Un odorat accru est appelé médicalement hyperosmie. Dans ce cas, même les odeurs faibles semblent très riches et intenses à une personne. Une forte réaction aux arômes est considérée comme une affection douloureuse et accompagne souvent certaines pathologies. Alors, à quoi est associée cette condition ?

L'analyseur olfactif est responsable de l'analyse et de la reconnaissance des arômes. Il contient un type particulier d’épithélium qui comprend différents types de cellules. Ceux-ci incluent les éléments de soutien, basaux et olfactifs.

Ainsi, les cellules olfactives sont localisées dans la structure de la muqueuse nasale. À leur surface se trouvent des cils olfactifs qui captent les molécules odorantes. Toutes les cellules sont attachées aux fibres nerveuses. Ils sont réunis en faisceaux spéciaux appelés axones.

Ces structures transmettent des impulsions à certaines zones du cerveau. Ils sont instantanément analysés. En déterminant les caractéristiques clés de l'odeur - intensité et qualité - sa classification est effectuée. L'arôme peut être agréable ou désagréable.

L’exacerbation des odeurs est appelée hyperosmie. Ce terme fait référence à une grande sensibilité aux arômes présents dans l’environnement. Si l'odorat d'une personne devient aigu, elle peut détecter et reconnaître même les odeurs les plus faibles.

Outre l’hyperosmie, il existe plusieurs autres types de perception des arômes. Ceux-ci incluent les éléments suivants :

• hyposmie - est une diminution du sens de l'odorat ;
• anosmie - dans ce cas, une personne n'est pas du tout capable de percevoir les arômes;
• cacosmie - dans laquelle le patient ressent constamment une puanteur;
• parosmie - implique une distorsion des informations reçues, qui est interprétée par les médecins comme une sorte d'hallucinations olfactives.

Les symptômes, les causes et les méthodes de traitement varient considérablement en fonction du tableau clinique. Pour choisir la thérapie optimale, vous devriez consulter un médecin qui procédera à un examen détaillé. En fonction de ses résultats, le spécialiste pourra choisir un traitement adéquat.

Causes d'un odorat accru

L’odorat est une sorte de frontière chargée de filtrer les odeurs provenant de l’extérieur. Si, pour une certaine raison, un échec survient à un moment donné, on observe le développement d'un dysfonctionnement olfactif.

Les principales raisons d’un odorat accru sont les suivantes :

Une situation dans laquelle une personne dit « Je sens fort » peut être déclenchée par l’utilisation à long terme de certains médicaments. Il s'agit notamment des amphétamines et des thiazidiques. Si vous excluez l'utilisation de tels moyens, vous pouvez restaurer votre odorat en peu de temps.

Parfois, les odeurs sont irritantes dans les troubles mentaux. L'hyperosmie peut être le premier signe de telles anomalies :

• schizophrénie;
• dépression;
• hystérie;
• neurasthénie.

Une forte augmentation de la sensibilité à divers arômes peut être le symptôme d'une pathologie chronique. Les principales maladies qui provoquent l’apparition de ce symptôme sont les suivantes :

• diabète;
• hépatite;
• Syndrome de Turner;
• L'hypothyroïdie est un goitre toxique diffus.

La sensibilité à toutes sortes d’arômes change considérablement au cours de la journée. Les médecins notent qu'il existe un niveau minimum de perception. Lorsqu'il est atteint, un certain niveau de molécules aromatiques provoque une réaction de l'analyseur.

Les hommes sont moins sensibles aux parfums. Ils ressentent très rarement un état dans lequel ils notent « Je réagis fortement aux odeurs ». Les représentants des personnes faibles subissent beaucoup plus souvent des fluctuations hormonales. Ils sont donc beaucoup plus sensibles à l’hyperosmie.

Les experts notent également que les enfants ont un seuil de perception des odeurs beaucoup plus bas que les adultes. Par conséquent, les bébés réagissent assez fortement à divers arômes et se plaignent beaucoup plus souvent d'odeurs désagréables ou piquantes.

Dans certaines situations, une sensation d'odorat accru apparaît pendant la grossesse. Cette condition est causée par des changements hormonaux qui se produisent dans le corps féminin. Après l’accouchement, l’équilibre se rétablit progressivement. Cela aide à éliminer complètement la sensibilité aiguë aux odeurs.

De plus, les réactions des femmes aux parfums peuvent changer considérablement tout au long du cycle menstruel. Cela est dû aux fluctuations normales de l’équilibre hormonal. Le plus souvent, une exacerbation de l'odorat est observée avant le début des règles. En outre, la cause de cette maladie peut être le début de l'ovulation.

Souvent, une sensibilité accrue aux arômes résulte de l’utilisation de contraceptifs oraux. En outre, un traitement hormonal peut être un facteur provoquant le développement de l'hyperosmie.

Tableau clinique (symptômes)

Avec le développement de l'hyperosmie, toutes les odeurs semblent très fortes et intenses. Une personne commence à sentir des arômes que d’autres personnes ayant un odorat normal ne peuvent pas percevoir. À première vue, de telles opportunités semblent encourageantes. Cependant, en réalité, tout n’est pas si simple.

En fait, l’hyperosmie entraîne souvent divers problèmes. Les principaux troubles comprennent les symptômes suivants :

• vertiges;
• mal de tête;
• douleur dans les sinus;
• instabilité psychologique;
• migraine;
• dysfonctionnement de certains organes;
• déviations psychiques.

Ainsi, au lieu de capacités uniques, une personne se retrouve dans un état déprimé et irritable. De nombreuses personnes atteintes de ce diagnostic éprouvent une envie irrésistible de se boucher le nez et de s’enfermer dans une pièce stérile.

Traitements traditionnels pour les odeurs accrues

Si votre odorat a augmenté, vous devez immédiatement contacter un oto-rhino-laryngologiste qualifié. Ce diagnostic est posé par un spécialiste sur la base d'un examen visuel à l'aide d'un miroir. Grâce à cela, il sera possible de déterminer la largeur de la zone olfactive. Des tests spécifiques sont également nécessaires pour déterminer le niveau d'odeur.

De plus, la consultation de spécialistes spécialisés est souvent nécessaire. Si une hyperosmie est suspectée, le patient doit être orienté vers un neurologue et un psychiatre.

1. Le traitement de cette affection est choisi en fonction du facteur provoquant, car l'exacerbation de l'odorat n'est pas une pathologie indépendante, mais seulement le symptôme d'une certaine maladie.
2. Si le développement de la maladie est provoqué par une lésion infectieuse du système respiratoire ou du nasopharynx, un traitement réparateur est indiqué. Il doit viser à normaliser les fonctions respiratoires et à améliorer la circulation de l'air dans les sinus. Les pathologies chroniques, telles que la sinusite ou les kystes, nécessitent un traitement conservateur ou une intervention chirurgicale.
3. Si le facteur provoquant est une instabilité émotionnelle ou des anomalies neurologiques, un traitement médicamenteux efficace est prescrit. Cela implique l'utilisation de sédatifs. Il peut également être nécessaire de recourir à des médicaments psychotropes. En plus de la thérapie médicamenteuse, des méthodes permettant d’influencer l’état psycho-émotionnel d’une personne sont souvent utilisées. Pour cela, vous devez contacter des neurologues et des psychiatres.

En cas de problèmes hormonaux – principalement d’hyperthyroïdie – un traitement approprié est indiqué. Le traitement conservateur consiste à utiliser des médicaments spéciaux qui aident à détruire les hormones produites par la glande thyroïde. L'approche radicale implique l'action de l'iode radioactif. Dans les situations difficiles, il n'est pas possible de se passer d'une intervention chirurgicale.

Pendant la grossesse, vous devez éviter tout contact avec des sources d'odeurs fortes.- utiliser de nouveaux produits cosmétiques, visiter des endroits bondés, manger des plats épicés, etc.

Si une hyperosmie sévère est observée, provoquant des douleurs, des migraines et d'autres manifestations graves, il est recommandé d'installer un blocus. A cet effet, une solution de novocaïne est injectée dans la cavité nasale. .

Avant d'effectuer ces manipulations, les muqueuses doivent être anesthésiées. La procédure est réalisée aussi bien en milieu hospitalier qu'en clinique. Mais dans tous les cas, dans la première demi-heure suivant l'utilisation de la solution, la personne doit rester sous la surveillance d'un médecin. Ceci est nécessaire en cas de développement d'une allergie ou d'une intolérance individuelle au médicament.

Remèdes populaires efficaces

De telles recettes doivent être utilisées en fonction du facteur provoquant l'apparition de ce symptôme. L'une des causes les plus courantes de pathologie est le goitre toxique diffus.

Dans cette situation, vous devez utiliser cette recette :

Les personnes qui décident d'utiliser des remèdes populaires doivent tenir compte du fait que cette tactique thérapeutique peut causer de graves dommages. Ainsi, il existe un risque de développer des allergies, une sensibilité accrue aux arômes ou, à l'inverse, une perte totale de l'odorat.

Parfois, les recettes traditionnelles provoquent des dommages au système digestif, des modifications inflammatoires du nasopharynx et d'autres modifications indésirables.

L'hyperosmie, ou odorat accru, est un trouble assez grave qui peut entraîner des symptômes désagréables. Pour faire face à cette condition, il est très important d’établir les raisons de son développement. Pour ce faire, vous devez effectuer un diagnostic détaillé. Sur la base de ses résultats, un médecin qualifié sera en mesure de sélectionner un traitement adéquat.

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Le parfum parfumé de vos fleurs préférées et de l'herbe fraîchement coupée, l'arôme d'un plat délicieux et d'un café riche - les mots à eux seuls rappellent à une personne des odeurs, agréables et moins agréables. L'odorat semble si familier et naturel qu'il est difficile de l'imaginer : lui aussi peut devenir un véritable problème et nécessiter une intervention médicale. Les troubles pathologiques surviennent malheureusement assez souvent. Quelles sont les raisons des modifications de l’odorat, comment se manifestent-elles et est-il possible de se débarrasser de « l’odorat du chien » ?

Un peu de terminologie

Odeur– la capacité d’une personne à percevoir et à se souvenir des odeurs, l’un des cinq types de sensibilité. Analyseur, reconnaissant les informations entrantes, représenté par trois départements: périphérique, conducteur et central. La périphérie comprend les récepteurs sont des cellules responsables de la « collecte de données » et situées dans les sinus paranasaux. Chez les humains, il y en a un peu moins de 10 millions. Les animaux en possèdent beaucoup plus : par exemple, les chiens possèdent plus de 200 millions de ces cellules sensibles ! Conducteur- le nerf olfactif, se terminant dans une partie particulière du cerveau - le bulbe olfactif. Département central situé dans le cortex de la partie inférieure des lobes temporaux et frontaux des hémisphères cérébraux.

Distinguer cinq principaux types de pathologie de perception des odeurs:

1. Hyperosmie – sensibilité accrue.
2. Hyposmie – diminution de l’odorat.
3. L'anosmie est l'incapacité de percevoir les odeurs.
4. La parosmie est une distorsion des informations reçues, une sorte d'hallucination de l'odorat.
5. La cacosmie est une sensation constante de puanteur.

En conséquence, les symptômes, les causes et les méthodes de traitement sont radicalement différents pour chacune de ces affections.

La plus courante est l'hyperosmie, qui s'accompagne d'une perception douloureuse et excessive des odeurs.

Symptômes de pathologie

À propos de l'hyperosmie, nous pouvons dire : « Et l'odorat est comme celui d'un chien », toutes les odeurs entourant une personne deviennent si prononcées et lumineuses. Le patient est capable de percevoir des arômes qui sont impossibles à distinguer pour les personnes ayant un odorat ordinaire et normal, même à une distance considérable. Il semble qu'un tel « super pouvoir » devrait plaire à une personne, lui donnant la possibilité de ressentir ce qui est inaccessible aux autres.

Cependant, dans la plupart des cas l’acquisition d’un odorat accru devient une source de véritables ennuis :

• mal de tête;
• migraine;
• vertiges;
• douleur dans les sinus;
• perturbation du fonctionnement de certains organes internes;
• instabilité émotionnelle;
• les troubles mentaux.

Au lieu d'un «cadeau» étonnant, le patient reçoit un état d'irritation éternelle, de dépression et le désir de se boucher le nez et de se cacher dans une pièce stérile.

Qui est coupable ?

Distinguer deux principaux types de dysfonctionnement olfactif:

1. Respiratoire ou type conducteur, associé à des modifications du processus de respiration et du passage de l'air à travers la cavité nasale.
2. Neurosensoriel ou un type perceptif, causé par des problèmes dans les sections conductrices et centrales de l'analyseur olfactif.

Troubles causés par des problèmes respiratoires, peut être déclenchée par des maladies aiguës impliquant le nasopharynx ou par des lésions des voies respiratoires.

Aussi, une sensibilité accrue aux odeurs peut entraîner une utilisation prolongée de certains médicaments, surtout si leur utilisation est irrationnelle.

Le plus souvent, les causes d'un odorat accru résident dans des conditions inhérentes au type neurosensoriel.:

• hystérie;
• maladie mentale;
• neurasthénie;
• sclérose en plaques;
• migraine;
• hyperthyroïdie;
• lésions oncologiques du cerveau.

Les changements hormonaux sont souvent à blâmer. Étant donné que la restructuration du corps se produit le plus souvent pendant la grossesse, la raison la plus courante d'une exacerbation de l'odorat chez la femme est le port d'un fœtus. Dans le même temps, l'hyperosmie ne se manifeste pas « dans toute sa splendeur », mais partiellement : le niveau de sensibilité à certaines odeurs augmente, souvent très agréables ou au contraire mal-aimées pour la future maman.

Que faire à ce sujet ?

Le diagnostic d'hyperosmie est posé sur la base d'un examen visuel de la cavité nasale par un ORL à l'aide d'un miroir, qui permet d'évaluer la largeur de la zone olfactive, et des données de tests spéciaux pour l'odorat. De plus, une consultation avec un neurologue et un psychiatre est nécessaire.

Étant donné qu'un odorat accru devient une conséquence dans l'écrasante majorité des cas, le point clé de la thérapie est considéré comme la recherche du véritable coupable - la cause profonde.

Si la pathologie a été causée par une inflammation infectieuse des voies respiratoires et du nasopharynx, effectuer une thérapie réparatrice visant à restaurer rapidement les fonctions respiratoires et un échange d'air normal dans les sinus. Les maladies chroniques, comme la sinusite ou les formations kystiques, font l'objet d'un traitement conservateur ou radical.

Quand, lorsque la source des problèmes est l'instabilité mentale et les maladies neurologiques, un schéma thérapeutique efficace est sélectionné, qui comprend des sédatifs, des médicaments psychotropes et des méthodes permettant d'influencer le fond psycho-émotionnel. L'aide de neurologues et de psychiatres est nécessaire.

Pour les troubles hormonaux, principalement l'hyperthyroïdie, un traitement approprié est prescrit. Les tactiques conservatrices incluent l'utilisation de médicaments spéciaux qui aident à détruire les hormones produites par la glande thyroïde. Une approche radicale est l'exposition à l'iode radioactif ou la chirurgie.

Femmes enceintes pendant la période d'hyperosmie Il est recommandé d’éviter les sources d’arômes forts : aliments épicés, lieux très fréquentés, nouveaux produits cosmétiques, etc.

En cas d'hyperosmie sévère, provoquant des douleurs, des migraines et d'autres conséquences désagréables, il est possible d'établir un blocus. Pour ce faire, une solution de novocaïne est injectée dans la cavité nasale. Avant le blocus, les muqueuses sont anesthésiées avec de la Dicaïne ou d'autres agents similaires. La procédure est réalisée à la fois en milieu hospitalier et en ambulatoire. Dans tous les cas, pendant les 30 premières minutes suivant l'administration de la solution, le patient doit être sous la surveillance d'un spécialiste en cas de réactions allergiques et de mauvaise tolérance du médicament.

L'aide des gens

Comme pour d’autres maladies, il existe une douzaine ou deux de recettes traditionnelles pour traiter les « sens » accrus. Les pommades, teintures à usage externe et potions à usage interne sont à base de composants tels que le miel, le sarrasin, diverses herbes, l'écorce et le feuillage des arbres.

Malheureusement, il n'a pas encore été possible de prouver l'efficacité de telles recettes, mais de nombreuses personnes souffrant d'hyperosmie continuent de s'auto-médicamenter.

Les patients qui décident de recourir à des méthodes traditionnelles doivent être conscients que de telles tactiques peuvent causer des dommages importants. Des réactions allergiques imprévisibles, une augmentation de l'odorat ou sa perte complète, une inflammation du nasopharynx, des troubles gastro-intestinaux et d'autres affections extrêmement indésirables sont possibles.

Votre odorat est-il devenu plus aigu ? Un médecin devrait en rechercher les raisons. Non seulement l'efficacité du traitement dépend du diagnostic correct, mais également la rapidité d'apparition d'un effet positif. Par conséquent, si votre odorat augmente, vous ne devez pas essayer de vous couvrir le nez avec un mouchoir, d'utiliser des médicaments douteux ou de retarder votre visite à l'hôpital dans l'espoir d'une guérison spontanée. L'assistance médicale fournie en temps opportun augmente plusieurs fois les chances d'un rétablissement rapide.

gorlonos.com

Olga 20 novembre 2015 à 2h45

Bon après-midi
J'adresse mon commentaire aux médecins, spécialistes de l'hyperosmie. J'espère vraiment que quelqu'un pourra nous aider.
Mon hypersensibilité aux odeurs me dérange vraiment et perturbe ma vie. Je réagis à presque toutes les odeurs : parfums et produits de soins parfumés, fleurs, agrumes, notamment jus fraîchement pressés, fumée, détergents, chlore, vinaigre, peintures, essence et gaz d'échappement, toutes odeurs de synthèse comme le plastique, l'acétone, les aérosols, etc. .

La réaction dépend de plusieurs facteurs : l'intensité de l'odeur, la combinaison de différentes odeurs en même temps et l'état du système immunitaire au moment de l'exposition. Je ne peux pas non plus tolérer les aliments acides ou contenant, même en quantité minime, du vinaigre ou de l’acide citrique. Une légère réaction se traduit par un léger gonflement et une irritation de la membrane muqueuse du nez et de la gorge, très semblable à une brûlure, et une perte de voix. Une réaction grave ressemble à une brûlure grave de l’ensemble du système respiratoire, à des difficultés respiratoires et à une trachéite ou bronchite accompagnée d’une toux suffocante constante qui dure 2 à 3 mois.
Maintenant, j'ai 58 ans. Et tout a commencé il y a environ 27 ou 28 ans. Il y a environ 20 ans, j'ai failli étouffer à cause d'un gonflement du larynx lorsque j'ai placé un bouquet de lilas dans la pièce. La nuit, je me suis réveillé d'étouffement. C’est bien qu’un agent de santé soit à proximité avec les médicaments nécessaires. Je n'ai plus eu cette réaction. Mais les pharyngites, laryngites, trachéites et bronchites ne me quittent presque jamais et dans la grande majorité des cas, ce sont les conséquences de l'entrée dans la zone olfactive. Je suis devenu insociable, j'ai perdu de nombreux amis, principalement des fumeurs. Je suis limité dans la visite des lieux publics, je n'ai pas la possibilité d'aller à la piscine, même visiter les toilettes publiques me pose problème à cause des assainisseurs d'air. Je manque de transports en commun si quelqu'un qui se parfume entre ou si je sens que quelqu'un a commencé à manger des agrumes (c'est plus difficile dans un avion, on ne peut pas sortir de là). Vous ne pouvez pas non plus éviter ce problème au travail.
Même si j'ai affiché un avis sur le sol demandant de ne pas utiliser de parfum et de ne pas manger de mandarines et d'oranges, beaucoup de gens l'ignorent ou l'oublient tout simplement. En conséquence, je suis à nouveau en arrêt maladie.
Le plus triste, c'est qu'il y a environ 10 à 12 ans, ma fille a également commencé à réagir de la même manière aux odeurs, même si avant cela, elle n'avait rien de tel. Aujourd'hui, elle a 31 ans et elle perd la voix et s'étouffe si quelqu'un à proximité commence à éplucher une mandarine ou à préparer un sachet de thé au citron, à appliquer du vernis à ongles ou à nettoyer une fenêtre avec une sorte de produit. Elle porte toujours avec elle une seringue contenant des comprimés de cortisone et de prednisolone. Sans cela, elle ne peut pas survivre.
Les médecins nous disent, à moi et à elle, qu'il ne s'agit pas d'asthme (elle a été examinée, moi non), mais d'une sensibilité accrue de la membrane muqueuse des voies respiratoires, et qu'ils n'en connaissent ni la cause, ni les remèdes ou méthodes qui pourrait nous aider.
J'espère vraiment que l'un des experts médicaux connaît ce problème et pourra nous faciliter la vie, qu'un masque à gaz n'est pas le seul remède à nos souffrances.
Sincèrement
Olga

zalozhen-nos.ru

Voyons ce qu'est l'hypersensibilité aux odeurs. Vous plissez le nez à cause d'une odeur que les autres ne remarquent pas ? Comme la jeune fille du conte danois « La princesse au petit pois » qui était trop sensible pour être touchée, certaines personnes réagissent très fortement aux odeurs. Dans le langage médical, ce phénomène a un nom : l'hyperosmie. Habituellement, ce changement ne constitue pas une menace pour la santé, même s'il provoque de nombreux problèmes. Par exemple, certaines odeurs pas si agréables rendent simplement ces personnes folles. Mais les agréables sont aussi ressentis plus fortement. Une personne atteinte d'hyperosmie peut sentir du parfum dans une pièce longtemps après que la femme ait quitté la pièce.

Une sensibilité accrue aux odeurs est souvent perçue comme une composante de la névrose. Mais ne vous précipitez pas pour tirer des conclusions. Parfois, c'est un signe de grossesse. Et aussi la maladie d'Addison, un trouble hormonal grave mais rare qui affecte la muqueuse du nez et de la peau. Selon les recherches des scientifiques travaillant dans ce domaine, l'odeur la plus dégoûtante sur terre est celle de la chair en décomposition. Ce fait a reçu une application pratique : le ministère américain de la Défense a tenté de restaurer cette odeur en développant une bombe puante.

Sensibilité accrue aux odeurs. Des odeurs que toi seul peux sentir

La tarte aux pommes de votre mère sent-elle plutôt la pizza ces derniers temps ? Ne vous précipitez pas pour blâmer le cuisinier, il vaut mieux vérifier votre nez. Vous pourriez présenter la manifestation classique de la dysosmie, une perception déformée de l’odorat. Lorsque vous pensez que votre serre locale sent les toilettes, il est probable que vous parliez de cacosmie, un trouble dans lequel vous sentez la pourriture ou les excréments dans des endroits où tout le monde ne peut pas le faire.

Si, parmi toutes les personnes présentes dans la pièce, vous êtes le seul à sentir quelque chose, cela peut être un symptôme de fantosmie ou d'odeurs fantômes. Contrairement aux visions fantômes, dans lesquelles des images agréables apparaissent devant les yeux - des animaux mignons ou de belles scènes, les odeurs fantômes sont généralement désagréables, voire simplement dégoûtantes. Les personnes souffrant de fantosmie les décrivent comme une puanteur de chair en décomposition ou de vomi se répandant de nulle part.

Chez certaines personnes, les odeurs fantômes sont des signes de schizophrénie et d’autres troubles psychiatriques. Ils s'accompagnent généralement d'hallucinations visuelles et auditives, ainsi que d'autres signes évidents. La dysosmie et la cacosmie, tout comme l'hypersensibilité aux odeurs, surviennent parfois au cours de la grossesse. Mais si ce n'est pas votre cas, ils peuvent mettre en garde contre le développement de l'épilepsie. En effet, certaines personnes commencent à sentir certaines odeurs juste avant une crise. Il convient de noter que les troubles de la perception des odeurs et les odeurs fantômes peuvent indiquer qu'une personne souffre toujours d'épilepsie, même si elle n'a pas de convulsions. Ces sensations sont souvent annonciatrices d'une migraine.

Il est facile de deviner que toutes ces anomalies signalent un dysfonctionnement du nerf olfactif, mais les raisons peuvent être très différentes : infection, traumatisme crânien, intervention chirurgicale, substances toxiques contenues dans l'environnement et médicaments - tout cela entraîne une perte de l'odorat. Si la maladie sous-jacente est traitée, le problème de votre odorat disparaîtra probablement également. Mais le plus important est de poser le bon diagnostic, et le plus tôt possible.

De graves troubles de l'odorat, par exemple lorsque la nourriture semble toujours avariée, peuvent avoir un impact extrêmement négatif sur la qualité de vie et conduire à une profonde dépression. Un rapport du centre médical de l'Université du Nebraska a révélé que près de la moitié des patients atteints de ces troubles avaient tenté de se suicider.

Qu'il s'agisse de médecins généralistes, d'internistes, de médecins de famille ou d'autres spécialistes, les professionnels de la santé peuvent diagnostiquer et traiter une variété de problèmes nasaux, du rhume aux allergies. Mais les troubles nasaux sont souvent associés à d’autres affections qui nécessitent l’aide de spécialistes. N'oubliez pas : si vous avez mal au nez ou si vous saignez abondamment, vous devez immédiatement appeler votre médecin. Alors, qui connaît le mieux le nez ? Si vous rencontrez des problèmes dans ce domaine, vous avez besoin des spécialistes suivants :

Oto-rhino-laryngologiste: un médecin spécialisé dans le traitement des maladies de l'oreille, du nez et de la gorge.

Rhinologue: un médecin diplômé en oto-rhino-laryngologie ayant suivi une formation complémentaire dans le traitement des maladies nasales.

Allergologue/immunologue: Médecin diplômé en médecine interne ou en pédiatrie et ayant suivi une formation complémentaire en immunologie et en allergologie.

Spécialiste des troubles du sommeil: Un médecin ou autre professionnel formé en médecine du sommeil.

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2 Symptômes

• Symptômes toxiques

Cette condition est une conséquence d'une intoxication par divers types de poisons, d'éléments chimiques, de produits alimentaires et d'éléments toxiques agressifs. Ils pénètrent dans l'organisme par le nasopharynx lors de l'inhalation, par exemple, de monoxyde de carbone ; par voie orale - lors de la prise de médicaments, de produits contenant de fortes toxines ; à travers les muqueuses du vagin, du rectum, en cas d'administration inappropriée de médicaments. De plus, des nausées peuvent survenir à la suite de diverses pathologies - insuffisance rénale, diabète.

En règle générale, les nausées apparaissent dans les 20 à 30 minutes suivant une intoxication par des toxines. Ce n'est pas régulier, mais singulier. Dès les premiers symptômes, vous devez immédiatement contacter l'hôpital pour obtenir une aide qualifiée.

• Symptômes réflexes

Ce type de nausée peut être provoqué par des maladies dans lesquelles la paroi du pharynx et du larynx est constamment irritée. Le groupe de maladies comprend les processus inflammatoires des voies respiratoires supérieures - pharyngite, amygdalite, laryngite.

Dans le contexte de maladies, les gens ressentent non seulement des nausées, mais aussi une toux constante, parfois la toux est si forte qu'elle peut provoquer des vomissements. Cela peut apparaître non seulement en raison d'une irritation constante du larynx, mais également de la racine de la langue.

Les nausées réflexes surviennent rapidement. La douleur apparaît dans la région épigastrique et, lors des vomissements, du mucus et de la bile sont ajoutés au contenu de l'estomac. La peau devient pâle, la personne développe une fatigue intense et une léthargie.

À l'aide d'une méthode de diagnostic telle que la gastroscopie, un gonflement, une rougeur de la membrane muqueuse, des hémorragies ponctuelles et des manifestations érosives sont détectés. Une personne doit absolument subir un cardiogramme, car dans certains cas, des nausées réflexes, accompagnées de douleurs abdominales et de vomissements, peuvent être le signe d'un infarctus aigu du myocarde.

• Symptômes cérébraux

Le nom parle de lui-même. Les causes dans de tels cas sont des pathologies cérébrales. Très souvent, les nausées se développent dans le contexte d'une augmentation de la pression artérielle ou intracrânienne. Cela peut survenir à la suite de néoplasmes malins et bénins, de l'athérosclérose, d'une crise diencéphalique, de troubles hypertensifs, d'une inflammation des méninges et d'accidents vasculaires cérébraux. Dans de tels cas, la personne a constamment la nausée et vomit. Si un traumatisme crânien survient ou si une personne est prédisposée à un accident vasculaire cérébral, vous devez immédiatement consulter un médecin.

• Symptômes vestibulaires

Ils se développent avec les névroses et chez la femme pendant la grossesse et la ménopause. Les troubles de la partie périphérique de l'appareil vestibulaire, située au niveau de l'oreille interne, entraînent une perte d'équilibre et une perturbation de l'orientation correcte dans l'espace. Dans ce cas, la perception visuelle et auditive est altérée, ainsi qu'une perte de sensibilité. En plus du fait qu'une personne se sent malade après avoir mangé, des étourdissements, des fluctuations de la pupille, une pâleur de la peau, des rougeurs sur le visage et le cou et une transpiration accrue se produisent. Souvent, des signes supplémentaires tels qu'une tachycardie et des coups de bélier s'ajoutent.

Les symptômes peuvent être variables ou survenir soudainement ; dans la plupart des pathologies, les symptômes apparaissent sous forme de paroxysmes. Les nausées surviennent lorsqu’il y a des odeurs ou des sons aigus, ou des changements soudains des conditions météorologiques.

La perturbation du cervelet se produit dans le contexte de micro-organismes viraux responsables de l'herpès et de la grippe. Les nausées peuvent survenir à la suite de troubles du nerf vestibulaire, elles s'accompagnent alors de vertiges sévères, qui créent des rotations circulaires illusoires.

• Symptômes métaboliques

Ils se développent à la suite d'une alimentation déséquilibrée, du jeûne, du diabète, de l'hypovitaminose et de troubles métaboliques.

Ce n'est pas pour rien que les nutritionnistes déconseillent de « suivre » un régime seul, de bien manger et de mener une vie saine. Il a été découvert assez récemment que les nausées peuvent être causées par des troubles métaboliques, mais selon les statistiques, exactement la moitié des personnes hospitalisées présentant de tels symptômes souffrent de troubles métaboliques.

3 Pathologies de la vésicule biliaire

Des nausées constantes peuvent être le signe de pathologies de la vésicule biliaire. Ils s'accompagnent des symptômes suivants :

• inconfort pendant et après avoir mangé dans l'estomac;
• douleur du côté droit dans les côtes;
• brûlures d'estomac;
• formation de gaz ;
• ballonnements;
• amertume en bouche;
• changement dans le goût des aliments.

Il n'est pas nécessaire de penser que ces signes sont des symptômes d'empoisonnement ou un dysfonctionnement normal du système digestif. La véritable cause des nausées ne peut être déterminée qu'après des tests spéciaux et une échographie. Dans presque tous les cas, l’amertume, les nausées et les vomissements sont des signes de calculs biliaires.

Le traitement des maladies de la vésicule biliaire est prescrit par un gastro-entérologue. Dans certains cas, si les calculs sont suffisamment gros, une intervention chirurgicale est nécessaire.

4Ulcères peptiques

Les nausées sont le premier signe de gastrite et d'ulcères gastriques et duodénaux. Il apparaît le matin, surtout si une personne fume l'estomac vide. Même après avoir mangé, les sensations désagréables ne quittent pas une personne. Parfois, la douleur, les nausées et les vomissements peuvent s'aggraver au cours de la journée en mangeant. Après avoir mangé, vous pouvez ressentir une sensation de brûlure et des ballonnements au niveau de l'abdomen. Un ulcère gastrique ou duodénal est diagnostiqué par échographie et test sanguin biochimique.

Sur la base de ces résultats de recherche, les bactéries qui contribuent à la formation des ulcères sont identifiées. La thérapie consiste à prendre certains médicaments et à modifier le régime alimentaire habituel pour un régime plus doux. Mais n’oubliez pas que vous devriez consulter votre médecin au sujet de votre alimentation, car certains d’entre eux peuvent également provoquer des nausées. En règle générale, pour les ulcères gastroduodénaux, les aliments gras, acides, salés, les bouillons forts et le café sont évités.

5Pancreatite

Les problèmes de pancréas provoquent des nausées et des vomissements immédiats après avoir mangé. La personne ne peut même pas boire d’eau. Par conséquent, une déshydratation se produit souvent. Après un examen approfondi et une identification de la maladie, les médecins prescrivent un traitement, après quoi les personnes ne ressentent ni inconfort ni nausée.

Les maladies du système digestif présentent des symptômes similaires. La personne a des nausées, des ballonnements et de l'amertume apparaissent, comme c'est le cas pour la vésicule biliaire.

N'oubliez pas que l'identification et le traitement rapides des pathologies gastro-intestinales aideront à prévenir de multiples problèmes de santé graves, tels que le cancer.

La maladie peut être identifiée après un examen approfondi et une étude des analyses de sang et des résultats d’une échographie. Après tout, la pancréatite à un stade précoce présente des symptômes très similaires à ceux du diabète sucré. Initialement, la pancréatite se manifeste uniquement par des nausées et des vomissements.

Ensuite, une douleur apparaît du côté droit, une diarrhée et le poids commence à diminuer rapidement. Pour le traitement, des préparations enzymatiques et médicinales et un régime alimentaire sont utilisés.

6Infections intestinales

Les nausées surviennent lorsqu’une infection pénètre dans l’organisme et « s’installe » sur la muqueuse intestinale. Les principales manifestations sont une lourdeur au niveau de l'estomac et des intestins, se transformant en nausées et vomissements.

En achetant des champignons marinés à la main, en mangeant des conserves périmées et en oubliant de se laver les mains avant de manger, les gens courent le risque de contracter des infections intestinales. Dans le meilleur des cas, cela peut conduire à rester assis aux toilettes pendant de nombreuses heures. Au pire, des hospitalisations de longue durée, un handicap, voire la mort.

Les infections intestinales peuvent être appelées un groupe entier de maladies qui endommagent le tractus gastro-intestinal ou le système digestif dans son ensemble. Les agents pathogènes pénètrent par la bouche, généralement par la consommation d’aliments et d’eau contaminés. Il existe environ 25 types de maladies. Ceux-ci incluent le choléra, la salmonellose, la fièvre typhoïde et bien d'autres, et ils présentent tous un symptôme similaire : une personne a la nausée.

Depuis la bouche, les micro-organismes nuisibles pénètrent dans l'estomac, puis dans les intestins, où ils se multiplient intensément. La période d'incubation asymptomatique dure de 5 à 40 heures. Les infections intestinales font peur car elles provoquent une déshydratation. En conséquence, une insuffisance rénale ou d’autres pathologies graves peuvent survenir.

De tout ce qui précède, il résulte que les nausées, surtout si elles surviennent régulièrement et s'accompagnent d'autres symptômes, si elles apparaissent soudainement, peuvent être le signe de troubles et de pathologies très graves, dont certaines doivent être traitées immédiatement. Dès la première manifestation des symptômes, vous devez immédiatement vous rendre à l’hôpital. Seule une assistance hautement qualifiée permettra d'éviter les complications et les pathologies négatives. Il est particulièrement important de ne pas traiter soi-même les nausées et les vomissements chez les enfants.

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Des scientifiques anglais sont arrivés à des conclusions intéressantes en étudiant la réaction humaine à l'odorat. Ils croient que la plupart des réactions aux odeurs entourant une personne sont de nature associative. Tous les événements qui surviennent à différentes périodes de notre vie sont nécessairement accompagnés de certaines odeurs. En conséquence, elles sont associées à ces odeurs et sont mémorisées. Ces souvenirs, tant positifs que négatifs, capturés par le subconscient, peuvent se manifester tout au long de notre vie aux moments qui nous semblent les plus inopportuns ! Habituellement, dans de tels cas, ils disent : « Aujourd’hui, quelque chose m’a pris sans raison apparente. » Voici au moins un exemple.

Disons que vous avez été sévèrement puni lorsque vous étiez enfant et que vous avez éprouvé un profond ressentiment. A cette époque, il y avait un bouquet de lilas parfumés dans la pièce. Bien sûr, vous ne vous en souvenez pas, mais votre subconscient le sait, et donc le lilas, ou plutôt son odeur, est devenu fermement associé au ressentiment. Que se passe-t-il ensuite, disons, quelques années plus tard ? La présence de l'odeur du lilas peut instantanément, pour une raison inexplicable, gâcher votre humeur, que vous justifierez par n'importe quoi, sans en comprendre la raison. Vous pouvez être irritable, vous disputer, etc. Ou cet exemple. Vous avez été abandonné ou trompé par une femme qui portait un certain parfum. Si vous rencontrez plus tard une autre femme qui utilise le même parfum, vous ne lui ferez pas confiance, vous attendant à la tromperie et à la trahison.

Étant donné que tout stress s'accompagne le plus souvent d'une maladie ou en pose les bases, dans ce cas, une réaction à une odeur telle qu'une maladie soudaine ne peut être exclue. Ce sera déjà une maladie provoquée.

L’aromathérapie, lorsqu’elle est utilisée habilement, aide à libérer des émotions profondément cachées. Ceci est particulièrement important pour les maladies causées par des années d’émotions réprimées. Une fois libérés, la récupération commence. Le romarin, excellent stimulant de la mémoire, fait partie de ces arômes qui aident à soulager ce type de stress, important pour notre santé à long terme.

Toutes ces informations permettent d'expliquer l'effet que les substances aromatiques peuvent avoir sur notre comportement, et aussi de comprendre pourquoi certaines d'entre elles contribuent à développer l'intuition, la capacité d'anticiper les événements et la capacité de se concentrer sans provoquer de fatigue pendant une longue période.

Les scientifiques, ayant commencé à démêler les processus hormonaux et neurologiques complexes associés à l'odorat, prédisent désormais que dans un avenir proche, il sera possible de contrôler les performances, le comportement, l'humeur et les émotions des gens à l'aide d'arômes appropriés. Cela semble tout à fait fantastique, mais cela est néanmoins confirmé par des expériences.

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Profiter des odeurs est un cadeau formidable qui nous permet de sentir différentes odeurs. L'odorat est un processus physiologique tellement invisible que nous ne le remarquons pratiquement pas.

Mais parfois, un dysfonctionnement survient - une perturbation de ce processus physiologique, qui peut devenir une malédiction pour son propriétaire. Les troubles les plus courants sont : l’hyperosmie – un sens accru de l’odorat et l’hyposmie – une diminution du sens de l’odorat.

Chacune d'entre elles a ses propres causes : congénitales ou acquises.

Les troubles de l’odorat, dont les causes sont assez nombreuses, peuvent gâcher la vie d’une personne. Ils peuvent être quantitatifs et qualitatifs. L'hyperosmie et l'hyposmie, ainsi que l'anosmie - perte totale de l'odorat, sont assez courantes.

De plus, le trouble peut concerner une pathologie qualitative, qui se répartit selon les types suivants :

• La cacosmie est une sensation constante de mauvaise odeur.
• La dysosmie est une perception incorrecte de l'odorat.
• Parosmie - l'odeur se fait sentir même en l'absence de stimulus.

Un odorat accru est inhérent aux femmes. L'odorat des femmes est plus aiguisé que celui des hommes et peut devenir encore plus aigu pendant la grossesse.

L’odorat peut être altéré pour plusieurs raisons :

• Troubles congénitaux ;
• Inflammations dans le corps. Ainsi, l'hyposmie apparaît le plus souvent à la suite d'une rhinite, accompagnée d'un blocage des voies nasales ;
• Blessures ;
• Tumeurs ;
• La pollution de l'air;
• Utilisation de médicaments ;
• Déséquilibres hormonaux ;

Le traitement varie en fonction des causes du dysfonctionnement olfactif. Diverses méthodes thérapeutiques, leur timing et les médicaments utilisés dans le traitement sont prescrits.

L'hyperosmie se caractérise par le fait que toutes les odeurs deviennent très prononcées et accompagnent constamment la personne. Si pour les gens ordinaires, certaines odeurs sont totalement impossibles à distinguer, alors une personne atteinte de ce trouble peut les ressentir même à une distance considérable. Contrairement à la croyance selon laquelle ce « cadeau » plaît à son propriétaire, une telle perception peut ruiner considérablement la vie d’une personne. Les troubles qui accompagnent presque constamment l'hyperosmie comprennent les migraines, les étourdissements et les sensations douloureuses dans les sinus. Parfois, des changements se produisent dans le fonctionnement des organes internes, entraînant de graves conséquences.

La personne devient irritable et émotionnellement instable. Dans de rares cas, cela conduit à des troubles mentaux.

Il existe 2 types de dysfonctionnements olfactifs :

• Type respiratoire. On l'appelle aussi conducteur. Associé à des modifications des processus respiratoires lorsque le passage de l'air à travers la cavité nasale échoue. Cela peut être une conséquence de maladies récentes associées au nasopharynx.
• Type neurosensoriel. D'une autre manière, cela s'appelle perceptuel. Des problèmes surviennent dans les sections conductrices et centrales de l'analyseur olfactif. Cela peut inclure des changements dans les niveaux hormonaux, par exemple pendant la grossesse.

Le plus souvent, on peut remarquer que l'odorat est devenu plus aigu en raison de migraines, d'hystérie, de certaines maladies mentales et de lésions oncologiques du cerveau.

Certains médicaments peuvent augmenter la sensibilité de notre système olfactif.

L’augmentation de l’odorat pendant la grossesse est un phénomène courant. Le fait est que pendant cette période, une restructuration du corps de la femme se produit, le fond hormonal change, puisque la femme doit porter le fœtus. Une femme enceinte souffre d'hyperosmie partielle. Seules certaines odeurs deviennent plus évidentes : des odeurs très désagréables ou au contraire des odeurs aimées et chères au cœur. Les femmes enceintes doivent éviter les sources d’arômes forts : aliments épicés, cosmétiques parfumés, endroits très fréquentés. Si l'odeur devient irritante, la femme peut ressentir des vomissements et des étourdissements.

Tout d'abord, vous devez consulter un médecin afin qu'un diagnostic de haute qualité puisse être effectué en temps opportun. Le médecin doit procéder à un examen visuel à l'aide d'un miroir. Cette méthode permet d'examiner la largeur des sinus nasaux, la zone olfactive. Des tests olfactifs spéciaux sont également effectués. Dans certains cas, l’ORL traitant pourra vous orienter vers une consultation avec un psychiatre ou un neurologue.

Dans le processus de traitement et de diagnostic, il est très important de déterminer correctement la cause profonde. Ensuite, une thérapie réparatrice générale est prescrite, dont le but est de restaurer les fonctions de respiration et d'échange d'air dans les sinus, ou d'autres méthodes de traitement.

Si la cause de l'exacerbation de l'odorat est une instabilité mentale ou des problèmes neurologiques, le spécialiste sélectionne un schéma thérapeutique comprenant des médicaments graves affectant le contexte psycho-émotionnel. Dans ce cas, le traitement se déroule conjointement entre un ORL, un neurologue ou un psychiatre.

Dans certains cas, l’odorat peut être exacerbé en raison d’une production excessive d’hormones par la glande thyroïde. Une exposition à l'iode radioactif ou même une intervention chirurgicale peuvent alors être prescrites.

La médecine traditionnelle n'a pas non plus évité un trouble tel que l'hyperosmie. Il est basé sur l’utilisation de miel, d’herbes, d’écorces et de feuilles d’arbres. Il existe des recettes avec du sarrasin. L'efficacité de telles méthodes n'a pas été prouvée ; il s'agit probablement d'un effet placebo. La médecine traditionnelle repose sur des ingrédients naturels, mais peut nuire considérablement à la santé humaine. Par conséquent, vous devez le traiter avec une extrême prudence.

L’hyposmie, en revanche, est une condition dans laquelle l’odorat est affaibli. Souligner:

• L'hyposmie essentielle est un trouble focal de la zone du cerveau responsable de l'odorat. Se développe en raison de blessures et de tumeurs cérébrales, de perturbations du système nerveux, d'accidents vasculaires cérébraux ou de la maladie d'Alzheimer.
• L'hyposmie des récepteurs est un blocage de l'air vers les récepteurs olfactifs. L'air ne circule pas à cause d'un nez qui coule, chez les fumeurs, ainsi qu'à cause de blessures à la membrane muqueuse.

Le médecin traitant peut déterminer la présence d'hyposmie sur la base d'un diagnostic approfondi. Une fois le diagnostic posé, une radiographie du crâne est réalisée. L'ORL oriente également le patient vers d'autres spécialistes pour écarter certaines maladies : cancers, allergies, maladies neurologiques.

Si le patient présente une hyposmie de type récepteur, un traitement est prescrit pour améliorer l'état de la muqueuse. Arrêter de fumer est obligatoire.

Le type essentiel est plus difficile à traiter. La guérison est rare.

Si vous souffrez d'un trouble de l'odorat, qu'il s'agisse d'une hyperosmie ou d'une hyposmie, un spécialiste devra d'abord rechercher les origines de ce trouble. Un diagnostic correct est la clé d’un traitement approprié et d’un prompt rétablissement. Il vaut mieux ne pas essayer d'utiliser la médecine traditionnelle sans consulter au préalable un médecin.

L'odorat est l'un des 5 sens les plus importants de notre corps, qui nécessite une attention particulière et une intervention rapide en cas de perturbations du fonctionnement du système respiratoire.

Un odorat accru est appelé médicalement hyperosmie. Dans ce cas, même les odeurs faibles semblent très riches et intenses à une personne. Une forte réaction aux arômes est considérée comme une affection douloureuse et accompagne souvent certaines pathologies. Alors, à quoi est associée cette condition ?

L'analyseur olfactif est responsable de l'analyse et de la reconnaissance des arômes. Il contient un type particulier d’épithélium qui comprend différents types de cellules. Ceux-ci incluent les éléments de soutien, basaux et olfactifs.

Ainsi, les cellules olfactives sont localisées dans la structure de la muqueuse nasale. À leur surface se trouvent des cils olfactifs qui captent les molécules odorantes. Toutes les cellules sont attachées aux fibres nerveuses. Ils sont réunis en faisceaux spéciaux appelés axones.

Ces structures transmettent des impulsions à certaines zones du cerveau. Ils sont instantanément analysés. En déterminant les caractéristiques clés de l'odeur - intensité et qualité - sa classification est effectuée. L'arôme peut être agréable ou désagréable.

L’exacerbation des odeurs est appelée hyperosmie. Ce terme fait référence à une grande sensibilité aux arômes présents dans l’environnement. Si l'odorat d'une personne devient aigu, elle peut détecter et reconnaître même les odeurs les plus faibles.

Outre l’hyperosmie, il existe plusieurs autres types de perception des arômes. Ceux-ci incluent les éléments suivants :

• hyposmie - est une diminution du sens de l'odorat ;
• anosmie - dans ce cas, une personne n'est pas du tout capable de percevoir les arômes;
• cacosmie - dans laquelle le patient ressent constamment une puanteur;
• parosmie - implique une distorsion des informations reçues, qui est interprétée par les médecins comme une sorte d'hallucinations olfactives.

Les symptômes, les causes et les méthodes de traitement varient considérablement en fonction du tableau clinique. Pour choisir la thérapie optimale, vous devriez consulter un médecin qui procédera à un examen détaillé. En fonction de ses résultats, le spécialiste pourra choisir un traitement adéquat.

Causes d'un odorat accru

L’odorat est une sorte de frontière chargée de filtrer les odeurs provenant de l’extérieur. Si, pour une certaine raison, un échec survient à un moment donné, on observe le développement d'un dysfonctionnement olfactif.

Les principales raisons d’un odorat accru sont les suivantes :

Une situation dans laquelle une personne dit « Je sens fort » peut être déclenchée par l’utilisation à long terme de certains médicaments. Il s'agit notamment des amphétamines et des thiazidiques. Si vous excluez l'utilisation de tels moyens, vous pouvez restaurer votre odorat en peu de temps.

Parfois, les odeurs sont irritantes dans les troubles mentaux. L'hyperosmie peut être le premier signe de telles anomalies :

• schizophrénie;
• dépression;
• hystérie;
• neurasthénie.

Une forte augmentation de la sensibilité à divers arômes peut être le symptôme d'une pathologie chronique. Les principales maladies qui provoquent l’apparition de ce symptôme sont les suivantes :

• diabète;
• hépatite;
• Syndrome de Turner;
• L'hypothyroïdie est un goitre toxique diffus.

La sensibilité à toutes sortes d’arômes change considérablement au cours de la journée. Les médecins notent qu'il existe un niveau minimum de perception. Lorsqu'il est atteint, un certain niveau de molécules aromatiques provoque une réaction de l'analyseur.

Les hommes sont moins sensibles aux parfums. Ils ressentent très rarement un état dans lequel ils notent « Je réagis fortement aux odeurs ». Les représentants des personnes faibles subissent beaucoup plus souvent des fluctuations hormonales. Ils sont donc beaucoup plus sensibles à l’hyperosmie.

Les experts notent également que les enfants ont un seuil de perception des odeurs beaucoup plus bas que les adultes. Par conséquent, les bébés réagissent assez fortement à divers arômes et se plaignent beaucoup plus souvent d'odeurs désagréables ou piquantes.

Dans certaines situations, une sensation d'odorat accru apparaît pendant la grossesse. Cette condition est causée par des changements hormonaux qui se produisent dans le corps féminin. Après l’accouchement, l’équilibre se rétablit progressivement. Cela aide à éliminer complètement la sensibilité aiguë aux odeurs.

De plus, les réactions des femmes aux parfums peuvent changer considérablement tout au long du cycle menstruel. Cela est dû aux fluctuations normales de l’équilibre hormonal. Le plus souvent, une exacerbation de l'odorat est observée avant le début des règles. En outre, la cause de cette maladie peut être le début de l'ovulation.

Souvent, une sensibilité accrue aux arômes résulte de l’utilisation de contraceptifs oraux. En outre, un traitement hormonal peut être un facteur provoquant le développement de l'hyperosmie.

Tableau clinique (symptômes)

Avec le développement de l'hyperosmie, toutes les odeurs semblent très fortes et intenses. Une personne commence à sentir des arômes que d’autres personnes ayant un odorat normal ne peuvent pas percevoir. À première vue, de telles opportunités semblent encourageantes. Cependant, en réalité, tout n’est pas si simple.

En fait, l’hyperosmie entraîne souvent divers problèmes. Les principaux troubles comprennent les symptômes suivants :

• vertiges;
• mal de tête;
• douleur dans les sinus;
• instabilité psychologique;
• migraine;
• dysfonctionnement de certains organes;
• déviations psychiques.

Ainsi, au lieu de capacités uniques, une personne se retrouve dans un état déprimé et irritable. De nombreuses personnes atteintes de ce diagnostic éprouvent une envie irrésistible de se boucher le nez et de s’enfermer dans une pièce stérile.

Traitements traditionnels pour les odeurs accrues

Si votre odorat a augmenté, vous devez immédiatement contacter un oto-rhino-laryngologiste qualifié. Ce diagnostic est posé par un spécialiste sur la base d'un examen visuel à l'aide d'un miroir. Grâce à cela, il sera possible de déterminer la largeur de la zone olfactive. Des tests spécifiques sont également nécessaires pour déterminer le niveau d'odeur.

De plus, la consultation de spécialistes spécialisés est souvent nécessaire. Si une hyperosmie est suspectée, le patient doit être orienté vers un neurologue et un psychiatre.

1. Le traitement de cette affection est choisi en fonction du facteur provoquant, car l'exacerbation de l'odorat n'est pas une pathologie indépendante, mais seulement le symptôme d'une certaine maladie.
2. Si le développement de la maladie est provoqué par une lésion infectieuse du système respiratoire ou du nasopharynx, un traitement réparateur est indiqué. Il doit viser à normaliser les fonctions respiratoires et à améliorer la circulation de l'air dans les sinus. Les pathologies chroniques, telles que la sinusite ou les kystes, nécessitent un traitement conservateur ou une intervention chirurgicale.
3. Si le facteur provoquant est une instabilité émotionnelle ou des anomalies neurologiques, un traitement médicamenteux efficace est prescrit. Cela implique l'utilisation de sédatifs. Il peut également être nécessaire de recourir à des médicaments psychotropes. En plus de la thérapie médicamenteuse, des méthodes permettant d’influencer l’état psycho-émotionnel d’une personne sont souvent utilisées. Pour cela, vous devez contacter des neurologues et des psychiatres.

En cas de problèmes hormonaux – principalement d’hyperthyroïdie – un traitement approprié est indiqué. Le traitement conservateur consiste à utiliser des médicaments spéciaux qui aident à détruire les hormones produites par la glande thyroïde. L'approche radicale implique l'action de l'iode radioactif. Dans les situations difficiles, il n'est pas possible de se passer d'une intervention chirurgicale.

Pendant la grossesse, vous devez éviter tout contact avec des sources d'odeurs fortes.- utiliser de nouveaux produits cosmétiques, visiter des endroits bondés, manger des plats épicés, etc.

Si une hyperosmie sévère est observée, provoquant des douleurs, des migraines et d'autres manifestations graves, il est recommandé d'installer un blocus. A cet effet, une solution de novocaïne est injectée dans la cavité nasale. .

Avant d'effectuer ces manipulations, les muqueuses doivent être anesthésiées. La procédure est réalisée aussi bien en milieu hospitalier qu'en clinique. Mais dans tous les cas, dans la première demi-heure suivant l'utilisation de la solution, la personne doit rester sous la surveillance d'un médecin. Ceci est nécessaire en cas de développement d'une allergie ou d'une intolérance individuelle au médicament.

Remèdes populaires efficaces

De telles recettes doivent être utilisées en fonction du facteur provoquant l'apparition de ce symptôme. L'une des causes les plus courantes de pathologie est le goitre toxique diffus.

Dans cette situation, vous devez utiliser cette recette :

Les personnes qui décident d'utiliser des remèdes populaires doivent tenir compte du fait que cette tactique thérapeutique peut causer de graves dommages. Ainsi, il existe un risque de développer des allergies, une sensibilité accrue aux arômes ou, à l'inverse, une perte totale de l'odorat.

Parfois, les recettes traditionnelles provoquent des dommages au système digestif, des modifications inflammatoires du nasopharynx et d'autres modifications indésirables.

L'hyperosmie, ou odorat accru, est un trouble assez grave qui peut entraîner des symptômes désagréables. Pour faire face à cette condition, il est très important d’établir les raisons de son développement. Pour ce faire, vous devez effectuer un diagnostic détaillé. Sur la base de ses résultats, un médecin qualifié sera en mesure de sélectionner un traitement adéquat.

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Troubles de l'odorat

L'acuité de l'odorat chez les personnes en bonne santé varie considérablement, ce qui peut être dû à des facteurs locaux ou hormonaux, ainsi qu'à l'âge.

Les troubles olfactifs sont généralement divisés en quantitatifs et qualitatifs. Les pathologies quantitatives de l'odorat sont l'hyperosmie, l'hyposmie et l'anosmie. Hyperosmie- sensibilité accrue aux odeurs. Hyposmie- diminution de la capacité à sentir. Anosmie- perte totale de l'odorat. La pathologie qualitative de l'odorat est divisée en cacosmie, dysosmie et parosmie. Cacosmie- une sensation subjective d'odeur désagréable (généralement elle existe réellement), généralement provoquée par une pathologie organique. Dysosmie- perception déformée des odeurs. Parosmie- sensation olfactive en l'absence de stimulus. Les femmes, par rapport aux hommes, ont généralement un odorat plus aigu, qui devient encore plus aigu pendant la grossesse et l'ovulation. L'hyposmie progresse généralement progressivement avec le vieillissement et l'hyperosmie survient avec le jeûne, les nausées et l'obésité. Certains domaines professionnels, comme la parfumerie ou la cuisine, nécessitent un odorat très développé, généralement inné et non acquis par la formation.

Troubles quantitatifs de l'odorat.

Troubles congénitaux. Le syndrome de Kallmann est une combinaison d'hypogonadisme et d'anosmie, provoquée par un sous-développement des récepteurs olfactifs. La maladie est héritée de manière récessive.

Processus inflammatoires. En règle générale, la cause la plus fréquente de perte de l'odorat sont des modifications locales de la cavité nasale, en particulier un nez qui coule fréquemment, dans lequel le blocage des voies nasales provoque une hyposmie ou une anosmie passagère. D'autres types de rhinite s'accompagnent souvent d'un blocage passager des voies nasales et d'une hyposmie. Avec la rhinite allergique, une exacerbation saisonnière se produit avec une perte temporaire de l'odorat. S'il existe des polypes allergiques, qui surviennent généralement des deux côtés, la perte de l'odorat peut être prolongée, ce qui est également observé dans les cas de rhinite vasomotrice provoquée par l'utilisation prolongée de gouttes vasoconstrictrices locales. Avec la rhinite atrophique et le syndrome de Sjögren, la muqueuse nasale et l'épithélium olfactif ne fonctionnent pratiquement pas, de sorte que les patients ne connaissent pas la présence de croûtes nauséabondes qui se forment dans la cavité nasale. Lorsqu'ils souffrent de grippe, certaines zones de l'épithélium olfactif sont détruites puis régénérées, de sorte que les patients se plaignent souvent d'hyposmie. Henkin et coll. Des cas d'hyposmie irréversible après une grippe ont été décrits.

Blessures. Le neuroépithélium de l'organe olfactif peut être détruit par de nombreux produits chimiques, et l'hyposmie est fréquente chez les cocaïnomanes et chez les travailleurs exposés à des risques professionnels tels que les produits pétroliers, les métaux lourds et le formaldéhyde.

Les dommages mécaniques au nerf olfactif sont fréquents après un traumatisme crânien. Environ 40 % des patients ayant subi des lésions de la région frontale et occipitale et 4 % des patients présentant des fractures des os du visage souffrent d'anosmie post-traumatique. Dans ces cas, les fibres olfactives délicates sont déchirées au point de pénétration à travers la plaque criblée en raison d'un traumatisme facial ou d'une commotion cérébrale aiguë due à un traumatisme de la région occipitale.

Les blessures locales au nez s'accompagnent souvent d'une anosmie passagère ; après la disparition de l'œdème local, l'odorat est restauré. Les opérations planifiées sur la cavité nasale s'accompagnent rarement d'anosmie et d'hyposmie.

Tumeurs. Les tumeurs de la cavité nasale et des sinus paranasaux provoquent un blocage progressif des voies nasales et une perte de l'odorat, et certaines tumeurs rares de la cavité nasale provenant de la zone des récepteurs olfactifs, comme l'esthésioneuroblastome, peuvent causer des problèmes de sens de odeur sans bloquer les voies nasales.

Les tumeurs intracrâniennes peuvent comprimer ou envahir le tractus olfactif. Les ostéomes médians, les méningiomes du sillon olfactif et de la région sphénoïde, les tumeurs de la région du chiasma optique et du lobe frontal du cerveau peuvent provoquer une diminution de l'odorat due à la compression du bulbe olfactif.

Autres raisons. La pollution de l’air sur le lieu de travail, comme les vapeurs de soufre ou la fumée de tabac, peut provoquer un gonflement nasal et une hyposmie secondaire. Certains médicaments utilisés pour traiter des maladies d'autres organes, notamment les antihypertenseurs, peuvent provoquer des réactions vasomotrices au niveau de la cavité nasale. Ces réactions sont réversibles et leur disparition après l'arrêt du médicament confirme généralement le diagnostic. De nombreuses maladies systémiques s'accompagnent d'une altération de l'odorat. Dans la maladie d'Addison et la mucoviscidose non traitées, l'hyperosmie est relativement rare et constitue une découverte fortuite. L'hyposmie est beaucoup plus fréquente et est souvent observée avec des troubles hormonaux, par exemple avec l'hypogonadisme, l'hypothyroïdie et le diabète sucré, après une hypophysectomie, avec une insuffisance rénale et des carences en vitamines.

Troubles qualitatifs de l'odorat. La cacosmie est un symptôme courant de la sinusite, de l'inflammation du vestibule nasal, des tumeurs des sinus paranasaux, du granulome médian et de la rhinite infectieuse. Des médicaments tels que la tétracycline, la pénicillamine et le chloramphénicol peuvent provoquer une parosmie. Par conséquent, lors de l'examen d'un patient présentant une perte d'odorat, vous devez toujours lui poser des questions sur les médicaments qu'il prend.

La pathologie des structures cérébrales profondes peut s'accompagner de symptômes olfactifs. Les crises d'épilepsie du lobe temporal peuvent être précédées d'une aura olfactive sous forme de parosmie ou d'hyposmie agréable ou désagréable. En cas de commotion cérébrale ou d'ecchymoses au cerveau, le sens de l'odorat peut être altéré ; le mécanisme de ce processus n'est pas clair. De nombreuses maladies non liées à la cavité nasale et au crâne peuvent également provoquer des troubles olfactifs ; elles sont répertoriées dans le tableau. Malheureusement, même après un examen très minutieux, les causes de certains troubles de l’odorat restent floues.

Causes des troubles de l'odorat non liés aux maladies de la cavité nasale et aux processus organiques intracrâniens

Psychogène	États dépressifs
	Schizophrénie
	Stimulation
Médicaments	Amphétamines
	Lévodopa
	Médicaments thiazidiques
Maladies iatrogènes	État après laryngectomie
	Hépatite Carence en vitamine A
	Hypogonadisme chez la femme
	Syndrome de Kallmann (eunuchoïdie hypogonadotrope congénitale)
	Syndrome de Ternépa
	Dysautonomie familiale
	Diabète
	Hypothyroïdie
	Pseudohylerparathyroïdie

Troubles du goût

Anomalies de goût, appelé dysgueusie, sont divisés en agueusie, hypogueusie, hypogueusie dissociée, parageusie et phantageusie. Agueusie- perte d'un des sens fondamentaux du goût. Dysgueusie- affaiblissement des sensations gustatives. L’affaiblissement d’une seule des sensations gustatives de base est appelé hypogueusie dissociée. Parageusie appelé la perception erronée d'une sensation gustative au lieu d'une autre. Fantaisie- la présence d'un goût pathologique, généralement métallique, dans la bouche, qui est le plus souvent un effet secondaire de la prise de médicaments.

L’apparition d’anomalies dans le sens du goût d’une personne est influencée par de nombreux facteurs locaux dans la cavité buccale. L'éclat des sensations gustatives diminue en raison de l'atrophie des papilles gustatives avec le vieillissement ; ce processus est accéléré par un tabagisme excessif, la prise d'irritants ou des blessures. Tout processus pathologique affectant les organes de la cavité buccale, perturbant la sécrétion de salive ou endommageant les papilles gustatives provoque des troubles du goût. Les troubles du goût sont souvent dus à des maladies génétiques, hormonales et métaboliques. Une mauvaise alimentation et l'abus de drogues ou de drogues s'accompagnent souvent de troubles du goût.
Une langue épaissie et enduite est souvent à l’origine d’une hypogueusie. La cause d'une langue enduite peut être une respiration par la bouche, une gastrite ou une déshydratation. Chez les personnes âgées, la surface de la langue s’épaissit en raison d’une diminution de la salivation.

Les zones des papilles gustatives peuvent être obstruées en raison du syndrome de la langue poilue ou lors du remplacement de nouvelles prothèses maxillaires. Des troubles transitoires du goût surviennent avec le lichen plan, le muguet, les infections des amygdales et du pharynx.

La glossite s'accompagne souvent de troubles du goût. Par exemple, une langue rouge et lisse avec des papilles gustatives lissées est observée dans l'anémie ferriprive et le syndrome de Plummer-Vinson. La glossite avec pellagre, ainsi qu'une langue rouge et charnue avec une carence en vitamine A provoquent également des troubles du goût. La même chose se produit avec un traitement à long terme avec des antibiotiques en cas de surinfection fongique, ainsi qu'avec des brûlures de la langue avec des liquides chauds. L'irradiation ionisante de la cavité buccale provoque une sécheresse de la membrane muqueuse en raison de lésions des glandes salivaires et des papilles gustatives ; Après la radiothérapie, la salivation et les sensations gustatives sont restaurées très lentement et souvent pas complètement.

Les interventions chirurgicales ou les lésions des paires VII et IX de nerfs crâniens peuvent endommager les voies afférentes du goût. Par exemple, une blessure à la corde tympanique lors d’une intervention chirurgicale provoque un goût métallique dans la bouche, qui disparaît progressivement.
Les patients atteints du syndrome de Ramsay Junta (herpès oticus) ou de paralysie de Bell peuvent se plaindre d'une diminution du sens du goût. Le névrome de l'acoustique peut initialement s'accompagner uniquement d'une perte du goût du côté correspondant, et une perte auditive et une paralysie faciale se développent plus tard. Lors de l'examen de patients atteints de paralysie du nerf facial, l'étude des sensations gustatives fournit des informations essentielles : d'une part, sur la topographie de l'atteinte (une diminution des sensations gustatives est observée lorsque la partie du tronc nerveux qui comprend la corde tympanique est endommagée) ; deuxièmement, sur son étiologie (si un goût métallique apparaît dans la bouche 48 heures avant le développement d'une paralysie faciale, alors la lésion est causée par une infection virale) ; troisièmement, sur le pronostic de la maladie (la restauration des seuils gustatifs indique que les fonctions motrices seront bientôt restaurées).

Dans la dysautonomie familiale (syndrome de Riley-Day), la cause de l'agueusie est l'absence de papilles gustatives fongiformes et de papilles entourées d'une tige. Les maladies métaboliques et les endocrinopathies s'accompagnent souvent de troubles du goût. Les patients atteints d'hypothyroïdie présentent une diminution de la sévérité des sensations gustatives, et avec l'hyperthyroïdie, les patients présentent une légère exacerbation des sensations gustatives ; après un traitement adéquat, ces symptômes régressent. Les patients diabétiques peuvent présenter une diminution des quatre sens fondamentaux du goût, probablement associée au développement d'une neuropathie périphérique et plus prononcée en cas de diabète décompensé associé à des complications dégénératives. En cas d'insuffisance surrénalienne (maladie d'Addison), il existe une exacerbation significative du goût, qui se normalise après le début du traitement hormonal substitutif. En règle générale, la sévérité des sensations gustatives est directement proportionnelle au niveau d'hormones sexuelles féminines, cependant, les tumeurs surrénales virilisantes productrices de testostérone provoquent une hypertrophie des papilles gustatives et une exacerbation du goût.

De nombreux médicaments provoquent une sensation gustative anormale en raison de mécanismes inconnus. Il est possible qu’il y ait à la fois un effet direct sur les papilles gustatives et un effet indirect sur les centres corticaux du goût. Un effet secondaire courant du traitement médicamenteux est la phantageusie avec un goût métallique dans la bouche et une diminution de la sensibilité aux sucreries. L'utilisation fréquente du médicament peut entraîner la progression d'une hypogueusie dissociée jusqu'à l'agueusie. Les médicaments qui provoquent des modifications du goût comprennent les antibiotiques (céfamandole, tétracycline, éthambutol), les antifongiques, les médicaments à base d'or, la pénicillamine, la lévodopa, le carbonate de lithium et les agents cytotoxiques.