Inflammation de la vésicule biliaire : symptômes, diagnostic et traitement rapides. Inflammation de la vésicule biliaire : symptômes et traitement

La cholécystite ou inflammation de la vésicule biliaire s'accompagne de symptômes caractéristiques - une douleur dans l'hypocondre droit, se propageant à la surface du bras et à la clavicule. La maladie s'accompagne de nausées, de vomissements, de diarrhée et de ballonnements.

Le traitement de la maladie nécessite de suivre un régime, de suivre des procédures physiothérapeutiques et de prendre divers groupes de médicaments. L'intervention chirurgicale est réalisée selon les indications.

Symptômes de l'inflammation de la vésicule biliaire

Le tableau clinique dépend en grande partie du type de pathologie actuel.

Forme aiguë de cholécystite

Environ 95 % de tous les cas sont dus à un blocage des conduits par des calculs, ce qui contribue à l'accumulation de bile. Dans ce contexte, de graves dommages aux parois de l'organe se produisent.

Symptômes d'une inflammation aiguë :

• La colique biliaire est une douleur aiguë dans l'hypocondre droit, s'étendant à la partie épigastrique, s'étendant sous l'omoplate.
• Nausées, vomissements - le contenu des masses peut inclure de la bile.
• Fièvre légère (37,1-38,0 °C).

L'état du patient s'améliore deux à trois jours après le début de la maladie, à condition qu'il n'y ait pas de complications associées, par exemple une implication du foie dans le processus inflammatoire. La récupération se produit en moyenne en une semaine.

Cholécystite catarrhale

La pathologie est une forme aiguë d'inflammation de la vésicule biliaire, provoquée par la présence de calculs dans sa cavité.

Les médecins appellent les signes de son développement :

• Douleur intense et continue dans l'hypocondre droit et la zone épigastrique, s'étendant à l'omoplate, au bas du dos, au cou et à la ceinture scapulaire.
• Vomissements qui n'apportent pas de soulagement avec des inclusions du contenu duodénal - mucus, particules d'aliments digérés, bile.
• Fièvre légère.
• Tachycardie et hypertension artérielle.

Le développement de la forme catarrhale est indiqué par le symptôme d'Ortner - l'apparition d'une douleur lors du tapotement de l'arc costal droit, son intensification lors de la palpation de l'organe sur fond de respiration profonde.

Cholécystite phlegmoneuse

Une évolution sévère est typique de cette forme de pathologie. Signes d'inflammation :

• Douleur intense localisée dans l'hypocondre droit, s'intensifiant avec les changements de position du corps et la respiration profonde.
• Faiblesse générale.
• La température monte à 39 °C.
• Manque d'appétit.
• Frissons, nausées.
• Vomissements répétés et non soulagés.
• Le signe d'Ortner.

Un test sanguin montre une augmentation du taux de leucocytes. Il y a une augmentation de la taille de la vésicule biliaire et un épaississement des parois.

Cholécystite gangreneuse

La maladie est une complication de la forme phlegmoneuse de l'inflammation. Le tableau clinique sera le suivant :

• Les symptômes d'intoxication générale du corps sont une faiblesse, des sueurs et de la fièvre.
• Tachycardie.
• Langue sèche.
• Parésie intestinale.
• Ballonnements.
• Respiration rapide et superficielle.

À la palpation, la tension musculaire de la paroi abdominale antérieure est déterminée.

Cholécystite chronique

La pathologie se présente comme une maladie indépendante. Accompagné des symptômes suivants :

• Douleur sourde et douloureuse dans l'hypocondre droit, s'aggravant après des aliments gras et frits.
• Vomissements – la masse contient de la bile.
• Syndrome du sel.
• Goût amer en bouche, mêmes éructations.
• La peau qui gratte.
• La jaunisse est causée par une augmentation à court terme de la bilirubine.
• Augmentation de la température corporelle, frissons.
• Problèmes de sommeil.

Ces symptômes chez les femmes peuvent s'intensifier avant les règles. 2 à 10 jours avant le début des saignements, des maux de tête, un gonflement et des changements soudains d'humeur apparaissent.

Causes de la cholécystite

Le processus inflammatoire se forme à la suite de la pénétration de micro-organismes pathologiques dans la vésicule biliaire - Escherichia coli, staphylocoques.

La cholécystite se développe également pour d'autres raisons non infectieuses. Ceux-ci sont:

• Altération de la motilité des voies biliaires.
• Mauvaise alimentation.
• Pathologie des calculs biliaires.
• Diabète sucré – toutes formes.
• Obésité, mode de vie sédentaire.
• Déséquilibre hormonal.
• Œsophagite par reflux.
• Prédisposition héréditaire.
• Malformations congénitales de la structure des organes.

La violation du régime alimentaire recommandé est souvent un facteur provoquant.

Diagnostic précis

Pour confirmer la maladie, le patient se voit prescrire des tests :

• Prise de sang générale et prolongée.
• Détermination du taux de sucre.
• Examen de l'urine, des selles, de la bile.
• Détection de la giardiase.

De plus, des techniques instrumentales sont prescrites :

• Échographie des organes abdominaux.
• Sondage duodénal.
• Radiologie.
• Œsophagogastroduodénoscopie.
• Électrocardiogramme.
• CT, IRM (imagerie informatique et par résonance magnétique).

PREMIERS SECOURS

Lorsque le développement de la cholécystite est provoqué par des souches bactériennes qui ne répondent pas aux antibiotiques, le traitement est effectué avec des médicaments antimicrobiens combinés des groupes des sulfamides et des nitrofuranes.

Le traitement de l'inflammation implique également la prise des médicaments suivants :

• Antispasmodiques, analgésiques - pour soulager la douleur.
• Prokinétique – stimulation du mouvement moteur de l’organe.
• Litholytiques - indiqués pour l'inflammation calculeuse.
• Les médicaments cholérétiques sont prescrits en dehors de la période d'exacerbation.
• Hépatoprotecteurs – améliorent l’écoulement de la bile, rétablissent les fonctions hépatiques altérées.
• Enzymes digestives.

De plus, des comprimés à effet sédatif (calmant) sont prescrits.

Chirurgie

L’ablation de la vessie n’entraîne pas de détérioration significative de la qualité de vie du patient. Le foie continue de produire des sécrétions. Mais maintenant, il pénètre directement dans la lumière du duodénum.

Après résection de la vésicule biliaire, le patient peut développer un syndrome postcholécystectomie. Au cours des premiers mois, des selles molles fréquentes sont observées. Plus tard, l'état revient à la normale, mais chez environ 1 % des patients opérés, le problème persiste à vie.

Pour prévenir le développement de la diarrhée, il est nécessaire de revoir son alimentation. Il est nécessaire d’éliminer complètement les produits laitiers et d’augmenter le pourcentage d’aliments riches en fibres.

Remèdes populaires

La forme chronique de cholécystite peut être traitée avec des herbes médicinales, tout en continuant à prendre les médicaments précédemment prescrits. Il est recommandé de consulter au préalable votre médecin.

Parmi les recettes folkloriques, les suivantes ont reçu des critiques positives :

• Infusez des feuilles de sauge hachées (2 cuillères à café) avec de l'eau bouillante (400 ml). Laisser poser 35 minutes, filtrer. Boire 1 cuillère à soupe. l. toutes les 2 heures.
• Les fleurs d'immortelle (30 g), l'achillée millefeuille (20 g), l'absinthe (20 g), les fruits de fenouil ou d'aneth (20 g), la menthe (20 g) hachent soigneusement et mélangent. 2 c. versez de l'eau froide sur la collection et laissez reposer toute la nuit. Boire un tiers de verre avant les repas.
• Prenez de la racine de pissenlit, de la potentille (4 parties chacune), de la fleur de tanaisie (2 parties), de la feuille de menthe (2 parties), de l'herbe de chélidoine (1 partie). Infusez 1 cuillère du mélange avec de l'eau bouillante (200 ml). Laisser poser une demi-heure, filtrer. Boire ¼ de verre trois fois par jour 20 minutes avant les repas.
• Infusez le rhizome de calamus écrasé (1 cuillère à café) avec de l'eau bouillante (200 ml). Laissez reposer et retirez les sédiments. Schéma : 100 ml quatre fois par jour.

Régime

Organiser une bonne nutrition est la principale direction du traitement de la cholécystite. Sa tâche est de normaliser la production de bile et son évacuation rapide de la cavité vésicale. Des petits repas sont recommandés : jusqu'à 6 fois par jour en petites portions, ce qui facilitera une selle de qualité.

Afin de ne pas provoquer une exacerbation de la pathologie, sont totalement exclus du menu :

• Produits au goût aigre.
• Plats chauds et froids.
• Marinades, viandes fumées, épices.

Dans la journée, il est important de boire au moins 2 litres d'eau, ce qui permet de maintenir le niveau requis de propriétés rhéologiques de la bile, améliore son évacuation de la vessie et évite la stagnation.

• Jus de baies et de fruits – pré-dilués.
• Eaux minérales sans gaz.
• Infusion d'églantier.
• Thé additionné de lait.

Évitez les aliments qui stimulent la production de bile dans votre alimentation :

• Frit, gras, goût épicé.
• Des soupes riches.

Il vaut mieux privilégier les plats bouillis et mijotés, des soupes de légumes, ainsi que des bouillies, des ragoûts et des puddings. Les produits laitiers et laitiers fermentés à faible teneur en matières grasses sont autorisés. Les œufs ne peuvent être consommés que cuits ou en omelette (à la vapeur).

• Café et cacao.
• Chocolat chaud.

Inflammation chez les femmes enceintes

Les signes d'exacerbation de la cholécystite rappellent à bien des égards la toxicose typique de la gestation, et les femmes enceintes expliquent les sensations douloureuses par les coups de pied de l'enfant. C'est pourquoi ils consultent un médecin en cas d'inflammation aiguë, lorsque le syndrome douloureux atteint son apogée.

Les signes typiques sont :

• Brûlures d'estomac, éructations amères.
• Crises de nausées se terminant par une vidange de l'estomac.
• Augmentation de la salivation.
• Douleur au côté droit qui survient après avoir mangé des cornichons ou des aliments frits.

L'exacerbation de la cholécystite provoque une toxicose à long terme : une femme éprouve des symptômes désagréables jusqu'à 30 semaines.

Le plus souvent, le développement de l'inflammation est caractéristique de la seconde moitié de la grossesse, qui s'explique par la pression de l'utérus hypertrophié sur les organes internes. La vésicule biliaire se pince, parfois se tord, ce qui entraîne une perturbation de ses fonctions.

Un changement des niveaux hormonaux peut provoquer une crise de cholécystite. Les enzymes produites par le foie peuvent provoquer une atonie de la vessie, qui s'accompagne également d'une stagnation de la bile.

Une étape importante dans le traitement de la cholécystite qui se développe pendant la grossesse est le respect d'une routine quotidienne et de principes diététiques.

Complication et pronostic

Si l'inflammation n'est pas éliminée, des conséquences dangereuses ne peuvent être exclues.. En plus de la cholécystite, le patient peut commencer à développer des pathologies telles que la pancréatite, l'hépatite et la cholangite.

Les maladies de la vésicule biliaire peuvent provoquer la formation de calculs de différentes tailles dans la cavité de l'organe.

Sous la forme calculeuse, provoquée par un blocage des voies biliaires, le patient développe un ictère sous-hépatique et une cholestase ultérieure.

Les complications fréquentes de l’inflammation comprennent :

• Hydropisie.
• La violation de l'intégrité des parois de la vessie est une affection grave qui ne peut être traitée.

Le pronostic de la cholécystite simple est favorable. Les formes calculatrices de pathologie deviennent difficiles à éliminer.

L'inflammation chronique peut être transférée au stade de rémission stable, y compris à vie. Ceci est réalisé en suivant un régime et en prenant tous les médicaments prescrits.

Une évolution défavorable de la maladie est possible avec une cholécystite purulente et de nombreuses pierres. Dans ce cas, le seul traitement disponible est l’ablation de l’organe.

Prévention des maladies

Prévenir le développement de la cholécystite est une tâche tout à fait réalisable. Pour ce faire, il faudra éliminer de la vie d’une personne tous les facteurs qui provoquent la formation d’une pathologie.

L'inflammation des parois de la vésicule biliaire est appelée cholécystite. La maladie est considérée comme l'une des pathologies les plus courantes parmi les autres pathologies des organes localisés dans la cavité abdominale. Selon les statistiques, environ 2 personnes sur dix ont des antécédents de cette maladie. Les femmes tombent malades plusieurs fois plus souvent.

Qu'est-ce que la vésicule biliaire ? Il s'agit d'un organe musculaire creux, de petite taille, en forme de sac, adjacent au foie et qui constitue le lieu de stockage de la bile constamment sécrétée par le foie. Lorsqu'une personne mange de la nourriture, les parois de la vessie se contractent et libèrent une partie de la bile dans la lumière du duodénum. L’une des fonctions de la bile est l’émulsification des graisses.

Causes de l'inflammation de la vésicule biliaire

Très souvent, la maladie est précédée des modifications suivantes dans l'organe :

• dyskinésie de type hypertonique ou hypotonique ;
• formation de sable et/ou de pierres.

Les facteurs suivants contribuent à la maladie :

• mauvaise alimentation;
• restriction de l'activité physique;
• stress constant;
• certaines maladies endocriniennes ;
• changements hormonaux chez les femmes pendant la grossesse ou la prise de médicaments hormonaux comme contraceptifs.

Classification de la cholécystite

En fonction de la présence de calculs, la cholécystite peut être acalculeuse et calculeuse (c'est-à-dire avec formation de calculs).

Le mécanisme du processus pathologique comporte plusieurs phases :

1. Déficience motrice, qui s'accompagne d'une stagnation de la bile dans la cavité de la vessie. La dyskinésie peut être de type hypotonique, lorsque la vésicule biliaire est « paresseuse » et se contracte mal. En conséquence, la bile stagne, ce qui constitue une condition favorable à la formation de sable et de cailloux. Avec les dyskinésies de type hypertonique, la couche musculaire de la vésicule biliaire est en hypertonie (tension constante), ce qui entraîne également une altération de l'évacuation de la bile et une congestion.
2. Attachement du processus inflammatoire, dans le contexte duquel la cholécystite se forme d'abord sans sable ni cailloux.
3. Lithiase biliaire ou cholécystite calculeuse - à la suite des deux processus ci-dessus.

Symptômes et évolution de la maladie

La maladie peut avoir une évolution aiguë et chronique. La cholécystite aiguë sans formation de calculs est la plus favorable en termes de pronostic de santé.

Cela n’arrive pas souvent et, avec un traitement approprié, aboutit à une santé absolue. Fondamentalement, les spécialistes doivent s'occuper de la cholécystite calculeuse. Ses symptômes, dans la plupart des cas sans méthodes d'examen supplémentaires, indiquent la maladie. Pendant la période d'exacerbation dans les cas de cholécystite avec et sans calculs, une douleur intense survient dans la zone où se trouve le foie (du côté droit). Il peut être de nature encerclante, irradiant jusqu'à l'omoplate, mais sa source reste néanmoins le lieu de projection de la vésicule biliaire. Parallèlement à la douleur, l'appétit disparaît, une sensation de nausée et parfois des vomissements surviennent.

La température corporelle (pas toujours) peut atteindre des valeurs subfébriles (37-38 degrés) ou moins souvent fébriles (38-39 degrés). Il y a des flatulences et une rétention des selles. Lors d'une exacerbation, le processus inflammatoire peut affecter d'autres organes du tractus gastro-intestinal. Le pancréas est souvent touché par la maladie.

Les conditions dangereuses qui surviennent dans le contexte d'une cholécystite aiguë et conduisent à une hospitalisation d'urgence sont la péritonite, la pancréatite et l'abcès du foie.

La cholécystite chronique peut survenir dans le contexte d'une maladie aiguë ou se développer progressivement dès l'enfance. Erreurs nutritionnelles, composition irrationnelle des aliments, intervalles importants entre les repas - tout cela conduit progressivement à une dyskinésie, puis à une cholécystite chronique. La maladie chronique s'accompagne d'une alternance de périodes de rémission et d'exacerbation. Erreurs d'alimentation, stress, alcool, exacerbation de maladies chroniques, etc. contribuent à « réveiller » les symptômes de la maladie.

Le signe le plus évident de la cholécystite est la douleur. Son épicentre est situé dans l'hypocondre droit. Parfois, il irradie vers le haut de l'abdomen. A la douleur s'ajoute une sensation de brûlure et de lourdeur.

Une attaque réduit les performances, aggrave considérablement le bien-être général et provoque des souffrances évidentes. En règle générale, la douleur survient la nuit. DANS Dans certains cas, la douleur peut être localisée non seulement dans l'hypocondre droit, mais également dans la région cardiaque. Dans ce cas, on parle de syndrome cholécystocardique.

Pourquoi la sensation de nausée apparaît-elle ? Cette condition est associée à une violation du tonus musculaire de la vessie, ainsi qu'à une inflammation concomitante du pancréas et du duodénum. Un autre symptôme fréquent est l’amertume dans la bouche.

Diagnostique

En plus des symptômes, des méthodes de recherche supplémentaires permettent de clarifier le diagnostic. Une prise de sang générale révèle des signes d'inflammation. Lors d'un test sanguin biochimique pour la cholécystite calculeuse, une augmentation de la bilirubine totale est probable. L'examen microscopique de la bile aidera à identifier les protozoaires (par exemple, Giardia) susceptibles de provoquer une inflammation.

Parmi les méthodes de recherche instrumentales, l'échographie est la plus souvent prescrite. Avec son aide, l'épaisseur des parois de la vessie, la consistance de la bile, sa déformation et la présence de substances étrangères (sable, cailloux) sont déterminées. L'intubation duodénale est utilisée un peu moins fréquemment. Grâce à cette méthode, des portions de bile sont prélevées et examinées. De plus, la contractilité de la vessie, la présence d'inflammation, etc. sont déterminées parmi les méthodes modernes, pour clarifier le diagnostic, la tomodensitométrie est prescrite.

La cholécystite aiguë sans calculs est traitée par un thérapeute ou un gastro-entérologue. Un chirurgien traite la cholécystite calculeuse.

Complications

Si la maladie n'est pas traitée, les complications suivantes sont probables tôt ou tard :

• cholangite - inflammation non seulement de la vessie, mais également des voies biliaires ;
• implication d'autres organes abdominaux dans le processus pathologique;
• rupture des parois de la vessie avec développement d'une péritonite;
• inflammation du tissu hépatique;
• blocage des conduits avec des pierres, etc.

Certaines des complications ci-dessus mettent la vie en danger.

Traitement ou retrait ? Qu’est-ce que la cholécystectomie laparoscopique ?

Le traitement de la maladie dépend en grande partie de la présence ou de l'absence de calculs dans la vessie.

1. L'inflammation est éliminée à l'aide de médicaments antibactériens dont le choix est déterminé par le médecin.
2. Les analgésiques (Baralgin), les antispasmodiques (No-shpa), etc. aident à éliminer la douleur.
3. S'il n'y a pas de calculs dans la vessie et que la cause de la cholécystite est associée à une hypotension des muscles de la vessie, des médicaments ayant des propriétés cholérétiques (Allohol) sont prescrits.
4. Les eaux minérales et diverses formes médicinales d'herbes (tanaisie, immortelle, soie de maïs, églantier, etc.) aident à réduire la viscosité de la bile.
5. Le tubage va permettre d’améliorer l’évacuation de la bile. Cette procédure ne peut être effectuée plus d'une fois par semaine. Le matin, à jeun, vous devez boire un verre d'eau minérale chauffée à 40 degrés, auquel vous devez ajouter une cuillère à soupe de xylitol. Dans ce cas, vous devez vous allonger sur le côté droit avec un coussin chauffant. Il est recommandé de rester dans cette position pendant une heure. Vous ne pouvez manger qu'une heure et demie après l'intervention.
6. Les hépatoprotecteurs et les agents cholérétiques aideront à normaliser la fonction de sécrétion biliaire.

Si l'examen révèle une cholécystolithiase ou une cholécystite calculeuse chronique (les deux diagnostics sont associés à la présence de calculs biliaires), alors au lieu d'un traitement thérapeutique, le patient subit une intervention chirurgicale. L'opération est réalisée sous anesthésie générale, au cours de laquelle la vésicule biliaire est retirée.

L'un des moyens d'enlever la vésicule biliaire est la cholécystectomie laparoscopique. , pratiquée en Russie depuis 1991. Cette méthode présente de nombreux avantages par rapport à la laparotomie conventionnelle (dissection de la paroi abdominale antérieure), à ​​savoir :
- la durée du séjour du patient à l'hôpital après l'intervention chirurgicale est réduite ;
- la capacité de travailler est rétablie plus rapidement ;
- après cicatrisation de petites incisions, des cicatrices quasi invisibles subsistent ;
- la fréquence des complications postopératoires est significativement réduite.

Que se passe-t-il après la chirurgie ? La bile continue d'être sécrétée et pénètre directement dans la lumière du duodénum.

Régime

Outre les médicaments, une importance particulière est accordée à la nutrition thérapeutique. Lors d'une exacerbation, il est recommandé de manger des aliments chauds et semi-liquides en petites portions. Les aliments et boissons autorisés comprennent : le thé faible, les jus de fruits, la gelée, la purée de légumes, le porridge, les viandes maigres bouillies et en purée. Sont exclus les aliments marqués « F » : gras, frits et jaunes.

Dès que les symptômes s'atténuent un peu, il est permis d'organiser des jours de jeûne une fois par semaine, par exemple caillé-kéfir, riz, etc. Les autres jours, le régime Pevzner n°5 est recommandé.

Les produits autorisés comprennent :

• produits laitiers faibles en gras;
• viande et poisson faibles en gras;
• légumes et fruits;
• bouillie;
• plats sucrés;
• les pâtisseries d'hier.

Il est recommandé de cuire à la vapeur, de cuire ou de faire bouillir les produits. Il est recommandé d'en consommer au moins 5 à 6 petites portions par jour. De grands intervalles de temps entre les repas entraînent une stagnation de la bile et une provocation d'une crise.

Exclure du régime :

• nourriture frit;
• viandes et poissons gras;
• produits laitiers riches en matières grasses;
• produits de boulangerie frais;
• boissons froides;
• plats épicés à base de poivre, d'oignon, d'ail ;
• boissons alcoolisées.

La prévention

La prévention primaire (prévenir l'apparition d'une maladie pour la première fois) vise à prévenir le stress, à respecter les règles d'un mode de vie sain, à une alimentation rationnelle, à prévenir les maladies infectieuses et à éliminer en temps opportun les foyers d'infection. La prévention secondaire (visant à prévenir les exacerbations) consiste à suivre un régime. Les patients atteints de cholécystite sont inscrits au dispensaire et subissent un examen annuel.

L'une des pathologies les plus courantes du système digestif est la cholécystite, ou processus inflammatoire de la vésicule biliaire. La maladie est d'origine infectieuse-inflammatoire ; les causes profondes de son développement résident souvent dans la flore opportuniste qui a envahi la vésicule biliaire. La cholécystite en gastro-entérologie est considérée comme une maladie insidieuse en raison de son tableau clinique non spécifique et multiforme. Les femmes de plus de 40 ans sont à risque ; chez les hommes, l'inflammation de la vésicule biliaire est diagnostiquée deux fois moins souvent.

Le processus inflammatoire de la vésicule biliaire peut survenir sous des formes aiguës et chroniques, mais la cholécystite chronique est plus fréquente. Parmi les cholécystites, la cholécystite calculeuse est particulièrement courante - un type d'inflammation associé à la formation de calculs dans la vessie et les conduits. Il existe une forme de pathologie non compliquée par les conglomérats - la cholécystite acalculeuse.

Facteurs de risque

L'inflammation de la vésicule biliaire est souvent due à une infection de l'organe par des micro-organismes nuisibles dans le contexte d'une immunité affaiblie et de la présence de maladies sous-jacentes. Le facteur héréditaire joue un rôle important dans la formation de la prédisposition à la cholécystite.

Pour déclencher un processus inflammatoire actif, une exposition à des facteurs négatifs concomitants est nécessaire :

• stagnation de la bile due au blocage des voies biliaires, dyskinésie;
• processus infectieux aigus dans le corps;
• prolapsus du tube digestif;
• inactivité physique;
• mauvaise alimentation avec non-respect des intervalles de temps entre les repas ;
• trop manger, abus d'aliments gras;
• boire régulièrement, fumer;
• exposition fréquente à des situations traumatisantes;
• dysfonctionnement endocrinien.

Symptômes

L'inflammation de la vésicule biliaire se développe progressivement, se transformant souvent en une forme chronique récurrente. Les signes d'inflammation de la vésicule biliaire varient selon le type de pathologie.

La cholécystite aiguë se manifeste par les symptômes suivants :

• la douleur est vive et tiraillante, éclatante, localisée du côté droit sous les côtes ; Irradiation possible de l'avant-bras droit, de la clavicule ou de l'omoplate ; la douleur sous forme d'attaques est typique de la cholécystite biliaire - son apparition est causée par un blocage des voies biliaires avec un calcul ou un volumineux caillot de sécrétion biliaire;
• perte d'appétit et perte de poids;
• ictère obstructif avec décoloration de la peau et de la sclère oculaire ;
• température élevée, voire fièvre en signe d'intoxication ;
• nausées et vomissements occasionnels avec présence de bile dans les vomissures ;
• ballonnements;
• dysfonctionnement intestinal (constipation persistante).

Les symptômes de l’inflammation chronique de la vésicule biliaire sont moins prononcés et peuvent disparaître et réapparaître. La cholécystite chronique se manifeste :

• douleur légère à modérée dans le côté droit, et la douleur s'intensifie après avoir mangé des aliments gras ou une activité physique excessive ; la nature de la douleur varie du coup de couteau au pincement et a tendance à irradier vers le sacrum, la zone du plexus solaire ;
• air éructé, nourriture;
• nausées matinales avec un estomac « vide » ;
• lourdeur et inconfort dans la région épigastrique.

Chez certains patients atteints de cholécystite, parmi les signes classiques d'inflammation, des symptômes de VSD se développent - transpiration accrue, crises de tachycardie, augmentation de la fréquence cardiaque, migraine, insomnie. De plus, il existe un certain nombre de signes de cholécystite qui surviennent exclusivement chez les femmes :

• sautes d'humeur;
• gonflement des jambes et peau pâle ;
• crises de maux de tête qui s'aggravent avant les règles ;
• syndrome de tension prémenstruelle.

Diagnostique

Les premiers symptômes alarmants d'inflammation des calculs biliaires nécessitent un contact immédiat avec un gastro-entérologue. Une conversation sur les plaintes et l'anamnèse peut révéler des informations sur les maladies antérieures du tractus gastro-intestinal et du système biliaire, les pathologies infectieuses, le mode de vie et le comportement alimentaire. Lors de la palpation du foie et de la vésicule biliaire présentant des modifications inflammatoires, le médecin fait attention à la paroi abdominale tendue et à la douleur du côté droit.

​​Après l'examen initial, un certain nombre d'actes de diagnostic sont effectués :

• test sanguin clinique et biochimique dont les résultats se caractérisent par une accélération de la VS, une augmentation du nombre de globules blancs et de neutrophiles, une augmentation de l'activité des enzymes hépatiques et de la bilirubine, protéine C-réactive ;
• une analyse générale d'urine, qui détecte la présence d'acides biliaires comme signe de troubles des voies biliaires ;
• l'échographie des organes du système biliaire montre des parois compactées, hypertrophiées et en couches de la vésicule biliaire, une forme irrégulière de l'organe ou une compression de volume ;
• l'intubation duodénale permet d'identifier les échecs dans le processus d'accumulation et d'excrétion de la bile ; L'apparition de sécrétions biliaires lors d'une inflammation de la vessie est indicative - avec la présence de sédiments et de mucus ; En microscopie, les leucocytes, le cholestérol et les kystes de Giardia sont présents en grands volumes.

Mesures thérapeutiques

Le traitement de l'inflammation de la vésicule biliaire est complexe et vise à supprimer le foyer infectieux, à éliminer la stase biliaire, à combattre la douleur et la dyspepsie. L'indication de l'antibiothérapie réside dans les résultats de la culture des sécrétions biliaires pour la flore bactérienne. Mais des antibiotiques sont toujours prescrits pour l'inflammation de la vésicule biliaire et, après réception des résultats de la culture, une correction des mesures de traitement est effectuée. Les plus efficaces contre la cholécystite sont la ciprofloxacine, l'azithromycine, l'ofloxacine et la doxycycline.

Autres médicaments utilisés en thérapie complexe contre l'inflammation des calculs biliaires :

• les antispasmodiques (Drotavérine), les analgésiques (Baralgin) et les M-anticholinergiques (Metacin) aident à soulager les spasmes et la douleur ;
• les médicaments à effet prokinétique sont indiqués pour réduire la contractilité de la vésicule biliaire et des conduits (Motilak, Domperidone);
• les agents à effet litholytique sont indiqués pour l'inflammation calculeuse de la vessie (Ursosan) ;
• des médicaments pour stimuler et normaliser la sécrétion biliaire (Allahol, Odeston) sont prescrits en dehors de la période aiguë et uniquement pour la cholécystite acalculeuse ;
• les hépatoprotecteurs sont nécessaires non seulement pour améliorer l'écoulement des sécrétions biliaires, mais également pour restaurer la fonctionnalité hépatique (Hofitol, Gepabene) ;
• des moyens destinés à améliorer les processus digestifs peuvent alléger la charge sur le tractus gastro-intestinal et éliminer la dyspepsie (Créon, Pangrol);
• des médicaments à effet sédatif sont en outre prescrits aux femmes peu avant le début des règles et aux personnes présentant des manifestations négatives de dystonie (extrait d'agripaume, Novopassit).

Après s'être rétablis d'une exacerbation, les patients peuvent se voir prescrire une thérapie physique. L’intérêt de la physiothérapie est d’optimiser la motilité des organes et d’améliorer le tonus des voies biliaires. Pour la cholécystite en rémission, les applications UHF, ultrasons, paraffine et boue sur la zone biliaire sont utiles. Les bains de radon et de sulfure d'hydrogène donnent un résultat positif dans le soulagement de l'inflammation ; ils doivent être pris en cours.

Régime

Il est impossible de soulager l’inflammation de la vésicule biliaire sans suivre un régime doux. Le respect des principes d'une alimentation saine vous permet de normaliser le processus de formation de bile et la libération rapide de la bile dans le duodénum. La nutrition fractionnée avec la consommation de petites quantités de nourriture contribue à atteindre cet objectif. Si le patient mange jusqu'à 6 fois par jour, la vésicule biliaire libère rapidement la bile dans les intestins et le risque de congestion est minimisé. Lorsqu'une personne mange sur le pouce, des aliments secs et que les intervalles entre les repas durent plus de 5 à 6 heures, la bile s'accumule et la vessie devient enflammée.

Pour une maladie telle que la cholécystite, le régime est choisi individuellement par un gastro-entérologue, en tenant compte de la forme d'inflammation de la vessie. Dans tous les cas, les aliments ayant des effets irritants sur le tractus gastro-intestinal sont exclus de l'alimentation :

• aliments épicés et acides;
• des aliments trop chauds ou trop froids ;
• plats contenant du vinaigre, des épices;
• aliments gras, frits et fumés.

Le régime alimentaire des patients atteints de cholécystite se compose d'aliments bouillis, cuits au four et mijotés. Les céréales, les légumes sans fibres grossières, la viande maigre, les omelettes et puddings cuits à la vapeur ainsi que les produits laitiers faibles en gras sont autorisés. Les pâtisseries fraîches sont interdites, mais vous pouvez manger des croûtons de pain blanc et des pains croustillants aux céréales. Parmi les graisses, la préférence est donnée aux matières grasses végétales, mais pas plus de 100 g par jour.

Il est nécessaire de prendre de grandes quantités de liquide en cas d'inflammation de la vésicule biliaire. En buvant 2 litres de liquide par jour, la bile se dilue et acquiert des propriétés rhéologiques optimales, ce qui accélère le processus d'évacuation des sécrétions par les conduits sans risque de blocage. Les boissons recommandées sont l'eau minérale plate, une décoction d'églantier et des jus sucrés dilués dans un rapport 1:1 avec de l'eau.

Phytothérapie

L'inflammation peut être traitée en utilisant des méthodes traditionnelles. La phytothérapie permet d'accélérer la récupération de l'organe, de soulager la douleur et l'inconfort dans la zone à problèmes. Mais il est préférable de combiner la phytothérapie avec le traitement médicamenteux principal - les comprimés et les herbes en combinaison donnent un effet maximal. Avant de commencer à prendre des infusions à base de plantes, une consultation médicale est nécessaire - un traitement mal conçu avec des remèdes populaires peut donner un résultat négatif.

Recettes populaires efficaces contre la cholécystite :

• Grâce à l'infusion de soies de maïs, les spasmes douloureux sont soulagés et la sécrétion biliaire est améliorée. Pour préparer, ajoutez 250 ml d'eau bouillante à 10 g de stigmates secs et laissez reposer une heure. Prendre 50 ml avant les repas.
• L'infusion de menthe poivrée est utile pour les femmes souffrant de cholécystite en raison de son effet apaisant et anti-inflammatoire. Pour préparer, versez 20 g de feuilles de menthe dans un verre d'eau bouillante et faites chauffer au bain-marie pendant 25 minutes. Refroidir et boire avant les repas trois fois par jour.
• L'infusion de persil améliore la digestion et a un léger effet cholérétique. Le persil finement haché dans un volume de 10 g est versé dans un verre d'eau bouillante, laissé infuser et bu chaud, 50 ml avant les repas.

Pronostic et prévention

Le pronostic de guérison des formes simples de cholécystite est favorable. Les formes calculeuses sont plus difficiles à guérir. En présence d'une cholécystite chronique, une rémission à long terme (à vie) peut être obtenue en suivant les instructions médicales - en prenant les médicaments prescrits, en mangeant correctement et en effectuant une échographie annuelle des voies biliaires. Une issue défavorable est possible en cas de formes purulentes sévères de cholécystite et de calculs volumineux multiples. Dans ce cas, la seule issue est l'excision complète de la vésicule biliaire.

Pour prévenir le développement de la cholécystite, il est nécessaire d'éliminer les causes négatives entraînant des lésions de la vésicule biliaire - de se débarrasser des mauvaises habitudes et de l'excès de poids, de modifier son alimentation et de traiter rapidement les maladies bactériennes et virales. Pour les personnes ayant des antécédents familiaux, il est important d'effectuer régulièrement des diagnostics échographiques pour surveiller le tractus gastro-intestinal.

L'inflammation de la vésicule biliaire est l'une des pathologies des organes digestifs les plus courantes en médecine. Les symptômes de l'inflammation de la vésicule biliaire varient et dépendent du type de maladie et d'autres facteurs, de sorte que le traitement d'une forme sera différent du traitement d'une autre forme de cholécystite.

Cette inflammation est de nature infectieuse et inflammatoire ; les causes de sa formation sont souvent cachées dans la flore opportuniste qui aboutit dans la vésicule biliaire. Chez les femmes de plus de quarante ans, l'inflammation de la vésicule biliaire survient deux fois plus souvent que chez les hommes.

L'inflammation de cet organe s'accompagne généralement d'un symptôme caractéristique - une douleur dans la région de l'hypocondre droit. La douleur peut irradier vers la clavicule et le bras droit.

Le processus inflammatoire (cholécystite) a deux types d'évolution - aigu et chronique, mais l'évolution chronique de la maladie est plus souvent diagnostiquée. Parmi les inflammations, le type calculeux est plus courant. Ce type est associé à l'apparition de calculs dans la vessie et les voies biliaires. Il existe également une forme simple de l'anomalie - la cholécystite acalculeuse.

Causes

En règle générale, l'inflammation de la vésicule biliaire est due à une infection de l'organe par des micro-organismes pathogènes. Tout cela se produit dans le contexte d’une immunité affaiblie et de la présence de maladies sous-jacentes. Le facteur héréditaire joue un rôle important à cet égard.

L'apparition d'un processus inflammatoire actif est influencée par les facteurs suivants :

• stagnation de la bile due à une dyskinésie ou à un blocage des voies biliaires ;
• Troubles endocriniens;
• processus infectieux aigus;
• sédentarité, obésité ;
• prolapsus du tube digestif;
• grossesse;
• mauvaise alimentation;
• consommation constante de boissons alcoolisées, tabagisme;
• exposition régulière à des situations traumatisantes.

Si nous parlons du développement de la cholécystite chez les enfants, les facteurs qui provoquent cette affection peuvent être :

• obésité due à un mode de vie sédentaire ;
• prédisposition héréditaire;
• mauvaise immunité;
• blessures;
• anomalies du développement.

Symptômes de l'inflammation de la vésicule biliaire

L'inflammation de la vésicule biliaire se produit progressivement et évolue souvent vers une forme chronique et récurrente. Les symptômes de la cholécystite varient selon le type d'anomalie.

La cholécystite aiguë se traduit par les symptômes suivants :

• la douleur est aiguë, lancinante, parfois éclatante, localisée dans l'hypocondre du côté droit. La douleur peut irradier vers la clavicule, l’avant-bras droit et l’omoplate. Les sensations douloureuses sous forme d'attaques sont typiques de la cholécystite biliaire, car elles sont causées par un blocage des voies biliaires par un calcul ou un caillot de sécrétion biliaire ;
• perte ou détérioration de l'appétit et perte de poids ;
• ictère obstructif, qui modifie la couleur de la sclère oculaire et de la peau ;
• chaleur;
• nausées et parfois vomissements avec bile dans les vomissures ;
• ballonnements et problèmes de selles (constipation).

Vidéo sur le sujet :

L'état du patient peut s'améliorer après quelques jours s'il n'y a pas de maladies concomitantes.

La forme catarrhale de la pathologie est l'une des formes aiguës de cholécystite. Son apparition est due à la présence de calculs dans la cavité de la vésicule biliaire.

Les symptômes de ce type de pathologie sont :

• douleur intense et continue dans la région de l'hypocondre droit et de l'épigastre, la douleur peut se propager à la ceinture scapulaire, au bas du dos, au cou, à l'omoplate;
• des vomissements qui n'apportent pas de sensation de soulagement ; ils peuvent contenir du contenu duodénal (particules d'aliments non digérés, bile, mucus) ;
• hypertension artérielle et tachycardie ;
• basse température.

En outre, le développement de la forme catarrhale de la maladie peut être indiqué par le symptôme d'Ortner - une sensation de douleur lors du tapotement de l'arc costal droit, une douleur accrue lors de la palpation de la vésicule biliaire lors de l'inhalation.

La cholécystite phlegmoneuse a une évolution sévère. Ses signes sont :

• une douleur intense qui augmente avec les changements de position du corps ou la respiration profonde, en règle générale, la douleur est ressentie dans l'hypocondre droit ;
• faiblesse générale, frissons ;
• haute température (jusqu'à 39);
• perte d'appétit;
• nausées et vomissements qui n'apportent pas de soulagement, répétés ;
• Symptôme d'Ortner (comme pour la forme catarrhale de la maladie).

La cholécystite gangreneuse fait référence à des complications du type d'inflammation phlegmoneuse.

Les symptômes de cette complication seront les suivants :

• parésie intestinale;
• respiration rapide de nature superficielle;
• ballonnements;
• tachycardie;
• bouche sèche;
• les symptômes généraux d'intoxication corporelle sont la fièvre, la faiblesse et la transpiration.

La palpation détermine la tension musculaire de la paroi abdominale antérieure.

Les signes d’inflammation chronique sont moins prononcés et peuvent apparaître et disparaître.

En cas d'inflammation chronique, les symptômes suivants apparaissent :

• légère douleur du côté droit, la douleur peut s'intensifier après la consommation d'aliments gras ou une activité physique excessive. La douleur peut aller du coup de couteau à la compression et peut irradier vers le plexus solaire et le sacrum ;
• nausées à jeun ;
• éructations d'air ou de nourriture;
• goût amer en bouche;
• syndrome du sel;
• jaunisse, dont la cause est une augmentation à court terme de la bilirubine ;
• démangeaisons cutanées;
• frissons, fièvre;
• lourdeur et inconfort dans la zone épigastrique ;
• crises de tachycardie, troubles du sommeil, migraine, augmentation de la fréquence cardiaque (symptômes de VSD).

Symptômes d'inflammation de la vésicule biliaire chez les femmes et les enfants

La présence d'une inflammation chez un enfant peut être indiquée par :

• éructations pourries;
• mauvaise haleine;
• indigestion (alternance de constipation et de diarrhée) ;
• perte d'appétit;
• grondements dans l'estomac;
• basse température qui peut durer longtemps.

L'inflammation chez les femmes survient souvent pendant la grossesse ou la ménopause.

En plus des principaux symptômes, des symptômes spécifiques peuvent également survenir :

• humeur changeante fréquemment;
• pâleur de la peau des jambes et gonflement;
• crises de maux de tête, qui s'intensifient avant le début des règles;
• syndrome prémenstruel.

Diagnostique

Après un examen personnel, une palpation et une anamnèse, le médecin prescrit les types d'examens suivants pour diagnostiquer avec précision l'inflammation de la vésicule biliaire :

• ​​​un test sanguin général et approfondi (une accélération de la VS, un taux élevé de neutrophiles et de globules blancs, une augmentation de la protéine C-réactive, de la bilirubine sont détectés) ;
• test d'urine général (il montre la présence d'acides biliaires);
• analyse biliaire;
• détection de la giardiase;
• échographie des organes du système biliaire (parois visibles hypertrophiées, compactées et stratifiées de l'organe, forme irrégulière de l'organe ou sa compression) ;
• TDM, IRM ;
• sondage duodénal. Ce type d'examen permet d'identifier les échecs dans le processus d'accumulation et d'excrétion de la bile.

Comment traiter l'inflammation de la vésicule biliaire

Le traitement d’une vésicule biliaire enflammée est généralement complexe.

Après une période d'exacerbation, une physiothérapie est prescrite. Leur bénéfice est de normaliser l'activité de la vésicule biliaire et d'augmenter le tonus des voies biliaires. En cas de cholécystite en rémission, les applications de boue ou de paraffine sur la zone des voies biliaires sont également utiles et les ultrasons sont bien reçus par l'organisme ; Les bains de sulfure d'hydrogène et de radon ont pour effet de soulager l'inflammation ; ils sont pris en cure.

Souviens-toi! Si des calculs sont détectés dans la vésicule biliaire lors de l'échographie, les médicaments cholérétiques ne doivent pas être pris !

Intervention chirurgicale

Parfois, le développement de la maladie oblige à l’ablation de la vésicule biliaire. Après résection d'un organe, le patient peut développer un syndrome postcholécystectomie. Vous pouvez avoir des selles molles pendant plusieurs mois après la chirurgie. Plus tard, l'état revient à la normale, mais chez 1% des patients, cette anomalie peut persister tout au long de la vie. Pour prévenir le développement de la diarrhée, il est nécessaire de revoir l'alimentation, d'en exclure complètement les produits laitiers et d'augmenter la quantité d'aliments contenant des fibres.

Régime

Il est impossible de se débarrasser de la cholécystite sans régime. Le régime est choisi individuellement, en tenant compte de la forme d'inflammation.
Dans tous les cas, les plats ayant un effet irritant sur le tractus gastro-intestinal sont supprimés de l'alimentation, à savoir :

• plats épicés et aigres;
• trop chaud ou trop froid ;
• aliments frits, gras et fumés;
• café, chocolat chaud.

Le régime doit inclure des aliments préparés de manière douce : mijotés, bouillis, cuits à la vapeur, cuits au four. On peut manger des légumes sans fibres grossières, des céréales, des omelettes vapeur, des viandes maigres, des puddings, des produits laitiers fermentés, mais pas gras, des pains aux céréales, des croûtons de pain blanc. Il est recommandé d'exclure les produits de boulangerie frais de votre alimentation.

Il est bon de boire beaucoup de liquide, c'est mieux si c'est le cas : eau minérale plate, décoction d'églantier, jus sucrés dilués avec de l'eau.

Souviens-toi! Si la vésicule biliaire est enflammée, vous devez manger de petits repas au moins 5 à 6 fois par jour. Une alimentation excessive ou irrégulière provoque l'apparition de troubles dyspeptiques et de douleurs.

Traitement avec des remèdes populaires

L'inflammation de la vésicule biliaire peut également être traitée par des méthodes traditionnelles. La phytothérapie peut accélérer la récupération des organes et soulager la douleur et l'inconfort dans la zone à problèmes. Pour un effet optimal, il est préférable de combiner le traitement avec des méthodes traditionnelles avec un traitement médicamenteux.

Vous pouvez soulager les spasmes douloureux et améliorer la sécrétion biliaire avec une infusion de soie de maïs. Prendre 10 g de stigmates (secs), infuser avec de l'eau bouillante (250 ml) et laisser reposer une heure. Boire 50 ml avant les repas.

Pour les femmes souffrant d'inflammation de la vésicule biliaire, l'infusion de menthe poivrée est utile en raison de ses effets anti-inflammatoires et apaisants. Pour ce faire, prélevez 20 g de feuilles, versez de l'eau bouillante (1 verre) et laissez au bain-marie pendant 25 minutes. Cette infusion se boit trois fois par jour avant les repas.

L'infusion de persil aide à améliorer la digestion et a un léger effet cholérétique. Persil (finement haché) - 10 g, verser de l'eau bouillante (1 verre), laisser et boire 50 ml avant les repas.

Dans la cholécystite aiguë, l'aunée aide. Pour ce faire, versez ses racines écrasées (10 g) dans 220 ml d'eau froide et laissez reposer 8 à 10 heures. Ajoutez à l'infusion 50 ml de miel, ou de propolis. Ce mélange est divisé en 4 portions, qui se boivent dans la journée trois quarts d'heure avant les repas. La durée du cours est d'une semaine.

Sur une note ! À la maison, les poires sont considérées comme une méthode abordable pour traiter l'inflammation de la vésicule biliaire. Une compote non sucrée en est préparée et bue quotidiennement.

Les aliments ordinaires, par exemple les betteraves, aident également à lutter contre l'inflammation de la vésicule biliaire. Il est râpé sur une râpe fine, versé avec de l'eau 3 à 4 cm au-dessus du légume, cuit à feu doux jusqu'à consistance lisse et réduit en purée, et utilisé avant les repas, 50 g.

Vous pouvez préparer un mélange de jus de carottes, radis noir, betteraves, raifort, citron (200 ml chacun), ajouter 125 ml d'alcool. Placer le mélange dans un endroit sombre pendant 10 jours, boire 15 ml 3 fois par jour avant les repas.

Broyer 30 feuilles de laurier séchées, verser 200 ml d'huile de tournesol, laisser reposer une semaine, filtrer. Ajoutez 15 gouttes au lait, au kéfir, au thé 3 fois par jour.

Si la maladie s'aggrave, vous pouvez préparer un mélange d'huile d'olive (150 ml), de cognac (100 ml) et de menthol (50 ml). Boire 15 ml par jour, après avoir appliqué une compresse chaude sur la zone de l'hypocondre droit.

Le jus de chou aide bien contre cette maladie - vous devez en boire 100 ml tiède chaque jour avant les repas.

Prévision

Le pronostic est généralement favorable, mais le strict respect des instructions du médecin est requis. Si l'inflammation n'est pas soulagée à temps par des médicaments, une pancréatite, une cholangite et une hépatite peuvent se développer. La formation de calculs dans la cavité de la vésicule biliaire est également probable.

Une évolution défavorable peut être observée dans les formes purulentes sévères de cholécystite et de calculs multiples. Dans ce cas, la solution est la résection complète de la vésicule biliaire.

Bonne journée, chers lecteurs !

Dans cet article, nous examinerons une maladie de la vésicule biliaire telle que la cholécystite, ainsi que ses causes, ses symptômes, son traitement et sa prévention. Donc...

Cholécystite– maladie (inflammation) de la vésicule biliaire, dont le principal symptôme est une douleur intense au côté droit lors du changement de position du corps. La cholécystite est un type de complication.

Vésicule biliaire- un organe impliqué dans la digestion des aliments, destiné à accumuler la bile, produite par le foie, situé dans l'hypocondre droit. C'est pourquoi, le plus souvent, un patient atteint de cholécystite se plaint de douleurs sous les côtes, du côté droit.

Cholécystite, c'est-à-dire l'inflammation de la vésicule biliaire se développe principalement en raison d'une violation de l'écoulement de la bile de la vésicule biliaire, qui à son tour est associée à :

- avec des calculs dans la vésicule biliaire qui bloquent le canal d'écoulement de la bile (lithiase biliaire) ou endommagent les parois de l'organe ;
- perturbation de l'apport sanguin aux parois de la vésicule biliaire, causée par :
- atteinte de la muqueuse de la vésicule biliaire par le suc pancréatique, lorsque les sécrétions pancréatiques retournent dans les voies biliaires (reflux)
- la présence de microflore pathogène dans la vésicule biliaire.

Le plus souvent, la cholécystite touche les femmes de plus de 40 ans.

Cholécystite. CIM

CIM-10 : K81
CIM-9 : 575.0, 575.1

Types et formes de cholécystite

La cholécystite est classée comme suit :

• Selon la forme de la maladie :

Cholécystite aiguë. Cette forme de cholécystite se caractérise par une douleur sourde dans la moitié droite de l'abdomen, irradiant vers l'omoplate droite et l'épaule. La douleur peut être variable, parfois s'intensifier, parfois disparaître complètement. Dans ce cas, la maladie peut s'accompagner d'un jaunissement de la peau et de démangeaisons. Une complication dangereuse de la cholécystite aiguë est -.

Cholécystite chronique. L'inflammation de la vésicule biliaire se produit lentement et progressivement, souvent sans signes évidents de la maladie. Comme dans la forme aiguë, le patient peut ressentir une douleur au côté droit, dans l'hypocondre, notamment après une forte secousse du corps. Des ballonnements abdominaux sont observés périodiquement. Après avoir mangé des aliments de mauvaise qualité, notamment des aliments gras, frits et fumés, cela apparaît souvent au bout de quelques heures.

• Selon l'étiologie de la maladie :

Cholécystite calculeuse. Caractérisé par la présence de calculs dans la vésicule biliaire. Souvent, la présence de calculs ne dérange pas une personne, mais cela se produit jusqu'à ce qu'ils pénètrent dans le canal de la vésicule biliaire et s'y coincent, provoquant des coliques. Au fil du temps, ils entravent l'écoulement de la bile, qui commence à stagner, et avec le temps, en raison d'autres facteurs défavorables, les processus d'inflammation de la vessie commencent ;

Cholécystite acalculeuse. Caractérisé par l'absence de calculs dans la vésicule biliaire.

• Selon les signes de la maladie :

La cholécystite aiguë est divisée en les types suivants :

Cholécystite catarrhale. Elle se caractérise par une douleur intense sous les côtes, du côté droit, irradiant vers l'omoplate droite, l'épaule, le côté du cou, ainsi que la région lombaire. Au début du développement de la maladie, la douleur survient (lors d'une contraction accrue de la vésicule biliaire, pour nettoyer le contenu interne) ou disparaît. Au fil du temps, en raison d'un organe surmené, la douleur se transforme en un symptôme permanent de la maladie. Le patient souffre de vomissements fréquents, d'abord avec le contenu gastrique puis duodénal, après quoi le soulagement ne vient pas. La température monte à 37-37,5°C. Les crises de cholécystite catarrhale elles-mêmes peuvent durer plusieurs jours.

De plus, en cas de cholécystite catarrhale, une petite langue (jusqu'à 100 battements/min.), petite et humide, parfois avec un revêtement blanchâtre, une douleur aiguë dans le côté droit de l'abdomen, à la palpation, une leucocytose modérée (10-12 * 10 9/l ou 10000-12000), augmentation de l'ESR.

La cause de la cholécystite catarrhale réside principalement dans une mauvaise alimentation : manger des aliments secs et avec de longues pauses, ainsi que manger des aliments gras, frits et fumés.

Cholécystite phlegmoneuse. Par rapport à la forme catarrhale, elle se caractérise par une douleur plus intense et une augmentation des signes de la maladie. La douleur survient lors d’un changement de position du corps, de la respiration ou de la toux. Le patient est constamment accompagné de nausées accompagnées de vomissements. La température monte à 38-39 °C, l’état général du patient se détériore fortement et des frissons apparaissent. Il y a des ballonnements dans l'abdomen et la tachycardie augmente jusqu'à 120 battements/minute. La palpation de l'abdomen est extrêmement douloureuse, la vésicule biliaire est hypertrophiée et peut être palpée. Un test sanguin montre une leucocytose avec des indicateurs de 20-22 * 10 9/l ou 20000-22000 et une augmentation de l'ESR

Avec la cholécystite phlegmoneuse, la paroi de la vésicule biliaire est épaissie et une plaque fibrineuse est observée sur le péritoine qui la recouvre ; un exsudat purulent, parfois accompagné d'ulcères, est observé dans la lumière et sur les parois de l'organe. Il existe une infiltration prononcée de leucocytes dans les parois de la vésicule biliaire.

Cholécystite gangreneuse. En fait, la cholécystite gangreneuse est la troisième étape du développement de la cholécystite aiguë. Tous les processus de dommages à la vésicule biliaire s'intensifient. Le système immunitaire est tellement affaibli qu'il n'est plus en mesure de freiner volontairement les dommages causés aux organes par des micro-organismes pathogènes. Des symptômes d'intoxication grave avec manifestations de péritonite purulente apparaissent. La température corporelle est de 38 à 39°C. Tachycardie jusqu'à 120 battements par minute. La respiration est superficielle et rapide. La langue est sèche. L'abdomen est distendu, le péritoine est irrité, la motilité intestinale est sévèrement supprimée ou absente. Les analyses de sang montrent une leucocytose élevée, une augmentation de la VS, des troubles de l'équilibre acido-basique et de la composition électrolytique du sang. De plus, une protéinurie et une cylindrurie sont observées.

La cause de la cholécystite gangreneuse réside souvent dans la thrombose de l'artère de la vésicule biliaire, dont la cause est principalement la manifestation de l'athérosclérose et une diminution de la régénération tissulaire. À cet égard, la cholécystite gangreneuse touche le plus souvent les personnes âgées.

Causes de la cholécystite

Le développement de la cholécystite est le plus souvent provoqué par les raisons suivantes :

Le principal symptôme de la cholécystite, dont les patients se plaignent le plus, est une douleur sous les côtes du côté droit, en particulier lors du changement de position du corps, qui peut également être ressentie au niveau de l'épaule droite, de l'omoplate et du côté du cou.

Les autres symptômes de la cholécystite comprennent :

Avant de rincer votre vésicule biliaire, assurez-vous de consulter votre médecin !

Médicaments contre la cholécystite

Les médicaments contre la cholécystite doivent être pris avec une grande prudence, car Si le choix ou l'ordre d'administration est incorrect, le risque d'exacerbation de la maladie augmente. Cela est particulièrement vrai s'il y a des calculs dans la vessie cholérétique. Assurez-vous de consulter un médecin qui, sur la base du diagnostic, vous prescrira un traitement contre la cholécystite, à la suite duquel le pronostic positif de guérison augmente considérablement !

Médicaments contre la cholécystite

Médicaments anti-inflammatoires :"Diclofénac", "Mépéridine".

Antispasmodiques (analgésiques) :"Baralgin", "Ditsetel", "Duspatalin", "No-shpa", "Odeston", "Papaverine".

Médicaments cholérétiques (indiqués uniquement en rémission des processus inflammatoires) :

- cholérétiques (stimulent la formation de bile) - "Allohol", "Gepabene", "Decholin", "Silimar", "Tanacehol", "Holagol", "Cholenzim", ainsi que des eaux minérales.

- cholécinétique (stimule la sécrétion biliaire) - Sel de Carlsbad, xylitol, olimétine, rovachol, sorbitol, sulfate de magnésium, ainsi que des cholespasmolytiques (Dicetel, Duspatalin, No-shpa, Odeston, Platifillin).

Le choix des médicaments cholérétiques - cholérétiques ou cholécinétiques - dépend du type de dyskinésie.

Antibiotiques :

— fluoroquinolones : Lévofloxacine (« Lefokcin », « Tavanik »), Norfloxacine (« Girablok », « Nolicin », « Norbactin »), Ofloxacine (« Zanocin », « Tarivid ») ; Ciprofloxacine (« Tsiprolet », « Tsiprobay »)

— macrolides : Azithromycine (« Azitral », « Sumamed »), Clarithromycine (« Klatsid », « Clerimed »), Midekamycine (« Makropen »), Roxithromycine (« Roxyde », « Rulid »), « ».

- tétracyclines semi-synthétiques : Doxacycline (« Vibramycin », « Medomycin »), « Metacycline ».

Dans les cas graves : Céphalosporines (Ketocef, Claforan, Rocephin, Cephobid).

Si la microflore pathogène ne répond pas aux antibiotiques, l'utilisation supplémentaire de médicaments à base de nitrofurane est recommandée : métronidozole (0,5 g/3 fois par jour - jusqu'à 10 jours), furadonine, furazolidone.

Pour le dysfonctionnement de la vésicule biliaire dû à une dyskinésie hypomotrice : "", "Motilak", "".

Phytothérapie

La phytothérapie est récemment devenue de plus en plus l'un des éléments clés du traitement complexe de la cholécystite, tout en renforçant les résultats positifs du traitement médicamenteux des maladies de la vésicule biliaire et des voies biliaires.

Comme les produits pharmaceutiques - les médicaments, diverses plantes médicinales utilisées dans le traitement de la cholécystite sont également divisées en 2 groupes, ayant des propriétés cholérétiques et stimulant la bile, et certaines plantes peuvent avoir les deux propriétés en même temps.

Les plantes sont cholérétiques :, soie de maïs, fleurs d'immortelle sableuse (flamin), fruits d'épine-vinette, tanaisie, racine de chicorée sauvage.

Toutes les plantes médicinales sont utilisées sous forme de décoctions et d'infusions pendant plusieurs mois, généralement jusqu'à 3-4. Ils doivent être préparés pendant 1 à 2 jours pour que le produit soit toujours frais.

Vous devez boire 100 à 150 g de décoctions préparées, 2 à 3 fois par jour, 30 minutes avant les repas.

Toutes les herbes médicinales peuvent être combinées, mais de telle manière que la collection ne comprenne pas plus de 5 plantes. Ils sont disposés en fonction de leurs propriétés utiles. Bien sûr, ce serait mieux si un médecin faisait ça, parce que... En plus des propriétés bénéfiques et des effets bénéfiques sur l'organisme, certaines plantes présentent certaines contre-indications, très problématiques à comprendre, surtout sans diagnostiquer la santé de l'organisme. Si vous décidez néanmoins d'utiliser vous-même des décoctions et des infusions, concentrez-vous au moins sur la tolérance individuelle de certaines plantes.

Régime alimentaire pour la cholécystite

Lors du traitement de la cholécystite, un régime doit être prescrit. Cela est dû au fait que la présence de la maladie elle-même est en réalité un signe de l'incapacité de la vésicule biliaire et des voies biliaires à assumer leur rôle dans le système digestif - la production et la libération de bile pour le traitement correct des aliments.

À cet égard, un menu doux est prescrit, conçu à son tour pour minimiser l'irritation de l'organe digestif producteur de bile.

En cas de cholécystite aiguë, ou de son exacerbation, il est prescrit, et en rémission,.

Pendant le régime, des repas fréquents (4 à 6 fois par jour) et fractionnés (manger en petites portions) sont prescrits.

Le menu pour la cholécystite exclut les aliments suivants : aliments frits, gras, fumés, épicés, en conserve, plats froids (réfrigérés), boissons gazeuses, alcool (en particulier la bière et le vin), produits de boulangerie, jaunes d'œufs, noix, cacao, chocolat, légumes et fruits crus.

— pour le premier plat : soupes végétariennes, aux produits laitiers et aux fruits ;
- pour le plat principal : porridge, légumes bouillis, vinaigrette, poisson et viande bouillis, puddings ;
— boissons : thé, jus de fruits, gelées, compotes, lait et produits laitiers fermentés, eaux minérales.
- produits complémentaires : pastèque, melon, abricots secs, raisins secs, pruneaux.

La teneur en calories du régime doit correspondre à la norme physiologique- 2 500 calories, dont - protéines (90 g), graisses (85 g), glucides (350 g) et au stade aigu de la maladie - 2 000 calories.

Traitement chirurgical de la cholécystite

Souvent, surtout si une cholécystite est accompagnée ou provoquée, une intervention chirurgicale peut être prescrite pour la traiter. Cela est dû, tout d'abord, aux complications liées à l'élimination des grosses pierres des organes qui, si elles sont éliminées par un traitement conservateur, peuvent entraîner un effet néfaste du traitement sur le corps humain dans son ensemble.

Le traitement chirurgical de la cholécystite a également d'autres indications d'utilisation, par exemple l'élimination de grandes quantités de pus, ainsi que des modifications pathologiques de la vésicule biliaire et de ses canaux.

La décision sur la nécessité d'un traitement chirurgical de la cholécystite est prise par le médecin traitant, en se référant principalement aux données diagnostiques, notamment échographiques.

Types d'opérations : Cholécystostomie, Cholécystectomie.

Cure thermale de la cholécystite

En l'absence d'exacerbation de la cholécystite, les patients se voient prescrire un traitement physiothérapeutique de la maladie dans les stations balnéaires, où les patients consomment ensuite une alimentation équilibrée pour les maladies du système digestif, ainsi que des eaux minérales médicinales.

Stations thermales populaires : Borjomi, Dorokhovo, Essentuki, Jeleznovodsk, Karlovy Vary, Morshin, Truskavets, etc.

Lorsque vous utilisez des remèdes populaires contre la cholécystite, vous devez respecter le régime décrit dans l'article juste au-dessus.

Important! Avant d'utiliser des remèdes populaires contre la cholécystite, assurez-vous de consulter votre médecin !