Dosage immunoenzymatique (EIA). ELISA : comment se déroule l’analyse ? Prix. Décoder les résultats Ifa est effectué

Il se caractérise large spectre d'action, rapidité et commodité, haute précision des résultats, coût raisonnable. Il est très demandé et est donc disponible dans diverses cliniques et laboratoires de la ville.

Analyse ELISA - qu'est-ce que c'est ? Le nom complet de cette méthode de diagnostic est appelé dosage immunoenzymatique et repose sur la détermination dans le sang périphérique d'anticorps de différentes classes, ou immunoglobulines, produits par le corps humain.

Dans la pratique d'un médecin, l'analyse ELISA occupe une place très importante lorsqu'il est nécessaire de diagnostiquer une pathologie infectieuse. Cette analyse montre non seulement la présence d'une maladie infectieuse, mais également le stade du processus pathologique. De plus, non seulement en ce qui concerne l'agent pathogène, la méthode ELISA est indiquée : elle est utilisée pour diagnostiquer les affections allergiques. Ce test vous permet d'identifier des problèmes dans le système immunitaire, dans de nombreuses maladies du système hématopoïétique, des troubles auto-immuns et autres.

Pourquoi l'ELISA est-elle nécessaire ?

Tous les chercheurs sont enclins à croire que le nom « anticorps » a été trop mal choisi. Mais cela reflète néanmoins une caractéristique importante des immunoglobulines : elles sont capables de lier et de neutraliser les substances nocives, les approchant comme la « clé » d’un « verrou ». La quantité d'anticorps dans le sang reflète non seulement la capacité générale de l'organisme à se protéger contre les infections, mais également la capacité à former des complexes immuns circulants, qui peuvent survenir dans diverses maladies auto-immunes, par exemple la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante.

Les complexes d'anticorps avec un antigène (un facteur nocif de nature infectieuse) sont le résultat de la réponse de l'organisme à l'introduction d'« étrangers ». Le système immunitaire apprend donc à les reconnaître, à l’aide des lymphocytes, il entraîne les cellules immunocompétentes et celles-ci sont capables de produire des anticorps hautement spécifiques. Ainsi, les anticorps contre le virus Epstein sont structurés différemment des anticorps contre l’hépatite virale C ou E. coli, et les anticorps anti-VHA, ou anticorps contre le virus de l’hépatite A, sont structurés différemment des auto-anticorps contre le tissu cartilagineux. C'est la haute spécificité et la correspondance des immunoglobulines avec l'agent pathogène infectieux qui rendent un test de laboratoire tel qu'un test immuno-enzymatique très précieux.

Après une forte liaison des anticorps et des antigènes en un seul complexe (antigène-anticorps), les facteurs nocifs perdent leur capacité à endommager les tissus corporels, puis ces complexes sont soit neutralisés, soit lysés par phagocytose par les neutrophiles et, « digérés », quittent le corps. .

Un test sanguin ELISA peut montrer à quel facteur pathogène spécifique notre corps est confronté et à quel stade se situe l’interaction du corps avec l’infection. Après l'étude, le médecin peut établir un pronostic avec un degré élevé de confiance, prescrire certains types de traitement et, dans certains cas, même déterminer l'espérance de vie du patient, notamment en cas d'infections virales chroniques, par exemple avec l'hépatite virale C.

Mais dans certains cas, il n'y a aucun agent infectieux dans le corps et les anticorps attaquent « par erreur » leurs propres organes et tissus, car les cellules immunocompétentes ont reçu de fausses informations. Ces maladies sont dites auto-immunes, et un test immuno-enzymatique aide également à reconnaître cette pathologie chronique et à faciliter le diagnostic.

En savoir plus sur les immunoglobulines

Au total, le corps humain produit 5 classes connues d'anticorps, désignées Ig(qui signifie immunoglobulines), qui appartiennent aux classes A, M, G, E et D. Tous sont d'une grande importance dans l'interprétation des résultats de l'analyse ELISA. Bien sûr, il existe bien plus de complexes, et tous ne sont pas encore ouverts. Mais pour diagnostiquer diverses maladies, les trois premiers types d’anticorps sont les plus précieux. Une prise de sang ELISA utilise un maximum d'informations : le moment de l'apparition des anticorps dans le sang, l'évolution de leur concentration en fonction du temps, la période de disparition, ainsi que le type d'anticorps spécifiques.

Ainsi, les participants au processus infectieux primaire et aigu sont les immunoglobulines de classe M, qui indiquent toujours une phase aiguë, même lorsque l'évolution clinique de la maladie est effacée. Un exemple typique est la forme anictérique de l'hépatite virale aiguë B ou C. Un test sanguin immunoenzymatique pour l'hépatite montrera qu'une personne souffre d'hépatite aiguë et que des symptômes tels que des douleurs dans l'hypocondre, une bouche sèche, des douleurs articulaires et d'autres symptômes non spécifiques deviennent facilement compréhensible.

Après quelques semaines, ces anticorps se retrouvent à des concentrations de plus en plus faibles, inférieures aux immunoglobulines de classe G. Ils sont détectés dans le sang pendant plusieurs mois, voire des années, et indiquent soit une guérison, puis ils peuvent rester à vie, formant une immunité durable. . Cela indique une protection puissante contre les antigènes pathogènes. Ainsi, ce sont les anticorps de cette classe qui rendent une personne immunisée contre les cas répétés de charbon et de peste. Mais il existe des cas où ces anticorps n’empêchent pas la présence d’antigènes de leurs effets nocifs. Dans ce cas, on peut parler d'augmentation de l'activité du processus chronique.

Tout d'abord, vous devez comprendre qu'une telle analyse n'existe pas - "juste du sang pour ELISA". Il existe un test d'hépatite, parfois d'uréeplasma ou de syphilis. Ainsi, le don de sang pour l'ELISA ne peut être que ciblé, « ordonnant » la recherche de l'infection souhaitée. On ne sait vraiment pas pourquoi donner du sang provenant d’une veine sans savoir quoi chercher. C'est pourquoi la méthode de dosage immunoenzymatique est un outil puissant et important dans la recherche diagnostique. Seul un médecin peut prescrire ce test, puisqu'il recherche spécifiquement une infection caractérisée par ces symptômes. Une personne ordinaire, bien sûr, peut demander 150 analyses de sang en utilisant la méthode ELISA pour « toutes les infections », mais ce serait une approche déraisonnable et coûteuse en matière de diagnostic, en testant tout.

Ces tests sont les plus demandés pour les maladies et affections suivantes :

Diverses infections microbiennes et virales, symptômes de maladies infectieuses - éruption cutanée, fièvre, ictère, gonflement des ganglions lymphatiques, syndrome diarrhéique, suspicion de maladies sexuellement transmissibles.

La technique ELISA aide à déterminer l'uréeplasma et les mycoplasmes, la syphilis et la chlamydia, la tuberculose et l'infection à cytomégalovirus, l'herpès, l'hépatite virale et le virus d'Epstein-Barr. Actuellement, environ 500 infections différentes peuvent être vérifiées grâce à la méthode de dosage immunoenzymatique,

Si des infestations helminthiques sont suspectées et que des symptômes tels que des allergies, une éosinophilie dans le sang, des démangeaisons cutanées, une dyspepsie et une perte de poids sont présents,

Lors de l'identification des allergènes provoquant un œdème de Quincke, de l'urticaire, un essoufflement et des crises d'étouffement asthmatique.

Dans ce cas, des Ig E spécifiques sont identifiées et il existe des panels d'allergènes entiers qui aideront à déterminer avec précision l'allergène - calmar ou crevette, nourriture sèche pour poissons contenant des daphnies, poussière domestique. Pour le rhume des foins, cette méthode permet de retrouver avec précision l'herbe, l'arbuste ou l'arbre qui provoque les éternuements et les larmoiements printaniers,

• Cette méthode est indiquée en cas de suspicion de maladies auto-immunes traitées par les rhumatologues,
• Si une croissance et une activité tumorale sont suspectées,
• Dans le diagnostic complexe des états d'immunodéficience et de l'infection par le VIH,
• Pour les maladies du sang et en transplantologie, pour une évaluation complète de l’immunité, par exemple avant une transplantation hépatique ou rénale.

Nous savons maintenant pourquoi nous devons donner du sang pour l'ELISA. Découvrons comment se déroule cette recherche.

Comment se déroule l’analyse ?

Le matériel classique est le sang veineux du patient. Mais si nécessaire, une grande variété de liquides et de tissus peuvent être examinés : le mucus, la salive, les sécrétions cervicales, le liquide céphalo-rachidien, le corps vitré de l'œil, le contenu du cordon ombilical et le liquide amniotique. Il est important de se rappeler que la prise de divers médicaments, une activité physique excessive et l'abus d'alcool peuvent fausser considérablement les résultats des tests.

Il existe plusieurs méthodes qui permettent cette analyse. La méthode photométrique est la plus souvent utilisée dans les laboratoires cliniques. Dans ce cas, des substances marquées par un colorant sont utilisées, après quoi la réaction et le marquage du complexe antigène-anticorps changent de couleur. En conséquence, la densité optique de la solution change également, et ce changement est directement proportionnel à la concentration d’anticorps détectés. Des spectrophotomètres de laboratoire ont été utilisés avec succès pour mesurer ces écarts.

De plus, pour réaliser l'ELISA, une méthode fluorimétrique est utilisée, dont la base est la fluorescence. Ici également, l'intensité des substances fluorescentes déposées sur les échantillons étudiés est calculée.

Enfin, l'analyse immunologique utilise des méthodes électrochimiques pour déterminer l'activité des enzymes, qui sont des marqueurs spéciaux pour les antigènes et les anticorps. La méthode de dosage immunoenzymatique elle-même implique le plus souvent l'utilisation d'enzymes telles que la phosphatase alcaline, la peroxydase de raifort et la galactosidase. Ces enzymes sont capables de se lier à des anticorps ou des antigènes et de les marquer grâce à leur activité.

Inconvénients de la méthode et ses avantages

Les « avantages » évidents incluent le coût abordable du test et la possibilité de son utilisation parmi de larges groupes de la population, par exemple lors du dépistage du VIH chez les femmes enceintes. La méthode de dosage immunoenzymatique est assez spécifique et peut être utilisée pour contrôler la qualité du traitement de nombreuses maladies. Il est important que l’analyse soit préparée rapidement, qu’elle soit simple et sûre pour le patient.

Il existe cependant de nombreux pièges. Ainsi, si les immunoglobulines ne sont pas détectées, cela n'indique pas une absence à 100 % de la maladie. En effet, dans le contexte de l'immunodéficience, le corps peut tout simplement ne pas « avoir la force » de synthétiser des anticorps. Si un patient souffre d'une insuffisance hépatique grave, le foie est tout simplement incapable de synthétiser les protéines, le matériau de construction des anticorps. Dans ce cas, le résultat est dit séronégatif et la confirmation de l'infection est requise par une méthode de recherche directe et la plus avancée - PCR, ou réaction en chaîne par polymérase. Contrairement au test immunoenzymatique, cette méthode ne révèle pas la réaction de l’organisme au processus infectieux (qui peut être défectueuse ou totalement absente) ; la PCR détermine directement le matériel héréditaire ou l’agent pathogène lui-même.

Le but d'un test sanguin pour la syphilis est d'identifier les anticorps que l'organisme pourrait produire pour combattre son agent causal, Treponema pallidum.

Un test faussement positif pour la syphilis peut survenir dans les cas où la production d'antigènes a eu lieu pour d'autres raisons.

La syphilis faussement positive est diagnostiquée dans 10 % des cas.

Étant donné qu'un test de syphilis est prescrit non seulement lorsqu'un patient se plaint, mais également lors d'un examen médical, avant un emploi, pendant une grossesse, avant une hospitalisation, il existe un pourcentage élevé d'infection chez les personnes qui ne soupçonnaient même pas la présence d'une telle maladie. .

Pour éliminer les erreurs, il est nécessaire de s'assurer de la fiabilité des résultats obtenus.

Les résultats positifs pour la syphilis sont divisés en deux groupes : aigus et chroniques. Un résultat faussement positif aigu survient dans les 6 mois suivant un test régulier.

• troubles infectieux aigus ;
• blessures;
• toute vaccination 1 à 7 jours avant le prélèvement de l'échantillon ;
• intoxication aiguë.

En présence de l'un des facteurs présents dans l'organisme, le processus de production d'anticorps est activé, ce qui se reflète dans les résultats des tests.

En cas de problèmes chroniques, le test peut donner des résultats erronés pendant 6 mois ou plus.

• troubles du tissu conjonctif ;
• toute forme de tuberculose ;
• troubles hépatiques chroniques;
• VIH, hépatite B, C, D et autres maladies virales ;
• processus auto-immuns dans le corps.

Le résultat devient erroné en raison de la production systématique d'anticorps non spécifiques en réponse à l'un des troubles répertoriés.

Que faire si une fausse syphilis est détectée

Pour déterminer si un test de syphilis peut être erroné, vous devez évaluer la présence d'autres facteurs dans la manifestation de la maladie et la probabilité d'infection.

Treponema pallidum est un agent pathogène qui se transmet sexuellement par les muqueuses des organes génitaux, de la bouche et du rectum au contact d'une personne infectée. La transmission d'une mère infectée à son enfant est également possible.

La période d'incubation pendant laquelle la maladie ne se fait pas sentir est de 2 à 6 semaines. Après cela, des ulcères syphilitiques à base dense se forment sur les sites d'infection possible.

Après 1 à 2 semaines, les ganglions lymphatiques les plus proches du site de la lésion grossissent et deviennent douloureux.

Lors du diagnostic de syphilis faussement positive, vous devez retourner dans un établissement médical. En parallèle, informez-vous de tous les médicaments que vous avez pris à la veille du test, des maladies chroniques et aiguës.

Si vous avez eu des relations sexuelles non protégées avec un partenaire non testé ou si vous avez découvert les premiers signes de la maladie, vous devez en informer votre médecin.

Après avoir recueilli une anamnèse et effectué un examen, le médecin vous prescrira une série de tests qui vous permettront de déterminer le résultat exact avec une erreur inférieure à 1 %.

Types de tests pour la syphilis

Il existe deux types de tests : non tréponémiques et tréponémiques. La première option implique l'utilisation d'analogues artificiels de Treponema pallidum ; dans le second cas, de vrais tréponèmes sont utilisés.

Méthodes non tréponémiques

Ces techniques sont très répandues et sont le plus souvent utilisées lors des examens médicaux de routine.

L'avantage est un faible coût, des résultats rapides et la possibilité de mener des recherches à l'aide d'équipements de laboratoire standard.

Analyse sur RW

Pour le réaliser, du sang est prélevé sur le patient et, moins souvent, du liquide céphalo-rachidien. Le sang peut être prélevé d’un doigt ou d’une veine. L'erreur dans la réalisation d'une telle étude peut aller jusqu'à 7 %.

Microréaction de précipitation (MR ou RMP)

Peut inclure deux types de tests de syphilis RPR et VDRL. À la suite de la dégradation cellulaire sous l'influence du tréponème, des anticorps antilipidiques se forment.

Les lipides peuvent être détruits sous l'influence d'autres troubles, de sorte que le degré d'erreur lors de l'exécution du VDRL et du RPR est de 1 à 3 %.

Tests tréponémiques

De telles études ne sont pas réalisées dans toutes les cliniques et nécessitent un équipement coûteux.

Par conséquent, ils sont utilisés lorsque la présence de la maladie est suspectée sur la base des résultats de tests non tréponémiques. L'erreur de ces études est inférieure à 1%.

Vous permet de déterminer les antigènes et les anticorps. Pour déterminer le résultat, le patient donne du sang provenant d'un doigt ou d'une veine. En conséquence, les tests permettent également de déterminer le stade de la maladie.

Le test RPGA pour la syphilis permet de déterminer le pourcentage d'adhésion des globules rouges. Le résultat exact de la réaction d’hémagglutination passive peut être obtenu dès le 28ème jour après l’infection.

Le dosage immunoenzymatique détermine la présence et le stade de la maladie en fonction du niveau d'immunoglobulines de différents types.

Le test le plus précis pour détecter l’ADN pathogène. Il est utilisé dans de rares cas, car il nécessite des réactifs complexes.

La probabilité d'erreur des tests RIF, RPGA, ELISA est inférieure à 1 %. Avec la PCR, l'erreur peut être de 0 à 1 %.

Résultat positif pour la syphilis chez la femme enceinte

Chez la femme enceinte, un résultat erroné peut être observé dans 1,5 % des cas lors de la réalisation de tests non tréponémiques. L'analyse de ce type de maladie est obligatoire tout au long de la grossesse.

Le premier test de dépistage de la syphilis est réalisé à 12 semaines, puis à 30 semaines et avant la naissance. Le résultat peut être faux en raison de changements naturels dans le corps, et en particulier de l'immunité destinée à protéger le fœtus en pleine croissance.

Ainsi, pendant la grossesse, un nouveau test peut être prescrit ; il est souvent prescrit même si les premiers résultats sont négatifs, s'il y avait un facteur de risque.

Des tests tréponémiques peuvent également être prescrits, car l’effet de la maladie sur l’organisme de l’enfant est plus destructeur qu’un traitement antibiotique si le diagnostic est confirmé.

Test faiblement positif

Si le formulaire de résultat que vous recevez contient 1 à 2 points positifs, cela peut indiquer la présence d'une petite quantité d'anticorps. Ces résultats peuvent survenir dans plusieurs cas :

• période d'incubation inachevée;
• forme tardive, après 2-4 ans ;
• anticorps résiduels après traitement de la maladie.

Dans ce cas, un nouveau contrôle est nécessaire après 2 semaines.

Comment bien se préparer aux tests

Si un test de dépistage de la syphilis erroné a été effectué, vous devrez refaire le test. Pour que ses résultats soient les plus précis possible, il est nécessaire de bien se préparer.

• Avant l'analyse, vous êtes autorisé à boire uniquement de l'eau, il est interdit de manger ;
• arrêter de boire de l'alcool et de fumer 1 heure avant 24 heures ;
• si vous donnez du sang provenant d'une veine, passez 10 minutes au repos avant de le faire ;
• Si les maladies infectieuses se sont aggravées, si les règles surviennent ou si la patiente a été exposée aux rayons X la veille, un test sanguin pour la syphilis n'est pas effectué.

Il existe également un certain nombre de médicaments sur la liste des contre-indications, donc si vous suivez un traitement, informez votre médecin des médicaments que vous prenez.

Si la maladie est confirmée

Si, après avoir effectué plusieurs contrôles, dont des tests tréponémiques, le résultat est positif, il convient de prendre un certain nombre de mesures :

• informez-en votre partenaire sexuel, il est nécessaire qu'il se soumette également à un examen ;
• les proches parents doivent se soumettre à un examen ;
• il est nécessaire d'effectuer un traitement préventif des proches ;
• Pendant toute la durée du traitement, il est nécessaire de délivrer un certificat d'arrêt de travail et d'éviter tout contact étroit avec d'autres personnes pour éviter la transmission de l'infection ;
• A la fin du traitement, un certificat est délivré, qui doit être joint au dossier médical et fourni lors de la réalisation des tests d'anticorps, afin que les diagnostiqueurs ne se posent pas de questions sur l'apparition d'antigènes dans les résultats.

Lors de l'établissement d'un diagnostic, les informations sont confidentielles. Il n'est pas divulgué lors de l'arrêt de travail ; dans tous les documents délivrés par l'hôpital, le nom de la maladie est crypté ; les personnes qui n'ont pas de contact étroit avec le patient ne sont pas informées de ce diagnostic ;

Après le traitement, le patient est totalement en sécurité ; le fait d'avoir eu la syphilis dans le passé ne peut pas être un motif de refus d'emploi ou d'exercice d'autres droits humains.

Si le diagnostic est confirmé à un stade précoce, la probabilité d'une guérison complète est de 100 %. Treponema pallidum est l'un des rares, après de nombreuses années de traitement de patients à la pénicilline, à ne pas avoir développé de protection contre celle-ci.

Par conséquent, les patients sont traités avec des médicaments à base de dérivés de pénicilline. Si la forme primaire de la maladie survient, il est nécessaire de diagnostiquer et de traiter tous les partenaires sexuels que la personne infectée a eu dans les 3 mois.

La syphilis après le traitement du stade initial ne laisse pas de complications. La maladie peut entraîner un handicap si elle est chronique ou s'il y a une infection dans l'utérus.

positif à la syphilis

Questions et réponses sur : si positif pour la syphilis

Question au Dr Sukhov Yu.A.
Bonjour. Je vous ai déjà posé très brièvement une question sur le site Web de Santé de l'Ukraine. Je vais écrire complètement mon histoire. Veuillez consulter. Quels autres tests faut-il passer ?
Il y a 2 ans, il y avait des contacts sexuels occasionnels.
Après 1,5 mois, une sorte d'horreur a commencé : une fièvre prolongée, dans la région de la thyroïde, c'était comme si une sorte de travail se déroulait, quelque chose bourdonnait, puis des maux de tête, des maux de gorge, de fortes douleurs dans les os et les muscles, d'abord des coups de couteau dans la nature, puis comme de l'eau bouillante circulant dans les muscles, des nausées, des éruptions cutanées ponctuelles, des infections virales respiratoires aiguës fréquentes qui n'ont pas répondu au traitement depuis longtemps, un essoufflement, des difficultés respiratoires, une mauvaise haleine, des névralgies, des sueurs nocturnes, faiblesse grave, diminution des performances. J'ai failli me transformer en cadavre. Avant cela, j'étais une fille en bonne santé et prospère, je dansais professionnellement, j'étais physiquement assez résiliente et active. Je n’ai pratiquement jamais souffert de rhume. J’étais pratiquement en bonne santé.
1 an et 10 mois après un rapport sexuel non protégé, j'ai été testé négatif au VIH dans 2 laboratoires ELISA différents.
Hépatites B et C négatives.
EBV PCR négatif
CMV PCR négatif
Virus de l'herpès de type 6 négatif
Toxoplasmose PCR négatif
Syphilis négatif
IST négatif.

Prise de sang générale : ESR 30 ; le reste est normal.
La biochimie est CRP positive, le reste est normal.

Que dois-je faire? Je suis désespéré. J'ai déjà testé pour tout, pour toutes les infections, mais la raison n'a pas été trouvée. Dois-je refaire un test de dépistage du VIH 2 ans se sont déjà écoulés depuis le contact. Certains symptômes ont disparu, mais je me sens très mal, une faiblesse grave, des névralgies constantes, des sueurs au niveau de la poitrine la nuit. Je ne comprends pas de quoi je suis malade. Peut-être que je dois faire d'autres tests et venir voir. toi ? je suis sûr que ce jeune homme m'a infecté, je ne l'ai plus jamais revu. Aide. S'il vous plaît indiquer quoi faire?

Bonjour!
J'ai 31 ans et je suis enceinte de 35 semaines. Il y a 2 mois, j'ai donné du sang pour des infections par la méthode ELISA (car j'ai fini par vomir au service des maladies infectieuses, où ils ont fait un test), mon gynécologue ne m'a pas demandé de donner du sang pour des infections en début de grossesse (ce qui me semble étrange, même si le sang est testé trois fois pendant la grossesse pour le SIDA et la syphilis, tous négatifs). Maintenant, j'ai été informé des résultats. Veuillez commenter s'il vous plaît. Certains indicateurs sont alarmants, comme le virus de la rougeole, le CMV, l’herpès HSV 1/2, l’infection par le virus Epstein-Barr (EBV) :

Rubéole Ig G K=2,0
Ig CMV G K = 4,1
Herpès HSV Ig G type 1 K=3,4, type 2 négatif.
Epstein-Barr VCA K = 4,7 NA —
chlamydia et mycoplasmes - négatifs.

Ma directive indique ce qui suit :
Coefficient de positivité K = densité optique de l'échantillon. Si K est inférieur à 0,9, le résultat est négatif, si K est compris entre 0,9 et 1,1, c'est douteux, si K est supérieur à 1,1, il est positif.
Des valeurs d'Ig G, EBV, NA allant jusqu'à 55 unités/ml peuvent être normales ; au-dessus de cette valeur, le résultat est positif.
Commentez s'il vous plaît! Merci de votre attention!

Décoder les résultats des tests de syphilis

La syphilis est une maladie grave et très contagieuse. Pour identifier la maladie, des analyses de sang (veineux et capillaires) sont utilisées et, dans certains cas, le liquide céphalo-rachidien est examiné. L'interprétation du test de syphilis est effectuée par le médecin traitant. Le patient peut voir et comprendre de manière indépendante certains des symboles de l'analyse, mais la conclusion finale sur la présence ou l'absence de la maladie doit être tirée par un médecin qualifié. Un test faussement positif ou faussement négatif pour la syphilis est possible.

Quand consulter un médecin

Pendant longtemps, la syphilis a été une maladie dangereuse et incurable. La médecine moderne dispose de tous les moyens pour guérir complètement la maladie. Plus tôt la maladie sera diagnostiquée et détectée, plus elle sera facile à traiter. L'infection par la syphilis se produit non seulement par contact sexuel, mais également par le partage des mêmes articles ménagers avec le patient (brosse à dents, serviette, ustensiles de cuisine, etc.). Par conséquent, des tests sanguins express périodiques pour la syphilis sont recommandés pour chaque personne.

En cas d'infection, les ganglions lymphatiques de l'aine grossissent, des ulcères et des éruptions cutanées apparaissent dans la bouche et dans la région génitale. Si vous remarquez les premiers symptômes de la maladie, vous devez immédiatement consulter un médecin. L'examen peut être anonyme sur recommandation d'un gynécologue, d'un urologue, d'un proctologue, d'un vénéréologue ou d'un thérapeute régulier. Après avoir réussi le test, vous devez contacter votre médecin pour obtenir une transcription du test de syphilis.

Objectif de l'examen

Souvent, lors des examens médicaux, le médecin peut prescrire de nombreux tests de laboratoire, notamment un test de dépistage de la syphilis. Cette référence ne doit pas être considérée comme une suspicion de maladie. Dans de nombreux domaines de la vie publique, un certificat d’absence de maladie est exigé.

• Planification familiale
• Inscription à l'auberge
• Accès au lieu de travail pour les personnels de santé, le personnel de restauration, etc.
• Don d'organes ou de sang
• Patients sexuellement actifs
• Présence de symptômes cliniques
• Fin du traitement contre la syphilis

En règle générale, l'un des tests non spécifiques (non tréponémiques) est prescrit comme étude primaire. La fiabilité de ces tests est relativement faible et le patient peut recevoir un résultat faussement positif. Dans ce cas, une nouvelle étude sera prescrite à l'aide d'un test spécifique (tréponémique). Un test positif ou négatif doit être examiné par le médecin traitant.

Préparation à l'examen

Avant de donner du sang d'un doigt ou d'une veine pour des tests en laboratoire, vous devez respecter certaines règles afin que l'analyse soit la plus fiable possible. 8 à 12 heures avant le prélèvement sanguin, vous ne devez pas consommer de nourriture, de thé ou de café. La veille de la visite au laboratoire, il est déconseillé de manger des aliments épicés, gras, frits, salés ou fumés. Les antibiotiques et autres médicaments peuvent également interférer avec le test. Toutes les substances prises doivent être signalées à votre médecin. Il peut vous recommander de ne pas faire le test pendant 1 ou plusieurs semaines. Un échantillon de sang peut être prélevé dans un laboratoire privé, dans une clinique de district ou vous pouvez appeler un professionnel de la santé à votre domicile.

Dans tous les cas, du matériel stérile et des gants jetables sont utilisés.

Un test rapide de dépistage de la syphilis peut être effectué indépendamment à la maison. Les pharmacies proposent des tests spéciaux avec des instructions détaillées en russe. Le résultat du test est connu dans les 10 minutes. Une bande rouge sur l'indicateur est un test négatif pour la syphilis, deux bandes sont positives. La fiabilité de ces tests n’est pas suffisamment élevée et ne peut servir à confirmer le diagnostic.

Comment comprendre le résultat d'un examen non spécifique

Les patients se sentent souvent incertains après le test. Donner du sang et ne pas pouvoir déchiffrer soi-même les tests de syphilis est bien sûr désagréable. Le déchiffrement d'un test sanguin nécessite une formation médicale et les qualifications appropriées d'un médecin, ainsi que la prise en compte de tous les facteurs influençant le résultat. Un patient peut-il lire lui-même les résultats de son test de syphilis ? Après avoir consulté le rapport de laboratoire, vous pouvez tirer des conclusions simples, mais le médecin doit confirmer ou infirmer le diagnostic.

Le test au rouge de toluidine n'est pas prescrit pour le diagnostic, mais pour vérifier l'efficacité du traitement de la maladie. l'étude montre à quel point le nombre d'anticorps a changé par rapport à l'analyse précédente. Si le nombre a diminué, le traitement réussit. L'analyse est effectuée plusieurs fois au cours du traitement selon les prescriptions du médecin. 3 mois après la fin des procédures, des tests de contrôle sont effectués.

Les tests non tréponémiques (RSKk, RMP et RPR) sont souvent prescrits lors des examens médicaux et comme diagnostic rapide. Il existe plusieurs options de désignation à la suite de la recherche. Les déchiffrer est assez simple :

• "-" résultat négatif
• Analyse faiblement positive « + », « 1+ ») ou « ++ », « 2+ »
• Test positif « +++ », « 3+ » ou « ++++ », « 4+ » pour la syphilis

L’un ou l’autre résultat pourrait être un faux positif ou un faux négatif pour la syphilis. En l’absence de symptômes cliniques et de contact sexuel occasionnel, un résultat négatif peut être considéré comme correct par le médecin. Une réaction positive est généralement testée à l'aide du test tréponémique.

Résultats d'études spécifiques

Les tests tréponémiques sont complexes et coûteux par rapport aux tests non tréponémiques. Il existe plusieurs types de tests utilisés pour diagnostiquer la syphilis : RSCT, RIBT, RIF, RPGA, ELISA et immunoblot). L’une des études spécifiques précises est l’analyse RIBT. Le résultat du test peut être rapporté par le laboratoire sous forme de pourcentage.

• 20% correspond à un résultat négatif (« – »)
• 21 à 30 % d'analyses douteuses (« ++ » ou « 2+ »)
• 31-50 % faiblement positifs (« +++ », « 3+ »)
• 51% ou plus correspond à un résultat positif

L'immunotransfert est l'un des moyens modernes et précis de diagnostiquer la maladie. Habituellement prescrit pour confirmer ou infirmer les résultats de la première étude. La détection des anticorps IgG et IgM dans le sang est indiquée par des rayures. Les résultats du test sont interprétés par rapport au test non tréponémique.

Si les deux résultats sont négatifs, le patient est en bonne santé ou l’infection en est à sa première semaine de développement. Les deux résultats positifs indiquent la présence de la syphilis ou d’une autre maladie, éventuellement auto-immune.

Un test d'immunoblot positif après une étude non tréponémique négative indique la présence de la syphilis, d'une maladie auto-immune ou d'un cancer.

Il peut y avoir une réaction positive chez les femmes enceintes. Un test d'immunoblot négatif après une étude non tréponémique positive signifie l'absence de maladie.

Fiabilité des analyses

Il est toujours possible que le résultat du test soit incorrect. Lors de l'interprétation des tests de dépistage de la syphilis, une attention particulière doit être accordée aux facteurs externes indépendants de la volonté du patient. Le technicien de laboratoire effectuant la recherche ou le patient peuvent également commettre des erreurs lorsqu'ils se sont mal préparés pour le prélèvement sanguin ou n'ont pas fourni au médecin des informations véridiques sur eux-mêmes. Un résultat faussement positif est possible sous l'influence des facteurs suivants :

• Diabète de tout type
• Présence de médicaments dans le sang
• Intoxication alcoolique
• Maladies infectieuses (rougeole, hépatite, mononucléose, etc.)
• Tumeurs bénignes ou malignes
• Maladies cardiaques
• Prise d'antibiotiques ou vaccination récente
• Maladies auto-immunes (lupus érythémateux, polyarthrite rhumatoïde, etc.)
• Grossesse
• Manger des aliments gras, épicés ou salés la veille du prélèvement sanguin

Selon le stade de la maladie, certains tests peuvent ne pas détecter la maladie. Ainsi, la réaction de Wasserman (RSKt et RSKk) est réalisée seulement 3 à 4 semaines après une éventuelle infection avec une probabilité de 100 % en présence de syphilis tertiaire, la fiabilité ne sera que de 75 % ; Pour diagnostiquer les premiers stades de la maladie, il est conseillé d'utiliser un test ELISA. Le test est un test immunoenzymatique à haute sensibilité aux anticorps. La fiabilité du résultat est proche de 100 % ; un résultat faussement positif en présence d'autres maladies est exclu.

Des résultats de tests négatifs pour les maladies sexuellement transmissibles signifient que la personne est en bonne santé. Un test douteux pour la syphilis entraînera un réexamen. S'il existe des facteurs susceptibles d'influencer la conclusion finale, par exemple la présence d'autres maladies, le médecin modifiera les paramètres du test. Un résultat positif à un test de dépistage de la syphilis ne constitue pas une condamnation à mort ni une raison de paniquer. Avec l'aide de médicaments, la maladie peut être complètement guérie. Cependant, il ne faut pas oublier que les maladies à un stade précoce sont beaucoup plus faciles à traiter.

ELISA pour la syphilis : méthode d'analyse, interprétation, raisons des résultats faussement positifs

La liste des mesures de diagnostic standard utilisées pour les maladies infectieuses comprend le dosage immunoenzymatique. Si le test ELISA est positif pour la syphilis, ne paniquez pas immédiatement.

Examinons de plus près les caractéristiques de cette technique de recherche et les principes d'interprétation des résultats obtenus chez différentes catégories de patients.

L'essence de l'étude

Le dosage immunoenzymatique est l’une des méthodes les plus courantes pour diagnostiquer les maladies infectieuses. Il appartient à la catégorie des tests tréponémiques, c'est-à-dire qu'il peut être utilisé pour déterminer la présence de l'agent causal de la syphilis - Treponema pallidum - dans le corps du patient.

Grâce à la méthode ELISA, la syphilis est détectée en détectant les anticorps dirigés contre le tréponème. Ils sont contenus dans le sang du patient et leur type et leur quantité dépendent du stade et de la forme de la maladie, ce qui permet d'obtenir des informations importantes sur l'état actuel de la santé humaine.

Avantages et inconvénients

L'ELISA est très souvent prescrit en cas de suspicion de syphilis ou d'autres maladies infectieuses. Cela est dû au fait que l'analyse nous permet d'identifier le type et le stade exacts de la maladie et que sa fiabilité reste à un niveau élevé - la probabilité d'erreur sur la base des résultats de plusieurs études n'est que de 1%, l'ELISA primaire a une précision d'environ 90%.

L'utilisation de réactifs de haute qualité et d'équipements modernes nous permet de maximiser la précision des indicateurs.

En général, les avantages de la méthode sont :

1. Haute précision des résultats. La probabilité de recevoir de fausses données est très faible.
2. Minimiser le facteur d’influence humain. L'équipement moderne pour mener l'ELISA élimine l'influence humaine sur les résultats de l'étude grâce à l'automatisation du processus.
3. Identification d'anticorps spécifiques. Il est impossible de confondre les antigènes d'un type avec d'autres, l'analyse montre donc le résultat exact pour un diagnostic spécifique.
4. Enregistrer les moindres écarts par rapport à la norme. Même la plus petite concentration d’agents pathologiques ne passe pas inaperçue.

Il ne faut pas oublier les faiblesses de cette méthode. ELISA présente les inconvénients suivants :

1. Prix ​​élevé. Le coût élevé est dû à de nombreux facteurs, notamment à la nécessité de disposer d'un bon équipement, de réactifs de haute qualité et de spécialistes ayant un niveau de formation suffisant.
2. La nécessité d'un diagnostic préliminaire. Vous devez savoir quels antigènes rechercher, car sans données supplémentaires, il sera impossible de poser un diagnostic précis.
3. Probabilité d'un résultat faussement positif. Certaines conditions corporelles et d'autres facteurs peuvent fausser les données finales.

Indications pour l'utilisation

Un médecin peut prescrire un test immunoenzymatique pour diagnostiquer non seulement la syphilis, mais également un certain nombre d'autres maladies infectieuses.

Si l'on considère la situation directement avec une infection au tréponème, la raison de l'examen peut être :

• l'apparition de symptômes externes de la maladie (chancres, éruption syphilitique, gommes, etc.) ;
• diminution significative de l'immunité;
• détection ou suspicion de syphilis chez un partenaire sexuel, des proches et des membres de la famille ;
• réaction positive lors d'autres tests ;
• identifier d'autres maladies pouvant être associées à la syphilis;
• le souhait personnel d’une personne de se soumettre à un examen.

Modalités de réalisation

L'ELISA peut être réalisé de différentes manières. Dans chaque cas spécifique, l'option la plus adaptée est sélectionnée.

Tout d'abord, il existe une division des méthodes en :

1. Qualitatif. La présence d’une infection ou d’un virus dans le corps du patient est détectée.
2. Quantitatif. Détermine la concentration d'anticorps contre un agent pathogène dans le corps humain, ce qui indique le stade et l'intensité du développement de la maladie.

Il existe également une classification des méthodes de réalisation d'ELISA basée sur le principe de reproduction de la réaction requise.

Il y a 3 options :

1. Droit. Les anticorps marqués sont injectés dans les échantillons de sang fournis.
2. Indirect avec les antigènes. Les antigènes sorbés sont d'abord placés dans les cellules d'une plaque de polystyrène destinée à l'ELISA. Ensuite, des anticorps viraux leur sont ajoutés, ce qui provoque la formation de complexes immuns nécessaires à une évaluation plus approfondie des résultats.
3. Indirect avec des anticorps. Cette méthode est souvent utilisée pour les maladies sexuellement transmissibles. Cela implique une absorption préliminaire des anticorps, puis seulement des antigènes sont ajoutés au comprimé.

Règles de collecte du matériel

Afin de réduire le risque d'obtenir des résultats peu fiables, il est nécessaire de donner correctement du sang pour analyse.

Avant de passer le test ELISA, vous devez respecter certaines restrictions :

• éviter le stress physique et émotionnel intense ;
• arrêtez de fumer et de boire de l'alcool pendant au moins 1 à 3 jours ;
• pendant quelques jours, vous devez passer à une alimentation adéquate ;
• Il est conseillé aux femmes de contrôler la phase du cycle menstruel, car les hormones peuvent fausser les résultats ;
• le dernier repas doit avoir lieu 8 à 10 heures avant le don de sang ;
• 10 jours avant la prise de médicaments pouvant affecter les résultats de l'étude sont exclus.

Pour l'ELISA, le sang veineux est prélevé dans la veine ulnaire ; il doit être donné le matin à jeun. En général, les règles standard de préparation au prélèvement de sang veineux s'appliquent. En fonction de la présence de la maladie testée, des exigences supplémentaires concernant la préparation préliminaire du patient peuvent être introduites.

Méthodologie

Les instructions pour réaliser ELISA sont assez simples :

1. Le sang du patient est prélevé dans une veine.
2. Le matériau prélevé est préparé et divisé en échantillons sur une palette spéciale à mailles fines.
3. Les antigènes sont mélangés aux anticorps selon la méthode choisie.
4. La réaction est évaluée. Les échantillons sont comparés à des échantillons témoins et les résultats sont évalués qualitativement et quantitativement.
5. Les données sont saisies dans un tableau spécial auquel sont joints des indicateurs quantitatifs (anticorps totaux).
6. Le médecin traitant interprète les résultats. Si nécessaire, un traitement adapté est prescrit.

Après l'examen, le patient reçoit un document avec les résultats. Cela ressemble à un tableau avec les symboles correspondants en face de chaque type d'immunoglobuline à l'intersection avec les noms des maladies infectieuses.

Décodage

Seul un spécialiste pourra déchiffrer correctement les résultats des tests. Il est difficile de comprendre par vous-même, par exemple, ce que signifie le résultat ELISA k = 1 4. La syphilis peut également se présenter sous différentes formes, ce qui se reflète également dans les données finales.

Les résultats indiquent 3 types d'immunoglobulines :

1. IgM. Vous permet de déterminer la durée de l'infection par la syphilis. Un résultat positif indique une exacerbation de la maladie. Leur absence peut indiquer une rémission de pathologies chroniques ou une forme latente de la maladie.
2. IgA. Indique une maladie qui remonte à plus d'un mois depuis l'infection. C'est aussi un signe de la phase aiguë de la maladie, aussi bien dans les pathologies ordinaires que dans les pathologies chroniques avancées.
3. IgG. C'est le signe de la période de pointe de la maladie, c'est-à-dire de son exacerbation. Avec la syphilis, une réaction positive apparaît quelque temps après le traitement. Dans certains types de maladies, cela peut être le signe d’une immunité développée.

Ces substances sont produites par le corps dans un certain ordre, ce qui constitue un signe supplémentaire de la maladie. Les tests qualitatifs déterminent uniquement la présence d'immunoglobulines dans le sang de chaque type.

Cela se traduit par un changement de couleur des matériaux impliqués dans l’analyse. Les indicateurs quantitatifs sont auxiliaires ; ils décrivent plus précisément la situation. Le rapport antigènes/anticorps indique la gravité de la maladie et l'intensité de la réponse de l'organisme.

Ce qu'il faut faire

Si le patient est réellement atteint de syphilis, un ELISA positif est absolument toujours détecté ; il est impossible de ne pas remarquer la présence de tréponèmes lors d'une telle étude. Ne désespérez pas, la maladie est hautement traitable, surtout dans les premiers stades.

Que faire si les résultats du test sont positifs :

• selon les indications du médecin, subir des examens complémentaires ;
• suivre un traitement antibiotique selon le schéma thérapeutique choisi ;
• concentrez vos efforts sur le renforcement de votre système immunitaire ;
• informez votre partenaire sexuel de la maladie ;
• à l'avenir, subir régulièrement des diagnostics préventifs jusqu'à la désinscription au dispensaire (au bout de 5 ans en l'absence de résultat de test positif).

Il ne faut pas retarder le congé de maladie et avoir peur de publier les résultats. Le diagnostic est crypté et reste secret ; seulement s'il existe une menace d'infection pour d'autres personnes, il est nécessaire d'informer les proches et les partenaires sexuels du problème afin qu'ils se soumettent aux examens requis.

Résultat faussement positif et ses causes

Parfois, les résultats d’autres tests et ELISA sont enregistrés comme faussement positifs pour la syphilis. C'est pourquoi il est recommandé d'effectuer 2 à 3 méthodes auxiliaires et de répéter le test immunoenzymatique après un certain temps.

De telles inexactitudes sont rares ; elles sont principalement dues aux facteurs suivants :

• grossesse;
• maladies chroniques;
• vaccination récente ;
• blessures.

Les résultats faussement positifs sont divisés en aigus et chroniques, selon la nature du facteur qui les a provoqués.

Interprétation complète des tests de syphilis

Tests de dépistage de la syphilis : types de tests, interprétation des résultats, raisons des résultats d'examen faussement positifs et faussement négatifs.

La syphilis est une maladie sexuellement transmissible causée par la bactérie Treponema pallidum (treponema pallidum). Apprenez-en davantage sur les voies de transmission de la syphilis, ses symptômes et ses complications possibles dans l'article Tout sur la syphilis. Symptômes et traitement.

La détection rapide de la syphilis (à l'aide de tests spéciaux) permet aux médecins de commencer le traitement à temps et de prévenir le développement de complications dangereuses de cette maladie.

Le dépistage de la syphilis pendant la grossesse aide à prévenir la naissance d'enfants atteints de syphilis congénitale. Plus d'informations sur les tests de dépistage de la syphilis pendant la grossesse sont décrites dans l'article Tout sur le diagnostic et le traitement de la syphilis pendant la grossesse.

Pourquoi m'a-t-on prescrit un test de dépistage de la syphilis ?

Dans la grande majorité des cas, les médecins n'ont pas la possibilité d'obtenir des données précises sur la vie sexuelle des patients (certaines personnes cachent des détails sur leur vie sexuelle ou sous-estiment le risque de contracter des maladies sexuellement transmissibles). C'est pourquoi, afin de protéger les personnes contre les conséquences possibles de leur propre négligence ou de leur manque de connaissances médicales, les médecins prescrivent dans certains cas des tests de dépistage de la syphilis (c'est-à-dire des tests effectués par un grand nombre de personnes).

Votre médecin peut vous prescrire des tests de dépistage de la syphilis même si vous ne présentez aucun symptôme de la maladie et si vous êtes convaincu que vous n'avez pas pu la contracter.

La nécessité de ces tests est due au fait que la syphilis se transmet parfois par contact quotidien (et non par contact sexuel) et se présente sous une forme latente (c'est-à-dire sans symptômes).

En règle générale, un examen de dépistage est prescrit dans les situations suivantes :

1. Lorsque vous postulez à un emploi (agents de santé, travailleurs de la restauration, militaires, etc.)
2. Lors de l'inscription à la grossesse.
3. Lors de l'admission à l'hôpital, en préparation aux opérations.
4. Les donneurs de sang.
5. Personnes incarcérées dans des lieux de privation de liberté.

Votre médecin peut également prescrire des tests de dépistage de la syphilis :

1. Lorsque des symptômes de la maladie sont détectés (généralement une éruption cutanée dans la région génitale).
2. Après avoir reçu des résultats positifs aux tests de dépistage de la syphilis.
3. Si vous avez eu des contacts sexuels avec une personne chez qui la syphilis a été diagnostiquée.
4. Nouveau-nés dont les mères sont atteintes de syphilis.

De plus, des tests de dépistage de la syphilis sont effectués périodiquement pendant le traitement (pour s'assurer de l'efficacité du traitement) et même après la fin du traitement, pour contrôler la guérison.

Quels tests sont utilisés pour diagnostiquer la syphilis ?

Un dermatovénérologue participe au diagnostic et au traitement de la syphilis. Les tests suivants peuvent être utilisés pour diagnostiquer la maladie :

Inspection la peau, les organes génitaux externes et internes sont réalisés afin d'identifier les principaux symptômes de la syphilis : chancre, gonflement des ganglions lymphatiques, éruptions cutanées, etc. (voir Symptômes de la syphilis)

Pour détecter Treponema pallidum, les médecins examinent au microscope les frottis (ou grattages) obtenus sur les ulcères, les ganglions lymphatiques, le liquide amniotique chez la femme enceinte, etc. Le sang n'est pas examiné au microscope.

Important : si Treponema pallidum a été détecté lors de vos tests au microscope, cela signifie que vous êtes définitivement atteint de syphilis. Mais si les tests montrent que l'agent causal de la syphilis n'a pas été détecté, vous ne pouvez pas être totalement sûr qu'il n'y a pas de syphilis. Pour vous assurer que vous n'êtes pas malade, vous devez passer des tests supplémentaires, décrits ci-dessous.

PCR (réaction en chaîne par polymérase) est une méthode complexe et coûteuse de diagnostic de la syphilis, qui permet de détecter l'ADN de Treponema pallidum dans le sang ou dans d'autres matériaux de test (liquide amniotique, liquide céphalo-rachidien). Si le test PCR donne un résultat négatif, il est fort probable que vous n'ayez pas la syphilis. Cependant, si vous recevez un résultat positif (c'est-à-dire si la PCR a détecté l'ADN de Treponema pallidum dans le sang), il n'y a aucune garantie à 100 % que vous êtes malade. Cela est dû au fait que la PCR donne parfois des résultats faussement positifs (donne un résultat positif en l'absence de maladie). Par conséquent, si la PCR donne un résultat positif, il est recommandé de subir en outre d'autres méthodes d'examen de la syphilis (par exemple, la réaction d'immunofluorescence (RIF) et le test d'hémagglutination passive (RPHA)).

Qu'est-ce qu'un test sérologique pour la syphilis ?

L'analyse sérologique est la détection dans le sang de protéines spéciales (anticorps) produites dans le corps humain en réponse à une infection. Contrairement aux méthodes de diagnostic précédentes, les tests sérologiques ne détectent pas Treponema pallidum lui-même, mais seulement ses « traces » dans l’organisme.

Si des anticorps contre Treponema pallidum sont détectés dans votre sang, cela indique que vous êtes actuellement infecté par la syphilis ou que vous l'avez déjà eu.

Quels tests indiquent qu’une personne a la syphilis ?

Les tests sérologiques pour la syphilis sont divisés en 2 grands groupes : les tests non spécifiques et spécifiques. La principale différence entre ces tests est que les tests non spécifiques montrent un résultat positif uniquement si une personne est actuellement atteinte de syphilis et deviennent négatifs après le traitement, tandis que les tests spécifiques restent positifs même après la guérison de la maladie.

En d’autres termes, un résultat négatif à un test non spécifique constitue une garantie que vous êtes en bonne santé.

Quels tests de dépistage de la syphilis sont non spécifiques (non tréponémiques) ?

Les tests non spécifiques incluent la réaction de microprécipitation (MR) et la réaction de Wasserman (RW). Ces tests sont utilisés pour dépister la syphilis. Une fois la syphilis guérie, ces tests deviennent négatifs chez 90 % des personnes.

Comment fonctionnent ces tests : En raison de l'activité vitale de Treponema pallidum (avec la syphilis), les cellules du corps meurent. En réponse à la destruction cellulaire, le système immunitaire produit des protéines spéciales (anticorps ou immunoglobulines). Les tests non spécifiques visent à identifier ces anticorps, ainsi qu'à calculer leur concentration (détermination du titre en anticorps).

Microréaction de précipitation (MR) et ses analogues dans certains pays : test rapide à la réaction (RPR, Rapid Plasma Reagins) Et Test VDRL (Laboratoire de Recherche sur les Maladies Vénériennes) sont des tests non tréponémiques prescrits pour dépister la syphilis.

Ce qui sera examiné :

généralement 4 à 5 semaines après l'infection.

si le test donne un résultat positif, il est alors possible que vous souffriez de la syphilis. Ce test pouvant donner des résultats faussement positifs, il est recommandé de subir des tests supplémentaires en utilisant les tests spécifiques décrits ci-dessous. Un résultat négatif indique l'absence de syphilis, ou un stade précoce de la maladie (avant l'apparition d'anticorps dans le sang).

si des anticorps sont détectés dans le sang à un titre de 1:2 à 1:320 ou plus, cela signifie que vous êtes infecté par la syphilis. En cas de syphilis tardive, le titre d'anticorps peut être faible (ce qui est considéré comme un résultat discutable).

Des résultats IRM faussement positifs surviennent dans environ 2 à 5 % des cas. Voici leurs causes possibles :

1. Maladies systémiques du tissu conjonctif (lupus érythémateux systémique, sclérodermie, polyarthrite rhumatoïde, dermatomyosite, vascularite, etc.)
2. Maladies infectieuses : hépatites virales, mononucléose infectieuse, tuberculose, certaines infections intestinales, etc.
3. Maladies cardiaques inflammatoires (endocardite, myocardite).
4. Diabète.
5. Grossesse.
6. Vaccination récente (vaccination).
7. Consommation d'alcool, de drogues, etc.
8. Syphilis déjà soufferte et guérie (chez environ 10 % des personnes ayant suivi un traitement, le test MR peut rester positif à vie).

Quelles pourraient être les raisons des résultats faussement négatifs : le test peut donner par erreur un résultat négatif si le sang contient beaucoup d'anticorps, si le test est effectué à un stade précoce de la maladie avant l'apparition des anticorps, ou en cas de syphilis tardive, lorsqu'il reste peu d'anticorps dans le sang.

Réaction de Wasserman (RW, RW) est un test non tréponémique utilisé pour dépister la syphilis dans les pays de la CEI.

Ce qui sera examiné : sang (d'un doigt ou d'une veine), liquide céphalo-rachidien.

Combien de temps après l’infection le test devient-il positif ? généralement 6 à 8 semaines après l'infection.

Comment évaluer les résultats de l'analyse :« - » est une réaction négative, « + » ou « ++ » est une réaction faiblement positive, « +++ » est une réaction positive, « ++++ » est une réaction fortement positive. Si la réaction de Wasserman a montré au moins un plus, vous devez alors passer des tests supplémentaires pour la syphilis. Une réaction négative ne garantit pas que vous êtes en bonne santé.

Comment évaluer le titre d’anticorps obtenu : Un titre d'anticorps compris entre 1:2 et 1:800 indique la présence de la syphilis.

Quelles pourraient être les raisons des résultats faussement positifs : La réaction de Wasserman peut donner par erreur un résultat positif pour les mêmes raisons que la réaction de microprécipitation (MR), et aussi si, peu de temps avant de donner du sang pour analyse, vous avez bu de l'alcool ou mangé des aliments gras.

En raison du grand nombre de résultats erronés, la réaction de Wasserman (RW, RW) est de moins en moins utilisée et est remplacée par d'autres méthodes de diagnostic plus fiables.

Les tests non spécifiques (microréaction de précipitation (MR) et réaction de Wasserman (RW)) sont de bonnes méthodes pour diagnostiquer la syphilis. Un résultat de test négatif indique très probablement que vous êtes en bonne santé. Mais si des résultats positifs à ces tests sont obtenus, un examen complémentaire est nécessaire à l'aide de tests spécifiques (tréponémiques).

Quels tests de dépistage de la syphilis sont spécifiques (tréponémique) ?

Les tests tréponémiques comprennent les tests suivants : réaction d'immunofluorescence (RIF), immunoblot, réaction d'agglutination passive (RPGA), réaction d'immobilisation du pallidum pallidum (TPI), test immuno-enzymatique (ELISA).

Des tests spécifiques sont prescrits aux personnes ayant des résultats positifs de réaction de microprécipitation (MR) ou de réaction de Wasserman (WR). Certains tests restent positifs longtemps après la guérison de la syphilis.

Comment fonctionnent ces tests : Lorsque les agents pathogènes de la syphilis pénètrent dans l’organisme, le système immunitaire produit des anticorps destinés à combattre le tréponème pallidum. Ces anticorps n’apparaissent pas dans le sang immédiatement après l’infection, mais seulement plusieurs semaines plus tard. Vers la fin de la deuxième semaine après l’infection, des anticorps IgM apparaissent dans le sang. Les anticorps de cette classe indiquent une infection récente par la syphilis, mais sans traitement, ils restent dans le sang pendant plusieurs mois, voire plusieurs années (alors que leur nombre diminue progressivement). 4 à 5 semaines après l'infection par la syphilis, des anticorps d'une autre classe, les IgG, commencent à être détectés dans le sang. Les anticorps de ce type restent dans le sang pendant de nombreuses années (parfois tout au long de la vie). Les tests Treponema permettent de détecter la présence d'anticorps (IgM et IgG) dans le sang destinés à lutter contre Treponema pallidum.

Réaction d'immunofluorescence (RIF) ou Anticorps tréponémique fluorescent (FTA et sa variante FTA-ABS) est un test tréponémique utilisé pour confirmer le diagnostic de syphilis dès les premiers stades (avant même l'apparition des premiers symptômes).

Ce qui sera examiné : sang provenant d'une veine ou d'un doigt.

Combien de temps après l’infection le test devient-il positif ?: généralement après 6 à 9 semaines.

Comment évaluer les résultats de l'analyse : Les résultats de l'analyse sont présentés sous forme de moins ou de plus (de un à quatre). Si le test montre un signe moins, cela signifie qu’aucun anticorps n’a été détecté et que vous êtes en bonne santé. La présence d'un plus ou plus indique la présence de la syphilis.

Quelles pourraient être les raisons des résultats faussement positifs : Les résultats faussement positifs sont rares, mais des erreurs sont possibles chez les personnes atteintes de maladies du tissu conjonctif (lupus érythémateux disséminé, dermatomyosite…), chez les femmes enceintes…

Réaction d'agglutination passive (RPGA), ou Test d'hémagglution du Treponema pallidum (TPHA) est un test spécifique utilisé pour confirmer le diagnostic de syphilis à presque tous les stades.

Qu’est-ce qui est examiné ?: sang provenant d'une veine ou d'un doigt.

Combien de temps après l’infection le test devient-il positif ? généralement dans les 4 semaines.

Comment évaluer les résultats de l'analyse : un résultat RPGA positif indique que vous souffrez de syphilis ou que vous êtes en bonne santé, mais que vous avez déjà eu cette maladie dans le passé.

Comment évaluer le titre d’anticorps obtenu : En fonction du titre d'anticorps, on peut approximativement supposer la durée de l'infection par la syphilis. Peu de temps après la première entrée du tréponème dans l’organisme, le titre d’anticorps est généralement inférieur à 1 : 320. Plus le titre d’anticorps est élevé, plus le temps s’est écoulé depuis l’infection.

Test immuno-enzymatique (ELISA), ou Test immunoenzymatique (EIA), ou ELISA (dosage immunosorbant lié à une enzyme) est un test tréponémique utilisé pour confirmer le diagnostic et déterminer le stade de la syphilis.

Ce qui sera examiné : sang provenant d'une veine ou d'un doigt.

Combien de temps après l’infection le test devient-il positif ? déjà 3 semaines après l'infection.

Comment évaluer les résultats de l'analyse : un résultat ELISA positif indique que vous souffrez de syphilis ou que vous avez déjà eu cette maladie. Ce test peut rester positif même après le traitement.

Détermination de la durée de l'infection syphilitique par ELISA : En fonction des classes d'anticorps (IgA, IgM, IgG) trouvées dans le sang, nous pouvons supposer depuis combien de temps l'infection a eu lieu.

L'article a été rédigé sur la base de documents provenant des sites : sifilis24.ru, www.health-ua.org, krov.expert, zppp.su, polismed.ru.

ELISA ou test immuno-enzymatique fait référence à des tests sérologiques et est destiné à la détection et au diagnostic de micro-organismes pathologiques dans le sérum sanguin.

Grâce à l'analyse, divers cours d'immunoglobulines aux bactéries : IgM- dans un processus pathologique aigu, et IgG au stade de la récupération, qui dans certains cas persistent tout au long de la vie.

À l'aide du diagnostic par dosage immunoenzymatique, des maladies d'étiologies diverses sont détectées :

ELISA est également indiqué pour diagnostiquer la syphilis lorsque des résultats positifs sont confirmés par la méthode RT, et permet de contrôler l'efficacité du traitement dans le processus pathologique.

Le dosage immunoenzymatique est prescrit selon les indications (en cas de suspicion d'infection par des micro-organismes) et est obligatoire pendant la grossesse et avant une intervention chirurgicale pour détecter le portage de diverses bactéries.

ELISA positif

Un résultat ELISA positif est confirmé par la présence d'immunoglobulines des classes IgG et IgM. Titres détectés dans le sang Les IgM indiquent toujours une maladieà un stade progressif, une personne en bonne santé ne possède pas ces anticorps.

Et les IgG indiquent une infection antérieure, ou le port de micro-organismes pathogènes, dont certains en petites quantités sont considérés dans les limites normales. Par exemple, les bactéries streptocoques et staphylocoques sont présentes dans chaque corps humain.

Syphilis

Les anticorps IgM contre la syphilis sont détectés à partir de 2 semaines après l'infection et indiquent la présence d'un épisode primaire, secondaire ou congénital ; avec traitement, ils disparaissent au bout d'environ six mois, sans traitement - après 18 mois. Si les deux types d'immunoglobulines sont détectés simultanément, la syphilis est confirmée en phase aiguë. Chez les personnes qui ont été malades Anticorps IgG contre la syphilis rester dans le sérum à vie.

Hépatite virale

Les IgM contre l'hépatite virale sont souvent détectées pendant la période d'incubation de la maladie, avant l'apparition des premières manifestations, et persistent au cours de l'évolution de la maladie après guérison, elles ne sont pas détectées ; L'exception est l'hépatite virale C, dans laquelle les IgM sont détectées à la fois à ses stades actif et latent ou chronique.

Les anticorps IgG contre l'hépatite A peuvent être présents même chez les personnes en bonne santé, en raison d'une infection antérieure ou d'une diminution de l'immunité, mais la présence d'IgG contre l'hépatite B, C et D n'est pas observée chez les personnes en bonne santé.

CMVI

L’infection à CMV est répandue presque partout et ne constitue pas une menace pour la santé publique. Cependant, il porte un effet mortel danger pour le nouveau-né et le fœtus lors d'une infection intra-utérine.

La détection des anticorps IgM contre le cytomégalovirus indique une primo-infection ou l'activation de la phase latente. Les titres d'IgG persistent chez les personnes guéries de la maladie depuis 10 ans.

Herpès

Les anticorps contre le virus de l’herpès sont normalement absents chez les personnes en bonne santé. La teneur en IgM indique la phase aiguë de la maladie, les IgG - la phase latente (dans ce cas, la personne est porteuse de l'infection). Si vous avez des IgG contre l'herpès, sachez que le virus peut être activé à tout moment, du stade latent au stade progressif.

Varicelle

Lors de la varicelle et pendant 2 ans après le traitement, les immunoglobulines de la classe IgM restent dans le sang. Normalement, les anticorps contre la varicelle ne sont pas détectés chez les personnes en bonne santé.

Maladies causées par les staphylocoques et les streptocoques

Tout le monde possède des immunoglobulines contre les staphylocoques et les streptocoques. Par conséquent, il est possible de diagnostiquer le processus pathologique provoqué par ces groupes de bactéries en effectuant une méthode de dosage immunoenzymatique double. S'il y a une augmentation des titres lors d'un ELISA répété (une semaine après le premier), alors l'analyse est considérée comme confirmée.

Chlamydia

Un résultat positif pour la chlamydia est indiqué en identifiant Titres d'IgM 1:8 et supérieur et classe IgG – 1:64 et plus, qui augmentent au cours de la maladie et atteignent des valeurs élevées. Par exemple, chez les enfants atteints de pneumonie à Chlamydia, les titres augmentent jusqu'à 1 : 2 000 – 1 : 4 000. La présence d'IgM indique l'activité de la chlamydia ; quelque temps après l'infection, des globulines IgG sont détectées dans le sang.

Un test immunoenzymatique négatif est indiqué par absence d'anticorps IgM. Les IgG détectables ne sont pas toujours considérées comme une confirmation d'un test diagnostique ; elles persistent souvent plusieurs années après l'infection, parfois à vie.

Après la syphilis, les immunoglobulines IgG de la mononucléose infectieuse persister toute la vie et sont détectés dans le sérum sanguin. Pendant 10 ans, les micro-organismes du CMV, de la rougeole, de la rubéole et de la toxoplasmose subsistent.

Les titres d'amibiase persistent de plusieurs mois à plusieurs années. Les anticorps contre les bactéries staphylocoques et streptocoques sont détectés chez absolument toutes les personnes en petites quantités.

Dans les cas ci-dessus, la détection des immunoglobulines IgG après des maladies permet de considérer les résultats ELISA comme négatifs.

Normal pendant la grossesse

Au cours du premier trimestre de la grossesse, chaque femme subit un examen complet du corps, qui comprend un dosage immunoenzymatique.

Les tests de toxoplasmose, CMV, chlamydia, herpès de type 2 (génital), rubéole, uréeplasma et mycoplasme sont obligatoires, car ces maladies constituent une menace sérieuse pour le développement du fœtus. Ils sont capables de pénétrer dans le corps de l’enfant en contournant la barrière placentaire.

Et ils représentent un danger particulier tout au long premier trimestre de grossesse et conduit presque toujours à mort fœtale intra-utérine et fausse couche spontanée.

Le problème avec les maladies ci-dessus est qu'elles surviennent souvent à un stade asymptomatique, sans manifestations cliniques visibles, et qu'elles ne peuvent être identifiées que par un diagnostic immuno-enzymatique.

Détection de titre IgG pour la rubéole indique une maladie antérieure et est normal pendant la grossesse. IgG vers CMV ne constituent pas non plus une menace particulière pour le fœtus, cependant, la possibilité d'une exacerbation ne peut être exclue (fréquence de manifestation, environ 1 à 2 %).

Une menace particulière est la présence d'IgG contre le virus de l'herpès de type 2 ou génital (HSV2), car le risque d'exacerbation augmente considérablement lors de l'accouchement. Pendant la période de gestation, l'incidence de la phase aiguë survient dans 0,9 % des cas. L'infection du fœtus par le virus de l'herpès lors du passage des voies génitales survient dans 40 % des cas et entraîne la mort dans 50 %.

En cas de toxoplasmose, les IgM peuvent persister jusqu'à 2 ans après le traitement. Le risque d'infection du fœtus dans ce cas est de 17 % au premier trimestre et augmente jusqu'à 60 % au troisième, puisque la principale voie d'infection est transplacentaire. Identifié IgG contre la toxoplasmose de nombreux experts ont tendance à évaluer le résultat comme un résultat négatif, ce qui ne présente pratiquement aucune menace pour le déroulement de la grossesse.

Les techniques de diagnostic modernes permettent d'identifier une maladie particulière en laboratoire à l'aide de tests spéciaux. L’un d’eux est un test sanguin immuno-enzymatique, qui peut confirmer un diagnostic posé précédemment.

Le test immunoenzymatique ELISA est l'une des méthodes les plus efficaces et les plus modernes pour identifier les troubles associés aux déséquilibres immunitaires et hormonaux, ainsi qu'aux processus oncologiques. Au cours du test, les anticorps produits en cas d’infection dans le corps peuvent être détectés dans le sang. Compte tenu de cette nuance, la maladie peut être détectée même au stade le plus précoce de son développement.

Quelle est la base de la technique ?

Les résultats de l'analyse ELISA sont basés sur l'obtention de réactions chimiques avec des enzymes, qui servent de marques d'identification spéciales pour reconnaître les anticorps. Par conséquent, lors de réactions immunochimiques, les anticorps commencent à interagir avec certains antigènes. Tout cela permet d'affirmer que les faux résultats lors du don de sang à l'ELISA sont minimes.

L'étude permet de déterminer le nombre de cellules immunitaires, leurs propriétés, ainsi que la présence des anticorps nécessaires

Le résultat est considéré comme positif lorsqu'une coloration de la solution est détectée. La couleur indique que les antigènes interagissent avec l'anticorps. Si rien de tel ne se produit, le résultat est négatif.