de tremblements de terre à la limite nord-est de l’océan Indien, un tsunami peut se former.

Sédiments de fond. Les taux de sédimentation dans l’océan Indien sont généralement inférieurs à ceux des océans Atlantique et Pacifique. L'épaisseur des sédiments de fond modernes varie d'une distribution discontinue au niveau des dorsales médio-océaniques à plusieurs centaines de mètres dans les bassins profonds et 5 000 à 8 000 m au pied des talus continentaux. Les plus répandus sont les limons calcaires (principalement foraminifères-coccolithiques), couvrant plus de 50 % de la superficie des fonds océaniques (sur les talus continentaux, les crêtes et le fond des bassins jusqu'à 4 700 m de profondeur) dans les zones océaniques chaudes à partir de 20° de latitude nord. à 40° de latitude sud avec une productivité biologique élevée de l'eau. Les sédiments polygéniques - argiles océaniques rouges des grands fonds - occupent 25 % de la surface du fond à des profondeurs de plus de 4 700 m dans les parties est et sud-est de l'océan, de 10° de latitude nord à 40° de latitude sud et dans les zones du fond éloignées de îles et continents ; en région tropicale, les argiles rouges alternent avec des limons radiolaires siliceux recouvrant le fond des bassins profonds de la ceinture équatoriale. Les nodules de ferromanganèse sont présents dans les sédiments des grands fonds sous forme d'inclusions. Les limons siliceux, principalement diatomés, occupent environ 20 % du fond de l’océan Indien ; distribué à de grandes profondeurs au sud de 50° de latitude sud. L'accumulation de sédiments terrigènes (cailloux, graviers, sables, limons, argiles) se produit principalement le long des côtes des continents et à l'intérieur de leurs marges sous-marines dans les zones de ruissellement des rivières et des icebergs et d'importants déplacements de matériaux par le vent. Les sédiments recouvrant le plateau africain sont principalement d'origine coquillages et coralliens ; les nodules de phosphorite sont largement développés dans la partie sud. Le long de la périphérie nord-ouest de l'océan Indien, ainsi que dans le bassin d'Andaman et la tranchée de la Sonde, les sédiments de fond sont représentés principalement par des dépôts d'écoulements de turbidité (turbidité) - turbidites avec la participation de produits de l'activité volcanique, glissements de terrain sous-marins, glissements de terrain, etc. Les sédiments des récifs coralliens sont répandus dans les parties occidentales de l'océan Indien, de 20° de latitude sud à 15° de latitude nord, et dans la mer Rouge - jusqu'à 30° de latitude nord. Dans la vallée du Rift de la mer Rouge, des affleurements de saumures métallifères avec des températures allant jusqu'à 70°C et une salinité allant jusqu'à 300‰ ont été découverts. Les sédiments métallifères formés à partir de ces saumures contiennent une teneur élevée en métaux non ferreux et rares. Sur les pentes continentales, les monts sous-marins et les dorsales médio-océaniques, on trouve des affleurements de substrat rocheux (basaltes, serpentinites, péridotites). Les sédiments de fond autour de l'Antarctique sont classés comme un type spécial de sédiments d'iceberg. Ils sont caractérisés par une prédominance d'une variété de matériaux clastiques, allant des gros rochers aux limons et limons fins.

Climat. Contrairement aux océans Atlantique et Pacifique, qui s'étendent méridionalement depuis la côte de l'Antarctique jusqu'au cercle polaire arctique et communiquent avec l'océan Arctique, l'océan Indien, dans la région tropicale nord, est bordé par une masse terrestre, qui détermine en grande partie les caractéristiques de son territoire. climat. Le réchauffement inégal des terres et des océans entraîne des changements saisonniers dans les minimums et maximums importants de la pression atmosphérique et des changements saisonniers du front atmosphérique tropical qui, en hiver dans l'hémisphère Nord, se retire vers le sud jusqu'à près de 10° de latitude sud, et en été. est situé dans les contreforts de l’Asie du Sud. En conséquence, la partie nord de l’océan Indien est dominée par un climat de mousson, caractérisé principalement par des changements de direction du vent tout au long de l’année. La mousson d'hiver avec des vents du nord-est relativement faibles (3-4 m/s) et stables opère de novembre à mars. Durant cette période, les calmes sont fréquents au nord de 10° de latitude sud. La mousson d'été avec des vents du sud-ouest se produit de mai à septembre. Dans la région tropicale nord et dans la zone équatoriale de l'océan, la vitesse moyenne du vent atteint 8 à 9 m/s, atteignant souvent la force d'une tempête. En avril et octobre, une restructuration du champ de pression se produit généralement et pendant ces mois la situation du vent est instable. Dans le contexte de la circulation atmosphérique de mousson dominante sur la partie nord de l'océan Indien, des manifestations isolées d'activité cyclonique sont possibles. Pendant la mousson d'hiver, il existe des cas connus de cyclones se développant sur la mer d'Oman et pendant la mousson d'été - sur les eaux de la mer d'Oman et du golfe du Bengale. De forts cyclones se forment parfois dans ces zones pendant les périodes de changement de mousson.

À environ 30° de latitude sud, dans le centre de l'océan Indien, se trouve une zone de haute pression stable, appelée anticyclone du sud de l'Inde. Cet anticyclone stationnaire – qui fait partie de la zone de haute pression subtropicale méridionale – persiste toute l’année. La pression en son centre varie de 1 024 hPa en juillet à 1 020 hPa en janvier. Sous l'influence de cet anticyclone, des alizés stables du sud-est soufflent tout au long de l'année dans toute la bande latitudinale comprise entre 10 et 30° de latitude sud.

Au sud de 40° de latitude sud, la pression atmosphérique diminue uniformément en toutes saisons, de 1 018 à 1 016 hPa à la périphérie sud de l'anticyclone sud de l'Inde jusqu'à 988 hPa à 60° de latitude sud. Sous l'influence du gradient de pression méridional dans la couche inférieure de l'atmosphère, un transport aérien stable vers l'ouest est maintenu. La vitesse moyenne du vent la plus élevée (jusqu'à 15 m/s) est observée en plein hiver dans l'hémisphère sud. Les latitudes sud les plus élevées de l'océan Indien sont caractérisées par des conditions de tempête pendant la majeure partie de l'année, dans lesquelles des vents d'une vitesse supérieure à 15 m/s, provoquant des vagues de plus de 5 m de hauteur, ont une fréquence de 30 %. Au sud du 60° de latitude sud, le long de la côte de l'Antarctique, des vents d'est et deux à trois cyclones par an sont généralement observés, le plus souvent en juillet-août.

En juillet, les températures de l'air les plus élevées dans la couche superficielle de l'atmosphère sont observées au sommet du golfe Persique (jusqu'à 34°C), les plus basses au large des côtes de l'Antarctique (-20°C), au-dessus de la mer d'Oman. et le golfe du Bengale en moyenne 26-28°C. Dans l’océan Indien, la température de l’air varie presque partout en fonction de la latitude géographique.

Dans la partie sud de l’océan Indien, elle diminue progressivement du nord au sud d’environ 1°C tous les 150 km. En janvier, les températures de l'air les plus élevées (26-28°C) sont observées dans la ceinture équatoriale, près des côtes nord de la mer d'Oman et du golfe du Bengale - environ 20°C. Dans la partie sud de l'océan, la température diminue progressivement de 26°C sous les tropiques du sud à 0°C et légèrement plus basse à la latitude du cercle Antarctique. L'amplitude des fluctuations annuelles de la température de l'air dans la majeure partie de l'océan Indien est en moyenne inférieure à 10°C et elle ne monte qu'au large des côtes de l'Antarctique jusqu'à 16°C.

La plus grande quantité de précipitations annuelle tombe dans le golfe du Bengale (plus de 5 500 mm) et au large de la côte orientale de l'île de Madagascar (plus de 3 500 mm). La partie côtière nord de la mer d'Oman reçoit le moins de précipitations (100 à 200 mm par an).

Le nord-est de l’océan Indien est situé dans des zones sismiquement actives. La côte orientale de l'Afrique et l'île de Madagascar, les côtes de la péninsule arabique et de la péninsule de l'Hindoustan, presque tous les archipels insulaires d'origine volcanique, les côtes occidentales de l'Australie, en particulier l'arc des îles de la Sonde, ont été dans le passé à plusieurs reprises exposés à des vagues de tsunami de force variable, voire catastrophiques. En 1883, après l'explosion du volcan Krakatau dans la région de Jakarta, un tsunami avec une hauteur de vague de plus de 30 m a été enregistré ; en 2004, un tsunami provoqué par un tremblement de terre a eu lieu dans la région de l'île de Sumatra. conséquences catastrophiques.

Régime hydrologique. La saisonnalité des changements dans les caractéristiques hydrologiques (principalement la température et les courants) se manifeste le plus clairement dans la partie nord de l'océan. La saison hydrologique d'été correspond ici à la durée de la mousson du sud-ouest (mai - septembre), l'hiver - à la mousson du nord-est (novembre - mars). Une caractéristique de la variabilité saisonnière du régime hydrologique est que la restructuration des champs hydrologiques est quelque peu retardée par rapport aux champs météorologiques.

La température de l'eau. En hiver dans l'hémisphère Nord, les températures de l'eau les plus élevées dans la couche superficielle sont observées dans la zone équatoriale - de 27°C au large des côtes africaines à 29°C ou plus à l'est des Maldives. Dans les régions septentrionales de la mer d’Oman et du golfe du Bengale, la température de l’eau est d’environ 25°C. La partie sud de l'océan Indien est caractérisée par une distribution zonale de température, qui diminue progressivement de 27-28°C à 20°S de latitude jusqu'à des valeurs négatives au bord des glaces dérivantes, situées à environ 65-67°S. latitude. Pendant la saison estivale, les températures les plus élevées de l'eau dans la couche superficielle sont observées dans le golfe Persique (jusqu'à 34°C), au nord-ouest de la mer d'Oman (jusqu'à 30°C) et dans la partie orientale de la mer d'Oman. la zone équatoriale (jusqu'à 29°C). Dans les zones côtières des péninsules somalienne et arabique, des valeurs anormalement basses (parfois inférieures à 20°C) sont observées à cette période de l'année, conséquence de la remontée à la surface des eaux profondes refroidies du courant de Somalie. système. Dans la partie sud de l'océan Indien, la répartition de la température de l'eau tout au long de l'année reste zonale, à la différence que ses valeurs négatives en hiver dans l'hémisphère sud se retrouvent beaucoup plus au nord, déjà autour de 58-60° de latitude sud. . L'amplitude des fluctuations annuelles de la température de l'eau dans la couche superficielle est faible et atteint en moyenne 2 à 5°C seulement dans la zone de la côte somalienne et dans le golfe d'Oman dans la mer d'Oman, elle dépasse 7°C. La température de l'eau diminue rapidement verticalement : à une profondeur de 250 m, elle descend presque partout en dessous de 15°C, à plus de 1000 m de profondeur - en dessous de 5°C. À une profondeur de 2 000 m, des températures supérieures à 3°C ne sont observées que dans la partie nord de la mer d'Oman, dans les régions centrales - environ 2,5°C, dans la partie sud, elles diminuent de 2°C à 50° de latitude sud jusqu'à 0°C au large de l’Antarctique. Les températures dans les bassins les plus profonds (plus de 5 000 m) varient de 1,25°C à 0°C.

La salinité des eaux de surface de l'océan Indien est déterminée par l'équilibre entre la quantité d'évaporation et la quantité totale de précipitations et de débit fluvial pour chaque région. La salinité maximale absolue (plus de 40‰) est observée dans la mer Rouge et le golfe Persique, partout dans la mer d'Oman, à l'exception d'une petite zone dans la partie sud-est, la salinité est supérieure à 35,5‰, dans la bande de 20- 40° de latitude sud - plus de 35‰ . La zone de faible salinité est située dans la baie du Bengale et dans la zone adjacente à l'arc des îles de la Sonde, où le débit des rivières douces est élevé et les précipitations sont les plus importantes. Dans la partie nord du golfe du Bengale, en février, la salinité est de 30 à 31‰, en août de 20‰. Une vaste langue d'eau avec une salinité allant jusqu'à 34,5‰ à 10° de latitude sud s'étend de l'île de Java jusqu'à 75° de longitude est. Dans les eaux de l'Antarctique, la salinité est partout inférieure à la valeur océanique moyenne : de 33,5‰ en février à 34,0‰ en août, ses variations sont déterminées par une légère salinisation lors de la formation de la glace de mer et un rafraîchissement correspondant lors de la fonte des glaces. Les changements saisonniers de salinité ne sont perceptibles que dans la couche supérieure de 250 mètres. Avec l'augmentation de la profondeur, non seulement les fluctuations saisonnières s'estompent, mais aussi la variabilité spatiale de la salinité ; au-delà de 1 000 m, elle fluctue entre 35 et 34,5‰.

Densité. La densité d'eau la plus élevée de l'océan Indien est observée dans les golfes de Suez et Persique (jusqu'à 1 030 kg/m3) et dans les eaux froides de l'Antarctique (1 027 kg/m3), la moyenne étant dans les eaux les plus chaudes et les plus salées du nord-ouest. (1024-1024, 5 kg/m3), le plus petit - dans les eaux les plus dessalées de la partie nord-est de l'océan et du golfe du Bengale (1018-1022 kg/m3). Avec la profondeur, principalement en raison d'une diminution de la température de l'eau, sa densité augmente, augmentant fortement dans la couche dite de saut, qui s'exprime le plus visiblement dans la zone équatoriale de l'océan.

Mode glace. La rigueur du climat dans le sud de l'océan Indien est telle que la formation de glace de mer (à des températures de l'air inférieures à -7°C) peut se produire presque toute l'année. La couverture de glace atteint son plus grand développement en septembre-octobre, lorsque la largeur de la ceinture de glace dérivante atteint 550 km, la plus petite - en janvier-février. La couverture de glace se caractérise par une grande variabilité saisonnière et sa formation se produit très rapidement. La lisière des glaces se déplace vers le nord à une vitesse de 5 à 7 km/jour et recule tout aussi rapidement (jusqu'à 9 km/jour) vers le sud pendant la période de fonte. La banquise côtière s'établit chaque année, atteint une largeur moyenne de 25 à 40 km et fond presque complètement en février. Les glaces dérivantes au large des côtes du continent se déplacent sous l'influence des vents catabatiques dans une direction générale vers l'ouest et le nord-ouest. Près de la limite nord, la glace dérive vers l’est. Un trait caractéristique de la calotte glaciaire de l'Antarctique est le grand nombre d'icebergs qui se détachent de l'embouchure et des plates-formes de glace de l'Antarctique. Les icebergs en forme de table sont particulièrement grands, pouvant atteindre une longueur gigantesque de plusieurs dizaines de mètres, s'élevant de 40 à 50 m au-dessus de l'eau. Leur nombre diminue rapidement à mesure qu’ils s’éloignent des côtes du continent. La durée de vie moyenne des gros icebergs est de 6 ans.

Courants. La circulation des eaux de surface dans la partie nord de l'océan Indien se forme sous l'influence des vents de mousson et varie donc considérablement de l'été à l'hiver. En février, depuis 8° de latitude nord près des îles Nicobar jusqu'à 2° de latitude nord au large des côtes africaines, le courant de mousson hivernal de surface passe à des vitesses de 50 à 80 cm/s ; avec un noyau passant à environ 18° de latitude sud, le courant des alizés du sud se propage dans la même direction, ayant une vitesse moyenne en surface d'environ 30 cm/s. Reliant au large des côtes africaines, les eaux de ces deux cours d'eau donnent naissance au contre-courant intertrade, qui transporte ses eaux vers l'est avec des vitesses au cœur d'environ 25 cm/s. Le long de la côte nord-africaine, avec une direction générale vers le sud, les eaux du courant de Somalie se déplacent, se transformant partiellement en contre-courant inter-échanges, et vers le sud - les courants du Mozambique et du Cap Agulhas, se déplaçant vers le sud à des vitesses d'environ 50 cm/ s. Une partie du courant des alizés du sud au large de la côte est de l'île de Madagascar tourne vers le sud le long de celle-ci (courant de Madagascar). Au sud de 40° de latitude sud, toute la zone océanique est traversée d'ouest en est par le flux du courant le plus long et le plus puissant de l'océan mondial, les vents d'ouest (courant circumpolaire antarctique). Les vitesses dans ses tiges atteignent 50 cm/s et le débit est d'environ 150 millions de m 3 /s. À 100-110° de longitude est, un ruisseau en dérive, se dirigeant vers le nord et donnant naissance au courant d'Australie occidentale. En août, le courant de Somalie suit une direction générale vers le nord-est et, à une vitesse pouvant atteindre 150 cm/s, pousse l'eau dans la partie nord de la mer d'Oman, d'où le courant de mousson, longeant les rives ouest et sud de la mer d'Oman. la péninsule de l'Hindoustan et l'île du Sri Lanka, transporte l'eau jusqu'aux rives de l'île. Sumatra tourne vers le sud et se confond avec les eaux du courant des alizés du sud. Ainsi, un vaste gyre dans le sens des aiguilles d'une montre est créé dans la partie nord de l'océan Indien, composé des courants de mousson, d'alizé du sud et de Somali. Dans la partie sud de l’océan, la configuration du courant change peu de février à août. Au large de l'Antarctique, dans une étroite bande côtière, un courant provoqué par des vents catabatiques et dirigé d'est en ouest est observé toute l'année.

Masses d'eau. Dans la structure verticale des masses d'eau de l'océan Indien, selon les caractéristiques hydrologiques et la profondeur, on distingue les eaux de surface, intermédiaires, profondes et de fond. Les eaux de surface sont réparties dans une couche superficielle relativement mince et occupent en moyenne les 200 à 300 m supérieurs. Du nord au sud, on distingue des masses d'eau : perse et arabe dans la mer d'Oman, Bengale et Bengale méridional dans la mer d'Oman. Golfe du Bengale; plus loin, au sud de l'équateur - équatorial, tropical, subtropical, subantarctique et antarctique. À mesure que la profondeur augmente, les différences entre les masses d'eau voisines diminuent et leur nombre diminue en conséquence. Ainsi, dans les eaux intermédiaires dont la limite inférieure atteint 2 000 m aux latitudes tempérées et basses et jusqu'à 1 000 m aux latitudes élevées, la mer Persique et Rouge en mer d'Oman, le Bengale dans le golfe du Bengale, les eaux subantarctiques et antarctiques. on distingue des masses d'eau intermédiaires. Les eaux profondes sont représentées par les masses d'eau de l'Inde du Nord, de l'Atlantique (dans la partie occidentale de l'océan), de l'Inde centrale (dans la partie orientale) et de l'Antarctique circumpolaire. Partout, à l’exception du golfe du Bengale, les eaux de fond sont représentées par une seule masse d’eau de fond de l’Antarctique, remplissant tous les bassins marins profonds. La limite supérieure des eaux de fond se situe en moyenne à un horizon de 2 500 m au large des côtes de l'Antarctique, où elles se forment, jusqu'à 4 000 m dans les régions centrales de l'océan et s'élève jusqu'à près de 3 000 m au nord de l'équateur.

Marées et houles. Les marées semi-diurnes et semi-diurnes irrégulières sont les plus courantes sur les rives de l'océan Indien. Des marées semi-diurnes sont observées sur la côte africaine au sud de l'équateur, dans la mer Rouge, au large de la côte nord-ouest du golfe Persique, dans le golfe du Bengale et au large de la côte nord-ouest de l'Australie. Marées semi-diurnes irrégulières - au large de la péninsule somalienne, dans le golfe d'Aden, au large de la mer d'Oman, dans le golfe Persique, au large de la côte sud-ouest de l'arc insulaire de la Sonde. Des marées diurnes et irrégulières se produisent au large des côtes ouest et sud de l'Australie. Les marées les plus hautes se produisent au large de la côte nord-ouest de l'Australie (jusqu'à 11,4 m), dans la zone de l'embouchure de l'Indus (8,4 m), dans la zone de l'embouchure du Gange (5,9 m), au large du détroit du Mozambique (5,2 m) ; en haute mer, les marées varient de 0,4 m près des Maldives à 2,0 m dans le sud-est de l'océan Indien. Les vagues atteignent leur plus grande force sous les latitudes tempérées, dans la zone d'action des vents d'ouest, où la fréquence des vagues de plus de 6 m de haut par an est de 17 %. Des vagues d'une hauteur de 15 m et d'une longueur de 250 m ont été enregistrées près de l'île Kerguelen, et respectivement de 11 m et 400 m au large des côtes australiennes.

la faune et la flore. La majeure partie de l’océan Indien est située dans les zones tropicales et tempérées du sud. L'absence d'une région de haute latitude septentrionale dans l'océan Indien et l'action des moussons conduisent à deux processus d'orientation différente qui déterminent les caractéristiques de la flore et de la faune locales. Le premier facteur complique la convection des grands fonds, qui affecte négativement le renouvellement des eaux profondes de la partie nord de l'océan et l'augmentation du manque d'oxygène dans celles-ci, particulièrement prononcée dans la masse d'eau intermédiaire de la mer Rouge, ce qui conduit à un épuisement de la composition spécifique et réduit la biomasse totale du zooplancton dans les couches intermédiaires. Lorsque les eaux pauvres en oxygène de la mer d’Oman atteignent le plateau continental, une mortalité locale se produit (mort de centaines de milliers de tonnes de poissons). Dans le même temps, le deuxième facteur (les moussons) crée des conditions favorables à une productivité biologique élevée dans les zones côtières. Sous l’influence de la mousson d’été, l’eau est entraînée le long des côtes somaliennes et arabes, ce qui provoque de puissantes remontées d’eau, ramenant à la surface des eaux riches en sels nutritifs. La mousson d'hiver, bien que dans une moindre mesure, entraîne une remontée d'eau saisonnière aux conséquences similaires au large de la côte ouest du sous-continent indien.

La zone côtière de l'océan présente la plus grande diversité d'espèces. Les eaux peu profondes de la zone tropicale sont caractérisées par de nombreux coraux madrépores et hydrocoraux à 6 et 8 rayons qui, avec les algues rouges, peuvent créer des récifs et des atolls sous-marins. Parmi les puissantes structures coralliennes vit une riche faune composée de divers invertébrés (éponges, vers, crabes, mollusques, oursins, ophiures et étoiles de mer), de petits poissons de récif coralliens aux couleurs vives. La plupart des côtes sont occupées par des mangroves. Dans le même temps, la faune et la flore des plages et des rochers asséchés à marée basse sont quantitativement appauvries en raison de l'effet déprimant du soleil. Dans la zone tempérée, la vie sur ces parties de la côte est beaucoup plus riche ; Des fourrés denses d'algues rouges et brunes (varech, fucus, macrocystis) se développent ici et une variété d'invertébrés est abondante. Selon L.A. Zenkevich (1965), plus de 99 % de toutes les espèces d'animaux de fond et benthiques vivant dans l'océan vivent dans les zones littorales et sous-littorales.

Les espaces ouverts de l'océan Indien, notamment la couche superficielle, sont également caractérisés par une flore riche. La chaîne alimentaire dans l'océan commence par des organismes végétaux microscopiques unicellulaires - le phytoplancton, qui habitent principalement la couche supérieure (environ 100 mètres) des eaux océaniques. Parmi elles, prédominent plusieurs espèces d'algues péridiniennes et diatomées, et dans la mer d'Oman, les cyanobactéries (algues bleu-vert), qui provoquent souvent des proliférations d'eau lorsqu'elles se développent en masse. Dans le nord de l’océan Indien, il existe trois zones de production de phytoplancton la plus élevée : la mer d’Oman, le golfe du Bengale et la mer d’Andaman. La plus grande production est observée au large de la péninsule arabique, où le nombre de phytoplancton dépasse parfois 1 million de cellules/l (cellules par litre). Ses concentrations élevées sont également observées dans les zones subantarctique et antarctique, où pendant la période de floraison printanière, on y trouve jusqu'à 300 000 cellules/l. La production de phytoplancton la plus faible (moins de 100 cellules/l) est observée dans la partie centrale de l'océan entre les parallèles 18 et 38° de latitude sud.

Le zooplancton habite presque toute l'épaisseur des eaux océaniques, mais sa quantité diminue rapidement avec l'augmentation de la profondeur et diminue de 2 à 3 ordres de grandeur vers les couches inférieures. La nourriture de la plupart du zooplancton, en particulier de ceux vivant dans les couches supérieures, est le phytoplancton, de sorte que les modèles de répartition spatiale du phytoplancton et du zooplancton sont largement similaires. Les niveaux les plus élevés de biomasse de zooplancton (de 100 à 200 mg/m3) sont observés dans les mers d'Arabie et d'Andaman, les golfes du Bengale, d'Aden et Persique. La principale biomasse des animaux marins est constituée de crustacés copépodes (plus de 100 espèces), avec un peu moins de ptéropodes, de méduses, de siphonophores et d'autres animaux invertébrés. Les radiolaires sont typiques des organismes unicellulaires. La région Antarctique de l’océan Indien est caractérisée par un grand nombre de crustacés euphausiens de plusieurs espèces, collectivement appelés « krill ». Les euphausiacés constituent la principale source de nourriture pour les plus gros animaux de la planète : les baleines à fanons. De plus, les poissons, les phoques, les céphalopodes, les manchots et d'autres espèces d'oiseaux se nourrissent de krill.

Les organismes qui se déplacent librement dans le milieu marin (necton) sont représentés dans l'océan Indien principalement par les poissons, les céphalopodes et les cétacés. Parmi les céphalopodes communs dans l'océan Indien figurent la seiche, de nombreux calmars et poulpes. Parmi les poissons, les plus abondants sont plusieurs espèces de poissons volants, les anchois lumineux (coryphaenas), les sardinelles, les sardines, les maquereaux, les notothéniidés, les mérous, plusieurs types de thons, le makaire bleu, le grenadier, les requins et les raies. Les eaux chaudes abritent des tortues de mer et des serpents de mer venimeux. La faune des mammifères aquatiques est représentée par divers cétacés. Les baleines à fanons les plus communes sont : le rorqual bleu, le rorqual boréal, le rorqual commun, le rorqual à bosse, les baleines australiennes (Cape) et chinoises. Les baleines à dents sont représentées par les cachalots et plusieurs espèces de dauphins (dont les épaulards). Dans les eaux côtières de la partie sud de l'océan, les pinnipèdes sont répandus : le phoque de Weddell, le phoque crabier, les otaries à fourrure d'Australie, de Tasmanie, de Kerguelen et d'Afrique du Sud, l'otarie d'Australie, le phoque léopard, etc. Parmi les oiseaux, le les plus typiques sont les albatros errants, les pétrels, la grande frégate, les phaétons, les cormorans, les fous de Bassan, les labbes, les sternes et les goélands. Au sud du 35° de latitude sud, sur les côtes de l'Afrique du Sud, de l'Antarctique et des îles, se trouvent de nombreuses colonies de plusieurs espèces de manchots.

En 1938, un phénomène biologique unique a été découvert dans l'océan Indien : un poisson vivant à nageoires lobes, Latimeria chalumnae, considéré comme éteint il y a des dizaines de millions d'années. Le cœlacanthe « fossile » vit à plus de 200 m de profondeur à deux endroits : près des îles Comores et dans les eaux de l'archipel indonésien.

Histoire de l'étude

Les zones côtières du nord, en particulier la mer Rouge et les baies profondément incisées, ont commencé à être utilisées par les humains pour la navigation et la pêche dès l'époque des civilisations anciennes, plusieurs milliers d'années avant JC. 600 ans avant JC, des marins phéniciens, au service du pharaon égyptien Necho II, firent le tour de l'Afrique. En 325-324 avant JC, le camarade d'Alexandre le Grand, Nearchus, commandant une flotte, navigua de l'Inde vers la Mésopotamie et compila les premières descriptions du littoral depuis l'embouchure de l'Indus jusqu'au sommet du golfe Persique. Aux VIIIe et IXe siècles, la mer d'Oman a été explorée de manière intensive par les navigateurs arabes, qui ont créé les premières instructions nautiques et guides de navigation pour cette région. Dans la première moitié du XVe siècle, les marins chinois sous la direction de l'amiral Zheng He effectuèrent une série de voyages le long de la côte asiatique vers l'ouest, atteignant la côte africaine. En 1497-99, le Portugais Gama (Vasco da Gama) a ouvert une route maritime aux Européens vers l'Inde et les pays d'Asie du Sud-Est. Quelques années plus tard, les Portugais découvrent l'île de Madagascar, l'Amirante, les Comores, les Mascareignes et les Seychelles. À la suite des Portugais, les Néerlandais, les Français, les Espagnols et les Britanniques pénétrèrent dans l'océan Indien. Le nom « océan Indien » est apparu pour la première fois sur les cartes européennes en 1555. En 1772-75, J. Cook pénétra dans l'océan Indien jusqu'à 71° de latitude sud et effectua les premières mesures en haute mer. Les recherches océanographiques dans l'océan Indien ont commencé par des mesures systématiques de la température de l'eau lors du tour du monde des navires russes « Rurik » (1815-1818) et « Enterprise » (1823-26). En 1831-36, une expédition anglaise eut lieu sur le navire Beagle, sur lequel Charles Darwin effectua des travaux géologiques et biologiques. Des mesures océanographiques complexes dans l'océan Indien ont été réalisées lors de l'expédition britannique sur le navire Challenger en 1873-74. Des travaux océanographiques dans la partie nord de l'océan Indien ont été réalisés en 1886 par S. O. Makarov sur le navire « Vityaz ». Dans la première moitié du XXe siècle, des observations océanographiques ont commencé à être effectuées régulièrement et, dans les années 1950, elles ont été réalisées dans près de 1 500 stations océanographiques en eaux profondes. En 1935, la monographie de P. G. Schott « Géographie des océans Indien et Pacifique » a été publiée - la première publication majeure résumant les résultats de toutes les études antérieures dans cette région. En 1959, l'océanographe russe A. M. Mouromtsev a publié un ouvrage fondamental intitulé « Les principales caractéristiques de l'hydrologie de l'océan Indien ». Entre 1960 et 1965, le Comité scientifique d'océanographie de l'UNESCO a mené l'Expédition internationale dans l'océan Indien (IIOE), la plus grande de celles qui opéraient auparavant dans l'océan Indien. Des scientifiques de plus de 20 pays du monde (URSS, Australie, Grande-Bretagne, Inde, Indonésie, Pakistan, Portugal, États-Unis, France, Allemagne, Japon, etc.) ont participé au programme MIOE. Au cours du MIOE, d'importantes découvertes géographiques ont été réalisées : découverte des dorsales sous-marines antillaises et antillaises, des zones de failles tectoniques - Owen, Mozambique, Tasmanie, Diamantina, etc., des montagnes sous-marines - Ob, Lena, Afanasia Nikitina, Bardina, Zenit, Équateur et etc., tranchées profondes - Ob, Chagos, Vima, Vityaz, etc. Dans l'histoire de l'étude de l'océan Indien, les résultats des recherches menées en 1959-77 par le navire de recherche "Vityaz" (10 voyages) et des dizaines d'autres expéditions soviétiques sur des navires du Service hydrométéorologique et du Comité national des pêches. Depuis le début des années 1980, des recherches océaniques ont été menées dans le cadre de 20 projets internationaux. La recherche dans l'océan Indien s'est particulièrement intensifiée lors de l'expérience sur la circulation océanique mondiale (WOCE). Depuis son achèvement réussi à la fin des années 1990, la quantité d’informations océanographiques actuelles sur l’océan Indien a doublé.

Utilisation économique

La zone côtière de l’océan Indien présente une densité de population exceptionnellement élevée. Il existe plus de 35 États sur les côtes et les îles de l'océan, abritant environ 2,5 milliards d'habitants (plus de 30 % de la population mondiale). La majeure partie de la population côtière est concentrée en Asie du Sud (plus de 10 villes comptant plus d'un million d'habitants). Dans la plupart des pays de la région, il existe de graves problèmes pour trouver un espace de vie, créer des emplois, fournir de la nourriture, des vêtements, un logement et des soins médicaux.

L’océan Indien, comme les autres mers et océans, est utilisé dans plusieurs domaines principaux : les transports, la pêche, l’exploitation minière et les loisirs.

Transport. Le rôle de l'océan Indien dans le transport maritime s'est considérablement accru avec la création du canal de Suez (1869), qui a ouvert une courte route maritime pour communiquer avec les États baignés par les eaux de l'océan Atlantique. L’océan Indien est une zone de transit et d’exportation de toutes sortes de matières premières, dans laquelle presque tous les grands ports maritimes revêtent une importance internationale. Dans la partie nord-est de l'océan (dans les détroits de Malacca et de la Sonde), il existe des routes pour les navires voyageant vers l'océan Pacifique et retour. Le principal produit d’exportation vers les États-Unis, le Japon et les pays d’Europe occidentale est le pétrole brut de la région du golfe Persique. De plus, des produits agricoles sont exportés - caoutchouc naturel, coton, café, thé, tabac, fruits, noix, riz, laine ; bois; matières premières minérales - charbon, minerai de fer, nickel, manganèse, antimoine, bauxite, etc. ; machines, équipements, outils et quincaillerie, produits chimiques et pharmaceutiques, textiles, pierres précieuses transformées et bijoux. L'océan Indien représente environ 10 % du trafic maritime mondial ; à la fin du 20e siècle, environ 0,5 milliard de tonnes de marchandises étaient transportées chaque année dans ses eaux (selon la COI). Selon ces indicateurs, il se classe au troisième rang après les océans Atlantique et Pacifique, inférieur à eux en termes d'intensité de transport et de volume total de transport de marchandises, mais dépassant toutes les autres communications de transport maritime en termes de volume de transport de pétrole. Les principales voies de transport le long de l'océan Indien se dirigent vers le canal de Suez, le détroit de Malacca, les pointes sud de l'Afrique et de l'Australie et le long de la côte nord. La navigation est plus intense dans les régions du nord, bien que limitée par les tempêtes de la mousson d'été, et moins intense dans les régions du centre et du sud. La croissance de la production pétrolière dans les pays du Golfe Persique, en Australie, en Indonésie et ailleurs a contribué à la construction et à la modernisation des ports pétroliers et à l’apparition de pétroliers géants dans l’océan Indien.

Les axes de transport les plus développés pour le transport du pétrole, du gaz et des produits pétroliers : Golfe Persique - Mer Rouge - Canal de Suez - Océan Atlantique ; Golfe Persique - Détroit de Malacca - Océan Pacifique ; Golfe Persique - pointe sud de l'Afrique - océan Atlantique (surtout avant la reconstruction du canal de Suez, 1981) ; Golfe Persique - Côte australienne (port de Fremantle). Les matières premières minérales et agricoles, les textiles, les pierres précieuses, les bijoux, les équipements et le matériel informatique sont transportés depuis l'Inde, l'Indonésie et la Thaïlande. Depuis l'Australie, sont transportés du charbon, de l'or, de l'aluminium, de l'alumine, du minerai de fer, des diamants, des minerais et concentrés d'uranium, du manganèse, du plomb, du zinc ; la laine, le blé, les produits carnés, mais aussi les moteurs à combustion interne, les voitures particulières, les produits électriques, les bateaux fluviaux, les produits en verre, l'acier laminé, etc. Les flux venant en sens inverse sont dominés par les biens industriels, les automobiles, les équipements électroniques, etc. Une place importante dans l'utilisation des transports indiens, l'océan est occupé par le transport de passagers.

Pêche. Comparé à d’autres océans, l’océan Indien a une productivité biologique relativement faible ; la production de poisson et d’autres fruits de mer représente 5 à 7 % des captures mondiales totales. La pêche, pêche et non-pêche, est concentrée principalement dans la partie nord de l'océan, et à l'ouest, elle est deux fois plus importante que dans la partie orientale. Les plus grands volumes de production de bioproduits sont observés dans la mer d’Oman, au large de la côte ouest de l’Inde et au large du Pakistan. Les crevettes sont pêchées dans les baies de Perse et du Bengale, et les homards sont pêchés au large de la côte est de l'Afrique et sur les îles tropicales. Dans les zones océaniques de la zone tropicale, la pêche au thon est largement développée, pratiquée par des pays dotés de flottes de pêche bien développées. Dans la région Antarctique, les notothéniidés, les poissons des glaces et le krill sont capturés.

Ressources minérales. Des gisements de pétrole et de gaz combustible naturel ou des indices de pétrole et de gaz ont été identifiés presque sur toute la zone du plateau continental de l'océan Indien. Les plus importants sur le plan industriel sont les gisements de pétrole et de gaz activement développés dans les Golfes : Persique (bassin pétrolier et gazier du golfe Persique), Suez (bassin pétrolier et gazier du golfe de Suez), Cambay (bassin pétrolier et gazier de Kambay), Bengale ( Bassin pétrolier et gazier du Bengale) ; au large de la côte nord de l'île de Sumatra (bassin pétrolier et gazier du nord de Sumatra), dans la mer de Timor, au large de la côte nord-ouest de l'Australie (bassin pétrolier et gazier de Carnarvon), dans le détroit de Bass (bassin pétrolier et gazier du Gippsland). Des gisements de gaz ont été explorés dans la mer d'Andaman, dans des zones pétrolières et gazières de la mer Rouge, du golfe d'Aden et le long des côtes africaines. Des placers côtiers de sables lourds sont développés au large de l'île du Mozambique, le long des côtes sud-ouest et nord-est de l'Inde, au large de la côte nord-est de l'île du Sri Lanka, le long de la côte sud-ouest de l'Australie (extraction d'ilménite, de rutile, monazite et zircon); dans les zones côtières d’Indonésie, de Malaisie et de Thaïlande (extraction de cassitérite). Des accumulations industrielles de phosphorites ont été découvertes sur les plateaux de l'océan Indien. De vastes champs de nodules de ferromanganèse, une source prometteuse de Mn, Ni, Cu et Co, ont été établis au fond des océans. En mer Rouge, les saumures et sédiments métallifères identifiés sont des sources potentielles de production de fer, de manganèse, de cuivre, de zinc, de nickel, etc. ; Il existe des gisements de sel gemme. Dans la zone côtière de l’océan Indien, le sable, le gravier et le calcaire sont extraits pour la construction et la production de verre.

Ressources récréatives. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, l'utilisation des ressources récréatives océaniques revêt une grande importance pour les économies des pays côtiers. D'anciennes stations balnéaires sont développées et de nouvelles sont construites sur les côtes des continents et sur de nombreuses îles tropicales de l'océan. Les stations balnéaires les plus visitées se trouvent en Thaïlande (île de Phuket, etc.) - plus de 13 millions de personnes par an (avec la côte et les îles du golfe de Thaïlande dans l'océan Pacifique), en Égypte [Hurghada, Charm el-Cheikh (Charm el-Sheikh), etc. ] - plus de 7 millions de personnes, en Indonésie (les îles de Bali, Bintan, Kalimantan, Sumatra, Java, etc.) - plus de 5 millions de personnes, en Inde (Goa, etc.), en Jordanie (Aqaba), en Israël (Eilat), aux Maldives, au Sri Lanka, aux Seychelles, sur les îles Maurice, à Madagascar, en Afrique du Sud, etc.

Charm el-Cheikh. Hôtel Concorde.

Villes portuaires. Sur les rives de l'océan Indien se trouvent des ports spécialisés de chargement de pétrole : Ras Tanura (Arabie Saoudite), Kharq (Iran), Ash-Shuaiba (Koweït). Les plus grands ports de l'océan Indien : Port Elizabeth, Durban (Afrique du Sud), Mombasa (Kenya), Dar es Salaam (Tanzanie), Mogadiscio (Somalie), Aden (Yémen), Koweït City (Koweït), Karachi (Pakistan), Mumbai, Chennai, Calcutta, Kandla (Inde), Chittagong (Bangladesh), Colombo (Sri Lanka), Yangon (Myanmar), Fremantle, Adélaïde et Melbourne (Australie).

Lit. : Atlas géologique et géophysique de l'océan Indien. M., 1975 ; Kanaev V.F. Relief du fond de l'océan Indien. M., 1979 ; Océan Indien. L., 1982 ; Udintsev G. B. Géomorphologie régionale des fonds océaniques. Océan Indien. M., 1989 ; Lithosphère de l'océan Indien : d'après les données géophysiques / Ed. A. V. Chekunov, Yu. P. Neprochnov. K., 1990 ; Neiman V. G., Burkov V. A., Shcherbinin A. D. Dynamique des eaux de l'océan Indien. M., 1997 ; Pushcharovsky Yu. M. Tectonique de la Terre. Préféré travaux. M., 2005. T. 2 : Tectonique des océans.

MG Deev ; N. N. Turko (structure géologique).

Le message sur l'océan Indien vous parlera brièvement de l'océan, qui est le troisième plus grand après les océans Pacifique et Atlantique. Le reportage sur l'océan Indien peut également être utilisé pour préparer la leçon.

Message sur l'Océan Indien

Océan Indien : situation géographique

L'océan Indien est situé dans l'hémisphère oriental. Au nord-est et au nord, il est limité par l'Eurasie, à l'ouest par l'Afrique, au sud-est par la zone de convergence de l'Antarctique, au sud par la côte orientale de l'Afrique, à l'est par la côte ouest de l'Océanie et de l'Australie. Cet océan est le troisième plus grand après les océans Atlantique et Pacifique. Sa superficie est de 76,2 millions de km 2 et le volume d'eau est de 282,6 millions de km 3.

Caractéristiques de l'océan Indien

C’est depuis l’océan Indien que débute l’exploration des espaces aquatiques. Bien sûr, la population des civilisations anciennes ne nageait pas loin dans les eaux libres et considérait l'océan comme une mer immense. L'océan Indien est assez chaud : la température de l'eau près des côtes australiennes est de +29 0 C, dans les régions subtropicales de +20 0 C.

Un petit nombre de rivières se jettent dans cet océan, contrairement aux autres océans. Principalement au nord. Les rivières y transportent une grande quantité de sédiments, de sorte que la partie nord de l'océan est assez polluée. Le sud de l’océan Indien est beaucoup plus propre car il n’y a pas d’artères d’eau douce. L’eau est donc limpide avec une teinte bleue foncée. C’est le manque de dessalement et une évaporation élevée qui expliquent pourquoi la salinité de l’océan Indien est beaucoup plus élevée que celle des autres océans. La partie la plus salée de l'océan Indien est la mer Rouge. Sa salinité est de 42 % 0. La salinité de l'océan est également affectée par les icebergs qui nagent loin dans les profondeurs. Jusqu'à 40 0 ​​​​de latitude sud, la salinité moyenne de l'eau est de 32 % 0.

Dans cet océan également, il y a une vitesse énorme des alizés et des moussons. Par conséquent, de grands courants de surface se forment ici, changeant à chaque saison. Le plus grand d'entre eux est le courant de Somalie, qui coule en hiver du nord au sud et change de direction avec le début de l'été.

Topographie de l'océan Indien

La topographie du fond est variée et complexe. Au sud-est et au nord-ouest, il existe un système divergent de dorsales médio-océaniques. Ils se caractérisent par la présence de rifts, de failles transversales, de sismicité et de volcanisme sous-marin. Entre les crêtes se trouvent de nombreux bassins marins profonds. Le plateau au fond de l'océan est pour la plupart petit, mais au large des côtes asiatiques, il s'étend.

Ressources naturelles de l'océan Indien

L'océan Indien contient de nombreux minéraux, émeraudes, diamants, perles et autres pierres précieuses. Le plus grand gisement de pétrole exploité par l’homme se trouve dans le golfe Persique.

Climat de l'océan Indien

L’océan Indien étant limitrophe des continents, les conditions climatiques sont dans une certaine mesure déterminées par les terres environnantes. Elle a le statut officieux de « mousson ». Le fait est qu’il existe un contraste saisissant entre la mer et la terre, les vents forts et les moussons.

En été, dans l'océan Nord, les terres deviennent très chaudes et une zone de basse pression apparaît, provoquant de fortes précipitations sur l'océan et le continent. Ce phénomène a été appelé « mousson équatoriale du sud-ouest ». En hiver, le temps est plus rude : des ouragans destructeurs sont observés dans l'océan et des inondations sur les terres. Une zone de haute pression et des alizés dominent sur l'Asie.

Monde organique de l'Océan Indien

La faune est assez diversifiée et riche, notamment dans les zones côtières et tropicales. Les récifs coralliens s'étendent le long de tout l'océan Indien et se prolongent jusqu'au Pacifique. Il existe de nombreux bosquets de mangroves dans les eaux côtières. Dans la région tropicale, il existe une grande quantité de plancton, qui sert à son tour de nourriture aux plus gros poissons (requins, thons). Les tortues marines et les serpents nagent dans les eaux.

Anchois, sardinelles, maquereaux, coryphènes, poissons volants, thons et requins nagent dans la partie nord. Au sud, on trouve des poissons à sang blanc et des notothéniidés, des cétacés et des pinnipèdes. Dans les fourrés, on trouve une grande accumulation de crevettes, de homards et de krill.

Il est intéressant de noter que, face à une si grande diversité de vie animale, le sud de l’océan Indien est un désert océanique où les formes de vie sont minimes.

Faits intéressants sur l'océan Indien

• La surface de l’océan Indien se couvre de temps en temps de cercles lumineux. Ils disparaissent puis réapparaissent. Les scientifiques ne sont pas encore parvenus à un consensus sur la nature de ces cercles, mais ils suggèrent qu'ils apparaissent en raison d'une énorme concentration de plancton flottant à la surface de l'eau.
• L'océan le plus salé de la planète (après la mer Morte) se trouve dans l'océan : la mer Rouge. Aucune rivière ne s'y jette, elle est donc non seulement salée, mais aussi transparente.
• L'océan Indien abrite l'empoisonneur le plus dangereux : la pieuvre à anneaux bleus. Ce n'est pas plus gros qu'une balle de golf. Cependant, après avoir été frappée, une personne commence à suffoquer dans les 5 minutes et meurt au bout de 2 heures.
• C'est l'océan le plus chaud de la planète.
• Près de l'île Maurice, vous pouvez observer un phénomène naturel intéressant : une cascade sous-marine. De l'extérieur, cela semble réel. Cette illusion se produit en raison du ruissellement du sable dans l’eau et des dépôts de limon.

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ET . Ici, les frontières entre les océans sont classiquement tracées à partir de la pointe sud de l'Afrique - le cap de Bonne-Espérance, le long de 20° est. et de la pointe sud le long de 147° E. d. La frontière la plus complexe de l'océan Indien se situe au nord-est, où elle longe la partie nord du détroit de Malacca, les rives sud-ouest et sud des grandes et petites îles de la Sonde, la côte sud-ouest de Novaya et le détroit de Torres. .

Il y a relativement peu de mers dans l'océan Indien - Rouge, Andaman, Timor, Arafura, etc. Il y a aussi peu d'îles. Ils sont concentrés principalement dans la partie occidentale de l'océan. Les plus grandes - Tasmanie, Socotra - sont d'origine continentale. Les îles restantes sont de petite taille et sont soit des sommets superficiels de volcans, soit des atolls coralliens - Chagos, Laccadive, Amirante, etc. Il existe également des îles volcaniques bordées de récifs coralliens - Mascareignes, Comores, Andaman, Nicobar. Ils occupent une place particulière : au sein des fonds océaniques, c'est la seule formation composée de granites, c'est-à-dire appartenant au type continental.

Contrairement au Pacifique et à l'Atlantique, l'océan Indien ne s'étend pas loin vers le nord et ne se connecte pas avec.

L'océan Indien est l'une des zones de civilisations anciennes. Il a commencé à être développé par les peuples qui habitaient ses rives dès quatre millénaires avant JC. Et pourtant, jusqu’à récemment, il restait l’un des océans les moins étudiés. Ce n’est qu’au cours des 25 à 30 dernières années que la situation a radicalement changé. Dans les conditions de la vie moderne, le rôle de l'océan Indien sur la scène internationale s'est sensiblement accru, ce qui s'explique en grande partie par ses riches ressources naturelles et humaines (plus de 2 milliards de personnes). Il dispose de routes maritimes dans différentes directions reliant les plus grands ports du monde. L'océan Indien représente 17 à 18 % du chiffre d'affaires des marchandises portuaires des pays capitalistes. Les plus grands ports sont Madras, Colombo, Port Elizabeth, Aden, Bassora et Daman.

Structure géologique du fond et caractéristiques les plus importantes du relief. Dans l’océan Indien, on trouve les marges continentales sous-marines, le fond océanique, les dorsales médio-océaniques et une zone de transition très insignifiante.

Sous-marin. Malgré la petite largeur du plateau (7 à 80 km), la marge sous-marine des continents de l'océan Indien occupe une superficie importante, associée à l'étalement des plateaux marginaux.

Le golfe Persique est entièrement constitué d'un plateau avec des profondeurs de 100 m et un fond nivelé par des processus cumulatifs. Les matériaux alluviaux jouent également un rôle important dans la structure du plateau étroit. Dans la partie nord du golfe du Bengale, une couche de matière terrigène s'accumule et est transportée dans les mers du Gange et du Brahmapoutre, de sorte que le plateau ici n'est pas non plus large. L'étagère est large. À partir de 100-200 m de profondeur, commence un étroit talus continental, disséqué par endroits par des canyons sous-marins, dont les plus impressionnants sont les canyons et le Gange. À une profondeur de 1 000 à 1 500 m, le talus continental cède la place au pied continental, où se trouvent de vastes cônes (jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres de large) d'écoulements de turbidité, formant une plaine inclinée.

La marge sous-marine du continent africain présente également un plateau étroit. Un talus continental étroit et abrupt caractérise la côte et le canal du Mozambique. De nombreux canyons sous-marins au large des côtes africaines servent de passage aux courants de turbidité, qui forment un large pied continental relativement clairement défini. Le fond du canal du Mozambique est composé d'une croûte de type continental, ce qui indique une séparation relativement récente de l'Afrique en raison de l'affaissement de la plateforme.

La partie du plateau de la plate-forme australienne se distingue par le développement généralisé de structures coralliennes. Dans la région du détroit de Bass, le relief du plateau présente un caractère de dénudation structurale. Le talus continental est très doux, sillonné de canyons. La transition de la pente vers le pied continental n'est pas clairement définie.

Zone de transition. La zone de transition de l’océan Indien occupe un peu plus de 2 % de la superficie océanique totale et n’est représentée que par une partie de la région de transition indonésienne. Un élément marquant de cette zone est la tranchée profonde de la Sonde (Javan) (7 729 m). On le retrouve dans la partie nord du golfe du Bengale et atteint une longueur de 4 000 km. Au nord et au nord-est se trouve l'arc insulaire extérieur des îles de la Sonde, qui commence au nord avec les îles Andaman et se poursuit avec les îles Nicobar. Au sud de l'île de Sumatra, l'arc extérieur devient entièrement sous l'eau, puis les îles s'élèvent à nouveau au-dessus de la surface de l'océan sous la forme des îles de Sumba et de Timor. Le long de l'île de Timor, une petite tranchée d'une profondeur allant jusqu'à 3 300 m apparaît à nouveau. Derrière l'arc extérieur, parallèlement à celui-ci, s'étend une dépression allant jusqu'à 4 850 m, se séparant de l'arc intérieur extérieur de l'île. qui comprend les grandes îles de Sumatra, Java et Bali. Le rôle d'arc insulaire à Sumatra et à Java est joué par leurs crêtes volcaniques extérieures à l'océan Indien. Et une partie de ces mêmes îles, faisant face aux mers de Chine méridionale et de Java, sont des basses terres accumulées avec une croûte de type continental. Les actifs sont caractérisés par 95 volcans, dont 26 sont actifs. Le plus célèbre est le Krakatoa.

dorsales médio-océaniques. L'océan Indien contient un système de dorsales médio-océaniques qui constituent la base de la charpente du fond de l'océan Indien.

Au sud-ouest de l'océan commence la dorsale antillaise, qui a une direction nord-est et se caractérise par tous les signes de rifting (haute, volcanisme sous-marin, structure de rift de la dorsale). Sur le versant oriental de la crête se trouvent deux grands massifs volcaniques dépassant de l'eau. Leurs sommets forment les îles Prince Edward et Crozet. Dans la région de​​l'Île Rodrigues, à une latitude d'environ 20° S. sh., la crête antillaise se connecte à l'arabe-indien.

La crête arabo-indienne a été étudiée de manière assez approfondie. La structure de rift de la zone de crête y est clairement exprimée, la sismicité est élevée et des roches ultrabasiques émergent sur la surface inférieure. Au nord, la dorsale arabo-indienne prend une direction presque latitudinale et est remplacée par des structures en blocs de rift du fond du golfe d'Aden. Dans la partie occidentale du golfe d'Aden, le système de rift bifurque et forme deux branches. La branche sud envahit le continent africain sous la forme des rifts est-africains, et la branche nord est formée par les rifts du golfe d'Aqaba et de la mer Morte. Dans les régions centrales de la mer Rouge, de puissants exutoires d'eaux chaudes (jusqu'à + 70° C) et extrêmement salées (jusqu'à 300 % o) ont été découverts à de grandes profondeurs.

Le maillon suivant du système de dorsales médio-océaniques est la dorsale centrale indienne. Il s'étend de l'île Rodrigues, c'est-à-dire de la jonction des dorsales antillaise et arabo-indienne, au sud-est jusqu'aux îles d'Amsterdam et de Saint-Paul, où la faille d'Amsterdam le sépare d'un autre maillon du système médio-océanique en l'océan Indien - montée australo-antarctique.

Le soulèvement australo-antarctique, dans ses caractéristiques morphologiques, est le plus proche des soulèvements médio-océaniques de l'océan Pacifique. Il s’agit d’une large élévation du fond océanique, semblable à une houle, avec une prédominance de terrains de basse montagne et de collines. Il n'y a pas de zones de fracture sur la majeure partie du soulèvement.

À l'est et au sud-est de l'océan, le système de dorsales médio-océaniques est représenté par les dorsales des Mascareignes, du Mozambique et de Madagascar.

Une autre grande crête de l’océan Indien est la dorsale orientale des Indes. Il s'étend d'environ 32° S. w. presque dans une direction méridionale jusqu'au golfe du Bengale et a une longueur de 5 000 km. Il s'agit d'une colline étroite, brisée par des failles longitudinales. En face de sa partie médiane, en direction est, se trouve la montée des îles Cocos, représentée par plusieurs cônes volcaniques. Les sommets des îles Cocos sont recouverts d'atolls coralliens. Ici se trouve également l'île Christmas, qui est un ancien atoll surélevé d'une hauteur absolue de 357 m.

À partir du bord sud de la crête des Indes orientales, la crête de l'Australie occidentale, constituée de soulèvements en forme de plateau et de crêtes nettement définies, s'étend presque dans une direction latitudinale vers l'est. Selon de nombreux scientifiques américains, elle est composée d'une croûte de type continental pouvant atteindre 20 km d'épaisseur. Sur les pentes de la crête, des fragments de dolérites semblables à celles de l'île de Tasmanie ont été découverts.

lit de l'océan. Un système de nombreuses crêtes et soulèvements divise le fond de l'océan Indien en 24 bassins, dont les plus grands sont les bassins Somali, Mascareignes, Madagascar, Mozambique, Central, Cocos, Ouest, Australie méridionale, Afrique-Antarctique, etc. ce sont l'Amsterdam (7102 m), l'Afrique-Antarctique (6972 m), l'Australie occidentale (6500 m), Madagascar (6400 m). Le relief des fonds des bassins est représenté par une dissection en petites collines et en petits blocs, ainsi que par des plaines avec une dissection en grandes collines et en gros blocs.

Comme dans l'océan Pacifique, les failles à frappe subméridionale et méridionale jouent un rôle important sur le fond de l'océan Indien. Les failles de direction sublatitudinale et latitudinale sont moins fréquentes.

Le fond de l’océan Indien est caractérisé par des centaines de sommets montagneux sous-marins. Les plus importants d'entre eux sont : une montagne dans le bassin central, le mont Shcherbakova dans le bassin d'Australie occidentale. Dans la mer d'Oman, en 1967, un mont sous-marin appelé mont MSU a été découvert, avec un sommet plat caractéristique qui lui donne une ressemblance avec les guyots des océans Atlantique et Pacifique.

Sédiments de fond. Les sédiments de fond aux basses latitudes sont dominés par le limon foraminifère carboné. Il occupe plus de la moitié de la superficie des fonds marins. Aux plus grandes profondeurs se trouvent de l'argile rouge et du limon radiolaire, et à faible profondeur des dépôts de coraux. Le long de l'Antarctique, des suintements de diatomées peuvent être retrouvés sur une large bande et près du continent lui-même - des dépôts d'icebergs.

Superficie océanique – 76,2 millions de km² ;
Profondeur maximale – Fosse de la Sonde, 7 729 m ;
Nombre de mers – 11 ;
Les mers les plus grandes sont la mer d'Oman, la mer Rouge ;
La plus grande baie est la baie du Bengale ;
Les plus grandes îles sont l'île de Madagascar, au Sri Lanka ;
Les courants les plus forts :
- chaud - South Passatnoe, mousson ;
- froid - Vents d'ouest, somaliens.

L'océan Indien occupe le troisième rang en termes de taille. La majeure partie est située dans l’hémisphère sud. Au nord, il baigne les côtes de l'Eurasie, à l'ouest – l'Afrique, au sud – l'Antarctique et à l'est – l'Australie. Le littoral de l'océan Indien est légèrement échancré. Du côté nord, l’océan Indien semble enveloppé de terres, ce qui en fait le seul océan à ne pas être connecté à l’océan Arctique.
L'océan Indien s'est formé à la suite de la division de l'ancien continent du Gondwana en plusieurs parties. Il se situe à la limite de trois plaques lithosphériques : la plaque indo-australienne, la plaque africaine et la plaque antarctique. Les dorsales médio-océaniques arabo-indiennes, antillaises et australo-antarctiques constituent les limites entre ces plaques. Les crêtes et les élévations sous-marines divisent le fond océanique en bassins distincts. La zone du plateau océanique est très étroite. La majeure partie de l'océan se trouve à l'intérieur des limites du lit et présente une profondeur considérable.

Du nord, l'océan Indien est protégé de manière fiable par les montagnes de la pénétration des masses d'air froid. Par conséquent, la température des eaux de surface dans la partie nord de l'océan atteint +29 ˚С et en été dans le golfe Persique, elle monte à +30...+35 ˚С.
Une caractéristique importante de l'océan Indien est constituée par les vents de mousson et le courant de mousson qu'ils créent, qui change de direction selon les saisons. Les ouragans sont fréquents, notamment autour de l'île de Madagascar.
Les zones les plus froides de l'océan se trouvent au sud, où l'influence de l'Antarctique se fait sentir. Les icebergs se trouvent dans cette partie de l'océan Pacifique.
La salinité des eaux de surface est plus élevée que celle de l'océan mondial. Le record de salinité a été enregistré dans la mer Rouge – 41%.
Le monde organique de l’océan Indien est diversifié. Les masses d'eau tropicales sont riches en plancton. Les poissons les plus courants sont : la sardinelle, le maquereau, le thon, le maquereau, la plie, les poissons volants et de nombreux requins.
Les zones de plateau continental et les récifs coralliens sont particulièrement riches en vie. Dans les eaux chaudes de l'océan Pacifique, on trouve des tortues de mer géantes, des serpents de mer, de nombreux calmars, des seiches et des étoiles de mer. Les baleines et les phoques se trouvent plus près de l'Antarctique. Les perles sont extraites dans le golfe Persique, près de l’île du Sri Lanka.
D’importantes routes maritimes traversent l’océan Indien, principalement dans sa partie nord. Le canal de Suez, creusé à la fin du XIXe siècle, relie l'océan Indien à la mer Méditerranée.
Les premières informations sur l'océan Indien ont été recueillies 3 mille ans avant JC par des marins indiens, égyptiens et phéniciens. Les premières routes de navigation dans l'océan Indien ont été tracées par les Arabes.
Vasco de Gama, après la découverte de l'Inde en 1499, les Européens commencèrent à explorer l'océan Indien. Lors d'une expédition, le navigateur anglais James Cook effectua les premières mesures de la profondeur de l'océan.
Une étude approfondie de la nature de l'océan Indien commence à la fin du XIXe siècle.
De nos jours, les eaux chaudes et les îles coralliennes pittoresques de l'océan Indien, qui attirent l'attention des touristes du monde entier, sont soigneusement étudiées par de nombreuses expéditions scientifiques du monde entier.