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Douleur en urinant chez la femme : causes et traitement

Le contenu de l'article :

Parfois, des situations surviennent lorsqu'il est pénible pour une femme d'écrire. De quel type de pathologie s'agit-il et comment la traiter seront discutés dans cet article.

Causes

La miction douloureuse chez la femme est causée par la prolifération de bactéries pathogènes dans les organes du système génito-urinaire. Les raisons en sont diverses, parmi lesquelles les suivantes :

Maladies infectieuses du système excréteur ;

Affaiblissement du système immunitaire ;

Hypothermie du corps ;

Séjour prolongé dans une situation stressante ;

Surmenage et effort physique important ;

Mauvais régime.

Maladies qui provoquent des douleurs en urinant :

1. Cystite. L’inflammation de la vessie est l’une des causes les plus courantes d’inconfort lors de la miction. Les caractéristiques de la structure anatomique du système urinaire provoquent des processus inflammatoires fréquents dans les organes génito-urinaires - l'infection pénètre dans la vessie par un canal urinaire large et court. Cette maladie se caractérise par des douleurs aiguës lors de la miction chez la femme en fin de miction, des envies fréquentes et une gêne au niveau du bas-ventre.

2. Urétrite. L'inflammation de la membrane muqueuse des voies urinaires est souvent causée par l'hypothermie, le développement de maladies infectieuses, un déficit immunitaire, des dommages mécaniques à l'urètre et une perte de virginité. Cette maladie se caractérise non seulement par des douleurs lors de la miction, mais également par des brûlures, des démangeaisons et une irritation des organes génitaux du patient.

3. Vulvovaginite - présence d'un processus inflammatoire dans le vagin féminin. Elles sont principalement causées par le non-respect des règles d'hygiène intime, des infections génitales, des dommages mécaniques aux organes génitaux, un dysfonctionnement du système endocrinien et une faible immunité. Les symptômes de cette pathologie sont des démangeaisons et une sensation de brûlure, une odeur désagréable et des pertes vaginales, des douleurs pendant les rapports sexuels.

4. L'endométrite est une inflammation de la membrane muqueuse interne de l'utérus, due à une infection de la partie inférieure du système génito-urinaire. Les principaux signes de cette pathologie sont des douleurs à la miction. Faiblesse générale du corps, pertes vaginales, augmentation de la température du patient.

5. La candidose est une maladie fongique caractérisée par des pertes vaginales de fromage, des brûlures et des démangeaisons au niveau des organes génitaux externes, un inconfort après un rapport sexuel et des douleurs lors de la miction.

6. La chlamydia est une maladie causée par la chlamydia (micro-organismes qui ne sont ni des virus ni des bactéries). Fondamentalement, la maladie ne présente aucun symptôme, mais elle se manifeste parfois par des douleurs et des brûlures lors de la miction, une légère augmentation de la température et des pertes vaginales purulentes. Une femme peut être infectée par la chlamydia lors d'un rapport sexuel avec un partenaire infecté.

7. La gonorrhée est une maladie sexuellement transmissible. Très souvent, c'est cela qui provoque des douleurs lors de la miction chez les femmes. Les symptômes de la gonorrhée sont une sensation de brûlure dans les organes génitaux externes, un écoulement purulent du vagin. La maladie affecte négativement le corps humain, car elle affecte des systèmes organiques entiers.

8. La trichomonase est une maladie infectieuse sexuellement transmissible. Cette pathologie présente de nombreux signes, parmi lesquels des douleurs à la miction, des rougeurs des organes génitaux, des démangeaisons et des sensations de brûlure, ainsi que des pertes vaginales spécifiques avec une odeur désagréable.

9. L'uréeplasmose est une inflammation du système génito-urinaire causée par une bactérie. Il existe deux manières possibles de transmettre cette maladie : de la mère à l'enfant lors du passage dans le canal génital ou lors des rapports sexuels. Fondamentalement, la pathologie se développe de manière asymptomatique, cependant, avec une combinaison de certains facteurs (par exemple, une faible immunité ou une grossesse), l'uréeplasmose peut provoquer des douleurs coupantes lors de la vidange de la vessie, des douleurs lors de la miction chez les femmes après un rapport sexuel, des pertes vaginales claires sans odeur (selon Au fur et à mesure que l'inflammation se développe, ils acquièrent une teinte jaune et une odeur spécifique).

Causes non infectieuses de miction douloureuse

Les sensations douloureuses lors de la vidange de la vessie peuvent être causées par des maladies de nature non infectieuse. Les plus courants d'entre eux sont les suivants :

La colique néphrétique ne survient pas comme une maladie indépendante, mais comme une conséquence d'une pyélonéphrite, de néoplasmes des reins, d'effets mécaniques sur ceux-ci ou de certaines maladies gynécologiques. En cas de colique néphrétique, le patient ressent une douleur aiguë dans la région lombaire et un inconfort en urinant. L'essence du traitement à domicile de cette pathologie est de respecter le repos au lit, d'appliquer de la chaleur dans le bas du dos et de vider la vessie en temps opportun. Si la crise de coliques récidive, vous devez appeler une ambulance ;

Mouvement de pierres ou de sable dans les voies urinaires. Cette pathologie est inhérente à la lithiase urinaire. En plus des mictions douloureuses, le mouvement des pierres et du sable se caractérise par des vomissements, des nausées et des douleurs dans la colonne lombaire. Vous pouvez soulager l’état du patient à l’aide non seulement de médicaments, mais également d’un régime. Une femme doit exclure les aliments salés et épicés, ainsi que les aliments riches en protéines ;

La pyélonéphrite est une maladie causée par des coliques néphrétiques fréquentes et le développement d'une infection des voies urinaires. Les symptômes de cette maladie sont des maux de tête, des nausées, des vomissements et des douleurs sur le côté. Le traitement de la pyélonéphrite est effectué avec des antibiotiques et des immunomodulateurs.

Traitement de la douleur en urinant

Les méthodes permettant de se débarrasser des écoulements urinaires douloureux dépendent directement des causes de cette pathologie.

Traitement de la cystite

Si la douleur pendant la miction est causée par une cystite, le traitement à domicile de la femme consiste à rester au lit et à suivre certaines recommandations. Le bas-ventre doit rester au chaud à tout moment. Il est nécessaire d’exclure les aliments épicés et les aliments en conserve de l’alimentation du patient. Le patient doit augmenter la quantité de fruits, de légumes, de produits laitiers, de thé chaud et de jus de canneberge consommés.

Une femme atteinte de cystite devrait éviter de se rendre aux bains, saunas et hammams. Après être allé aux toilettes, vous devez vous laver à l'eau tiède avec des produits d'hygiène spéciaux.

Parmi les médicaments, les médecins prescrivent des médicaments sur une base naturelle, par exemple « Uroprofit », « No-shpa », « Urolesan ». Ces médicaments ont un effet antispasmodique, qui a un effet antiseptique et anti-inflammatoire. Les substances actives incluses dans les médicaments normalisent le processus de miction et soulagent l'état général du patient.

Traitement de l'urétrite

L'essence de l'élimination de l'urétrite est d'utiliser des antibiotiques, qui sont pris en association avec des vitamines et des immunomodulateurs. En outre, le traitement médicamenteux de l'urétrite est associé à la mise en place de tampons spéciaux dans le vagin, de bains chauds à base d'herbes médicinales et de permanganate de potassium.

Un point important dans le traitement de l'urétrite est l'élimination de l'activité physique, la consommation d'alcool et la limitation des rapports sexuels.

Traitement de la vulvovaginite et de l'endométrite

Ces maladies nécessitent une approche intégrée du traitement. Les médecins utilisent des antibiotiques, placent des suppositoires dans le vagin et des bains additionnés de désinfectants. Parallèlement à cette maladie, les processus inflammatoires des organes voisins sont traités.

Traitement de la candidose

Les produits pharmaceutiques modernes proposent de nombreux remèdes contre la candidose, disponibles sous forme de comprimés, de gels, de crèmes, de gélules et de suppositoires vaginaux. Une patiente avec ce diagnostic doit reconsidérer son alimentation et y ajouter des yaourts naturels. En outre, une femme devrait cesser d'utiliser des antibiotiques et éviter l'hypothermie.

Traitement de la chlamydia

Pour les patients présentant ce diagnostic, les médecins prescrivent des agents antibactériens dont l'action vise à éliminer les cellules infectées. Une femme devrait également prendre des immunomodulateurs, des complexes vitaminiques et des enzymes. Dans certains cas, un cours spécial de physiothérapie est prescrit.

Traitement de la gonorrhée

Pour cette maladie, l'essence du traitement est d'éliminer l'agent causal - le gonocoque. À cette fin, les médecins prescrivent à la femme une cure d'antibiotiques. Pendant le traitement, le patient doit éviter de boire de l'alcool et refuser les relations sexuelles. Pour prévenir l'infection par la gonorrhée et d'autres maladies sexuellement transmissibles, une femme ne doit pas avoir de rapports sexuels sans discernement et utiliser des contraceptifs.

Traitement de la trichomonase et de l'uréeplasmose

L'infection nécessite un traitement pour les deux partenaires sexuels. L'essence du traitement consiste à prendre une forte dose du médicament par voie orale et à placer des suppositoires dans le vagin.
La durée du traitement pour l'utéaplasmose est de 14 jours. Avec ce diagnostic, la femme se voit prescrire des antibiotiques, des immunomodulateurs et des médicaments pour restaurer la microflore du tractus gastro-intestinal et du vagin.

Les femmes qui ressentent des douleurs en urinant s'intéressent à la question de savoir quel médecin contacter. Cette pathologie est traitée par des spécialistes dans le domaine de l'urologie. Si l'établissement médical le plus proche ne dispose pas d'urologue expérimenté, vous pouvez contacter un médecin généraliste. Vous ne devez pas vous soigner vous-même, car sans identifier la cause de la douleur et de son apparence

De nombreuses personnes ressentent des douleurs douloureuses dans le bas-ventre et des mictions fréquentes, quels que soient leur sexe et leur âge. Les raisons de cette affection sont multiples : de l'hypothermie aux pathologies du système génito-urinaire. En cas d'inconfort lors des selles, il est important de ne pas recourir à l'automédication et de se rendre plutôt dans un établissement médical, où le médecin traitant établira un diagnostic.

Causes des douleurs dans le bas-ventre et des mictions fréquentes ?

Dysfonctionnements des organes urinaires

Des douleurs lors de la miction dans le bas-ventre gauche et des mictions fréquentes se développent lorsque les troubles suivants du fonctionnement du système urinaire apparaissent :

• Tumeurs de nature maligne ou bénigne.
• Urétrite. Représente une inflammation de l’urètre. Avec cette maladie, des démangeaisons et des brûlures, des douleurs pendant la miction, une urine trouble et des caillots sanguins sont diagnostiqués.
• Urolithiase. Avec la maladie, les patients se plaignent souvent que l'urine devient rouge. Cela est dû au fait que les calculs se déplacent le long de l'urètre et l'endommagent, provoquant des douleurs et des saignements. Les patients notent que des douleurs se développent lors de la miction, des douleurs tenaces dans le bas de l'abdomen et des spasmes du côté gauche.
• Rétrécissement de l'urètre causé par des pathologies génétiques ou acquises.
• Cavité urinaire hyperactive. Les gens se plaignent d'envies fréquentes, de douleurs intenses dans le bas de l'abdomen, d'une envie aiguë et incontrôlable d'aller aux toilettes et d'un inconfort lors des selles. Dans des situations exceptionnelles, une incontinence urinaire peut se développer.

Facteurs qui provoquent le problème chez les femmes

La condition, lorsque le bas de l'abdomen tire et que des mictions fréquentes, est diagnostiquée avec les affections suivantes :

La cystocèle contribue au développement de symptômes désagréables chez une femme.

• Cystite. Inflammation de la région de la vessie, qui provoque des plaintes concernant une fausse envie d'aller aux toilettes, l'apparition de sang dans les urines et un inconfort lors de la vidange.
• Cystocèle. Avec cette maladie chez la femme, la vessie descend dans le vagin. Avec un effort, même minime, on observe une fuite spontanée d'urine, qui se produit le plus souvent lors de la toux. Souvent, la cystocèle n'est pas une pathologie unique et se produit en même temps que le déplacement vers le bas d'autres organes génito-urinaires.
• Vaginite. Cette maladie se caractérise par une inflammation du vagin, qui peut être déclenchée par un certain nombre de facteurs, notamment des troubles immunitaires et un déséquilibre hormonal.
• Tumeur bénigne qui se forme dans la couche musculaire de l'utérus - le myomètre. Avec ce néoplasme, les femmes se plaignent de mictions fréquentes et de douleurs dans le péritoine inférieur. Parfois, des saignements surviennent dans l'utérus, ce qui peut provoquer une anémie due à une perte de sang importante.
• Endométrite. Il représente des changements inflammatoires dans la couche muqueuse de l'utérus après une infection septique ou d'autres bactéries pathogènes. Avec cette maladie, les femmes constatent à la fois une envie fréquente de vider leurs intestins et leur absence presque totale.
• Muguet. Cette maladie désagréable se caractérise par une lésion inflammatoire de la muqueuse vaginale, provoquée par le champignon Candidose. Après la miction, vous remarquerez peut-être un écoulement et des maux d'estomac lorsque vous urinez.
• Salpingite. Il s’agit d’une maladie bactérienne entraînant un processus inflammatoire aigu des trompes de Fallope. On note une fréquence accrue des mictions, des ballonnements, des douleurs lors des selles et une altération du débit urinaire.

Causes de pathologie chez les hommes

Des douleurs dans le bas de l'abdomen lors de la miction et une envie fréquente d'aller aux toilettes indiquent le développement des maladies suivantes :

Un processus inflammatoire de l'urètre chez l'homme peut provoquer de tels symptômes.

• Dysfonctionnements de la prostate.
• Candidose. Il s'agit d'une maladie fongique causée par la levure Candida. Les hommes se plaignent de douleurs pendant et après les selles, de démangeaisons du pénis et d'inconfort au niveau de l'abdomen.
• Urétrite. Avec cette maladie, les hommes souffrent d'inflammation de l'urètre. En raison des différences dans la structure physiologique du système génito-urinaire, l'urétrite touche plus souvent le sexe masculin que le sexe féminin. Les patients signalent des écoulements, des douleurs lors des selles, des démangeaisons après être allés aux toilettes et du pus dans les urines.
• Inflammations localisées dans la prostate. Les hommes remarquent que le bas du dos leur fait mal du côté droit et qu'il y a des douleurs lors des selles qui disparaissent après la fin, mais réapparaissent avec la prochaine envie d'uriner.

Les médecins notent qu'une envie fréquente d'uriner est normale. Un certain nombre de changements surviennent dans l'organisme de la femme enceinte, notamment la production de gonadotrophine chorionique humaine, responsable d'une augmentation du liquide circulant, notamment de l'urine. De plus, pendant la grossesse, la taille de l'utérus augmente, ce qui comprime progressivement la cavité, ce qui se traduit par une envie accrue d'aller aux toilettes.

L'inconfort lors de la miction survient lorsque l'urètre, la vessie, les uretères ou les reins sont infectés. Au stade initial du développement, les processus inflammatoires peuvent être traités avec succès. Un problème ignoré peut devenir chronique ou entraîner des complications dans d’autres systèmes.

Le mécanisme de développement de la douleur pendant la miction

La douleur ou l'inconfort chez la femme est souvent dû à une inflammation et à une irritation des parois de la vessie et du triangle de Lietto, dont les sommets sont les orifices des uretères et de l'urètre. Au contact de l'urine, les récepteurs de la douleur sont affectés, dont le signal est transmis au cerveau, où l'emplacement et la force du stimulus sont reconnus.

Comment se manifeste une miction douloureuse chez la femme ?

L'inconfort ou la douleur lors de la miction, selon la cause, peuvent être de nature différente :

• battement;
• Coupe;
• épicé;
• encerclant;
• douloureux.

En plus des mictions douloureuses, les femmes présentent des symptômes de maladies associés :

• augmentation de la température corporelle;
• des frissons;
• se précipiter fréquemment aux toilettes;
• douleur et courbatures dans tout le corps;
• malaise général;
• sensation de vidange incomplète de la vessie ;
• l'urine devient trouble et sa couleur change ;
• léthargie, apathie.

Signes de danger

Vous devriez consulter un médecin si les symptômes suivants sont présents :

• la douleur pendant la miction a une évolution chronique avec des rechutes;
• rapports sexuels non protégés avec un partenaire non vérifié ;
• la sensation de plénitude de la vessie ne disparaît pas ;
• l'inconfort s'accompagne de perturbations du cycle menstruel de la femme ;
• du sang, du mucus et du pus sont libérés avec l'urine.

Avec une évolution prolongée, d'autres organes du système génito-urinaire sont touchés et la maladie évolue vers une forme chronique avec des rechutes périodiques. Si la douleur pendant la miction chez la femme dure plus de 3 jours, vous devez immédiatement contacter un spécialiste.

Pourquoi les femmes ressentent-elles une gêne lorsqu'elles urinent ?

Il est possible de déterminer la cause du syndrome douloureux par les spécificités des manifestations. L’histoire préliminaire est basée sur les sentiments du patient. L'inconfort est associé à la localisation de l'agent pathogène dans le corps de la femme, à la zone touchée (uretères, muqueuse des organes génitaux, cavité vésicale, etc.) et au degré de négligence de la maladie.

Le bas-ventre fait mal en urinant

Le symptôme est spécifique lorsqu'une maladie telle que la cystite survient.

Le médicament antibactérien Macmiror fonctionne bien dans le traitement de la cystite - son spectre d'action est plus large que celui des médicaments à base de nitrofurane, qui sont souvent utilisés dans le traitement des infections des voies urinaires. Plus tôt l'agent causal de l'inflammation sera éliminé de la surface de la membrane muqueuse de la vessie, plus rapidement les symptômes désagréables de la cystite disparaîtront.

Le problème s'observe principalement chez les femmes, en raison de la structure anatomique des voies urinaires : elles sont plus larges et plus courtes que chez les hommes, de sorte que l'infection a moins d'obstacles à la pénétration.

De plus, une gêne ou une douleur en fin de miction chez la femme indique les maladies suivantes :

• colique néphrétique;
• maladies vénériennes;
• diabète;
• mouvement des pierres.

Couper l'urètre chez la femme

Un pincement, une douleur ou une brûlure dans l'urètre chez la femme lors de la miction indique que la microflore est perturbée. Une cause possible d’échec bactérien est le mycoplasme, un agent pathogène sexuellement transmissible. Les maladies suivantes peuvent également en être la cause :

• la chlamydia;
• urétrite;
• blennorragie;
• pyélonéphrite;
• maladie de lithiase urinaire;
• trichomonase.

Douleur et démangeaisons après la miction

La cause de l'inconfort chez les femmes est souvent une réaction allergique aux produits d'hygiène intime, aux spermicides, aux sous-vêtements de mauvaise qualité, aux tampons et aux serviettes.

Quelques jours après l'élimination de l'irritant, les démangeaisons et les douleurs en urinant disparaissent.

Si cela ne se produit pas, vous devez consulter un médecin et vous faire tester. La dysbactériose et l'herpès peuvent également être à l'origine d'inconforts chez la femme.

Brûlures et picotements dans la vessie

La douleur, comme si elle venait de l'intérieur, provoquant l'envie, mais ne vidant pas la vessie, signale les problèmes suivants dans le corps féminin :

• la présence d'une tumeur dans le système génito-urinaire ;
• traumatisme abdominal entraînant une rupture de la vessie ;
• la cystalgie;
• syndrome de lithiase urinaire;
• cystite aiguë.

Mictions douloureuses fréquentes

Une vidange plus de 10 fois par jour (la norme est de 6 à 7) est considérée comme fréquente. Cette fréquence, cette douleur et cet effet de tiraillement chez la femme sont provoqués par

• dommages aux muscles et aux nerfs qui affectent le fonctionnement de la vessie ;
• prendre des diurétiques;
• radiothérapie;
• grossesse;
• lithiase urinaire;
• muguet;
• les fibromes qui, en grandissant, exercent une pression sur la vessie ;
• prolapsus utérin.

Douleur coupante avec écoulement sanglant

Le symptôme caractérise les maladies non seulement du système urinaire, mais aussi du système reproducteur. Des douleurs, des écoulements avec des caillots sanguins lors des selles en dehors de la période de menstruation peuvent indiquer qu'une femme a :

• grossesse extra-utérine;
• ectopie du col de l'utérus;
• polype;
• myome;
• kyste;
• l'endométriose;
• maladie polykystique;
• déséquilibre hormonal (dû à la prise de médicaments, à la ménopause).

Diagnostique

Pour comprendre les causes de l'inconfort lors de la miction et recevoir le traitement approprié, une femme doit se soumettre à un examen :

1. Examen initial par des spécialistes spécialisés : urologue, vénéréologue, gynécologue.
2. La cystoscopie est un examen de la surface interne de l'urètre et de la vessie d'une femme. Pour ce faire, un mince tube est inséré à l'intérieur, au bout duquel se trouve une caméra.
3. Échographie de la vessie, échographie.
4. Prélèvement d'échantillons du vagin et de l'urètre.
5. Étude urodynamique complexe de la vessie. La femme est assise sur une chaise gynécologique et deux capteurs de pression et électrodes sont installés. Grâce à un cathéter, la vessie est remplie de solution saline et la pression y est mesurée à l'aide d'un appareil. Le deuxième appareil, installé par voie rectale ou vaginale, enregistre la pression intra-abdominale. La procédure ne provoque ni douleur ni inconfort.

Que faire si ça fait mal d'écrire à une femme

Après un examen du système urinaire, le patient se voit prescrire un traitement composé d'agents antibactériens ou d'antibiotiques, selon les bactéries identifiées. La médecine traditionnelle peut être utilisée comme aide.

Traitement médical

Tous les produits pharmaceutiques peuvent être divisés en plusieurs groupes :

1. Antibiotiques(produits contenant de la pénicilline et ses dérivés), médicaments antibactériens. L’action vise à éliminer l’agent causal de la maladie et à arrêter la propagation de l’infection dans le corps de la femme. Ils peuvent avoir un effet antiviral ou antifongique.
2. Analgésiques. Les médicaments sont prescrits pour 1 à 3 jours de traitement. Ensuite, leur utilisation est annulée afin que le médecin puisse constater la dynamique positive de son patient. Forme de libération utilisée : comprimé ou crème pour anesthésie locale.
3. Diurétiques. Une maladie avancée peut provoquer chez la femme une envie fréquente d'uriner ou une gêne dans le bas de l'abdomen, alors que la vidange ne se produit pratiquement pas. L'utilisation complexe de ce groupe de médicaments permet de rationaliser le processus.
4. Antispasmodique. L'utilisation de médicaments aide à réduire le gonflement excessif des conduits vésicaux, à soulager l'inflammation et à normaliser le processus de miction. Parfois, le groupe est utilisé à la place des analgésiques.

Remèdes populaires contre l'inconfort pendant la miction

Dans le processus de traitement de la douleur lors de la miction chez les femmes, il est très important d'observer le repos au lit.

S'il n'y a pas de contre-indications, vous pouvez prendre des bains à la camomille.

Pour ce faire, vous devez préparer de la camomille (rapport 1:1 avec de l'eau) et filtrer. S'il existe des contre-indications au fait de s'allonger dans l'eau chaude, vous pouvez simplement laver le périnée avec la décoction après avoir uriné. L'utilisation d'infusions de plantes est également considérée comme efficace :

1. Les bourgeons broyés et l'écorce de tremble sont mélangés en quantités égales. 4 cuillères à soupe. des cuillères du mélange sont versées dans un verre (250 ml) d'eau bouillante. Ensuite, le liquide doit être mijoté à feu doux pendant 10 minutes, puis laissé pendant une demi-heure et filtré. Prendre 3 fois par jour, 2 cuillères à soupe. cuillères après les repas.
2. 4 cuillères à soupe. des cuillères de fleurs de camomille et de bourgeons de peuplier noir sont mélangées à 3 c. cuillères de menthe. La collection est broyée et soigneusement mélangée. 1 cuillère à soupe. Une cuillerée du mélange est versée avec de l'eau bouillante et laissée pendant 3 heures. Vous devez boire la décoction 4 fois par jour avant les repas.
3. Ajoutez les graines d'aneth (1 cuillère à soupe) à un verre d'eau (250 ml). Le liquide doit être laissé mijoter à feu doux pendant 10 minutes, laisser refroidir et filtrer. La décoction est divisée en 4 parties et bue par jour. Pour prévenir les maladies du système génito-urinaire chez les femmes, vous pouvez boire des mélanges à plusieurs composants contenant de l'aneth.
4. Versez un verre de mil lavé à l'eau froide dans 3 litres d'eau bouillante, enveloppez-le dans un linge chaud et laissez reposer une journée. La suspension blanche qui apparaît dans le pot est considérée comme cicatrisante. Il élimine les cailloux et le sable du système génito-urinaire. La décoction peut être bue pour normaliser le processus de miction et prévenir les processus inflammatoires sans restrictions. Le mil est à nouveau brassé jusqu'à ce que des changements se fassent sentir dans le goût du bouillon.

Les méthodes traditionnelles aident à supprimer les symptômes (douleur, inconfort, brûlure en urinant chez la femme) et à soulager l'inflammation. Pour éliminer l'agent causal de la maladie, il est nécessaire d'utiliser des médicaments, en utilisant des plantes médicinales comme auxiliaires.

La prévention

Pour prévenir le développement de maladies de l'appareil génito-urinaire et l'apparition de douleurs dans la vessie chez la femme, il faut :

• éviter l'hypothermie et les blessures aux organes pelviens ;
• respecter les règles d'hygiène intime, ne pas utiliser de produits à forte odeur chimique ;
• mener une vie saine, exclure les aliments épicés, salés et épicés de l'alimentation ;
• faire du sport, ce qui éliminera la congestion des organes pelviens des femmes;
• consulter un médecin en cas d'inconfort, de processus inflammatoires dans le système génito-urinaire ou de douleurs lors de la miction chez la femme ;
• ne portez pas de sous-vêtements synthétiques moulants (surtout par temps chaud) ;
• prendre des médicaments immunomodulateurs;
• protégez-vous lorsque vous avez des relations sexuelles avec un partenaire non testé.

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Quelles maladies provoquent des douleurs dans le bas-ventre et des douleurs lors de la miction ?

Lorsqu'il y a des douleurs dans le bas de l'abdomen et des douleurs pendant la miction

La combinaison de symptômes tels que des douleurs dans le bas de l'abdomen et des douleurs pendant la miction indique généralement des dommages aux voies urinaires inférieures (uretères, vessie, urètre).

Dans ce cas, la pathologie peut être à la fois organique et fonctionnelle. On dit que des dommages organiques se produisent dans les cas de modifications anatomiques des organes des voies urinaires inférieures (par exemple, une réaction inflammatoire due à une cystite ou à une urétrite).

La pathologie fonctionnelle est généralement associée à des troubles de la régulation nerveuse du système urinaire. Un exemple classique d'une telle maladie est la cystalgie, lorsque les patients se plaignent de douleurs dans le bas-ventre et de douleurs en urinant, mais les tests de laboratoire et les études instrumentales ne révèlent aucun écart par rapport à la norme.

Le système urinaire est en relation anatomique et fonctionnelle étroite avec les organes génitaux, c'est pourquoi des lésions combinées des organes génitaux et des voies urinaires se développent souvent. Cela est particulièrement vrai pour les infections sexuellement transmissibles (gonocoques, chlamydia, uréeplasma).

Dans certains cas, les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs lors de la miction ne sont pas associées à une pathologie des voies urinaires. Dans de tels cas, le syndrome douloureux est de nature réfléchie et, en règle générale, indique des lésions graves des organes de l'étage inférieur de la cavité abdominale (appendicite aiguë, annexite aiguë, etc.).

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction avec colique néphrétique et appendicite aiguë

Si une douleur dans le bas de l'abdomen survient de manière inattendue, est localisée à droite, irradie vers les organes génitaux et l'intérieur de la cuisse et s'accompagne de douleurs pendant la miction, alors des pathologies telles qu'une appendicite aiguë et une colique néphrétique peuvent être suspectées.

Ces maladies apparemment très différentes au stade initial évoluent souvent de manière si similaire que même les cliniciens expérimentés éprouvent certaines difficultés à poser un diagnostic.

La colique néphrétique est causée par une difficulté de transport normal de l'urine à travers les uretères et est associée dans 99 % des cas à une lithiase urinaire (blocage des voies urinaires par un calcul et/ou spasme réflexe de l'uretère en réponse au contact blessant d'un urètre). pierre qui avance).

Dans de tels cas, une douleur inhabituellement intense apparaît dans le bas-ventre à droite ou à gauche (en fonction de l'uretère affecté). Des nausées et des vomissements de nature réflexe (réaction à une douleur intense) peuvent survenir.

En règle générale, la température corporelle n'augmente pas et l'état général du patient reste satisfaisant. Par conséquent, les patients ne se couchent pas, mais se précipitent dans la pièce pour essayer de soulager la douleur paroxystique.

Le syndrome douloureux des coliques néphrétiques ne diminue pas avec le repos et ne dépend pas de la position du corps. Cependant, la douleur peut être soulagée par la chaleur (un bain chaud est particulièrement utile) ; la prise de médicaments du groupe des antispasmodiques (No-spa, baralgin, etc.) est également utile.

Interroger le patient peut aider à poser un diagnostic de colique néphrétique. Souvent, le patient est capable de se rappeler qu'à la veille de l'attaque, il y avait des symptômes tels qu'une sensation de lourdeur dans la région lombaire ou une douleur sourde du côté correspondant du dos.

Par conséquent, même dans les cas où le diagnostic de colique néphrétique ne fait aucun doute et où le patient est sûr de pouvoir arrêter l'attaque par lui-même, il doit consulter un médecin et subir tous les examens appropriés.

L'appendicite aiguë survient avec les mêmes symptômes que la colique néphrétique dans les cas où le processus appendiculaire est situé de manière rétropéritonéale, à proximité immédiate du rein et/ou de l'uretère. De telles caractéristiques de la structure anatomique contribuent à l'apparition de douleurs référées dans le bas-ventre, à son irradiation jusqu'aux organes génitaux et à l'apparition de douleurs lors de la miction.

Dans de tels cas, les caractéristiques du syndrome douloureux aideront à distinguer la colique néphrétique du côté droit d'une crise d'appendicite. Le fait est que si, en cas de colique néphrétique, la douleur ne dépend pas de la position du corps, alors en cas d'appendicite, le patient essaie de prendre une position douce au lit (recroquevillé sur le côté douloureux).

La douleur dans l'appendicite aiguë s'intensifie lors de la marche, de sorte que les patients essaient de ne pas bouger, mais si nécessaire, se déplacent en se penchant fortement vers l'avant et vers la droite (du côté douloureux).

L’histoire de la maladie peut aider à poser un diagnostic. En règle générale, l'appendicite aiguë commence par une douleur dans l'épigastre (sous l'estomac), qui se déplace ensuite vers la droite et vers le bas.

De plus, l'appendicite aiguë survient le plus souvent avec une augmentation de la température corporelle et une détérioration plus prononcée de l'état général.

Si vous soupçonnez une appendicite aiguë, vous devez immédiatement consulter un médecin d'urgence. Avant l'arrivée des médecins, il ne faut pas essayer de soulager la douleur par vous-même (les antispasmodiques et un bain chaud sont contre-indiqués dans ce cas).

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction due à une cystite

Les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs lors de la miction sont les principaux symptômes de la cystite (inflammation de la vessie). Il s'agit d'une pathologie majoritairement féminine. Contrairement aux hommes, les femmes ont un urètre large et court, dépourvu de courbures et de rétrécissements naturels, de sorte que l'infection pénètre rapidement dans la vessie sans s'attarder dans l'urètre.

L'inflammation de la vessie est une pathologie très courante. Les statistiques indiquent qu'une femme sur quatre a souffert de cystite au moins une fois dans sa vie. Environ 10 % des femmes sur Terre souffrent d’inflammation chronique de la vessie. Par conséquent, les femmes doivent être particulièrement prudentes et si des symptômes tels que des douleurs dans le bas-ventre et des douleurs lors de la miction apparaissent, demander rapidement de l’aide et suivre ponctuellement toutes les instructions du médecin.

La cause la plus fréquente de cystite aiguë est une infection dite non spécifique. Autrement dit, cette maladie n’est généralement pas contagieuse. Les facteurs prédisposants sont les caractéristiques individuelles de la structure des voies urinaires, de sorte que le caractère héréditaire de la cystite peut souvent être retracé (des problèmes génétiquement déterminés dans la structure provoquent le développement d'une pathologie).

De plus, le développement de l'inflammation de la vessie est facilité par une diminution de l'immunité provoquée par des infections virales aiguës, une hypovitaminose, des maladies physiques graves, un stress nerveux ou physique.

Le déclencheur du développement d'une cystite aiguë peut être une hypothermie sévère de la moitié inférieure du corps, des rapports sexuels ou une intervention instrumentale.

Le tableau clinique de la cystite aiguë est très caractéristique. Des douleurs dans le bas de l'abdomen au niveau de la projection de la vessie (dans la région pubienne et sus-pubienne) sont associées à des douleurs aiguës lors de la miction.

De plus, un symptôme spécifique de la maladie est une envie fréquente et douloureuse d'uriner. La douleur survient immédiatement avant la miction, accompagne le processus de vidange de la vessie et ne disparaît que quelque temps après la miction (lorsqu'une certaine quantité d'urine pénètre dans la vessie et que les parois enflammées ne se touchent plus).

L'intensité de la douleur et la fréquence des mictions dépendent de la gravité de la maladie. En cas d'inflammation sévère, même un léger étirement des parois de la vessie provoque des douleurs et une envie d'uriner (parfois jusqu'à 3 à 4 fois par heure). En règle générale, l'envie acquiert un caractère impératif (commandement), de sorte que les patients sont obligés de rester près des toilettes.

Dans la cystite aiguë, l'urine devient trouble en raison de la teneur élevée en mucus, pus, sang et bactéries pathogènes. Souvent, à la fin de la miction, une goutte de sang est libérée. Dans les cas graves, l'urine prend l'apparence d'une bouillie de viande ; un mélange important de sang lui donne cette couleur.

Il est caractéristique que même dans les formes sévères de cystite aiguë, la température corporelle n'augmente pas et l'état général des patients reste relativement satisfaisant. Cela est dû au « élimination » constante de l'infection du corps, de sorte que les toxines des bactéries pathogènes et les produits de dégradation ne pénètrent pas dans le sang.

Une augmentation de la température corporelle au cours de la cystite est un symptôme alarmant, car elle peut indiquer une infection ascendante (développement d'une pyélonéphrite purulente).

Les douleurs dans le bas de l'abdomen et les douleurs lors de la miction dans la cystite chronique sont généralement moins prononcées que dans la forme aiguë de la maladie. La cystite chronique se développe le plus souvent en présence d'une pathologie organique concomitante de la vessie, congénitale (malformations du système urinaire) ou acquise (lésions radiologiques de la vessie, calculs dans la cavité vésicale, etc.).

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction chez les femmes atteintes de cystalgie

Des douleurs dans le bas de l'abdomen et des douleurs pendant la miction, associées à des envies douloureuses fréquentes d'uriner, chez la femme peuvent indiquer une cystalgie. Le diagnostic de cystalgie est établi dans les cas où les données des tests de laboratoire et de l'examen instrumental de la vessie ne révèlent aucun écart par rapport à la norme.

La cystalgie est un trouble fonctionnel dont les causes et les mécanismes de développement ne sont pas entièrement compris. De nombreux experts considèrent que le « coupable » de la cystalgie est une inflammation non spécifique de la base sous-muqueuse de la vessie, à la suite de laquelle les structures nerveuses qui régulent la vidange normale de l'organe sont affectées.

Cette hypothèse est confirmée par le fait que la cystalgie se développe le plus souvent après des avortements médicamenteux, comme complication d'un accouchement difficile, ainsi que dans le contexte de pathologies gynécologiques (prolapsus des organes « féminins », processus atrophiques de la muqueuse vaginale pendant la ménopause). période, etc.) . Dans de tels cas, des conditions favorables sont créées pour le développement d'une inflammation de la vessie.

Avec la cystalgie, le syndrome douloureux est nettement moins intense qu'avec la cystite aiguë. La douleur est localisée dans le bas-ventre au-dessus du pubis et dans le périnée et irradie vers les organes génitaux externes. La miction pendant la cristalgie est douloureuse. Cependant, la cystalgie n'étant pas associée à une inflammation des parois de la vessie, le syndrome douloureux perd le caractère ondulatoire caractéristique de la cystite aiguë (diminution progressive de l'intensité de la douleur après la miction jusqu'à atténuation complète, puis apparition et augmentation douleur à mesure que la vessie se remplit).

L'apparition ou l'intensification de la douleur lors de la cystalgie peut être associée à des rapports sexuels, à une hypothermie, à un stress nerveux ou physique. Il est typique que pendant les saignements menstruels, les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs lors de la miction s'intensifient.

La prostatite comme cause la plus fréquente de douleurs dans le bas-ventre et de douleurs lors de la miction chez les hommes

Pourquoi des douleurs dans le bas de l'abdomen et des douleurs lors de la miction sont-elles dues à une inflammation de la prostate ? L'apparition de douleurs dans le bas de l'abdomen et de douleurs lors de la miction chez les hommes en âge de procréer est le plus souvent associée à des lésions de la prostate. L'inflammation de la prostate est la maladie urologique la plus courante chez les hommes de moins de 40 à 50 ans.

La prostate produit une sécrétion spéciale contenant diverses substances biologiquement actives (immunoglobulines, enzymes, vitamines, etc.). Cette sécrétion est libérée par la glande lors de l'éjaculation et joue un rôle important dans la reproduction, contribuant au maintien de la viabilité et de l'activité fonctionnelle des spermatozoïdes.

Le plus souvent, l'inflammation de la prostate est de nature infectieuse et, en règle générale, les micro-organismes pathogènes pénètrent dans la glande par l'arrière de l'urètre. Beaucoup moins souvent, l'infection pénètre dans la prostate par le sang à partir de foyers éloignés d'inflammation aiguë ou chronique (amygdalite chronique, pyélonéphrite chronique, etc.).

La prostate est située entre la vessie et le rectum ; cette proximité provoque l'irradiation caractéristique de la douleur lors de son inflammation. Le syndrome douloureux dans la prostatite aiguë est localisé dans le bas de l'abdomen, dans la région pubienne et sus-pubienne, ainsi que dans le périnée. Dans ce cas, la douleur irradie vers les organes génitaux externes et vers l’intérieur de la cuisse, puis vers le rectum, vers le sacrum et vers le bas du dos.

Les canaux excréteurs de la prostate s'ouvrent dans l'urètre, de sorte que l'inflammation de la prostate est souvent associée à une urétrite (inflammation de l'urètre).

La relation étroite de la prostate avec les organes du système urinaire conduit au fait que lorsque la glande est enflammée, des douleurs dans le bas de l'abdomen sont presque toujours associées à l'apparition de douleurs lors de la miction.

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction dans la prostatite aiguë

En règle générale, la prostatite aiguë se développe de manière inattendue dans un contexte de santé complète. Les facteurs prédisposant au développement de la maladie comprennent :

• mode de vie sédentaire avec travail sédentaire ;


• troubles sexuels (liberté sexuelle, abstinence prolongée, excès sexuels, abus de la pratique de rapports sexuels prolongés ou interrompus) ;


• maladies infectieuses de l'appareil génito-urinaire (urétrite, cystite, épididymite, etc.) ;


• processus inflammatoires dans le rectum;


• tendance à la constipation;


• l'abus d'alcool;


• troubles de l'immunité.

L'impulsion du développement d'une prostatite aiguë peut être un long trajet en voiture ou en moto, une hypothermie sévère du bas du corps, des rapports sexuels interrompus ou une frustration sexuelle et une consommation d'alcool.

L'intensité des symptômes tels que des douleurs dans le bas-ventre et des douleurs lors de la miction, ainsi que la présence et la gravité d'autres signes de pathologie dépendent de la forme de la maladie.

Ainsi, dans la prostatite catarrhale aiguë, l'épithélium (couche superficielle) des petits canaux de la glande est principalement touché. Dans de tels cas, les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs pendant la miction sont modérées. La température corporelle reste normale ou atteint des niveaux subfébriles (jusqu'à 37-38 degrés), l'état général du patient en souffre légèrement. Une miction accrue et une nycturie (augmentation du débit urinaire la nuit) peuvent survenir.

Souvent, le syndrome douloureux associé à la prostatite catarrhale est léger, de sorte que les patients peuvent ressentir uniquement une gêne dans l'anus ou une lourdeur dans le bas du dos. Dans de tels cas, il convient de prêter attention à l’urine collectée lors des selles. Dans la dernière partie de l'urine, vous pouvez remarquer des fils, qui sont des bouchons purulents expulsés des conduits de la glande.

La prostatite folliculaire aiguë se caractérise par des lésions des lobules de la prostate avec formation de pustules. Avec cette forme de la maladie, de la fièvre accompagnée de frissons apparaît. La température corporelle monte jusqu'à des niveaux fébriles (38-39 degrés), des symptômes d'intoxication s'expriment (maux de tête, perte d'appétit, nausées, faiblesse générale, douleurs musculaires). Caractérisé par des mictions douloureuses fréquentes et des douleurs lors de la défécation.

La plus grave est la prostatite parenchymateuse aiguë, dans laquelle se produit une inflammation purulente de l'ensemble du tissu prostatique. Dans de tels cas, la maladie se développe rapidement avec l'apparition d'une forte fièvre (40-41 degrés et plus), accompagnée de frissons sévères et d'une forte détérioration de l'état général.

Les douleurs dans le bas de l'abdomen et les douleurs pendant la miction sont plus prononcées dans cette forme de prostatite. La douleur irradie vers le pénis, vers l’intérieur de la cuisse, vers le rectum. Le syndrome douloureux s'intensifie avec les mouvements et pendant l'acte de défécation.

Des mictions douloureuses fréquentes s'accompagnent d'une libération de sang dans la partie terminale de l'urine. L'hypertrophie de la prostate comprime l'urètre, ce qui se manifeste par une diminution du jet lors de la miction, jusqu'à une rétention urinaire complète.

Les fonctions du rectum sont souvent perturbées : les selles et les gaz sont retenus ou des envies douloureuses fréquentes de déféquer surviennent. Dans les cas où la prostatite folliculaire aiguë se complique d'une suppuration de la prostate, la douleur prend généralement un caractère pulsatile et est localisée dans le rectum et l'anus.

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction avec prostatite chronique

En règle générale, la prostatite chronique est une complication d'une inflammation aiguë de la prostate. La prostatite causée par des infections sexuellement transmissibles est particulièrement susceptible de devenir chronique. La prostatite chronique est sujette à une progression persistante à mesure que des troubles immunologiques, hormonaux et nerveux se développent.

La maladie survient avec de longues périodes de rémission, lorsque des symptômes tels que des douleurs dans le bas de l'abdomen et des douleurs lors de la miction disparaissent complètement. Les patients se plaignent d'une sensation de lourdeur au niveau du périnée, de démangeaisons au niveau de l'urètre et de l'anus.

Au cours d'une longue évolution de la prostatite chronique, des troubles sexuels se développent (troubles de l'érection, éjaculation précoce), un syndrome asthéno-névrotique (fatigue accrue, irritabilité, troubles du sommeil) et une infertilité.

Le tableau clinique des exacerbations de la prostatite chronique est à bien des égards similaire à la forme aiguë de la maladie. En règle générale, une rechute commence par une augmentation de la température corporelle, accompagnée de douleurs dans le bas de l'abdomen et de douleurs lors de la miction. Dans de tels cas, des complications aiguës peuvent se développer (abcès de la prostate, rétention urinaire aiguë, pyélonéphrite purulente).

Douleurs dans le bas-ventre et douleurs lors de la miction chez les femmes atteintes de MST (maladies sexuellement transmissibles)

Douleurs dans le bas-ventre et douleurs lors de la miction chez les femmes atteintes de maladies sexuellement transmissibles La combinaison de douleurs dans le bas-ventre et de douleurs lors de la miction chez les femmes peut être un signe alarmant d'une infection ascendante dans les pathologies du groupe des MST (maladies sexuellement transmissibles). ). Les médecins parlent d'infection ascendante dans les cas où le processus infectieux-inflammatoire pénètre par le canal cervical et se propage aux organes pelviens - l'utérus et ses appendices.

Les maladies inflammatoires des organes pelviens sont la principale cause d'infertilité féminine, ainsi que des pathologies obstétricales telles que la grossesse extra-utérine et l'interruption prématurée de grossesse. De plus, les maladies inflammatoires de l'utérus et de ses appendices provoquent souvent des malformations fœtales et provoquent l'évolution pathologique de la grossesse et de l'accouchement.

Très souvent, le processus infectieux et inflammatoire dans les organes pelviens suit une évolution chronique prolongée, ce qui réduit considérablement la qualité de vie des patients, contribue au développement d'adhérences et du syndrome asthénique et entraîne de graves complications nécessitant une intervention chirurgicale.

Les statistiques montrent que les infections sexuellement transmissibles sont la principale cause des processus inflammatoires dans les organes pelviens chez les femmes. Ainsi, avec la chlamydia, 50 % des femmes touchées développent une infertilité et 85 % subissent des fausses couches spontanées. Chez les patients infectés par l'uréeplasma, ces valeurs atteignent respectivement 30 et 60 %.

Les processus infectieux et inflammatoires des organes pelviens provoqués par des agents pathogènes de la gonorrhée sont extrêmement difficiles. Récemment, le nombre d’infections dites mixtes – processus infectieux provoqués par plusieurs agents pathogènes – a fortement augmenté. Ainsi, dans un tiers des cas cliniques, la gonorrhée survient avec la chlamydia, dans un autre tiers des cas avec la trichomonase, chez 10 % des patients on trouve 3 agents pathogènes, dans 5 % à 4-5 infections. Bien entendu, dans de tels cas, les processus inflammatoires des organes pelviens sont particulièrement graves et difficiles à traiter.

Les infections sexuellement transmissibles sont très insidieuses. Pendant longtemps, ils peuvent rester pratiquement asymptomatiques, de sorte que les femmes peuvent même ne pas avoir conscience de leur maladie. Le plus souvent, une infection ascendante survient après un accouchement, un avortement, des manipulations médicales sur l'utérus (curetage diagnostique ou thérapeutique de l'utérus, pose d'un dispositif contraceptif intra-utérin, etc.).

De plus, l’hypothermie, la dépression du système immunitaire après une maladie virale ou le stress nerveux ou physique peuvent déclencher une infection ascendante.

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction dans les processus infectieux et inflammatoires aigus de l'utérus et de ses appendices

Les processus infectieux et inflammatoires aigus dans les organes pelviens ont généralement une évolution rapide. Ainsi, les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs lors de la miction surviennent dans le contexte d’une forte détérioration de l’état général du patient.

Dans ce cas, la maladie commence par des frissons et une augmentation de la température corporelle, souvent jusqu'à des niveaux fébriles (38-39 degrés). Les patients ressentent une faiblesse, des maux de tête, des étourdissements et des douleurs musculaires.

Les douleurs dans le bas-ventre peuvent être diffuses ou localisées à droite ou à gauche (selon les appendices utérins touchés). Le syndrome douloureux irradie vers le sacrum, le bas du dos et le rectum. Dans les cas graves, la douleur devient ceintureuse.

Un signe caractéristique d'une lésion infectieuse des organes pelviens est une combinaison de douleurs dans le bas de l'abdomen et de douleurs lors de la miction avec l'apparition d'écoulements pathologiques du vagin, qui peuvent être de nature purulente, mucopurulente et purulente-hémorragique. En règle générale, ces pertes ont une odeur désagréable et s'accompagnent de démangeaisons au niveau des organes génitaux externes.

En l'absence de soins médicaux opportuns et adéquats (prescription d'antibiotiques tenant compte de la nature de l'agent pathogène à l'origine du processus infectieux), des complications septiques graves peuvent se développer, telles que : abcès (suppuration) de l'ovaire, pyosalpinx (accumulation de pus dans la cavité de la trompe de Fallope), pelviopéritonite (inflammation purulente dans la cavité pelvienne), septicémie (empoisonnement du sang).

Par conséquent, si des signes d'un processus infectieux et inflammatoire aigu apparaissent dans les organes pelviens, vous devez immédiatement consulter un médecin.
La prévention des maladies inflammatoires aiguës des organes pelviens comprend l'hygiène sexuelle et des examens gynécologiques opportuns. Pour les femmes qui ont plus d'un partenaire sexuel, l'OMS déconseille catégoriquement l'utilisation de contraceptifs intra-utérins.

Douleur dans le bas de l'abdomen et douleur pendant la miction dans les maladies inflammatoires chroniques des organes pelviens causées par des infections sexuellement transmissibles

Un processus chronique dans les organes pelviens provoqué par des infections sexuellement transmissibles se produit souvent avec un petit nombre de symptômes. Ainsi, les douleurs dans le bas-ventre et les douleurs lors de la miction ne peuvent gêner les patients que pendant les périodes d'exacerbation du processus.

Le plus souvent, de telles exacerbations sont associées à l'apparition de saignements menstruels, de sorte que les patientes présentant une inflammation chronique des appendices utérins se plaignent de règles douloureuses et de l'apparition d'une odeur désagréable dans le flux menstruel.

Souvent, dans de tels cas, les saignements mensuels s'accompagnent d'une augmentation de la température corporelle jusqu'à des niveaux subfébriles, d'une sensation de faiblesse et d'un malaise général.

L'hypothermie est une autre cause fréquente d'exacerbations du processus inflammatoire chronique dans les organes pelviens. Dans de tels cas, des douleurs dans le bas-ventre associées à des douleurs lors de la miction peuvent s'accompagner de l'apparition d'écoulements purulents du vagin.

Un signe spécifique d’infection se propageant vers le haut au-delà du vagin est l’apparition de douleurs lors des rapports sexuels. Ce symptôme peut également gêner les femmes en rémission, lorsque les autres signes d’infection sont légers.

Parmi les organes pelviens, les trompes de Fallope sont le plus souvent touchées par le processus infectieux, à partir duquel l'infection se propage généralement à l'ovaire avec le développement d'une salpingoophorite (inflammation combinée de la trompe de Fallope et de l'ovaire).

Des études cliniques ont montré que dans les deux mois suivant le développement d'un processus inflammatoire chronique dans les trompes de Fallope, des changements anatomiques et fonctionnels irréversibles peuvent survenir, entraînant par la suite des complications aussi graves que l'infertilité des trompes et la grossesse extra-utérine.

De plus, un processus infectieux et inflammatoire chronique au niveau des appendices utérins entraîne des irrégularités menstruelles (menstruations abondantes ou, au contraire, trop rares, cycles irréguliers).

Au fil du temps, une pathologie des troncs nerveux innervant les organes pelviens se développe, de sorte que l'intensité de la douleur dans le bas de l'abdomen peut ne pas correspondre à la gravité de la lésion anatomique.

Les processus inflammatoires chroniques des appendices utérins sont la principale cause du développement de la maladie adhésive chez la femme. Cette pathologie nécessite souvent une intervention chirurgicale.

Ainsi, l'inflammation chronique de l'utérus et de ses appendices est une maladie grave qui menace le développement de complications graves. Par conséquent, les femmes qui ressentent des douleurs dans le bas-ventre et des douleurs pendant la miction devraient consulter un gynécologue.

Douleurs dans le bas-ventre et douleurs lors de la miction lors d'accidents gynécologiques

Les organes génitaux internes chez la femme sont situés à proximité des voies urinaires, de sorte que des pathologies gynécologiques aiguës, caractérisées par des douleurs dans le bas de l'abdomen, peuvent survenir avec des symptômes tels que des douleurs pendant la miction.

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L'apparition de douleurs lors de la miction est un signe évident de problèmes du système génito-urinaire. Dans ce cas, vous devez faire attention aux symptômes qui l'accompagnent afin de comprendre exactement quelle maladie a causé une miction douloureuse.

Causes de la douleur en urinant chez les femmes

De nombreuses femmes doivent faire face à des maladies du système génito-urinaire tout au long de leur vie. Ces maladies s'accompagnent souvent de mictions douloureuses.

Les conditions pathologiques suivantes entraînent des douleurs lors de la miction :

1. Maladies inflammatoires de l'urètre, de la vessie ;
2. Infections sexuelles ;
3. Formations tumorales des organes urinaires.

Maladies inflammatoires

Des micro-organismes opportunistes vivent sur la peau du périnée. Ces bactéries peuvent pénétrer dans l’urètre si une hygiène personnelle de base n’est pas respectée pendant les rapports sexuels. Avec l'inflammation de l'urètre, une inflammation aiguë se développe, qui peut être spécifique ou non spécifique. Urétrite spécifique provoqué par des micro-organismes qui provoquent ceci, etc. Non spécifique se développe lorsque des bactéries opportunistes pénètrent dans l'urètre : , .

Une femme peut soupçonner que l'urétrite aiguë a commencé par l'apparition d'une douleur coupante dans l'urètre lors de la miction. La douleur est particulièrement prononcée au début de la miction. Avec l'urétrite, vous pouvez également trouver un écoulement purulent dans l'urine. Le reste du temps, une femme peut ressentir une gêne due à des démangeaisons au niveau du périnée.

Il convient de noter que l'urétrite chez la femme survient très rarement de manière isolée. Souvent, le processus inflammatoire se déplace de l'urètre à la vessie avec formation d'une infection aiguë. Cette caractéristique est due à la structure de l'urètre. L'urètre chez la femme est court et large, et donc les micro-organismes pathogènes pénètrent très rapidement, presque sans entrave, dans la vessie. En fait, la cystite est très souvent la cause des mictions douloureuses chez la gent féminine. Cependant, ce n’est pas la seule cause possible de ce symptôme.

Une femme peut suspecter une cystite sur la base des signes suivants :

• Pendant la miction, ils se produisent, ainsi que dans l'urètre. La douleur est particulièrement intensifiée en fin de miction ;
• (une femme doit courir aux toilettes littéralement toutes les heures) ;
• Douleur lancinante constante dans le bas-ventre, dans la région périnéale ;
• Manque de soulagement après la miction, comme si la vessie restait incomplètement vidée ;
• Trouble de l'urine, parfois vous pouvez même y remarquer du sang ;
• Augmentation de la température ;
• Malaise, faiblesse.

Malheureusement, en cas de miction douloureuse, de nombreuses femmes ne vont pas chez le médecin, mais à la pharmacie, où elles en achètent celles annoncées. De tels médicaments éliminent en fait les symptômes de la cystite, mais n'éliminent pas la cause de la maladie. En conséquence, la maladie se transforme imperceptiblement en une forme chronique, qui sera beaucoup plus difficile à combattre.

Infections sexuelles

Les gros calculs provoquent un tableau clinique différent. Tant qu'ils sont dans les reins, rien ne gêne la femme. Mais lorsqu'un gros calcul se déplace le long de l'uretère et obstrue sa lumière, cela se produit. La douleur survient soudainement, souvent en buvant un grand volume de liquide ou après de fortes secousses pendant le transport. La douleur est très intense et souvent intermittente. Elle peut irradier vers le bas du dos, l’aine et l’abdomen. Lorsque le calcul est localisé au bas de l'uretère, des mictions fréquentes et douloureuses se produisent.

Lorsqu'un calcul pénètre dans la vessie, la femme commence à ressentir périodiquement des douleurs dans le bas de l'abdomen, irradiant vers le périnée. La miction s'accompagne d'une douleur distincte dans la vessie. Dans ce cas, le flux peut s'interrompre de manière inattendue puis reprendre.

Tumeurs des organes urinaires

La douleur pendant la miction chez la gent féminine peut également signaler des tumeurs des voies urinaires. Souvent chez les femmes, on découvre une tumeur bénigne de la membrane muqueuse de l'urètre, appelée polype.

Avec les polypes urétraux, une femme est gênée par des difficultés à uriner, la sensation d'un corps étranger dans l'urètre et même des douleurs en urinant. Il est parfois possible de détecter des impuretés sanguines dans les urines. Il existe de nombreuses raisons à la formation de polypes, mais les infections chroniques sexuellement transmissibles jouent le rôle le plus important.

Les organes urinaires peuvent également être affectés par un processus malin. Avec le cancer de l'urètre, une femme ressent une douleur brûlante pendant la miction et après un rapport sexuel. Avec tout cela, vous pouvez remarquer des impuretés sanguines dans les urines. Un autre symptôme typique est l’incontinence urinaire, qui apporte de nombreux désagréments dans la vie d’une femme.

Les tumeurs de la vessie peuvent être bénignes ou malignes. Les premiers signes de la maladie peuvent être considérés comme une douleur constante dans le bas de l'abdomen, qui peut irradier vers le périnée et l'aine. Pendant la miction, la douleur augmente considérablement. Un autre signe important est la détection de sang dans les urines ; parfois, ce symptôme peut survenir plus tôt que d’autres signes. Par conséquent, si du sang apparaît dans l'urine et qu'il n'y a pas d'autres plaintes, il est logique de subir un examen des organes génito-urinaires.

Grigorova Valeria, observatrice médicale