Combien de temps dure une exacerbation de cholécystite chronique ? L’alimentation est un facteur fondamental dans la prévention des exacerbations. Éliminer du régime

Mauvaise alimentation, mauvaises habitudes, mauvais contexte environnemental - tous ces facteurs contribuent au développement de diverses maladies de la vésicule biliaire chez l'homme. La cholécystite chronique est l'une des affections les plus courantes. Il vaut la peine de parler plus en détail de ce qu'est cette maladie, de la façon de l'identifier et de la guérir.

Qu'est-ce que la cholécystite chronique

Le nom de cholécystite a été donné à une maladie (code CIM 10 - K81.1), dans laquelle les parois de la vessie deviennent enflammées. Elle touche les adultes, plus souvent les femmes que les hommes. L'évolution chronique se caractérise par des périodes de rémissions (lorsque rien ne dérange le patient) et d'exacerbations (les symptômes de la maladie apparaissent).Vésicule biliaire enflamméeaffecte le corps comme suit :

1. Les aliments sont digérés trop lentement car les cellules des organes ont du mal à faire face à la charge accrue.
2. L'écoulement de la bile est perturbé et sa composition biochimique change.
3. Le processus inflammatoire se déroule lentement, mais cela conduit à une dégénérescence progressive des parois de la vésicule biliaire.
4. L'état général du patient n'est pas satisfaisant.

Cholécystite chronique - classification

Il existe plusieurs types de maladie.Classification de la cholécystite chroniquepar étiologie et pathogenèse :

Selon les formes cliniques, la cholécystite chronique peut être :

• sans pierre;
• avec une prédominance du processus inflammatoire;
• calculateur;
• avec une prédominance de phénomènes dyskinétiques.

Selon la nature de l'évolution, la cholécystite chronique est :

• avec de rares rechutes (pas plus d'une crise par an) ;
• monotone;
• avec des rechutes fréquentes (deux crises ou plus par an);
• camouflage.

On distingue les phases suivantes de la maladie :

• décompensation (exacerbation);
• sous-compensation (disparition de l'exacerbation);
• compensation (remise).

Causes de la cholécystite chronique

Absolument personne n’est à l’abri de la maladie, chacun devrait donc savoir quelles en sont les causes et qui est à risque. En règle générale, cela se produit lors d'infections dans d'autres organes, car chez l'homme, tout est interconnecté. Possiblecauses de cholécystite chronique:

Il existe un certain nombre de facteurs supplémentaires qui augmentent les risques de développer une cholécystite chronique :

1. Dyskinésie biliaire.
2. Reflux pancréatique.
3. Pathologies congénitales de la vésicule biliaire et sa mauvaise irrigation sanguine.
4. Hérédité.
5. Composition incorrecte de la bile.
6. Tout changement endocrinien résultant d'une grossesse, d'irrégularités menstruelles, de la prise de contraceptifs hormonaux, de l'obésité.
7. Réactions allergiques ou immunologiques.
8. Mauvaise alimentation (abus d'aliments gras, aliments frits).
9. Prendre des médicaments qui ont la propriété de rendre la bile plus épaisse.
10. Mode de vie sédentaire, manque d'activité physique, stress constant.

Complications de la cholécystite chronique

Si elle n'est pas traitée, la maladie progressera, ce qui peut entraîner de nombreuses conséquences négatives. Faire défilercomplications de la cholécystite chronique:

• hépatite réactive;
• calculs biliaires;
• duodénite chronique (code CIM 10 – K29.8) ;
• péritonite;
• état septique;
• hépatocholécystite chronique;
• pancréatite réactive;
• cholangite;
• fistules;
• cholécystite destructrice;
• pleurésie;
• cholédocholithiase;
• stase duodénale (stagnation de la bile) chronique ;
• pancréatite aiguë (code CIM 10 – K85) ;
• péricholécystite;
• abcès purulent dans la cavité abdominale.

Si une personne est gênée par des symptômes, elle doit absolument demander l'aide d'un médecin. Le spécialiste effectuera toutes les études et tests nécessaires, posera un diagnostic précis et prescrira un traitement. Le patient doit consulter un gastro-entérologue.Diagnostic de cholécystite chroniquecommence par un entretien détaillé du patient, puis des études complémentaires en laboratoire et instrumentales sont prescrites :

La liste des signes indiquant une maladie dépend d'un grand nombre de facteurs.Symptômes de la cholécystite chroniquepeut être soit prononcé, soit caché. Certains patients viennent chez le médecin avec de nombreuses plaintes, d'autres avec une seule. Les principaux signes de cholécystite chronique :

1. Douleur sourde localisée dans l’hypocondre droit. Cela va au ventre, à l’épaule, à l’omoplate. En règle générale, l'estomac commence à faire mal après avoir mangé quelque chose de gras, d'épicé, de frit ou d'alcool et ne disparaît pas de plusieurs heures à une journée. Peut être accompagné de vomissements et d'une augmentation de la température corporelle.
2. Douleur abdominale aiguë après avoir trop mangé.
3. Signe kystique de Mussi. Douleur en appuyant sur le nerf phrénique droit.
4. Syndrome dyspeptique. Goût amer dans la bouche, éructations désagréables, enduit sur la langue.
5. Flatulence.
6. Le signe d'Ortner. Douleur en tapant sur les côtes du côté droit.
7. Troubles des selles. La constipation peut alterner avec la diarrhée.

Symptômes d'exacerbation de la cholécystite

Pendant la période de rémission, une maladie chronique peut pratiquement ne pas se manifester. Il existe cependant un certain nombresymptômes d'exacerbation de la cholécystitenécessitant des soins médicaux immédiats :

1. Coliques biliaires. Une douleur intense du côté droit peut être constante ou paroxystique. Après avoir vomi, cela devient plus visible. Elle disparaît lorsqu'une compresse chaude est appliquée.
2. S'il y a une inflammation du péritoine, la douleur augmente lorsque l'on se penche, bouge la main droite ou se tourne.
3. Vertiges, nausées, vomissements avec bile.
4. Éructations amères, laissant un goût désagréable en bouche, sécheresse.
5. Brûlures d'estomac.
6. Démangeaisons cutanées.
7. Frissons, température élevée.
8. Dans certains cas, douleur dans la région cardiaque.

Cholécystite chronique - traitement

La maladie est très grave et nécessite une surveillance et un contrôle constants.Traitement de la cholécystite chroniqueattribué en tenant compte de sa forme, le degré d'indemnisation est pris en compte. Le patient doit toujours suivre les recommandations des spécialistes et prendre les médicaments prescrits. Il est très important de prendre soi-même soin de sa santé : bien manger, suivre une routine quotidienne, abandonner les mauvaises habitudes. L'utilisation de remèdes populaires est acceptable. Tout cela ensemble contribuera à prolonger considérablement les périodes de rémission et à réduire le nombre d'exacerbations.

Cholécystite calculeuse chronique - traitement

Forme de la maladie dans laquelle l'inflammation est provoquée par la présence de calculs biliaires. En règle générale, quandcholécystite chronique calculeuseLe traitement principal est le régime alimentaire et le respect d'autres conditions visant à maximiser la rémission. Il est permis de prendre des analgésiques, par exemple No-shpa. Seule une intervention chirurgicale aidera à éliminer complètement la cholécystite chronique.

Actuellement, les types d'opérations suivants sont effectués :

1. Laparoscopique. Ablation de la vésicule biliaire par de petites incisions dans l'abdomen. Il ne reste que le canal directement relié au foie.
2. Cholécystostomie percutanée.
3. Cholécystectomie.

D'après le nom, il est clair que les calculs (calculs) ne se forment pas dans cette forme de maladie.Cholécystite acalculeuse chroniquependant la rémission ne nécessite pas de traitement. Vous devez suivre un régime, prendre des mesures pour prévenir les exacerbations et suivre une thérapie par l'exercice. Si la douleur apparaît, vous devez prendre des analgésiques. Assurez-vous de prendre des comprimés contenant des enzymes pour améliorer la digestion et stimuler la production de bile.

Exacerbation de cholécystite chronique

Cette condition doit être traitée en clinique, en milieu hospitalier. Un régime strict est requis. Régime thérapeutique pourexacerbation de cholécystite chronique visant à :

• diminution de la production de bile ;
• soulagement de la douleur avec des analgésiques non narcotiques, des antispasmodiques ;
• éliminer l'infection avec des antibiotiques;
• augmentation de l'écoulement de la bile;
• élimination de la dyspepsie avec des préparations antisécrétoires, antiémétiques, enzymatiques, hépatoprotecteurs.

Comment traiter la cholécystite chronique - médicaments

L’inflammation de la vésicule biliaire est une maladie grave et dangereuse qui ne doit jamais être laissée au hasard.Médicaments contre la cholécystite chroniqueIls sont pris, dans la plupart des cas, au stade aigu, pendant la rémission, un traitement d'entretien est suffisant. Il est nécessaire de suivre un régime et de prendre des vitamines. L'utilisation de remèdes populaires sera également efficace.

Traitement médicamenteux de la cholécystite

Les médicaments prescrits visent à supprimer les manifestations de la maladie et à normaliser le fonctionnement du tractus gastro-intestinal.Médicaments pour le traitement de la cholécystite chronique:

1. Analgésiques. En cas d'inconfort sévère dans l'hypocondre droit, il est recommandé de prendre des comprimés. No-shpa, Baralgin, Renalgan, Spazmolgon, Trigan, Drotaverine, Ibuprofen conviennent.
2. Antiémétiques. Si une personne se sent malade, vomit ou ressent de l'amertume dans la bouche, il est recommandé de la traiter avec Motilium, Cerucal.
3. Hépatoprotecteurs. Essentielle forte, Cerucal.
4. Antibiotiques. Prescrit lors d'une exacerbation pour lutter contre l'infection. L'ampicilline, l'érythromycine, la rifampicine, la ceftriaxone, le métronidazole et la furazolidone conviennent.
5. Cholérétique. Les médicaments ont un large spectre d'action. Pour la cholécystite chronique, Lyobil, Hologon, Nikodin, Allohol, Tsikvalon, Festal, Oxafenamide, Digestal, Cholenzym, Heptral peuvent être prescrits.

Vitamines pour la cholécystite

Il existe une liste de substances particulièrement bénéfiques pour la vésicule biliaire. Liste des éléments importantsvitamines pour la cholécystiteà prendre lors d'une exacerbation :

• C (une carence entraîne la formation de calculs) ;

Pendant la période de rémission d'une maladie chronique, il est recommandé de boire des complexes contenant les vitamines suivantes :

• À 12;
• B15 ;
• E (empêche l'apparition de pierres).

Traitement de la cholécystite avec des remèdes populaires

La médecine alternative donne des résultats positifs pour cette maladie.Traitement de la cholécystite chronique avec des remèdes populairesIl est préférable de le faire pendant la rémission. Utilisez ces recettes :

1. Mélangez 200 grammes de miel, les graines de citrouille pelées et le beurre. Faire bouillir pendant trois minutes à feu doux. Versez le mélange dans un verre de vodka, fermez-le et mettez-le au réfrigérateur. Après une semaine, filtrez. Boire une cuillère à soupe à jeun.
2. 2 cuillères à soupe. l. aunée versez 0,2 litre d’alcool. Partez 10 jours. Souche. Diluez 25 gouttes de teinture dans un demi-verre d'eau et prenez à jeun une fois par jour.

Régime alimentaire pour la cholécystite chronique

En cas de maladie, il est nécessaire de respecter strictement le tableau n°5 même pendant la période de rémission à titre préventif. Principes de baserégimes pour la cholécystite chronique:

1. Vous ne pouvez pas manger pendant les trois premiers jours d'une exacerbation. Il est recommandé de boire une décoction d'églantier, de l'eau minérale plate, du thé doux et faible au citron. Peu à peu, les soupes en purée, les bouillies, le son, la gelée, la viande maigre, cuite à la vapeur ou bouillie, le poisson et le fromage cottage sont introduits dans le menu.
2. Vous devez manger de petites portions au moins 4 à 5 fois par jour.
3. La préférence doit être donnée aux graisses végétales.
4. Buvez plus de kéfir et de lait.
5. Assurez-vous de manger beaucoup de légumes et de fruits.
6. Que pouvez-vous manger si vous souffrez de cholécystite chronique ? Les plats bouillis, cuits au four, cuits à la vapeur, mais pas frits conviennent.
7. Pour la forme acalculeuse de maladie chronique, vous pouvez manger 1 œuf par jour. En cas de calcul, ce produit doit être totalement exclu.

• alcool;
• les aliments gras;
• un radis;
• ail;
• Luc ;
• navets;
• épices, surtout piquantes ;
• nourriture en boîte;
• les légumineuses ;
• nourriture frit;
• viandes fumées;
• champignons;
• café fort, thé;
• pâte à beurre.

Vidéo : cholécystite chronique - symptômes et traitement

Cholécystite chronique - cette maladie est due à l'apparition d'une infection dans le corps ayant pénétré dans la vésicule biliaire. Il n'est pas rare d'observer une exacerbation de la cholécystite chronique, due à un traitement inapproprié et intempestif.

Bien que la cholécystite soit une maladie dangereuse, elle peut être soignée, il est seulement important de savoir quelle méthode vous convient personnellement. Connaissant les symptômes d'une exacerbation de la cholécystite, vous serez en mesure de corriger la situation en temps opportun, en évitant des conséquences graves.

Comment se manifeste l'exacerbation de la cholécystite ?

Lors d'une exacerbation, le patient présente les principaux symptômes :

1. La dyspepsie se manifeste par des vomissements, des nausées, des éructations désagréables, de la diarrhée et de la diarrhée.
2. Les démangeaisons surviennent lorsque la bile stagne et que ses acides pénètrent dans le sang.
3. Chaleur.
4. Léthargie.
5. L'inconfort et les douleurs abdominales sont les signes les plus évidents de complications. L'intensité de la douleur, sa durée et sa localisation dépendent des caractéristiques du corps humain. Le plus souvent, la douleur se manifeste du côté droit ou de la vésicule biliaire.

Chaque patient présente des symptômes d'exacerbation différents, cependant, lorsque vous remarquez que quelque chose d'étrange vous arrive, consultez immédiatement un médecin. Le médecin vous prescrira un nouveau traitement, au stade aigu, il a ses propres caractéristiques.

Qu’est-ce qui pourrait provoquer l’exacerbation ?

La cholécystite chronique peut être calculeuse ou sans calculs. L'apparition d'une cholécystite acalculeuse peut être provoquée par les facteurs suivants :

1. Consommation d'alcool,
2. Alimentation excessive
3. Stress régulier ou sévère
4. Manger des aliments fumés, frits, gras ou marinés,
5. Consommation de produits incompatibles,
6. Allergies alimentaires.

Avec la cholécystite lithiasique, l'exacerbation peut provoquer :

1. Activité physique excessive
2. Changement soudain de position du corps
3. Balade agitée.

De plus, une exacerbation peut survenir pendant la grossesse, en raison de l'hypothermie et de l'obésité.

Important! Si vous savez que vous avez des problèmes de vésicule biliaire, essayez de suivre un régime qui vous aidera à éviter les complications.

Conséquences possibles

Cholécystite chronique C’est dangereux car cela peut affecter d’autres organes que la vésicule biliaire. Son exacerbation provoque l'apparition de fistules biliaires, de gangrène, d'ictère, de sepsis, d'abcès et d'exacerbation de pancréatite.

Pour la cholécystite lithiasique il est plus facile de se débarrasser de la maladie, ainsi que des complications, qu'avec une cholécystite non calculeuse. Une inflammation purulente peut survenir et entraîner la mort.

Traitement de la cholécystite au stade aigu

Une exacerbation de la maladie peut survenir à tout moment, il est donc important de savoir comment prodiguer les premiers soins au patient. Une fois que le patient est emmené à l'hôpital, il subit un diagnostic afin que le spécialiste comprenne exactement les complications du patient.

Après avoir posé un diagnostic, le patient se voit prescrire un traitement spécial, mais examinons de plus près comment les premiers soins sont prodigués, puis comment traiter une exacerbation.

PREMIERS SECOURS

La toute première chose à faire en cas d'exacerbations de la pathologie est d'appeler une ambulance. Lorsque vous remarquez les premiers signes d'une exacerbation de la maladie, à savoir une douleur coupante sévère, vous devez procéder comme suit :

• Placez le patient sur le côté droit et maintenez-le complètement au repos.
• Ne donnez aucune nourriture au patient, même s’il la réclame.
• Pour éviter que le patient ne présente des signes de nausée, donnez-lui de l'eau minérale, mais pas d'eau gazeuse.
• Si le patient a l'impression qu'il va vomir, assurez-vous que sa langue ne colle pas. Après avoir vomi, donnez au patient de l'eau minérale.
• Offrez-lui un coussin chauffant froid ou placez-le vous-même sous son côté droit. Si la douleur s'intensifie, retirez le coussin chauffant.

Il est strictement interdit de donner au patient des boissons alcoolisées ou des analgésiques. De plus, vous ne pouvez pas faire de lavement, mais plutôt attendre l’arrivée du médecin. Si le patient reçoit des analgésiques, la douleur et les autres symptômes d'une exacerbation peuvent disparaître pendant un certain temps, mais ils apparaîtront et causeront encore plus de dommages.

Médicaments et médecins

Lorsque les médecins récupèrent le patient, ils lui prodigueront les soins nécessaires dans un établissement médical. Ils agissent selon un algorithme, à savoir :

• Un examen approfondi du patient est effectué pour déterminer l'état de sa maladie.
• Éliminez la douleur à l'aide d'analgésiques.
• Essayer d'empêcher la stagnation de la bile.
• La thérapie de désintoxication est utilisée à l’aide de solutions salines.

Après ces étapes, le médecin peut commencer le traitement médicamenteux. Dans des cas extrêmes, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire pour sauver la vie d’une personne. Pendant son séjour à l'hôpital, le patient se voit prescrire les médicaments suivants :

1. Antibiotiques.
2. Les antispasmodiques soulagent les douleurs aiguës.
3. Pour améliorer l'écoulement de la bile et la diluer, des médicaments cholérétiques sont prescrits, par exemple Allohol, Lyobil et Tsikvalo.
4. Les hépatoprotecteurs protègent le foie.

Bien entendu, un traitement individuel est choisi pour chaque patient. Ainsi, même si vous êtes soigné à domicile, ne prenez jamais de médicaments sans l’accord du médecin.

ethnoscience

Vous pouvez souvent trouver des patients traités à domicile en utilisant des méthodes de traitement traditionnelles. Il existe de nombreux médicaments sur ordonnance qui aident à guérir la cholécystite et même à soulager les symptômes de la douleur. Par exemple:

1. Une décoction de racine de calamus.
2. Thé Volodushka.
3. Un mélange de miel, de citron et d'huile d'olive.
4. Décoction de plantain.
5. Teinture d'achillée millefeuille.
6. Thé à la sauge.

Une méthode de traitement très efficace consiste à utiliser des jus. Il existe une très bonne recette pour soigner la cholécystite. Mélangez les jus de betteraves, de radis, de carottes, d'aloès, chaque jus doit contenir 0,5 litre. Mélangez le liquide obtenu avec 0,5 litre de vodka et de miel. Après avoir mélangé le mélange obtenu, fermez-le avec un couvercle et enterrez le récipient contenant le médicament dans le sol pendant 14 jours.

Une fois le temps écoulé, retirez le liquide du sol et conservez-le dans un endroit frais, à l'abri de la lumière directe du soleil. Vous devez prendre le médicament avant les repas, trente minutes avant, une cuillère à soupe à la fois.

La médecine traditionnelle suggère également de boire de nombreuses herbes différentes, car elles enrichissent le corps en vitamines et soulagent l'inflammation. Vous pouvez boire des herbes telles que :

• Menthe,
• L'épine-vinette,
• Immortelle,
• Centaurée,
• Feuilles de bouleau,
• Velours de l'Amour.

En plus de manger des herbes, les médecins conseillent de boire beaucoup d'eau propre. C’est de l’eau qui élimine toutes les toxines du corps qui ne permettent pas aux organes vitaux de fonctionner normalement.

Caractéristiques du régime alimentaire et de la nutrition

Presque toujours, dans certaines maladies, les médecins prescrivent au patient de suivre un régime afin de faciliter le travail du corps et d'aider l'organe malade à se rétablir. Lors d'une exacerbation de cholécystite, vous devez manger souvent, à savoir cinq fois par jour, mais en petites portions.

Conseil! Il est conseillé de manger en même temps pour que le corps s'habitue à un tel régime et récupère plus rapidement.

L'objectif principal d'un tel repas est que la bile ne stagne pas et n'alourdit pas le système digestif. Essayez de ne jamais trop manger, car cela peut provoquer de graves douleurs à l'estomac.

Certains aliments doivent être exclus de votre alimentation pendant un certain temps, par exemple :

• Ail,
• Oseille,
• Haricots,
• Petits pois,
• Épinard,
• Viande grasse,
• Volailles et poissons gras
• Bouillons de viande,
• Épices,
• Chocolat,
• Cacao.

Tous les aliments répertoriés ne peuvent pas être consommés, car ils ne feraient qu'aggraver la situation. De plus, il est important de rappeler la méthode de préparation : il est interdit de manger des aliments frits et fumés ;

La nourriture qu’un patient doit manger ne doit pas contenir de cholestérol. Il est encouragé à manger une variété de céréales, du poisson simple faible en gras, des noix et des huiles végétales.

Pour référence! Le vin rouge aide à réduire le taux de cholestérol, il doit donc être inclus dans votre alimentation. Cependant, ne vous laissez pas trop emporter par cette boisson alcoolisée.

Tout le monde ne sait pas qu’un assaisonnement comme le curcuma aide à restaurer les processus dans la vésicule biliaire et augmente le flux sanguin. En plus de cette épice, vous êtes autorisé à manger :

1. Pain sec ou produits à base de farine,
2. Fruits et baies sans amertume ni acidité,
3. Beaucoup de légumes
4. Viande ou volaille maigre
5. Des œufs de poule, pas plus de deux par semaine,
6. Vous pouvez manger de la crème sure et du beurre en petites quantités.

Bien que les médecins autorisent le patient à consommer du sucre en quantités limitées, les antécédents médicaux de nombreux patients ont montré que s'ils y renoncent complètement, la personne récupérera plus rapidement.

Nutrition pendant la progression de la maladie

Si la cholécystite ne veut pas reculer, les médecins recommandent de boire beaucoup de liquides, mais lesquels ? Le plus souvent, les thés à base d'églantier ou de fruits secs sont utiles. Essayez ensuite de soulager le travail de votre estomac en ne mangeant que du porridge. Une fois que le patient se sent mieux, il doit adhérer au régime n°5. Un exemple de menu pourrait ressembler à ceci :

1. Petit déjeuner : bouillie de semoule avec omelette et thé vert. N'oubliez pas que vous pouvez manger des œufs une fois par semaine.
2. Deuxième petit-déjeuner : fromage cottage sans aucun additif avec infusion d'églantier.
3. Déjeuner : soupe de légumes, purée de pommes de terre et compote de boulettes de viande ; en dessert, vous pouvez manger de la gelée de fruits.
4. Collation de l'après-midi : Pommes au four.
5. Dîner : Purée de pommes de terre et thé.

Si vous voulez manger avant de vous coucher, buvez du kéfir ou de la gelée. N'oubliez pas de manger peu, mais souvent, et essayez de ne pas vous faire plaisir, car une mauvaise alimentation peut provoquer des exacerbations.

Il est également très important de manger beaucoup de légumes, car ils sont facilement et rapidement absorbés par l'organisme et le saturent de vitamines. De plus, les baies contiennent des microéléments beaucoup plus utiles que les gros fruits.

Pour référence! Les nutritionnistes disent que les légumes ou les fruits doivent être consommés crus, car s'ils sont cuits, ils perdent 70 % de leurs nutriments.

Les signaux que vous ne devriez pas ignorer

L'exacerbation de la cholécystite chronique nécessite une attention particulière, il est donc très important de se rappeler les premiers secours lors d'une exacerbation et de suivre un régime qui empêchera l'apparition de complications.

De plus, lorsque vous remarquez les premiers signes d'une complication, ne pensez pas qu'ils disparaîtront d'eux-mêmes ; si la maladie commence à progresser, il faut l'arrêter, l'empêcher de progresser et ne pas durer.

Un autre point important à noter est l'importance de la nutrition ; prenez cette question au sérieux, car les pilules et les aliments peuvent nuire ou améliorer l'état de la vésicule biliaire. En plus des aliments, prenez des suppléments nutritionnels supplémentaires enrichis de minéraux et de vitamines naturels. Étant donné que la vésicule biliaire est endommagée lors d'une cholécystite, essayez de la restaurer de toutes les manières possibles.

Exacerbation de la cholécystite, qui entraîne des troubles importants de la vésicule biliaire, se caractérise par des douleurs du côté droit, des éructations. Souvent, les phénomènes énumérés sont ressentis par le corps après un déjeuner copieux, avec la présence d'aliments gras.

Beaucoup d'entre nous donnent une explication assez simple à cette condition : ne pas abuser de la nourriture, en d'autres termes, ne pas trop manger. Cependant, la réponse médicale à un tel état du corps implique que de telles actions créent toutes les conditions préalables à une exacerbation de la cholécystite.

Cette maladie se développe dans les conditions d'une violation radicale de la composition biliaire.

Cela crée d'excellentes conditions pour l'apparition de pierres, qui sont des substances insolubles qui ont la capacité de cristalliser et de croître avec le temps, comme les stalactites dans les grottes.

Une cause assez courante est considérée comme une infection bactérienne.

Ses agents pathogènes sont transportés dans le sang depuis les organes enflammés.

Classification de la maladie

Les deux principales formes de cette maladie, comme bien d’autres, sont appelées aiguës et chroniques. En parlant de la phase aiguë de l'inflammation, on peut dire qu'elle commence à une vitesse fulgurante avec des douleurs au niveau de l'hypocondre droit. Au cours des heures suivantes, sa force augmente progressivement. De plus, la constipation, les nausées, les vomissements et la fièvre suscitent certaines inquiétudes.

La situation est complètement différente quand on parle de permanent cholécystite, c'est-à-dire chronique. Dans ce cas, la douleur est douloureuse, sourde, apparaissant systématiquement plusieurs heures après un repas copieux. Elle peut être localisée au niveau de l'épaule droite, de l'omoplate, et les muscles du cou peuvent également ressentir son influence.

Les symptômes sont assez variés : éructations fréquentes, nausées, alternance de diarrhée et de constipation, sensation d'amertume dans la bouche. Naturellement, une personne devient extrêmement irritable et ne dort pas bien.

La forme chronique de la maladie elle-même est directement divisée en acalculeuse et avec formation de calculs dans la vésicule biliaire, appelée calculeuse. Sans formation de calculs, l'inflammation de la vésicule biliaire est extrêmement rare, environ un cas sur dix. Pour la majorité des patients, la formation de calculs dans la vésicule biliaire ou une autre option constitue une violation de la mobilité des voies biliaires.

Des anomalies dans la composition de la bile, à savoir une augmentation en pourcentage du cholestérol et une diminution quantitative des acides biliaires, participent à la formation de calculs. La faute à de tels changements réside dans l'obésité, la perte de poids accélérée, l'alcool, l'amour excessif des aliments riches en graisses et en glucides et la grossesse.

Il arrive que la raison s'accompagne de tout un tas de maladies diverses : estomac, foie, pancréas, duodénum, ​​stress systématique.

Raisons du développement de la cholécystite

1. Lien génétique - prédisposition familiale

2. Raison démographique : âge avancé, sexe féminin, race blanche, lieu de résidence à climat chaud.

3. Gastronomique : régime enrichi en glucides, aliments à base de protéines animales, privé de produits contenant des fibres végétales, des protéines, jeûne artificiel.

4. Médicaments : diabète, maladie inflammatoire de l'intestin, infection des voies biliaires, lésion cérébrale, blessure au dos, obésité, anémie.

Comme vous pouvez le constater, l'éventail des raisons est tout simplement très large et beaucoup peuvent appartenir au groupe à risque. Vous ne devriez pas compter sur le destin en pensant que vous avez de la chance et que vous n'aurez pas de problème de formation de calculs biliaires. La meilleure option serait « d’assurer » santé du corps de tels problèmes, et cela est obtenu en menant un mode de vie sain et en accordant une attention particulière à votre alimentation.

Dites à l'attaque d'arrêter !

Insidious est parfaitement capable de se faire passer pour d’autres maladies. Les sensations douloureuses, en tant que telles, sous leur forme pure, se font très rarement sentir.

Le scénario d’événements le plus courant est celui des plaintes des patients concernant des éructations, des nausées, un inconfort fréquent dans la cavité buccale et un manque d’appétit.

A ces malheurs s'ajoute une douleur sourde au côté droit, irradiant vers l'épaule et l'omoplate correspondantes.

Toutefois, si exacerbation de cholécystite se produit dans un contexte de température élevée, le recours à la médecine traditionnelle n'est pas approprié.

Il est recommandé de consulter un médecin par vous-même, en appelant une ambulance, car des températures élevées peuvent indiquer l'apparition possible d'une complication. En cas de cholécystite persistante, la membrane muqueuse est soumise à des modifications irréversibles. L'apparition de cicatrices, d'épaississements, d'érosions - de telles marques restent pour toujours.

Oubliez le jeûne

Les problèmes de vésicule biliaire ne sont pas compatibles. Bile cesse d'être libéré et est seulement stocké, créant les conditions nécessaires à la formation de calculs. Une autre chose est une bonne nutrition et des plantes médicinales, qui peuvent améliorer considérablement l’état du patient. Quant aux infusions de plantes, mieux vaut discuter de leur composition et de leur posologie avec votre médecin, puisqu'il s'agit toujours d'un médicament.

Pour éviter la formation des pierres 4 à 5 repas par jour sont recommandés, de préférence en même temps, mais il est important de se rappeler la condition clé : ne pas trop manger. Chaque repas a sa propre portion d'effet stimulant sur la sécrétion d'une certaine quantité de bile.

Cela vaut la peine de se désintéresser complètement des bouillons riches sur n'importe quelle base (champignons, poisson, viande). Évitez les aliments frits et fumés, les assaisonnements chauds, les épices et tout produit de confiserie. De plus, les radis, navets, oseille et raifort sont interdits. Permettez-moi de vous rappeler encore une fois que boire de l'alcool est contre-indiqué.

A l'opposé, les jus de pêche et d'abricot, un cocktail de légumes à base de jus de concombre et de carotte sont recommandés, l'essentiel est que la consommation soit systématique. L'alimentation nutritive doit être diversifiée avec des bouillies à base de citrouille, de millet et de baies. Par exemple, l'épine-vinette a un fort effet diurétique. Une infusion de baies et de feuillage de fraisier des bois a des qualités similaires. À prendre, à jeun, 4 à 5 cuillères à soupe de jus frais sont recommandées. Une infusion d'églantier n'est pas moins utile.

Les mesures préventives contre la cholécystite se résument à prévenir la prise de poids excessive, à limiter les aliments gras et à maintenir un mode de vie actif. Il existe des méthodes pour dissoudre les calculs et les broyer, mais la décision finale doit toujours être prise exclusivement par un médecin. L'activité amateur dans ce cas n'est pas encouragée.

Quelques mots méritent d'être mentionnés sur les tubes médicinaux, dont l'efficacité est d'autant plus élevée que le tonus de la vésicule biliaire est réduit. Un nettoyage bien effectué se traduit par des « selles » intenses tout au long de la journée, légèrement liquéfiées ou fortement colorées par la bile. Celles-ci sont nécessaires systématiquement, chaque jour, au minimum sept interventions par cours. L'exacerbation de la cholécystite et des ulcères d'estomac sont des contre-indications directes au lavage des voies biliaires.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'avant d'utiliser des recettes maison, ayez une conversation appropriée avec votre médecin à ce sujet.

1. Dix grammes de cumin, racine de guimauve médicinale, trente grammes d'écorce de nerprun, feuilles de sauge, menthe poivrée. L'infusion est recommandée à utiliser le soir, un quart d'heure avant les repas, dans un verre. En cas de constipation chronique, il est permis d'augmenter la dose à 400 ml.

2. 30 grammes chacun : feuille de mélisse, feuille de menthe poivrée, couleur camomille. Un quart d'heure avant les repas, boire 200 ml d'infusion en deux prises.

Toutes les infusions sont préparées de la même manière : deux cuillères à café de matière première sont versées avec un demi-litre d'eau très chaude, puis mijotées pendant un quart d'heure, laissées refroidir et filtrées.

3. 20 grammes d'herbe d'achillée millefeuille sont infusés dans 200 ml d'eau bouillante. Laissez reposer une heure, puis filtrez. La dose recommandée est de 50 ml avant les repas, pas plus de quatre fois.

La maladie du système digestif la plus courante est l'inflammation de la vésicule biliaire ou la cholécystite. Les femmes en surpoids et les personnes atteintes de maladies du système biliaire y sont les plus sujettes. L'exacerbation de la maladie peut être causée par divers facteurs : trop manger, boire de l'alcool et bien plus encore.

Qu'est-ce qui provoque une exacerbation de la maladie

L'inflammation de la vésicule biliaire peut être aiguë et chronique, qui peut également être divisée en types calculeux (avec formation de calculs) et non calculeux. L'exacerbation de la cholécystite est souvent due au développement d'une microflore pathogène. Une attaque de la maladie peut survenir sous l'influence de staphylocoques, d'E. coli, d'entérocoques et de streptocoques. De plus, la maladie provoque :

• manque de régime;
• famine;
• grossesse;
• immunité altérée;
• présence d'infections chroniques;
• abus d'aliments gras;
• constipation;
• soulever des poids;
• mode de vie sédentaire;
• consommation d'alcool;
• diabète;
• stresser.

La cause de l'exacerbation de la maladie est également considérée comme la stagnation de la bile, qui se produit en raison de :

• troubles anatomiques;
• des modifications chimiques;
• processus inflammatoires dans la vessie elle-même ou dans les organes voisins ;
• lithiase biliaire;
• courbure des voies biliaires.

Comment se manifeste une crise de cholécystite ?

Le premier symptôme d'un processus inflammatoire dans la vésicule biliaire est une douleur intense dans l'hypocondre droit. Une personne peut ressentir des nausées et des vomissements. De plus, le patient ressent souvent de la douleur lorsqu'il respire profondément. La forme aiguë de la maladie se caractérise par de graves coliques. Principaux symptômes d'exacerbation :

• somnolence et faiblesse;
• jaunissement de la peau;
• goût amer ou métallique ;
• l'estomac peut faire mal à droite;
• dyspepsie;
• vomissements abondants avec taches sanglantes ;
• diarrhée;
• coliques;
• insomnie;
• air éructant;
• température corporelle élevée;
• cardiopalme;
• constipation.

Les gens ont tendance à ignorer les premiers symptômes de la cholécystite. Mais si vous n'agissez pas et ne commencez pas le traitement, une exacerbation peut survenir. La cholécystite s'aggrave fortement, par exemple en buvant un verre d'alcool ou après un festin copieux. Si vous ne commencez pas à traiter la cholécystite, elle passera d'une forme aiguë à une forme chronique et vous devrez suivre un régime strict pour le reste de votre vie. Lors d'une exacerbation de la maladie, des modifications des analyses de selles peuvent encore être détectées.

Comment traiter l'inflammation de la vésicule biliaire pendant une exacerbation

L'exacerbation de la cholécystite commence souvent soudainement. Il est impossible de soulager la crise par vous-même ; le patient nécessite une hospitalisation urgente. Pendant la rémission, une personne peut rester à la maison et mener une vie normale. Si la nutrition pendant l'exacerbation de la cholécystite est thérapeutique, le nombre de rechutes sera alors réduit au minimum. Pour arrêter une crise de cholécystite, le patient, dès les premiers signes de la maladie, doit appeler une ambulance et prodiguer les premiers soins :

• placer sur une surface horizontale;
• donner un antispasmodique (médicament Papaverine ou comprimé No-shpa) ;
• mettez du froid sur votre ventre;
• vous pouvez donner le médicament Baralgin ;
• Pour soulager les nausées, buvez du thé à la menthe.

Une exacerbation de la maladie doit être traitée à l'hôpital. Lors du traitement des formes chroniques et aiguës de la maladie, les méthodes suivantes sont souvent utilisées :

• prendre des agents antibactériens (antibiotiques);
• jeûne thérapeutique;
• prendre des médicaments spéciaux - analgésiques, antispasmodiques;
• désintoxication (introduction de solutions salines);
• prendre des médicaments enzymatiques;
• intervention chirurgicale;
• phytothérapie;
• alimentation tout au long de la vie.

Régime alimentaire pour cholécystite lors d'une exacerbation

Pour prévenir l'apparition de crises d'inflammation au niveau de la vésicule biliaire, il est nécessaire d'observer un régime de travail doux, de désinfecter régulièrement les foyers d'infection et de suivre un traitement préventif 3 fois par an. De plus, vous devez adhérer à un système de nutrition fractionnée. Lors d'exacerbations, un régime spécial n°5 est utilisé, basé sur plusieurs repas. Une place particulière dans un tel système est accordée à la décoction d'églantier, qui possède des propriétés anti-inflammatoires et cholérétiques. Un régime pour l'exacerbation de la cholécystite implique l'utilisation de :

• graisses facilement digestibles (huiles d'olive et de maïs);
• aliments riches en sels de magnésium (sarrasin, légumes, fruits) ;
• fibres végétales (raisins, carottes, potiron, pastèque, son de seigle) ;
• produits contenant des facteurs lipotropes (fromage cottage, fromage, morue, soja).

Au cours de la première semaine d'exacerbation de la maladie, la teneur en glucides du menu doit être réduite à 250 g, à partir de la deuxième semaine augmentée à 350 g, mais la part de sucre ne doit pas dépasser 50 g par jour. La teneur en protéines chez les patients atteints de cholécystite devrait atteindre 80 g par jour. Une composition complète en vitamines des aliments est une condition nécessaire à la thérapie diététique pour la cholécystite chronique.

Vidéo : que pouvez-vous manger en cas d'exacerbation d'une cholécystite

La cholécystite chronique est un processus inflammatoire à long terme de la vésicule biliaire avec des exacerbations jusqu'à plusieurs fois par an et se manifeste par des douleurs dans l'hypocondre droit au niveau du foie, des nausées et des vomissements et un goût amer dans la bouche. Ces symptômes sont souvent accompagnés de diarrhée. En termes de fréquence d'apparition parmi les maladies de la vésicule biliaire, elle occupe une place prépondérante. Selon des études, environ 1/5 des habitants de la Terre souffrent de ce diagnostic.

Si elle n'est pas traitée, la cholécystite chronique peut entraîner de graves altérations de l'état du patient, notamment la destruction des parois de la vésicule biliaire enflammée et l'incapacité de digérer correctement les aliments.

Causes

La cause principale est l’infection de la vésicule biliaire, qui provoque un gonflement inflammatoire et une obstruction de l’écoulement de la bile. À la suite d'une telle stagnation, l'infection commence à progresser, ce qui perturbe à nouveau l'écoulement, et un cercle vicieux apparaît, aggravant progressivement l'évolution de la maladie.

Sans aucun doute, la cholécystite ne se développe pas chez tout le monde, mais uniquement en présence de facteurs prédisposants et de facteurs de risque. Parmi elles, les maladies préexistantes de la vésicule biliaire occupent la première place. En règle générale, c'est .

En plus des calculs qui provoquent la stagnation de la bile et la perturbation de son écoulement, les facteurs prédisposants comprennent :

• Les attaques répétées augmentent considérablement le risque que le processus devienne chronique.
• Obésité. Des niveaux accrus de cholestérol et d’autres produits du métabolisme des glucides entraînent une croissance accélérée des calculs biliaires. En conséquence, l'évolution de la maladie progresse et des exacerbations fréquentes surviennent.
• Maladies provoquant un blocage mécanique des voies biliaires. Les plus courantes sont les infestations helminthiques et les tumeurs.
• Autres maladies inflammatoires du système digestif, ainsi que le diabète.
• Prendre des contraceptifs hormonaux, ainsi que des agents antibactériens ayant un effet hépatotoxique.
• Grossesse. La compression des organes abdominaux, ainsi que la restructuration du système circulatoire, empêchent l'écoulement normal de la bile, transformant la vésicule biliaire en un environnement propice à la croissance de l'infection.

Symptômes

Les principales et toutes premières manifestations de la cholécystite chronique sont des douleurs abdominales. Après examen par un médecin, les plaintes deviennent généralement plus spécifiques et indiquent une douleur dans l'hypocondre droit. Un trait caractéristique est l'apparition de douleurs après avoir mangé un repas gras et copieux et qui persistent pendant une longue période (dans certains cas jusqu'à plusieurs semaines).

En plus des douleurs abdominales après avoir mangé, des nausées et des vomissements peuvent survenir. Ces symptômes sont particulièrement prononcés chez les patients qui ont violé un régime alimentaire à long terme.

Après l’apparition des douleurs abdominales, on observe une augmentation progressive du dysfonctionnement intestinal. Cette affection se manifeste par une alternance de constipation et de diarrhée, ainsi que des ballonnements persistants. Les troubles digestifs sont majoritairement associés à une pancréatite. Ces deux maladies accompagnent fréquemment la cholécystite chronique.

Puisqu’il s’agit d’une maladie inflammatoire, le corps dépense une énergie précieuse pour la combattre, en connectant le système immunitaire. En conséquence, au fil du temps, le patient commence à ressentir une perte générale de force, une léthargie, une irritabilité et une susceptibilité aux rhumes fréquents.

Diagnostique

Les principaux critères pour poser un diagnostic correct sont les plaintes du patient et les symptômes caractéristiques de l’apparition et de l’évolution de la maladie.

Une confirmation supplémentaire du diagnostic est effectuée par échographie, qui révèle un épaississement des parois de la vésicule biliaire, son augmentation de taille due à la stagnation de la bile, la présence de calculs ou d'autres formations qui entravent l'écoulement normal de la bile.

Une autre méthode informative est la radiographie de contraste de la vésicule biliaire. Cette méthode est appelée cholécystographie.

La conclusion finale sur la nature et les causes du développement de la cholécystite est tirée sur la base d'un examen microscopique de la bile obtenue après intubation duodénale.

Traitement

La base du traitement est l’alimentation. Pour maintenir les fonctions normales de la vésicule biliaire et prévenir le développement d'exacerbations, il est recommandé de suivre intégralement le régime prescrit par le médecin, en éliminant complètement de l'alimentation les aliments frits et gras, les produits à base de farine sucrée et l'alcool.

En cas d'évolution compliquée, des méthodes de traitement supplémentaires peuvent être utilisées pour lutter contre l'infection et d'autres symptômes :

• Thérapie antibactérienne lorsque des symptômes d'inflammation apparaissent (ampicilline, érythromycine, ciprox);
• Antispasmodiques pour soulager la douleur et prévenir les exacerbations (no-spa, platifillin) ;
• Médicaments cholérétiques pour améliorer l'écoulement de la bile et prévenir le redéveloppement de l'inflammation de la vésicule biliaire (allochol, soie de maïs, cholenzim, etc.) ;
• Si l'état du système nerveux s'aggrave, irritabilité, apathie - sédatifs (teinture de léonwort, extrait de valériane) ;
• Physiothérapie;
• Traitement de Spa.

Exacerbation de cholécystite chronique

Les principales causes d'exacerbation sont :

• Traitement incorrect ou intempestif de la cholécystite chronique ;
• Maladie aiguë non liée à la vésicule biliaire.
• Hypothermie, processus infectieux.
• Une diminution générale de l'immunité associée à un apport insuffisant en nutriments.
• Grossesse.
• Violations du régime alimentaire, consommation d'alcool.

Symptômes d'exacerbation

Parmi les symptômes d'exacerbation de la cholécystite chronique, la douleur vient au premier plan. La crise se caractérise par l'apparition soudaine d'une douleur aiguë dans l'hypocondre droit, qui maintient longtemps son intensité. Le patient prend une position forcée, épargnant le côté droit, généralement le côté gauche. Tout mouvement brusque provoque de nouveaux spasmes et aggrave l’état du patient.

Par la suite, une indigestion se produit, se manifestant par des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Ces symptômes peuvent être considérés comme le début du développement d'un processus inflammatoire infectieux aigu. Ceci est confirmé par une augmentation de la température corporelle à des chiffres élevés (39-40 0 C), accompagnée de frissons.

L'attaque est dangereuse en raison de la fréquence élevée de complications telles que la rupture de la paroi de la vésicule biliaire, la propagation de l'inflammation aux organes voisins, le développement d'une péritonite et d'une septicémie. Tous sont potentiellement mortels et, s'ils ne sont pas traités à temps, entraînent des conséquences irréversibles, entraînant un handicap, voire la mort du patient.

Traitement de l'exacerbation

Le principe principal du traitement est le régime alimentaire. Pendant cette période, il est impératif que le patient reste au lit et boive beaucoup de liquides.

Pour soulager les spasmes, ainsi que pour prévenir les crises récurrentes, des antispasmodiques (no-spa) sont prescrits, 1 comprimé trois fois par jour. La platiphylline, la papavérine et l'atropine sont utilisées sous forme d'injections.

Également utilisé dans le cadre d'un traitement complexe :

• Analgésiques (kétorol, analgine, 1 comprimé jusqu'à trois fois par jour). En milieu hospitalier, le promedol est utilisé ;
• Agents cholérétiques (allochol, cholenzym, un comprimé après les repas). Préparations à base d'extraits naturels de plantes (flamin, holagon, soie de maïs). Certaines enzymes ont également un effet cholérétique : festal, digestif.
• Dans les cas plus graves, avec implication du foie dans le processus inflammatoire, le médicament ursosan, qui possède également des propriétés hépatoprotectrices et des effets immunomodulateurs, peut être utilisé.
• Traitement antibactérien avec des médicaments à large spectre (ampicilline 1,5 à 2 g 4 fois par jour, érythromycine 0,25 g 6 fois par jour et autres antibiotiques selon les instructions) ;

La durée standard du traitement est d'environ 4 semaines. Le soulagement de la maladie et la disparition de la douleur surviennent 1 à 2 semaines après le début du traitement. L'efficacité de la thérapie antibactérienne est confirmée par l'intubation duodénale suivie d'une détermination de la croissance de micro-organismes pathogènes. Si l'infection continue de se développer, le traitement antibiotique doit être répété en tenant compte de la sensibilité de la bactérie.

Si le traitement est inefficace, il est nécessaire de décider de l'ablation chirurgicale de la vésicule biliaire enflammée.

Afin de prévenir les exacerbations, des exercices thérapeutiques et respiratoires sont prescrits, qui se transforment ensuite en sport et en contrôle du poids. Dans ce cas, l’accent est mis sur le renforcement des muscles du torse et des abdominaux. Il est recommandé de planifier le processus de travail avec une alternance régulière de travail et de repos.

La prévention des exacerbations répétées de la cholécystite chronique est assurée par le respect d'un régime alimentaire approprié.

Toute détérioration de l'état et l'apparition de symptômes d'une exacerbation naissante doivent être un signal pour consulter un médecin et commencer le traitement. Un traitement rapide améliore considérablement l’issue de la maladie et permet d’éviter une évolution grave, normalisant ainsi l’état du patient à un stade précoce.

Conséquences et pronostic

L'évolution la plus courante de la cholécystite chronique est l'implication progressive du foie (hépatite), du pancréas (pancréatite) et de la muqueuse duodénale (duodénite) dans le processus inflammatoire et le développement de la lithiase biliaire. En règle générale, toutes ces maladies ont une évolution chronique et, si vous suivez un régime, ne sont pas capables de causer des dommages importants à l'organisme.

L'exacerbation de la cholécystite chronique est plus dangereuse en termes de gravité des complications. Un traitement intempestif d'une crise peut entraîner une propagation rapide du processus inflammatoire à des organes distants, provoquant des complications septiques sous forme de problèmes respiratoires et cardiaques.

De plus, l'inflammation du foie peut conduire au développement d'une hépatite chronique et, par conséquent, à une cirrhose du foie.

La rupture de la paroi de la vésicule biliaire est dangereuse pour le développement d'une péritonite, qui nécessite une intervention chirurgicale importante pour le traitement.

En règle générale, avec un traitement approprié et le respect du mode de vie et du régime alimentaire, le pronostic reste relativement favorable, vous permettant de contrôler l'évolution de la cholécystite chronique et d'éviter les exacerbations.

Traitement avec des remèdes populaires

Tout est basé sur le même régime alimentaire en combinaison avec des herbes médicinales et des extraits de plantes.

Vous trouverez ci-dessous plusieurs recettes utiles qui améliorent le fonctionnement de la vésicule biliaire et permettent aux patients de contrôler leur état :

1. Une recette facile pour un jus sain. Mélangez le jus de betterave et le jus de citron et prenez un demi-verre deux fois par jour pendant une semaine.
2. Infusion d'herbes médicinales. Prenez une quantité égale d'achillée millefeuille, de racines de pissenlit, de fleurs de calendula et de renouée, hachez-les et infusez 2 cuillères à soupe par demi-litre d'eau bouillante. Filtrez ensuite et buvez 100 ml de thé trois fois par jour 15 minutes avant les repas ;
3. Pour prévenir la stagnation de la bile, soulager les spasmes et avoir également un effet analgésique, la recette suivante est utilisée. Mélangez une part de chélidoine, deux parts de fleurs de tanaisie et quatre parts de chacune de racines de pissenlit et de racine de potentille. Infuser une cuillère à soupe du mélange dans 400 ml d'eau bouillante et prendre 50 ml avant chaque repas. La durée du traitement est de trois semaines. Après six mois, le cours peut être répété.
4. La collection suivante est utilisée pour restaurer les fonctions de la vésicule biliaire après une exacerbation. Pour la préparation, on utilise de la camomille, de l'origan, des feuilles de bouleau et de la menthe poivrée. Ces composants sont utiles à la fois individuellement et mélangés dans des proportions égales. Ils peuvent être infusés dans un thermos à raison d'une cuillère par verre d'eau bouillante et boire un demi-verre avant ou pendant chaque repas.
5. Et enfin, la recette la plus agréable et la plus simple. Pour préparer le médicament, du miel et de la poudre sèche de feuilles de menthe poivrée sont mélangés dans des proportions égales. Le mélange aromatique et au goût agréable obtenu est pris avec du thé, une cuillère à café deux fois par jour.

Une cure d'infusions et de décoctions d'herbes médicinales n'est pas recommandée pendant plus de 2 mois. Assurez-vous de faire des pauses entre les doses. La durée de la pause est d'au moins un mois.

Tubulure de la vésicule biliaire

L'essence du traitement est de prendre des décoctions et des infusions qui stimulent la sécrétion de bile, simultanément avec des méthodes physiques qui facilitent la libération de la bile de la vésicule biliaire. Pour l'administration orale, utilisez une infusion d'églantier (2 cuillères à soupe d'églantier dans 2 tasses d'eau bouillante), une décoction de soie de maïs (6 cuillères à soupe de soie dans 2 tasses d'eau bouillante) ou 2 tasses d'eau minérale plate.

Pour un traitement correct, la température des liquides prélevés doit être comprise entre 40 et 45 0 C.

Pour le tubage, le patient prend position sur le côté droit avec les genoux pliés à un angle de 90°. Un coussin chauffant est placé sur la zone du foie. Puis, en 30 minutes, le patient boit progressivement 2 verres de la solution préparée. Le patient reste allongé dans cette position pendant une heure et demie jusqu'à ce qu'il ressente un besoin évident d'aller à la selle.

La fréquence des tubages est d'au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois. Les meilleurs résultats ont été observés lorsque la procédure était effectuée deux fois par semaine.

Régime alimentaire pour la cholécystite chronique

Le non-respect du régime est la principale cause de stagnation de la bile et d'exacerbations accrues. Pour un fonctionnement normal de la vésicule biliaire, vous avez besoin d'une alimentation saine, riche en fibres végétales et avec une teneur minimale en graisses. De plus, il est très important de garder votre corps en forme en complétant une alimentation saine par des loisirs actifs ou des sports. Pour les personnes qui mènent une vie majoritairement sédentaire, la stagnation de la bile dans la vésicule biliaire n'est qu'une question de temps.

Le régime thérapeutique standard pour la cholécystite chronique est le régime n°5. Elle repose sur une consommation fréquente d’aliments en petites portions. Chaque repas provoque la contraction de la vésicule biliaire et la libération de la bile dans l'intestin grêle. Cela favorise l'écoulement de la bile, l'empêchant de stagner dans la vésicule biliaire lors de longues pauses entre les repas. Le régime quotidien est divisé en 5 à 6 repas et vous devez manger à la même heure chaque jour. C'est la prise fréquente de petites portions qui crée des conditions optimales pour l'évacuation de la bile et des micro-organismes qui s'y accumulent.

Pour maintenir la production de bile, le régime est complété par des aliments riches en protéines. Ces produits sont le fromage cottage, les produits laitiers, les viandes maigres, la volaille et les œufs. Un bon effet cholérétique est observé après avoir mangé des jaunes d'œufs. Ainsi, en cas de cholécystite chronique sans exacerbation, il est recommandé de manger 4 œufs par semaine sous forme d'omelette ou à la coque.

En plus des sources de protéines animales, un régime alimentaire approprié implique un apport équilibré de sources de protéines végétales. Ces produits comprennent du pain, des baies, des légumes et des fruits.

Les aliments sains comprennent les pommes de terre, les carottes, les tomates, le chou et les aubergines. Ils favorisent l'élimination active des produits du métabolisme des glucides du corps, en remplaçant le cholestérol résultant par leurs propres composés naturels, qui sont complètement absorbés, ne laissant aucun composé nocif.

Le meilleur exemple de consommation de légumes est la salade à l’huile végétale. C'est un ensemble de tous les nutriments dont le corps a besoin, et l'huile procure un effet cholérétique. De plus, non seulement le tournesol, mais aussi toute autre huile végétale (maïs, olive) ont cet effet.

Produits interdits

Une consommation excessive de sucre est également indésirable, car elle entrave l'écoulement de la bile. Il est recommandé de ne pas en consommer plus de 70 grammes par jour. sucre (sel pas plus de 10 g). La meilleure solution est de l'abandonner complètement, ainsi que les produits à base de farine. Cela aidera à garder le corps en forme, à normaliser le poids et à réduire le risque d'exacerbation de la maladie.

Remplacez les plats frits et fumés par des plats cuits à la vapeur et les marinades par des soupes végétariennes. La consommation de soupes au lait est très utile car, outre leur effet cholérétique, elles ont un effet positif sur l'acidité du suc gastrique.

Les boissons saines comprennent les jus de fruits frais sans conservateurs, l'eau minérale plate et l'infusion d'églantier.