Les chiens de grande race, ainsi que les animaux plus âgés, ont souvent des problèmes cardiaques. En ce sens, ils ressemblent aux gens. En conséquence, la cardiomyopathie chez les chiens coûte chaque année la vie à des centaines, voire à des milliers d’animaux de compagnie dans le monde. Cet article abordera le tableau clinique classique, ainsi que les symptômes de cette maladie.
Le terme « cardiomyopathie » fait référence à un état de modification pathologique du muscle cardiaque, lorsque celui-ci perd sa fonctionnalité normale. Cela peut être primaire et secondaire. En conséquence, dans le premier cas, la maladie se développe en raison de certaines conditions congénitales. Mais cela n'arrive pas très souvent. Les cas de cardiomyopathie se développant dans le contexte de certaines maladies d'étiologie virale, bactérienne ou fongique sont beaucoup plus fréquents.
Au total, on distingue les quatre types de pathologies suivants, chacune étant caractérisée par certaines « transformations » du tissu cardiaque :
- Type hypertrophique. Peut-être le plus « physiologique ».
- Cardiomyopathie dilatée chez le chien.
- Contraignant.
- Variété mixte.
Et que signifient tous ces termes ? Découvrons-le! Donc, cardiomyopathie hypertrophique. Pourquoi a-t-on qualifié cet état de « physiologique » ? Le fait est que dans ce cas, l'organe augmente presque symétriquement : non seulement sa taille augmente, mais aussi l'épaisseur des parois des ventricules et des oreillettes. En principe, c'est exactement le même processus qui est typique pour les athlètes... Alors, qu'est-ce qui ne va pas ?
Le problème est que cette hypertrophie n’est en aucun cas justifiée du point de vue corporel du chien. Si le chien est vieux, il n'a déjà pas assez de force et d'énergie à consacrer au maintien du fonctionnement de son cœur hypertrophié ! De plus, en raison d'une augmentation excessive de la masse musculaire, le volume des chambres des ventricules et des oreillettes est réduit, ce qui fait que l'organe lui-même commence à recevoir plusieurs fois moins de nutriments et d'oxygène.
Cela conduit à ce qu’une partie du muscle cardiaque devienne nécrotique. Dans les cas les plus graves, elle provoque la mort subite de l’animal.
Lire aussi : Tachycardie chez un chien. Quand le « moteur de feu » est à sa limite
Autres variétés
Le type de pathologie le plus courant est peut-être la dilatation. Elle remplace souvent l'hypertrophie. Ce que c'est? Imaginez un chiffon qui pend dans l'eau... Une formation amorphe et instable, qui rappelle une méduse. Imaginez maintenant que la paroi du cœur ait une texture similaire. Une telle structure peut-elle se contracter normalement ? Bien sûr que non. Des conditions d'hypoxie sévères se produisent ; le chien ne peut même pas marcher une centaine de mètres sans commencer à s'étouffer. Ces animaux ne vivent pas longtemps, le pronostic est défavorable.
Cependant, la cardiomyopathie restrictive ne mène à rien de bon non plus. Avec cette pathologie, des fibres fibreuses se forment dans l'épaisseur du tissu cardiaque. Pour faire simple, l'organe se transforme en une sorte d'analogue du cartilage dans ses propriétés. Il n'est pas difficile de comprendre qu'un tel cœur ne peut pratiquement pas se contracter et que l'animal, en plus d'une hypoxie sévère, ressent également une douleur intense et constante à la poitrine.
Enfin, avec la caridomyopathie mixte, tout peut être observé d'un coup. Bien entendu, la situation dans laquelle un ventricule est hypertrophié, le second est dilaté et une fibrose a commencé dans les oreillettes est en réalité faiblement probable, mais une combinaison d'hypertrophie et de fibrose est tout à fait possible.
De plus, dans des cas assez rares, le développement de cette pathologie est provoqué par une mauvaise alimentation, lorsque la nourriture manque de micro-éléments et de vitamines essentiels. En particulier, un tel résultat est très probable si l'aliment ne contient pas de sélénium, de vitamines B12 et E. Cependant, en réalité, cela se produit relativement rarement et est plus typique des régions de notre pays où les gens rencontrent des problèmes similaires.
Lire aussi : Dermatite à levures chez le chien : symptômes, diagnostic, traitement
Image clinique
Quels sont les symptômes de la cardiomyopathie chez le chien ? Il n’y a pas de signes spécifiques, puisque les symptômes correspondent au tableau clinique de l’insuffisance cardiaque. Les symptômes de l'insuffisance ventriculaire droite peuvent inclure : une distension abdominale due à une ascite, une stase veineuse jugulaire, une hépatomégalie. Le développement d'un épanchement pleural est enregistré et un hydrothorax peut survenir. Lorsque le ventricule gauche est endommagé, une toux survient en raison d'un œdème pulmonaire et d'une tachypnée. Dans tous les cas, le chien est léthargique, se fatigue rapidement, un pouls « galopant », une pâleur de toutes les muqueuses visibles, une augmentation du temps de remplissage capillaire et une cyanose sont enregistrés. Les membres (surtout chez les vieux chiens) sont constamment frais et l'animal perd rapidement du poids.
De plus, un animal malade refuse de manger, il est léthargique et apathique. Les chiens âgés, entre autres, développent une toux chronique « aboyante », qui ne peut souvent pas être supprimée avec des médicaments spécifiques.
À quel point cette maladie est-elle dangereuse ?
Quel que soit le type de cardiomyopathie, quelle que soit la raison pour laquelle elle se développe, tout se résume à une seule chose : la détérioration de la circulation sanguine au niveau pulmonaire et systémique. Lorsque le muscle cardiaque fonctionne mal, cela entraîne une insuffisance cardiaque congestive du côté gauche ou droit. Dans les cas graves, tout cela se traduit par des évanouissements, de l'apathie et parfois les animaux tombent dans le coma.
Tous ces facteurs épuisent progressivement les capacités compensatoires de l’organisme. Les extrasystoles ventriculaires entraînent souvent une mort subite, et le Doberman est particulièrement sujet à cette pathologie. La fibrillation survient chez tous les chiens, quelle que soit leur origine naturelle.
Thérapie
Habituellement, cette maladie ne peut pas être traitée (en particulier sous la forme d'une maladie primaire). Une récupération complète du corps est également peu probable. Les principaux objectifs du traitement sont de soulager les symptômes cliniques de l'insuffisance cardiaque et de prolonger l'espérance de vie. La technique thérapeutique elle-même dépend de la gravité du tableau clinique. En règle générale, le furosémide et d'autres diurétiques sont utilisés dans tous les cas, car ils aident à prévenir le développement de la congestion. Il s'agit notamment de l'œdème pulmonaire, qui est souvent mortel s'il survient.
Le système nerveux est extrêmement complexe et tous ses secrets n’ont pas encore été révélés. Naturellement, presque toutes les pathologies qui menacent d'une manière ou d'une autre le système nerveux central sont extrêmement dangereuses pour la vie et la santé d'une personne ou d'un animal de compagnie. L'œdème cérébral chez le chien ne fait pas exception.
Comme vous pouvez le deviner, il s'agit d'une pathologie dans laquelle les transsudats commencent à s'accumuler dans le tissu nerveux. L'origine de ces derniers peut varier. Les conséquences de l'œdème cérébral sont extrêmement graves. En particulier, le pourcentage de décès est élevé et l'animal peut développer diverses maladies neurologiques.
Pour expliquer les effets de l’œdème cérébral dans les termes les plus simples, il est préférable de se tourner vers l’hypothèse de Monroe-Keley. Il précise que la masse totale des trois éléments (dans le crâne) doit toujours être constante. Puisque le crâne est comme une boîte solide qui ne peut être étirée, l’augmentation de la masse de l’un des composants entraînera automatiquement une diminution du volume des autres composants. En conséquence, la pression intracrânienne augmente. Quelles sont les conséquences? Dans les cas les plus graves, cela menace d'ischémie et de mort subite.
Lire aussi : Notoédrose - symptômes et traitement de la gale chez le chien
Principales variétés
Il existe trois principaux types d'œdème cérébral chez le chien :
- Vasogène.
- Cytotoxique.
- Interstitiel (osmotique, hydrostatique).
L'œdème cérébral vasogène se produit lorsque la barrière hémato-encéphalique se brise et que le flux de fluides et de divers composants qui peuvent y être dissous augmente fortement vers le cerveau. En règle générale, la substance blanche (sous le cortex) est affectée. Des « problèmes » au niveau de la barrière hémato-encéphalique permettent le mouvement des protéines des vaisseaux vers l’espace extracellulaire.
L'œdème cérébral cellulaire (cytotoxique) peut être décrit comme un « gonflement » des cellules. Ce phénomène est souvent enregistré en cas de traumatisme crânien et d'hypoxie sévère (après une anesthésie infructueuse). De plus, une situation similaire peut se produire en cas d'infection bactérienne ou virale grave, lorsque les toxines ou les agents pathogènes eux-mêmes commencent à traverser la barrière hémato-encéphalique. L'œdème cytotoxique se développe avec un gonflement des cellules gliales, des neurones et des cellules endothéliales et commence quelques minutes après la blessure. Dans la grande majorité des cas, la matière grise est touchée.
L'œdème interstitiel est très fréquent en cas d'hydrocéphalie, lorsque la pression intraventriculaire est fortement augmentée. En conséquence, le sodium et l’eau pénètrent à travers la paroi ventriculaire jusqu’à l’espace paraventriculaire.
Les raisons principales
Une telle pathologie ne peut jamais naître « de zéro ». En règle générale, cela est facilité par de graves déficiences fonctionnelles que l'animal présente déjà :
Lire aussi : Bradycardie – rythme cardiaque lent chez le chien
Image clinique
Les manifestations de cette pathologie sont dangereuses car elles chevauchent presque toujours les signes des maladies à l'origine de l'œdème cérébral lui-même. Un grand danger réside dans le fait que pendant une longue période, les symptômes d'œdème cérébral chez le chien peuvent ne pas apparaître du tout. Lorsque la profondeur des troubles neurologiques s’avère « suffisante », il est peut-être trop tard pour sauver l’animal. Est-il possible de voir au moins quelques signes caractéristiques de cette pathologie particulière ? Oui, mais il faut faire preuve d’une grande prudence lors de cette opération.
Premièrement, le chien se comporte clairement de manière anormale ; le gonflement du cerveau du chien provoque de graves perturbations des réactions comportementales conditionnées, qui peuvent changer ou se déformer (ou disparaître complètement). L'animal peut se coucher en réponse à l'ordre « Assis » ou peut ne pas percevoir du tout la voix et l'odeur de son propriétaire. Mais ce n'est pas seulement le comportement du chien qui doit vous alerter : bradycardie, augmentation de la tension artérielle, essoufflement accru, la pupille se dilate et se contracte alternativement, mais devient le plus souvent gigantesque, ce qui fait que l'animal devient aveugle. La température corporelle peut augmenter (étiologie bactérienne) ou chuter jusqu'à une valeur extrêmement basse (traumatisme). L’ensemble de ces signes doit faire réfléchir à un éventuel œdème cérébral.
En conséquence, l'œdème de la moelle épinière chez le chien ne produit pas de manifestations aussi graves... à moins que le processus ne se déplace plus haut, vers le cervelet et la moelle allongée. Dans tous les cas, des signes de paralysie ou de paraplégie peuvent être observés. Un chien peut soudainement perdre ses pattes et les animaux ont souvent des problèmes de perte involontaire d’urine et de selles.
Maladie transmise par les piqûres de tiques, caractérisée par de la fièvre, une destruction des globules rouges et une libération d'hémoglobine dans les urines.
Causes et développement de la maladie
Signes cliniques
La maladie se présente sous des formes aiguës et chroniques. Dans le cas aigu, 6 à 20 jours après une morsure de tique, les chiens deviennent léthargiques, leur température augmente fortement et leur rythme cardiaque et leur respiration augmentent. Le ventre est tendu et douloureux. Les muqueuses deviennent pâles ou rose-brun. L'urine peut devenir rouge (hémoglobinurie). Des parésies et des paralysies des membres postérieurs surviennent souvent. Les animaux meurent dans un état comateux.
La piroplasmose chronique dure beaucoup plus longtemps (plusieurs mois) et se caractérise par un épuisement, une léthargie, une diminution de l'appétit et une anémie.
En cas d'hémoglobinurie et d'absence de traitement étiotropique, les chiens meurent généralement. La piroplasmose chronique se termine souvent par une guérison. Les antigènes des piroplasmes peuvent provoquer le développement d'une anémie hémolytique auto-immune.
Diagnostique
L'évolution aiguë de la piroplasmose chez le chien ressemble à la peste, à l'hépatite infectieuse, à la pneumonie et à certaines autres maladies, mais l'apparition de sang, ou plus précisément d'hémoglobine, dans les urines suggère une piroplasmose ou une leptospirose. Avec la leptospirose, contrairement à la piroplasmose, une stomatite hémorragique survient souvent. L'anamnèse est d'une grande importance : le chien a-t-il été mordu par des tiques ? Le diagnostic final est posé lorsque des piroplasmes sont détectés dans des frottis sanguins.
Le traitement comprend l'utilisation de médicaments antiprotozoaires, ainsi qu'un traitement pathogénétique et symptomatique.
Pour détruire les piroplasmes dans le corps, l'un des médicaments suivants est administré :
azidine (bérenyl) - 3,5 mg/kg par voie intramusculaire sous forme de solution aqueuse à 7 %. La solution est préparée de manière aseptique. Après 24 heures, l'administration est répétée si nécessaire. L'azidine est le remède le plus efficace et le moins toxique contre la piroplasmose canine ;
trypaflavine (chlorhydrate de flavacridine) - 3-4 mg/kg par voie intraveineuse sous forme de solution aqueuse à 1 %. Après injection, les animaux sont protégés des rayons intenses du soleil ;
hémosporidine - 0,3-0,8 mg/kg par voie sous-cutanée sous forme de solution aqueuse à 1-2 %. La solution est préparée de manière aseptique ; - bleu trypan - 5 mg/kg par voie intraveineuse sous forme de solution aqueuse à 1%.
Il existe des rapports sur l'efficacité des diamidines aromatiques.
Pour accélérer l'élimination de l'hémoglobine, de ses métabolites et endotoxines, de l'hémodez, de la polyglucine, une solution de glucose à 5 % et d'autres solutions colloïdales et cristalloïdes sont administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
Pour améliorer la diurèse - furosémide par voie intramusculaire ou intraveineuse, aminophylline. Pour maintenir la fonction cardiaque - par voie sous-cutanée, une solution huileuse de camphre, cordiamine, sulfocamphocaïne. À l'intérieur - prednisolone ou dexaméthasone, acide lipoïque ou lipamide. Par voie intramusculaire - vitamines B, Vicasol.
La prévention
L'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) est un état pathologique dans lequel la saturation complète en oxygène du sang est perturbée, ce qui, à son tour, s'accompagne d'une perturbation de la composition gazeuse du sang et d'une tension maximale de tous les mécanismes compensatoires. Cliniquement, l'ARF se manifeste par une dépression, un refus de manger, un essoufflement et une cyanose (cyanose) des muqueuses. L'IRA nécessite des mesures de réanimation immédiates.
Selon les raisons qui ont causé des difficultés respiratoires, on distingue l'insuffisance respiratoire aiguë primaire et secondaire.
L'ARF primaire est causée par des pathologies du système respiratoire lui-même et par une violation de ses mécanismes de régulation. Les principales causes d’IRA primaire :
Obstruction des voies respiratoires supérieures
Corps étranger
Tumeurs
Œdème du larynx
Pneumonie par aspiration
Syndrome brachycéphale
Violations de l'intégrité des voies respiratoires
Blessures trachéales
Blessures aux poumons
Conditions pathologiques des poumons
Atélectasie
Bronchopneumonie
Œdème pulmonaire
L'asthme bronchique
Pathologies de la cavité thoracique
Pneumothorax, hydrothorax, hémothorax, pyothorax, chylothorax
Tumeurs dans la cavité thoracique
Pleurésie
Violation de l'innervation des organes respiratoires
Lésion cérébrale traumatique
Tumeurs et hématomes cérébraux
Surdosage d'analgésiques narcotiques et de relaxants musculaires
Blessure électrique
L'ARF secondaire se produit avec des pathologies qui surviennent initialement dans d'autres organes et tissus. Ceux-ci inclus:
Insuffisance cardiaque
Perte de sang aiguë
Syndrome douloureux
Thromboembolie
Insuffisance rénale aiguë
Obstruction intestinale
Certaines infections virales
Hernies diaphragmatiques, etc.
Selon le mécanisme d'apparition de l'IRA, il existe des types obstructifs et restrictifs. L'IRA obstructive se caractérise par une obstruction bronchique altérée due au rétrécissement de la lumière bronchique. Un tel rétrécissement est observé avec un œdème pulmonaire, un bronchospasme, un blocage des bronches par des mucosités, etc. Avec l'ARF restrictive, la capacité du tissu pulmonaire à se dilater et à s'effondrer normalement est altérée. Ceci s'observe avec l'atélectasie, la pleurésie, la pneumosclérose, etc.
Mécanisme de développement
Le mécanisme général de développement de l'ARF est qu'en raison de la présence d'une pathologie, peu d'oxygène pénètre dans le corps, ce qui entraîne le développement d'une hypoxie (manque d'oxygène dans les organes et les tissus). En raison de l'hypoventilation des poumons, la pression partielle du dioxyde de carbone augmente, ce qui entraîne une diminution de la pression de l'oxygène dans les alvéoles et le sang artériel. Cela rend difficile la diffusion des gaz à travers les alvéoles. Le sang dans les capillaires bronchiques n'est pas saturé d'oxygène en quantité suffisante, d'où une hypoxémie (manque d'oxygène dans le sang) et la composition gazeuse et acido-basique du sang est perturbée. L'hypercapnie est très souvent observée - une teneur accrue en dioxyde de carbone dans les organes et les tissus. En réponse à l'hypoxie et à l'hypoxémie, des réactions protectrices compensatoires se développent dans le corps. Le nombre de globules rouges et d'hémoglobine dans le sang augmente, la viscosité du sang augmente, la fréquence cardiaque augmente et le volume infime du flux sanguin augmente. L'excès de dioxyde de carbone stimule l'essoufflement, le corps tente ainsi d'augmenter l'apport d'oxygène aux organes et aux tissus. Cependant, avec l’ARF, tous ces mécanismes ne sont pas capables de compenser longtemps le manque d’oxygène. Les réserves de l'organisme s'épuisent rapidement, une décompensation se produit, pouvant entraîner un arrêt cardiaque et respiratoire.
Signes cliniques
Les principales manifestations cliniques de l'IRA sont l'essoufflement et la cyanose (cyanose) des muqueuses. Avec la progression de l'IRA et une assistance intempestive, des troubles neurologiques associés à une hypoxie cérébrale surviennent. Tout d'abord, vient la phase d'excitation, l'animal se précipite d'un côté à l'autre et peut faire preuve d'agressivité. Il est probable qu’en raison du manque d’oxygène, l’animal ait l’impression de se noyer. Ensuite, l’étape d’excitation est remplacée par l’étape de dépression. L'animal est en position latérale, les réflexes sont réduits et un état comateux est possible.
Diagnostique
Le diagnostic est posé sur la base du tableau clinique, ainsi que des résultats d'études complémentaires. Une radiographie du thorax est nécessaire, de préférence en deux projections.
Mesures thérapeutiques
L'IRA nécessite des mesures de réanimation immédiates. Le traitement de l'IRA dépend de la pathologie qui l'a provoqué. En cas de pneumothorax, d'hydrothorax et de phénomènes similaires, il est nécessaire de pomper le contenu de la cavité thoracique pour réduire la compression des poumons. En cas de blessures pénétrantes, une intervention chirurgicale d'urgence est nécessaire ; en cas d'œdème pulmonaire, des diurétiques, des glucocorticoïdes, etc. sont prescrits. Dans certains cas, une ventilation artificielle prolongée est indiquée. En l'absence de mouvements respiratoires, l'animal est immédiatement intubé, suivi d'une ventilation artificielle.
Si vous remarquez des signes de détresse respiratoire chez votre animal, contactez immédiatement votre vétérinaire. Il est presque impossible, même pour le médecin le plus expérimenté, de traiter cette maladie à domicile, car une équipe de réanimation et un équipement spécial sont nécessaires pour fournir une assistance. Et n’espérez en aucun cas que tout disparaisse tout seul, cela pourrait entraîner la mort de votre animal.
Centre vétérinaire "DobroVet"
Traitement de l'hypoxie chez les animaux par oxygénothérapie
Les animaux de compagnie, tout comme les humains, souffrent de nombreuses maladies. Le seul problème, c’est qu’ils ne peuvent pas nous dire ce qui leur fait mal. Nous sommes donc obligés de prendre soin de nos animaux et de leur santé. L'hypoxie chez les animaux est un manque d'oxygène dans l'organisme, et donc dans les tissus et les cellules. L’hypoxie est souvent appelée manque d’oxygène. C'est dangereux car avec un manque d'oxygène, les tissus commencent à mourir ou se rétablissent mal et l'immunité diminue. Tout cela peut conduire à des maladies graves d'autres organes, il est donc très important d'identifier cette maladie dès les premiers stades de développement.
Causes de l’hypoxie chez les animaux :
- Dysfonctionnement ou maladie respiratoire. Lorsque les poumons ne parviennent pas à bien fonctionner et à fournir de l'oxygène au corps, une hypoxie aiguë peut survenir, alors soyez prudent et attentif à vos animaux de compagnie. Très souvent, l'inhalation pulmonaire artificielle est utilisée si le patient ne peut pas respirer du tout.
- Niveaux élevés de dioxyde de carbone dans l'air, par exemple dans les grandes villes polluées. Il est donc utile de sortir seul et d'emmener votre animal avec vous dans la nature, dans une forêt ou une rivière, où vous pourrez profiter du paysage et reposer votre corps. Après tout, c’est très important pour le cortex cérébral, qui nécessite beaucoup d’énergie pour fonctionner correctement.
- Perte de sang, saignements, après d'autres blessures graves ayant entraîné des troubles circulatoires. Si votre chien ou votre chat a été gravement blessé, il existe un risque d'hypoxie.
Symptômes de l'hypoxie chez les animaux
Avec cette maladie, il est très difficile de détecter les symptômes, car ils s'accompagnent de toute une série de manifestations. L’oxygène étant apporté par le sang, le système cardiovasculaire est le premier à en souffrir ; le rythme cardiaque et le transport des nutriments peuvent être perturbés. Par conséquent, en suivant le système circulatoire, des « problèmes » de métabolisme commencent et, par conséquent, les cellules reçoivent moins de vitamines et de minéraux. Les principaux symptômes comprennent la somnolence, la léthargie, l'indifférence des chiens aux jeux, c'est-à-dire une diminution de l'activité ou une détérioration générale de l'état, un essoufflement constant, de la toux et des difficultés respiratoires.
Traitement des animaux par oxygénothérapie
La principale méthode de traitement est l'oxygénothérapie ou l'oxygénothérapie, qui aide à fournir à l'organisme la quantité nécessaire d'O2. L'oxygénothérapie est proposée par les cliniques vétérinaires et votre vétérinaire peut prescrire ce traitement à votre animal.
Il n’y a aucune contre-indication à l’oxygénothérapie, elle sera donc utile pour tous les animaux de compagnie dans une grande ville comme Moscou. Le plus souvent, l'oxygénothérapie est réalisée par inhalation, lorsque l'animal inhale de l'air saturé en oxygène à l'aide d'un masque à oxygène. Cette procédure dure de 30 minutes à une heure.
L'oxygénothérapie est également prescrite en cas de maladies chroniques graves ou de maladies cardiaques en tant que procédure supplémentaire. Après tout, lorsque tout le corps reçoit de l’oxygène en quantité suffisante et en sature le sang, le fonctionnement du cœur et l’apport de nutriments aux cellules de l’animal s’améliorent. Ainsi, l’oxygénothérapie améliore le fonctionnement de tout le corps et l’aide à récupérer plus rapidement.
Il existe également une thérapie sans inhalation, lorsque l'oxygène est administré par voie sous-cutanée ou délivré par des médicaments. Ces médicaments peuvent fournir de l’oxygène aux organes qui en ont besoin ou faciliter son transport.
L'oxygénothérapie est également utilisée pour récupérer les animaux après une anesthésie après une opération. De cette façon, l'animal reprend ses esprits plus rapidement et réduit le stress. Vous pouvez vous renseigner sur la fourniture de ce service dans les cliniques vétérinaires les plus proches de votre ville..jpg" alt="oxygen_animals" width="850" height="567" />!}
