Maladies nerveuses chez les enfants par ordre alphabétique

L'apraxie chez un enfant se développe en raison de diverses pathologies qui affectent le cerveau. La maladie se caractérise par une altération des fonctions motrices...

Selon les statistiques, l'insomnie chez les enfants survient dans 40 % des cas. L'insomnie survient aussi bien chez les écoliers que chez les nouveau-nés. Les troubles du sommeil peuvent durer...

La dystonie végétative-vasculaire se forme chez les enfants à la suite de modifications fonctionnelles des organes internes. Dans ce cas, tous les troubles surviennent au niveau nerveux...

Les maladies nerveuses chez les enfants commencent dès le plus jeune âge. Les raisons sont très différentes et les conséquences peuvent entraîner de graves problèmes de santé plus tard dans la vie. Par conséquent, il est important de consulter un médecin à temps, dès que l'enfant présente les moindres troubles de la parole, des mouvements et des expressions faciales. En règle générale, les maladies neurologiques chez les enfants dépendent directement de l'atmosphère qui les entoure : les relations avec les parents, les pairs et les enseignants. Il est nécessaire de surveiller l'état émotionnel de l'enfant et de subir régulièrement des examens médicaux avec lui, car les maladies du système nerveux chez les enfants sont plus faciles à traiter au stade initial. Un domaine distinct de la médecine est destiné à cela : la neurologie infantile.

Causes et conséquences

Parmi les causes des maladies nerveuses chez les enfants, on peut distinguer deux groupes.

1. Facteurs externes. Voici ce qu'un enfant rencontre dans sa vie quotidienne :
   • relations de famille;
   • communication avec les pairs;
   • ambiance à la maternelle, à l'école, dans les clubs ;
   • situation écologique.
2. Facteurs internes. Ceux-ci incluent les processus de pensée qui affectent l'enfant :
   • stress, dépression, dépression;
   • prédisposition génétique;
   • type de personnalité : émotivité excessive ;
   • maladies du cerveau, des organes internes, blessures, infections, faible immunité.

Symptômes

Les maladies du système nerveux chez les enfants peuvent ne pas se manifester immédiatement. Ils surviennent également sous l'influence de plusieurs facteurs. Les raisons se chevauchent et se manifestent ainsi. Les conséquences se font déjà sentir à l’âge adulte. Les maladies infantiles du système nerveux évoluent en névroses graves, beaucoup plus difficiles à guérir. Par exemple, toutes sortes de perturbations dans le fonctionnement du système psychomoteur.

Les symptômes des troubles s'expriment de différentes manières. Ils peuvent se manifester par des contractions périodiques, des clignements des yeux et des haussements d’épaules de l’enfant. De telles contractions affectent les muscles des jambes, des bras et du visage. Les symptômes typiques qui caractérisent les maladies neurologiques chez les enfants sont des actions répétitives : taper, marcher d'un côté à l'autre, déplacer un objet. Les symptômes comprennent également diverses claquements, toux et ronflements.

Les principaux symptômes indiquant des maladies nerveuses chez les enfants comprennent :

1. évanouissement,
2. insomnie,
3. énurésie,
4. petit appétit
5. hypocondrie,
6. mal de tête.

Types de maladies

Les maladies neurologiques des enfants sont divisées en plusieurs types. Ils diffèrent selon la cause du trouble dans le corps.

Les maladies neurologiques chez les enfants sont diagnostiquées en plusieurs étapes. Tout d’abord, le médecin mène une enquête auprès de l’enfant et de ses parents, enregistrant non seulement des données sur la santé de l’enfant, mais également sur le déroulement de la grossesse et le mode de vie de la patiente. Tout cela permet d'avoir une image complète des troubles et de sélectionner un traitement efficace.

Les maladies nerveuses chez les enfants du système nerveux central et périphérique ne peuvent être guéries que par des spécialistes qualifiés. L'automédication est dangereuse. Après l'examen, le neurologue pédiatrique établit un plan de traitement sélectionné individuellement, qui comprend l'utilisation de médicaments et de procédures médicales. Si nécessaire, un dispensaire est désigné où est effectuée la rééducation médicale des enfants. Les méthodes de traitement dépendent de l'âge du patient.

Les maladies neurologiques des enfants peuvent ne pas se révéler, il vaut donc la peine de se soumettre régulièrement à des examens spécialisés. Chez les enfants de moins d'un an, des pathologies telles qu'une encéphalopathie périnatale, une augmentation de la pression intracrânienne, une hypertension musculaire et une hypotension sont diagnostiquées. L'âge préscolaire se caractérise par des problèmes liés à l'adaptation à la société. L'enfant peut développer des peurs, une dépression et une hypoexcitabilité. Le médecin vous aidera à faire face à tous les écarts. Les maladies infantiles du système nerveux chez les adolescents se manifestent par un trouble déficitaire de l'attention, un trouble d'hyperactivité, l'épilepsie et d'autres troubles dus à des problèmes d'apprentissage et de communication avec les autres.

La prévention

La « neurologie » chez les enfants est évitable. Pour réduire le risque de violations, les règles suivantes doivent être respectées :

1. régime équilibré,
2. routine quotidienne correcte
3. être au grand air,
4. activité physique raisonnable.

Vous pouvez sélectionner vous-même un neurologue pédiatrique pour une consultation ou un traitement sur notre site Internet ou appeler la ligne d'assistance (le service est gratuit).

Ce matériel est publié à des fins d'information, ne constitue pas un avis médical et ne peut remplacer la consultation d'un médecin. Pour le diagnostic et le traitement, contactez des médecins qualifiés !

Neurologue pédiatrique (neurologue)

Les pathologies les plus courantes du système nerveux central chez les enfants de moins d'un an comprennent l'encéphalopathie dite périnatale. Détecte les déviations et pathologies du système nerveux de l’enfant neurologue pédiatrique (neurologue). Le développement de l'encéphalopathie périnatale chez un nourrisson peut être provoqué par un enchevêtrement du cou fœtal avec le cordon ombilical pendant la grossesse, une couche placentaire prématurée, un travail prolongé ou prématuré et une anesthésie générale pendant l'accouchement. De nombreuses pathologies du système nerveux de l'enfant sont associées à une hypoxie cérébrale, survenue en raison de facteurs défavorables externes ou internes au cours du dernier mois de la grossesse - toxicose, prise de médicaments puissants, tabagisme, développement de maladies infectieuses aiguës, menace de fausse couche, etc. .

Diverses pathologies du système nerveux central et périphérique de l’enfant doivent être prises au sérieux. En contactant dans les meilleurs délais à un neurologue pédiatrique au moindre signe d'un trouble du système nerveux chez un enfant, de graves conséquences sur le développement peuvent être évitées. Si neurologue pédiatrique ne diagnostique pas en temps opportun et ne prescrit pas de traitement à un enfant atteint de certains troubles du système nerveux, alors l'inaction peut conduire, au minimum, à un retard de l'appareil de la parole et de l'appareil psychomoteur. Les pathologies du système nerveux peuvent également entraîner un trouble déficitaire de l’attention, des troubles du comportement, une instabilité émotionnelle et un développement altéré des compétences en lecture, en écriture et en calcul.

Neurologue pédiatrique doit nécessairement examiner l'enfant dès l'apparition des premiers signes de pathologie du système nerveux, parmi lesquels les symptômes suivants (peuvent apparaître immédiatement après la naissance ou plusieurs mois plus tard) :
1. Les mains et le menton tremblent violemment à la moindre excitation, en pleurant et même parfois dans un état calme ;
2. Sommeil très superficiel et agité chez le bébé. Le bébé a du mal à s'endormir et se réveille souvent ;
3. Régurgitations fréquentes et abondantes chez le bébé ;
4. Convulsions (contractions) lors d'une augmentation de la température corporelle ;
5. En s'appuyant sur le pied ou sur la pointe des pieds, les orteils deviennent très tendus

Comme indiqué neurologues pédiatriques Les lésions graves du système nerveux sont faciles à diagnostiquer et sont beaucoup moins fréquentes que les lésions bénignes (surtout au cours de la première année après la naissance de l'enfant). Les pathologies mineures du système nerveux sont beaucoup plus difficiles à diagnostiquer, mais c'est la détection précoce des troubles du système nerveux central ou périphérique et l'ensemble du traitement ultérieur qui permet d'éviter les conséquences dangereuses des lésions périnatales du cerveau de l'enfant. . Il est extrêmement important que le bébé soit examiné par un spécialiste dans les premières semaines suivant la naissance. neurologue pédiatrique.

Selon des statistiques récentes, plus de 50 % des handicaps infantiles sont associés à des pathologies du système nerveux, dont 70 % apparaissent pendant la grossesse et dans le premier mois après la naissance de l'enfant (période périnatale). Les pathologies du système nerveux au cours de la période périnatale provoquent le développement d'une encéphalopathie périnatale, syndrome de dysfonctionnement cérébral minimal (récemment appelé TDAH). Un traitement intempestif de ces troubles du système nerveux peut entraîner une irritabilité excessive, une impulsivité de l'enfant et de mauvais résultats scolaires. Plus tard, des lésions du système nerveux central et périphérique peuvent entraîner diverses maladies du système musculo-squelettique, une maladresse motrice, de graves maux de tête et un syndrome de dysfonctionnement autonome.

Lors du contrôle, neurologue pédiatrique recueille les caractéristiques de développement et les maladies de l'enfant dès sa naissance. Le spécialiste analyse également les informations sur le déroulement des dernières semaines de grossesse, le déroulement de l'accouchement et les maladies dont la mère a souffert au cours du dernier mois de grossesse. Si des signes et symptômes d'un trouble du système nerveux sont détectés chez un enfant, le neurologue pédiatrique prescrit des études complémentaires - échographie (USG), examen du fond d'œil, EEG, échographie doppler (Doppler), potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral, IRM (dans de rares cas) . Après avoir analysé les résultats de la recherche, le neurologue prescrit et suit un traitement spécifique.

Au cours du premier mois de la vie d’un enfant, une maturation et un développement intensifs des structures cérébrales et des fonctions mentales et motrices se produisent. Plus tôt la pathologie du système nerveux est identifiée et le traitement approprié est prescrit, plus il y a de chances d'éviter des conséquences dangereuses pour la santé de l'enfant. neurologue pédiatrique Il existe de nombreuses méthodes différentes pour traiter les pathologies graves et bénignes du système nerveux. Il s'agit notamment des méthodes physiques d'influence (kinésithérapie pour enfants, massages, physiothérapie), des médicaments dont l'efficacité clinique a été étudiée, ainsi que les dernières méthodes de rééducation neurologique (programmes informatiques spécialisés en parole, méthodes d'amélioration de la stimulation cérébelleuse).

De nombreux centres médicaux modernes sont équipés des derniers équipements pour diagnostiquer les maladies du système nerveux, développant et utilisant des techniques efficaces de thérapie manuelle et émotionnelle afin d'éviter, si possible, l'utilisation de médicaments de chimiothérapie ayant des effets secondaires.
Voici quelques techniques que les chiropracteurs et ostéopathes pédiatriques utilisent pour traiter les pathologies du système nerveux chez l’enfant :
1. Thérapie manuelle viscérale.
Restaurer la mobilité et le fonctionnement normal des organes.
2. Vertébroneurologie (technique douce de thérapie manuelle pédiatrique).
Cette technique est basée sur un travail des ligaments et des muscles à un rythme lent, en étirant les zones spasmodiques et tendues.
3. Thérapie craniosacrale. Normalisation, alignement des os du crâne de l’enfant.
Lorsque le mouvement des os du crâne est déplacé ou perturbé, le mouvement du liquide cérébral et le flux sanguin sont perturbés et, par conséquent, la fonction cérébrale se détériore, la pression intracrânienne augmente, les ventricules cérébraux se dilatent (hydropisie) et les maux de tête s'intensifient. Cette technique est très pertinente pour les jeunes enfants.
4. Techniques émotionnelles.
Très pertinent pour les troubles du comportement et diverses névroses chez l'enfant. Les techniques émotionnelles sont associées à l'impact sur le canal-méridien et les points de stress, à l'état émotionnel.
5. Travailler avec les muscles pour les détendre.
Comme vous le savez, les muscles sont reliés aux organes internes, aux os et aux vertèbres. La technique vise la relaxation musculo-ligamentaire, la relaxation post isométrique (tenir une pose particulière, puis se détendre)

Neurologue pédiatrique s'occupe également du diagnostic et du traitement des lésions traumatiques et infectieuses du système nerveux, des tumeurs, de la paralysie cérébrale, des maladies du système nerveux autonome, des états convulsifs (par exemple, l'épilepsie chez les enfants), des maladies chromosomiques et héréditaires du système nerveux, liées aux maladies nerveuses (maladies endocrinologiques, orthopédiques, psychiatriques).

À un âge plus avancé à un neurologue pédiatrique doit être contacté si les symptômes suivants apparaissent :
1. Maux de tête fréquents
2. Douleur perçante dans le dos
3. Problèmes de mémoire et d’attention
4. Dysfonctionnements de la colonne vertébrale à différents niveaux
5. Diminution de la concentration
6. Attaques de panique
7. Retard du développement de la parole, de l'écriture et de la prononciation sonore
8. Maladies des nerfs périphériques (neuropathie, névralgie)
9. Fatigue

Examen de routine de l'enfant d'un neurologue pédiatrique:
A trois mois
A six mois
A neuf mois
A 1 an
Après un an - annuel obligatoire examen par un neurologue.

On distingue les lésions neurologiques infantiles suivantes :
1. À la suite de troubles toxiques
2. Héréditaire, génétique
3. Infectieux
4. Lésions hypoxiques
5. À la suite de blessures traumatiques
6. Épilepsie (post-traumatique et héréditaire)
7. Syndromes spécifiques (y compris les combinaisons des lésions du système nerveux mentionnées ci-dessus)

Les troubles du système nerveux peuvent être variés.
Il s'agit le plus souvent de :
crises affectives-respiratoires;
troubles de la parole;
les troubles du sommeil;
maladresse;
attaques de colère;
problèmes d'éducation;
excitabilité accrue.

Crises affectivo-respiratoires :

Les crises affectives et respiratoires sont des apnées aiguës. Peut survenir lorsqu'un enfant crie ou pleure. De colère, de ressentiment ou de douleur (par exemple, en tombant), l'enfant se met à pleurer si amèrement qu'il retient son souffle, il n'y a plus d'air dans ses poumons, l'enfant devient d'abord rouge, puis bleu et commence immédiatement à respirer . Au moment du manque d'air, une privation d'oxygène à court terme du cerveau est possible et l'enfant perd connaissance. Il peut y avoir des convulsions à ce moment-là.

Tout cela dure plusieurs dizaines de secondes, après quoi les enfants deviennent léthargiques, parfois somnolents. De telles crises peuvent survenir chez 2 % des enfants de moins de 2 ans, rarement jusqu'à 4 ans.
Cela se produit généralement chez des enfants très têtus et capricieux qui tentent de parvenir à leurs fins à tout prix. En règle générale, de telles conditions disparaissent sans laisser de trace et constituent l'une des manifestations de la nervosité de la petite enfance. Lors d'une crise, vous devez sortir l'enfant à l'air frais et le retourner face contre terre afin que la langue enfoncée ne bloque pas les voies respiratoires. Vous pouvez vous asperger le visage avec de l'eau froide, mais ne lui donnez rien à boire, car l'enfant n'avale pas à ce moment-là.

Afin d'éviter une attaque, vous devez « déplacer » l'attention de l'enfant vers un autre sujet, le distraire et essayer d'éviter les situations conflictuelles. Il est nécessaire d'avoir une vision unifiée de toute la famille face à ce problème, car l'enfant apprend très vite à profiter de la situation actuelle. Dans de nombreux cas, la consultation d’un psychologue est nécessaire. De telles crises ne présentent pas de danger particulier ; cependant, dans tous les cas, une consultation avec un médecin est nécessaire pour exclure l'épilepsie et les troubles du rythme cardiaque. Il convient également de rappeler que des crises fréquemment récurrentes dues au manque d'oxygène du cerveau peuvent entraîner des maladies neurologiques.

Troubles de la parole :

S'il vous semble que l'enfant parle peu, renseignez-vous auprès de l'orthophoniste sur la manière dont il doit parler à cet âge. Le développement de la parole d’un enfant dépend de la façon dont il lui parle dès les premiers jours de sa vie. Au début, le nouveau-né ne semble pas réagir aux appels qui lui sont adressés. Mais plusieurs semaines s'écoulent et l'enfant écoute les sons de la parole, comme s'il se figeait. Après un certain temps, en réponse à votre discours, il commence à prononcer les sons : « gu », « u ». À 1,5-2 mois, il fredonne bien, et à 3 mois, il fredonne longtemps, longuement, mélodieusement, se calme lorsque vous commencez à parler, puis il fredonne à nouveau et sourit. Vers 6-8 mois, des chaînes de sons apparaissent : « ba-ba-ba », « ma-ma-ma », vers 9-12 mois - des mots. À l’âge d’un an, un enfant connaît généralement 6 à 10 mots.

À l’âge de 15 mois, il commence à s’adresser consciemment à ses parents et aux autres membres de sa famille : « maman », « papa », « baba ». Vers 18 mois, il peut bien copier les intonations et suivre les instructions (« prends-le et amène-le, pose-le », etc.). À l’âge de 2 ans, il peut prononcer de courtes phrases de deux mots (« maman, je suis »). Après 2 ans, des phrases sont formées et un enfant de 3 ans parle déjà en phrases, chante des chansons et lit de courts poèmes. Certes, le discours est encore flou et pas toujours compréhensible pour les autres. Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Si un enfant parle peu, il est nécessaire de savoir s'il souffre de déficience auditive ou de lésions du système nerveux. Si un enfant entend bien, il faut constamment lui parler, lui apprendre à utiliser des mots plutôt que des gestes.

Entouré d’un « mur de silence », le bébé manque d’incitations pour développer sa parole. Si le discours de votre enfant n'est pas clair, vous devriez consulter un orthophoniste pour vérifier s'il a un frein de langue. La pathologie du palais dur (fente) entraîne également une altération de la prononciation sonore, même après une correction chirurgicale. S'il n'y a pas d'anomalies dans l'organe de l'audition ou dans la cavité buccale, il est nécessaire de consulter un neurologue pour exclure un retard du développement psycho-vocal dû à des lésions du système nerveux.

Vous devez également vous rappeler les caractéristiques héréditaires du développement de la parole. Il existe une différence naturelle dans le développement de la parole des enfants : certains commencent à parler plus tôt, d'autres plus tard. Plus vous parlez à votre enfant, plus vite il apprendra à parler. La plupart des troubles de la parole sont une conséquence d'une pathologie auditive.

Troubles du sommeil chez un enfant :

Comme les adultes, les enfants ont des besoins de sommeil différents. Les nouveau-nés dorment de 12 à 20 heures par jour, les enfants plus âgés dorment toute la nuit. Cependant, certains ne peuvent dormir que 4 à 5 heures et ne dorment pas pendant la journée. Dans la plupart des cas, il s’agit de caractéristiques héréditaires, mais le mode de vie de l’enfant entraîne également ses propres changements. Les enfants peu actifs le jour ne dorment pas bien la nuit, tout comme les enfants trop actifs qui n'ont pas le temps de se calmer le soir.

Les enfants souffrant d’asthme, d’eczéma, d’allergies ou d’intolérances alimentaires ont également du mal à dormir la nuit. Tout dépend de la façon dont vous couchez votre bébé. Dans certaines familles, il est d'usage de bercer le bébé dans vos bras, dans d'autres de le mettre dans un berceau. L’avantage de cette dernière méthode est que les parents peuvent rester seuls pendant un certain temps.

Environ la moitié des enfants de moins de 5 ans se réveillent la nuit, ce qui est normal. Une autre chose est que les parents ne dorment pas suffisamment. Ils peuvent donc se lever à tour de rôle pour voir l’enfant ou dormir plus longtemps le matin.

Les troubles du sommeil comprennent :
cauchemars;
Les terreurs d'une nuit;
somnambulisme (somnambulisme).

Cauchemars très désagréable pour l'enfant. Ils surviennent en raison de problèmes respiratoires : asthme, allergies, hypertrophie des amygdales, congestion nasale, pour des raisons mentales (films d'horreur, etc.), de douleurs ou de blessures passées, ainsi que dans des pièces chaudes et étouffantes. Survient généralement entre 8 et 9 ans. L'enfant rêve que quelqu'un le presse, le poursuit, etc. Le matin, il se souvient de ce dont il a rêvé. Ces perturbations surviennent pendant le sommeil paradoxal.

Les terreurs d'une nuit. L'enfant se réveille la nuit et crie pendant plusieurs minutes sans reconnaître son entourage. Il n'est pas facile de le calmer, il a peur, il a un rythme cardiaque rapide, des pupilles larges, une respiration rapide et des traits du visage déformés. Le plus souvent, les terreurs nocturnes surviennent entre 4 et 7 ans. Au bout de quelques minutes, l'enfant se calme et s'endort ; le matin il ne se souvient de rien. Les terreurs nocturnes surviennent pendant un sommeil moins profond.

Somnambulisme (somnambulisme, somnambulisme) apparaît dans la phase de sommeil léger ou la phase de sortie du sommeil léger : Les enfants se lèvent, se promènent dans la pièce, peuvent parler, aller aux toilettes ou uriner dans la chambre, puis retournent dans leur lit ou dans un autre et se dirigent vers lit. Le matin, ils ne s'en souviennent pas. Parfois, le somnambulisme est associé à des terreurs nocturnes. Il ne faut pas oublier que les enfants fatigués dorment profondément. Ainsi, l’activité physique et mentale de l’enfant pendant la journée : jeux de plein air, chant, lecture de poésie, comptines - contribue à un sommeil réparateur.

Vers l’âge de 3 ans, les enfants dorment nettement moins pendant la journée, voire refusent les siestes pendant la journée. Coucher l'enfant le soir après le bain et lui raconter une histoire au coucher contribuent à consolider la routine et l'enfant se couche sereinement. Vous pouvez laisser une veilleuse tamisée ou une lumière dans le couloir si votre bébé a peur du noir. L'enfant peut emporter son jouet ou son livre préféré dans son berceau. Parfois, une musique douce ou un « bruit blanc » (le fonctionnement de certains appareils électroménagers, des conversations calmes entre adultes) aide. Vous ne devez pas bercer votre bébé dans vos bras, car il se réveille dès qu'il est mis au lit. Il vaut mieux s'asseoir à côté d'elle et chanter une berceuse. La chambre doit être confortable et chaleureuse.

Si un enfant pleure, craignant d'être laissé seul, apprenez-lui à le faire progressivement. Après avoir couché votre bébé, sortez quelques minutes et revenez. Augmentez progressivement votre temps d'absence. L'enfant saura que vous êtes quelque part à proximité et reviendra vers lui.

En cas de cauchemars et de terreurs nocturnes, il faut calmer l'enfant et le coucher. Si nécessaire, sur recommandation d'un médecin, vous pouvez administrer des sédatifs légers. Il est important que l'enfant ne regarde pas le soir des films ou des contes de fées qui pourraient l'effrayer. En cas de somnambulisme, vous devez coucher calmement l'enfant et ne pas le réveiller. Vous devez le faire examiner par un médecin et le traiter si nécessaire. Pensez à la sécurité de l'enfant : fermez les fenêtres et les portes pour éviter qu'il ne tombe dans les escaliers ou à travers la fenêtre.

Les troubles du sommeil sont fréquents chez les nourrissons et les jeunes enfants. Cependant, se coucher régulièrement aux mêmes heures permet de développer une certaine routine. Si vous souffrez de troubles du sommeil, consultez un médecin et utilisez des médicaments adaptés.

Maladresse:

Tous les jeunes enfants sont un peu gênés car leur système nerveux ne peut pas suivre le développement des muscles et des os. Commençant à manger tout seul, l'enfant tache ses vêtements, jette de la nourriture et, tout en apprenant à s'habiller, il se débat avec les boutons, les attaches et les fermoirs. Il tombe souvent, se blesse, des bleus et des bosses apparaissent sur la tête, les bras et les jambes. À 3 ans, il est encore difficile pour un enfant de construire une tour avec des cubes ; les enfants d'âge préscolaire dessinent et écrivent mal, cassent souvent la vaisselle et ne savent pas juger les distances, alors ils lancent et attrapent maladroitement le ballon.

De nombreux enfants ne distinguent pas le côté droit du côté gauche. Le plus souvent, ils sont trop excitables, impulsifs et ne peuvent pas se concentrer longtemps. Certains commencent à marcher tard (au bout d'un an et demi). Il leur faudra du temps pour rattraper cet écart. Chez certains enfants, la coordination des mouvements souffre « par héritage ». D'autres enfants souffrent de troubles émotionnels.

Les enfants présentant des écarts : coordination, émotionnels, manipulateurs - se sentent différents des autres. Parfois, la maladresse résulte de blessures, notamment à la tête. Les bébés prématurés sont également quelque peu différents de leurs pairs. Dans de nombreux cas, à mesure que l'enfant grandit, des troubles du type insuffisance cérébrale minime apparaissent, initialement imperceptibles. La maladresse de l'enfant complique les problèmes parentaux. Ne pas accomplir une tâche peut amener un enfant à devenir en colère, irrité, renfermé, timide et manquer de confiance en lui, surtout si ses pairs commencent à se moquer de lui.

Souvent, de légers troubles neurologiques ne sont pas remarqués et l'enfant est évalué comme « normal, mais insupportable », ce qui entraîne des punitions, des réprimandes, des troubles du comportement encore plus graves et un développement du caractère pathologique. L'enfant commence à éviter l'école, trouve n'importe quelle excuse pour ne pas aller aux cours, où il est grondé et ridiculisé. Les parents doivent d’abord comprendre que tout n’est pas normal pour l’enfant. Si vous constatez que votre enfant est particulièrement maladroit, contactez un neurologue ou un psychologue pour identifier et clarifier la nature des troubles le plus tôt possible.

Un enfant sur dix souffre de troubles mineurs, il est donc important de faire preuve d'un maximum de patience et d'attention afin d'effectuer la correction appropriée. Le succès nécessite une compréhension mutuelle et de la patience, et non une punition, un ridicule ou une réprimande. Si des lésions cérébrales minimes sont détectées, ne vous inquiétez pas, il existe de nombreuses façons de traiter et de corriger ces troubles.

Crises de colère :

Les crises de colère surviennent souvent chez les enfants âgés de un an et demi à 4 ans. La période la plus difficile est de 2 à 3 ans. C’est un âge critique pour l’affirmation de soi. À l’âge de 4 ans, les crises deviennent beaucoup moins fréquentes. À l'âge de 2-3 ans, environ 20 % des enfants se mettent en colère chaque jour pour une raison ou une autre.

La principale raison de la colère est l'insatisfaction face au fait que l'enfant ne peut pas exprimer ses désirs comme il le souhaite. Les enfants de cet âge comprennent très bien tout ce qui se passe autour d’eux et désirent passionnément que tout se passe comme ils le souhaitent. Si cela ne se produit pas, la colère se traduit par des crises de colère, qui provoquent beaucoup d'anxiété chez les parents, notamment dans les lieux publics. Parfois, il faut même donner une fessée au bébé.

Pour éviter cette situation désagréable, analysez toujours vos actions avant de vous rendre quelque part avec votre enfant. Les enfants deviennent généralement capricieux s’ils veulent manger. Ayez toujours des fruits ou des biscuits avec vous. Si votre enfant a sommeil, essayez de rentrer à la maison à l’heure du coucher ou partez après qu’il soit réveillé et de bonne humeur. Parfois, il est possible de « déplacer » l’attention de l’enfant vers quelque chose d’inhabituel et d’intéressant dans l’environnement.

Les crises d'envie envers une sœur ou un frère peuvent être évitées si vous accordez à votre enfant un maximum d'attention et de tendresse, et ne le grondez pas. Essayez de rester calme et de ne pas réagir aux pitreries de votre enfant. Ne pensez pas à ce que diront les autres. Beaucoup d’entre eux ont aussi des enfants et savent combien cela peut être difficile avec eux. Parfois, un enfant pleure lorsqu'il est en colère et peut provoquer une crise affective et respiratoire, mais heureusement cela est rare. Restez toujours calme et soyez cohérent.

Prenez l'enfant qui pleure dans vos bras et serrez-le fort dans vos bras pour qu'il ne puisse pas s'échapper. Éloignez tous les objets à proximité qu'il peut saisir et lancer. Si l'enfant ne veut pas bouger, laissez-le et marchez, mais ne le laissez pas hors de vue. Habituellement, les enfants courent toujours après leurs parents qui les quittent. Malgré les difficultés, ne laissez pas votre enfant gagner, sinon ce sera encore plus difficile à chaque fois. En cas de crises de colère chez un enfant après 5 ans, il est nécessaire de consulter un psychologue.

Problèmes d'éducation des enfants :

Les problèmes de l'éducation sont très divers. Les causes des problèmes qui surviennent peuvent être des crises de colère, un refus de manger, des troubles du sommeil, une excitabilité excessive et parfois des crises d'agressivité, lorsqu'un enfant peut se faire du mal et blesser autrui en mordant et en se battant. Le comportement des parents dans de telles situations dépend de leur culture, de leur éducation et de leur statut social. Le comportement des parents est particulièrement influencé par leurs propres expériences d'enfance.

Certains parents sont très stricts avec leur enfant et n'autorisent aucune concession, d'autres sont plus doux et loyaux. D'un point de vue médical, il n'existe pas d'approches uniformes en matière d'éducation. L'essentiel est que les parents n'humilient ni n'insultent l'enfant. En règle générale, les enfants qui sont habitués à une routine quotidienne et savent constamment ce qu'ils feront ensuite ne posent pas de problèmes pour les élever, même s'ils sont trop excitables.

Les parents demandent de l'aide lorsqu'ils ne peuvent pas faire face à leur enfant et que leurs méthodes parentales ne donnent pas de résultats. Il n'y a pas d'enfants idéaux, mais le comportement des parents en matière d'éducation détermine en grande partie le sort de l'enfant. Parfois, l’éducation (ou plutôt son absence) contredit toutes les normes de comportement de la société. Lors de l'éducation, il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques de l'enfant. Certains enfants sont calmes et timides dès la naissance, tandis que d'autres, au contraire, sont actifs et affirmés.

Les enfants agités dorment mal, sont sujets aux cauchemars et se fatiguent rapidement. S'ils ont constamment peur d'être punis, s'ils constatent des relations tendues entre leurs parents, ils essaient alors d'attirer l'attention de toutes les manières possibles, y compris par un mauvais comportement. Une grande partie de la parentalité est le résultat du comportement parental. Un enfant qui ne reçoit pas de sucreries commence à être capricieux, mais s'il n'atteint pas son objectif, il tirera lui-même des conclusions.

Parfois, le mauvais comportement d'un enfant se manifeste dans certaines situations : s'il a faim, soif ou s'il est fatigué. Il est alors très facile d'en établir la cause et de normaliser la situation. Si un enfant se comporte mal, vous devez expliquer patiemment et clairement ses erreurs et répéter cela dans des situations appropriées. Les enfants réagissent à une attention sensible et attentive, notamment aux éloges, même s’ils ne les méritent pas toujours. Un enfant excité peut être autorisé à « dépenser de l'énergie » dans un jeu ou dans des activités sportives pour qu'il se calme.

Vous ne pouvez pas laisser votre enfant tout avoir. S'il dit « Non ! » - cela devrait être un non certain, une loi pour tous les membres de la famille. C'est très grave quand l'un des parents l'interdit, et l'autre, au contraire, le permet. Répondez toujours raisonnablement aux pitreries de votre enfant. Il vaut mieux féliciter pour un bon comportement que de punir pour la désobéissance. Vous pouvez même promettre une récompense pour quelque chose de bien, mais vous devez tenir votre promesse. Cependant, les récompenses ne devraient pas être un moteur quotidien du comportement d'un enfant.

Une routine quotidienne et une attitude cohérente envers votre enfant peuvent éviter de nombreuses difficultés. Si vous ne parvenez pas à faire face aux problèmes liés à l'éducation de votre enfant, contactez un neurologue ou un psychiatre pour identifier d'éventuelles anomalies (cachées) du système nerveux.

Excitabilité accrue :

Ce terme n'est pas toujours utilisé correctement. Un enfant énergique et actif est souvent qualifié d’excitable. Cependant, les enfants souffrant d'une excitabilité accrue sont non seulement mobiles, mais aussi agités, ils ne peuvent pas se concentrer, ils font de nombreux mouvements inutiles lorsqu'ils effectuent un travail, ils étudient mal, ils ne peuvent pas terminer le travail qu'ils ont commencé et leur humeur change rapidement.

Ces enfants ont souvent des crises de colère lorsqu’ils jettent des objets par terre et souffrent souvent d’un manque de coordination et d’une maladresse. De tels phénomènes surviennent chez 1 à 2 % des enfants, 5 fois plus souvent chez les garçons que chez les filles. La correction de tels comportements doit être effectuée le plus tôt possible : en grandissant, les enfants trop excitables peuvent commettre des actes antisociaux. Les raisons de cette excitabilité accrue ne sont pas entièrement comprises. Une grande importance est accordée aux facteurs héréditaires et à l'influence de l'environnement social. L'influence d'allergies (eczéma, asthme) et d'autres maladies, ainsi que d'anomalies pendant la grossesse et l'accouchement, ne peut être exclue.

Si votre enfant est très excité, vous devez réfléchir attentivement à sa routine quotidienne. Découvrez quels sont les intérêts de votre enfant et utilisez ces intérêts pour lui apprendre la concentration, la persévérance et améliorer la coordination des mains et l'activité motrice. Cela peut être du dessin, du coloriage, du design, certains jeux, des activités sportives, etc. Ne laissez pas l'enfant livré à lui-même, mais laissez-lui la liberté à certains moments.

Le rôle principal dans la correction du comportement d'un enfant excitable appartient aux parents. L'enfant vous fait confiance et avec vous il se sent protégé. Si nécessaire, vous pouvez demander l'aide d'un neurologue, d'un psychologue ou d'un allergologue.

Le bon fonctionnement du système nerveux est très important pour le fonctionnement normal de l’organisme dans son ensemble. Malheureusement, les enfants souffrent souvent de troubles nerveux, tout autant que les adultes. Et si vous ne prêtez pas attention à temps au problème existant, celui-ci peut se transformer en une maladie grave avec les conséquences correspondantes. Examinons quelles maladies neurologiques existent chez les enfants, pour quelles raisons elles surviennent et quelles méthodes sont utilisées pour les traiter.

Les troubles du système nerveux chez les enfants peuvent être bénins ou accompagnés de diagnostics aussi graves que l'épilepsie, la paralysie cérébrale, les tics nerveux, la syncope, le retard d'élocution, les problèmes de concentration, l'énurésie neurologique, le bégaiement, etc.

Dans les formes complexes de la maladie, le traitement est très long et pas toujours efficace. Les maladies neurologiques de l’enfant reposent sur les causes suivantes :

• mode de vie malsain de la mère, ainsi que toutes sortes de pathologies pendant la grossesse ;
• blessures à la naissance;
• une névralgie intercostale acquise peut survenir en raison d'un prélèvement inapproprié ;
• troubles de la colonne vertébrale ;
• porter régulièrement le bébé dans une poche kangourou ;
• hypothermie.

Maladies neurologiques de l'enfant, symptômes et traitement

Des troubles du fonctionnement du système nerveux peuvent se manifester immédiatement après la naissance et après un certain temps. Vous devez vous méfier si votre bébé pleure constamment. Les enfants deviennent capricieux dans deux cas : en cas de soins inappropriés et en présence de troubles physiques ou mentaux. Dans tous les cas, il est préférable de montrer à nouveau le bébé au pédiatre. Et il décidera si, dans un cas particulier, la consultation et l'observation d'un neurologue sont nécessaires ou non.
La neurologie pédiatrique présente les symptômes suivants :

• les sentiments forts de l’enfant à propos de diverses choses ;
• immersion excessive dans le monde fantastique pendant le jeu ;
• communication avec des amis imaginaires;
• maux de tête constants;
• tic nerveux;
• manque d'appétit;
• gardes obsessionnels, hystériques, larmes;
• insomnie;
• incontinence urinaire névrotique;
• à un âge avancé, fatigue, troubles de la colonne vertébrale, migraines fréquentes, etc. ;
• à l'adolescence, une passion fanatique pour une activité extraordinaire (sous-culture, religion, etc.).

La neuropathologie infantile survient le plus souvent chez des enfants timides, ayant une faible estime de soi et qui sont constamment sous contrôle parental strict ou, à l'inverse, livrés à eux-mêmes dès la petite enfance.
Le traitement des anomalies est généralement prescrit par un neurologue pour les enfants. Les principales méthodes de lutte contre la maladie sont :

• traitement médical;
• exercice physique;
• régime;
• thérapies diverses (phyto, magnéto, manuelle, etc.) ;
• procédures physiothérapeutiques;
• massothérapie;
• intervention chirurgicale dans des cas complexes (chirurgies du cerveau et de la moelle épinière).

Soyez attentif à vos enfants. Pour prévenir les maladies du système nerveux, un enfant a avant tout besoin d'un environnement émotionnel confortable à la maison. L'amour et les soins aideront à éviter de nombreux troubles émotionnels.

La neurologie pédiatrique est une branche de la médecine qui traite des maladies du système nerveux des enfants. Elle est née à l'intersection de 2 disciplines : la neurologie et la pédiatrie. Elle est également étroitement liée à la neurochirurgie et à la psychiatrie. La neurologie chez l'enfant est l'une des disciplines les plus complexes de la médecine.

Yakunin Yu.A., Badalyan L.O., Shabalov N.P. ont apporté une grande contribution au développement de la neurologie infantile. et, bien sûr, Ratner A.Yu. Ils ont beaucoup fait pour le développement de la pathologie périnatale, c'est-à-dire en neurologie néonatale.

De plus, afin d'améliorer les processus de diagnostic et de traitement, les neurologues pédiatriques ont publié en 2015 la troisième édition du livre - « Neurologie infantile chez les nouveau-nés et lignes directrices cliniques », éd. prof. Guzeeva V.I. et co-auteurs.

Voici tous les derniers documents sur l'étiologie, la définition et le traitement des pathologies du système nerveux chez l'enfant ; L’ensemble de l’algorithme des actions du médecin est indiqué.

Des informations particulièrement détaillées sont données sur les questions de pathologie des nouveau-nés. Une grande attention est accordée à la médecine factuelle et à ses réalisations.

Neurologue (nom plus moderne pour la spécialité de neurologue) - se spécialise dans l'étude, la prévention, la détection et le traitement des maladies affectant toutes les parties du système nerveux.

Ceci est particulièrement important chez les enfants, car les pathologies neurologiques marquent l’avenir de la vie. Le travail d'un neurologue pédiatrique est très responsable, car par ses décisions, il décide du sort futur de l'enfant : son adaptation sociale, sa santé mentale et physique ; et même ses maladies à l'âge adulte.

Aujourd’hui, une nouvelle section de maladies s’est ouverte en neurologie pédiatrique : les maladies métaboliques héréditaires. Cela a été fait parce que sur 2,5 mille nosologies en neurologie, 70 % d'entre elles sont héréditaires.

Les visites chez un neurologue pédiatrique doivent être programmées au cours du premier mois de vie, tous les 3 mois pendant 1 an de vie. Ensuite, elles sont réalisées annuellement si nécessaire.

L’importance d’un contact rapide avec un neurologue pédiatrique

La neurologie pédiatrique diffère nettement de celle des adultes ; Le système nerveux des enfants évolue avec l’âge et n’est pas une copie miniature de celui d’un adulte. Chez les enfants, de nombreuses maladies ont une évolution atypique et sont assez rares.

Le principal problème de la neurologie pédiatrique concerne les lésions périnatales du système nerveux. La période périnatale commence à 22 semaines de gestation et se termine 7 jours après la naissance. Durant cette période très importante pour la mère et le fœtus, divers facteurs peuvent l’influencer.

Le dernier mois avant l'accouchement et la santé sont très dépendants de facteurs externes : toxicose tardive ; nicotine; prendre de la drogue; stresser; infections - tout cela fait beaucoup pour le corps du bébé à naître, ce sont des facteurs nocifs. Par exemple, même un stress mineur chez la mère pendant la grossesse entraîne une sursaturation des os de l’enfant en calcium.

À l’approche du travail, les os du fœtus durcissent ; Le résultat est un accouchement douloureux pour la mère et des difficultés pour le bébé lors de son passage dans le canal génital. Il est également indéniable qu’aujourd’hui le nombre de stress dans la vie d’une personne augmente de façon exponentielle.

Le fonctionnement du système nerveux peut être perturbé même pendant la période prénatale. Par conséquent, un neurologue examine l'enfant au cours des premières semaines de sa vie et immédiatement après sa naissance.

Si la naissance de la mère était pathologique et que l'enfant est né asphyxique, des forceps ont été appliqués et d'autres manipulations obstétricales ont été effectuées, cela affectera certainement le système nerveux. De nombreux chercheurs occidentaux considèrent que les accouchements actuels ne sont pas physiologiques.

Le seul neurologue qui a étudié les nouveau-nés pendant la période périnatale en a parlé dans le livre - A.Yu Ratner Neurology of Newborns. Cette monographie décrit les blessures qui deviennent inévitables pour le bébé lors des manipulations obstétricales.

A. Yu Ratner, tous les neurologues, ostéopathes et massothérapeutes insistent également sur le fait que lors de l'accouchement, l'endroit le plus vulnérable du fœtus est le cou et la ceinture scapulaire. Ils sont soumis à un stress maximal. C'est la frontière entre la moelle épinière et le cerveau.

Voici les structures qui orientent une personne dans l'espace ; sont responsables des biorythmes, de la respiration et de l’approvisionnement en énergie du corps. Ils sont pondus plus tard que tous les autres et continuent de mûrir en périnatalité jusqu'à 3 ans. On les appelle le bloc I du cerveau.

C’est pourquoi il est si important de traiter les pathologies du système nerveux dès la première année de vie. Si le cou d’un bébé est blessé, cela se manifestera par des spasmes musculaires au niveau du cou ; le cou sera encastré dans les épaules.

Ces bébés n'aiment pas s'allonger sur le ventre - ça fait mal ; Il leur est difficile de tenir la tête haute, elle tombe et baisse le nez. Cela se produit parce que lorsque vous relevez la tête, votre cou et vos épaules se tendent par réflexe.

Ces bébés ont souvent des troubles du sommeil ; le rachitisme est plus fréquent. À un âge plus avancé, ils souffriront de maux de tête car la spasticité des muscles de cette zone persistera.

Les vaisseaux alimentant le cerveau traversent 1 bloc et cela se reflétera également sur celui-ci. Cela démontre clairement l’importance accordée aux troubles neurologiques au cours des 3 premières années de la vie, avec un accent particulier sur la première année. Le détachement de la place de l'enfant, la vitesse du travail dans toutes les directions et l'anesthésie pendant l'accouchement ont également un effet négatif. Et vous n'avez pas à espérer le hasard si le bébé a crié immédiatement lors de l'accouchement, a été mis au sein et a immédiatement pris le sein, etc. Si vous avez ignoré le neurologue, le bébé peut avoir au minimum un retard mental, et le l'enfant restera handicapé. Des lésions organiques sont tout à fait possibles.

Les enfants présentant un retard peuvent être à la traîne dans la société, dans les compétences de base, être inadéquats, émotionnellement instables, etc. Selon les statistiques, dans 50 % des cas, un enfant souffre d'un handicap dû à des maladies neurologiques.

De plus, 70 % des diagnostics sont liés à l'état d'une femme enceinte entre 34 et 36 semaines et à la santé du bébé pendant la période néonatale.

Avec un contact précoce avec un neurologue pédiatrique, la moitié de ces problèmes peuvent être résolus avec succès.

Cela est possible car c’est au cours des premiers mois de la vie d’un nouveau-né que le cerveau se développe et mûrit activement, qu’il a plus de possibilités d’adaptation et que le traitement sera donc le plus efficace. Si du temps est perdu, on ne peut que parler de maigres opportunités de réadaptation. En d’autres termes, tout va bien à temps.

Quand est-il urgent de contacter un neurologue ?

Les premiers symptômes de troubles sont possibles dès le premier mois de la vie. Les principaux symptômes auxquels les parents doivent être attentifs sont les suivants :

1. Lorsqu'il pleure, le menton du bébé tremble et ses bras tremblent ; cela peut parfois être observé au repos.
2. L'enfant est facilement excitable.
3. L'enfant ne s'endort pas bien, son sommeil est superficiel et il se réveille facilement sous l'influence de facteurs externes, par exemple au son d'une voix ; est constamment capricieux. Les parents de ces enfants ne devraient pas essayer de créer à la maison des moyens idéaux pour améliorer le sommeil, comme des rideaux aux fenêtres, l'assombrissement, un silence complet, des conversations chuchotées - ce n'est pas la solution. Tout cela va aggraver la situation et retarder le diagnostic.
4. Régurgitations abondantes et fréquentes chez le nourrisson, même avec une petite quantité de nourriture.
5. L'apparition de convulsions chez un enfant même à basse température.
6. Placé sur des tas de supports, le bébé recourbe ses orteils ou se tient sur la pointe des pieds, comme une ballerine.
7. Les enfants plus âgés peuvent ressentir : des maux de tête fréquents, qui peuvent se prolonger.
8. États d’évanouissement.
9. Douleurs et tirs dans le dos.
10. Troubles de l'exécution des mouvements normaux à différents niveaux de la colonne vertébrale.
11. Absence d'esprit, incapacité à attirer l'attention, troubles de la mémoire.
12. Apathie, léthargie, fatigue, aucun intérêt pour l'environnement.
13. N'a pas de contact avec ses pairs.
14. Mauvais rêve.
15. Crises de panique sur fond de bien-être complet.
16. Névralgie et signes de lésions nerveuses périphériques.
17. Contractions spontanées de divers muscles.
18. Énurésie chez les enfants de 5 à 6 ans.
19. Hyperactivité.
20. Retard d’élocution, maîtrise de l’écriture, diminution de l’intelligence.

Dans tous ces cas, il n'est pas nécessaire d'attendre un examen programmé, vous devez vous rendre immédiatement chez le médecin.

Examens préventifs :

1. Chez l'enfant de moins d'un an, examen tous les 3 mois ; s'il y a des violations mensuelles.
2. Puis examen en période pré-préscolaire - 4 - 5 ans.
3. Pendant la période d'école primaire - 7 ans ;
4. 13-14 ans - puberté.

Tous les examens médicaux sont nécessaires à la détection précoce des pathologies afin de ne pas les conduire à un état grave. En outre, une détection précoce du déficit psychomoteur et du retard mental est possible.

Comment se déroule un examen par un neurologue pédiatrique ?

Après un examen traditionnel (examen visuel, palpation, manipulations pour déterminer les sphères motrices et sensorielles), le neurologue clarifie toujours la liste complète des maladies dès la naissance de l'enfant ; analyse tous les aspects négatifs de la grossesse chez la mère ; le déroulement de l'accouchement. Les maladies subies au 3ème trimestre de la grossesse sont précisées.

Mesures diagnostiques

Les méthodes de diagnostic des symptômes suspects comprennent :

• Échographie avec Dopplerographie des vaisseaux cérébraux ;
• examen du fond d'œil;
• IRM (dans les cas extrêmes).

Lors de l’admission, les éléments suivants doivent être vérifiés :

• réflexes visuels;
• tonus et force musculaires;
• réflexes conditionnés et inconditionnés ;
• la sensibilité et sa perte sont déterminées ;
• coordination dans l'espace;
• fonctions cognitives cognitives.

Des méthodes de recherche supplémentaires comprennent l’évaluation de l’audition, du tronc cérébral et de l’appareil vocal. Étant donné que de nombreux problèmes sont souvent de nature polyétiologique, le traitement est effectué en collaboration avec d'autres spécialistes.

Méthodes de traitement

Comment traiter les pathologies congénitales ? En cas de pathologies congénitales, l'objectif principal est de stopper l'aggravation de la pathologie et d'aider l'enfant à s'adapter. Les médicaments ne sont pas utilisés immédiatement.

Pour commencer à utiliser :

• thérapie manuelle;
• technique craniosacrale;
• relaxation musculaire;
• technique émotionnelle;
• physiothérapie, réflexologie et thérapie binaurale;
• massages;
• Thérapie par l'exercice, etc.

Thérapie manuelle – restaure la mobilité et la fonction de la colonne vertébrale. Chez l'enfant, elle s'effectue en douceur, à un rythme lent, en éliminant tous les spasmes des zones tendues.

Technique craniosacrale - son objectif est d'aligner manuellement et progressivement les os du crâne. Cela rétablit l'apport sanguin au cerveau ; réduit la PCI. La technique est utilisée chez les nourrissons.

Techniques émotionnelles – utilisées pour les déviations comportementales et les névroses.

Relaxation musculaire – elle consiste à détendre les fibres musculaires. Cela a un effet positif sur le système squelettique, notamment sur la colonne vertébrale. Les organes internes se détendent également.

Les nouvelles méthodes comprennent des programmes informatiques de parole et des techniques pour améliorer la coordination motrice (stimulation cérébelleuse).

Comme vous pouvez le constater, il y a peu de choses acceptables dans le traitement neurologique à domicile.

Le neurologue ne se contente pas de prescrire un traitement et de renvoyer l'enfant à la maison sans y penser jusqu'au prochain examen médical. Il contrôle toujours le traitement.

Afin de stimuler la motricité et le développement mental, les parents peuvent réaliser avec succès à la maison après consultation d'un médecin des exercices simples pour développer et améliorer la motricité fine :

1. Versez un peu de sarrasin dans un bol et, en le triant, versez-le de paume en paume. Vous pouvez cacher de petits objets dans ces céréales et laisser l'enfant essayer de les sentir.
2. Versez l'eau tiède d'une bassine dans un seau avec un verre ;
3. Lorsque votre enfant fait ses premiers pas, laissez-le courir pieds nus plus souvent. Laissez-le sentir la surface en tas ; cela enrichira ses sensations tactiles. Dans ce cas, la surface alterne les textures - sol, tapis, tapis en caoutchouc, tissu, etc.
4. Réalisez un modelage en pâte à modeler avec votre enfant et peignez avec de la peinture au doigt.

Pathologies courantes

Cet article identifiera les pathologies neurologiques les plus courantes chez les enfants.

1. Le dysfonctionnement cérébral, ou autrement trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, se manifeste d'abord par une diminution de la concentration de l'attention, puis l'enfant devient irritable et facilement excitable. Les muscles sont hypotoniques, ce qui provoque des mouvements gênants et perturbe le fonctionnement du système musculo-squelettique dans son ensemble. La posture est altérée, des pieds plats se développent et une incontinence urinaire apparaît. Les enfants ne peuvent pas apprendre le programme scolaire, ils présentent des symptômes végétatifs : accélération du rythme cardiaque, vertiges, maux de tête.
2. La pathologie périnatale comprend également les traumatismes à la naissance, l'hypoxie fœtale et l'hémorragie intracrânienne. Au premier examen, la santé peut être complète, mais la manifestation de pathologies apparaîtra au bout de quelques mois.
3. L'encéphalopathie hypoxique-ischémique est une conséquence de l'hypoxie fœtale. Le cerveau souffre complètement : le cortex et le sous-cortex. Si elle n'est pas traitée, cela entraînera une diminution de l'intelligence, une paralysie, un syndrome convulsif et une paralysie cérébrale. Les perturbations à un stade précoce sont clairement visibles sur l'EEG.
4. Le traumatisme à la naissance est un concept large qui inclut la violation de l'intégrité des tissus du fœtus pendant l'accouchement. Il s’agit notamment des lésions de la moelle épinière et des paralysies du nerf facial. La paralysie faciale produit des symptômes : gonflement, affaissement et immobilité de la bouche ; les paupières ne se ferment pas hermétiquement; le sillon nasogénien est absent. Le traitement peut conduire à une guérison complète. Des lésions de la moelle épinière lors de l'accouchement peuvent survenir lorsque le fœtus se présente par le siège, en raison du recours à des manipulations obstétricales. Dans de telles conditions, des subluxations vertébrales, des pincements et des spasmes de l'artère vertébrale ainsi que des hémorragies dans les membranes de la moelle épinière se produisent facilement. En cas de lésions de la moelle épinière, les ecchymoses et les compressions sont particulièrement fréquentes. Les troubles neurologiques se manifestent sous forme de paralysie, de troubles pelviens et de troubles urinaires. Les signes de dommages sont déterminés par le niveau du segment. Dans ces maladies, pour traiter de tels troubles, le cou et la tête de l’enfant sont immobilisés. Les médicaments soulagent le gonflement et la douleur des tissus, rétablissent le fonctionnement des structures cérébrales endommagées.
5. Hémorragies intracrâniennes - celles-ci incluent l'hypoxie, une altération de la coagulation sanguine, des infections pendant la grossesse de la mère ; prématurité. Avec tous, l'état de la paroi des vaisseaux cérébraux est perturbé et la pathologie de l'accouchement devient le déclencheur. Le traitement consiste à suivre un régime doux et protecteur (exclusion de tout irritant - lumière, son ; emmaillotage doux uniquement) ; traitement médical. Si l'hémorragie progresse, une intervention chirurgicale sous forme de prélèvement de sang par aspiration sous guidage échographique est également possible.
6. Lésions cérébrales traumatiques : le concept de traumatisme crânien comprend les ecchymoses et les commotions cérébrales. Chez un enfant, cela se manifeste par un syndrome asthénique ; elle s'accompagne souvent d'une dystonie végétative : augmentation de la tension artérielle, modifications du rythme cardiaque ; fonctionnement altéré du centre de thermorégulation.
7. Microcéphalie. Une diminution prononcée de la taille du crâne et, par conséquent, du cerveau est caractéristique. Un handicap mental sera certainement observé. La parole et la motricité sont altérées.
8. Hydrocéphalie. Un autre nom est l'hydropisie cérébrale. Avec cela, les cavités des ventricules cérébraux sont fortement élargies en raison de la sécrétion accrue de LCR, qui s'accumule dans les cavités cérébrales. Des signes d'hydrocéphalie se forment dans l'utérus. En conséquence, le crâne se déforme, le front devient excessivement convexe et le réseau de veines sur le crâne et les tempes est prononcé. Les fontanelles sont sensiblement dilatées, les yeux se retroussent sous les arcades sourcilières. Souvent, les pathologies chez les enfants plus âgés sont le résultat tardif d’une incapacité à les reconnaître au cours des premiers mois de leur vie.