Pourquoi l'anesthésie est-elle dangereuse pour les personnes âgées : conséquences pour l'organisme dans la vieillesse. Quels sont les dangers de l'anesthésie : générale et locale ?

Les personnes subissant une intervention chirurgicale élective peuvent avoir des questions sur l’anesthésie que le médecin utilisera pendant l’opération. Certaines personnes refusent même l’intervention chirurgicale nécessaire par peur de l’anesthésie. Cela vaut-il donc la peine de déterminer si l’anesthésie présente réellement un tel danger pour l’homme ?

La première chose qui peut intéresser une personne se préparant à une intervention chirurgicale, ce sont les effets secondaires de l'anesthésie : cela affectera-t-il la mémoire et les capacités intellectuelles à l'avenir ? Tout médicament utilisé pour l'anesthésie a un effet sur le cerveau, modifiant son activité fonctionnelle, mais ces changements sont toujours temporaires et réversibles. Les troubles de la mémoire, ainsi qu’une diminution de la concentration, peuvent persister plusieurs heures ou jours après l’intervention chirurgicale. Il est donc très important de quitter l’établissement, même après des interventions ambulatoires mineures, accompagné d’un proche. Il est également nécessaire de reporter la prise de décisions importantes, la signature de papiers importants ou la conduite d'une voiture dans les jours qui suivent l'administration de l'anesthésie.

La deuxième question la plus importante concernant l’anesthésie est la suivante : quel est le risque de ne pas se réveiller après l’anesthésie ? Selon les statistiques, pour 200 à 400 000 opérations, il y a un décès dû à l'anesthésie - il s'agit d'un pourcentage très faible. De plus, la probabilité de décès par anesthésie est déterminée par les caractéristiques de la maladie sous-jacente, le type et l'étendue de l'opération, ainsi que par la présence de maladies concomitantes.

L'anesthésie peut entraîner des complications mineures - étourdissements, nausées, vomissements, maux de tête, somnolence, qui, en règle générale, ne présentent aucun danger pour la vie. La probabilité de complications dépend du type d'anesthésie pratiquée.

Qu’est-ce qui intéresse d’autre les patients ? On pose particulièrement souvent la question aux chirurgiens : « Vais-je me réveiller pendant l'opération ? Il faut dire qu’une telle possibilité existe. Avec l'anesthésie par inhalation, 1 % est alloué à de tels cas, avec l'anesthésie au protoxyde d'azote - 20 % des cas, avec la kétamine - jusqu'à 25 %. De plus, le patient peut se réveiller d'une anesthésie lors d'une césarienne, lors de soins chirurgicaux à des victimes de blessures multiples, ainsi qu'en chirurgie cardiaque. Chez un patient sur trois, la reprise de conscience après l'anesthésie pendant l'intervention chirurgicale s'accompagne d'une douleur intense, bien que chez 2/3 des patients il n'y ait pas de douleur, mais une sensation d'inconfort, de peur et de panique apparaît. Aux États-Unis, ils ont même organisé une société de survivants d'un réveil incontrôlable lors d'une opération chirurgicale. Un tel réveil est dangereux en raison d'une nouvelle détérioration de la qualité de vie : une personne peut développer un syndrome post-stress, qui augmente le nombre de complications postopératoires, notamment des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques et des troubles du tractus gastro-intestinal.

L'une des options permettant d'assurer le traitement et l'intervention chirurgicale les plus confortables est l'anesthésie générale, dont les conséquences pour le corps sont minimes, mais inévitables. En acceptant la procédure, vous devez vous renseigner plus en détail sur les conséquences possibles de l’utilisation, les avantages et les inconvénients de son impact sur la santé et le bien-être du patient.

L'anesthésie générale ou anesthésie générale est la méthode la plus difficile pour soulager la douleur pendant une intervention chirurgicale.

Exprimé :

• état inconscient;
• relaxation musculaire;
• anesthésie complète.

Les objectifs du recours à l’anesthésie générale sont :

• opération de qualité et fructueuse ;
• éviter l'inconfort et le stress pour le corps lors d'une intervention chirurgicale causés par la douleur ;
• surveiller la santé du patient pendant et après le traitement ;
• éliminer le risque de troubles mentaux.

Comment se déroule l’anesthésie générale ?

Le patient peut être mis dans un état appelé anesthésie générale, dont les conséquences pour le corps tentent d'étudier, de 2 manières :

L'utilisation de la deuxième méthode implique l'utilisation de médicaments qui ont des effets différents sur le processus de soulagement de la douleur :

• La kétamine et le Recofol sont des médicaments couramment utilisés qui provoquent un sommeil profond tout en maintenant la respiration et sont considérés comme les plus sûrs ;
• fentaline - utilisée pour supprimer la réaction à la douleur et créer un demi-sommeil ;
• une combinaison des médicaments ci-dessus - utilisée pour arrêter complètement toutes les réactions, y compris la respiration, la méthode est considérée comme la plus dangereuse.

Mécanisme d'action de l'anesthésie générale

Ce processus est divisé en 4 composantes :

• Dormir avec l'usage de médicaments - l'introduction de médicaments spéciaux amène le patient à se calmer, à se détendre et à tomber dans un état de semi-somnolence. Durée - 4 minutes ;
• Anesthésie complète - dans le processus d'engourdissement du corps, les réactions associées à la peur de la douleur sont inhibées jusqu'à un arrêt presque complet. Durée – de 7 à 15 minutes;
• La relaxation générale est la dernière étape pour amener le patient à un état de repos et le début des interventions chirurgicales.

Selon le but de l'opération, il existe plusieurs options de sommeil :

• très profond;
• facile;
• profond;
• sieste.

La durée dépend du type de chirurgie. L'éveil est le retour du patient à un état de conscience après l'intervention chirurgicale.

Combien de temps dure une anesthésie générale ?

La durée de l'anesthésie générale, dont les conséquences pour l'organisme ne sont pas toujours graves, dépend de 3 facteurs :

• santé;
• âge;
• heure de fonctionnement et son type :
• Césarienne, avortement – ​​à partir de 20 minutes. jusqu'à une heure ;
• traitement des maladies gynécologiques, intestinales – de 1,5 à 2 heures ;
• chirurgie mammaire – de 3 à 6 heures ;
• transplantation d'organes – de 8 à 15 heures.

Important! Si le patient est à risque, le temps d'anesthésie est réduit au maximum sans nuire à la santé et au déroulement de l'opération.

Combien de temps faut-il pour se remettre d’une anesthésie générale ?

La période d'adaptation du corps après la chirurgie se déroule différemment pour chaque personne.

Parmi les facteurs influençant la durée de récupération après une anesthésie générale, dont les conséquences pour l'organisme sont minimes, il convient de noter :

• santé;
• profondeur du sommeil;
• complexité du traitement.

Dans le cas d'une opération de qualité et de courte durée, d'un médecin hautement qualifié, de difficultés à dormir, le patient se remet de l'anesthésie générale en 6 heures maximum. Si l'intervention chirurgicale dure 3 heures ou plus, la période d'adaptation peut aller jusqu'à 3 jours.

Conseils utiles:

• Il est recommandé d'obtenir les informations les plus précises concernant l'adaptation du corps après l'anesthésie auprès d'un spécialiste, car c'est lui qui sera le plus susceptible de déterminer quand le patient reviendra à un état normal après la chirurgie ;
• Pour accélérer l'adaptation après l'anesthésie, il est conseillé 2 à 3 jours avant l'intervention chirurgicale de passer à un régime comprenant des aliments légers, notamment des bouillons ;
• Si vos mains tremblent, il suffit de vous couvrir d'une couverture chaude ;
• Des analgésiques doivent être utilisés pour soulager les spasmes au niveau de la tête ;
• Pendant et après la période d’adaptation, il est important de boire plus de liquides pour éliminer tous les produits chimiques du corps.

L'effet de l'anesthésie générale sur le corps

Étant donné que la tâche de l'anesthésie générale est de rendre une personne inconsciente à l'aide de médicaments, elle affecte de manière significative :

• Fonction cognitive, dont la perturbation du travail se traduit par un affaiblissement de la mémoire, de la distraction, une diminution du niveau d'apprentissage et de concentration sur certains objets ou sujets spécifiques entourant une personne ;
• Système nerveux– exprimé par une forte excitabilité émotionnelle ;
• Foie et reins- dans ce cas, l'effet est non seulement négatif (les patients atteints de maladies de ces organes ne sont pas autorisés à subir un traitement sous anesthésie générale), mais aussi positif - les organes décrits sont des filtres du corps, donc avec un apport hydrique important et un régime , ils éliminent rapidement les substances nocives du corps ;
• Vision– après une intervention chirurgicale, une cécité ou une perte partielle de l’image vue peut survenir.

Pour éviter les conséquences de l'anesthésie générale ou réduire le risque de leur survenue, les médecins conseillent :

• une semaine avant la chirurgie, suivez un régime strict, comprenant des aliments bouillis et des plats maigres ;
• un mois et demi avant l'intervention chirurgicale, renoncer à l'alcool et aux produits du tabac ;
• arrêtez de prendre des médicaments qui soulagent les spasmes;
• Être de bonne humeur;
• Après le traitement, suivez un régime qui favorise une récupération accélérée et une adaptation de l'organisme.

Comment l’anesthésie générale affecte-t-elle le cerveau ?

Le niveau d’influence sur le cerveau d’une personne dépend de son âge. Les dommages les plus importants peuvent survenir chez l'enfant - une inhibition du développement est possible après l'utilisation de médicaments puissants.

Chez les patients adultes, des troubles de la mémoire surviennent. La durée de l'effet secondaire est d'environ un an. La manifestation est plus fréquente chez les personnes souffrant de maladies cardiaques.

Effet de l'anesthésie générale sur le cœur

Les effets de l'anesthésie générale, dont les conséquences sont imprévisibles pour l'organisme, se produisent par l'action d'anesthésiques, qui sont utilisés pour amener le patient dans un état inconscient. La variabilité des effets secondaires dépend du type de médicament, par exemple, "Ftorotan" a un effet négatif sur le fonctionnement du muscle cardiaque, mais il est de courte durée - 30 minutes, puis le corps revient à la normale.

L'anesthésie générale est nécessaire pour les opérations complexes, mais elle entraîne souvent des conséquences négatives pour le corps sous la forme d'une altération de la fonctionnalité de divers organes internes.

Les médicaments les plus puissants ont un effet négatif sur la tension artérielle, qui se traduit par une diminution. Il est également possible de ressentir des symptômes indiquant un trouble du rythme cardiaque.

Comment l’anesthésie générale affecte-t-elle le corps d’une femme ?

L'anesthésie générale a un effet négatif sur le corps féminin pendant la grossesse, notamment aux 3ème et 8ème mois de développement fœtal :

• au premier trimestre, la manifestation d'une pathologie chez le bébé est probable;
• au troisième trimestre, un accouchement prématuré, une fausse couche et des saignements sont possibles.

En l’absence de position intéressante, le cycle menstruel est perturbé.

Les raisons des changements dans le corps peuvent être :

• infection;
• chirurgie gynécologique;
• changement de produits alimentaires;
• une charge médicamenteuse supplémentaire pour l'organisme.

Contre-indications

Le recours à l'anesthésie générale, dont les conséquences pour l'organisme sont imprévisibles, est interdit si :

• maladie cardiaque au dernier stade;
• maladies des reins et du foie;
• maladies infectieuses au stade aigu;
• maladies du système respiratoire - asthme, ARVI - au dernier stade;
• bronchite au dernier stade;
• infection virale;
• fonctions vitales supprimées du corps;
• réactions allergiques aux médicaments;
• maladies de la peau;
• prendre des substances stupéfiantes;
• troubles mentaux à tous les niveaux ;
• grossesse;
• maladies du système nerveux aux stades finaux;
• période après la vaccination (l'opération est possible après 20 à 30 jours à compter de la date de vaccination);
• pathologies hormonales.

Les problèmes de santé ci-dessus surviennent chez tous les patients et il est interdit de recourir à une anesthésie générale. Cependant, une attention particulière doit être portée aux interdictions liées aux enfants, car ce sont les jeunes patients qui sont à risque pour la procédure décrite.

La réalisation d'opérations utilisant le sommeil profond est interdite aux enfants présentant :

• haute température;
• rubéole, rougeole;
• maladies de la peau;
• rachitisme;
• faibles niveaux de calcium dans le corps;
• maux d'estomac.

Quelles complications et conséquences peuvent-il y avoir après une anesthésie générale ?

Les conséquences et les complications peuvent affecter différents systèmes du corps et se manifester de différentes manières.

Conséquences pour le corps féminin

Étant donné que le corps des filles est difficile à tolérer les effets des médicaments en raison d’une faiblesse congénitale, un grand nombre de symptômes négatifs sont susceptibles d’apparaître après une anesthésie générale.

Parmi les conséquences :

• mal de tête;
• vomir;
• gonflement du cerveau;
• les maladies pulmonaires.

Conséquences temporaires

Les dommages à la langue et à la cavité labiale surviennent chez de nombreuses personnes en raison de la déshydratation et des dommages à la cavité buccale. L'action est de courte durée.

Important! Pour éviter les risques de lésions des lèvres, de la langue et des dents, les experts recommandent de subir un examen dentaire avant une intervention chirurgicale afin de s'assurer du bon état de vos gencives et de vos dents.

Types courants de conséquences :

• Interruption du sommeil pendant la chirurgie– se manifeste en cas de faibles concentrations de médicaments dans l’organisme. A un impact négatif, exprimé par des troubles mentaux et une adaptation à long terme après la chirurgie ;
• Dysfonctionnement pulmonaire– se manifeste en présence d'une forte concentration de médicaments qui créent une anesthésie générale dans l'organisme ;
• Vertiges- se produit chez tout le monde. Il apparaît en cas de déshydratation et de modifications de la tension artérielle ;
• Confusion– survient chez les patients âgés. L'effet se produit pendant le processus d'adaptation et de restauration du corps ;
• Poignée de main– les tremblements dans les membres sont une conséquence de l'utilisation d'analgésiques. N'a pas d'effet négatif sur le corps. Dure environ 20 à 30 minutes après la sortie de l'anesthésie.
• Convulsions- se produit chez tout le monde. La raison de cet effet est la déshydratation ou un excès de calcium. N'a pas de conséquences négatives pour l'organisme ;
• Mal au dos– apparaît en raison du fait d'être dans la même position pendant une longue période ;
• Mal de gorge– l'effet dure de plusieurs heures à plusieurs jours. La durée dépend de la présence de stimuli externes. Se manifeste en avalant et en parlant ;
• Douleur musculaire– apparaissent chez les patients masculins d’âge moyen et plus jeunes au niveau des épaules et du cou. La durée de l'effet est de 2 à 3 jours après l'intervention chirurgicale.

Des conséquences rares

Les conséquences suivantes sont rares :

Symptômes du choc anaphylactique :

• troubles circulatoires;
• douleur dans les muscles;
• baisse de la tension artérielle;
• manque d'oxygène;
• mal de tête;
• perte de conscience.

En cas de perte de mémoire partielle et de maux de tête, les médecins recommandent de prendre des médicaments pour améliorer la circulation sanguine, par exemple : Piracetam, Cavinton ou Glycine. Il est recommandé de consulter un médecin avant de prendre ces médicaments.

Le syndrome asthénique est un trouble mental qui se traduit par de la fatigue, une perte d'attention et une faiblesse. Les causes de la maladie sont un stress ou une tension constante, ainsi qu'un traumatisme psychologique causé par les effets des médicaments utilisés pour créer une anesthésie générale.

Symptômes du syndrome asthénique :

• mal de tête;
• irritabilité accrue;
• faiblesse;
• serrer des mains

Groupe à risque : qui est le plus susceptible de subir des conséquences négatives

Parmi les patients dangereux à placer sous anesthésie générale :

• enfants;
• les personnes de plus de 50 ans ;
• les personnes ayant un cœur faible ou une maladie cardiaque grave ;
• patients souffrant de maladies pulmonaires graves.

Important! Pour une opération en toute sécurité et le bon choix de l'anesthésie, les experts recommandent, et parfois conseillent fortement, de passer des tests de sang et de fonction cardiaque, ainsi que d'obtenir une confirmation médicale d'un spécialiste généraliste indiquant le fonctionnement normal de tout le corps.

Effets secondaires

Après être sorti d'un état d'inconscience et s'être éloigné de l'anesthésie générale dont les conséquences pour l'organisme sont différentes, Le patient peut présenter des symptômes inattendus :

Selon les experts, ces effets secondaires et d'autres surviennent dès le premier jour après l'intervention chirurgicale et disparaissent avec le temps.

L'anesthésie générale, dont les conséquences pour l'organisme sont le plus souvent imprévisibles, présente à la fois des côtés positifs et négatifs. Si les règles énoncées ci-dessus sont respectées, l’impact des carences sur l’organisme du patient est minime, mais malgré cela, il est conseillé de consulter un spécialiste avant d’en choisir un.

Vidéo sur l'anesthésie générale

Conséquences de l'anesthésie générale pour le corps :

Quels sont les dangers de l’anesthésie générale :

L'anesthésie fait partie intégrante de la plupart des interventions chirurgicales. C'est pourquoi la plupart des personnes qui ont déjà subi cette procédure, ainsi que celles qui ne l'ont pas encore subie, sont très intéressées par ses effets nocifs sur le corps. Afin de répondre à cette question, il est nécessaire de connaître les avantages et les conséquences négatives de l'anesthésie.

Avantage

Le principal avantage de cette procédure est qu’avec son aide, même l’intervention chirurgicale la plus complexe peut être réalisée sans conséquences significatives et tangibles pour le psychisme du patient et son système nerveux central. Imaginez si, par exemple, une chirurgie abdominale était pratiquée sans anesthésie, la plupart des patients subiraient un choc douloureux. En conséquence, cette procédure est bénéfique et permet de minimiser certains risques pour le corps.

Nuire

N’importe quel anesthésiste vous dira que c’est plus nocif que bénéfique pour l’organisme. Mais dans certains cas, il est impossible de s'en passer. En principe, l’effet de son utilisation sur le corps devient clair après l’opération, dans les premières heures. Dans certains cas, le recours à une anesthésie profonde se produit sans aucune conséquence. Nous ne parlons pas ici de légers étourdissements, de sécheresse de la bouche et de légères nausées qui disparaissent après quelques heures, car ils surviennent chez presque tout le monde.

Les experts jugent généralement que l’anesthésie s’est bien déroulée en fonction du comportement du cœur et des poumons pendant l’intervention chirurgicale. Les lectures de tension artérielle sont également importantes.

Si, au cours de l'opération, le patient a éprouvé des difficultés respiratoires, des difficultés, une bradycardie ou une forte diminution de la pression artérielle, les conséquences de l'anesthésie seront très probablement négatives pour le corps. Les nausées, les étourdissements et les maux de gorge peuvent durer plusieurs jours. Les problèmes respiratoires, la confusion, les changements de tension artérielle et l’ischémie peuvent durer beaucoup plus longtemps. En règle générale, de tels problèmes présentent un risque pour la santé et nécessitent un traitement postopératoire, l'observation d'un thérapeute et des changements de mode de vie.

Séparément, il convient de mentionner les dommages possibles de l'anesthésie, associés aux manifestations allergiques. Dans de rares cas, cela peut entraîner un choc anaphylactique. Il s’agit d’une maladie mortelle, mais elle se soigne facilement avec des médicaments spéciaux.

Tout ce qui précède est basé uniquement sur les observations des anesthésistes. Dans la médecine officielle, vous pouvez trouver des opinions contradictoires quant à savoir si l'anesthésie est nocive ou inoffensive. Mais il est toujours important de se rappeler que les dommages potentiels d'une maladie nécessitant une intervention chirurgicale sous anesthésie peuvent être plusieurs fois plus élevés. Il n'y a donc pas lieu d'avoir peur de l'anesthésie, vous devez vous préparer au succès de l'opération. et alors tout ira bien !

Saviez-vous qu'après une opération chirurgicale, vous devez suivre un régime ? Nous vous conseillons de le lire lorsque votre médecin vous le prescrit.

Toute intervention chirurgicale est impossible à imaginer sans le recours à l'anesthésie. permettre d'effectuer n'importe quelle opération, mais il est impossible de prédire comment l'anesthésie affectera le corps. Le danger est que des conséquences négatives puissent apparaître quelque temps après le recours à l'anesthésie.

Qu'est-ce que l'anesthésie générale

L'anesthésie générale est l'anesthésie et l'introduction du patient dans une position inconsciente puis son retrait. Utilisé pour bloquer les impulsions des récepteurs de la douleur lors de toute intervention chirurgicale.

Il est possible d’obtenir un arrêt complet de la conscience du patient en utilisant des agents anesthésiques spéciaux sélectionnés à une certaine dose.

Antécédents d'utilisation de l'anesthésie

Le premier à utiliser l’anesthésie fut Avicenne. Il avait une méthode intéressante : il refroidissait les membres jusqu'à perte de sensibilité. Ambroise Paré a provoqué une perte de sensibilité en pinçant les nerfs et les vaisseaux sanguins. Dans l’Égypte ancienne, on utilisait des tubes somnolents spéciaux imbibés d’herbes aux effets narcotiques.

La véritable anesthésie n'a commencé à être utilisée qu'à la fin du XIXe siècle. Le premier médicament était le chlorhydrate de cocaïne, mais étant donné sa forte toxicité et son nombre élevé de décès, il a été rapidement abandonné.

Pendant les années de guerre, ils utilisaient même de l'alcool éthylique pour amener une personne à une ivresse extrême, lorsque la sensibilité était autant que possible atténuée.

Exigences relatives aux agents anesthésiques

Les médicaments utilisés en pratique chirurgicale pour l'anesthésie doivent répondre à certaines exigences :

But de l'utilisation de l'anesthésie

Avant de découvrir pourquoi l'anesthésie est dangereuse, il est important de comprendre quels objectifs sont poursuivis par l'utilisation de médicaments pour endormir une personne, et ils sont les suivants :

1. Réaliser une intervention chirurgicale de manière qualitative et complète.
2. Évitez l’inconfort et le stress pour le corps du patient pendant les interventions chirurgicales.
3. Surveillez autant que possible l’état du patient pendant le traitement et après la fin du traitement.
4. Élimine le risque de développer des troubles mentaux.

Impact sur le corps

Après administration, l'anesthésique affecte l'organisme en plusieurs étapes :

1. Perte progressive de sensation et perte de conscience.
2. Le stade de l'excitation, mais il n'est pas typique de toutes les drogues.
3. Perte complète de conscience et perte de tout type de sensibilité.
4. Réveil avec retour de la douleur et de la conscience.

On peut également distinguer les étapes de l'anesthésie :

1. Anesthésie superficielle.
2. Facile.
3. Profond.
4. Super profond.
5. Stade agonal.

Types d'anesthésie

Pour répondre à la question de savoir pourquoi l'anesthésie est dangereuse, il est nécessaire de comprendre ses types. Selon la voie de pénétration de l'anesthésique dans le corps humain, on distingue :

Comparaison de l'anesthésie péridurale et rachidienne

Il existe une différence entre ces deux types d’anesthésie et il faut la connaître. Si une anesthésie rachidienne est utilisée, l'agent est injecté à travers la moelle épinière et la membrane arachnoïdienne ; avec une anesthésie péridurale, l'anesthésique est injecté sur la dure-mère du cerveau.

Quelques autres différences peuvent être mentionnées :

Le médecin décide quel type d'anesthésie choisir dans chaque cas spécifique, en tenant compte de la gravité et du volume de l'intervention chirurgicale à venir.

Les dangers de l'anesthésie

L’utilisation de moyens modernes permet de garantir un soulagement de la douleur dans 100% des cas. Pendant l'intervention chirurgicale, l'anesthésiste est à proximité et surveille l'état du patient sur les moniteurs des dispositifs médicaux.

De nombreux patients posent aux médecins la question : pourquoi l'anesthésie est-elle dangereuse et peut-on en mourir ? Il est impossible de prédire la réaction du corps au médicament, c'est pourquoi un anesthésiste discute avec chaque patient avant la chirurgie. Les technologies modernes ont permis de réduire considérablement le risque de décès, mais les complications de l'anesthésie générale ne peuvent être complètement évitées.

Après l'anesthésie, le temps nécessaire pour se remettre de l'anesthésie dépend du type de médicament utilisé. Les patients se plaignent le plus souvent de :

• Nausée.
• Sensations désagréables et douloureuses dans la gorge.
• Syndrome convulsif.
• Perte d'orientation.
• Mal de tête.
• Douleur dans la région lombaire après une anesthésie rachidienne.
• Douleurs musculaires.
• Manque de clarté de conscience.

En règle générale, ces symptômes disparaissent un jour après l'opération, mais certaines complications de l'anesthésie peuvent être identifiées et accompagnent une personne pendant une longue période :

• Attaques de peur.
• Problèmes de mémoire.
• Troubles du rythme cardiaque.
• Rythme cardiaque augmenté.
• Augmentation de la pression artérielle.
• Troubles du foie et des reins.

Avec le niveau croissant de développement de la médecine, le taux de mortalité après utilisation de l'anesthésie a diminué à 1 %.

Comment l’anesthésie affecte-t-elle le corps ?

Pour chaque patient, le type d'anesthésie est sélectionné individuellement, mais la manière dont l'anesthésie affecte le corps humain dépend de ses caractéristiques individuelles. Chez les patients adultes, les conséquences peuvent être les suivantes :

• Trouble du sommeil.
• Problèmes d'élocution.
• Migraine.
• Hallucinations.
• Accident vasculaire cérébral.
• Développement de l'insuffisance rénale.
• Œdème cérébral.
• Suffocation.
• Fatigue vite.
• Diminution des performances.
• Diminution de la concentration.
• Développement du syndrome asthénique.

La gravité des complications de l'anesthésie dépend non seulement des caractéristiques du corps, mais également de la présence de maladies concomitantes, du type d'anesthésie et du médicament utilisé à cet effet.

Types d'anesthésie en pratique pédiatrique

Il existe des situations où il est tout simplement impossible de se passer de l’anesthésie lors de manipulations médicales sur le corps d’un enfant. Si les drogues ont un effet négatif sur un adulte, que dire d'un enfant chez qui tous les systèmes se forment.

Dans la pratique des enfants, ils utilisent :

• Anesthésie par inhalation.
• Intraveineuse ou intramusculaire. Elle est rarement utilisée car le médecin n'a pas la capacité de contrôler la durée de l'anesthésie. Il a été prouvé que le médicament kétamine, le plus souvent utilisé à ces fins, est dangereux pour les enfants.

La méthode la plus couramment utilisée est l’anesthésie au masque matériel. Si l'opération est longue, l'anesthésie par inhalation est associée à une anesthésie intraveineuse. Les groupes de médicaments suivants sont utilisés :

• Des analgésiques, mais pas des stupéfiants.
• Relaxants musculaires.
• Somnifères.
• Solutions pour perfusion.

Avant de choisir le type d'anesthésie pour un enfant, le médecin doit discuter avec les parents et connaître :

Il n'y a pas d'interdiction absolue quant au recours à l'anesthésie, mais il existe des contre-indications relatives à l'anesthésie chez les enfants :

• La présence d'une maladie chronique au stade aigu, pouvant affecter négativement l'état du corps.
• Anomalies structurelles, par exemple hypertrophie du thymus.
• Maladies qui provoquent des difficultés respiratoires.
• L'anesthésie par inhalation est contre-indiquée en cas de cloison nasale déviée, d'adénoïdes hypertrophiés ou de rhinite chronique.
• Allergie aux médicaments anesthésiques.
• Après avoir souffert d'une maladie infectieuse, il est nécessaire de reporter l'intervention chirurgicale jusqu'à ce que le corps soit complètement rétabli.

Après l'anesthésie, l'enfant doit être surveillé avec une attention particulière afin de ne pas manquer le développement de complications.

Principaux groupes de médicaments utilisés pour l'anesthésie

Parmi les médicaments inhalés utilisés pendant la chirurgie figurent :

• "Sévoran".
• "Propofol", les instructions seront discutées plus en détail.
• "Ftorotan".
• "Protoxyde d'azote".
• "Éther".

Ces fonds ont l'effet suivant :

• Les muscles squelettiques se détendent.
• La sensibilité à la douleur disparaît.
• Perte de conscience pendant un certain temps.
• Perte de réflexes.

Parmi les médicaments intraveineux utilisés dans la pratique médicale :

• "Thiopental sodium." Les instructions d'utilisation contiennent des informations détaillées.
• "Hexénal."
• "Seduxen".
• "Kétamine."
• "Fentanyl."

L'administration intraveineuse du médicament provoque un effet rapide ; une dose permet d'éteindre une personne pendant 20 minutes.

Dans un établissement médical, tous les médicaments anesthésiques sont soumis à une déclaration stricte et sont stockés dans une pièce spéciale dans un coffre-fort. Un journal de leur consommation doit être tenu.

Examinons les caractéristiques des outils les plus couramment utilisés.

"Éther"

L'utilisation de « Ether » est assez courante car le médicament présente de nombreux avantages :

• Donne un effet puissant.
• Relativement sûr.
• Aucun matériel particulier n'est nécessaire pour son utilisation, seule la préparation et une compresse de gaze suffisent.

Il faut noter les inconvénients du produit :

• L'endormissement se fait lentement.
• Après l'inhalation d'Ether, une activité motrice accrue est notée dans les 15 à 20 premières minutes.
• Le patient sort lentement de l'anesthésie.

"L'éther" pour l'anesthésie a des effets secondaires :

• Les vapeurs du médicament irritent les muqueuses, ce qui entraîne de la toux et des vomissements.
• La pneumonie se développe souvent après une intervention chirurgicale.

"Oxyde de nitrogène"

Le médicament s'applique également aux agents gazeux. L'oxyde nitreux médical a une toxicité minimale et pratiquement aucun effet secondaire. Mais parmi les inconvénients, il convient de noter qu'il y a peu d'activité, le médicament est donc associé à d'autres médicaments.

"thiopental de sodium"

Le médicament est une poudre avec une subtile odeur de soufre. Après administration intraveineuse, il commence à agir en une minute. L'effet dure 20 à 30 minutes. Compte tenu de la voie d’administration, le médecin n’a aucune possibilité d’influencer la nature des effets du médicament.

Le produit a ses inconvénients :

• Petite gamme d'effets thérapeutiques.
• Considéré comme un analgésique faible.
• Le médicament déprime la respiration.
• Détend faiblement les muscles.
• Possibilité de laryngospasme.
• Après l'administration du médicament, les muscles peuvent se contracter.

Le mode d'emploi du "Sodium thiopental" recommande de l'administrer lentement, car une dépression des centres respiratoires et vasomoteurs, ainsi qu'un arrêt respiratoire, sont possibles.

"Propofol"

Ce médicament est un médicament à courte durée d'action, la durée d'une telle anesthésie n'est que de 15 minutes. Les instructions incluent les avantages suivants du Propofol :

• Effet rapide.
• Le patient se remet rapidement de l'anesthésie.

Mais il faut aussi prendre en compte les inconvénients du produit :

• Le médicament a une faible activité analgésique et est donc souvent associé à d’autres médicaments.
• Diminution possible de la pression artérielle.
• Il existe un risque d'arrêt respiratoire temporaire.
• Après s'être remis de l'anesthésie, le patient ressent des nausées, des maux de tête et éventuellement des vomissements.
• Une thrombose ou une phlébite peut se développer.

Ne pas utiliser le produit en cas d'insuffisance cardiaque, de pathologies graves du foie et des reins.

"Sévoran"

Le médicament est un liquide incolore et inodore. Dans la pratique anesthésiologique, le médicament est le plus souvent utilisé pour l'induction de l'anesthésie, ainsi que lors d'interventions chirurgicales qui ne nécessitent pas beaucoup de temps.

Sevoran est largement utilisé en anesthésiologie pédiatrique en raison de ses nombreux avantages :

• N'irrite pas les voies respiratoires.
• N'affecte pas l'hémodynamique.
• Il est peu soluble dans le sang et est donc excrété par le corps presque sous forme inchangée.
• Le patient s'endort rapidement et en sort tout aussi rapidement dès que le médicament est arrêté.
• Vous pouvez réguler le débit et économiser la consommation de produits.
• L'anesthésiologiste peut contrôler la profondeur de l'anesthésie.
• Le patient se remet facilement de l’anesthésie avec des symptômes négatifs minimes.

L'anesthésie au Sevoran n'entraîne pas toujours de conséquences, mais parmi elles il est possible :

• Somnolence accrue.
• Apathie envers tout.
• Vertiges.
• Agitation accrue à la sortie de l'anesthésie.
• Une forte diminution de la pression artérielle.
• Dépression du centre respiratoire.
• Nausée et vomissements.
• Démangeaisons de la peau.

La manifestation de conséquences négatives après l'anesthésie ne peut être prédite. Tout dépend non seulement de la compétence de l'anesthésiste et du type d'anesthésie et de médicament utilisé, mais aussi des caractéristiques de l'organisme et des pathologies chroniques associées. Par conséquent, il est impossible de répondre sans équivoque pourquoi l'anesthésie utilisant un médicament particulier est dangereuse.

Chaque corps est individuel, le processus de récupération après l'anesthésie est donc différent pour chacun. La durée de cette période est influencée par les faits suivants :

• État de santé général du patient.
• Profondeur de l'anesthésie.
• Difficulté de la chirurgie.

Si l'opération n'a pas été compliquée, le médecin est hautement qualifié, la récupération après l'anesthésie prend environ 6 heures. Pour une intervention chirurgicale ayant duré plus de 3 heures, l’adaptation après anesthésie peut prendre environ trois jours.

Contre-indications à l'anesthésie

L'anesthésie générale ne doit pas être utilisée si les patients présentent les affections et pathologies suivantes :

• Maladie cardiaque grave.
• Pathologies infectieuses au stade aigu.
• L'asthme bronchique.
• Les fonctions vitales sont déprimées.
• Il existe une allergie à l'anesthésie.
• Le patient prend des médicaments.
• Il y a un trouble mental.
• Immédiatement après la vaccination.
• Il existe des déviations dans le système hormonal.

De nombreux patients peuvent présenter de telles pathologies, le choix de l'anesthésie se fait donc sur une base individuelle.

Afin de supporter le plus facilement possible l'anesthésie et de s'en remettre sans conséquences graves, vous devez respecter les recommandations suivantes :

1. Vous ne pouvez obtenir des informations précises et complètes sur les effets de l'anesthésie sur le corps et les règles de récupération qu'auprès d'un spécialiste qui vous donnera des recommandations tenant compte des caractéristiques individuelles du corps.
2. Avant une opération sous anesthésie, il est préférable de passer à un régime avec des plats légers pendant quelques jours.
3. Après avoir récupéré de l'anesthésie, buvez beaucoup de liquides pour éliminer le médicament le plus rapidement possible.
4. Un mois avant la chirurgie, arrêtez de boire de l'alcool et de fumer.
5. Arrêtez le traitement avec des médicaments qui soulagent les spasmes musculaires.
6. Après l'anesthésie, si vous ressentez des tremblements dans vos membres, vous pouvez vous couvrir d'une couverture ou d'une couverture chaude.
7. Pour éliminer les maux de tête, utilisez des analgésiques.

Les médicaments modernes pour l'anesthésie permettent d'effectuer les opérations les plus importantes sur les organes internes humains. Un médecin hautement qualifié et une sélection minutieuse du type d'anesthésie et des moyens permettront au patient de se remettre rapidement de cet état avec des conséquences minimes.

Comment ne pas mourir d’anesthésie ? La lidocaïne est-elle vraiment dangereuse ? Comment fonctionnent les anesthésiques modernes ? Est-il vrai que des substances similaires au poison curare sont utilisées pour soulager la douleur ?

Toute la vérité sur l'anesthésie AiF a été révélée par le chef du service d'anesthésiologie et de soins intensifs de l'hôpital clinique municipal n°1 du nom. N.I. Pirogova Vladislav Krasnov.

Yulia Borta, AiF : Récemment, il y a eu des cas où des personnes sont décédées lors d'une intervention chirurgicale suite à une anesthésie dans des salons de beauté et des cliniques dentaires. À Saransk, un enfant de six ans est décédé lors de l'ablation des végétations adénoïdes et à Omsk, un autre est décédé lors d'un traitement dentaire. L'année dernière, le chorégraphe du Théâtre Mariinsky est décédé, toujours dans le fauteuil du dentiste. L'anesthésie est-elle si dangereuse ?

Vladislav Krasnov : Je vous l’assure : l’anesthésie augmente toujours la sécurité de l’opération et les chances de survie du patient si la décision est prise de se faire opérer. Nous avons pour devise : « Quand je gère, je protège ». La sécurité se compose de plusieurs éléments. La première est l’élimination de toutes sortes de stress, notamment la douleur, la peur et l’inconfort. La seconde est d’assurer un travail confortable au chirurgien. Ensuite, le médecin effectuera l'opération aussi efficacement que possible et dans les plus brefs délais. Et tout cela doit être fait de manière à préserver les fonctions vitales du patient : respiration, rythme cardiaque, tension artérielle, fonction excrétrice des reins, etc. Paradoxalement, l'anesthésiste, tout en assurant la sécurité de l'opération, utilise des moyens extrêmement dangereux. Il ne fait aucun doute que tous nos médicaments sont en réalité des poisons qui, s’ils sont mal utilisés, peuvent tuer le patient. Mais une fois que le patient a pris la décision de se faire opérer, cela signifie que tous les risques ont été évalués : l'intervention chirurgicale, son abstinence et l'anesthésie.

— Comment alors expliquer les cas où des personnes meurent à cause de l'anesthésie, en particulier de la lidocaïne ? Soudain, le cœur s’arrête, la personne tombe dans le coma et meurt.

— Toute procédure médicale ne se déroule pas toujours sans problème. Les complications possibles sont décrites dans l'annotation de chaque médicament et de la plupart des produits médicaux. La tâche du personnel médical est de connaître les effets secondaires probables, d'être prêt à les éliminer et à prodiguer des soins d'urgence. Le problème n’est pas que les médicaments provoquent des effets secondaires. Le problème de la mortalité est que parfois les établissements de santé (souvent commerciaux) ne sont pas prêts à prodiguer des soins d’urgence : ils ne disposent pas de matériel de réanimation approprié ni de personnel formé. Il y a un autre point. Vous l’avez compris : des centaines, des millions, voire des milliards d’interventions chirurgicales sont réalisées chaque année sous anesthésie à la lidocaïne. Et les statistiques de complications sont négligeables. Cependant, cette utilisation routinière du médicament dans un climat de sécurité « émousse parfois la vigilance » du médecin. Imaginez : une personne a réalisé 10 millions d'anesthésies à la lidocaïne et est habituée au fait que tout se passe bien. Et pour la première fois depuis de très nombreuses années, son patient a développé une complication. Il est connu de tous, décrit dans la littérature. Mais le médecin est habitué au fait que cela ne peut pas être le cas et n'est pas prêt à éliminer la complication. La principale cause de décès n’est pas l’effet du médicament, mais l’inaction ou l’action incorrecte de celui qui l’administre.

— Cette complication peut-elle être prévue à l'avance ? Disons comment, avec les allergies, il existe des tests d'allergie. Est-il possible de réaliser des tests anesthésiques par analogie pour éviter un choc anaphylactique ?

— L'horreur d'une réaction allergique (et le plus souvent anaphylactique) à l'anesthésie est qu'il est extrêmement difficile de la prévoir. Souvent, ces réactions se développent lorsque le corps rencontre pour la première fois un allergène. Les tests cutanés ne sont pas toujours sûrs car la survenue et la gravité d’une réaction anaphylactique ne dépendent pas de la dose de l’allergène. Réaliser de tels tests d’allergie est en soi dangereux et ne protégera jamais personne.

Malheureusement, chaque année, des patients meurent sur les tables d'opération à cause de l'anesthésie. Aux États-Unis, cela représente 2,2 décès pour 1 million d'interventions, en Europe - 7. Cependant, ici la question se pose : qu'est-ce qu'un décès spécifiquement dû à l'anesthésie, et qu'est-ce qu'un décès dû à d'autres causes ? Mark Twain Il a dit magnifiquement : « Les chiffres sont bons quand on les fait soi-même. »

Laisse moi te donner un exemple. Nous utilisons des relaxants musculaires. Enfant, tout le monde lisait des livres sur les Indiens qui crachaient des flèches trempées dans le légendaire poison curare. Donc, formellement, le médicament n’a pas beaucoup changé. Il s’agit toujours d’un médicament de type curare qui, en l’absence de ventilation artificielle, entraîne la mort du patient. La question n’est pas qu’il s’agisse d’un poison, mais de son utilisation rationnelle. Vous ne pouvez pas prédire toutes les réactions. Vous devez connaître l'effet du médicament, vous préparer à d'éventuelles complications et en informer le patient afin qu'il puisse prendre une décision éclairée concernant la chirurgie et l'anesthésie. Voici la garantie.

- Alors, que doivent faire les patients pour éviter de tomber dans ces tristes statistiques ?

- Tout est très simple. La première chose dont le patient doit être sûr est qu'il doit effectuer la manipulation. Deuxièmement, il doit connaître l'institution médicale, ses capacités, sa capacité en lits, la disponibilité de spécialistes prêts à prodiguer des soins d'urgence, les complications possibles, les moyens de les éliminer et de les prévenir. Par analogie, on peut donner un exemple avec le choix d'une compagnie aérienne. Vous voulez voler moins cher. En même temps, ils vous disent : écoutez, l'avion est vieux, mais il vole en général. Et vous faites un choix, en tenant compte du degré de risque : est-ce que cela vaut la peine d'économiser ? C’est pareil en médecine. Par exemple, vous habitez dans le village de Tsvetochnaya, où se trouve un poste de secours. Et l’ambulancier vous dit : « Je vais retirer le grain de beauté sous anesthésie locale, pas de problème. » Oui, cela semble proche de chez nous, et l'ambulancier est familier. Et si vous posez des questions... L'ambulancier a-t-il un défibrillateur ? Oxygène? Un ambulancier sait-il comment intuber la trachée ? Après cela, vous pouvez décider de vous rendre dans un autre établissement médical où tout cela est disponible. Voici le point fondamental.

« J’ai entendu dire que la lidocaïne bon marché est celle qui cause le plus de complications. Peut-être avez-vous simplement besoin d'utiliser d'autres anesthésiques ?

— Oui, la lidocaïne est aujourd'hui l'un des anesthésiques locaux les plus dangereux. Local, j'insiste. La lidocaïne a déjà plus de 100 ans. Mais c'est le moins cher et le plus accessible. Nous le savons et essayons de l’utiliser beaucoup moins. Il existe désormais sur le marché une quantité colossale d'anesthésiques locaux plus sûrs qui entraînent des dizaines de fois moins de complications associées à l'anaphylaxie, à la neurotoxicité et à la cardiotoxicité. Une autre question est qu'ils sont plus chers, que les formes d'utilisation sont différentes, qu'ils ne sont pas toujours disponibles ou que le personnel médical ignore leur existence.

Vous ne devriez pas être aussi obsédé par la lidocaïne. Il s’agit d’un chiffre infime dans les statistiques globales de mortalité due à des causes anesthésiques. Le problème principal est différent : assurer la sécurité des voies respiratoires, une bonne intubation trachéale, la fiabilité de l'anesthésie et des équipements respiratoires, l'effet des anesthésiques par inhalation. Il existe des techniques chirurgicales qui excluent la possibilité d'une respiration spontanée. Pour ce faire, vous devez administrer les mêmes relaxants musculaires dont j'ai parlé, puis insérer un tube endotrachéal dans la lumière de la trachée et le connecter à l'appareil d'anesthésie-respiratoire. Ce n'est pas toujours possible. Aujourd’hui, c’est également une cause importante de mortalité pendant l’anesthésie. Nous le combattons. Il y a d'autres raisons.

Quant aux médicaments modernes, la préférence est désormais donnée aux anesthésiques qui agissent le plus brièvement possible. Si auparavant nous administrions des médicaments qui agissait pendant 20 à 30 minutes, nous travaillons aujourd'hui avec des anesthésiques dont la demi-vie est de 2 minutes. Un dispositif de dosage spécial injecte le médicament et dès que son entrée dans le corps s'arrête, il est éliminé en quelques minutes, l'effet de l'anesthésie cesse et le patient se réveille.

— Votre avis : vaut-il la peine de traiter les dents sous anesthésie générale (anesthésie) ? Ou vaut-il mieux endurer la douleur et en ressortir vivant ?

— Chaque méthode a sa propre application. Bien entendu, en dentisterie de routine, lorsqu’il s’agit d’obturations, de détartrage, d’interventions esthétiques, etc., l’anesthésie générale n’est pas nécessaire. Cependant, une anesthésie régionale sous forme de blocages est justifiée. Tous les patients ne peuvent pas tolérer l’inconfort associé à l’administration d’un anesthésique local.

La grande question est : les cliniques dentaires sont-elles prêtes à fournir ce service de manière sécuritaire ? Je peux dire une chose : le patient ne doit en aucun cas souffrir, il ne doit pas ressentir de stress. Le stress donne naissance à la maladie ou l'intensifie. Lorsque le patient est dans un état de confort, il n'a pas peur du médecin, lui fait confiance et est prêt à coopérer avec lui. Si une personne a peur de la douleur, elle évitera le traitement et retardera la consultation d'un médecin jusqu'à la dernière minute. Et des cas avancés, voire incurables, surviennent. Lorsque des personnes se présentent à notre hôpital avec un phlegmon du plancher buccal et du cou (inflammation purulente des tissus mous), il s'avère souvent que la cause en est une dent cariée. Mais le patient avait peur d'aller chez le dentiste et en est arrivé au point où il avait besoin d'une intervention chirurgicale urgente, sinon il pourrait mourir. Après tout, le pus corrode les tissus, l'infection pénètre dans le sang et se propage dans tout le corps.

— Des effets désagréables sont-ils possibles après l'anesthésie ?

- Oui. Il existe des effets résiduels des médicaments qui ne sont pas reconnus à temps par le personnel. Vous vous souvenez, j'ai parlé d'un médicament qui a un effet semblable à celui du curare ? Si le patient est extubé prématurément, c'est-à-dire que le tube est retiré de la trachée et retiré du respirateur, il peut mourir d'hypoxie (manque d'oxygène et, par conséquent, dépression de conscience). Comme son tonus musculaire n’a pas encore été restauré, il ne peut pas encore respirer seul. Ce phénomène est appelé récurarisation. C'est la situation la plus dangereuse après avoir retiré le tube de la trachée. Pour éviter cela, il existe dans les cliniques civilisées ce qu'on appelle des « salles d'éveil ». Dans ces établissements, les patients ayant reçu des médicaments de type curare continuent d'être suivis par un anesthésiste et une infirmière anesthésiste, prêts à prodiguer des soins d'urgence. Il existe aujourd’hui des antidotes qui bloquent l’action des médicaments de type curare. S'il est nécessaire que le patient se réveille plus rapidement, un tel médicament lui est administré. Et l’effet du poison de type curare, que nous avons introduit pour l’empêcher de respirer, s’arrête immédiatement.

— Avez-vous des problèmes de foie après une anesthésie ?

— Auparavant, il y a environ 25 ans, nous utilisions des médicaments qui étaient en fait des poisons hépatotropes (fluorotane). Et leur surdosage ou leur utilisation régulière n'ont pas eu le meilleur effet sur la fonction hépatique du patient et, plus encore, sur le personnel. Après tout, un patient peut subir une intervention chirurgicale une fois dans sa vie, mais un anesthésiste spécialisé en subit plusieurs par jour. Aujourd’hui, nous n’utilisons pas de tels médicaments dans la pratique courante. Les médicaments modernes sont si sûrs que nous avons cessé de protéger l’air dans la zone de travail. Même si nous travaillons encore aujourd’hui dans des conditions de rayonnements ionisants en salle d’opération. Cependant, nous prenons consciemment ce risque afin de réaliser notre tâche la plus importante, pour laquelle nous avons tous exercé la profession : soigner les gens. Nos prédécesseurs ont testé des vaccins contre la variole et la peste, et le danger de leurs travaux était disproportionnellement plus élevé que le nôtre.

— On dit que l'anesthésie la plus dangereuse est celle de la colonne vertébrale, lorsque la moelle épinière est bloquée.

— Bien sûr, nous rencontrons des complications, mais extrêmement rarement. Par exemple, au First City Hospital, sur 7,5 mille cas de rachianesthésie par an, seules 3 complications surviennent. Cela suggère que cette technique est extrêmement sûre et courante. Nous travaillons avec des aiguilles très fines d'un diamètre de trois cheveux, qui ne blessent pas la dure-mère. Bien qu'il existe des complications graves : hématomes épiduraux, lésions de la moelle épinière, lésions des racines nerveuses. Mais cela arrive extrêmement rarement. Et leur apparition n'est pas toujours liée aux qualifications du médecin. Je vais vous expliquer pourquoi. La technique est aveugle. Le médecin sait à peu près où insérer l’aiguille. Et chaque patient a ses propres caractéristiques anatomiques. Nous pouvons bien entendu les clarifier en réalisant, par exemple, une imagerie par résonance magnétique. Mais c’est une méthode extrêmement coûteuse. Si nous commençons à tester systématiquement tous nos patients de cette manière, nous rencontrerons d’abord l’indignation de nos patients. Ils s'indigneront à juste titre : « Les gars, nous voulons juste opérer des hémorroïdes, mais vous nous avez forcés à utiliser un scanner d'imagerie par résonance magnétique ?! Là encore, l'essentiel est de reconnaître à temps la complication développée et de tout faire pour l'éliminer.

— Est-il vrai que pendant l'anesthésie le patient voit des hallucinations, des cauchemars ou, à l'inverse, de la lumière au bout du tunnel ?

— En tant que personne ayant été à plusieurs reprises des deux côtés du rideau opératoire, étant à la fois patient et médecin, je peux dire que des visions terribles, comme la lumière au bout du tunnel ou le sentiment que la personne elle-même regarde l'opération depuis le côté, sont essentiellement imposées de l'extérieur. Oui, bon nombre des drogues que nous utilisons sont en fait des potentialisateurs d’hallucinations, de visions et de rêves vifs. Mais avec les anesthésiques modernes, cet effet secondaire est minime. Si le patient s'endort dans un état calme (à cet effet, des médicaments anxiolytiques spéciaux peuvent être administrés pour soulager l'anxiété et la peur), il n'y aura certainement pas de rêves effrayants.