I.Introduction 3

2.Médicaments modernes à base de plantes 6

A. Médicaments psychotropes 6

1. Antidépresseurs 6

1.1. Déprimer. 6

2. Sédatifs 7

2.1. Antarès 120 7

2.2. Altalex 8

2.3. Flux nerveux. 9

2.4. Persen. dix

2.5. Sanosan. onze

3. Adaptogènes 12

3.1. Échinabène. 12

3.2. Liquide d'échinacine (Echinacin liquidum). 13

3.3. Immunitaire. 14

3.4.Amygdales. 15

B. Expectorants et mucolytiques 17

1. Médicaments utilisés en pneumologie 17

1.1. Baume Bronchicum. 17

1.2. Bronchicum est inhalé. (Bronchicum inhaler). 17

1.3. Bronchicum tombe. 18

1.4. Bain médicinal Bronchicum au thym. 19

1.5. Pastilles contre la toux Bronchicum (Bronchicum husten - pastillen). 20

1.6. Sirop contre la toux Bronchicum (Bronchicum husten - sirop). 20

1.7. Thé bronchique. 21

1.8. Élixir de bronchique. 22

1.9. Sinupret. 23

1.10. Gouttes Eucabal. 23

1.11. Eucabal H. 24

1.12. Sirop d'Eucabal. 25

2. Médicaments utilisés en oto-rhino-laryngologie 26

2.1. Pinosol. 26

B. Médicaments affectant la fonction gastro-intestinale 27

1. Agents qui stimulent la digestion et réduisent la formation de gaz 27

1.1. PLANTEX. 27

2. Hépatoprotecteurs 28

2.1. Angirol (Anqhirol). 28

2.2. Hépabène. 29

2.3. Hépaliv. trente

2.4. Hépatofalk planta. 31

3. Agents cholérétiques. 32

3.1. Bilobène. 32

3.2. Holagogum. 33

3.3. Holaflux. 34

3.4. Chophytol. 36

4. Laxatifs. 37

4.1. Agiolax. 37

4.2. Dépuraflux. 38

4.3. Calif. 39

4.4. Mucinum. 39

4.5. Fibrelax. 40

5. Moyens utilisés en proctologie. 41

5.1 Fort de Ginkor 41

Gincor protocole 41

D. Médicaments qui améliorent la fonction excrétrice rénale 43

1. Diurétiques à action antiseptique. 43

1.1. Canéphron. 43

1.2. Pilosuryl 44

1.3. Uroflux. 44

2. Médicaments qui inhibent la formation de calculs urinaires et facilitent leur excrétion dans l'urine. 45

2.1. Kejibeling. 45

2.2. Cyston. 46

D. Médicaments qui régulent les processus métaboliques. 47

1. Agents affectant le métabolisme des lipides. 47

1.1. Ilya Rogoff Forte. 47

1.2. Allithère 47

2. Inhibiteurs de la sécrétion de prolactine. 49

2.1. Mastodynon. 49

3. Médicaments antiménopausiques. 50

3.1. Climatynon. 50

4. Médicaments utilisés pour l'adénome et l'hypertrophie de la prostate. 51

4.1. Adénostop. 51

4.2. Péponen. 52

4.3. Permixon. 53

4.4. Serpents. 54

4.5. Tadénan. 54

5. Moyens pour corriger la fonction sexuelle chez les hommes. 55

5.1. Tentex Forte. 55

E. Agents qui améliorent la circulation périphérique 57

1. Agents qui améliorent la circulation sanguine périphérique. 57

1.1. Bilobine. 57

1.2. Tanakan 57

1.3. Ginkgo biloba. 57

2. Médicaments pour le traitement de l'insuffisance lymphatique et veineuse. 58

2.1. Venen - dragées 58

Venen - pommade (Venen - salbe) 58

Venen - fluide. 58

2.2. Vénitien. 59

2.3. Crème Cyclo 3. 60

2.4. Fort Cyclo 3. 61

2.5. Cycloven forte. 62

2.6. Fort de Ginkor 63

2.7. Détralex. 63

G. Produits utilisés en dentisterie. 65

1.Parodotaxe. 65

2. Pyralvex. 66

1.1. Pulvérisation - Pax. 68

2. Agents antiviraux. 68

2.1. Epigène. 68

2.2. Alpizarine 69

I. Agents antitumoraux. 70

1. Condiline (Condiline). 70

K. Médicaments complexes. 71

1. Elixir Demidovsky 71

2. Doppelhertz Energotonik 73

3. Ling-zi Dai Bo (Ganoderma) 74

4. Vitofors 76

5. Baume "Aigle" (à usage externe). 77

6. Hai Ma (hippocampe) 78

7. Amertume suédoise (Schweden Bitter). 80

8. Soupes diététiques. 81

9. Bittner's Balsam (le grand baume amer suédois original de Bittner). 83

Conclusion 85

Introduction

L’utilisation des plantes comme médicaments est apparue dans notre siècle depuis l’Antiquité et joue encore un rôle important dans l’arsenal médicinal de la médecine moderne.

Cela est dû à certains avantages de la phytothérapie par rapport aux drogues synthétiques. L'un des principaux avantages est faible incidence d'effets secondaires .

L’intérêt pour la phytothérapie est également dû à évolution de la structure par âge population : une augmentation du nombre de personnes âgées et séniles, qui souffrent généralement de certaines maladies nécessitant une utilisation à long terme de médicaments et le risque de développer des effets secondaires devrait être minime.

La phytothérapie joue un rôle particulier dans cabinet pédiatrique, parce que Les plantes médicinales agissent plus doucement et sont moins susceptibles de provoquer des complications indésirables.

La faible incidence des effets secondaires peut s’expliquer par le fait que « La phytothérapie est un complexe précieux formé biogénétiquement qui comprend des substances actives, des protéines, des huiles essentielles, des oligo-éléments, des vitamines et bien plus encore.

Il existe une opinion selon laquelle un tel complexe, formé dans une cellule vivante, ressemble plus au corps humain qu'une substance active isolée et chimiquement pure, il est donc plus facilement assimilé et produit moins d'effets secondaires.

Les plantes médicinales jouent un rôle important dans la prévention des maladies. Parce que De nos jours, il n’existe pas de personnes en parfaite santé ; la plupart d’entre nous vivent dans ce qu’on appelle. le troisième état - entre santé et maladie, au bord de l'échec des mécanismes d'adaptation, c'est-à-dire lorsque le corps a besoin d’une action facilement corrective qui normalise les fonctions corporelles légèrement altérées.

Les possibilités sont très grandes complet utilisation de médicaments, parce que La plupart des plantes médicinales sont compatibles entre elles et avec d’autres substances médicinales, et lorsque les plantes médicinales sont combinées, leur action synergique apparaît souvent.

Il convient de noter que lek. les matières premières végétales sont les plus source bon marché et accessible recevoir des médicaments.

Une étude détaillée de la composition chimique, des propriétés pharmacologiques, ainsi que des essais cliniques des plantes permettent d'introduire chaque année de nouveaux médicaments à base de plantes très efficaces dans la pratique des établissements de santé.

De plus, il existe actuellement un grand gamme diverses formes posologiques de plantes médicinales. En plus des comprimés, gouttes et sirops traditionnellement connus, des formes posologiques telles que des bains médicinaux, des thés et des pastilles sont produites, ce qui rend l'utilisation de médicaments pratique dans la pratique pédiatrique et gériatrique.

Le type de FL le plus courant actuellement disponible est celui des soupes diététiques, qui constituent un excellent aliment pour les patients atteints de diverses maladies.

Les vins médicinaux, qui sont des extraits de diverses plantes contenus dans du vin naturel, se généralisent.

But du travail :

Dans mon travail, j'ai essayé de présenter la description la plus complète de la nomenclature des nouveaux médicaments, de leur composition, de leur mécanisme d'action, de leur pharmacocinétique et d'autres informations contribuant à la rationalisation de la pharmacothérapie.

Au total, l'ouvrage présente environ 70 noms de nouveaux médicaments d'origine végétale, répartis par groupes pharmacothérapeutiques.

J'espère que les informations présentées sont intéressantes et seront utiles pour les futures activités professionnelles des lecteurs.

Un homme doit rester un homme à tout âge. Pour ce faire, vous devez toujours vous rappeler le principal secret de sa force : la santé. Mais y prête-t-il suffisamment attention ? L'expérience montre que ce n'est pas toujours le cas. À cet égard, nous faisons appel aux femmes. Chères mesdames! Vous ne voulez pas que vos hommes soient en bonne santé ? Pourquoi toi? Oui, car la plupart des hommes commencent à collecter des informations sur leurs maladies et les méthodes de traitement lorsqu’ils sont déjà malades. Il est bien connu que la prévention de toute maladie coûte moins cher que son traitement, tant financièrement que moralement. Les femmes le comprennent mieux que les hommes.

L'auteur du livre, le célèbre urologue Lev Kruglyak, vous aidera à comprendre les causes des maladies masculines, telles que la prostatite, l'adénome et le cancer de la prostate, l'infertilité et quelques autres. Vous apprendrez comment les prévenir et aussi, si la maladie s'est déjà fait sentir, comment la guérir à temps. La tâche principale de l’auteur est d’aider les hommes à maintenir leur santé afin de créer les conditions d’une vie pleine et épanouissante jusqu’à un âge avancé.

Le livre présente un matériel détaillé sur les méthodes de traitement alternatives (phytothérapie, massages, exercices thérapeutiques, shiatsu, préparations homéopathiques et anthroposophiques, recettes de médecine traditionnelle, etc.), testées par les nombreuses années de pratique de l’auteur.

Hommes, prenez soin de votre santé, c'est la clé de la force masculine !

Parlant de la prévention de l’hyperplasie bénigne de la prostate, nous avons évoqué la nécessité d’utiliser des préparations à base de plantes. Récemment, les plantes médicinales sont de plus en plus utilisées dans le traitement complexe de la maladie. Leur étude a montré qu'ils ont un effet léger sur le corps, ont généralement un nombre minimal d'effets secondaires et peuvent donc être utilisés pendant une longue période, ce qui est particulièrement important pour cette maladie. En médecine traditionnelle, diverses plantes sont utilisées depuis longtemps pour préparer des décoctions, des infusions et des tisanes contre les maladies associées aux troubles urinaires. Beaucoup d’entre eux ont fait l’objet d’essais cliniques sérieux. Les plantes poussant dans des régions écologiquement propres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud sont également utilisées avec succès.

Tout d'abord, nous nous concentrerons sur les médicaments prêts à l'emploi qui ont fait leurs preuves depuis longtemps dans la pratique. Notons d'emblée que l'auteur, présentant les médicaments aux lecteurs, n'indique pas leur dosage, estimant que cela relève de la tâche du médecin traitant.

Actuellement, les mécanismes d'action et l'efficacité clinique des extraits de fruits du palmier nain américain à feuilles en éventail (palmier sabal, palmier rampant) ont été les plus étudiés. Ce sont « Permixon », « Prostamol Uno », « Prostaplant ». Les préparations d'écorce de prunier africain sont utilisées depuis longtemps - "Trianol", "Tadenan". Il n’est pas nécessaire de décrire les mécanismes d’action très complexes de ces agents. Notons seulement qu'eux, ainsi que les préparations à base d'écorce de pygeum africain et de racines d'ortie, de graines de citrouille, ainsi que de figue de Barbarie et de quelques autres plantes, réduisent les réactions inflammatoires du tissu prostatique et améliorent sa fonction, soulagent la douleur. et l'enflure, et favorisent l'arrêt des troubles de la miction et, selon un certain nombre d'études, préviennent la prolifération ultérieure du tissu glandulaire.

Le « Cernilton », un extrait de pollen végétal, est devenu assez répandu. Les substances actives qu'il contient aident à réduire le volume de la prostate, affectent le fonctionnement des muscles de la vessie et ont des effets antiandrogènes, anti-inflammatoires et analgésiques.

Un extrait de fleurs de figue de Barbarie est également utilisé - une plante de la famille des cactus, dont la patrie est l'Amérique centrale, elle est cultivée dans les pays à climat tropical. Ce médicament fait partie de certains compléments alimentaires et contient beaucoup de potassium, de calcium, de magnésium, de fer et, surtout, de zinc, nécessaire au fonctionnement normal de la prostate.

Le médicament "Trianol" est un extrait naturel d'écorce d'arbre Pygeum africain. Il soulage la douleur, apaise les troubles urinaires et réduit le volume urinaire résiduel dans les maladies de la prostate, notamment dans le cas de l'adénome de la prostate.

« Prostagut » (« Prostoplant ») est une préparation à base de plantes créée à base d'ingrédients naturels (extrait de fruit de palmier sabal et racine d'ortie), destinée au traitement du stade initial de l'adénome de la prostate. Cela aide à améliorer le processus de vidange de la vessie.

Parmi les médicaments à base de plantes, le médicament «Peponen», obtenu à partir d'huile de graines d'une variété spéciale de citrouille, a fait ses preuves. Des études ont montré un effet clinique prononcé lors d'une utilisation à long terme du médicament.

Actuellement, de nombreuses préparations à base de plantes prêtes à l'emploi sont apparues en Russie, dont beaucoup sont fabriquées à l'étranger. A noter qu’ils ne doivent pas être considérés comme des « baumes miracles ». Ils ne donnent pas de résultats rapides, sont souvent très coûteux et doivent être pris pendant plusieurs mois, ce qui les rend inaccessibles à de nombreux patients.

Un bon effet peut être obtenu en utilisant des plantes répandues et accessibles de la flore domestique, contenant des quantités importantes de substances biologiquement actives (BAS) qui inhibent le développement de l'adénome de la prostate. Parmi eux figurent l'ortie, le potiron commun, le marron d'Inde, l'épilobe à petites fleurs, ainsi que des préparations à base de pollen de tremble, de seigle, etc.

Selon certains auteurs, l’une des plantes les plus précieuses utilisées dans le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est l’ortie. L'effet thérapeutique des préparations à base de rhizomes d'ortie est dû à un complexe de substances qui bloquent l'action de la globuline liant les hormones sexuelles et inhibent la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone, ce qui, comme nous le savons déjà, est très important pour le mécanisme de développement de la maladie. Un certain nombre de médicaments à base de racine d'ortie ont été enregistrés dans notre pays - "Prostavern Urtica", "Urtiron", etc. Un certain nombre d'études ont montré que leur efficacité augmente en combinaison avec des extraits d'écorce de prunier africain et de fruit de palmier rampant.

Presque partout dans le monde, dans les premiers stades de la maladie, des préparations à base de graines de citrouille sont recommandées, dont l'effet thérapeutique se manifeste par des effets anti-inflammatoires, diurétiques et sur le métabolisme de la dihydrotestostérone. L'huile de graines de citrouille est incluse dans les préparations « Prostabin », « Peponen », « Tykveol », etc., utilisées dans notre pays comme moyen de traitement de l'HBP.

La prostabine, qui est un complexe protéine-vitamine obtenu à partir de graines de citrouille, a un effet positif prononcé. Grâce à sa composition chimique unique, son effet sur l'organisme est large. L'effet spécifique du médicament, qui aide à normaliser le fonctionnement de la prostate, s'explique par la présence du microélément zinc dans la composition du médicament. Sous l'influence du zinc, la motilité des spermatozoïdes s'améliore et la sécrétion de la glande acquiert la viscosité nécessaire à la mise en œuvre de la fonction de reproduction. Cela a un effet bénéfique sur le bien-être général de l’homme et sa sexualité augmente. On note également que le médicament a un effet fortifiant général, favorise un meilleur fonctionnement du système nerveux central et augmente les défenses globales de l'organisme.

Un médicament intéressant est la "Citrouille", qui est un accumulateur de substances biologiquement actives contenues dans la citrouille - caroténoïdes, tocophérols, phospholipides, flavonoïdes, vitamines B1, B2, B6, C, P, PP, divers acides gras. Cela lui permet d’avoir un effet anti-inflammatoire sur le tissu prostatique. "Tykveol" tonifie les muscles de la vessie, améliore l'apport sanguin et l'apport d'oxygène. Un effet positif a été noté dans le traitement combiné (avec Prostabin) de l'adénome de la prostate avec Tykveol. Dans ce cas, il est recommandé de l'utiliser en microlavements (à l'aide des pipettes en plastique réutilisables du fabricant de 20 ml) 5 à 10 ml 1 à 2 fois par jour, matin et soir après les selles, pendant une cure d'au moins 3 mois.

Dans le traitement de l'hyperplasie bénigne de la prostate, plusieurs autres plantes médicinales sont utilisées avec succès, comme en témoignent les nombreuses années d'expérience de l'auteur. Il s'agit du pied d'alouette (infusions de fleurs), de l'épilobe (infusion d'herbes), de la pimprenelle (décoction de racines), du noisetier (décoction de feuilles, extrait de coques de noix), des oignons (bulbes frais, infusion de bulbes), de la linaire commune ( infusion d'herbes), aulne noir (infusion de cônes et de feuilles), gui blanc (teinture de feuilles et jeunes pousses), peuplier faux-tremble (pollen, décoction de bourgeons et d'écorce, infusion d'écorce, bourgeons, feuilles), pollen de seigle, asperge officinalis (décoction de rhizomes avec racines, infusion de pousses et de fruits), bardane (décoction de racines), etc.

Je voudrais avertir les lecteurs que dans la plupart des cas, il ne faut pas espérer un effet rapide en prescrivant ces médicaments. La phytothérapie, ainsi que le traitement médicamenteux, ne garantissent pas le soulagement d'un éventuel traitement chirurgical, mais ils peuvent réduire considérablement les plaintes des patients et améliorer la miction, réduire la quantité d'urine résiduelle, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. L'expérience montre que la phytothérapie a le meilleur effet dans le traitement des patients souffrant d'adénome de la prostate associé à une prostatite chronique.

Le traitement débute après avis du médecin (les formes pharmaceutiques prêtes à l’emploi garantissent dosage et efficacité) et ne s’arrête pas en cas d’amélioration afin d’éviter les rechutes. En principe, dès les premiers stades de la maladie, tous les traitements reposent sur des préparations à base de matières végétales. En plus des médicaments prêts à l'emploi, vous pouvez également préparer et utiliser avec succès des décoctions et des infusions à partir des herbes et plantes médicinales mentionnées ci-dessus.

Les préparations à base d'écorces de graines de marronnier d'Inde mûres sont utilisées depuis longtemps en médecine traditionnelle pour l'adénome de la prostate, ainsi que pour la prostatite chronique associée à un adénome de la prostate. Le plus grand effet est obtenu en prenant de la teinture et de l'extrait aqueux d'écorce de graine, qui ralentissent la dégénérescence et restaurent les zones de la prostate affectées par le processus pathologique.

Teinture d'écorce de graines de marron d'Inde

Verser 25 g de matière première avec 250 ml d'alcool, laisser agir 10 jours, filtrer, prendre 10 gouttes 2 fois par jour (avant le déjeuner et avant le dîner) pendant 20 jours ; après chaque traitement, il y a une pause de dix jours.

Extrait aqueux d'écorces de graines de marron d'Inde

Versez 40 g de matières premières broyées dans 0,6 litre d'eau bouillante et laissez reposer 12 heures. Sans filtrer, évaporer l'infusion à 200 ml, puis filtrer et prendre 30 à 40 gouttes 3 fois par jour après les repas.

Aujourd’hui, l’un des meilleurs remèdes à base de plantes pour le traitement de l’HBP est considéré ortie. Sa composition chimique et ses propriétés pharmacologiques ont déjà été bien étudiées, ce qui lui permet d'être largement utilisée dans la pratique. Pour l'adénome de la prostate, diverses préparations d'ortie sont utilisées pour améliorer la miction.

Extrait des rhizomes de l'ortie

Broyez les rhizomes frais et lavés, récoltés en automne ou au début du printemps, dans un hachoir à viande, placez-les dans un bocal en verre, versez 45 % d'alcool (vodka) pour que l'alcool recouvre le dessus de la matière première d'une couche de 1 à 2. cm, laisser reposer 2 semaines en remuant quotidiennement. Après avoir filtré, prendre 1 à 2 cuillères à café 3 fois par jour une demi-heure avant les repas. Pour 1 kg de rhizomes frais, utilisez environ 2 litres d'alcool à 45%.

Poudre de rhizome d'ortie

Coupez les rhizomes bien séchés en morceaux de 1 à 2 cm de long avec un sécateur et broyez-les soigneusement dans un moulin à café pour obtenir une poudre fine (le plus fin sera le mieux). Prenez le médicament obtenu 1 cuillère à café 3 fois par jour une demi-heure avant les repas avec de l'eau tiède. Il est conseillé de préparer quotidiennement la poudre fraîche, car lorsqu'ils sont conservés longtemps sous forme broyée, les rhizomes d'ortie perdent rapidement leurs propriétés médicinales.

Infusion de feuilles d'ortie

2 cuillères à soupe. cuillères de matière première verser 2 tasses d'eau bouillante, laisser reposer 10 à 15 minutes, filtrer, boire tout au long de la journée.

Décoction de racines d'ortie

2 cuillères à soupe. verser des cuillères de matière première dans 2 verres d'eau froide, porter lentement à ébullition, cuire environ 1 minute, laisser reposer 10 minutes, filtrer, boire la veille.

À propos de l'effet thérapeutique noisetier commun l'adénome de la prostate est connu depuis longtemps. Et ce n'est pas surprenant, car il contient un certain nombre de substances très utiles qui ont un effet vasoconstricteur, renforçant les capillaires et anti-inflammatoire. Habituellement, les feuilles, l'écorce des jeunes pousses et les coquilles de noix sont utilisées à des fins médicinales. Les feuilles sont récoltées dans la première moitié de l'été, séchées, étalées en fine couche dans un endroit sec et aéré. L'écorce est récoltée sur les jeunes pousses en mai-juin, lorsqu'elle se sépare facilement du bois, et séchée au soleil ou dans les greniers.

Pour l'adénome, les préparations de noisette suivantes sont utilisées.

Décoction d'écorce de noisetier commun

Versez 1 cuillère à soupe. une cuillerée de matières premières broyées 0,5 litre d'eau bouillante, faire bouillir 10 minutes, laisser refroidir, filtrer ; prendre 0,5 tasse 4 fois par jour avant les repas.

Décoction de feuilles de noisetier commun

Versez 2 cuillères à soupe. cuillères de matières premières broyées 0,5 litre d'eau bouillante, faire bouillir pendant 10 minutes, filtrer et boire à la place de l'eau sans norme.

Extrait de coque de noisette commune

Versez les coquilles concassées de 1 kg de noix dans 2 litres d'eau et faites bouillir à feu doux jusqu'à ce qu'il reste 1 litre de bouillon, filtrez et ajoutez 1 kg de miel, prenez 30 ml d'extrait 3 fois par jour avant les repas.

Vous pouvez également utiliser les préparations suivantes à base de noisette.

Noisetier commun (feuilles) - 40 g

Cassis (feuilles) - 40 g

Thym rampant (herbe) - 40 g.

Versez 1 cuillère à soupe. cuillère du mélange broyé avec 1 verre d'eau bouillante, laisser reposer 30 minutes, filtrer. Boire l'infusion tiède en une seule prise, de préférence dans la première moitié de la journée.

Noisetier commun (coquille de fruit) - 50 g

Grosse bardane, ou feutre (racines), - 50 g

Tremble commun (bourgeons) - 50 g

Bouleau argenté (feuilles) - 50 g.

Versez 0,5 cuillère à café du mélange broyé avec 1 tasse d'eau bouillante, faites bouillir 15 minutes, filtrez. Prendre 0,5 tasse 2 fois par jour une demi-heure avant les repas.

À propos de l'effet thérapeutique des médicaments peuplier faux-tremble (peuplier tremblant) est connu depuis longtemps. Beaucoup d'hommes croient que c'est le tremble qui les a sauvés du traitement chirurgical. Les bourgeons, les feuilles et l'écorce du tremble sont utilisés à des fins médicinales. Les bourgeons sont récoltés au début de la floraison du tremble, lorsqu'ils sont assez durs, denses et collants à cause de la résine parfumée qui les recouvre. Ensuite, ils sont séchés sur une cuisinière ou dans une pièce sèche et aérée, étalés en une fine couche (2 à 3 cm d'épaisseur) sur du papier ou un chiffon, en remuant fréquemment. Vous pouvez les sécher à l'extérieur, mais toujours à l'ombre. Les feuilles sont récoltées dans la première moitié de l'été et séchées dans des greniers ou sous des hangars, étalées en fine couche et remuées régulièrement. L'écorce est récoltée uniquement sur les jeunes troncs et branches, vers avril-mai, lorsqu'elle se sépare facilement du bois. Prenez uniquement de l'écorce lisse, non craquelée et de couleur verdâtre et séchez-la de quelque manière que ce soit. Cette plante contient de nombreuses substances utiles, grâce auxquelles elle a des effets anti-inflammatoires, analgésiques et diurétiques. C'est pourquoi les préparations de tremble sont si connues. Ainsi, l'infusion, la décoction et la teinture de reins se prennent en cas d'inflammation aiguë et chronique de la vessie, de mictions difficiles et douloureuses (surtout après une intervention chirurgicale), ainsi que d'HBP. Beaucoup pensent que l'infusion d'écorce est un agent prophylactique efficace dans les premiers stades de l'adénome de la prostate, ainsi que dans une période ultérieure de développement de l'adénome, lorsque la chirurgie est contre-indiquée pour une raison ou une autre. L'alcool et les formes aqueuses de médicaments ont un effet thérapeutique.

Infusion de bourgeons de tremble

Versez 2 cuillères à café de matières premières broyées dans 2 tasses d'eau bouillante, laissez reposer 15 minutes, filtrez et buvez toute la composition dans la journée en 3-4 prises.

Décoction condensée de bourgeons ou d'écorces (1:1) : verser 45 g de matière première broyée dans 0,5 litre d'eau bouillante, faire bouillir jusqu'à ce que la décoction soit évaporée de moitié, filtrer et prendre 0,25 tasse 3 fois par jour, après l'avoir sucrée avec du miel.

Teinture de bourgeons de tremble dans 40% d'alcool

1h10. Prendre 20 à 30 gouttes 3 fois par jour.

Teinture d'écorce de tremble avec de la vodka

Versez 5 cuillères à soupe. cuillères de matières premières broyées 0,5 litre de vodka, laisser reposer 2 semaines dans un endroit sombre, filtrer et prendre 1 cuillère à dessert 3 fois par jour avant les repas.

Infusion d'écorce de tremble

Versez 3 cuillères à soupe. cuillères de matières premières broyées avec 1 tasse d'eau bouillante, faire bouillir à feu doux pendant 15 minutes, laisser refroidir, filtrer et prendre 0,3 tasse 3 fois par jour avant les repas.

Infusion de l'écorce interne de jeunes branches de peuplier faux-tremble

Versez 20 g de matière première broyée dans 1 tasse d'eau bouillante, faites bouillir pendant 15 à 20 minutes, laissez refroidir, filtrez et prenez 0,25 tasse 3 fois par jour avant les repas.

Un effet thérapeutique rapide a été noté pour la rétention urinaire causée par une prostatite aiguë dans le contexte de l'HBP, lors de l'utilisation d'une infusion de l'herbe Fireweed parviflora. Dans certains cas, il rétablit une miction normale. Pour les affections mineures, il convient de prescrire une infusion d'épilobe commune, préparée selon la méthode standard.

Un remède populaire intéressant pour traiter l'adénome de la prostate avec des huiles.

"Bougies" à l'huile

Mélangez l'huile d'argousier et de sapin à parts égales, secouez, humidifiez un morceau de coton avec le mélange, pressez un peu et insérez un tampon dans le rectum en le laissant là jusqu'à ce que les intestins soient vides. Le traitement de la prostate comprend 25 à 30 procédures.

Parallèlement, pendant le traitement, il faut prendre 1 cuillère à café de teinture de propolis 3 fois par jour, une demi-heure avant les repas, arrosée d'une infusion de feuilles de bouleau.

La teinture d'échinacée (Immunal, Estifan), à prendre 40 gouttes matin et après-midi pendant 1 mois, a un effet positif.

Le mode d'emploi suivant de deux préparations médicinales est proposé :

Prêle - 20 g

Herbe Polygonum - 30 g

Herbe millefeuille - 20 g

Fleurs d'épilobe Angustifolia - 60 g

Racines d'ortie - 30 g

Herbe de thym (thym rampant) - 30 g.

Versez 1 cuillère à soupe. cuillère de mélange d'herbes 0,5 litre d'eau bouillante, laisser reposer 30 minutes, filtrer et prendre 150 ml 3 fois par jour après les repas pendant 2 semaines. A la fin du cours, passez à la perfusion suivante.

Feuilles d'ortie - 40 g

Fleurs d'épilobe Angustifolia - 50 g

Prêle - 30 g

Fruits de persil - 20 g

Écorce de nerprun - 20 g

Cônes de houblon commun - 30 g.

1 cuillère à soupe. versez une cuillerée de mélange d'herbes dans 1 tasse d'eau bouillante, laissez agir 30 minutes, filtrez et prenez tout au long de la journée pendant 3 mois.

Pour améliorer l'activité fonctionnelle de la vessie et réduire le gonflement de sa muqueuse, divers mélanges sont utilisés :

Bourgeons de tremble commun - 20 g

Herbe d'épilobe commune - 20 g.

Décoction 2 c. cuillères de matière première dans 2 verres d'eau, boire à petites gorgées modérément tièdes entre les repas.

Racine d'ortie - 30 g

Bourgeons de tremble commun - 10 g

Racine de pissenlit - 10 g.

2 cuillères à soupe. Versez 2 cuillères à soupe du mélange avec 2 tasses d'eau froide, portez à ébullition, laissez reposer 5 minutes, égouttez. Boire 2 verres par jour pendant 2-3 semaines.

Racine et herbe de pissenlit - 20 g

Feuilles d'ortie - 20 g

Feuilles de mélisse - 20 g

Fleurs de camomille - 20 g

Feuilles de menthe poivrée - 20 g.

Préparer et accepter comme collection 2.

Pousses de gui - 50 g

Grosse racine de bardane - 15 g

Mousse d'Islande - 15 g

Soie de maïs - 15 g

Herbe potentille - 15 g

Herbe de poivre d'eau - 15 g.

Décoction 3 c. Boire des cuillères du mélange dans 3 verres d'eau par jour pendant un mois. Organiser 3 à 4 cours par an.

Herbe de verge d'or canadienne - 15 g

Bourgeons de peuplier noir - 15 g

Mousse d'Islande - 15 g

Pousses de gui - 15 g.

Faites cuire à la vapeur 3 c. cuillères du mélange au four dans 3 verres d'eau pendant 3-4 heures. Boire pendant la journée (après les repas).

Pousses de gui - 100 g

Grosse racine de bardane - 15 g

Racine de potentille - 15 g

Rhizome de carex sableux - 15 g

Écorce de saule ordinaire - 15 g.

Infuser 3 c. cuillères du mélange pendant 2 heures dans 3 verres d'eau bouillante, boire en 3 prises (après les repas).

Champignon de bouleau (chaga) - 20 g

Herbe d'achillée millefeuille - 10 g

Herbe de millepertuis - 10 g

Herbe de chélidoine - 10 g

Racine de calamus - 10 g.

Fruits noisettes - 40 g

Feuilles de noisetier - 40 g

Rhizome officinalis de Burnet - 40 g.

Préparez et prenez de la même manière que la collection 3.

En cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, les mesures suivantes sont recommandées :

Infusion de feuilles de noisetier (noisette)

1 cuillère à soupe. Infusez une cuillerée de feuilles (vous pouvez utiliser de l'écorce jeune) dans 1 tasse d'eau bouillante. Boire un verre ? verres 3 à 4 fois par jour après les repas.

Infusion de bourgeons de peuplier noir (carex)

Versez 2 cuillères à café de têtes sèches broyées avec 2 tasses d'eau bouillante, laissez reposer 15 minutes. Prenez-le de la même manière.

Décoction d'asperges

Faites bouillir 2 cuillères à café de racine broyée dans un verre d'eau bouillante pendant 10 minutes. Boire 0,25 verre 3 à 4 fois par jour.

Décoction de fruits épineux

Cuire 2 c. cuillères de fruits secs pendant 10 minutes dans 0,5 litre d'eau bouillante. Boire 0,5 tasse 4 fois par jour avant les repas. Infusion 2 cuillères à soupe. cuillères de fleurs dans 2 tasses d'eau bouillante, boire 0,5 tasse 4 fois par jour avant les repas.

Décoction de champ d'éryngium

Cuire 1 cuillère à soupe. cuillère de racines pendant 10 minutes dans 0,5 litre d'eau. Boire 0,25 tasse 3 fois par jour avant les repas.

Décoction de racines de réglisse

Cuire 1 cuillère à soupe. cuillère de matière première pendant 10 minutes dans 0,5 litre d'eau. Boire 30 à 50 ml avant chaque repas.

Une décoction de bardane écrasée et de racines de bardane. Préparez et prenez de la même manière.

Poudre de racine de sureau - 3 c. cuillères

Jeunes fruits d'aneth - 2 c. cuillères

Foin de chameau - 1 cuillère à soupe. cuillère

Feuilles d'aloe vera - 1 cuillère à soupe. cuillère.

Infuser 1 cuillère à soupe. cuillère du mélange pendant 20 minutes dans un verre d'eau bouillante et boire 1 cuillère à soupe. cuillère 3 fois par jour.

Bourgeons de bouleau blanc - 15 g

Feuilles de busserole - 15 g

Racine de sureau - 15 g

Fleurs de bleuet bleu - 10 g

Hernie lisse aux herbes - 10 g

Soie de maïs - 10 g

Prêle - 5 g.

Versez 4 cuillères à soupe. cuillères du mélange 1 litre d'eau froide pendant la nuit, faire bouillir 5 minutes le matin et boire 5 fois par jour.

Herbe de verge d'or - 20 g

Fleurs de sureau noir - 20 g

Herbe de millepertuis - 20 g

Herbe violette tricolore - 20 g

Racine de pied d'alouette - 20 g.

2 cuillères à soupe. Faire bouillir des cuillères du mélange pendant 15 minutes dans 2 verres d'eau et boire tout au long de la journée.

Les infusions et décoctions suivantes sont également efficaces :

Décoction d'épine de chameau ou de racine de saxifrage fémorale

20 g pour 200 ml d'eau. Boire 1 cuillère à soupe. cuillère 3 fois par jour.

Infusion d'herbe de chicorée

Versez 1 cuillère à café de matière première dans 1 verre d'eau bouillante et laissez agir 15 minutes, puis, après édulcoration, buvez en 2 prises avant les repas.

Décoction de racines de burnet

Faire bouillir 1 cuillère à soupe. cuillère de matière première pendant une demi-heure dans 1 verre d'eau, laisser reposer 2 heures, filtrer et boire 1 cuillère à soupe. cuillère 5 fois par jour avant les repas.

Thé aux graines de cumin

1 cuillère à soupe. cuillère de graines pour 1,5 tasse d'eau. Cuire 5 minutes à feu doux, laisser reposer 10 minutes. Boire dans la journée entre les repas.

Le traitement médicamenteux n'est efficace que dans les premiers stades de la maladie, lorsque le patient peut uriner librement et que l'urine est complètement éliminée de la vessie. Actuellement, il existe des médicaments qui peuvent non seulement atténuer l'évolution de la maladie, mais également réduire le volume de la glande hypertrophiée. Il s'agit notamment de certains médicaments homéopathiques : thuya, conium, lycopodium, sélénium, sépia, staphysagria, etc. En cas de difficultés à uriner, le médicament anthroposophique Berberis (épine-vinette) aide - 5 granules 3 fois par jour.

Un bon effet a été constaté lors de la prescription de médicaments homéopathiques de Heel : il peut s'agir de gouttes : « Sabal-Gomaccord », « Berberis-Gomaccord », « Populus compositum SR », « Nuxvomika-Gomaccord » ou d'ampoules « Ubiquinone compositum » et « Coenzyme composé ».

Parmi les nouveaux médicaments destinés au traitement de l'hyperplasie bénigne de la prostate, le médicament homéopathique complexe ukrainien « Adenoma-gran » est présenté. Il est à noter que son efficacité dans l'HBP est de 70 à 80 %, et plus le traitement est commencé tôt, plus elle est élevée. "Adenoma-gran" améliore la fonction de la prostate, sa structure interne, empêche la croissance ultérieure de l'adénome et, avec une augmentation initiale significative de la glande, il peut être utilisé pendant la période préopératoire pour préparer l'intervention chirurgicale et améliorer ses résultats. . Pendant le traitement, l'amélioration subjective de l'état du patient dépasse l'amélioration des données objectives.

Dans tous les cas, l'utilisation de ces médicaments doit être convenue avec votre médecin.

Une méthode combinée intéressante de traitement des patients atteints d'adénome de la prostate à l'aide de cocktails. Alors, préparez les composants de deux cocktails, qui sont infusés pendant 2 à 3 heures. Ils ont lieu le soir, en alternance un jour sur deux. Pour ceux qui ne tolèrent pas le vinaigre de cidre, il est recommandé de le remplacer par du jus de pomme ou une compote de fruits (pommes, abricots secs, raisins secs). Nous recommandons de prendre ces cocktails comme biostimulant. Cependant, en fonction de la maladie et de l’état du patient, leurs composants peuvent être augmentés, diminués ou éliminés, mais uniquement sur recommandation d’un médecin. Le miel et le pollen sont des aliments riches en calories, riches en vitamines, microéléments et acides aminés qui augmentent les fonctions de protection de l'organisme.

Cocktail n°1

150 à 200 g d'eau, 1 cuillère à café de miel, 1 cuillère à café de vinaigre de cidre, 1 cuillère à café de pollen.

Cocktail n°2

150 à 200 g d'eau, 1 cuillère à café de miel, 1 cuillère à café de vinaigre de cidre, 1 goutte de solution de Lugol.

Le complexe thérapeutique de l'hyperplasie bénigne de la prostate comprend également une décoction d'abeilles mortes.

Décoction d'abeilles mortes

10 à 15 g (3 cuillères à soupe) de viande morte versez 0,5 litre d'eau et faites bouillir pendant 1 heure, puis filtrez le liquide à travers une étamine, ajoutez 1 cuillère à café de miel et 50 g d'alcool (l'alcool est nécessaire à la conservation). La décoction doit être conservée dans un endroit sombre. Prenez 1 cuillère à soupe. cuillère 3 fois par jour après les repas pendant un mois. Répétez le cours après une pause de deux semaines.

Si possible, effectuez un cours (15 à 20 séances) de piqûres d'abeilles aux points biologiquement actifs de l'innervation végétative-segmentaire et sur le site du processus pathologique local.

Il convient de souligner une fois de plus que le traitement avec des plantes médicinales est effectué uniquement pour les adénomes des premier et deuxième stades et que le traitement dure au moins 3 mois. À l'avenir, pour prévenir le développement d'une hyperplasie bénigne de la prostate, il est recommandé de suivre chaque année des cours de phytothérapie de deux à trois mois. L'expérience montre que de nombreux hommes arrêtent souvent le traitement dès le début en raison d'une amélioration significative de leur bien-être. Cela est dû au fait que de nombreuses plantes utilisées pour l'adénome de la prostate ont des effets anti-inflammatoires et antimicrobiens, grâce auxquels elles soulagent les processus inflammatoires de la prostate qui accompagnent généralement l'adénome, tandis que la maladie continue de se développer. Nul doute que les manifestations cliniques de la maladie ne vous feront pas attendre, mais sous la forme de symptômes plus sévères (rétention urinaire complète, dysfonctionnement rénal, etc.). C'est pourquoi tout traitement doit être effectué sous la surveillance d'un médecin.

Dans la plupart des pays du monde, le niveau de développement de la médecine moderne est assez élevé, mais de nombreuses personnes dans les pays en développement ont encore recours aux services de spécialistes de la médecine traditionnelle1, utilisant des plantes médicinales et des préparations à base de ces plantes pour recevoir les premiers soins. Au cours des dernières décennies, l'intérêt pour le traitement avec des préparations à base de plantes s'est accru dans les pays développés, ce qui a entraîné une augmentation de la demande de plantes médicinales.

La variété des types de médecines traditionnelles s'est développée dans différentes conditions ethniques, culturelles, climatiques, géographiques et même philosophiques.

Les règles d'enregistrement et la législation associées à ces médicaments devraient garantir leur sécurité et leur efficacité, mais l'élaboration de ces documents présente certaines difficultés.

Préparations traditionnelles à base de plantes médicinales et de santé humaine

Les préparations naturelles, qui servaient de base à la médecine dans l’Antiquité, sont encore très répandues aujourd’hui. Ils constituent une part importante du commerce international.

Les plantes médicinales jouent un rôle important dans la recherche pharmacologique et le développement de médicaments, non seulement lorsque les composants végétaux sont utilisés directement comme agents thérapeutiques, mais également lorsqu'ils sont utilisés comme matières premières pour la production de médicaments ou comme échantillons pour la synthèse de composés pharmacologiquement actifs. Par conséquent, une réglementation de l’utilisation et de l’exportation, ainsi qu’une coopération internationale et une coordination de la conservation des espèces de plantes médicinales sont nécessaires.

La Convention des Nations Unies sur la diversité des espèces déclare que la conservation et l'utilisation durable des espèces biologiques sont d'une grande importance pour répondre aux besoins de la population mondiale en matière d'alimentation, de traitement, etc. Une condition nécessaire pour atteindre cet objectif est le libre accès aux ressources et technologies génétiques. et leur répartition uniforme.

L’élaboration du cadre législatif relatif aux plantes médicinales ne suit pas un modèle unique. Différents pays ont des définitions différentes des plantes médicinales et des produits qui en dérivent. En outre, différents pays ont des approches différentes en matière d’autorisation, de délivrance, de fabrication et de commercialisation des médicaments afin de garantir leur sécurité, leur qualité et leur efficacité.

Malgré le fait que l'utilisation de médicaments à base de plantes médicinales ait une longue histoire, l'effet thérapeutique d'un nombre relativement restreint d'espèces végétales a jusqu'à présent été étudié. Et les données sur la sécurité et l’efficacité sont disponibles pour un nombre encore plus restreint de plantes et de médicaments qui en sont issus.

Réglementation et enregistrement des médicaments à base de plantes médicinales

Dans certains pays, les plantes médicinales ont le même statut que les autres médicaments ; dans d’autres, elles sont considérées comme des produits alimentaires et leur utilisation à des fins thérapeutiques est interdite. Dans les pays en développement, les préparations à base de plantes médicinales sont traditionnellement utilisées ; elles sont largement utilisées en médecine traditionnelle. Cependant, dans ces pays, il n’existe pratiquement aucun cadre réglementaire permettant de classer les préparations traditionnelles à base de plantes comme médicaments.

Les critères suivants sont utilisés dans la législation des différents pays pour classer les médicaments naturels : description dans la monographie de la pharmacopée, statut du médicament en tant que médicament sur ordonnance, allégation selon laquelle le médicament a un effet thérapeutique, ingrédients enregistrés ou expérience à long terme de utiliser. Certains États font une distinction entre les produits « officiellement reconnus » et « officiellement approuvés », ces derniers pouvant être vendus sans subir de tests scientifiques.

L'approche législative des médicaments à base de plantes médicinales est divisée en catégories suivantes :

• les exigences réglementaires sont les mêmes pour tous les produits ;
• Toutes les exigences réglementaires incluent des exceptions pour les médicaments naturels/traditionnels ;
• les exceptions pour les produits naturels concernent uniquement l’enregistrement ou l’autorisation de mise sur le marché.

Dans les cas où les produits à base de plantes ne sont pas enregistrés ou contrôlés par les autorités réglementaires, un système de licence spécial est nécessaire grâce auquel les autorités sanitaires peuvent vérifier la composition du médicament, exiger la confirmation de sa qualité avant la vente, garantir une utilisation correcte et sûre et exiger des titulaires de licence signaler les effets secondaires suspectés.

Politique et activités de l'OMS. Programme de médecine traditionnelle de l'OMS

L'Assemblée mondiale de la santé (AMS) a adopté une série de résolutions pour attirer l'attention sur le fait que de nombreuses populations des pays en développement dépendent encore de la médecine traditionnelle et que la médecine traditionnelle constitue une main d'œuvre potentiellement importante pour les soins de santé primaires. La Déclaration d'Alma-Ata de 1978 recommandait que les remèdes traditionnels éprouvés soient inclus dans les programmes nationaux et les documents réglementaires sur l'usage des médicaments.

La politique de l'Organisation mondiale de la santé en matière de médecine traditionnelle a été définie dans le rapport du Directeur général de l'OMS sur la médecine traditionnelle et la santé moderne lors de la 44e Assemblée mondiale de la santé en 1991.

Ce rapport indique que « les États membres de l’OMS ont examiné les programmes, législations et décisions nationaux sur la nature et l’étendue de l’utilisation de la médecine traditionnelle dans leur système de santé ». Selon les règlements pertinents de l'AMS, les principaux objectifs du programme de médecine traditionnelle sont les suivants : promouvoir l'intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux ; promouvoir l'utilisation rationnelle de la médecine traditionnelle en élaborant des directives techniques et des normes internationales dans le domaine de la phytothérapie et de l'acupuncture ; et également sensibiliser aux diverses formes de médecine traditionnelle.

Le Règlement WHA 42.43 (1989) appelle les États membres de l'OMS à : mener une évaluation complète de la médecine traditionnelle ; procéder à l'enregistrement et à l'examen systématiques (précliniques et cliniques) des plantes médicinales utilisées par les spécialistes de la médecine traditionnelle et la population, introduire des mesures pour contrôler les produits à base de plantes médicinales et introduire et soutenir les normes pertinentes ; et également découvrir quelles plantes médicinales et préparations à base de celles-ci présentent un équilibre satisfaisant entre efficacité et sécurité et lesquelles d'entre elles devraient être inscrites dans les registres nationaux ou les pharmacopées.

Les préparations à base de plantes médicinales sont inscrites au programme de la Conférence internationale des autorités de contrôle des drogues depuis 1986. En 1986 et 1989, lors des 4e et 5e conférences, des séminaires ont été organisés sur le contrôle de la circulation des médicaments naturels dans le commerce international. Il a été décidé que l'OMS élaborerait des normes définissant les exigences de base pour l'enregistrement et la circulation des produits naturels.

Le projet de règles pour l'évaluation des préparations à base de plantes médicinales a été préparé lors de la réunion de l'OMS à Munich en juin 1991 et adopté lors de la 6e Conférence des autorités de contrôle des drogues en octobre 1991 à Ottawa. Ces règles définissent les principaux critères d'évaluation de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité des médicaments à base de plantes médicinales. Les règles visent à aider les agences de réglementation gouvernementales, les organisations scientifiques et les fabricants à évaluer la documentation relative à ces produits. La règle générale pour une telle évaluation est qu'il est nécessaire de prendre en compte l'expérience traditionnelle de leur utilisation, ainsi que les aspects médicaux, historiques et ethniques.

Ces règles contiennent les principaux critères d'évaluation de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité, ainsi que des exigences importantes concernant l'étiquetage et les notices d'information dans les emballages. Les exigences en matière d'évaluation pharmaceutique portent en particulier sur des questions telles que l'identification, l'analyse et la stabilité. L'évaluation de la sécurité doit être basée, au minimum, sur les rapports de sécurité et les études toxicologiques disponibles. L'évaluation de l'efficacité doit inclure une analyse de l'utilisation traditionnelle basée sur les matériaux disponibles.

En 1994, le Bureau régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale a publié des lignes directrices pour la formulation de politiques publiques concernant les produits à base de plantes. La majeure partie de la population mondiale utilise des méthodes de traitement traditionnelles, notamment l'utilisation de plantes médicinales, qui sont les plus efficaces pour traiter les maladies du tractus gastro-intestinal, des voies respiratoires supérieures, des voies urinaires et des maladies de la peau. Compte tenu de ce qui précède, la nécessité de formuler des politiques publiques concernant les médecines traditionnelles et de stimuler la coopération entre les États membres de l’OMS ne fait aucun doute. L’objectif d’une telle politique publique serait de développer une réforme réglementaire et juridique pour garantir les bonnes pratiques et la fourniture de soins primaires à plus grande échelle, tout en garantissant en même temps l’authenticité, la sécurité et l’efficacité de ces médicaments. Il a été proposé de créer une commission nationale d'experts dans chaque État, qui élaborerait des mesures spécifiques pour formuler une politique publique dans cette région, puis développerait, dirigerait et surveillerait les différentes étapes de sa mise en œuvre. Les responsabilités de la Commission nationale d'experts comprennent la compilation des listes nationales de plantes médicinales essentielles, la préparation d'instructions sur les exigences d'enregistrement, la fourniture de conseils sur le système d'autorisation de l'État et la manière de prendre en compte les effets secondaires, et le développement de méthodes adéquates de coopération avec le ministère de la Santé. Les principaux critères de sélection des médicaments de base à base de plantes médicinales devraient être la sécurité, l'efficacité, la nécessité de ce médicament et la disponibilité des matières premières. Sur la base de la liste approuvée des plantes médicinales, des principes clairs visant à garantir l'approvisionnement en ces plantes devraient être élaborés pour chaque État, qui devraient inclure la collecte, la culture, la transformation, l'importation de ces plantes et la protection de la flore de cet État. Le règlement contient également un chapitre distinct consacré aux critères de recherche sur les médecines traditionnelles à base de plantes médicinales et aux critères de leur utilisation rationnelle.

Étant donné que la plupart des produits à base de plantes médicinales nécessitent des recherches scientifiques, l’OMS aide les États parties à sélectionner des produits sûrs et efficaces pouvant être utilisés dans leur système de santé.

Afin d'élaborer des critères et des principes généraux pour les travaux de recherche sur l'examen des préparations à base de plantes médicinales, une réunion d'experts a été organisée par le Bureau régional de l'OMS pour le Pacifique occidental en 1992. Les lignes directrices élaborées lors de cette réunion fournissent un cadre permettant aux États membres de l'OMS d'élaborer leurs propres lignes directrices en matière de recherche et de partager des données de recherche et d'autres informations, créant ainsi une base de données fiable pour l'enregistrement des produits à base de plantes. L'adoption de cette politique devrait aider à surmonter les obstacles juridiques à l'utilisation des produits à base de plantes.

Exigences pour les produits naturels dans chaque pays

Canada

En vertu de la loi canadienne, les produits à base de plantes sont considérés comme des médicaments et sont donc soumis à l'étiquetage et aux autres exigences de la Loi sur les aliments et drogues. Cela signifie que, contrairement aux États-Unis, un grand nombre de produits à base de plantes sont légalement disponibles sur le marché au Canada. Pour enregistrer ou attribuer un numéro d'identification à un médicament, il est nécessaire d'étudier sa composition et d'obtenir l'approbation de l'étiquette.

Le 13 août 1987, après de nombreuses discussions, Santé Canada a publié un bulletin énumérant les plantes dangereuses ou dont l'étiquette doit contenir des avertissements. Ces produits pouvaient être vendus comme aliments, médicaments et même cosmétiques, en fonction de leurs propriétés, de leur action et de leur mode d'utilisation. Dans le même temps, les plantes peuvent être considérées comme des médicaments, sous réserve du dépôt et de l'approbation d'une demande et de données sur la teneur quantitative des principes actifs. Dans la pratique actuelle, les médicaments à base de plantes utilisés pour traiter des maladies non menaçantes peuvent recevoir un numéro d'identification du médicament (DIN) basé sur une justification pharmacologique logique et des informations bibliographiques qui confirment l'usage traditionnel, conformément aux résultats de la recherche scientifique moderne. En outre, avec l'émergence du besoin d'un mécanisme spécial pour l'enregistrement des plantes médicinales et des préparations basées sur celles-ci, le projet « Monographies standard pour les préparations » (SMP) a été proposé. Les combinaisons de plusieurs plantes décrites dans ces monographies seront approuvées si leur utilisation est justifiée sur la base de principes thérapeutiques solides.

Le 5 janvier 1990, un autre bulletin a été publié, clarifiant la politique du ministère de la Santé concernant les préparations à base de plantes.

Il contient des exigences réglementaires et des recommandations sur le mécanisme d'attribution de ces produits à l'INP. Le document indique clairement que le critère le plus important pour classer un produit à base de plantes comme aliment ou médicament est l'activité pharmacologique des ingrédients, l'utilisation prévue du produit et les informations disponibles sur son utilisation. Dans ce Bulletin, les plantes médicinales sont divisées en deux groupes :

• Plantes dont les informations sont disponibles dans les pharmacopées et les ouvrages de référence pharmacologiques. Grâce à une pratique d'utilisation à long terme, les propriétés de ces plantes sont connues, ainsi que les indications et contre-indications de leur utilisation. Les produits contenant de tels ingrédients à base de plantes doivent être traités comme les autres médicaments ; Ces produits sont largement disponibles sur le marché sous forme de médicaments sur ordonnance et en vente libre.
• Des plantes peu décrites dans la littérature scientifique et donc peu connues au Canada. Cependant, il existe des publications sur leur utilisation traditionnelle basées sur des observations empiriques, et ces informations sont précieuses pour déterminer l'acceptabilité d'un médicament à base de plantes particulier. On s'attend à ce que les médicaments de ce groupe soient utilisés pour traiter des maladies qui ne constituent pas une menace pour la santé. Ces produits, qu’ils soient utilisés traditionnellement ou en médecine populaire, doivent être spécifiquement étiquetés. L'examen des demandes d'IPP utilisant le SMP doit garantir que le produit du fabricant répond aux conditions du SMP.

En octobre 1990, le Ministre de la Santé a publié des instructions sur les préparations traditionnelles à base de plantes pour aider les fabricants à déposer des demandes de THI et à étiqueter les produits classés comme préparations traditionnelles à base de plantes (THM). Les demandes doivent inclure un projet d'étiquette qui identifie clairement les indications d'utilisation de la phytothérapie traditionnelle. Les recommandations doivent être jointes à la candidature. Si un SMP existe pour une plante médicinale donnée et si la demande répond aux conditions de cette monographie, il est considéré comme une alternative acceptable aux autres recommandations. Des termes tels que « tonique », « complément », « agent nettoyant », etc. sont inacceptables. Certaines combinaisons de plantes, par exemple un diurétique avec un laxatif, ainsi que des combinaisons de plantes aux effets opposés, sont considérées comme discutables.

L'expertise repose avant tout sur les connaissances traditionnelles en matière d'efficacité et de posologie. En cas de doute sur la sécurité, les experts utilisent des méthodes de recherche modernes au lieu des informations traditionnelles.

Etats-Unis

Importance des plantes médicinales pour le marché américain

Les médicaments à base de plantes médicinales sont moins courants aux États-Unis que dans la plupart des pays développés. Cela s'explique par le fait que la vente de ces médicaments s'effectue principalement par les magasins diététiques, dont la clientèle représente un faible pourcentage de la population. Il est difficile d'élargir le champ des ventes de ces produits en les vendant en pharmacie, car il est impossible de revendiquer l'effet thérapeutique de ces médicaments et les clients demanderaient conseil à des pharmaciens qui, dans la plupart des cas, ont peu de connaissances en herbes médicinales.

Statut légal

A la fin des années 30. La loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques a été adoptée et depuis lors, la FDA considère tout produit possédant des propriétés médicinales, analgésiques ou préventives comme un médicament. Par conséquent, les médicaments à base de plantes doivent passer par le même processus d’approbation que n’importe quel médicament chimique. Aux États-Unis, la plupart des produits naturels sont classés comme aliments ou compléments alimentaires, même si beaucoup sont utilisés comme médicaments traditionnels par les consommateurs. La plupart des documents réglementaires concernent la sécurité. Si un produit est « jugé sûr », cela garantit qu’il est correctement étiqueté et qu’il n’est pas contrefait. Les produits naturels acquièrent théoriquement le statut de « sûrs » lorsque ce statut est confirmé par un spécialiste compétent et non réfuté par d'autres spécialistes.

Certaines plantes médicinales particulièrement connues bénéficient du statut de médicament en vente libre auprès de la FDA. Toutefois, la plupart des plantes médicinales ont été exclues de cette liste. Cela était principalement dû au fait que les fabricants américains de plantes médicinales n’avaient pas fourni de preuves étayant leur utilisation. En novembre 1992, la FDA a nommé un nouveau comité consultatif composé d'experts externes sur les médicaments en vente libre.

Nouvelle législation

Depuis 1976, la réglementation régissant le marché des produits diététiques précise que les produits alimentaires, y compris les compléments alimentaires et les plantes médicinales, ne sont pas des médicaments. Par conséquent, la FDA n’a pas rédigé de monographies sur les compléments alimentaires, les vitamines, les minéraux et les plantes médicinales.

En 1990, le Congrès a adopté la loi sur l'étiquetage des aliments, qui exige que tous les produits alimentaires incluent des informations nutritionnelles sur leurs étiquettes et oblige la FDA à établir des critères d'approbation des étiquettes de santé sur les aliments. La loi tient compte du fait que la consommation de vitamines, de minéraux, de plantes médicinales et d'autres produits similaires diffère de la consommation de produits alimentaires ordinaires et, par conséquent, selon la loi, des normes plus clémentes pour déterminer leur valeur sanitaire devraient être appliquées à ces produits. . Le Congrès a donné un an à la FDA pour solliciter l'avis du public sur ses normes et procédures d'évaluation des allégations nutritionnelles des suppléments qui ne sont pas soumis à la loi sur l'étiquetage des aliments. Le projet, présenté par l’American Plant Based Foods Association, n’a pas reçu l’approbation de la FDA.

Compléments alimentaires, pas de compléments alimentaires

En octobre 1994, la loi sur les compléments alimentaires a reconnu que ces suppléments sont bénéfiques dans la prévention des maladies chroniques et peuvent donc contribuer à limiter les coûts des soins de santé. Les herbes et autres plantes médicinales, les vitamines et les minéraux entrent désormais dans la définition des « compléments alimentaires », qui se présentent sous forme de gélules, comprimés, liquides, etc. et qui ne sont pas des aliments au sens habituel du terme, mais sont étiquetés comme diététiques. suppléments. Les compléments alimentaires n'incluent pas les substances qui ont déjà été commercialisées comme médicaments ou qui font l'objet d'essais cliniques. La loi prévoit qu'un complément alimentaire est considéré comme un aliment qui ne nécessite pas d'approbation de commercialisation par la FDA, plutôt qu'un complément alimentaire qui nécessite une telle approbation. L'étiquetage des compléments alimentaires est autorisé s'ils prétendent être bénéfiques dans la malnutrition classique, si le rôle d'un composant nutritionnel ou diététique est décrit, ou si le mécanisme d'action du produit est décrit. De plus, l'étiquette doit clairement indiquer que ces informations n'ont pas été évaluées par la FDA et que le produit n'est pas destiné à diagnostiquer, traiter, traiter ou prévenir une quelconque maladie.

Il est également nécessaire d'avoir une liste des composants, des plantes ou de leurs parties, avec une indication claire de leur quantité. Si un supplément prétend répondre à une norme officielle du recueil et qu’il ne répond pas à cette norme, le produit est considéré comme mal étiqueté. Un produit qui n’est pas décrit dans le recueil mais qui ne possède pas les caractéristiques qu’il prétend être est également considéré comme mal étiqueté.

La nouvelle loi crée le Bureau des compléments alimentaires au sein des National Institutes of Health. Cette agence devrait étudier le rôle des compléments alimentaires dans l'amélioration de la santé publique et stimuler la recherche scientifique sur ces produits.

L'adoption du Dietary Supplement Act en octobre 1994 devrait accélérer la reconnaissance de la valeur des produits à base de plantes sur le marché américain en autorisant la commercialisation de ces produits comme compléments alimentaires à condition qu'il existe des preuves de leur sécurité et des preuves de leur innocuité. , comme indiqué dans la demande. La probabilité que des produits à base de plantes soient commercialisés comme médicaments et reconnus comme ayant des bienfaits thérapeutiques est très faible car la FDA n'accepte pas actuellement les preuves bibliographiques de leur efficacité, préférant les essais cliniques randomisés.

Traduction par Olga Sotnikova

Agents sédatifs (calmants) qui ont un effet calmant sur le système nerveux central. Les sédatifs sont utilisés dans diverses conditions d'excitabilité accrue, ils ont un effet calmant et affaiblissent certaines manifestations des névroses (réduisent l'irritabilité, normalisent le sommeil).

Les matières premières végétales médicinales à action sédative comprennent les rhizomes aux racines de valériane, la mélisse, les feuilles de menthe poivrée, l'agripaume, les rhizomes aux racines de cyanose bleue, les fruits du houblon commun, l'herbe, les rhizomes et les racines de pivoine.

Les plantes médicinales, par rapport aux drogues de synthèse, ont un effet calmant modéré sur le système nerveux central, mais ne provoquent pas de somnolence, de phénomènes d'addiction ou de troubles des mouvements, se manifestant par des troubles de leur coordination. L'effet thérapeutique des plantes médicinales est associé à leur teneur en substances biologiquement actives, qui appartiennent à diverses classes de composés chimiques naturels. Les préparations de valériane ont un effet calmant, renforcent l'effet des somnifères et présentent des propriétés antispasmodiques contre les muscles lisses des organes internes. La valériane est un bon exemple lorsque des préparations totales à partir d'une plante procurent un effet thérapeutique, tandis que des substances isolées n'ont pas d'effet correspondant. Actuellement, l’activité biologique de l’huile essentielle et des valépotriates (iridoïdes) a été établie. En raison de son effet calmant, les préparations de valériane sont largement utilisées pour traiter la nervosité cardiaque, les affections neurasthéniques, le surmenage, l'agitation, les troubles de la ménopause et l'hystérie. La durée d'action des somnifères lorsqu'ils sont utilisés avec de la valériane augmente de 30 à 50 %. L'effet sédatif des préparations d'agripaume est associé à la présence d'iridoïdes et d'alcaloïdes en combinaison avec du potassium, qui aident à stabiliser le fonctionnement du système cardiovasculaire.

Le principal effet du houblon est calmant. L'effet neurotrope des préparations à base de plantes à base de houblon est associé à la présence de lupuline, qui a un effet calmant sur le système nerveux central. Les acides valérique, isovalérique et de houblon, associés à certains composants des huiles essentielles, ont un effet sur le système nerveux central. Les préparations de houblon sont utilisées pour augmenter l'excitabilité nerveuse, les troubles du sommeil, la dystonie végétative-vasculaire et les troubles de la ménopause. L'utilisation de plantes médicinales dans le traitement des névroses présente un certain nombre d'avantages par rapport à la pharmacothérapie. Toutes les principales orientations du traitement étiopathogénétique, associées à des effets symptomatiques sur les fonctions des organes internes, peuvent être mises en œuvre dans un seul médicament. Le principe de sélection et de dosage individuels des médicaments est facilement réalisable. Cette approche peut fournir la durée de traitement nécessaire, car, après avoir sélectionné plusieurs combinaisons efficaces de remèdes à base de plantes pour le patient, vous pouvez les alterner pendant n'importe quelle période de temps requise, en évitant les effets secondaires.

De nombreux remèdes à base de plantes ont été étudiés dans le cadre d’essais contrôlés randomisés. Certains d’entre eux ont démontré une efficacité clinique prononcée et une bonne tolérance. Par exemple, l'efficacité des préparations d'extraits de millepertuis (Hypericum perforatum), comparable à celle des antidépresseurs synthétiques largement utilisés, a été démontrée dans un grand nombre d'études cliniques et confirmée par les résultats de plusieurs méta-analyses. Dans le même temps, en termes de tolérance, l'extrait de millepertuis était nettement supérieur aux drogues synthétiques : ses effets secondaires se développaient beaucoup moins fréquemment et étaient nettement moins graves. H. perforatum se montre également prometteur comme traitement des troubles anxieux. Il convient de noter qu'à l'heure actuelle, pour une utilisation à long terme chez les patients souffrant de troubles anxieux, au lieu des tranquillisants benzodiazépines, des associations internationales de psychiatres faisant autorité recommandent l'utilisation d'antidépresseurs du groupe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). La base en est la meilleure tolérance et la plus grande sécurité des ISRS par rapport aux benzodiazépines. À son tour, l’extrait de H. perforatum est mieux toléré que les ISRS synthétiques. L'effet thérapeutique de l'extrait de H. perforatum chez les patients souffrant de troubles anxieux a été démontré dans un certain nombre de petits essais randomisés. Dans une étude multicentrique randomisée contre placebo impliquant 151 patients ambulatoires, l'efficacité de H. perforatum a également été confirmée dans les troubles somatoformes, dans la pathogenèse desquels les facteurs de stress psychogènes-émotionnels jouent un rôle majeur. Dans le groupe H. perforatum, une diminution de l’anxiété et des plaintes somatoformes a été observée significativement plus souvent que dans le groupe placebo. Les chercheurs ont également noté une excellente tolérance du médicament. Les effets secondaires les plus courants de H. perforatum sont les maux de tête, la fatigue, les troubles gastro-intestinaux et l'anxiété. Dans la plupart des cas, ils sont légers et disparaissent d’eux-mêmes avec un traitement. Il existe des preuves que le composant actif de H. perforatum, l'hypéricine, à des doses élevées peut provoquer une photosensibilité, mais les réactions de photosensibilité lorsqu'elles sont traitées avec de l'extrait entier de millepertuis sont extrêmement rares. Dans une étude pharmacologique ciblée, il n'y a pas eu d'augmentation du risque de phototoxicité même avec l'administration de doses très élevées du médicament - 3 600 mg (11,25 mg d'hypéricine). Des cas d'interactions cliniquement significatives entre le millepertuis et d'autres médicaments ont été décrits, notamment les inhibiteurs de la protéase du VIH, la cyclosporine, la théophylline, la digoxine, la warfarine et les contraceptifs oraux. Les interactions médicamenteuses chez H. perforatum sont principalement causées par l'hyperforine, qui induit des enzymes du système du cytochrome P450 dans le foie. À cet égard, il est recommandé de faire preuve de prudence lors de la prescription de H. perforatum à des patients recevant d'autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450. Sur le marché russe, l'extrait de H. perforatum se présente sous forme de plantes médicinales finies. Parmi les préparations de millepertuis standardisées pour la teneur en hypericine, Deprim, Deprim forte, Negrustin sont largement utilisées dans la pratique clinique. 4

Deprim, Negrustin

Ingrédients : millepertuis 425 mg

Les indications: Asthénie, dépression (y compris dépression hypocondriaque, états maniaco-dépressifs à tendance suicidaire), sensations d'agitation, anxiété, agitation due à des maladies de peau, douleurs, blessures et brûlures.

Contre-indications : Hypersensibilité, dépression (sévère) ; utilisation simultanée avec des inhibiteurs de la MAO, des inhibiteurs de protéase, une photodermatite (y compris les antécédents), des enfants (jusqu'à 12 ans), une grossesse, une lactation.

Effets secondaires: Réactions allergiques : démangeaisons cutanées, éruption cutanée, eczéma, pigmentation cutanée, photosensibilité (plus souvent chez les patients infectés par le VIH), augmentation de la sensibilisation aux poils d'animaux, anxiété, fatigue excessive, maux de tête, nausées, douleurs abdominales (y compris région épigastrique), bouche sèche. , flatulences, diarrhée ou constipation, anorexie, a un effet mutagène sur les spermatozoïdes et les ovules.

Application et posologie :À l'intérieur. Pour adultes et enfants de plus de 12 ans - comprimés : 1 comprimé 3 fois par jour ; gélules : 1 gélule 1 à 3 fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée jusqu'à 6 gélules par jour ; comprimés : 1 comprimé 3 fois par jour ; enfants de plus de 12 ans - 1 comprimé par jour, dose maximale - 2 comprimés par jour ; solution buvable : 1 ml 3 fois par jour (peut être prise pure ou avec une petite quantité de liquide). Prendre pendant les repas, sans mâcher, avec une petite quantité de liquide. La durée du traitement est d'au moins 4 semaines (la durée du traitement dépend de l'effet et peut être de plusieurs mois).

Les préparations psychotropes à base de plantes, dont l'efficacité a été confirmée du point de vue de la médecine factuelle, comprennent la valériane (Valeriana officinalis). En médecine, on utilise les rhizomes et les racines de cette plante, contenant de l'huile essentielle, qui comprend des monoterpènes, des sesquiterpènes et des acides valériques, de l'acide g-aminobutyrique (GABA), de la glutamine et de l'arginine. Le complexe de ces substances détermine les propriétés sédatives et anxiolytiques de la valériane et son effet bénéfique sur le processus d'endormissement et la qualité du sommeil. Le mécanisme d'action de la valériane sur le système nerveux central est médié par les récepteurs GABAergiques. L'efficacité de la valériane comme traitement de l'insomnie est confirmée par les résultats d'essais contrôlés randomisés et leurs méta-analyses. En particulier, une méta-analyse récente de 16 essais randomisés contrôlés par placebo portant sur 1 093 patients a montré que la valériane améliore la qualité du sommeil chez les patients souffrant d'insomnie, sans provoquer d'effets secondaires. Ainsi, pour l’insomnie, qui touche environ un tiers de la population adulte mondiale, la valériane constitue une alternative plus sûre aux benzodiazépines. L'avantage de la valériane par rapport aux benzodiazépines est l'absence d'effets secondaires limitant l'utilisation de ces dernières, tels que la relaxation musculaire, les troubles cognitifs, l'addiction et la dépendance en cas d'utilisation à long terme. Les effets secondaires de la valériane sont rares et pour la plupart légers. Ils se manifestent principalement par des maux de tête, de l'excitabilité, de l'ataxie et des troubles gastro-intestinaux. L'effet dépresseur de la valériane sur le système nerveux central se prolonge sous l'influence des benzodiazépines, des barbituriques, des opiacés et de l'alcool, son utilisation combinée avec ces substances doit donc être évitée. La médecine factuelle disponible aujourd'hui nous permet de considérer la valériane comme un remède efficace et sûr pour le traitement des troubles du sommeil non seulement chez les adultes, mais aussi chez les enfants, y compris ceux souffrant d'hyperactivité. Les propriétés anxiolytiques de la valériane permettent de l’envisager comme un médicament potentiel pour le traitement des troubles anxieux. Dans un essai randomisé de 4 semaines contrôlé par placebo portant sur 36 patients, la valériane était aussi active que le diazépam, comme l'évaluent les scores totaux HAM-A. Malheureusement, cette étude pilote était la seule à répondre aux critères d'inclusion dans la méta-analyse et les auteurs n'ont donc pas pu tirer de conclusions sur l'efficacité de la valériane comme anxiolytique. Ils ont recommandé une étude plus approfondie chez les patients souffrant de troubles anxieux, par rapport aux anxiolytiques et antidépresseurs standards. Un certain nombre d'études expérimentales ont montré que les dérivés de l'acide valérique renforcent l'action du GABA endogène à la fois en stimulant sa libération et en inhibant sa recapture, et en inhibant son métabolisme. Les résultats de ces études permettent de recommander l'utilisation de la valériane pour les troubles anxieux en complément des benzodiazépines afin de réduire les doses de ces dernières et, par conséquent, le risque de développer leurs effets indésirables. De plus, les résultats d'une étude en double aveugle portant sur 100 patients suggèrent que chez les patients souffrant de troubles anxieux légers, l'association de valériane et d'H. perforatum est supérieure en efficacité et en tolérabilité au diazépam. 8

Novo-passit

Composé: rhizomes avec racines de valériane officinalis, herbe de mélisse, herbe de millepertuis, feuilles et fleurs d'aubépine ou épineuse, herbe incarnée de passiflore (passiflore), houblon commun, fleurs de sureau noir) 157,5 mg, guaifénésine 200 mg

Les indications: neurasthénie et réactions névrotiques, accompagnées d'irritabilité, d'anxiété, de peur, de fatigue, de distraction ; « syndrome du manager » (un état de stress mental constant) ; insomnie (formes légères); maux de tête provoqués par la tension nerveuse ; migraine; maladies gastro-intestinales fonctionnelles (syndrome dyspeptique, syndrome du côlon irritable) ; comme remède symptomatique contre la dystonie neurocirculatoire et le syndrome de la ménopause ; dermatoses prurigineuses (eczéma atopique et séborrhéique, urticaire) provoquées par un stress psychologique.

Contre-indications : myasthénie grave; les enfants de moins de 12 ans ; hypersensibilité aux composants du médicament.

Effets secondaires: rarement - nausées, vomissements, crampes, brûlures d'estomac, diarrhée, constipation ; rarement - diminution de la concentration, étourdissements, somnolence ; rarement - réactions allergiques, exanthème, fatigue, légère faiblesse musculaire. Les symptômes disparaissent rapidement après l'arrêt du médicament.

Conseil d'utilisation et posologie : Par voie orale, 1 comprimé est prescrit aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans. ou 5 ml de solution pour administration orale 3 fois par jour avant les repas. Si nécessaire, sur prescription d'un médecin, la dose peut être augmentée à 2 comprimés. ou jusqu'à 10 ml de solution 3 fois par jour. En cas de fatigue importante ou de dépression, il est nécessaire de réduire la dose matinale et quotidienne à 1/2 comprimé. ou jusqu'à 2,5 ml de solution par prise, prendre 1 comprimé le soir. ou 5 ml de solution. L'intervalle entre les doses doit être de 4 à 6 heures.

Parmi les préparations à base de plantes prometteuses figure la mélisse (Melissa officinalis). Son effet bénéfique sur le système nerveux central est associé à une variété de composants actifs - aldéhydes monoterpinoïdes, flavonoïdes, composés polyphénoliques (principalement l'acide rosmarinique) et glycosides monoterpéniques. Le mécanisme d'action proposé de la mélisse sur le système nerveux central est un effet inhibiteur sur l'acétylcholinestérase dans le cerveau et la capacité de réduire l'activité des récepteurs nicotiniques et muscariniques dans le cortex cérébral. De plus, M. officinalis possède des propriétés antioxydantes, qui peuvent protéger le cerveau des dommages causés par les radicaux libres, en particulier chez les patients atteints de démence. Comme la menthe poivrée, M. officinalis possède un certain nombre d'autres propriétés pharmacologiques utiles - des effets antispasmodiques et antimicrobiens modérés, la capacité de stimuler une diminution de l'appétit. Son efficacité dans la dyspésie fonctionnelle est confirmée par les résultats d'une méta-analyse d'essais randomisés en double aveugle. Les résultats d’études in vitro suggèrent que la mélisse possède des propriétés antitumorales. Une autre plante largement utilisée en médecine traditionnelle qui attire l'attention des chercheurs modernes est la menthe poivrée (Mentha piperita). Il a un effet calmant, antispasmodique, cholérétique, antiseptique et analgésique, et a également un effet dilatateur coronaire réflexe. Grâce à son effet irritant local et son effet stimulant sur les neurorécepteurs périphériques de la peau et des muqueuses, M. piperita contribue à augmenter la circulation capillaire et la motilité intestinale. Lorsqu'il est pris par voie orale, il améliore également la sécrétion des glandes digestives, augmente la sécrétion biliaire, améliore l'appétit et a un effet antispasmodique, réduisant le tonus des muscles lisses des intestins, des voies biliaires et urinaires. Le menthol contenu dans les feuilles de menthe possède des propriétés antiseptiques contre de nombreuses bactéries pathogènes du tractus gastro-intestinal. M. piperita fait actuellement l’objet d’essais cliniques pour diverses maladies. L'effet sédatif de la menthe poivrée a été utilisé chez des patients présentant une excitabilité accrue, des névroses et une légère insomnie. Aujourd'hui, M. officinalis est utilisé en médecine principalement comme sédatif-hypnotique et pour le traitement des troubles fonctionnels gastro-intestinaux. Cependant, ces dernières années, sa capacité à améliorer la fonction cognitive a fait l’objet d’une attention croissante. Un certain nombre d'études impliquant des volontaires sains sous l'influence de la mélisse ont démontré une amélioration de la mémoire, une concentration accrue et une rapidité de résolution de problèmes mathématiques. Melissa peut être particulièrement utile aux personnes atteintes de démence. Cela est dû à une combinaison de ses effets bénéfiques sur la fonction cognitive et l’humeur. La capacité de M. officinalis à éliminer l’agitation, qui accompagne souvent la démence sévère, est également extrêmement importante pour ces patients. Plusieurs études suggèrent que la mélisse pourrait être un adjuvant précieux dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Ainsi, dans une étude en double aveugle contrôlée par placebo, l'utilisation de M. officinalis pendant 4 semaines a entraîné une diminution de l'agitation, une amélioration de l'adaptation sociale et une activité constructive chez les patients atteints de démence sévère. La capacité de Melissa à soulager l'agitation et à améliorer les performances cognitives chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer a été confirmée dans une méta-analyse récente. Ses auteurs ont recommandé une étude plus approfondie de M. officinalis dans la maladie d'Alzheimer dans le cadre d'études comparatives avec des médicaments traditionnellement utilisés pour traiter cette maladie. L'avantage de la mélisse est sa grande sécurité. L'incidence des effets secondaires avec M. officinalis ne diffère pas de celle avec le placebo. Dans les préparations commerciales, la mélisse est généralement associée à d’autres plantes médicinales, le plus souvent à V. officinalis. Cette combinaison a un effet bénéfique sur la qualité du sommeil chez les patients en bonne santé et, chez les personnes souffrant de troubles du sommeil, son efficacité n'est pas inférieure à 0,125 mg de triazolam. De plus, cette combinaison a un effet plus important sur les symptômes de stress induit en laboratoire que les ingrédients seuls. Il convient de souligner que lors de l'utilisation d'une combinaison de M. officinalis et de V. officinalis, les symptômes d'anxiété mentaux et somatiques (autonomiques) sont également atténués. Le caractère « végétotrope » de cette association est à la base de son utilisation dans les troubles anxieux légers, dont la principale manifestation clinique est souvent des symptômes végétatifs. Les combinaisons largement utilisées de médicaments psychotropes à base de plantes comprennent également une combinaison de valériane, de mélisse et de menthe poivrée.

Composé: rhizomes de valériane avec extrait sec de racines 50 mg

extrait de feuille de mélisse sec 25 mg

extrait sec de feuille de menthe poivrée 25 mg

Les indications: excitabilité nerveuse accrue; insomnie; irritabilité.

Contre-indications : hypersensibilité aux composants du médicament; hypotension artérielle; enfants jusqu'à 3 ans (pour les comprimés Persen®) ou jusqu'à 12 ans (pour les gélules Persen® forte).

Effets secondaires: Réactions allergiques, en cas d'utilisation prolongée - constipation.

Conseil d'utilisation et posologie : Par voie orale, pour les adultes et les adolescents de plus de 12 ans : pour augmenter l'excitabilité nerveuse, l'irritabilité - 2-3 comprimés enrobés, 2-3 fois par jour ; pour l'insomnie - 2-3 comprimés enrobés, 1 heure avant le coucher. Enfants de 3 à 12 ans : selon prescription d'un médecin, en fonction du poids corporel (1 comprimé enrobé, 1 à 3 fois par jour).

À l'arrêt du traitement, le syndrome de sevrage ne survient pas. 9

Chez les patients atteints de troubles somatoformes, Persen réduit le niveau d'anxiété personnelle et réactive, réduit la fréquence et la gravité des manifestations végétatives et normalise le sommeil. Une étude clinique rétrospective a démontré l'efficacité de Persen comme correcteur des troubles du comportement chez les enfants et adolescents présentant des lésions du système nerveux dues à des infections transmises par les tiques. Dans les études menées, Persen était significativement supérieur au placebo dans son effet sur les troubles anxieux et le dysfonctionnement autonome. Dans le même temps, il n'a provoqué pratiquement aucun effet secondaire, notamment de somnolence pendant la journée, et n'a pas eu d'effet négatif sur la concentration et les performances des patients. Persen se marie bien avec tous les médicaments psychotropes, y compris les antidépresseurs. Il n'y a aucune interaction cliniquement significative entre Persen et d'autres médicaments. L'avantage de Persen réside également dans la possibilité de son utilisation à la fois comme remède symptomatique à action rapide pour soulager les symptômes d'anxiété et d'excitation, ainsi que pour le traitement à long terme des troubles de stress et d'anxiété. Persen est considéré comme le médicament de choix pour la correction du syndrome psychovégétatif associé à l'anxiété, y compris chez les patients des groupes les plus vulnérables (adolescents et personnes âgées). Pour l’anxiété chronique, cela peut constituer une alternative plus sûre aux benzodiazépines, si nécessaire en association avec des antidépresseurs. Il peut également être prescrit à des personnes en bonne santé à titre préventif. Ainsi, les antidépresseurs et anxiolytiques d'origine végétale occupent une place de plus en plus forte dans le traitement des troubles non sévères du spectre anxio-dépressif. Leurs avantages par rapport aux drogues synthétiques standards sont une sécurité élevée et une excellente tolérance. 7

Cet article traite des effets bénéfiques et nocifs de divers composés chimiques provenant de sources naturelles (plantes, toxines et zootoxines) et de sources synthétiques (toxiques). Les plantes sont souvent utilisées pour leurs bienfaits thérapeutiques, et bien que la plupart des médicaments modernes ne soient pas d’origine végétale, certains (comme la digoxine) sont toujours dérivés de plantes. D'autres médicaments (comme la tubocurarine) sont issus de l'étude des poisons présents dans les plantes. Certaines préparations à base de plantes sont aussi toxiques pour les humains que les toxines et les poisons produits par les plantes et les animaux. Il existe cependant des médicaments dérivés de substances dangereuses comme la tétrodotoxine et la toxine botulique. Puisqu'il n'existe pas de définition sémantique simple des toxines, des poisons et des substances vénéneuses, le terme « substances vénéneuses » est plus souvent utilisé pour désigner des substances dangereuses qui pénètrent depuis l'environnement - naturelles ou synthétiques, organiques ou inorganiques (par exemple, des métaux toxiques). .

Ce chapitre décrira principalement les plantes car elles sont le plus souvent utilisées pour obtenir des médicaments. L’utilisation des plantes repose souvent sur des textes anciens, des traditions, des connaissances populaires sur leurs propriétés et d’autres sources.

Étonnamment, les plantes sont encore largement utilisées, même dans les pays où de nombreux médicaments pharmacologiques modernes ont été développés. Il y a de nombreuses raisons à cela, notamment une peur déraisonnable des croyances « scientifiques », métaphysiques telles que « la nature sait mieux », une publicité obsessionnelle des valeurs commerciales et sociales et un entêtement général.

PLANTES

Les plantes contiennent de nombreuses substances. Certaines ont une fonction structurale, comme la cellulose, d’autres sont impliquées dans le métabolisme cellulaire, comme de nombreux systèmes enzymatiques. Les plantes produisent également des molécules organiques pour se protéger des virus, bactéries, champignons, insectes, animaux et même d’autres plantes qui menacent leur vie. La plupart de ces composés sont biologiquement actifs, il n’est donc pas surprenant que les plantes soient une riche source de produits chimiques pharmacologiquement actifs, dont beaucoup sont des médicaments potentiels. Les parties ou extraits de plantes utilisés à des fins médicinales sont appelés plantes médicinales.

Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, les plantes et les préparations à base de plantes sont utilisées pour traiter les maladies.

L'usage médicinal des plantes est très répandu et continue de croître. Parmi un groupe multiethnique de patients se présentant dans un service d'urgence de la ville de New York, 22 % ont déclaré utiliser des médicaments à base de plantes, dont la plupart étaient d'origine asiatique (37 %). En Amérique du Nord, les gens achètent eux-mêmes la plupart des plantes médicinales dans les magasins d’aliments naturels, chez les herboristes et les naturopathes. La prescription de remèdes à base de plantes par les médecins est assez courante en Europe et en Asie. En Europe, la plus forte consommation de produits à base de plantes par habitant se situe en Allemagne et en France. Les Allemands dépensent 37 dollars par personne et par an en produits à base de plantes, ce qui représentait 2,5 milliards de dollars en 1998.

Le nom botanique d’une plante comprend une définition de genre et une définition d’espèce. Dans le tableau 24.1 énumère les substances isolées des plantes et utilisées comme médicaments :

• de nombreuses substances médicinales précieuses ont été isolées des plantes ;

• des plantes appartenant à des genres différents peuvent synthétiser des composés ou des médicaments identiques, par exemple la belladone et le datura, qui contiennent de l'atropine ;

• Différents composés ayant une activité pharmacologique similaire se trouvent dans diverses espèces végétales, comme la jusquiame et la belladone, qui contiennent des substances antimuscariniques (scopolamine et atropine). La digitaline et le strophanthus contiennent également des glycosides cardiaques (respectivement digoxine et ouabaïne) ;

• les plantes d'espèces différentes, mais du même genre, peuvent contenir différents composés, par exemple la digitale purpurea et la digitale laineuse, y compris les glycosides cardiaques digitoxine et digoxine, respectivement ;

• Sur la base de l'utilisation traditionnelle d'extraits de plantes, il est parfois possible de prédire l'action et l'utilisation ultérieure de substances pures isolées de plantes. Par exemple, la vincristine et la vinblastine sont utilisées comme agents antitumoraux en raison de leur capacité à inhiber la division cellulaire. Ces substances ont été isolées de la plante pervenche, connue comme agent hypoglycémiant. En d’autres termes, des substances pharmacologiquement actives aux effets inconnus peuvent être isolées de plantes utilisées à d’autres fins.

Tableau 24.1 Substances dérivées de plantes traditionnellement utilisées comme remèdes à base de plantes ou comme poisons

Fin du 19ème siècle. - début du 20ème siècle les pharmacologues ont participé activement à l'isolement des substances pharmacologiquement actives des plantes et à la standardisation des extraits de plantes. L’objectif était d’obtenir des médicaments stables et standardisés. Des exemples sont les feuilles de belladone (Pharmacopée britannique) et les feuilles de digitale (Pharmacopée des États-Unis). Cela signifiait que les médicaments étaient standardisés selon des méthodes officiellement approuvées. L’évaluation biologique était souvent utilisée car il n’existait pas de méthodes chimiques adéquates pour analyser les composants et les principes actifs des plantes. Même avec les méthodes chimiques modernes, l’identification de nombreux composés potentiellement actifs dans les plantes reste un défi. Si plus d’une plante est utilisée dans un remède à base de plantes, cette complexité augmente proportionnellement.

Caractéristiques des préparations à base de plantes

Substances actives des préparations à base de plantes

Les préparations à base de plantes contiennent de nombreux composés et il n'existe souvent aucune information précise sur ceux qui sont pharmacologiquement actifs. Par exemple, l’ail (Allium sativa) contient un grand nombre de composés soufrés, mais seuls certains d’entre eux ont des effets thérapeutiques possibles. Le millepertuis (Hypericum perforatum) contient des hypericines, mais elles ne sont probablement pas responsables de son effet antidépresseur. On pense que les composants thérapeutiquement actifs du millepertuis sont les hyperforines.

Contrôle qualité des préparations à base de plantes

Aux États-Unis, aucun test réglementaire n'est requis pour la vente de produits à base de plantes comme compléments alimentaires, car cela est réglementé par la Dietary Supplement Health and Education Act. En vertu de cette loi, on ne peut prétendre que ces suppléments traitent des maladies, mais les plantes peuvent être considérées comme des modificateurs de santé. Les ingrédients des produits à base de plantes ne sont pas réglementés, sauf s'il existe des preuves d'effets secondaires pour un produit particulier, ou si l'étiquette du produit n'est pas conforme à la réglementation, ou si les substances qu'il contient ne sont pas répertoriées sur l'étiquette.

Au Canada, tous les produits médicaux, y compris les produits de santé à base de plantes, possèdent un numéro d'identification de médicament. Ces chiffres ne sont pas nécessaires pour les matières premières, telles que les herbes entières ou les préparations à base de plantes étiquetées comme aliments ou compléments alimentaires. Dans le monde entier, les règles ne sont pas beaucoup plus strictes. Ainsi, les préparations à base de plantes sont partout moins strictement réglementées que les médicaments.

Malheureusement, il existe de nombreux exemples de préparations à base de plantes contenant des plantes non étiquetées et plus toxiques, des substances synthétiques (comme la phénylbutazone, des corticostéroïdes synthétiques et d'autres médicaments sur ordonnance) ou des métaux lourds (mercure ou plomb).

Parfois, les composants des préparations à base de plantes sont nommés de manière incorrecte ou incorrecte. Par exemple, le terme « ginseng » s’applique au ginseng de Sibérie, mais il s’agit d’une plante du genre Eleutherococcus et non du Rapach, comme le ginseng américain ou coréen. En conséquence, le terme « ginseng » lui-même a une signification pharmacologique plutôt que botanique, et seul le nom botanique, composé du genre et de l’espèce, identifie correctement la plante.

Standardisation des préparations à base de plantes

En règle générale, les composants chimiques des plantes varient en fonction de l'espèce, de la variété et de la partie de la plante, des conditions de croissance (sol, humidité, température), de la saison de l'année et de l'âge de la plante. Ces différences rendent la standardisation des principes actifs très importante, mais cette procédure est complexe et pas toujours accessible. Il n’existe aucune réglementation régissant la normalisation des composants chimiques des produits à base de plantes. Même si l’étiquette indique « normalisé » pour un composant particulier, on ne sait généralement pas si ce composant est la principale source d’effet thérapeutique. En d’autres termes, la possibilité de différences significatives entre les deux médicaments constitue un problème avec les remèdes à base de plantes pharmacologiquement actifs.

Problèmes communs à tous les médicaments à base de plantes et sur ordonnance

Détermination de l'efficacité

L'efficacité thérapeutique des plantes en tant que médicaments doit être évaluée dans le cadre d'essais cliniques prospectifs, en double aveugle, randomisés et contrôlés, de préférence avec placebo, comme dans l'évaluation des médicaments. Très peu de plantes ont été étudiées de cette manière, bien qu’il s’agisse de la norme généralement acceptée par les organismes de réglementation des médicaments sur ordonnance. Ainsi, il n'existe aujourd'hui aucun pays doté d'exigences officielles selon lesquelles l'efficacité des préparations à base de plantes dans le traitement des maladies doit être prouvée. Ce décalage apparent entre les plantes médicinales relativement non réglementées et les médicaments sur ordonnance peut s'expliquer par un ensemble de facteurs politiques, sociaux et économiques.

Effets secondaires

Exemples d'effets secondaires directs des plantes

Il est généralement admis que les plantes sont naturelles et donc sans danger. Ce n’est pas vrai, car de nombreuses drogues à base de plantes ont une activité pharmacologique. Les plantes et les préparations à base de plantes peuvent provoquer des effets secondaires directs, des réactions allergiques graves et des interactions médicamenteuses indésirables. Par exemple, le millepertuis, qui induit des enzymes impliquées dans le métabolisme de la cyclosporine, peut entraîner une diminution des concentrations de cyclosporine à moins que la dose ne soit augmentée de manière compensatoire. Le millepertuis renforce également les effets des médicaments qui modifient le métabolisme de la sérotonine, tels que les inhibiteurs de la recapture. Les plantes peuvent interférer avec certains tests de laboratoire. Par exemple, Eleutherococcus provoque des concentrations plasmatiques de digoxine faussement élevées lorsqu'il est administré en concomitance avec la digoxine.

Préparations à base de plantes largement utilisées

Tableau 24.3 Plantes médicinales, leurs utilisations et preuves d'efficacité issues d'essais cliniques randomisés

Dans le tableau Le tableau 24.3 présente quelques préparations à base de plantes courantes et leurs indications d'utilisation traditionnelles. Le tableau comprend les preuves actuelles de l'efficacité et certains effets secondaires connus. Actuellement, il n’existe aucune preuve définitive de l’efficacité des préparations à base de plantes sur la base de données d’observation clinique. Des études ont été menées qui ont montré une certaine supériorité, mais ces résultats nécessitent une confirmation par des observations plus approfondies et à long terme. Il existe également très peu de données disponibles sur la sécurité de l'utilisation à long terme de préparations à base de plantes.

conclusions

Les plantes sont une riche source de composés bioactifs et une base potentielle pour des médicaments efficaces. Cependant, davantage de recherche, de réglementation et de normalisation sont nécessaires pour utiliser les plantes médicinales selon les critères pharmaceutiques. Aujourd’hui, la règle est « acheteur, méfiez-vous ».

Les prestataires de soins de santé doivent être conscients que les patients prennent souvent des produits à base de plantes, qui peuvent avoir des effets pharmacologiques importants, provoquer des effets secondaires indésirables et entrer en interaction pharmacodynamique et pharmacocinétique avec d'autres médicaments prescrits. Par conséquent, il est nécessaire de recueillir un historique détaillé de l’utilisation éventuelle de préparations à base de plantes par le patient. Cet aspect est susceptible de devenir plus important à mesure que les applications végétales se développent.

TOXINES, ZOOTOXINES ET SUBSTANCES TOXIQUES

Tout composé naturel ou synthétique peut être nocif en cas de surexposition

Des termes tels que « toxine », « zootoxine » et « substance toxique » ne peuvent pas être définis avec précision car tout composé peut être nocif lorsqu'il est administré à fortes doses (tableau 24.4). Le fait qu’un composé soit une zootoxine, une toxine ou un poison dépend principalement de la source plutôt que de l’effet. Ainsi:

• les toxines font à l'origine référence aux poisons produits par des micro-organismes, mais aujourd'hui ce terme est largement utilisé pour d'autres organismes (par exemple, les w-conotoxines des gastéropodes) ;

• Les zootoxines sont des poisons introduits d’une espèce animale à une autre ;

• Les toxines sont des composés naturels ou synthétiques qui peuvent perturber les fonctions de l'organisme. En plus d’être toxiques, ils pourraient avoir des effets bénéfiques.

Les toxines et les zootoxines sont généralement des protéines ou des polypeptides, produits principalement par les vertébrés, et les substances toxiques sont généralement de petites molécules. Les invertébrés et les plantes produisent également des toxines ; La plupart des poisons végétaux sont des alcaloïdes (molécules organiques contenant de l’azote).

Les toxines, les zootoxines et les substances vénéneuses affectent nos vies de différentes manières

Les toxines, les zootoxines et les substances vénéneuses présentent un danger pour l'homme pour diverses raisons. Ceux-ci inclus:

• toxines naturelles et substances vénéneuses, orales ou inhalées (tabac);

• toxines produites par des virus et des bactéries ;

• toxines environnementales provenant de sources naturelles ;

• toxines industrielles dans l'environnement;

• les zootoxines ;

• substances toxiques utilisées comme armes de guerre ou dans des attaques terroristes.

Tableau 24.4 Risque de mort potentiel dû aux toxines et aux poisons

On sait depuis longtemps que la vie est un processus toxique. L'oxygène, indispensable à la vie aérobie, est potentiellement toxique pour tous les tissus en raison de sa capacité à former des radicaux libres qui endommagent les molécules biologiques.

Le monde qui nous entoure est saturé d’éléments et de composés toxiques. Le processus d’évolution a conduit à une lutte biologique continue entre espèces concurrentes. En conséquence, un grand nombre de composés toxiques différents sont apparus - depuis des molécules relativement simples jusqu'à des structures protéiques complexes. En outre, le processus d’industrialisation a donné naissance à des milliards de composés toxiques délibérément créés pour être potentiellement toxiques pour d’autres espèces et, dans certains cas, pour la nôtre. De nombreux composés industriels ont des effets secondaires toxiques, mais leur menace potentielle n’a pas été reconnue pendant de nombreuses années.

Un aspect plus dangereux est l’utilisation de poisons et de toxines comme armes ou d’autres formes de violence comme le terrorisme. Les armes biologiques ne constituent pas un nouveau type d’arme. Pendant des siècles, les militaires ont tenté d’utiliser les maladies infectieuses contre leurs ennemis. De nos jours, les gens ont accru leurs connaissances sur les capacités des toxines et des poisons utilisés à des fins violentes. Cette liste comprend, outre les armes biologiques, les gaz toxiques, les inhibiteurs de la cholinestérase et les toxines naturelles. Certains d’entre eux ont déjà été utilisés à des fins terroristes.

Ainsi, notre monde regorge de menaces chimiques potentielles, mais son importance ne doit pas être surestimée, car... la vigilance des professionnels de la santé et des autorités réglementaires permet d’identifier relativement rapidement les menaces potentielles. Par exemple, une fois que la présence d’aflatoxines (hépatotoxines) dans des arachides contaminées a été découverte, les pays développés ont pris des mesures pour réduire leur danger. En outre, les pays dotés d’infrastructures développées surveillent et identifient en permanence d’autres dangers possibles, comme l’interdiction des carburants au plomb. Malheureusement, la peur de l’inconnu, la couverture médiatique et les motivations politiques douteuses peuvent transformer une menace mineure en hystérie. Pour évaluer la valeur d'un danger réel, il est important de déterminer correctement le degré de menace et de le comparer avec le bénéfice. Ainsi, nous utilisons quotidiennement la voiture pour nous déplacer et acceptons la commodité en échange d’un danger sur lequel nous avons en réalité peu de contrôle.

Il faut également rappeler que l’évolution nous a doté de différents mécanismes de défense biochimiques et physiologiques. Un exemple classique est le réflexe nauséeux en réponse à des poisons alimentaires, identifié par le centre du vomissement situé dans le champ postérieur de la fosse rhomboïde, qui, lorsqu'il est activé, déclenche le vomissement, débarrassant ainsi l'estomac du contenu potentiellement toxique. Ces parties du système nerveux central n’ont pas de barrière hémato-encéphalique, elles détectent donc rapidement les poisons circulant dans le sang. Le foie, grâce aux enzymes CYP et aux enzymes similaires présentes dans les intestins et d'autres organes, neutralise les poisons absorbés et circulants. Malheureusement, l’action de ces mécanismes est également dirigée contre des molécules biologiques potentiellement utiles, notamment des médicaments.

Les toxines, les zootoxines et les substances vénéneuses sont des sources potentielles de médicaments utiles

Comme l'illustrent les exemples de ce chapitre, les toxines, les zootoxines et les substances vénéneuses sont à l'origine de nombreux médicaments, tels que l'atropine, la tubocurarine, les alcaloïdes de la vinca et l'ésérine. Des toxines bactériennes (streptokinase) et des fractions de venin de serpent (vipère malaise) sont utilisées pour dissoudre les caillots sanguins. Outre les médicaments, de nombreuses zootoxines, toxines et substances vénéneuses sont utilisées comme outils pharmacologiques.

L'intoxication aiguë se produit lors d'une exposition à court terme, l'intoxication chronique se produit lorsque la toxine est exposée à la toxine pendant plusieurs mois ou années.

L'exposition aux toxines animales implique un contact direct avec un animal venimeux, mais la voie d'exposition aux poisons la plus courante est la voie orale. Les poisons sont constamment présents dans l'eau, l'air et les aliments (p. ex. pesticides, métaux lourds, hydrocarbures chlorés), entraînant une exposition chronique à de faibles niveaux. L’inhalation est une voie professionnelle courante de pénétration des poisons. La peau constitue une barrière efficace contre les poisons hydrosolubles, mais pas contre les substances liposolubles.

Les toxines et les substances toxiques peuvent avoir des mécanismes d’action directs et indirects

De nombreuses toxines et poisons agissent de manière sélective sur des organes individuels, souvent en raison des caractéristiques de leurs fonctions physiologiques et biochimiques (Fig. 24.1). Les reins sont les plus vulnérables. Les métallothionéines constituent un groupe unique de protéines qui favorisent la protection des organes en se liant à certaines substances toxiques (par exemple le cadmium).

La réversibilité et l'irréversibilité des dommages causés par le venin sont souvent déterminées par les capacités de régénération des tissus. Par exemple, les lésions hépatiques sont souvent réversibles, car le foie possède des propriétés régénératrices élevées, et les lésions du système nerveux central sont généralement irréversibles, car les neurones ne sont pas restaurés dans leur état normal. Les axones neuronaux sont particulièrement vulnérables car ils ont des fonctions métaboliques limitées et fonctionnent en transportant (sur de longues distances) des substances depuis le corps cellulaire. De plus, la perte neuronale normale liée à l'âge peut amener les neurotoxines à réduire l'âge d'apparition de troubles neurologiques et comportementaux (par exemple, parkinsonisme d'origine médicamenteuse).

Menaces chimiques pour les humains

• Toxines animales et végétales

• Zootoxines

• Substances toxiques d'origine naturelle et anthropique

Les poisons peuvent agir indirectement

Les réactions allergiques sont des réactions indésirables déterminées par le système immunologique suite à une exposition répétée et à une sensibilisation aux allergènes. Les poisons peuvent également agir directement sur le système immunitaire, provoquant une immunosuppression, rendant une personne vulnérable aux infections. L'activation et l'augmentation du nombre de phagocytes sur les sites d'exposition chimique entraînent une aggravation des lésions tissulaires.

Chaque année aux États-Unis, environ 8 millions de personnes souffrent d'intoxication aiguë.

La menace d'exposition à des substances toxiques est surveillée et limitée par la réglementation au moyen de recommandations émises par les comités gouvernementaux et les agences chargées de protéger le public contre les risques toxiques. Pour ce faire, ils utilisent une évaluation du danger potentiel d’un poison particulier lorsqu’il est exposé à un niveau qui ne provoque pas d’effet indésirable observable chez l’homme (dose sans effet nocif observé, NOAEL). Le risque NOAEL d'un composé est déterminé chez les animaux en utilisant la dose d'intérêt et en établissant la dose maximale tolérée qui produit l'effet indésirable observé. Pour une toxine donnée, la limite d'exposition tolérable est considérée comme étant de 1/100 NOAEL (proportion dérivée en utilisant 1/10 de variation individuelle et 1/10 de variation intraspécifique). L'utilisation de cette méthode est cohérente avec le fait que l'Agence américaine de protection de l'environnement considère le risque d'un décès pour 1 million de personnes exposées à une substance toxique comme le niveau d'exposition maximal autorisé. Si l'on compare ce risque avec d'autres menaces, 20 000 personnes aux États-Unis meurent chaque année des effets de drogues illégales, et la toxicose aiguë due à une intoxication médicamenteuse ou empoisonnée représente jusqu'à 10 % de toutes les hospitalisations. Les accidents de la route et les blessures par balle sont bien plus dangereux.

Riz. 24.1 Mécanismes physiologiques des réactions des reins, des poumons et du foie aux substances toxiques.

Mesures médicales et thérapie spécifique en cas d'exposition à des zootoxines et d'intoxication

Évidemment, la première étape du traitement en cas d'empoisonnement ou de morsure devrait consister à éliminer la source d'infection (tableau 24.5). Zate