Kyste du côté gauche de la glande thyroïde. Kyste thyroïdien : traitement, lobes droit et gauche, photo, vidéo

La glande thyroïde est l'un des organes clés du système endocrinien, qui produit des hormones importantes pour notre corps - la thyroxine et la triiodothyronine. Le métabolisme des protéines et des graisses, le métabolisme calcium-phosphore, et donc la croissance d’une personne, ainsi que la solidité de ses dents et de ses os, dépendent du bon fonctionnement de la glande thyroïde.

Mais la glande thyroïde, comme tout autre organe du corps humain, est sensible aux maladies, notamment à l'apparition de kystes. Un kyste thyroïdien est une tumeur bénigne qui ressemble à une capsule au contenu liquide ou solide qui apparaît dans les tissus de cet organe.

Le plus souvent, le beau sexe est confronté à un problème aussi désagréable. De plus, avec l’âge, la probabilité d’apparition d’un kyste augmente considérablement. Cependant, face à une telle croissance, il ne faut pas paniquer ni devenir déprimé - dans 90 % des cas, une tumeur détectée à temps répond bien au traitement. Cependant, ignorer un kyste est également dangereux, car certains de ses types peuvent dégénérer en cancer, devenant ainsi une menace sérieuse pour la santé et la vie humaines. Nous parlerons des types, des symptômes ainsi que de la manière de traiter les kystes thyroïdiens dans cet article.

Causes des kystes thyroïdiens

L'apparition d'une excroissance dans la glande thyroïde peut être provoquée par diverses raisons, et les maladies endocriniennes ne conduisent pas toujours à son apparition. D'ailleurs, cela n'est observé que dans 5 % des cas.

Parmi les raisons qui provoquent la formation d'un kyste dans l'organe en question, il convient de souligner :

• maladies virales;
• obstruction des conduits d'organes due à un blocage;
• hémorragies dans la glande thyroïde;
• carence en iode dans le corps;
• dystrophie de la glande thyroïde;
• croissance des follicules glandulaires;
• maladies malignes dans le corps et tentatives de les traiter par radiothérapie et chimiothérapie ;
• maladies auto-immunes dues à une inflammation de la glande thyroïde ;
• exposition aux radiations (surtout pendant l'enfance);
• prédisposition génétique (présence de kystes similaires chez des parents proches).

Ajoutons également que l'âge supérieur à 40 ans et le sexe féminin doivent également être considérés comme des facteurs de risque d'apparition de kystes thyroïdiens. Au moins les statistiques montrent que les femmes souffrent de cette maladie 4 fois plus souvent.

Types et symptômes de kystes

Les experts attirent l'attention sur le fait que les kystes qui apparaissent dans les tissus thyroïdiens peuvent être de type différent. Il peut s'agir de tumeurs uniques ou multiples, ainsi que de tumeurs bénignes ou malignes. Étudions-les plus en détail.

1. Kyste colloïde. Il s'agit d'un type courant dans lequel la cavité du kyste est remplie d'un liquide homogène, de type séreux ou colloïdal (appelé goitre nodulaire ou nodulaire diffus). Le traitement chirurgical de cette tumeur n'est pas toujours nécessaire. Ayant découvert un tel kyste chez un patient, le médecin choisit des tactiques d'observation, et tout cela parce qu'avec le temps, la croissance peut se résoudre d'elle-même. Il est également prématuré de craindre qu'un kyste dégénère en tumeur maligne, car cela n'arrive pas plus souvent que dans 5 % des cas.

2. Kyste folliculaire. Ce type est le plus typique pour les femmes. Ce kyste est un néoplasme dense constitué de cellules folliculaires, c'est pourquoi on l'appelle souvent adénome thyroïdien. Ce qui est caractéristique, c'est qu'à un stade précoce, une telle tumeur se manifeste rarement, mais est découverte au cours d'une période de croissance intensive et d'augmentation de taille. Ce processus est dangereux car il peut s'accompagner d'une malignité (malignité des cellules des glandes).

3. Plusieurs kystes. Il ne s’agit pas d’un type de tumeur kystique, mais plutôt de la conclusion d’un examen médical. En fait, il s’agit du premier signe de prolifération du lobe droit ou gauche de la glande, qui apparaît dans la grande majorité des cas en raison d’une carence en iode dans l’organisme. Après avoir identifié une telle anomalie par échographie, le spécialiste prescrit immédiatement au patient des préparations à base d'iode, recommande un régime alimentaire visant à combler la carence de ce microélément, recommande de normaliser son contexte psychologique et de prendre en compte l'aspect environnemental, ce qui peut conduire à un manque de l'iode dans le corps.

4. Kyste malin. Ce néoplasme est assez rare, mais il est extrêmement difficile à diagnostiquer, car il se développe très lentement et ne se manifeste pas longtemps. La période pendant laquelle le kyste commence à progresser rapidement et à grossir est particulièrement dangereuse. Pour confirmer le diagnostic, un morceau d'une telle tumeur est envoyé pour une biopsie.

Symptômes d'un kyste thyroïdien

Un petit kyste ne se manifeste d'aucune façon et, par conséquent, une personne peut vivre avec lui pendant longtemps, ignorant complètement la présence d'une excroissance et se sentant en parfaite santé. Aux premiers stades, ces kystes sont découverts exclusivement lors de procédures de diagnostic liées à la détection d'autres maladies.

Le kyste commence à se manifester lorsque sa taille dépasse 3 cm de diamètre, ce qui est associé à un effet négatif sur les organes voisins. Une tumeur peut être identifiée par les signes suivants :

• l'apparition d'une bosse dense sur le cou, totalement indolore à la palpation ;
• difficulté à respirer et inconfort (dans certains cas, douleur) lors de la déglutition ;
• sensation de boule dans la gorge et sensation de pincement ;
• l'apparition de quintes de toux et de maux de gorge;
• croissance des ganglions lymphatiques;
• développement de tachycardie;
• hypertension artérielle;
• somnolence et fatigue;
• inconfort causé par des changements brusques de température;
• essoufflement et enrouement, provoquant un changement de voix ;
• transpiration;
• irritabilité accrue;
• perte de poids rapide;
• augmentation ou diminution de la production d'hormones thyroïdiennes.

Étapes de développement du kyste

Disons aussi qu'au cours de son développement, une tumeur kystique passe par plusieurs étapes.

Comme nous l'avons dit plus haut, au premier stade de la maladie, le kyste ne se manifeste par aucun symptôme et il est tout simplement impossible de soupçonner sa présence.

La deuxième étape peut être appelée étape de croissance du kyste, car pendant cette période, du liquide s'accumule dans sa cavité et continue de croître systématiquement, provoquant une gêne dans la gorge et obligeant une personne à consulter un médecin. A ce stade, la présence d’un kyste peut être facilement détectée en laboratoire.

La troisième étape est décisive. Un kyste peut soit se résoudre de lui-même, ce qui arrive souvent en cas d'immunité forte, soit se transformer en une tumeur oncologique, de consistance dure et caractérisée par une croissance incontrôlée.

À propos, selon les experts, une modification du timbre de la voix en présence d'un kyste dans la glande thyroïde est un signal d'alarme indiquant des modifications malignes survenant dans l'organe en question.

Complications possibles

Un kyste thyroïdien ne peut être ignoré, car ce néoplasme est souvent compliqué par un processus inflammatoire suivi d'une suppuration. Et cela, à son tour, augmente le risque de rupture du kyste avec le développement ultérieur d'une péritonite et d'une septicémie. Le fait que le kyste ait commencé à s'enflammer sera indiqué par une température élevée (plus de 40°C), des ganglions lymphatiques cervicaux hypertrophiés et douloureux, ainsi qu'une douleur intense au site du kyste.

De plus, à mesure que le kyste se développe, il peut endommager les vaisseaux sanguins voisins, provoquant une hémorragie interne. Et ce n'est pas moins dangereux pour la vie que la septicémie ou la péritonite.

Enfin, laisser un kyste sans surveillance peut conduire à sa dégénérescence en tumeur cancéreuse. Cela ne peut en aucun cas être autorisé et, par conséquent, dès les premiers symptômes de cette maladie, précipitez-vous chez un spécialiste et suivez toutes les procédures proposées.

Diagnostic de la maladie

Si vous avez un kyste thyroïdien, vous devriez consulter un endocrinologue. Pour commencer, il interrogera le patient, tentera de palper le gonflement du cou, puis invitera le patient à se soumettre aux mesures diagnostiques suivantes :

– Échographie de la glande thyroïde. Ce type de diagnostic est l’un des moyens les plus courants et les plus informatifs pour identifier un kyste. L'échographie détecte non seulement la croissance, mais permet également de déterminer son type, son volume et sa structure.

– Biopsie à l’aiguille fine. Pour savoir de quelles cellules est constitué le kyste, un spécialiste utilise une fine aiguille pour pratiquer une ponction dans le cou, exactement à l'opposé de la tumeur, et, en pénétrant dans le kyste, enlève une partie du tissu qui forme la tumeur. Ces tissus sont ensuite envoyés pour biopsie.

Si le kyste présente une cavité et un contenu liquide, après avoir réalisé une ponction, le spécialiste le vide puis injecte une solution sclérosante dans la cavité du kyste. Dans 50 % des cas, cette approche permet de se débarrasser de la tumeur existante et d'éviter une intervention chirurgicale ultérieure.

Si nécessaire, les spécialistes réalisent d'autres actes de diagnostic, notamment :

• imagerie par résonance magnétique (IRM) pour identifier la structure du kyste ;
• angiographie pour prévenir les complications vasculaires;
• scintigraphie, pour une meilleure visualisation et étude de la structure de la croissance ;
• la bronchoscopie, pour examiner les bronches et la trachée ;
• laryngoscopie, pour examiner le larynx ;
• test sanguin pour surveiller le niveau d'hormones thyroïdiennes.

Traitement des kystes

Les méthodes de traitement des kystes de la glande thyroïde dépendent de la nature de la tumeur détectée.

Le kyste lui-même ne présente pas de risque pour la santé, ce qui signifie que s'il n'est pas volumineux et n'est pas sujet à progression, les médecins choisissent des tactiques d'observation sans utilisation de médicaments.

Considérant qu'un petit kyste n'affecte pas l'activité de la glande thyroïde, vous pouvez essayer d'y faire face en prenant des médicaments pour la thyroïde, ainsi qu'en suivant un régime alimentaire composé d'aliments riches en iode.

Lorsque le kyste atteint une certaine taille et qu'il devient nécessaire de faire une ponction, le médecin peut en même temps procéder à une sclérose de la croissance. Dans ce cas, le sclérosant est l'alcool, qui colle les parois du kyste et favorise sa résorption.

Une alternative à la sclérothérapie peut être la coagulation au laser. Pour ce faire, à l'aide d'un laser, le médecin chauffe la zone de peau sous laquelle se trouve le kyste. À la suite de ce processus, la protéine qui compose le kyste est détruite et, avec elle, la croissance elle-même disparaît.

Lorsque le kyste atteint 4 cm de diamètre, les spécialistes décident de l'enlever chirurgicalement. De plus, selon le type et la complexité du néoplasme, ces opérations peuvent être divisées en :

• hémistrumectomie (ablation d'une partie de la glande);
• résection de la majeure partie de la glande (en présence d'un kyste bilatéral ou trop gros) ;
• ablation de la totalité de la glande thyroïde et des ganglions lymphatiques voisins en cas de processus oncologique.

Il suffit d'ajouter que la chirurgie est un dernier recours, que les spécialistes n'effectuent que dans les cas où le kyste :

• provoque une dysphagie;
• provoque des problèmes respiratoires en exerçant une pression sur le larynx et la trachée ;
• perturbe les niveaux hormonaux dans le corps;
• subit une suppuration;
• provoque une déformation du cou;
• sujets à la malignité.

Traitement alternatif des kystes

Disons tout de suite que la plupart des médecins ont une attitude négative à l'égard des tentatives de lutte contre les kystes par des méthodes de traitement non conventionnelles. Cependant, la pratique montre que certains kystes disparaissent précisément sous l'influence de recettes de médecine traditionnelle.

La médecine alternative propose les recettes suivantes pour le traitement des kystes thyroïdiens :

1. Une décoction d'écorce de chêne peut être utilisée pour préparer des compresses chaudes, qu'il faudra ensuite appliquer le soir sur la zone du cou. Les procédures sont effectuées tous les soirs jusqu'à ce que le problème soit éliminé.

2. Les compresses chaudes contenant du sel iodé, qui sont également appliquées la nuit sur la région du cou, ont un effet similaire sur le kyste. Une alternative à celles-ci peut être des compresses à base de betteraves et de miel, légèrement réchauffées avant d'être appliquées sur le cou.

3. Pour résoudre le kyste, les guérisseurs traditionnels recommandent de préparer une teinture alcoolique à partir de la plante médicinale zamanikha et de prendre ce remède deux fois par jour, 20 gouttes diluées dans un demi-verre d'eau.

4. Commencez votre journée chaque jour en prenant 1 c. l'huile de lin et après 1,5 à 2 mois, le néoplasme de la glande thyroïde commencera à diminuer en taille.

5. La croyance populaire dit qu'en portant des perles d'ambre autour du cou, vous éviterez l'apparition d'un kyste dans la « glande thyroïde » ou éliminerez une tumeur existante en commençant à porter de tels bijoux.

De plus, nous dirons qu’il est possible de prévenir ou d’éliminer un kyste thyroïdien existant grâce à une bonne nutrition. Pour ce faire, il est important de diversifier votre menu avec des produits contenant de l'iode, à savoir le foie de morue et les algues, la bouillie de sarrasin et les tomates, les crevettes et les noix, les baies et les pruneaux, les betteraves et les baies de sorbier, les dattes, la feijoa et l'aubergine. Il est conseillé d'assaisonner vos plats avec du sel marin ou iodé.

Prévention des kystes

Il ne coûte pas grand-chose de prévenir cette maladie. Pour ce faire, il est important de respecter le régime alimentaire décrit ci-dessus, d'éviter une exposition prolongée aux rayons brûlants du soleil, ainsi que de se trouver dans des zones radioactives et des zones de pollution environnementale accrue. De plus, il est important d'éviter les surcharges physiques et émotionnelles et de consulter un endocrinologue deux fois par an pour vérifier le niveau d'hormones thyroïdiennes.
Prends soin de toi!

Les kystes - formations à parois minces comportant une cavité remplie de sécrétions liquides - sont diagnostiqués assez souvent. Ils peuvent se former dans l’épaisseur de n’importe quel organe interne et même à la surface de la peau.

En règle générale, ils ne présentent aucune manifestation clinique et sont relativement sûrs, mais dans certains cas, ils peuvent avoir de graves conséquences sur la santé. Qu'est-ce qu'un kyste thyroïdien, comment se manifeste-t-il et quelles sont ses conséquences : nous l'examinerons plus en détail dans notre revue et la vidéo de cet article.

Les kystes de la glande thyroïde sont une pathologie assez courante. On la retrouve plus souvent chez les femmes, et avec l’âge, le taux de détection de cette tumeur bénigne augmente de façon exponentielle. Ainsi, après un examen attentif des patients cliniques de plus de 75 ans, des kystes thyroïdiens sont détectés chez la moitié d'entre eux.

Il a été prouvé que le risque de développer des kystes thyroïdiens augmente avec une prédisposition héréditaire.

Les facteurs provoquant le développement de la maladie sont :

• carence en iode (voir);
• l'effet des poisons et des substances toxiques ;
• stresser;
• pathologie somatique sévère;
• coup de chaleur;
• hypothermie;
• coups, blessures;
• l'influence des rayonnements radioactifs, y compris lors de la radiothérapie ;
• pathologie auto-immune;
• maladies vasculaires.

Le plus souvent, les kystes de la glande thyroïde se forment lorsque l'absorption des hormones dans le sang est altérée ou leur production excessive. Dans ce cas, le follicule, qui n'a pas le temps de se débarrasser de la sécrétion, grossit lentement, s'encapsule (limité par le tissu conjonctif) et se transforme en une formation bénigne. En règle générale, les kystes de la glande thyroïde n’affectent pas les niveaux hormonaux globaux.

Note! Des kystes se forment souvent aux endroits où se produisent des hémorragies dans les follicules thyroïdiens. Cette condition peut survenir en raison d'un développement insuffisant des tissus des organes endocriniens ou, au contraire, de leur hypertrophie.

Selon le degré de manifestation des symptômes, la maladie peut être divisée en trois étapes :

Classification des kystes

Il existe plusieurs classifications de formations kystiques, et chacune d'elles est utilisée avec succès en médecine pratique.

Tableau : Classification des kystes thyroïdiens :

Un kyste est-il dangereux ?

Il convient de noter que la plupart des kystes sont bénins et sont constitués de « bulles » limitées remplies de sécrétion colloïdale ou folliculaire. Le risque de dégénérescence de telles formations est minime et ne dépasse pas 2 à 3 %.

Note! dont la taille a atteint 10 mm ou plus fait l'objet d'une biopsie par ponction avec examen morphologique plus approfondi. De plus, cette procédure de diagnostic est réalisée dans les cas où le patient présente une prédisposition héréditaire aux néoplasmes malins, des risques professionnels, des antécédents d'exposition aux rayonnements ionisants, ainsi qu'en présence de signes échographiques d'oncopathologie. Cela permet de diagnostiquer un éventuel cancer de la thyroïde à un stade précoce.

Les petits nodules kystiques uniques ne gênent pas leurs propriétaires et restent longtemps indétectables. Mais de multiples kystes thyroïdiens peuvent sérieusement affecter le fonctionnement de l'organe endocrinien et avoir des manifestations cliniques claires.

Manifestations cliniques

Il y a trois étapes successives dans le développement de la maladie :

1. Formation de kystes- est asymptomatique.
2. Augmentation de la taille de la formation– à ce moment-là, les signes de la maladie deviennent prononcés. La première manifestation d'un kyste est l'isthme de la glande thyroïde.
3. Cicatrices et résorption, c'est-à-dire rétablissement complet. Le début et la rapidité de cette étape dépendent non seulement de la taille du kyste, mais également des capacités d’adaptation et de compensation de l’organisme.

Les petits kystes thyroïdiens peuvent ne pas se manifester avant des années.

Les premiers symptômes de la pathologie apparaissent lorsque les formations commencent à se développer rapidement :

• douleur au cou pouvant se propager à l’oreille et à la mâchoire inférieure ;
• inconfort, sensations désagréables en avalant;
• difficulté à respirer causée par la compression d'un kyste trachéal hypertrophié ;
• difficulté à avaler des aliments solides puis liquides, provoquée par une pression sur l'œsophage ;
• changement dans le timbre de la voix (rare);
• troubles hormonaux : hypo- ou hyperthyroïdie.

Note! Les troubles endocriniens avec formations kystiques ne surviennent pas toujours. Un microkyste thyroïdien s'accompagne généralement de tests normaux pour T3, T4 et TSH.

Dans l'enfance, la pathologie est moins fréquente que chez les adultes. Elle est généralement associée à une prédisposition héréditaire. Chez un enfant, un kyste sur la glande thyroïde devient souvent une découverte accidentelle lors d'un examen pour une autre maladie, ou est diagnostiqué lorsque des symptômes cliniques clairs apparaissent. Comme tous les néoplasmes, le kyste est sujet à une croissance plus active chez les patients de moins de 14 ans.

Complications

La principale question posée par les patients diagnostiqués avec un kyste sur la glande thyroïde est : quel est le danger de cette pathologie ?

Les complications de la maladie sont relativement rares, mais peuvent entraîner de graves problèmes de santé :

• La suppuration d'un kyste se produit si une infection y pénètre par voie hématogène. Dans ce cas, les symptômes suivants s'ajoutent au tableau clinique typique de la maladie :
  1. douleur accrue;
  2. température corporelle basse (généralement 37,5 à 38 degrés);
  3. des frissons;
  4. maux de tête, faiblesse, diminution des performances et autres signes d'intoxication ;
  5. hypertrophie des ganglions lymphatiques régionaux.
• malignité (malignité) – se développe dans 2 à 3 % des cas. Elle se caractérise par l'apparition au site du kyste d'une formation dense qui se développe dans les tissus voisins et métastase dans les ganglions lymphatiques régionaux et les organes distants.

Principes de diagnostic

L'échographie reste la principale méthode de diagnostic des kystes thyroïdiens. À l'aide d'ultrasons, le médecin détermine la taille, l'emplacement, les contours, l'épaisseur de la paroi et le contenu interne de la formation.

S'il est nécessaire de préciser le diagnostic, la notice prévoit :

• tomodensitométrie – principalement pour l'examen diagnostique des gros kystes ;
• laryngoscopie pour clarifier les causes de l'enrouement et des modifications du timbre de la voix ;
• bronchoscopie pour évaluer l'état de la trachée ;
• déterminer le niveau d'hormones thyroïdiennes;
• suivi d'un examen morphologique de la biopsie pour déterminer la nature du kyste (bénin, malin).

Traitements actuels

Pendant longtemps, la dégénérescence kystique de la glande thyroïde n'a été traitée que chirurgicalement - en enlevant une lésion occupant de l'espace ou même un lobe de l'organe endocrinien. Les méthodes thérapeutiques modernes sont peu invasives et aussi confortables que possible pour le patient.

Sclérothérapie à l'alcool éthylique

Cette méthode est basée sur une ponction à l'aiguille fine de la glande thyroïde avec introduction d'alcool médical dans la cavité du kyste, ce qui provoque une nécrose coagulante de la formation.

Destruction laser

La destruction au laser d'un kyste thyroïdien consiste à insérer une aiguille dans sa cavité et à cibler la structure interne de la formation avec un rayonnement laser LED. Comme la sclérothérapie, elle est réalisée en ambulatoire.

Ablation par radiofréquence

L'ablation par radiofréquence est une méthode de traitement réalisée uniquement en milieu hospitalier, qui permet d'éliminer les gros kystes thyroïdiens (jusqu'à 4 cm). Basé sur l'action du rayonnement radiofréquence généré par un appareil spécial.

Si vous remarquez des symptômes d'un kyste thyroïdien, assurez-vous de consulter un médecin. Les remèdes populaires à faire soi-même n'aideront pas à traiter la maladie, et les histoires sur Internet dans lesquelles un gros kyste thyroïdien résolu après avoir utilisé des graines de lin ou du peroxyde d'hydrogène ne sont pas crédibles. Seules les méthodes thérapeutiques modernes peuvent éliminer les formations désagréables et obtenir un rétablissement complet.

Un kyste thyroïdien est une maladie caractérisée par l'apparition dans les tissus de la glande thyroïde de formations ressemblant à des tumeurs remplies d'un contenu colloïdal homogène (kyste colloïdal) ou de formations à structure dense (kyste complexe et compliqué).

De telles conditions sont également appelées kystes et nodules thyroïdiens. Ils diffèrent les uns des autres en ce que le kyste a une cavité remplie de liquide et que les nœuds sont composés uniquement de cellules glandulaires altérées.

Le kyste est souvent de petite taille (jusqu'à 1 cm), mais peut se développer rapidement.

Si le kyste se développe de manière significative, un examen spécial pour détecter la présence d'une tumeur maligne est nécessaire afin de déterminer les éléments denses de la formation. Dans ce cas, le médecin prescrit une biopsie du kyste. L'incidence du développement de kystes dans la structure des maladies dans la population varie de 1 à 5 % du nombre total de patients présentant un dysfonctionnement thyroïdien.

Causes des kystes

Un simple kyste peut être le résultat de nombreux facteurs, allant d’un simple blocage du canal thyroïdien à une infection virale.

Dans une maladie infectieuse accompagnée d'une inflammation de la glande, un kyste peut se développer comme symptôme secondaire.

Les kystes complexes sont constitués de parties denses et de liquide et se caractérisent par des symptômes similaires à ceux des formations colloïdales.

Les facteurs de risque de développement de kystes thyroïdiens sont :

Exposition aux radiations dans l'enfance.

Radiothérapie et chimiothérapie, maladies oncologiques.

Un kyste peut se former à la suite d’hémorragies.

Dystrophie de la glande due à la malnutrition.

Agrandissement des follicules glandulaires.

Apport insuffisant d'iode dans l'alimentation.

La personne a plus de 40 ans.

Femelle.

Présence de kystes thyroïdiens chez les parents, sœurs et frères.

Les formations kystiques affectant la glande thyroïde sont détectées 4 fois moins souvent chez l'homme que chez la femme.

Les résidents des colonies dont la teneur en iode dans l'eau et la nourriture est insuffisante sont plus sensibles à cette maladie.

Les patients qui ont été exposés à des rayonnements ionisants plus d’une fois par an courent un risque. Chez ces personnes, un kyste thyroïdien se développe dans 2 % des cas.

Kyste thyroïdien : symptômes

Les patients présentant de petits kystes (jusqu'à 3 mm) ne remarquent aucune manifestation de la maladie et se sentent en bonne santé. Ils n'apprennent l'existence d'un kyste thyroïdien que lorsque la maladie est diagnostiquée par un médecin. Le premier symptôme caractérisant la progression du kyste est une « boule » dans la gorge. Le développement de la maladie est également indiqué par une formation élargie sur le cou, qui est facilement déterminée par palpation à travers la peau.

Autres symptômes courants :

douleur dans la glande thyroïde, qui peut irradier vers l'oreille et la mâchoire inférieure ;

difficulté à respirer (si le kyste comprime la trachée) ;

sensations douloureuses en avalant de la nourriture;

La maladie se déroule en plusieurs étapes

1. Formation de kystes. Cela se produit sans symptômes. La maladie ne peut être détectée à ce stade que par hasard, lors d’un examen de routine.
2. Stade de croissance. L'accumulation d'un grand volume de liquide dans la cavité du kyste entraîne son augmentation progressive et le développement de symptômes caractéristiques. La présence de la maladie peut être déterminée même sans utiliser d'équipement spécial. Le diagnostic peut être facilement confirmé par les résultats des tests de laboratoire.
3. Étape de résorption. La maladie peut disparaître d'elle-même si le système immunitaire humain est normal ; le kyste disparaît sans provoquer de perturbations dans les systèmes de l'organisme et sans former de cicatrices.

En cas d'évolution maligne de la maladie, le kyste peut dégénérer en tumeur cancéreuse. Ce néoplasme a une consistance dense et se caractérise par une croissance rapide et incontrôlée. Les experts ont remarqué qu'au cours de l'évolution maligne de la maladie, la croissance rapide du kyste s'accompagne d'une modification du timbre de la voix.

Un symptôme concomitant caractéristique d'un kyste thyroïdien est un dysfonctionnement de la glande, qui se traduit par une diminution ou une augmentation de la production hormonale.

À mesure que la maladie progresse, les patients subissent une détérioration de leur immunité, souffrent de fatigue chronique et perdent du poids. Si ces symptômes apparaissent, des tests complémentaires sont prescrits pour déterminer la présence d'une tumeur maligne.

L'évolution compliquée d'un kyste thyroïdien se caractérise par l'apparition d'un œdème et le développement d'une flore bactérienne, ce qui conduit au développement de complications inflammatoires et à l'accumulation de pus. Une infection est indiquée par une douleur aiguë et un gonflement du cou, une hypertrophie des ganglions lymphatiques cervicaux et une augmentation de la température.

Diagnostique

La principale méthode de diagnostic de la maladie est l’imagerie échographique. À l'aide d'ultrasons, la structure du kyste et des tissus sains voisins, ainsi que la taille de la formation, sont déterminées. Cette méthode permet non seulement d'identifier un kyste avec une grande précision, mais également de rejeter des maladies dont les symptômes sont similaires : goitre nodulaire, adénome, etc.

Pour exclure un processus malin et déterminer le type de kyste, une biopsie du kyste est réalisée. Lors de l’utilisation de cette méthode de diagnostic, une fine aiguille est prélevée et insérée dans la formation du kyste sous guidage échographique. Cette procédure est réalisée sous anesthésie locale. Pour affiner l'analyse, du matériel est sélectionné parmi différents kystes ou plusieurs parties du kyste.

La nature du contenu du kyste, obtenu à la suite de la biopsie, indique son type :

La couleur brun foncé, violette ou jaune du liquide est caractéristique d'une évolution simple de la maladie.

La présence de pus dans le liquide indique un processus inflammatoire.

Pour détecter les cellules cancéreuses, des échantillons sont examinés au microscope. Un kyste thyroïdien se caractérise par la présence d’une tumeur de cellules glandulaires inchangées.

Cette tumeur est fréquente dans 60 % des cas.

Une biopsie confirme l'évolution maligne de la maladie dans 5 % des cas. Une évolution limite de la maladie est observée dans 20 % des cas. Lors d'examens répétés, des cellules cancéreuses sont détectées chez la plupart des patients. Si une quantité insuffisante de matériel a été prélevée pour analyse, les résultats de la biopsie ne seront pas informatifs et une nouvelle étude sera nécessaire.

Lors de la perforation du kyste, il est possible de le vider complètement en introduisant davantage de substances sclérotisantes à l'intérieur. Grâce à cette méthode, vous pouvez réduire considérablement le nombre d'interventions chirurgicales et guérir la pathologie à un stade précoce.

La ponction est réalisée sous guidage échographique, ce qui garantit un faible pourcentage de lésions des tissus sains et des tentatives infructueuses. Lors de l'analyse du contenu du kyste, le médecin accorde une attention particulière à la présence de cellules atypiques, indicateurs du développement d'une tumeur maligne.

Méthodes de diagnostic supplémentaires :

Surveillance du niveau d'hormones produites par la glande thyroïde.

La bronchoscopie est utilisée pour évaluer l'état de la trachée lorsque le kyste atteint une grande taille.

Angiographie – pour prévenir les complications vasculaires.

Tomodensitométrie – utilisée pour déterminer la composition des gros kystes.

Comment traiter un kyste thyroïdien ?

Pour un kyste thyroïdien bénin, le traitement sera efficace sous la forme d'une vidange du kyste par ponction et d'une administration ultérieure de substances sclérosantes. Cette procédure peut être répétée en cas de rechute de la maladie.

Si un kyste qui n'est pas une formation maligne est détecté, un traitement conservateur est prescrit, qui comprend l'utilisation de médicaments métaboliques, anti-inflammatoires, de médicaments pour réguler la production d'hormones, de médicaments pour réduire la taille du kyste, réduire l'enflure et améliorer la circulation sanguine. .

Si une infection est associée à la maladie, des mesures de traitement antibactérien doivent être prises. Pour ce faire, il est nécessaire de déterminer correctement le type d'agent pathogène et d'identifier sa sensibilité aux médicaments antimicrobiens. Aux premiers stades de la maladie, un traitement médicamenteux semble préférable et peut réduire la fréquence des opérations d’excision du kyste. Seul le médecin traitant peut déterminer la méthode de traitement des kystes thyroïdiens pour chaque cas spécifique.

Si le kyste se développe rapidement et que des symptômes prononcés apparaissent sous la forme de difficultés à avaler et de problèmes respiratoires, une méthode chirurgicale de traitement du kyste thyroïdien est prescrite.

Lorsqu'il existe un risque élevé de transformation du kyste en tumeur maligne, ou s'il existe des résultats de tests confirmant le processus oncologique, l'opération est réalisée immédiatement, quelle que soit la taille du kyste et le stade de la maladie, car un retard peut avoir un effet néfaste sur la santé du patient.

Vaut-il la peine d'enlever le kyste ?

Bien que dans la plupart des cas les kystes thyroïdiens soient bénins, ils se caractérisent par un « comportement » imprévisible :

dans certains cas, ils ne se font pas sentir longtemps ;

dans d’autres, ils disparaissent d’eux-mêmes ;

troisièmement, ils grandissent rapidement.

La raison pour laquelle on doit aller à l'hôpital est la croissance du kyste jusqu'à une taille visible à l'œil nu (plus de 3 cm), ce qui provoque une déformation du cou, un enrouement ou une perte de la voix, une altération de la fonction de déglutition et des troubles respiratoires, des douleurs au cou et une grosseur. dans la gorge.

Si la taille du kyste ne dépasse pas 1 cm, il est simplement observé ; si la formation augmente, une ponction est réalisée avec un examen cytologique plus approfondi.

Si le contenu s'accumule à nouveau dans la cavité du kyste après sa vidange, la question de son élimination se pose. Il est interdit d'appliquer des compresses ou des lotions chauffantes sur les kystes, car cela pourrait contribuer au développement du processus inflammatoire.

Pour les maladies malignes, le traitement chirurgical est généralement représenté par une résection bilatérale de la glande thyroïde. Une fois cette opération terminée, veillez à surveiller le niveau de production d'hormones thyroïdiennes et, si nécessaire, à le corriger à l'aide de médicaments hormonaux.

Après une telle opération, un trouble assez courant est le trouble des cordes vocales avec perte partielle de la voix. Si un patient reçoit un diagnostic de kyste localisé uniquement sur le lobe gauche de la glande thyroïde, seule cette zone est opérée. La chirurgie se produit également lorsque seul le lobe droit de la glande est touché. Le kyste est retiré par une petite incision pratiquée dans le cou, dans la zone où se trouve la glande thyroïde.

La formation retirée est envoyée pour examen histologique pour déterminer sa structure. Les résultats peuvent montrer si la croissance est bénigne ou maligne et peuvent aider le médecin à déterminer un traitement ultérieur.

La période de rééducation se déroule sans complications. Le patient reprend son mode de vie habituel dans un délai de 1 à 2 jours et il ne peut pas limiter son activité physique.

Parmi les particularités du traitement de la maladie chez la femme enceinte, les médecins notent l'exclusion des études radiologiques. Le traitement chirurgical et la biopsie du kyste pendant la grossesse sont autorisés.

Lors de la planification d’un traitement futur, les risques et les avantages possibles doivent être pris en compte. Si des signes caractéristiques apparaissent, une intervention chirurgicale doit être réalisée au cours du deuxième trimestre de la grossesse. Si aucun symptôme de dysfonctionnement de la glande et de compression des voies respiratoires n'est observé, l'opération est réalisée pendant la période post-partum.

Prévision

Les kystes caractérisés par une évolution bénigne, avec un traitement correctement choisi, ont un pronostic positif et n'entraînent pas de conséquences désagréables pour le patient. Dans de nombreux cas, les patients n'ont même pas besoin de prendre de médicaments, il leur suffit de se présenter périodiquement pour un examen et de passer des tests de contrôle, et la formation disparaîtra d'elle-même.

Dans une évolution maligne, le kyste se transforme en une tumeur maligne dont le pronostic de traitement est difficile. Si un kyste est diagnostiqué chez un enfant, le risque de sa transformation en tumeur cancéreuse augmente jusqu'à 14 à 40 % des cas, contre 5 % chez l'adulte.

Aux premiers stades, le succès du traitement de l'évolution maligne de la maladie est d'environ 80 % et diminue considérablement à mesure que la tumeur se développe dans les organes voisins et développe des métastases.

Un kyste thyroïdien est une cavité nodulaire bénigne remplie de liquide colloïdal. En endocrinologie théorique, les ganglions, les kystes et les adénomes ne sont pas clairement distingués, malgré leurs structures différentes.

Le plus souvent, cette pathologie se développe chez la femme.

Initialement, la croissance folliculaire ne se manifeste pas morphologiquement ni sous forme de symptômes, et la malignité (transformation en néoplasme malin) se produit rarement. Pour être sûr d'un pronostic favorable, le traitement ne doit pas être retardé et, bien entendu, diagnostiqué à temps.

À propos du kyste du lobe droit

Le kyste le plus courant est celui du lobe droit de la glande thyroïde. Très probablement, cela est dû au développement embryonnaire de la glande : le côté droit se développe deux semaines plus tôt que le voisin. L’apparence de la glande est comparable à celle d’un papillon aux ailes ouvertes. Les ailes ressemblent aux lobes thyroïdiens. Comme tous les néoplasmes, le kyste du côté droit est un type typique et bénin, se transformant très rarement en un type malin.

Le follicule, mesurant environ 5 mm, commence à se manifester par une sensation de boule non avalée dans la gorge, une pression désagréable dans la région cervicale, des problèmes de respiration et de déglutition. Avec des tailles plus petites, les symptômes n'apparaissent pas, ce qui complique le diagnostic et la consultation rapide d'un médecin.

La palpation de la formation du côté droit devient possible lorsqu'elle se détache du fond des autres follicules jusqu'à 3 mm. En plus de la palpation, il est déjà détecté par échographie et biopsie, à partir de 1 mm.

En fonction des analyses histologiques, les follicules droits ne dépassant pas 6 mm sont traités de manière conservatrice. Souvent, ils ne recourent pas à un traitement avec des substances médicinales et se limitent à augmenter la teneur en fruits de mer riches en iode dans leur alimentation. Dans le même temps, deux fois par an, le sang est testé pour déterminer la teneur en hormones stimulant la thyroïde. Seulement 10 à 15 % des patients présentant des kystes subissent une intervention chirurgicale.

Kyste du côté gauche

Le kyste du lobe gauche de la glande thyroïde est légèrement plus petit que son voisin en raison des particularités de sa structure anatomique. Une formation du côté gauche d'une taille inférieure à 1 cm ne nécessite pas de traitement chirurgical ou conservateur, il suffit d'être régulièrement surveillée par un médecin.

Si la taille commence à dépasser 1 cm, le patient peut subir une ponction (élimination du liquide du kyste) et injecter un sclérosant dans sa cavité, ce qui empêche le kyste de réaccumuler l'exsudat en collant les parois.

La ponction permet également d'examiner le contenu pour identifier l'agent pathogène lors des processus purulents et prescrire correctement un antibiotique. En cas de formations répétées du côté gauche après sclérothérapie, une intervention chirurgicale pour sa résection est indiquée.

Les endocrinologues en exercice ont remarqué qu'une augmentation du lobe gauche de la glande n'augmente pas sa taille dans le lobe droit, c'est-à-dire un modèle compensatoire est observé. Un kyste du côté gauche ne met pas la vie en danger et son traitement ne pose pas de problèmes médicaux majeurs. Le diagnostic d'un kyste du côté gauche s'effectue de la même manière que pour un kyste du côté droit par palpation, étude TSH, échographie et ponction.

Le traitement utilise le même mécanisme que pour le lobe droit. Il est important de se rappeler que le kyste interdit la physiothérapie, les radiations et autres effets des ondes de température. Une visite opportune chez un endocrinologue et le suivi de ses conseils permettent de faire un pronostic favorable pour ce diagnostic.

Kyste de l'isthme thyroïdien

L’isthme thyroïdien est plus facilement palpable qu’une glande fonctionnant normalement. D'où la facilité d'identification des élargissements ou des compactages. Cette zone de la glande thyroïde est la plus vulnérable à la malignité du néoplasme. Le diagnostic d'un kyste comprend la prise d'antécédents médicaux, la palpation de l'isthme et la réalisation d'une biopsie à l'aiguille fine pour analyse histologique.

La ponction de formation est réalisée lorsque l'on vit dans une zone de forte radioactivité, de kystes de grande taille, de maladies endocrinologiques dans l'arbre généalogique.

Un follicule qui ne mesure pas plus de 1 cm, qui n’affecte pas l’équilibre des hormones dans le sang et qui ne présente pas de symptômes douloureux, ne peut pas être traité.

La thyroxine injectée a des effets secondaires d’une telle ampleur que son utilisation devient discutable. La thérapie à l'iode radioactif a été introduite dans des cliniques à l'étranger. Si l'histologie du kyste montre le début du processus de malignité, le traitement chirurgical n'est pas retardé.

Sources de formation de kystes thyroïdiens

Un kyste thyroïdien se forme lorsque l'excrétion d'hormones et de substances colloïdales des follicules de la glande est altérée, et il y en a environ 30 millions.

Le processus pathologique de remplissage du follicule est également associé à une consommation excessive d'hormones T3 et T4, qui résulte souvent d'une surcharge psycho-émotionnelle, d'une récupération difficile après une maladie et d'une exposition prolongée à des sources de température basses et élevées. Les processus physiologiques pathologiques perturbent la structure de la glande thyroïde, ses tissus deviennent moins élastiques, des zones se forment, remplies de liquide colloïdal et de cellules détruites.

Un kyste thyroïdien se forme également pour d'autres raisons :

1. Carence en iode dans le corps.
2. Inflammation de la glande (thyroïdite).
3. Violation du contenu et de la production d'hormones.
4. Augmentation de la radioactivité dans l'environnement.
5. Intoxication par des substances toxiques.
6. Destruction de la structure de la glande à la suite d'une blessure.
7. Troubles congénitaux et héréditaires de la glande.

Signes d'un kyste thyroïdien

Les kystes thyroïdiens progressent lentement et présentent rarement des signes en raison de leur taille relativement petite, qui n’exerce pas de pression sur les vaisseaux sanguins environnants. La détection de la formation se produit en cours de route, lors de l'examen de la glande à la suite de maladies endocriniennes associées à un déséquilibre hormonal.

Les symptômes d'un kyste thyroïdien apparaissent lorsque la taille de la formation est supérieure à 1 cm, parfois détectés visuellement. Si un kyste est détecté plus tôt, il peut être traité de manière conservatrice, sans intervention chirurgicale. En pratique, on note à la fois une croissance rapide du follicule et sa résorption indépendante.

Les symptômes du néoplasme décrit de la glande se manifestent par :

1. mal de gorge;
2. détection du compactage ;
3. l'apparition d'un enrouement et d'un timbre inhabituel ;
4. sensations douloureuses lors de processus purulents;
5. augmentation de la température corporelle jusqu'à 40 degrés;
6. frissons corporels;
7. mal de tête sans cause ;
8. changement visuel de la forme de la surface du cou;
9. ganglions lymphatiques hypertrophiés.

Tous les symptômes énumérés n'apparaissent pas en même temps, mais l'apparition épisodique d'au moins l'un d'entre eux doit conduire à une visite chez le médecin.

Caractéristiques de la formation de kystes chez les enfants et les adolescents

Les provocations de dysfonctionnements thyroïdiens sont récemment devenues plus fréquentes chez les enfants et les adultes, en raison de l'activité solaire, de l'augmentation de la radioactivité et d'un mode de vie malsain.

En cas de troubles endocriniens chez la mère, la structure de la glande chez le fœtus change. Un kyste thyroïdien chez les enfants ne se retrouve que chez une personne sur cent atteinte d’une maladie thyroïdienne.

Le risque de cancer est toutefois plus élevé chez les enfants que chez les adultes. Parmi les raisons du développement des formations chez les enfants figurent :

1. Thyroïdite auto-immune sous forme chronique.
2. Toutes les formes de thyroïdite aiguë.
3. Développement post-traumatique de l'événement.
4. Manque d'iode dans le corps.
5. Mauvaise alimentation.
6. Augmentation du rayonnement de fond.
7. Prédisposition héréditaire.
8. Poussée hormonale chez les adolescents.

Au stade initial, aucun signe de la maladie n'apparaît. À mesure que la taille augmente, les mêmes symptômes sont observés que chez les adultes. Ceux-ci peuvent inclure un essoufflement et des problèmes de déglutition. Les enfants deviennent irritables et capricieux.

Dans les zones à fort rayonnement de fond, les parents doivent être plus vigilants aux troubles thyroïdiens. Chez les adolescents, le tableau est plus favorable : quatre dysfonctionnements thyroïdiens sur cinq sont des formations avec liquide colloïdal et ganglions.

Bien que l'incidence des cancers bénins chez les enfants et les adolescents ait augmenté d'un quart ces dernières années. Lors du diagnostic de la maladie, l'examen radio-isotopique a commencé à être utilisé en plus d'autres méthodes.

Kyste chez la femme enceinte

Tout trouble de la glande thyroïde, y compris un kyste, affecte l'état de la glande thyroïde du fœtus chez la femme enceinte. Par conséquent, un examen complet de l’équilibre hormonal, prenant en compte les changements survenus au cours de la grossesse, mérite d’être effectué. Le développement de pathologies chez la femme enceinte peut être provoqué par :

1. le fait même des changements hormonaux dans le corps ;
2. manque d'iode dans l'alimentation;
3. thyroïdite et autres réactions inflammatoires;
4. instabilité au stress;
5. prédisposition héréditaire;
6. conséquences des processus post-traumatiques dans la glande thyroïde.

Un kyste thyroïdien chez la femme enceinte n'est pas une cause d'interruption de grossesse, car un diagnostic et un traitement rapides éliminent la formation sans conséquences dangereuses pour le corps de la mère et du fœtus. Le traitement chirurgical des kystes thyroïdiens n'est effectué qu'après l'accouchement, si aucune autre méthode n'est prévue. En attendant, une thérapie de remplacement, une sclérothérapie et l'inclusion d'aliments riches en iode dans l'alimentation sont pratiquées.

Comment traite-t-on un kyste thyroïdien ?

Le traitement des kystes thyroïdiens implique la surveillance de la formation, l'utilisation de médicaments ou la chirurgie. L'observation dynamique est nécessaire pour enregistrer la période de son augmentation. Les méthodes de traitement les plus courantes sont la sclérothérapie pour obtenir l'effet de collage des parois de la cavité et la ponction par aspiration. Les médecins utilisent l'alcool comme sclérosant. L'aspiration par ponction implique l'ablation du colloïde et son analyse histologique. En cas de remplissage récurrent du follicule, une intervention chirurgicale est indiquée.

Les petits follicules envahis sont éliminés par l’administration d’hormones thyroïdiennes. Le meilleur moyen d’obtenir l’effet d’auto-résorption est un régime alimentaire contenant de l’iode.

Traitement chirurgical des kystes thyroïdiens

Les interventions chirurgicales comprennent :

1. ablation de la majeure partie de la glande thyroïde en cas de gros kystes bilatéraux ;
2. ectomie d'un des lobes thyroïdiens ;
3. ablation complète de la glande thyroïde et des tissus et ganglions lymphatiques environnants, si le kyste est devenu un type malin ;
4. opérations pour kystes avec suppuration, déséquilibre hormonal, défaut esthétique, compression du cou, dysphagie.

En plus des méthodes décrites pour arrêter les formations, nous compléterons la liste par la coagulation au laser.

Traitement des kystes avec des remèdes populaires

Parmi les médicaments traditionnels ayant un effet positif sur l'élimination des formations thyroïdiennes, il existe une teinture de zamanika, prise par voie orale, vingt gouttes avec de l'eau pendant un mois, 2 fois par jour. Une compresse d'écorce de chêne, de betteraves crues broyées ou de sel iodé appliquée sur le site de la pathologie aide.

Une compresse de miel avec de la chapelure de seigle est efficace.

Les feuilles de noyer sont considérées comme une panacée pour le traitement de la glande thyroïde. Les recettes folkloriques incluent également de l'huile de lin, prise 1 c. deux fois par jour. Un cas de port de perles d'ambre est même décrit.

Diagnostic du kyste thyroïdien

Une masse détectée accidentellement lors de l'examen d'autres troubles thyroïdiens est examinée visuellement, palpée, une anamnèse est recueillie et une échographie est prescrite. Après quoi une prise de sang, une aspiration à l’aiguille fine et une scintiographie radioactive peuvent être prescrites.

Prévention des kystes thyroïdiens

La principale cause des kystes est associée à une carence en iode, vous devez donc inclure dans votre alimentation les fruits de mer, les kakis, les dattes, les cerises, le feijoa, les betteraves, le topinambour, etc.

Un kyste thyroïdien est une maladie caractérisée par l'apparition dans le tissu d'un organe de formations bénignes ressemblant à des tumeurs remplies de contenus colloïdaux homogènes (kyste colloïdal de la glande thyroïde) et de formations denses (kystes complexes ou compliqués).

Ces conditions sont également appelées nodules et kystes thyroïdiens. Leur différence est que le kyste a une cavité remplie de liquide, tandis que les ganglions eux-mêmes sont constitués de cellules glandulaires altérées. La taille des kystes est souvent petite (moins de 1 cm), mais elle peut augmenter considérablement, et cela peut se produire rapidement.

Si le kyste se développe de manière significative et que des éléments denses y sont détectés, il est nécessaire de procéder à un examen spécial pour détecter la présence d'une tumeur maligne. Dans ce cas, le médecin prescrira une biopsie des composants du kyste. Dans la structure de la morbidité de la population, l'incidence du développement de kystes est de 1 à 5 % du nombre total de patients présentant un dysfonctionnement glandulaire.

Causes des kystes

De simples kystes peuvent être le résultat de nombreux facteurs, allant d'une infection virale à un simple blocage du canal glandulaire dû aux caractéristiques anatomiques individuelles de la structure de l'organe. Avec le développement d'une maladie infectieuse accompagnée d'une inflammation de la glande, un kyste peut se développer comme symptôme secondaire.

Les kystes complexes contiennent des particules liquides et solides et présentent des symptômes similaires à ceux des formations colloïdales. Les facteurs de risque et les causes des kystes thyroïdiens comprennent :

• Maladies oncologiques, radiothérapie et chimiothérapie
• Un kyste peut se former à la suite d'hémorragies
• Malnutrition (dystrophie) de la glande
• En raison de l'élargissement de ses follicules
• En cas d'apport insuffisant en iode provenant des aliments
• Maladies auto-immunes accompagnées de modifications inflammatoires de la glande (goitre de Hashimoto)
• Exposition aux radiations pendant l'enfance
• Femelle
• Âge supérieur à 40 ans
• La présence d'un kyste thyroïdien chez les parents, frères ou sœurs.

• Les formations kystiques de la glande thyroïde sont retrouvées 4 fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
• Les résidents des régions où l'iode est insuffisant dans la nourriture et l'eau sont plus sensibles à cette maladie.
• Chez les patients exposés aux rayonnements ionisants pendant 1 année civile, un kyste thyroïdien se développe dans 2 % des cas.

Symptômes d'un kyste thyroïdien

Les patients présentant de petits kystes (jusqu'à 3 mm) ne constatent aucune manifestation de la maladie et se sentent comme des personnes en parfaite santé. La plupart d’entre eux ne découvrent la maladie qu’après qu’elle a été identifiée par un médecin lors d’un examen. À mesure que la taille augmente, les symptômes d’un kyste thyroïdien deviennent plus prononcés. La première manifestation d’un kyste progressif est une « boule » dans la gorge. De plus, pour la première fois, un kyste peut être suspecté par l'apparition d'une formation élargie sur le cou, qui peut être facilement ressentie à travers la peau. D’autres symptômes courants incluent :

• Difficulté à respirer (due à la compression de la trachée par le kyste) ;
• La douleur dans la région des glandes peut se propager à la mâchoire inférieure et à l'oreille ;
• Douleur lors de la déglutition ou incapacité à avaler de la nourriture ;
• Modifications du timbre de la voix (rarement observées, en raison de la compression de fibres nerveuses spécifiques par le kyste hypertrophié).

Il y a plusieurs étapes dans le développement de la maladie :

• Stade de formation du kyste. C'est asymptomatique. La maladie à ce stade est découverte accidentellement lors d’un examen de routine ;
• Stade de croissance. Lorsqu'un grand volume de liquide s'accumule dans la cavité du kyste, sa taille augmente progressivement, ce qui entraîne le développement de symptômes caractéristiques. Le médecin peut déjà suspecter la présence de la maladie lors d'un examen visuel. Le diagnostic est facilement confirmé par des tests de laboratoire ;
• Étape de résorption. Si le système immunitaire est dans un état satisfaisant, la maladie disparaît d'elle-même et le kyste subit une cicatrisation sans provoquer de troubles graves de l'organisme.

Avec une évolution maligne de la maladie, les kystes peuvent dégénérer en tumeur cancéreuse. De telles formations ont une consistance dense et se caractérisent par une croissance rapide et incontrôlée. Il a également été noté que l'évolution maligne de la maladie s'accompagne souvent d'un changement de voix dû à la croissance rapide du kyste.

Un symptôme concomitant courant de la maladie est un dysfonctionnement de la glande thyroïde, caractérisé par une augmentation ou une diminution de la production hormonale. En raison d'un dysfonctionnement de la glande au cours de l'évolution progressive de la maladie, les patients constatent une fatigue chronique, une perte de poids et une détérioration de l'immunité. Si ces symptômes se développent, il est nécessaire de subir des tests supplémentaires pour détecter la présence d'un processus oncologique malin.

Avec une évolution compliquée du kyste, un gonflement et le développement d'une flore bactérienne apparaissent dans la zone du tissu altéré, ce qui entraîne des changements inflammatoires et une accumulation de pus. Les symptômes d’une infection supplémentaire augmentent les douleurs aiguës au cou, l’enflure et la fièvre. Un symptôme caractéristique est l’hypertrophie des ganglions lymphatiques cervicaux.

Diagnostique

La principale méthode de diagnostic est la visualisation par ultrasons. À l’aide d’ultrasons, la taille et la structure du kyste et des tissus sains environnants sont déterminées. Cette méthode permet non seulement de diagnostiquer un kyste avec une grande précision, mais également d'effectuer un diagnostic différentiel avec l'adénome, le goitre nodulaire et d'autres maladies.

Une biopsie du kyste est réalisée pour déterminer le type de kyste et exclure un processus malin. Lors d'une biopsie, une fine aiguille est utilisée, qui est insérée dans le kyste sous guidage échographique. La procédure n’est pas particulièrement difficile et est réalisée sous anesthésie locale. Pour un diagnostic plus précis, du matériel est prélevé sur plusieurs parties du kyste ou sur différents kystes. En fonction de la nature du contenu du kyste obtenu lors de la biopsie, son type est jugé :

• La couleur jaune, violette ou brun foncé du liquide contenu dans le kyste indique une évolution simple ;
• La présence de pus dans le kyste indique l’ajout d’une inflammation.

Les échantillons sont examinés au microscope pour identifier les cellules cancéreuses. Un kyste thyroïdien se caractérise par la présence d'une tumeur de cellules glandulaires inchangées. Ces résultats sont obtenus dans 60% des cas.

L'évolution maligne est confirmée par biopsie dans 5 % des cas. Un résultat limite est observé dans 20 % des cas. Cependant, chez la plupart des patients, les cellules cancéreuses sont détectées lors d’examens répétés. Si la quantité de matériel prélevé est insuffisante, l'examen de biopsie s'avère peu informatif et nécessite un examen répété.

La ponction du kyste peut s'accompagner de sa vidange complète suivie de l'introduction de substances sclérosantes dans la cavité. Cette méthode peut réduire considérablement le nombre d’interventions chirurgicales et permettre une guérison précoce. La ponction est réalisée sous contrôle échographique, ce qui garantit un faible pourcentage de tentatives infructueuses et de lésions des tissus sains. Lors de l'analyse du contenu d'un kyste, une attention particulière est accordée à la présence de cellules atypiques indiquant le développement d'un processus oncologique malin.

Les méthodes supplémentaires suivantes sont utilisées :

• Tomodensitométrie pour déterminer la structure des gros kystes ;
• Angiographie pour prévenir les complications vasculaires ;
• Laryngoscopie en cas d'enrouement et d'autres modifications de la voix ;
• Bronchoscopie pour évaluer l'état de la trachée lorsque le kyste atteint une taille importante ;
• Contrôle des niveaux d'hormones thyroïdiennes.

Comment traiter un kyste thyroïdien ?

Un traitement efficace d’un kyste thyroïdien bénin consiste à le vider par ponction suivi de l’administration d’agents sclérosants. Il s’agit d’une procédure non invasive qui peut être répétée en cas de rechute.

À condition que le kyste détecté ne soit pas une formation maligne, un traitement conservateur est effectué. Les objectifs incluent l’utilisation :

• médicaments pour réguler les hormones thyroïdiennes,
• ainsi que anti-inflammatoire, métabolique
• et améliorer la circulation sanguine pour réduire l'enflure et réduire la taille du kyste.

La thérapie antibactérienne est effectuée lorsqu'une infection survient et nécessite une identification précise du type d'agent pathogène et une détermination de sa sensibilité aux médicaments antimicrobiens. Le traitement médicamenteux est plus efficace aux premiers stades de la maladie et peut réduire considérablement la fréquence des interventions chirurgicales. Seul le médecin traitant détermine comment traiter un kyste thyroïdien chez chaque patient.

Quand un traitement chirurgical est-il indiqué ?

• En cas de croissance progressive du kyste ou avec l'ajout de symptômes graves sous forme de troubles respiratoires et de difficultés à avaler, la méthode de choix est le traitement chirurgical du kyste thyroïdien.
• S'il existe un risque accru que le kyste se transforme en tumeur maligne ou s'il existe des données de laboratoire confirmées, l'intervention chirurgicale est effectuée immédiatement, quel que soit le stade de la maladie et la taille du kyste. Dans ce cas, aucun traitement conservateur n’est effectué car le risque de détérioration de l’état du patient et de développement d’un cancer grave augmente.

Dois-je retirer le kyste ?

Et bien que dans la plupart des cas les kystes thyroïdiens soient bénins, leur « comportement » est imprévisible :

• Dans certains cas, ils ne donnent pas de dynamique négative pendant des années
• Dans d’autres, ils augmentent rapidement
• Troisièmement, ils partent d'eux-mêmes
• Généralement, la raison pour laquelle il faut consulter un médecin est la croissance d'un kyste jusqu'à une taille (plus de 3 cm) perceptible à l'œil nu et qui provoque une déformation du cou, un enrouement ou une perte de la voix, une boule dans la gorge, des difficultés respiratoires et fonction de déglutition et douleurs au cou.

Si le kyste fait moins de 1 cm de diamètre, il est seulement observé ; s'il grossit, une ponction est réalisée, suivie d'un examen cytologique. Si, une fois le kyste vidé, son contenu s'y accumule à nouveau, la question de son retrait est résolue. En aucun cas, des compresses ou des lotions chauffantes ne doivent être appliquées sur les kystes, car cela pourrait provoquer une inflammation.

Le traitement chirurgical d'une maladie maligne comprend généralement une résection bilatérale de la glande thyroïde (ablation de la plupart des deux lobes). Après cette opération, une surveillance attentive du taux d'hormones thyroïdiennes est nécessaire et, si nécessaire, sa correction est prescrite à l'aide de médicaments hormonaux (hormones thyroïdiennes).

Une complication fréquente d'une telle opération est un dysfonctionnement des cordes vocales avec perte partielle de la voix. Si un patient reçoit un diagnostic de kyste du lobe gauche de la glande thyroïde, l'intervention chirurgicale est effectuée uniquement du côté affecté (il en va de même pour les lésions du lobe droit). L'ablation d'un kyste thyroïdien est réalisée par une petite incision dans le cou au niveau de la glande thyroïde.

La lésion retirée est soumise à un examen histologique pour confirmer un processus bénin. Cela vous permet de planifier soigneusement la suite du traitement.

La période postopératoire est facile. Le retour à la vie normale se produit dans un délai de 1 à 2 jours et aucune restriction sur l'activité physique n'est requise.

Les caractéristiques du traitement chez les femmes enceintes incluent l'exclusion des méthodes de recherche radiologique. La biopsie et le traitement chirurgical pendant la grossesse ne sont pas contre-indiqués. Lors de la planification du traitement, les risques et les avantages relatifs doivent être pris en compte. S'il existe des indications claires, il est recommandé de réaliser l'opération au cours du deuxième trimestre de la grossesse. En l'absence de symptômes prononcés de compression des organes voisins ou de dysfonctionnement de la glande thyroïde, le traitement est effectué pendant la période post-partum.

Prévision

Les kystes d'évolution bénigne ont un pronostic positif et, avec un traitement approprié, disparaissent sans conséquences pour le patient. Dans de nombreux cas, les patients n’ont même pas besoin de suivre un traitement. Il suffit de réaliser des analyses de contrôle dans le temps.

Une évolution maligne, dans laquelle le kyste dégénère en tumeur cancéreuse, a une évolution et un pronostic plus graves pour la vie du patient. Le risque de tumeur maligne augmente également si un kyste thyroïdien est diagnostiqué chez un enfant (14 à 40 % des cas, contre 5 % chez l'adulte).

Le pourcentage d'efficacité du traitement chez les patients atteints d'une maladie maligne est d'environ 80 % dans les premiers stades et diminue considérablement avec le développement de métastases et la croissance de tumeurs dans les organes voisins.